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Par Christine Deviers-Joncour

J’entendais leurs délires, loin d’imaginer qu’ils iraient jusqu’au bout de leur folie

Je les ai vus, à l’époque, se goberger, s’empiffrer sur le dos du peuple. Je les ai vus, les yeux plus gros que le ventre, piller et se goinfrer. Se donner des lettres de noblesse factices que leur position et leur pouvoir leur conférait. Je les ai vus bomber le torse et de leur petite hauteur, mépriser le peuple en donnant au château de Versailles des fêtes royales pour célébrer dignement l’arrivée au pouvoir du nouveau « monarque ».

Les cortèges de voitures officielles comme autant de carrosses et les garden-parties de ces nouveaux parvenus.

J’ai vu les épouses et leur marmaille jouant à Marie-Antoinette sans vergogne sous les lambris, dont le passe-temps se limitait à organiser des dîners fins entre amis et visiter le ‘Mobilier national’ comme on va chez Ikea. Gratuit ici. Surtout quand on omettait de restituer pièces d’art et meubles d’époque. Je les ai vus et j’ai payé très cher pour avoir été témoin, n’étant pas du sérail…

J’ai vu les caisses noires des ministères exonérées d’impôts, les frais d’intendance éhontés enfler, chauffeurs et gardes du corps à vie et retraites cumulées replètes, retro-commissions sur des marchés d’état, des avions équipés comme des palaces volants, des jets sur le tarmac prêts à décoller au moindre caprice ou quand tsunamis, tremblements de terre et autres catastrophes permettaient d’appeler les hordes de photographes, après être passé en vitesse chez le coiffeur et le couturier branché, pour se faire immortaliser au pied d’un jet avec un sac de riz sur le dos.

J’ai vu des soutes en provenance d’Afrique garnies de billets de banque et des coffres de voitures transformés en caverne d’Ali Baba pour distribution d’argent à grande échelle, des contrats d’État passés aux mains des filous, des comptes bien cachés dans des pays aux lagons bleus, (…). J’ai vu un avion avec une croix rouge sur son flanc porter secours à des populations africaines affamées en leur tirant dessus, et j’ai même vu certains crocodiles bouffer de malheureux témoins encombrants et d’autres tomber des fenêtres, arrêts cardiaques et cancers fulgurants. Un monde aux mains de la Finance Internationale, Bilderberg, Nouvel Ordre Mondial criminel, FMI, GAFAM etc, pour maintenir, verrouiller le système, protéger une élite et asservir les peuples en les abrutissant et en les dépravant en inversant les valeurs ! Nous leur donnons une once de pouvoir et ils perdent tout sens commun.

Et plus on monte dans la hiérarchie, plus ils s’en donnent à cœur joie, perdent le sens des réalités et franchissent allègrement et sans états d’âme l’inacceptable. Et au plus haut niveau de la pyramide ils n’ont plus rien d’humain. Ce sont des monstres.(…) Le pouvoir, aphrodisiaque suprême, les déshumanise ? Et le fric, moteur essentiel à toutes ces dérives… Comment osent-ils se poser en donneurs de leçons, parler de probité, d’intégrité, de franchise, quand se multiplient leurs égarements et que les affaires de corruption et autres méfaits les éclaboussent ? (…)

Soumission

Nous sommes devenus un immense peuple de moutons à tondre, tandis que la démocratie n’existe plus depuis longtemps, et tout dépend maintenant du pouvoir de résistance et de révolte des peuples. La mise en esclavage des populations est passée à la vitesse supérieure avec cette « pandémie covid » en créant la PEUR. Et les grands argentiers de la planète et leurs marionnettes nous font clairement comprendre que seuls comptent leurs profits, que le bien-être des citoyens n’a aucune espèce d’importance. Nous sommes tous sacrifiés sur l’autel des profits. Depuis ces dernières décennies tout fut mis en œuvre pour leurs profits. Et la télévision et les médias aux ordres ont participé à cet abrutissement de masse qui nous a conduits à l’impuissance en nous lavant le cerveau. Je veux pourtant rester optimiste.

