Articles Tagués ‘DEA’

CRITIQUES DE LA RÉDACTION de Télé loisirs.fr
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Epaulé par un Gilles Lellouche convaincant, Julien Leclercq réalise une solide adaptation du livre de Marc Fiévet.
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Le dossier de Marc Fievet est toujours classé « SECRET DEFENSE »!
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FRANCE (Stups): révélations sur un trafic d’Etat

Publié: 22 Mai 2016 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 36, 4 - REGALIENNES, Administration pénitentiaire, Cannabis, Cocaïne, DCRI, DGSI, DNRED, Douane, Gendarmerie, Héroïne, Informations générales, INTERPOL, Justice, Narcotrafic, OCRTIS, Police, Secret défense, Services de renseignement, TRACFIN
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AVISEUR INTERNATIONAL

Par Emmanuel Fansten 22 mai 2016
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 Photo WITT.SIPA

Saisie record à Paris, le 17 octobre : 7,1 tonnes de cannabis sont saisies dans trois camionnettes boulevard Exelmans (XVIe arrondissement). Le lendemain, François Hollande se rend sur place, accueilli par Hélène Crocquevieille, la directrice générale de la Douane française en l’absence remarqué de Jean Paul Garcia, le « Boss » de la DNRED.

C’est un scandale qui risque de provoquer une déflagration au sommet de la police judiciaire. L’ancien patron de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), François Thierry, est soupçonné d’avoir laissé entrer en France plusieurs dizaines de tonnes de…

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AVISEUR INTERNATIONAL

Un francés expatriado en Gibraltar, trabaja como un agente infiltrado para la DNRED, el servicio especial de las Aduanas Francesas.

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Quand le gang des « has been » d’Amérique latine et d’Espagne se mobilise contre le Venezuela

Publié: 29 avril 2015 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, Amérique centrale, Amérique du sud
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Par Pizzicalaluna

Par Maurice LEMOINE

Panama Summit of the Americas

Le 9 avril, en prélude au Sommet des Amériques, en compagnie des ex-chefs d’Etat Felipe Calderón (Mexique), Jorge Quiroga (Bolivie) et de l’ancien chef du gouvernement espagnol José María Aznar, l’ex-président colombien Andrés Pastrana a présenté en grandes pompes aux médias, dans les salons d’un luxueux hôtel, une « Déclaration de Panamá ». Egalement signé par d’autres ex-gouvernants latino-américains, ce texte dénonce « la grave altération démocratique et constitutionnelle dont souffre le Venezuela » et « exige l’immédiate remise en liberté des prisonniers politiques et le rétablissement des conditions nécessaires pour l’exercice des droits fondamentaux et des libertés publiques dans ce pays ». Bénéficiant d’une ample publicité, cette déclaration a été remise aux participants au Sommet, à l’Organisation des Etats américains (OEA) et à l’Organisation des Nations unies (ONU). « Nous faisons cela pour attirer l’attention de la communauté internationale sur ce qui se passe au Venezuela avec les droits de l’homme », a déclaré Andrés Pastrana.

On ne peut que se féliciter de voir d’aussi éminentes personnalités politiques – dont la liste figure ci-dessous – se préoccuper pour la démocratie et le respect des droits de l’homme à Caracas, tant les compétences et l’expérience de chacun sont dignes du plus grand respect. Qu’on en juge…

Andrés Pastrana. Président colombien de 1998 à 2002, période pendant laquelle, d’après la Commission des droits de l’homme de l’ONU, la situation des droits en question s’est considérablement aggravée, essentiellement du fait de la montée en puissance des groupes paramilitaires liés à l’armée et agissant en toute impunité dans l’ensemble du pays. La signature, avec Washington, du « plan Colombie » (sans que le Congrès national n’ait été consulté) a eu pour principale conséquence de prolonger et radicaliser le conflit armé interne.

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Felipe Calderón. Personne n’aurait pu imaginer que son sexennat (2006-2012) conduirait le Mexique à une situation aussi épouvantable : sa désastreuse stratégie de militarisation de la lutte contre les narcotrafiquants a fait exploser l’usage de la torture par les forces armées, s’est soldée par 60 000 morts violentes auxquelles on rajoutera plus de 26 000 « disparitions », sans faire aucunement reculer le crime organisé. En revanche, le taux de la population vivant sous le seuil de pauvreté (moins de 100 dollars par mois) est passé de 43 % à 46 %.

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Jorge Quiroga. N’a jamais été élu président de Bolivie ; vice-président, il n’a accédé brièvement à la fonction (du 7 août 2001 au 6 août 2002) que parce que le président Hugo Banzer, victime d’un cancer, a dû démissionner.

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Foto: El expresidente del Gobierno, José María Aznar (EFE)José María Aznar. Chef du gouvernement espagnol du 4 mai 1996 au 17 avril 2004 ; on lui doit la « position commune » de l’Union européenne (UE) adoptée en 1996 – sanctions limitant les échanges politiques, diplomatiques et culturels avec Cuba – au nom de l’alignement sur la politique étrangère des Etats-Unis. Dès le 12 avril 2002, au nom de l’UE dont il assurait la présidence en tant que président du gouvernement espagnol (mais dont il n’avait consulté aucun dirigeant), Aznar a reconnu, en compagnie de George W. Bush, le gouvernement putschiste du patron des patrons vénézuélien Pedro Carmona, qui avait participé la veille au coup d’Etat contre Hugo Chávez. Son expertise en matière de « droits de l’homme » lui a permis de devenir conseiller de Barrick Gold, numéro un mondial dans l’extraction minière de l’or, et d’intégrer le conseil d’administration de News Corporation, l’empire de Rupert Murdoch (The Times, Wall Street Journal, Fox News, etc.).

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Eduardo Duhalde. Vice-président de l’ultralibéral Carlos Menem de 1989 à 1991, Duhalde n’a pas été élu, mais, en pleine crise de la dette, est devenu chef de l’Etat « intérimaire » de l’Argentine – nommé par l’Assemblée législative après la démission de Fernando de la Rúa – du 2 janvier 2002 au 25 mai 2003. Alors qu’il se trouvait à la Casa Rosada (la présidence), la police a réprimé brutalement les manifestants, notamment lors de ce qui est demeuré dans les mémoires sous le nom de « massacre de Avalleneda » (deux morts, trente-trois blessés par balles). Devant l’indignation populaire, il a dû organiser des élections anticipées.

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Sebastián Piñera. Doté d’une fortune de 2,4 milliards de dollars, ce « Berlusconi chilien » (2010-2014), qui n’a pas hésité à faire entrer d’anciens collaborateurs du régime militaire du général Augusto Pinochet dans son gouvernement, a durement réprimé en 2011 les innombrables manifestations étudiantes – certaines d’entre elles se terminant par des centaines d’arrestations (870 le 4 août) – qui réclamaient une éducation publique, gratuite et de qualité. Contre les Mapuches – communautés autochtones qui protègent leurs terres ancestrales de l’expansion de projets d’exploitation forestière –, le pouvoir a appliqué la loi anti-terroriste héritée de la dictature de Pinochet. En vertu de l’article 269 de la loi Hinzpeter, ceux qui participaient aux « désordres de l’ordre public » ou tout autres actes de violence pouvaient être punis d’une peine de prison de 541 jours à trois ans de prison.

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Álvaro Uribe. Proche du « narco » Pablo Escobar lorsqu’il était maire de Medellín (1982), principal promoteur et initiateur des Coopératives de sécurité rurale – les Convivir, ultérieurement ralliées aux paramilitaires – quand il a exercé la fonction de gouverneur de l’Antioquia (1995-1997). Ses deux mandats présidentiels (2002-2006 ; 2006-2010) ont été marqués par une succession de scandales sanglants. Dans celui dit « de la parapolitique », plus de soixante députés et sénateurs (dont son cousin Mario Uribe) appartenant à sa mouvance politique ont été mis en examen, en détention ou condamnés (trente-deux) pour leurs liens avec les narcoparamilitaires des Autodéfenses unies de Colombie (AUC). Dans le cadre des « chuzadas », le président de la Cour suprême, ainsi que de nombreux magistrats, journalistes et opposants ont été espionnés par la police politique (Département administratif de sécurité ; DAS). La pratique des « faux positifs » a vu des membres de l’armée colombienne assassiner des civils innocents – 2 700 d’après le parquet général (en septembre 2011) – afin de les faire passer pour des guérilleros morts en combat. Chef de la sécurité et homme de confiance d’Uribe au Palacio de Nariño (le palais présidentiel), le général Mauricio Santoyo, a été condamné en décembre 2012, aux Etats-Unis, à treize ans d’incarcération pour ses liens avec le narcotrafic.

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Belisario Betancur. Sous sa présidence, le 6 novembre 1985, un commando du M-19 a investi le Palais de justice de Bogotá, où siégeait la Cour suprême, retenant en otage plus de 300 personnes. Alors que les guérilleros exigeaient de négocier avec le président, celui-ci refusa et l’assaut donné par l’armée se transforma en boucherie : une centaine de morts, guérilleros pour la plupart, onze juges de la Cour suprême et des employés du palais, auxquels s’ajoutent onze disparus.

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Miguel Ángel Rodríguez. Président du Costa Rica de 1998 à 2002, brièvement (un mois !) secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA) en 2004, il a été condamné le 27 avril 2011 à cinq ans de prison pour corruption aggravée (un pot-de-vin de 819 000 dollars pour l’adjudication d’un contrat de téléphonie mobile à Alcatel), avant d’être acquitté en appel. Contestant cette décision, la Cour suprême l’a remis en examen en novembre 2014.

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PortraitRafael Ángel Calderón. Président du Costa Rica de 1990 à 1994. Accusé d’avoir perçu des commissions sur l’achat de matériel médical effectué en 2002 pour le compte de la sécurité sociale, il a été condamné à cinq ans de prison, pour corruption, en octobre 2009, et n’a pu prendre part, comme il le souhaitait, à l’élection présidentielle de février 2010.

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Laura Chinchilla. Lorsqu’elle a quitté la présidence du Costa Rica, le 8 mai 2014, une grève générale des enseignants inondait les rues de manifestants dénonçant des retards de salaires. Il restera de son mandat le scandale qui a éclaté lorsque a été révélé que, en mars et mai 2013, à cause de l’incurie de son ministre de la Communication et du chef des services de renseignements (qui ont dû démissionner), elle a utilisé, pour un déplacement officiel, puis un voyage privé au Pérou, un jet mis à sa disposition par Gabriel Morales Fallon, un homme d’affaires colombien soupçonné dans son pays d’être lié à des trafiquants de drogue.

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Óscar Arias SánchezÓscar Arias. Lui aussi ex-président du Costa Rica, il a reçu le prix Nobel de la paix en 1987 pour son rôle dans les processus de paix en Amérique centrale (Salvador, Nicaragua, Guatemala) – bien qu’il ait en permanence tenté de marginaliser le Nicaragua sandiniste. Pour éviter que l’OEA (dominée par des gouvernements de gauche et de centre gauche) ne gère la crise née au Honduras après le renversement, en juin 2009, du président Manuel Zelaya, il s’est vu confier le rôle de « médiateur » grâce aux manœuvres de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Jouant la montre, il a permis aux putschistes de consolider leurs positions tout en empêchant le retour de Zelaya dans son pays avant l’organisation d’élections sous contrôle (le 29 novembre 2009) permettant de « laver » le « golpe ».

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Luis Alberto Monge. Elu président du Costa Rica en 1982. Bien que déclarant son pays neutre, il a fermé les yeux sur les activités des groupes antisandinistes en échange d’une importante aide économique des Etats-Unis de Ronald Reagan. C’est durant son mandat que l’ambassadeur américain Lewis Tamb et la CIA, avec l’appui des forces de sécurité costariciennes, ont ouvert une piste d’atterrissage utilisée pour approvisionner le Front sud de la « contra » en armes – financées par le trafic de cocaïne organisé en lien avec le cartel de Medellín par la CIA.

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Osvaldo Hurtado. Vice-président équatorien, arrivé au pouvoir sans être élu, après la mort, en 1981, dans un accident d’avion, du chef de l’Etat progressiste Jaime Roldós. Candidat à trois reprises à la magistrature suprême, il a chaque fois été battu ; lors de sa dernière tentative, en 2002, il a rassemblé… moins de 1 % des voix.

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Lucio Gutiérrez. Président équatorien destitué par le Parlement le 20 avril 2005, au terme d’un soulèvement populaire, il a été impliqué dans la tentative de coup d’Etat fomenté le 30 septembre 2010 par des policiers mutins contre le président Rafael Correa.

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Alfredo Cristiani. Au pouvoir au Salvador de 1989 à 1994, il a été élu sous les couleurs de l’Alliance républicaine nationaliste (Arena), parti associé aux escadrons de la mort d’extrême droite fondés par le major Roberto D’Aubuisson pour étouffer toute opposition. Sous son mandat, au prétexte de lutter contre la guérilla du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN), l’armée a assassiné six prêtres jésuites, dont le recteur de l’Université Centraméricaine (UCA), Ignacio Ellacuria, très impliqué dans la recherche de la paix. Pour apaiser l’indignation de la communauté internationale, Cristiani a promis que les responsables seraient jugés. La plupart seront acquittés par un jury en 1991, avant que Cristiani ne décrète une amnistie en avril 1993… quelques jours avant la publication d’un rapport d’enquête des Nations Unies démontrant la compromission des plus hautes autorités de l’armée (et des Etats-Unis). Lorsque, à New York, le 31 décembre 1992, un accord de paix a été signé avec le FMLN, Cristiani n’a pas paraphé personnellement le document.

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Armando Calderón Sol. Successeur d’Alfredo Cristiani à la présidence du Salvador (1994-1999) pour le compte, lui aussi, de l’Arena dont il est l’un des fondateurs. Son gouvernement s’est essentiellement distingué par l’ampleur des « réformes » et des privatisations.

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Vicente Fox. Président de Coca-Cola pour le Mexique et l’Amérique latine, il a été élu pour six ans chef de l’Etat du Mexique le 2 juillet 2000, pour le compte du Parti d’action nationale (PAN). Dans son zèle néolibéral, il a multiplié les privatisations (eau, électricité, parcs naturels, sites archéologiques, etc.), dans le contexte des méga-projets continentaux prévus par le Plan Puebla – Panama (PPP), lui-même conçu en vue de la concrétisation de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), chère aux Etats-Unis. Ces projets se heurtant à une vive résistance, la répression s’est déchaînée à travers la militarisation et l’émergence de groupes paramilitaires, en particulier dans les États (Chiapas, Guerrero, Michoacán, Oaxaca) où survit 80% de la population indigène.

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Alejandro Toledo. A la tête du Pérou de 2001 à 2006, ennemi des entreprises publiques et continuateur des politiques néolibérales du dictateur Alberto Fujimori, qui a fui le pays, il s’est montré particulièrement complaisant avec le capital étranger. Il a terminé son mandat très impopulaire, les Péruviens lui reprochant de ne pas avoir bénéficié des fruits de la croissance alors que l’économie était au mieux depuis cinq ans. Se représentant à la présidentielle d’avril 2011 (remportée par Ollanta Humala), il n’a obtenu que 16 % des voix.

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Luis Alberto Lacalle. Représentant l’aile droite du parti Blanco, partisan déclaré des politiques économiques néolibérales, il a été président de l’Uruguay de 1990 à 1995. Le 13 décembre 1992, un référendum d’initiative populaire a annulé (avec près de 75 % des voix) cinq des trente-deux articles de sa loi générale sur les privatisations, laborieusement approuvée après seize mois de débat. Le 28 août 1994, ce peuple décidément insoumis, rejettera (63 % des voix) une réforme constitutionnelle confuse prévoyant, entre autres, une réforme du système électoral et des prestations sociales.

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Nicolás Ardito Barletta. Technocrate panaméen, vice-président de la Banque mondiale pour l’Amérique latine et les Caraïbes (1978-1984), vainqueur de l’élection présidentielle de mai 1984, il a été poussé à la démission le 28 septembre 1985 par le général Manuel Antonio Noriega.

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Mireya Moscoso. A gouverné le Panama de 1999 à 2004 et a défrayé la chronique du fait de son goût pour les vêtements de luxe et les bijoux payés sur le budget de l’Etat. Un temps inquiétée pour l’usage irrégulier, par une fondation que dirigeaient des proches, d’un don de 45 millions de dollars effectué par Taiwan, elle a réussi à se sortir de ce mauvais pas. Proche alliée des Etats-Unis, elle a, sur demande pressante de Washington, le 26 août 2004, dernier jour de son mandat, amnistié « pour raisons humanitaires » le terroriste anticastriste Luis Posada Carriles. Arrêté alors qu’il préparait un attentat à la bombe contre Fidel Castro en visite au Panamá en novembre 2000, il avait été condamné à huit années d’incarcération. Agent de la CIA, auteur intellectuel de l’attentat contre un DC-8 de la Cubana de Aviación qui fit soixante-treize victimes, à La Barbade, en 1976, Posada Carriles vit actuellement, en toute impunité, à Miami (où réside également Mireya Moscoso).

A tous ces signataires de la « Déclaration de Panamá », regroupés au sein de l’Initiative démocratique d’Espagne et des Amériques (IDEA), s’est joint le « socialiste » Felipe González. Au sein de cette belle brochette, il ne dépare pas. Le 26 septembre 1983, alors chef du gouvernement espagnol, il a décoré l’amiral Rubén Franco, l’un des chefs de la dictature argentine (depuis condamné pour « vol de bébés »), de la Grande Croix de l’Ordre du Mérite Aéronautique. Le contre-amiral Ciro García, collaborateur du dictateur Jorge Videla, lié aux services de renseignements, recevra également de ses mains la même distinction. C’est également sous le gouvernement de González que, de 1983 à 1986, émanation du pouvoir, l’escadron de la mort des Groupes antiterroristes de libération (GAL) ont assassiné dix-sept séparatistes basques sur le sol français.

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Ajouté par Marc Fievet, NS 55 DNRED, infiltré dans quelques opérations de narcotrafic organisées par le GAL.

Photo de Rafael Vera

Le financement du GAL* et des opérations terroristes du gouvernement espagnol émanait de deux sources:

-les fonds secrets qui finissaient dans les poches de Rafael Vera et autres José Barrionuevo, Miguel_Planchuelo

-le narcotrafic organisé et couvert par la « policia » et la « guardia civil » à très grande échelle sur l’Espagne et l’Europe

*: http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupes_antiterroristes_de_lib%C3%A9ration

Lucien Aimé-Blanc a aussi fait quelques révélations sur l’implication de la France dans les activités du GAL

lire et écouter: FRANCE (RTL): Yves Calvi et Jacques Pradel ont reçu le vendredi 6 septembre 2013 : Marc Fievet, infiltré au coeur de la mafia..

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« Bien que [leur ] prise de position soit purement symbolique, a commenté le politologue Daniel Lansberg-Rodriguez dans la revue américaine Foreign Policy (reprise sans une once de réflexion par Courrier International), elle contribue à démonter le récit officiel de la solidarité entre pays latino-américains face à l’impérialisme américain » Ce qui s’appelle prendre ses désirs pour des réalités. En effet, cette bande de « has been » dépourvus de légitimité pour donner des leçons à qui que ce soit a été clairement désavouée par les chefs d’Etat en exercice. Face au décret du président Barack Obama qualifiant le Venezuela de « menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis », tant l’Union des nations sud-américaine (Unasur) que la Communauté des Etats latino-américains et caraïbes (Celac) ont manifesté un rejet unanime et, déclarant que l’ingérence des Etats-Unis dans la région « crée une très forte tension », ont réclamé son abrogation [1]. Par ailleurs, lors du Sommet des Amériques que la machine à simplifier médiatique a résumé à « l’historique poignée de main entre Raúl Castro et Obama », les pressions et interventions américaines ont été vigoureusement dénoncées par les chefs d’Etat de la Bolivie (Evo Morales), de l’Equateur (Rafael Correa), du Venezuela (Nicolás Maduro) et de l’Argentine (Cristina Kirchner), avec l’assentiment de leurs homologues continentaux et insulaires – la Communauté des Caraïbes (Caricom ; treize Etats) se distinguant dans sa solidarité avec Caracas. Enfin, et après qu’Obama ait abandonné l’assemblée plénière pour éviter d’entendre les critiques adressées aux Etats-Unis, aucune « déclaration finale » n’a été signée, faute de consensus entre « yankees » et « latinos ».

Maurice Lemoine

Maurice Lemoine : auteur de Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, Paris, 2015.

http://blogs.mediapart.fr/blog/pizzicalaluna/220415/quand-le-gang-des-has-been-d-amerique-latine-et-d-espagne-se-mobilise-contre-le-venezuela#comments

http://www.medelu.org/Quand-le-gang-des-has-been-d/
http://www.legrandsoir.info/quand-le-gang-des-has-been-d-amerique-latine-et-d-espagne-se-mobilise-contre-le-venezuela.html/

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Aux États-Unis, la surveillance de masse a commencé 10 ans avant le 11 Septembre
Michelle Leonhart dirige la DEA, l'agence de lutte contre le trafic de drogue à l'origine du programme de surveillance.

Une enquête du quotidien USA Today livre les détails d’un programme de surveillance de masse lancé en 1992 visant les citoyens américains et les ressortissants de 116 pays liés au trafic de drogue.

George Bush n’est pas le premier de sa famille à autoriser un programme de surveillance de masse. Son père, George H. W. Bush, président des États-Unis entre 1989 et 1993, a lancé le sien en 1992. Presque dix ans avant les attentats du 11 septembre 2011, le Patriot Act, et l’extension des pouvoirs de la NSA. Le quotidien américain USA Today dévoile l’ampleur de ce programme, baptisé USTO, arrêté en 2013 après les révélations d’Edward Snowden sur les pratiques de la NSA.

À l’époque, l’ennemi n’est pas le terrorisme, mais la drogue, principalement en provenance d’Amérique du Sud. Et l’agence américaine ne s’appelle pas NSA, mais DEA, pour Drug Enforcment Administration, la police fédérale qui lutte contre le trafic de drogue. «La DEA débute un programme de collecte de données dans les années 1980, alors que l’État cherche de nouvelles manières de lutter contre les cartels colombiens», explique USA Today. L’agence commence à s’intéresser aux communications de ces groupes en récupérant les données des appels (numéro composé, date, durée…), personne par personne.

 

DEALa DEA peut récupérer tous les appels vers un pays ciblé

Aidée par le Pentagone, qui lui fournit ses «superordinateurs» et son expertise acquise en espionnant les communications des Soviétiques, la DEA possède «une énorme collection de données pour cartographier le trafic de drogue et le blanchiment d’argent, aux États-Unis comme à l’étranger», raconte le quotidien.