Nous sommes à un changement de civilisation.

Il est urgent que tous les citoyens se réveillent et reprennent en main leurs pays, leur souveraineté et éliminent cette vermine financière afin de réinjecter dans les caisses des états pour le bien collectif, les incroyables fortunes détournées par une poignée de mafiosi sans foi ni loi et dangereux. Il faut bien prendre conscience que, quels que soient votre bord politique ou votre conception de la vie, si vous ne faites pas partie de leur élite, vous serez broyés.

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L’agression.

A mon retour de vacances, début janvier 2010, j’étais devenue aphone. J’avais été contaminée par un virus habituel à Cotonou. C’était très handicapant au quotidien et je consultai mon médecin-traitant à plusieurs reprises. J’en informai ma hiérarchie et plus particulièrement le nouveau COCAC et son adjoint.

J’avais des rapports cordiaux avec la collègue dont je partageais le bureau depuis mon arrivée au sein de l’ambassade, une Béninoise recrutée locale, mariée à un franco-béninois.

Toutefois, en ce début d’année, je relevais une certaine agressivité de sa part, que j’imputais sans y prêter attention à mon impossibilité de communiquer par oral et donc de répondre aux appels téléphoniques.

C’est dans ce contexte que cette collègue me reprocha de ne pas avoir répondu au salut d’un jeune Béninois. Je ne l’avais pas entendu entrer dans notre bureau car j’étais absorbée par la préparation d’un dossier. Elle m’accusait d’avoir manqué de courtoisie. Du coup, ma collègue se murait dans une attitude renfrognée, me considérant désormais avec une certaine hostilité. Je n’y prêtai pas une attention particulière, absorbée par ma charge de travail. Ma collègue évoqua cette situation une semaine plus tard auprès de nos supérieurs, le COCAC et son adjoint, et j’étais alors amenée à donner toutes explications à ces derniers (toujours par écrit à cause de mon aphonie) et à contester le bien-fondé des reproches formulés à mon égard. Je rédigeai un courrier électronique en m’expliquant, m’étonnant de la démarche et du comportement de ma collègue de bureau.

Le lendemain matin, 14 janvier 2010, après que j’eus rejoint mon bureau à l’ambassade, ma collègue me reprocha le contenu de cet email adressé à nos supérieurs. Je répondis alors (toujours par écrit puisque je ne pouvais parler) que je ne l’avais nullement insultée comme elle le prétendait.

C’est dans ces conditions, venant à peine de m’asseoir à mon bureau pour reprendre mon travail que je la vis se lever, contourner son bureau, saisir un cintre accroché à la porte d’entrée avec lequel elle me frappa à la tête tout en m’agrippant par les cheveux. Elle me plaqua alors contre des étagères et chercha à me crever les yeux avec un objet pointu. Pour me défendre, je ne pus que fermer les yeux de toutes mes forces et mordre au hasard. Alors, ma collègue me serra le cou, ce qui entraîna un étouffement. Je commençai à perdre connaissance et je me sentis mourir.

C’est à ce moment que l’étau sur ma gorge se desserra: un homme d’entretien venait d’entrer dans le bureau car il avait entendu un bruit anormal. Il s’y prit à trois fois pour me délivrer.

J’étais par terre, à demi-consciente. En reprenant mes esprits, bien qu’encore dans le vague, je reconnus me regardant, l’ambassadeur, le COCAC et son adjoint. Un gendarme de l’ambassade traversa le bureau en courant et vint à la rescousse pour maîtriser mon agresseur.

Je fus emmenée à un cabinet médical voisin où le médecin établit un certificat de coups et blessures et prit des photos de mes blessures. Il me fut prescrit un premier arrêt de travail de 8 jours, suivi de prolongations (au total je serai arrêtée cinq mois dont deux mois d’hospitalisation en France). Pour sa part, ma collègue déposait plainte au commissariat de Cotonou pour un doigt mordu et un ongle cassé par ma faute pendant l’agression (10). Elle soutenait m’avoir simplement menacée d’un cintre (version radicalement incompatible avec mes blessures).