En 1992, le procureur général (l’équivalent du ministre de la Justice) autorise la DEA à élargir drastiquement le périmètre de sa collecte de données. «Au lieu simplement de demander aux opérateurs téléphoniques les registres des appels passés par des personnes suspectées de trafic de drogue, le département de la Justice leur ordonne de livrer les listes de tous les appels depuis les États-Unis vers des pays où l’État estimait que des trafiquants de drogue opéraient». Le premier programme de surveillance de masse américain est né. Les agents de la DEA le surnommeront USTO, pour «US to other countries», un jeu de mot en rapport avec l’espionnage d’appels depuis les États-Unis vers l’étranger.

L’ampleur d’USTO s’étend à la fin des années 1990, lorsque le département de la Justice simplifie les conditions pour espionner les appels passés vers un pays étranger, relate encore USA Today. Un pays est ajouté à la liste si on y trouve «des groupes qui produisent ou font du trafic de drogue ou sont impliqués dans du blanchiment d’argent ou d’autres crimes liés à la drogue.» Une définition tellement large qu’elle pourrait s’appliquer à presque tous les pays du monde.

Résultat: jusqu’à 116 pays ont été concernés à un moment ou un autre par USTO. La liste exhaustive des pays n’a pas été révélée, les seuls cités nommément sont l’Afghanistan, le Pakistan, l’Iran, l’Italie, le Mexique et le Canada. Plusieurs pays européens auraient également été visés.

USTO aurait servi de base aux opérations de surveillance de masse de la NSA, mais a été arrêté en 2013 après les révélations d’Edward Snowden, car il semblait difficile de défendre ces deux programmes à la fois auprès du public.

source: http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2015/04/08/01007-20150408ARTFIG00151-aux-etats-unis-la-surveillance-de-masse-a-commence-10-ans-avant-le-11-septembre.php

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image dediée

 Crédits : Zoonar RF/iStock/ThinStock
Securité

Deux agents fédéraux américains sont désormais sur le banc des accusés dans la zone d’attraction de l’affaire Silk Road. Ils auraient amassé plusieurs millions de dollars en bitcoins durant l’enquête, soit en détournant les fonds cumulés durant le succès de l’entreprise criminelle, soit en essayant de monnayer des informations.

Détournement et blanchiment d’argent

Silk Road, que beaucoup comparaient au « eBay de la drogue », était un site criminel qui a fait l’objet d’une large enquête d’une véritable traque qui s’est poursuivie jusque dans le réseau Tor. Pour la justice américaine, il s’agissait d’envoyer un message fort : ce n’est pas parce qu’un service se développe dans le « Darknet » qu’il peut se considérer comme à l’abri des forces de l’ordre. Silk Road avait permis à pas moins de 200 millions de dollars de transiter pour acheter des marchandises largement interdites, telles que des drogues et des armes.

Le FBI avait fini par faire fermer le site et avait arrêté le fondateur, Ross Ulbricht. Pourtant, un an et demi après ce coup d’arrêt, Silk Road continue de faire parler de lui. Il faut dire que l’odeur de soufre du service a potentiellement entrainé dans son sillage deux agents fédéraux, accusés désormais d’avoir profité des informations récoltées par le FBI pour monnayer des informations et détourner une partie des gains générés.

lire plus:http://www.nextinpact.com/news/93656-silkroad-deux-agents-federaux-arretes-pour-avoir-detourne-bitcoins-durant-enquete.htm

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Le Monde.fr avec AFP | 26.03.2015 à 20h58

Des policiers américains de l’Agence fédérale de contrôle des stupéfiants (Drug Enforcement Administration, DEA) recevaient des prostituées, de l’argent, des armes et d’onéreux cadeaux des cartels de la drogue lorsqu’ils étaient en enquête à l’étranger, révèle un rapport publié jeudi 26 mars.

Ce rapport de l’inspecteur général du ministère de la justice a été réalisé après la révélation que des agents du gouvernement avaient passé des soirées avec des prostituées lors d’un voyage présidentiel en Colombie, en 2012. L’enquête a porté sur les agissements entre 2009 et 2012 des policiers de quatre agences fédérales, celle contrôlant les stupéfiants (DEA), celle contrôlant l’alcool et les armes (ATF), le FBI et les US Marshals chargés de la sécurité en vol, précise un communiqué accompagnant le rapport.Un policiers américain de l'Agence fédérale de contrôle des stupéfiants (Drug Enforcement Administration, DEA).

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/03/26/les-cadeaux-des-cartels-de-la-drogue-aux-stups-americains_4602384_3222.html#eoE8lS8CVZFpAJER.99

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SUISSE (Genève): Shimon Yelinek, homme d’affaires (trafiquant d’armes, de diamants et de drogue, participant au financement du terrorisme) client de HSBC

Publié: 15 février 2015 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 36, 4 - REGALIENNES, Cocaïne, Défense, DCRI, DGSI, DNRED, Douane, Gendarmerie, Informations générales, INTERPOL, Justice, Narcotrafic, OCRTIS, Police, Secret défense, Services de renseignement, TRACFIN
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Comme d’habitude, les « grands services français » ne savaient pas…ou ne voulaient pas savoir!

AVISEUR INTERNATIONAL

Shimon Yelinek, criminel polyvalent mais pour HSBC, un client sans histoire

Fiche de police sur Shimon Yelinek

image: http://s1.lemde.fr/image/2015/02/14/768×0/4576774_6_14f1_fiche-de-police-sur-shimon-yelinek_b8b7b94d5a0d1c2227d0d0d74d3c819e.jpg

Shimon Yelinek est un homme d’affaire Israélien basé au Panama. Derrière ce masque anodin se cache en vérité l’un des criminels les plus polyvalents que l’on trouve parmi les clients de HSBC à Genève : trafiquant d’armes, de diamants et de drogue, il a aussi participé au financement du terrorisme.

Son plus grand fait d’arme ? L’opération Otterloo. Fin 2001, un chargement de 3 117 kalachnikovs et 5 millions de cartouches quitte le navire Otterloo, dans le port de Turbo, en Colombie. Achetées à l’armée du Nicaragua, les armes étaient destinées en théorie à la police du Panama. Yelinek s’arrange en fait pour les livrer aux Autodéfenses Unies de Colombie (AUC), un groupe paramilitaire d’extrême droite.

Lire aussi : SwissLeaks : qui sont les millionnaires africains de HSBC ?

Ses compétences et son réseau de…

Voir l’article original 906 mots de plus

La DNRED, le TRACFIN et les agents du HM Customs Excise ne savaient rien!

HSBC-Logo-Branch-Building-700x450Le cas de la banque britannique HSBC constitue un exemple supplémentaire de la doctrine « trop grandes pour être incarcérées »1. En 2014, le groupe mondial HSBC employait 260 000 personnes, est présent dans 75 pays et déclare 54 millions de clients2. Au cours de la dernière décennie, HSBC a collaboré avec les cartels de la drogue du Mexique et de Colombie, responsables de (dizaines de) milliers d’assassinats avec armes à feu, dans le blanchiment d’argent pour un montant de 881 millions de dollars3. Les relations commerciales de la banque britannique avec les cartels de la drogue ont perduré malgré les dizaines de notifications et d’avertissements de différentes agences gouvernementales des États-Unis (dont l’OCC -Office of the Comptroller of the Currency-). Les bénéfices obtenus ont non seulement conduit HSBC à ignorer les avertissements mais, qui plus est, à ouvrir des guichets spéciaux dans ses locaux à Mexico, où les narcotrafiquants pouvaient déposer des caisses emplies d’argent liquide, pour faciliter le processus de blanchiment4. Malgré l’attitude ouvertement provocante de HSBC envers la loi, les conséquences légales de sa collaboration directe avec des organisations criminelles furent pratiquement nulles. En décembre 2012, HSBC dut payer une amende de 1,9 milliard de dollars – soit l’équivalent d’une semaine de recettes de la banque – pour clore l’affaire de blanchiment. Pas un seul dirigeant ou employé n’a fait l’objet de poursuites criminelles, bien que la collaboration avec des organisations terroristes ou la participation à des activités liées au narcotrafic sont passibles de cinq ans de prison. Être dirigeant d’une grande banque donne carte blanche pour faciliter, en toute impunité, le trafic de drogues dures ou d’autres crimes.

L’International Herald Tribune (IHT) a mené une enquête pour connaître quels débats avaient eu lieu au sein du département de la Justice. Selon les informations obtenues par le journal, plusieurs procureurs voulaient que HBSC plaide coupable et reconnaisse ainsi qu’elle avait violé la loi qui l’obligeait à informer les autorités de l’existence de transactions supérieures à 10 000 dollars identifiées comme douteuses. Cela aurait dû entraîner le retrait de la licence bancaire et la fin des activités de HSBC aux Etats-Unis. Après plusieurs mois de discussion, une majorité de procureurs prit une autre voie et décida qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre la banque pour activités criminelles car il fallait éviter sa fermeture. Il convenait même d’éviter de trop ternir son image5. L’amende mineure de 1,9 milliard de dollars est assortie d’une sorte de période de probation : si, entre 2013 et 2018, les autorités ont la preuve qu’HSBC n’a pas mis fin définitivement aux pratiques qui ont entraîné la sanction (ce n’est pas une condamnation), le département de la Justice pourrait envisager de rouvrir le dossier. Bref, la mesure peut être résumée par : « Vilain garnement, file-nous une semaine de ta paie et qu’on ne t’y reprenne pas pendant 5 ans ». Nous avons bien là un exemple évident de la formule « trop grande pour être condamnée ».

En juillet 2013, lors d’une commission sénatoriale qui portait sur l’affaire HSBC, Elizabeth Warren, une sénatrice démocrate de l’Etat du Massachusetts, a mis sur le grill David Cohen, représentant le ministère des Finances, au sein duquel il occupe le poste de sous-secrétaire responsable de la lutte contre le terrorisme et l’espionnage financier. Elle a tenu grosso modo les propos suivant : « Le gouvernement des Etats-Unis prend très au sérieux le blanchiment d’argent (…). Il est possible de fermer une banque qui s’est engagée dans le blanchiment d’argent, des individus peuvent se voir interdire un métier ou une activité dans la finance, et quelqu’un peut être envoyé en prison. Or en décembre 2012, HSBC… a avoué avoir blanchi 881 millions $ des cartels mexicains et colombiens de la drogue, la banque a également admis avoir violé les sanctions. HSBC ne l’a pas fait qu’une seule fois, elle l’a fait de manière répétée. HSBC a payé une amende mais aucun individu n’a été banni du métier bancaire et on n’a pas entendu parler d’une possible fermeture des activités de HSBC aux Etats-Unis. Je voudrais que vous répondiez à la question suivante : combien de milliards de dollars une banque doit-elle blanchir avant qu’on considère la possibilité de la fermer ? » Le représentant du Trésor a botté en touche en disant que le dossier était trop complexe pour émettre un avis6. La sénatrice a poursuivi en déclarant que lorsqu’un petit vendeur de cocaïne est pincé, il se retrouve pour des années en prison tandis qu’un banquier qui blanchit des centaines de millions de dollars de la drogue peut rentrer tranquillement chez lui sans rien craindre de la justice. Cet extrait de l’audience est disponible en vidéo et vaut la peine d’être visionné7.

Stephen Green, patron de HSBC (2003-2010) devenu ministre britannique du Commerce (2011-2013), une figure emblématique

La biographie de Stephen Green constitue une illustration vivante de la relation symbiotique entre la finance et le gouvernement. Cela va même plus loin car il ne s’est pas contenté de servir au mieux les intérêts du grand capital, en tant que banquier puis ministre, il est également prêtre de l’église officielle anglicane et a écrit deux livres sur l’éthique et les affaires, dont un est intitulé « Servir Dieu ? Servir Mammon ? »8. Le titre du livre renvoie notamment au nouveau testament : « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l’un et aimera l’autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon »9. Mammon représente la richesse, l’avarice, le profit, le trésor. On retrouve ce mot en araméen, en hébreu, en phénicien. Parfois Mammon est assimilé à Satan. Quant à Stephen Green, il est honoré par les plus hautes autorités universitaires et est manifestement intouchable.

Passons en revue quelques éléments de sa biographie. Il commence sa carrière au ministère britannique du Développement d’outremer, puis il passe dans le privé et travaille pour le consultant international McKinsey. En 1982, il est engagé par HSBC (Hong Kong Shanghai Banking Corporation), la principale banque britannique, et y occupe rapidement des fonctions à haute responsabilité. Finalement, en 2003, il devient directeur exécutif de HSBC et, en 2006, il accède à la présidence du groupe où il reste jusque 2010.

Les accusations qui sont portées par les autorités américaines en matière de blanchiment de 881 millions de dollars de l’argent des cartels de la drogue et d’autres organisations criminelles portent sur la période 2003-2010. Selon le rapport de 334 pages rendu public par une commission du Sénat américain en 2012, Stephen Green, dès 2005, est informé par un employé de la banque que des mécanismes de blanchiment ont été mis en place dans HSBC au Mexique et que de multiples opérations douteuses ont lieu. Toujours en 2005, l’agence financière Bloomberg basée à New York accuse HSBC de blanchiment d’argent de la drogue. Stephen Green répond qu’il s’agit d’une attaque irresponsable et sans fondement qui met en cause la réputation d’une grande banque internationale au-dessus de tout soupçon. En 2008, une agence fédérale des Etats-Unis communique à Stephen Green que les autorités mexicaines ont découvert l’existence d’opérations de blanchiment réalisées par HSBC Mexique et une de ses filiales dans un paradis fiscal de la Caraïbe (« Cayman Islands Branch »). L’agence ajoute que cela peut impliquer une responsabilité pénale pour HSBC10. A partir de ce moment, les autorités états-uniennes de contrôle adressent à la direction de la banque, de manière répétée, des avertissements, souvent assez mous en regard de la gravité des faits. Cette dernière promet de modifier son comportement mais, en réalité, les pratiques criminelles se poursuivent. Finalement, les avertissements sont suivis en octobre 2010 d’une mise en demeure d’arrêter les pratiques délictuelles11. Fin 2012, après la présentation publique du rapport de la commission sénatoriale et des mois de débat entre différentes agences de sécurité des Etats-Unis, une amende de 1,9 milliard de dollars est imposée à HSBC.

Stephen Green est bien placé pour savoir ce que faisait la banque au Mexique, dans les paradis fiscaux, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis car, en plus de conduire l’ensemble du groupe HSBC, il a dirigé par le passé HSBC Bermuda12 (établie dans un paradis fiscal), HSBC Mexique, HSBC Moyen-Orient. Il a également été président de HSBC Private Banking Holdings (Suisse) SA et de HSBC Amérique du Nord Holdings Inc.

Lorsque le public apprend dans le courant de l’année 2012 que HSBC va devoir probablement payer une forte amende aux Etats-Unis pour blanchiment de l’argent des cartels de la drogue, Stephen Green n’est plus le grand patron d’HSBC, il est ministre du gouvernement conservateur-libéral conduit par le premier ministre David Cameron.

Petit retour en arrière pour constater que le timing suivi par Stephen Green a été parfait. Du grand art. En février 2010, il publie le livre intitulé La juste valeur : Réflexions sur la monnaie, la moralité et un monde incertain. Le livre est présenté ainsi au grand public : « Est-ce que quelqu’un peut être à la fois une personne éthique et un homme d’affaires efficace. Stephen Green, à la fois prêtre et président de HSBC, le pense. »13 On notera évidemment que la « personne éthique et l’homme d’affaires efficace » sont identifiés au « prêtre et président de HSBC ». La publicité est cousue de fil blanc. A la même époque, il reçoit le titre de docteur honoris causa octroyé par la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’Université de Londres.

En octobre 2010, pour la deuxième fois depuis 2003, la justice des Etats-Unis met en demeure HSBC d’arrêter ses activités criminelles. Le public n’est pas au courant. Il est grand temps pour Stephen Green de quitter le navire. Le 16 novembre 2010, à la demande de David Cameron, il est anobli par la Reine d’Angleterre et devient le « baron » Stephen Green de Hurstpierpoint du Comté du Sussex occidental. Cela ne s’invente pas. Pour un businessman qui a permis de blanchir l’argent des « barons » de la drogue, c’est une belle promotion. A ce titre, il devient membre de la Chambre des Lords le 22 novembre 2010. Vous liriez cela dans un polar, vous vous diriez sans doute que l’auteur exagère.

En décembre 2010, il démissionne de la présidence de HSBC et, en février 2011, il devient ministre du Commerce et de l’Investissement14. A ce titre, il met son savoir-faire au service du patronat britannique avec lequel il entretient des relations très fructueuses et étroites puisqu’il occupe depuis de mai 2010 le poste de vice-président de la Confédération de l’industrie britannique. Il joue aussi un rôle important dans la promotion de Londres qui se prépare à accueillir les Jeux Olympiques en juillet 2012. C’est le mois au cours duquel une commission du Sénat des Etats-Unis remet son rapport sur l’affaire HSBC. Stephen Green refuse de répondre à des questions des membres de la chambre des Lords concernant son implication dans ce scandale. Il est protégé par le président du groupe des Lords conservateurs qui explique qu’un ministre n’a pas à venir s’expliquer devant le Parlement pour des affaires étrangères à son ministère15.

LIRE aussi:

Ca se passe en Europe : Cameron rattrapé par l’affaire HSBC

http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204147692603-ca-se-passe-en-europe-cameron-rattrape-par-laffaire-hsbc-1092209.php

David Cameron a affirmé en 2013 que Lord Green a réalisé un “superbe job” en intensifiant les efforts du gouvernement britannique pour renforcer les exportations britanniques, pour faire avancer les traités commerciaux et notamment le traité transatlantique entre l’Union européenne et les Etats-Unis16. Lord Green a beaucoup œuvré pour augmenter les ventes d’armes britanniques sur les marchés mondiaux. Il a terminé son mandat de ministre en décembre 2013 et dédie son précieux temps à donner des conférences (certainement très bien rémunérées) et à recevoir les faveurs que lui prodiguent de multiples autorités académiques.

Sa carrière n’est certainement pas terminée. Son hypocrisie n’a pas de limites. En mars 2009, alors que HSBC était totalement impliqué dans le blanchiment de l’argent d’organisations criminelles, il a le culot de déclarer lors d’une conférence de presse à propos des responsabilités dans la crise qui a commencé en 2007-2008 : « Ces évènements nous ramènent à la question de l’éthique du secteur financier. C’est comme si, trop souvent, les responsables ne se demandaient plus si leur décision est correcte et ne s’occupaient plus que de sa légalité et de sa conformité aux règlements. Il faut que le secteur retrouve ce sens de ce qui est éthiquement correct comme moteur de ses activités. »17 C’est ainsi que Stephen Green, gredin et requin au-dessus des lois, s’adresse à des larbins qui vont s’empresser de répercuter ses bonnes paroles dans la grande presse. En février 2015, la revue de l’honorable Institut Royal des Affaires Internationales a publié, une longue interview de Lord Green afin de mettre en valeur sa grande connaissance du monde. Cela fait partie de la propagande dont bénéficie ce bandit de la haute. Le titre de l’interview annonce le contenu publicitaire de l’exercice de communication: « Un ancien président de HSBC, germanophile durant toute sa vie et chrétien convaincu, Lord Green of Hurstpierpoint parle du futur de l’eurozone, des cathédrales désertées et de ce qui préoccupe les leaders chinois »18. Est-ce un oubli? L’intervieweur ne lui a pas posé de question sur l’évasion fiscale organisée par HSBC et sur le blanchiment de l’argent de la drogue…

Conclusion

Green et tous ceux qui ont organisé le blanchiment d’argent au sein de HSBC doivent répondre de leurs actes en justice et être condamnés sévèrement avec privation de liberté et obligation de réaliser des travaux d’utilité publique. HSBC devrait être fermée et la direction licenciée. Ensuite, le mastodonte HSBC devrait être divisé sous contrôle citoyen en une série de banques publiques de taille moyenne dont les missions devraient être strictement définies et exercées dans le cadre d’un statut de service public.

Eric Toussaint19, http://www.cadtm.org

1 Voir la première partie de cette série : « Les banques et la nouvelle doctrine  Too Big to Jail « , publié le 9 mars 2014, http://cadtm.org/Les-banques-et-la-nouvelle ; « États-Unis : Les abus des banques dans le secteur immobilier et les expulsions illégales de logement », publié le 4 avril 2014, http://cadtm.org/Etats-Unis-Les-abus-des-banques. Le présent article est une reprise de la partie 3 de la Série : Les banques et la doctrine « trop grandes pour être condamnées », publiée le 14 avril 2014, http://cadtm.org/Les-barons-de-la-banque-et-de-la

2 Voir son site official : http://www.hsbc.com/about-hsbc

3 HSBC a également collaboré avec une banque saoudienne identifiée comme participant au financement d’Al Qaida. Par ailleurs, la justice américaine a également accusé la banque d’avoir permis à des pays mis sous embargo ou soumis à d’autres types de sanctions de réaliser des opérations financières et commerciales.

4 Matt Taibbi, « Gangster Bankers: Too Big to Jail. How HSBC hooked up with drug traffickers and terrorists. And got away with it », 14 février 2013, http://www.rollingstone.com/politics/news/gangster-bankers-too-big-to-jail-20130214

5 IHT, “HSBC to pay $1.92 billion over money laundering”, 12 décembre 2012.

7 Voir la vidéo de 5 minutes : http://www.youtube.com/watch?v=fKvGXF7pZAc

8 Stephen Green, Serving God? Serving Mammon?, Marshall Pickering, 1996, 137 pages.
http://books.google.be/books/about/Serving_God_Serving_Mammon.html?id=Mmn_AAAACAAJ&redir_esc=y Voir la recension dithyrambique dans une revue anglicane: http://www.e-n.org.uk/p-212-Serving-God-Serving-Mammon.htm Cette recension se termine par une perle : “For the Christian the markets represent temptation in one of its most powerful forms; money, wealth, and then power are fairly freely accessible and are attained by many. For some the temptation is too much, for others who keep their eye on that greater treasure in heaven, the markets are also a place where a Christian witness can be maintained; honesty and integrity can be seen to work. Why, argues the author, should financial markets be left to non-Christians? The pressures of work are often so great that traders retire very early, often after accumulating considerable wealth. This given opportunities for Christian service later in life. This book will be useful for young Christians considering a career in the City of London, and weighing up various moral dilemmas in the light of Scripture. Not all are equipped to face these temptations.”