Et je me suis trouvée confrontée à la situation suivante:

Des représentants de l’ambassade venaient quotidiennement à mon domicile pour évoquer mon renvoi immédiat en France sans autre forme de procès. L’ambiance était tendue : les convocations au commissariat de Cotonou qui m’étaient transmises via l’ambassade me parvenaient soit avec des jours, soit avec des heures de retard, pour aboutir finalement à une transmission de main à main avec l’irruption à mon domicile d’un commissaire de police accompagné d’un homme armé (11).

J’étais toujours dans un état de choc consécutif à l’agression.

Je découvrirai l’explication à tous ces événements plus d’un an après les faits, à la fois et simultanément, par la presse spécialisée et par la défense du ministère des Affaires étrangères devant le tribunal administratif de Paris amené à justifier mon renvoi brutal en France et ma mutation d’office. La Lettre du Continent, une lettre confidentielle spécialisée sur l’Afrique, l’explique en rapportant l’incident en mars 2011 : «  Pour qui ne la connaît pas, l’ambassade de France au Bénin est l’une des plus agréables en Afrique. Idéalement située au bord du littoral, entre brise marine et odeur de brochettes, le bâtiment bordé de jardins est plutôt spacieux au regard de l’intérêt géopolitique de ce pays pour Paris. Mais le 14 janvier 2010, c’est plutôt jour de guérilla à la chancellerie! Retour sur les faits. Dans la matinée, une violente altercation est survenue entre la vice-consule, Madame X, en poste depuis 2008, et une collègue béninoise partageant le même bureau, Madame Y. Hurlements, insultes, claques, coups de cintre sur la tête, étranglement… . Les deux femmes sont séparées par le gendarme de l’ambassade. La diplomate qui affirme avoir été agressée en raison de l’hostilité de sa collègue à son égard, tombe à terre, à demi-inconsciente. Elle obtiendra deux mois d’arrêt de travail en France où elle sera également hospitalisée. Employée sous contrat local, la ressortissante béninoise explique pour sa part avoir été mordue à ma main. Elle portera plainte le lendemain. Mais l’incident a rapidement pris une tournure diplomatique. Car (la ressortissante béninoise) n’est pas n’importe qui : c’est une proche de Marcel de Souza, beau-frère et directeur de campagne de Yayi Boni » (12) , le président du Bénin alors candidat à sa réélection.

Dans un autre numéro, La Lettre du Continent précisera qu’elle « est la mère d’un enfant né d’une relation hors mariage avec Marcel de Souza, actuel ministre du Plan, qui est par ailleurs le beau-frère des présidents béninois, Thomas Boni Yayi, et togolais, Faure Gnassingbé » (13).

Tout le monde savait, sauf moi. Et j’étais pour le ministère « la » responsable de l’agression. Une semaine après les faits, le 21 janvier 2010, une lettre de l’ambassadeur était apportée à mon domicile. « Le 14 janvier dernier au matin, un grave incident est intervenu entre vous-même et un autre agent de cette ambassade. Depuis cette date, cet évènement qui mobilise quotidiennement plusieurs de mes proches collaborateurs et moi-même, a suscité une forte émotion au sein des personnels de cette ambassade, mais aussi des autorités béninoises ». L’ambassadeur précisait qu’une intervention du premier conseiller avait évité, le matin même, que la police ne m’interpelle à mon domicile pour être interrogée. Je fus informée que la décision de mon rappel en France avait été prise. « Il s’agit d’une mesure conservatoire, prise dans votre intérêt et visant à prévenir une mesure d’expulsion du territoire béninois qui pourrait être prise à votre encontre; en revanche, elle ne suspend pas les éventuelles suites judiciaires de cette affaire ». Dès le lendemain, je quittai le Bénin à bord d’un vol Air France, sans être en état de faire moi-même ma valise, en abandonnant tous mes biens, en perdant un an de loyers déjà versés.