9 Nouveau Testament, Evangile de Matthieu, 6:24

10 Ned Simons, « HSBC: Stephen Green Accused Of Hiding From Scandal »,
The Huffington Post UK, 20 juillet 2012, http://www.huffingtonpost.co.uk/2012/07/20/hsbc-scandal-stephen-green-hiding_n_1688622.html et, l’article déjà mentionné de Matt Taibbi, « Gangster Bankers: Too Big to Jail. How HSBC hooked up with drug traffickers and terrorists. And got away with it », 14 février 2013, http://www.rollingstone.com/politics/news/gangster-bankers-too-big-to-jail-20130214

11 Un « cease-and-desist order » est un ordre donné à une personne, une entreprise ou une organisation par un tribunal ou une agence du gouvernement des Etats-Unis afin de stopper une activité considérée comme dommageable et/ou contraire à la loi. Le premier « cease-and-desist order » remonte aussi loin qu’avril 2003 et concerne des comptes bancaires servant à des financements d’organisations terroristes dont Al Qaida.

12 http://en.wikipedia.org/wiki/Bank_of_Bermuda et le site officiel de la banque HSBC aux Bermudes http://www.hsbc.bm/1/2/

13 Stephen Green, Good Value: Reflections on Money, Morality and an Uncertain World, Grove Press, 2010, 256 pages – « Can one be both an ethical person and an effective businessperson? Stephen Green, an ordained priest and the chairman of HSBC, thinks so.  » in http://www.goodreads.com/book/show/8145234-good-value

14 Stephen Green annonce que sa charge de ministre ne sera pas rémunérée. Il faut dire que lorsqu’il était président d’HSBC sa paie annuelle s’élevait à 25 millions de livres sterling (41 millions $ ou 30 millions € au taux de change de février 2014) et qu’il a d’autres sources de revenus.

15 Voir l’article déjà cité de Ned Simons, « HSBC : Stephen Green Accused Of Hiding From Scandal », The Huffington Post UK, 20 juillet 2012, http://www.huffingtonpost.co.uk/2012/07/20/hsbc-scandal-stephen-green-hiding_n_1688622.html Voir aussi: The Guardian, « Lord Green ‘regrets’ HSBC scandal but still refuses to answer questions. Trade minister breaks silence over money laundering scandal that took place while he was running the bank », 24 juillet 2012, http://www.theguardian.com/business/2012/jul/24/lord-green-hsbc-scandal

16 The Telegraph, Lord Green to retire after reforming UKTI, 19 juin 2013, http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/banksandfinance/10130551/Lord-Green-to-retire-after-reforming-UKTI.html « Selon le Premier Ministre, l’ancien patron d’HSBC, Lord Green, aurait accompli un travail remarquable quand il avait amené le gouvernement à se concentrer sur l’exportation et à conclure des partenariats de commerce, dont celui entre l’UE et les États-Unis, et qu’il avait obtenu des investissements essentiels, notamment la reconversion de la centrale de Battersea. »

17 The Independent, « HSBC in bid to raise £12.5bn », 9 mars 2009, http://www.independent.co.uk/news/business/news/hsbc-in-bid-to-raise-pound125bn-1635307.html

18 Le titre de l’interview est apologétique: « A former chairman of HSBC, lifelong Germanophile and committed Christian, Lord Green of Hurstpierpoint talks about the future of the eurozone, empty cathedrals and what makes Chinese leaders anxious ». Dans l’interview, Stefen Green glose une fois de plus sur le sens des vlaueurs et des responsabilités : « It’s important to approach business life with a sense of values and responsibility: you can’t conclude that banking is off limits. It would imply that banking is intrinsically an evil domain of activity and no self-respecting person should be in it. That’s nonsense. » http://www.chathamhouse.org/publication/interview-stephen-green

19 Eric Toussaint, auteur de Bancocratie ( Editions Aden, Bruxelles, 2014), maître de conférence à l’université de Liège, est porte-parole du CADTM international et est membre du conseil scientifique d’ATTAC France.

source:https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2015/02/12/swiss-leaks-hsbc-les-barons-de-la-banque-et-de-la-drogue/

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FRANCE-NARCOTRAFIC: plus la répression est efficace, plus les prix grimpent – et plus les trafiquants s’en mettent plein les poches.

Publié: 1 février 2015 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 3 - POLITIQUE, 36, 4 - REGALIENNES, Administration pénitentiaire, Cannabis, Cocaïne, Défense, DCRI, DGSI, DNRED, Douane, Education nationale, Gendarmerie, Héroïne, Informations générales, INTERPOL, Justice, Les élus, Les Menteurs, Les tartuffes, mafia, Narcotrafic, OCGRDF, OCRTIS, Paris, Police, Réflexions, Secret défense, Services de renseignement, Terrorisme, TRACFIN
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AVISEUR INTERNATIONAL

31 janvier 2015, par G.Moréas

Cocaïne, fric et flics

L’arrestation ces derniers jours de policiers de la PAF, mis en cause dans un trafic qu’ils sont censés surveiller ; la disparition d’une cinquantaine de kilos de cocaïne dans la salle des scellés de la brigade des stups du quai des Orfèvres, autant d’affaires récentes qui plombent la police. Une seule raison : le fric. En octobre dernier, c’était un ancien chef d’Interpol qui était mis sous les verrous en Équateur, et l’on se souvient des nombreuses arrestations parmi les autorités de l’aéroport de la station balnéaire de Punta Cana, en République Dominicaine, après la découverte de 682 kg de cette drogue dans un Falcon 50 français, en mars 2014.

http://moreas.blog.lemonde.fr/files/2015/01/Narcops.jpg

Le trafic de stupéfiants, et notamment celui de la cocaïne, génère de tels bénéfices que tous les intermédiaires s’enrichissent… en une traînée de poudre – du moins s’ils ne vont pas…

Voir l’article original 1 359 mots de plus

MAROC-FRANCE: la reprise de la coopération judiciaire permettra-t-elle enfin de poursuivre M6, drug Kingpin, pour narcotrafic ? (On peut rêver, non?)

Publié: 31 janvier 2015 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 3 - POLITIQUE, 36, 4 - REGALIENNES, Administration pénitentiaire, Cannabis, Cocaïne, DCRI, DGSI, DNRED, Douane, Gendarmerie, Informations générales, INTERPOL, Justice, Les Menteurs, Les tartuffes, Maroc, Narcotrafic, OCRTIS, Paris, Police, Secret défense, Services de renseignement, Terrorisme, TRACFIN
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France Maroc
Publié le 31-01-2015 Modifié le 31-01-2015 à 18:27

La France et le Maroc reprennent leur coopération judiciaire

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Le roi du Maroc, Mohammed VI. AFP/Abdhelhak Senna

La France et le Maroc ont annoncé la reprise de leur coopération judiciaire suspendue par Rabat il y a près d’un an. La mesure intervenait en représailles à la convocation par la justice française du chef du renseignement marocain, Abdellatif Hammouchi, en février 2014, pour des faits présumés de torture. Le gel de la coopération a entrainé le blocage de nombreux dossiers judiciaires entre la France et le Maroc, avec des conséquences non négligeables pour les binationaux, et les quelque 60 000 Français résidant dans le royaume.

Conséquence, en matière pénale tout d’abord, les extraditions de prisonniers sont gelées depuis près d’un an. Une dizaine de détenus français avait d’ailleurs observé une grève de la faim cet été, pour exiger leur transfèrement vers la France.

Par ailleurs, les procédures d’exéquatur, qui permettent d’exécuter un jugement rendu en France dans un autre pays, étaient aussi suspendues. La mesure a eu des effets particulièrement importants en matière de droit de la famille. Les reconnaissances de divorces ont été ralenties et le paiement des pensions alimentaires a été freiné voire bloqué.

Enfin plus grave, les affaires de déplacement illicite d’enfants – des enlèvements présumés, ne sont plus instruites depuis 11 mois. De plus, les mandats d’arrêt internationaux n’étaient plus exécutés entre les deux pays. Au point de rendre presque atone la coopération en matière de lutte contre le narcotrafic et le terrorisme.

Ce dernier volet semble avoir précipité la reprise de la coopération judiciaire entre Paris et Rabat. Le Maroc dispose d’informations précieuses, dans notamment dans l’enquête sur les attentats de Paris à la suite des séjours répétés d’Amédy Coulibaly dans le royaume, mais aussi après l’appréhension la semaine dernière à la frontière avec l’Algérie d’un homme lié a l’assassinat du guide français Hervé Gourdel.

source:http://www.rfi.fr/afrique/20150131-france-le-maroc-reprennent-leur-cooperation-judiciaire/

lire ou relire:

MAROC: l’une des richesses du roi, c’est le commerce international de la drogue (Narcotrafic)..

MAROC: complicité de l’armée marocaine avec le narcotrafic dénoncé dans un nouveau livre.

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AVISEUR INTERNATIONAL

* : http://fr.wikipedia.org/wiki/Indulgence_%28catholicisme%29

LIRE:

Terroristes et trafiquants passent une alliance impie.

N’est-ce pas Jean Paul Garcia?

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/media/01/01/1985064283.jpg

Jean Paul Garcia, le « boss » de la DNRED

 » Nos activités étant celles d’un service de renseignement, 7 millions en fonctionnement, c’est peu « , grimace Jean-Paul Garcia (photo Sénat). D’autant qu’avec ses 700 agents,  » la DNRED a réalisé plus de la moitié des résultats des 17 000 agents des douanes en matière de lutte contre le trafic des stupéfiants, près de 70 % en matière de tabac « .

Le DNRED précise d’emblée les choses :  » Nos agents ont également vocation à se déplacer à l’étranger mais n’y conduisent jamais d’actions complètement clandestines, agissant toujours sous la couverture d’un service ami ou allié. La DNRED n’est pas un service de police judiciaire aussi son action est-elle purement administrative.

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Anti-terrorisme : ce que signifient ces sigles au cœur de l’actualité

FOCUS…

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When financial pressures escalate, Marc Duval (Gilles Lellouche), a Frenchman expatriated to Gibraltar, becomes a spy for French customs on the nation s border.

Navigating through debase trafficking and shady cargo, he slowly wins the confidence of Claudio Lanfredi (Riccardo Scamarcio), a powerful but dangerous cocaine importer. As Duval becomes further immersed in both the perils and temptations of the drug trafficking underworld he is forced to live on a knife edge, where only his lies can keep him alive. But it is when English customs land to arrest Lanfredi that Duval must take the greatest risk of all, placing his family in the heights of jeopardy. Inspired by true events, the writer of Mesrine and A Prophet brings a hard-hitting, suspense thriller that will make you question the very borders of the land you call home…

Dvd disponible sous titré en anglais

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Coke en stock (LXVI) : le Pérou, ou le retour aux sources, 30 ans après

Notre tour du monde de la cocaïne et de son trafic est loin d’être terminé. Un pays, le Pérou, à vu sa production de cocaïne augmenter ces dernières années. Mais il a vu aussi une véritable avalanche de petits avions lui tomber dessus. Pour une raison que vous allez découvrir aujourd’hui et qui est liée à ce que j’avais pu dire dans un épisode précédent de cette saga sans fin qui nous vu visiter déjà pas mal de pays andins et d’Amérique Centrale. Le Pérou retombe dans ses vieux démons des années 80, et sa police s’active essentiellement aujourd’hui à tenter de détruire une à une les pistes clandestines d’atterrissage qui fleurissent sur les bords de ses fleuves comme des champignons (hallucinogènes ?). Étude de détail des moyens utilisés par les trafiquants devenus tous accros aux…

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Coke en stock (LXXV) : la CIA, l’héroïne … et l’Australie (Part 3)

Publié: 18 novembre 2014 dans 36, Cannabis, Cocaïne, DCRI, DGSI, DNRED, Douane, Gendarmerie, Héroïne, Informations générales, INTERPOL, Justice, Narcotrafic, OCGRDF, OCRTIS, Police, Secret défense, Services de renseignement, Terrorisme, TRACFIN
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ciaSUITE de

Coke en stock (LXXIII) : la CIA, l’héroïne … et l’Australie (Part 1).

Coke en stock (LXXIV) : la CIA, l’héroïne … et l’Australie ( part 2).

Coke en stock (LXXV) : la CIA, l’héroïne … et l’Australie (3)
par morice
mardi 18 novembre 2014

Au sommet de la pyramide, il y a toujours quelqu’un. Et l’histoire est là pour nous remémorer des faits étonnants arrivés jadis à un magnat d’entreprise australien, lui-même héritier d’un empire de presse et qui s’était retrouvé un jour au milieu d’un énorme scandale de trafic d’héroïne entre l’Australie et les Etats-Unis, tout en réussissant à passer au travers des mailles du filet de la justice US. L’homme avait la désagréable habitude de mépriser tout le monde, de croire toutes les personnes puissent être soudoyées, et s’était promené des années entières au travers de douanes les sacs remplis de billets (il…

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Coke en stock (LXXIII) : la CIA, l’héroïne … et l’Australie

Publié: 16 novembre 2014 dans 2 - WORLDWIDE, 3 - POLITIQUE, 36, 4 - REGALIENNES, AFRIQUE, AMERIQUE, Cannabis, Caraïbes, CIA, Cocaïne, Costa Rica, DCRI, DEA, DGSI, DNRED, Douane, Economie, FBI, Gendarmerie, Héroïne, Informations générales, INTERPOL, Justice, Les tartuffes, Narcotrafic, NSA, OCGRDF, OCRTIS, Pentagone, Police, Secret défense, Services de renseignement, Société, Terrorisme, TRACFIN, Transport aérien, Transport maritime, USA, Washington
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Merci à Morice pour ses articles, car les grands médias ne parlent pas suffisamment de ces affaires!

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Coke en stock (LXXIII) : la CIA, l’héroïne … et l’Australie (1)
par morice
samedi 15 novembre 2014

Au départ, en juin dernier, j’avais simplement été intrigué par l’événement. La saisie à bord d’un petit bimoteur d’une cargaison de 35 kilos d’héroïne, très loin, dans l’autre hémisphère. Une enquête menée pendant près de quatre mois à fini par me convaincre que j’étais tombé par hasard sur un événement majeur. La découverte d’une implication directe de la CIA dans un processus reprenant tous les schémas utilisés voici 30 ans par cette même agence, avec les mêmes sociétés factices et des cargaisons semblables, a un endroit où elle avait déjà sévi, jadis. Après avoir longuement décrit ici les turpitudes de l’Agence en Amérique du Sud ou en Afrique (ici même), il était devenu temps en effet de se pencher sur un autre continent. C’est l’Australie, cette fois, qui nous en offre l’occasion…

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DNRED (Douane française): saisie de 250 kg de cocaïne au large de la Martinique

Publié: 7 novembre 2014 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, Caraïbes, Cocaïne, Communiqué de presse, DNRED, Douane, Informations générales, Justice, Narcotrafic, Services de renseignement, TRACFIN
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Publié le : vendredi 7 novembre 2014
Saisie de 250 kg de cocaïne au large de la Martinique
Saisie de 250 kg de cocaïne au large de la Martinique | © Douane
Saisie effectuée à bord d’un voilier, fruit d’une collaboration des services douaniers français (DNRED) et des services de police britannique (NCA).

Michel SAPIN, ministre des Finances et des Comptes publics, et Christian ECKERT, secrétaire d’Etat chargé du Budget, tiennent à féliciter les services douaniers français de l’importante saisie, le 3 novembre 2014, de près de 250 kg de cocaïne, à bord d’un voilier battant pavillon de la Grande-Bretagne.

Fruit de plusieurs mois d’enquête en collaboration avec les services britanniques, cette saisie a été conduite conjointement par l’échelon de la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED) de Fort-de-France et le service de police britannique National Crime Agency (NCA).

Après plusieurs jours de surveillance ayant mobilisé un large dispositif aéro-maritime, les agents des douanes ont procédé…

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Roberto Saviano, infiltré dans les archives policières, pour écrire « EXTRA PURE » par Marc Fievet (NS 55 DNRED)

Publié: 27 octobre 2014 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 36, Cannabis, Cocaïne, DNRED, Douane, Gendarmerie, Informations générales, Justice, Narcotrafic, OCRTIS, Police, Réflexions, Secret défense, Services de renseignement, TRACFIN
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AVISEUR INTERNATIONAL

J’ai acheté ce livre voici quarante huit heures.

Je me suis précipité sur les pages qu’il consacre à Claudio Pasquale Locatelli que j’ai bien connu, Roberto Severa que j’ai connu , Loredana Ferraro que j’ai bien connue, Pasquale Ciolla que j’ai bien connu , Heidi que j’ai bien connue et que j’ai présentée à Locatelli, au magistrat Domenico Catenacci que j’ai connu et à qui Locatelli offrait mensuellement une valise d’argent et quelques sorties dans les clubs de Marbella accompagné de Skora (Tiens, il n’apparait pas dans le récit de Roberto Saviano).

Pourquoi n’a-t-il pas parlé de l’OCTRIS et du commissaire Mario Le Corff?
Pourquoi n’a-t-il pas parlé de Carlos Hernandez Rumbault?
Pourquoi n’a-t-il pas parlé des contacts pris à Zagreb avec l’aide des services officiels de Croatie?
Pourquoi n’a-t-il pas parlé des opérations menées par la GRC-RCMP? (5 TONNES 400 de cocaïne saisies sur le Cargo PACIFICO) ?
Pourquoi…

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Arte explore le circuit mondial du narcotrafic

C. G. Publié le mardi 21 octobre 2014 à 09h26 – Mis à jour le mardi 21 octobre 2014 à 09h31

Video

Médias/Télé

Désormais, les sociétés criminelles comme les cartels de la drogue peuvent agir dans une relative impunité à l’échelle mondiale. En cause : la dérégulation des marchés et l’obsession du profit qui régit les milieux financiers. C’est le blanchiment qui permet au trafic de drogue de perdurer, affirme tout de go le documentaire « Narco-finance, les impunis »**. L’enquête menée par Agnès Gattegno, qui sait installer un climat sulfureux dans son film, sert de point de départ éclairé au débat animé à 22h20 par Andrea Fies sur Arte.

La première étape de ce voyage dans le monde des narcotrafiquants nous emmène au Mexique. La réalisatrice rappelle, par le biais de ses multiples interlocuteurs (il…

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USA: la police anti-drogues dans le viseur de Facebook

Le site rappelle aux autorités que l’usage de faux profils pour mener à bien des enquêtes est interdit

AFP« US Drug Enforcement Administration (DEA) Agents at a Tactical Training Facility »AFP

Le chef de la Sécurité du site Facebook, Joe Sullivan, a demandé vendredi dans une lettre adressée à la chef de la Drug Enforcement Administration (DEA), Michele Leonhart, que les organismes d’Etat suivent les mêmes règles que les utilisateurs traditionnels sur Facebook, notamment en matière d’interdiction d’utiliser de faux profils pour mener des enquêtes, a rapporté l’Associated Press.

La lettre de Joe Sullivan fait suite aux déclarations de Sandra Arquiett, une Newyorkaise qui prétend que la DEA a utilisé son identité et ses photos sur Facebook pour surveiller des trafiquants de drogue.

Sandra Arquiett affirme que les autorités ont récupéré les photos de son téléphone portable en juillet 2010, son appareil lui ayant été confisqué après son arrestation dans une affaire de trafic de drogues.

Son identité aurait ensuite été usurpée par la DEA pour traquer et échanger avec « des personnes dangereuses qui faisaient l’objet d’une enquête ». Arquiett demande aujourd’hui une indemnité de 250 000 dollars.

« Facebook a toujours fait savoir que l’Etat devait se soumettre à cette politique », a écrit Sulliban. « Nous considérons le comportement de la DEA comme une violation grave des règles et conditions d’utilisation fixées par Facebook ».

Le département américain de la Justice a initialement donné raison à la DEA, estimant que la jeune femme avait indirectement « consenti à la création d’un faux profil à partir de ses informations, puisqu’elle avait accepté de permettre aux autorités d’utiliser les informations contenues dans son téléphone portable dans le cadre d’enquêtes en cours ».

La semaine dernière, la justice a estimé que le dossier devait faire l’objet d’un nouvel examen.

source: http://www.i24news.tv/fr/actu/international/ameriques/47849-141019-usa-la-drug-e

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« Extra pure » (Zéro,Zéro,Zéro) de Roberto Saviano

Publié: 16 octobre 2014 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 36, 4 - REGALIENNES, Administration pénitentiaire, Canada, Cocaïne, Communiqué de presse, Culture, DCRI, DEA, DGSI, DNRED, Douane, Gendarmerie, HM Customs and Excise, Informations générales, INTERPOL, Justice, Narcotrafic, OCGRDF, OCRTIS, Police, RCMP-GRC, Secret défense, Services de renseignement, TRACFIN, UK, USA
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Roberto Saviano, auteur de « Gomorra », revient avec un nouveau livre : « Extra pure : voyage dans l’économie de la cocaïne » (Gallimard)Sortie le 16 octobre chez Gallimard. Présentation, sur le site :

«Se plonger dans les histoires de drogue est l’unique point de vue qui m’ait permis de comprendre vraiment les choses. Observer les faiblesses humaines, la physiologie du pouvoir, la fragilité des relations, l’inconsistance des liens, la force colossale de l’argent et de la férocité. L’impuissance absolue de tous les enseignements mettant en valeur la beauté et la justice, ceux dont je me suis nourri. Je me suis aperçu que la coke était l’axe autour duquel tout tournait. La blessure avait un seul nom. Cocaïne. La carte du monde était certes dessinée par le pétrole, le noir, celui dont nous sommes habitués à parler, mais aussi par le pétrole blanc, comme l’appellent les parains nigérians. La carte du monde est tracée par le carburant, celui des mœurs et des corps. Le pétrole est le carburant des moteurs, la coke celui des corps.»

Après Gomorra, Roberto Saviano poursuit son travail d’enquête et de réflexion sur le crime organisé. Mais, cette fois, il sort du cadre italien pour penser à l’échelle mondiale. D’où le crime tire-t-il sa force? Comment l’économie mondiale a-t-elle surmonté la crise financière de 2008? Une seule et même réponse : grâce à l’argent de la cocaïne, le pétrole blanc. Pour le comprendre, Extra pure nous convie à un voyage du Mexique à la Russie, de la Colombie au Nigeria, en passant par les États-Unis, l’Espagne, la France et, bien sûr, l’Italie de la ‘ndrangheta calabraise. Au fil de cette exploration, l’auteur raconte avec une puissance épique inégalée ce que sont les clans criminels partout dans le monde. Et il va plus loin encore, car c’est tout le fonctionnement de l’économie qu’il démonte impitoyablement.
Extra pure n’est ni une enquête ni un essai, ni un roman ni un récit autobiographique, mais tout cela à la fois et bien plus encore. Pour Roberto Saviano, c’est aussi l’occasion de s’ouvrir, de se confier, d’évoquer avec gravité et sincérité le danger et la solitude, le désir de mener une vie comme celle des autres et la détermination à poursuivre son combat.

source:

http://www.francemusique.fr/emission/la-chronique-litteraire/2014-2015/extra-pure-de-roberto-saviano-10-16-2014-09-09

 

MAROC: complicité de l’armée marocaine avec le narcotrafic dénoncé dans un nouveau livre

Publié: 23 septembre 2014 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 36, 4 - REGALIENNES, Administration pénitentiaire, Cannabis, Cocaïne, Corruption, DNRED, Douane, Gendarmerie, INTERPOL, Justice, Narcotrafic, OCRTIS, Police, Services de renseignement, Société
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Abdelaziz Bennani Bennani, général dénoncé par l’auteur

Un ancien officier de l’armée marocaine, Abdelila Issou, âgé de 49 ans, raconte dans ses mémoires le business obscur du Général Bennani, le chef de l’Etat Major des troupes marocaines opérant au Sahara Occidental. Selon lui il aurait ouvert les portes aux cartels colombiens pour qu’ils puissent introduire la cocaïne en Espagne.
Diplômé à l’Académie Royale militaire de Meknès, il a fini par travailler pour les services secrets espagnols, CNI, avant de s’exiler en Espagne en 2000.
Dans son livre « Mémoires d’un soldat marocain La Face cachée du royaume enchanté », Issou dénonce la corruption de la plus haute hiérarchie militaire marocaine en apportant des preuves accablantes de la complicité de l’armée marocaine avec le trafic de drogue.
Le lieutenant Abdelillah Issou commandait une unité qui patrouillait entre Cap Malabata, entre Tanger et Ceuta. Sa tournée commençait tous les jours à 21h02 heures et finissait à 02h00 du matin. « En maintenant le même horaire, les trafiquants savaient que jusqu’à 21h00 et à partir de 02h00, il n’y avait aucun risque d’être importunés dans leur activité », écrit Issou dans son livre.
Devant cette apparente complicité entre ceux qui ont fixé l’horaire des patrouilles de surveillance et les narcotrafiquants qui transportait le haschisch des montagnes du Rif jusqu’à la côte pour l’embarquer à bord des hors-bord direction l’Espagne, Abdelila Issou a transmis ses doutes au Capitaine Bana qui commandait sa compagnie.
Son patron l’a alors sommé de «ne pas plus parler de l’affaire ni avec lui ni avec quiconque parce que les horaires et le calendrier est décidée par l’état-major de la Zone Sud du Sahara occidental, à 1.190 km de là selon les instructions et directives données par le général Abdelaziz Bennani « .
Source : El Mundo, 21/09/2014
DIASPORA SAHARAUI, 21/09/2014
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Terroristes et trafiquants passent une alliance impie

Publié: 17 septembre 2014 dans 10 Downing Street, 2 - WORLDWIDE, 3 - POLITIQUE, 5 - GUERRES & Conflits, AFRIQUE, Amérique centrale, Amérique du sud, ARMEMENT, CIA, DCRI, DEA, DNRED, Douane, EUROPE, Gendarmerie, Informations générales, INTERPOL, Kremlin, MOYEN-ORIENT, Narcotrafic, NSA, OCRTIS, Paris, Police, Services de renseignement, Terrorisme, TRACFIN, Washington
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Après le SAC  (http://fr.wikipedia.org/wiki/Service_d%27action_civique), le GAL  (http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupes_antiterroristes_de_lib%C3%A9ration) et  l’IRA  (http://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_r%C3%A9publicaine_irlandaise), c’est au tour des groupes islamistes présents dans le Sahel comme AQMI, le MUJAO, Ansar Dine et Boko Haram de « fonctionner » grâce aux profits générés par la cocaïne.

Les groupes terroristes disposent de deux sources principales de financement, explique le président de la CMAIS Mountacir Zian à Magharebia : le trafic de drogues et les enlèvements avec demande de rançons.

 

AVISEUR INTERNATIONAL

Il existe un lien établi entre les trafiquants de drogues en Amérique latine, dont la Colombie, et les gangs armés dans la région du Sahel.

Imrane Binoual à Casablanca a contribué à ce reportage pour Magharebia – 12/09/2014

Alors que l’on craint que les combattants de l’État islamique (EI) ne deviennent une source d’inspiration pour les jihadistes hors du Moyen-Orient, les spécialistes lancent une mise en garde : le groupe a donné aux extrémistes de la zone du Sahel-Sahara le courage de s’enhardir.

Les groupes islamistes appartenant à la franchise al-Qaida sont d’ores et déjà solidement implantés sur de vastes territoires. Cette menace qui plane, associée à l’avancée de l’EI, a poussé l’Union africaine à tenir un sommet sur le terrorisme, le premier de ce type pour l’organisation.

Les chefs africains des services de renseignement, qui se sont réunis à Nairobi le mois dernier avant la conférence, ont également mis…

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MAROC: l’une des richesses du roi, c’est le commerce international de la drogue (Narcotrafic).

Publié: 24 août 2014 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 36, 4 - REGALIENNES, Cannabis, Cocaïne, Défense, DCRI, DGSI, DNRED, Douane, Gendarmerie, INTERPOL, Interviews, Justice, Maghreb, Maroc, Narcotrafic, OCGRDF, OCRTIS, Police, Secret défense, Services de renseignement, Terrorisme, TRACFIN
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Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsVu ses révélations accablantes sur les vérités de la monarchie marocaine et ses services d’espionnage dans les enlèvements, la torture et le trafic de drogue, on vous présente la traduction intégrale de l’interview de l’ex-officier marocain des services secrets comme publiées dans le journal Echourouk “Echoroque”http://www.echoroukonline.com/ara/articles/209832.html

 

Quelles sont les raisons qui vous ont poussés à quitter les services secrets marocains, et quelles sont les tâches qu’on vous a consignés?

Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsTous d’abord je dois remercier le journal d’Echoroque et son équipe de m’avoir offert cette occasion, chose rare dans mon pays bien-aimé à cause des pratiques sordides du Makhzen qui impose la censure contre toutes les voies libres qui demandent le changement, la liberté et la vraie démocratie.

Revenons à votre question, l’une des raisons qui m’a poussé à quitter les services secrets marocains est l’absence d’une loi qui encadre ces services et définit leur mission. Au même temps, il n’existe pas de contrat constitutionnel qui protège les citoyens marocains contre les abus de ses officiers et puisque ces services ne disposent d’aucun contrôle judiciaire ni parlementaire, ils profitent de ce vide juridique pour réprimer et commettre des injustices et contourner la loi dans le cadre des tâches qui leurs sont confiées et puisque j’étais un agent de renseignement appartenant au service de la surveillance et la collecte de renseignements militaires, on était en communication avec plus de 12 organes de renseignements à l’intérieur du Maroc à leur tête la DGED (Direction Générale d’étude et Documentation) , c’est-à-dire les services secrets militaires, la DST (Direction de Surveillance du Territoire) les services secrets civils et la DAG, un dispositif de renseignement qui dépend du ministère de l’intérieur où j’ai été témoin de nombreuses opérations d’enlèvement, la torture et atteinte à la dignité des citoyens marocains, sans parler de la corruption, pots-de-vin et trafic international de la drogue dirigé par certains responsables de ces services …à la fin de l’année 2000, j’ai déclaré ma condamnation de ces violations et, moi et quatre autres officiers, on a envoyé une plainte au roi Mohamed 6 révélant l’ampleur de la corruption au sein des services de renseignement, y compris les prisons secrètes dans lesquelles se pratique la torture et l’homicide .. mais la réponse de sa majesté envers notre audace était l’emprisonnement sur des accusations de divulgation des secrets d’état.

Selon votre connaissance, qu’ils sont les dossiers les plus importants sur l’Algérie qui excitent et effraient l’establishment militaire et le Roi du Maroc?

Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsCette question, à mon avis, n’a pas besoin d’évidence pour la répondre… le problème qui existe entre les deux pays, la Maroc et l’Algérie n’est pas nouveau, ils sont les frères ennemis.. à savoir qu’ un des plus important dossier qui brouille les enjeux des services secrets et l’institut monarchique est l’affaire du Sahara… qui épuise la moitié (si mes spéculations sont corrects) du budget du royaume avec le soutien financier des boîtes noires, qui sont remplis par le commerce de la drogue et les transactions soupçonnées ; ici je fais référence à deux choses importantes : le plan mise en place pour contenir le dossier du Sahara c’est que la DGED surveille les développements du dossier du Sahara à l’échelon onusien et travail par tous les moyens pour attirer les responsables du Polisario pour les rallier au Maroc à travers des courtiers sahraouis recrutés pour cet objectif, comme le cas pour Omar El Hadrami et Ould Suelam et autres… en même temps, diplomatiquement il fonctionne à travers ses voies pour neutraliser la reconnaissance des pays au Polisario. On ce qui concerne la tâche assignée au dispositif de la DST, le service secret civil, c’est de surveiller ce qu’on appelle ‘les séparatistes de l’intérieur’, leurs mouvements, activités, leurs relations… où il travaille sans relâche pour acheter leurs âmes et les embaucher comme des espions contre leurs frères Sahraouis. La deuxième chose, l’état marocain, roi, gouvernement ou bien politiciens portent dans leur croyance que l’Algérie et ses services secrets travaillent sans cesse pour ternir l’image du royaume devant l’avis international au niveau des droits de l’homme et la démocratie. De même, l’Algérie est responsabilisée pour toutes les crises diplomatiques qui ont eu lieu récemment entre le Maroc et ses homologues en France, la Mauritanie et d’autres pays… il est à noter que le royaume du Maroc assume la responsabilité aux services secrets algériens pour le financement de l’opposition à l’étranger, quelque chose qui n’existe que dans l’imagination d’un régime dictatorial et politiquement malade, saturé par l’idéologie de ni guerre, ni paix..

Y at-il un lien entre les groupes terroristes et les services des renseignements marocains, comme c’est le cas avec Al-Qaïda au Maghreb islamique, et en particulier le groupe Tawhid et Jihad, et si oui, quels sont les liens entre les deux parties?

Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsJ’ai déclaré à maintes reprises que le mot terrorisme émanant des idéologies islamistes radicales est inexistant dans le royaume du Maroc… parce que les mouvements salafistes Djihadistes et ‘Hijra wa Takfir’ et autres ne sont que des scénarios produites par les services secrets marocains, profitant de l’implication de quelques ralliés de la guerre d’Afghanistan, nommés par ces organes  ‘les marocains afghans’ .. Et si nous analysons la situation logiquement, nous remarquerons que la plupart des opérations terroristes, entre parenthèses, n’avaient pas un objectif purement terroriste et elles n’ont pas couté la vie des responsables de l’état ou bien les cadres militaires… plutôt elles étaient politisés pour régler des comptes politiques ou attirer de l’argent par le dossier islamique pour faire croire aux pays touchés qu’il existe un terrorisme radicale transcontinentale.. d’ici on doit éclaircir que le Royaume ne dispose pas de ressources économiques tels que le gaz ou le pétrole.. mais son économie se limite sur la pêche qui est en voie de disparition, un peu de phosphate, quelque recettes de tourisme et le commerce (la mendicité) avec le dossier du terrorisme islamiste radicale… quant à la relation de la DGED, c’est sûr que cet organe à une relation indirecte dans le financement de Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) pour reprendre son activité dans la région afin de tuer deux oiseaux d’un seul coup : impliquer l’Algérie et la classifier comme un foyer et sponsor du terrorisme… et l’autre chose coller au Polisario l’étiquette d’organisation terroriste.

http://www.i-biladi.com/maroc/le-maroc-en-tete-des-producteurs-mondiaux-de-cannabis-onudc-2635

 

Est-ce que c’est le roi qui donne les ordres de la torture à l’établissement sécuritaire et est-ce qu’il a des revenues qui coulent sur son propre compte des recettes provenant de la vente de la drogue?

Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsC’est un menteur celui qui prétend que l’institution royale dirigé par Mohammed 6 n’est pas consciente des prisons, les enlèvements secrets, et la torture, je vais aller plus loin et je dirais que tous les pactes qui ont lieu entre les services secrets marocains et leurs homologues américains dans ce qui est connu dans le monde des renseignements comme ‘les voyages secrets de la CIA’ étaient bien évidement sur la connaissance du roi et la supervision de son ami d’étude et son conseiller sécuritaire Fouad Ali El Hemma où le petit aéroport triangulaire qui se trouve entre ‘le palais royale de Dar Essalam, le bureau de la Direction de la supervision Territoriale (DST) et le parc de zoo de Tmara’ et qui reçoit des voyages secrets d’avion « Golf Stream » en provenance de Guantánamo bay portant les disparus de la CIA pour être soumis à la torture et arracher les confessions par force dans la prison secrète de Tmara par des agents secrets marocains. Les évènements du 16 Mai 2003 témoignent des violations graves commises par les services secrets marocains et les organes sécuritaires avec la coopération judiciaire qui ont reçues un feu vert après le discours royale quand il a dit ‘ le temps de l’indulgence est fini avec ceux qui exploitent la démocratie pour porter atteinte à l’autorité de l’ état’ une allusion aux Islamistes. Ce discours a ouvert l’appétit à ces organes pour exercer l’abus de pouvoir, la détention, l’enlèvement et la torture de plus de 3000 citoyen marocains comme des offrandes au américains en contrepartie des dons et soutien financier comme quoi le Maroc combat l’extrémisme islamiste intercontinental et joue le rôle de gendarme dans la région ; ce qui veut dire que la Maroc attire l’argent au nom de la lutte contre le terrorisme ..et pour l’histoire, je peux assurer de cette plateforme que dans beaucoup de cas le roi Mohamed 6 supervisait des opérations de torture et il avait la décision finale dans l’arrestation, l’enlèvement et la torture de plus d’une personnalité marocaine soit-elle politique ou sportive… et le palais royal sur la route kilomètre 7 à Salé contient un centre de détention secret dans lequel les formes de torture les plus pires et laides sont pratiquées sous la supervision d’équipes spécialisées des services de renseignement de la gendarmerie envers les servants du palais et le hautes officiers militaires surnommés ‘les dénigrés du roi’. Concernant votre question sur les revenues du roi émanant directement de la drogue, il est logique, puisque que le produit de la drogue de cannabis extraite des plantes cultivées dans des champs sont une propriété propre du roi et par suite on n’a pas besoin d’un intelligence surnaturelle pour confirmer que l’une des richesse du roi est le commerce international de la drogue.

Maroc et Afghanistan, premiers producteurs de drogue dans le monde Selon l’ONUDC, 38.000 tonnes de cannabis ont été produits par le Royaume marocain en 2012.

Comment est-elle la relation du roi avec l’institut militaire et sécuritaire au Maroc ?

Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsla relation entre le roi et l’institution militaire et les corps de sécurité marocains est «similaire à celle qui lie le parrain et la Mafia» sauf lorsqu’ils appliquent la directive donnée par Hassan II aux officiers de l’armée après les deux tentatives de coup d’État de 1971 et 1972 ‘Intéressez-vous dans la collecte de l’argent et éloignez-vous de la politique

Le prince Moulay Hicham, le cousin du roi a dit qu’il y a ‘des lobbies qui monopolisent l’économie marocain’ comment ça se fait ?

Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsC’est sûr, aussi il ne faut pas exclure le prince Hicham personnellement de cela, il dispose également d’une part dans cette affaire mais l’institut monarchique reste le plus grand contrôleur de l’économie marocaine monopolisée par l’ONA qui est la plus grande institution commerciale affiliée au Holding Royale et classifiée au sommet (top) des plus grandes 500 entreprises en Afrique et qui est dirigée par son conseiller économique Mounir El Majidi, et donc il n’est pas permis à aucune entreprise commerciale étrangère qui veut investir dans le royaume sauf après l’accord du Holding Royale avec un bénéfice de la moitié des intérêts… aussi bien les membres de la famille royale ont une main dans le monopole de l’économie marocain et son contrôle… et à leur tête le prince Rachid, les princesses Meriem et Hasnaa, le prince Ismail, le frère de Hicham, et les princes Abdellah, Youssef, Najla et la tante du roi fatima Zahra et le prince Mehdi, le fils de la princesse Malika… Tous les susmentionnés et d’autres sont partenaires dans la corruption de l’économie marocaine où aucun deal ou bien accord commercial ne peuvent être accordés sans qu’ils détiennent 50% d’intérêts.

Maroc: Révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocains

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La guerre à la drogue et la DEA : le gâchis d’argent public par excellence. Mais, si l’on cesse ces inepties gouvernementales, à quoi les occupera-t-on ces budgétivores?

Publié: 22 août 2014 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 10 Downing Street, 3 - POLITIQUE, 36, 4 - REGALIENNES, Cannabis, Cocaïne, DEA, DNRED, Douane, Gendarmerie, Héroïne, INTERPOL, Justice, Kremlin, Les élus, Narcotrafic, OCGRDF, OCRTIS, Paris, Police, Réflexions, Secret défense, Services de renseignement, TRACFIN, USA, Washington
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AVISEUR INTERNATIONAL

DEALa guerre à la drogue et la DEA : le gâchis d’argent public par excellence
Publié le 20 août 2014 dans Amérique du Nord

Par Kevin Saab.

De nombreux éditorialistes de Contrepoints ont déjà démontré en long et en large la futilité du plan gouvernemental de Guerre à la Drogue actuellement en place aux États-Unis (cf ici, ici). J’aimerais cependant prendre le temps de démontrer encore une fois au lecteur dubitatif, en faisant appel à son bon sens de contribuable, pourquoi une telle approche prohibitive n’est qu’un gigantesque bûcher d’argent public.

Pour ce faire, plongeons sans tarder dans les dossiers de la Drug Enforcement Administration (DEA), la fameuse agence fédérale créée par Nixon en 1973 pour chapeauter le programme de Guerre à la Drogue (« War on Drugs…

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En 2005, l’émission « Pièces à conviction » de France 3 a raconté l’incroyable histoire de NS55, le nom de code de l’agent Fiévet, et l’a rencontré à sa sortie de prison.
Depuis il a publié:
L'histoire vraie de Marc Fiévet, qui a inspiré le film "Gibraltar"L'histoire vraie de Marc Fiévet, qui a inspiré le film "Gibraltar"L'histoire vraie de Marc Fiévet, qui a inspiré le film "Gibraltar"L'histoire vraie de Marc Fiévet, qui a inspiré le film "Gibraltar"
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AVISEUR INTERNATIONAL

VIDEO. Comment la cocaïne s’infiltre en France par le port du HavreFinies les traditionnelles filières en provenance des Pays-Bas. La cocaïne inonde désormais le marché français en entrant discrètement par conteneur au port du Havre.

Stéphane Sellami | Publié le 05.08.2014, 06h44

Les saisies de cocaïne se multiplient au port du Havre. Ces 80 kg de blanche ont ainsi été retrouvés le 26 juin dans deux voitures de collection acheminées depuis les Etats-Unis.

Les saisies de cocaïne se multiplient au port du Havre. Ces 80 kg de blanche ont ainsi été retrouvés le 26 juin dans deux voitures de collection acheminées depuis les Etats-Unis. | (Douanes françaises.)

Avec le scandale du de 52 kg de cocaïne au sein même du siège de la PJ parisienne au 36, quai des Orfèvres, la poudre blanche refait parler d’elle. Le trafic de coke ne s’est jamais aussi bien porté dans l’Hexagone, pour une raison simple : il a trouvé une porte grande ouverte sur le marché français, le port du Havre (Seine-Maritime).

Depuis maintenant trois ans, policiers et douaniers constatent la nette recrudescence de l’envoi, depuis les Antilles et…

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AVISEUR INTERNATIONAL

Troisième jour de garde à vue pour le policier suspecté d’avoir dérobé de la cocaïne au 36, quai des Orfèvres.
Comme dans tout thriller, cette affaire connaît son lot de rebondissements.
Un deuxième policier a été placé en garde à vue, ce lundi. L’homme apparaît sur les relevés bancaires du brigadier interpellé samedi à Perpignan.
Au troisième jour de sa garde à vue, celui-ci reste peu disert. Il continue de nier son implication.

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dnredEffet d’annonce !!! Pour mémoire, Bernard Puyanet, le directeur de la DNRED, successeur de Joseph Le Louarn,  avait demandé à Philippe Galy, l’attaché des douanes françaises en poste à Londres, de menacer le British Customs de suspendre la coopération de reconnaissances aériennes si ces derniers ne revenaient pas à de meilleurs sentiments à l’égard de Marc Fievet, l’agent NS 55 DNRED.

Au final, les « perfides » expédièrent NS 55 vers le Canada pour un complément de vengeance avec l’aide de la RCMP-GRC!

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L' INTELLIGENCE CYBER par Jean-Paul Pinte

Un représentant haut placé de l’administration américaine a menacé l’Allemagne de suspendre la coopération en matière de renseignement suite à l’arrestation d’un agent allemand soupçonné d’avoir espionné pour le compte des Etats-Unis, a annoncé samedi le quotidien New York Times.

Cette arrestation risque de « réduire à néant les efforts visant à rétablir la confiance » entre les deux pays après le scandale provoqué par le piratage du téléphone portable de la chancelière Angela Merkel par les services secrets américains, a indiqué le représentant qui a requis l’anonymat.

La Maison-Blanche, la CIA et l’Agence de sécurité nationale des Etats-Unis (NSA) se sont refusées à tout commentaire.

Le ministère allemand des Affaires étrangères a annoncé vendredi avoir convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, John Emerson, suite à la publication de l’information faisant état de l’arrestation d’un agent du Service fédéral de renseignement (BND) soupçonné d’espionnage pour le compte des Etats-Unis. Le ministère a…

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dnred%20enqu%EAtePour Vincent Sauvalère, directeur des opérations au sein de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), ce calcul:

38 000 tonnes de cannabis (Made in Maroc), ca fait 1 900 camions de type semi-remorque!

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AVISEUR INTERNATIONAL

MAROCSAHMarocRifCannabis

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Maroc et Afghanistan, premiers producteurs de drogue dans le mondeMalgré la baisse régulière et rapide des superficies sur lesquelles s’etend la culture de résine de cannabis, le Maroc reste le premier producteur mondial de celle-ci, relève le rapport 2014 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (l’ONUDC), présenté jeudi dernier à Hanoi au Vietnam.
Avec 38.000 tonnes de cannabis produits sur une superficie de 52.000 hectares en 2012, le Maroc continue à dominer un marché de 177 millions  de consommateurs de cannabis dans le monde, sous forme d’herbe ou de résine. Ce chiffre est situé, d’après ledit rapport,  au milieu d’une fourchette allant de 125 à 227 millions de consommateurs, soit entre 2,7 et 4,9% de la population mondiale âgée de 15 à 64 ans.
Le rapport 2014 de l’ONUDC rapporte que plus de 170 millions de personnes consomment du cannabis dans le monde contre 17 millions pour la cocaïne. Le nombre  total de…

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