Un télégramme diplomatique de l’ambassadeur, daté du 5 février 2010, confirma la proximité de mon agresseur avec le pouvoir béninois et précisait que l’agression avait agité en haut lieu : « Le ministre [de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme] a souligné le fait que cet évènement avait suscité une vive émotion dans différents cercles proches du pouvoir, au regard de la qualité de la personne impliquée [ma collègue] et de son état après l’incident ». Selon le récit qu’en livre l’ambassadeur, le ministre aurait avancé « qu’il convenait de traiter cette affaire avec discrétion, car ni le Bénin ni la France n’avaient à y gagner ».

«Une « discrétion » efficace puisque dans ce même télégramme diplomatique, l’ambassadeur soulignait que « dans un pays où il est facile pour des raisons « alimentaires », de faire paraître des articles de presse, je note qu’aucune information relative à cette affaire n’a été diffusée à ce jour ». Mais c’est à la fin de ce télégramme, dans la partie réservée aux commentaires, que le diplomate fit part de son soulagement… que cette affaire ne soit pas venue polluer une visite de Carla Bruni-Sarkozy au Bénin. « Son départ (de Madame X.), écrit l’ambassadeur, a par ailleurs empêché l’apparition d’un « irritant » dans nos relations bilatérales et la diffusion dans la presse locale d’une version des faits qui nous aurait été défavorable (à quelques jours de la visite au Bénin de la première dame de France)». Le passage de l’ancien mannequin à Cotonou, les 26 et 27 janvier 2010, en tant qu’ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, put donc se dérouler sans encombre (14) »

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J’étais définitivement écartée de mon poste : « l’empêcheuse de tourner en rond » était éliminée. En France, dans les heures suivant mon retour, j’étais admise au service des urgences d’un hôpital.

Au total, les suites de l’agression entraîneront cinq mois d’arrêt dont 43 jours d’hôpital, des années de traitement.

La Direction des Ressources Humaines du ministère des Affaires étrangères me mettra d’emblée en position de coupable :

– sans m’accorder le bénéfice du droit d’être entendue par un conseil de discipline que je réclamai puisqu’il était sous-entendu que j’étais l’agresseur ;

– en me retournant mes factures d’ambulances et autres au motif que c’était à moi de « prouver (que je n’avais pas) initié le combat ou pris une part active » (15) , en niant la gravité des conséquences de l’agression qualifiées de « bénignes », de simples « griffures » qui ne méritaient donc par une procédure de reconnaissance d’accident de service (16) ;

– en s’exonérant de toutes ses obligations légales: pas de déclaration de l’agression au Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), pas de reconnaissance de l’accident de service, pas de protection fonctionnelle, etc.

Depuis, il m’est appliqué avec constance ce que l’on m’explique être « la politique du noeud coulant » au mépris de la loi relative aux droits et obligations des fonctionnaires (17) qui organise leur protection par leur administration (et « accessoirement », au mépris de la protection diplomatique et de la protection consulaire due à tout citoyen français à l’étranger).

Tout cela ne peut que me donner à penser qu’il existe une volonté de mon administration de faire en sorte que cette agression soit non existante (de l’étouffer). La Lettre du Continent, déjà citée, s’en étonnera: « Depuis son retour en France, cette fonctionnaire n’a, curieusement, été entendue par aucune commission de discipline du ministère des Affaires étrangères. Elle n’a pas davantage été sanctionnée ou mise à pied pour faute. Alors ? Son cas, qui a fait l’objet de la préface de l’ouvrage de Franck Renaud « Les diplomates. Derrière la façade des ambassades de France » est sensible » (18) du fait de la condition sociale de l’amant de son agresseur…

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10 – Sa plainte disparaîtra peu après du commissariat de Cotonou

11 – Mon avocat béninois dénoncera les obstructions de l’ambassade par courrier du 19 janvier 2010 adressé au commissaire concerné. Il ne réussira à déposer ma plainte au Bénin qu’un mois et demi plus tard.

12 – La Lettre du Continent, n°608, 24 mars 2011.

13 – La Lettre du Continent, n° 624, 1er décembre 2011

14 – Extrait de « Les diplomates. Derrière la façade des ambassades de France », de Franck Renaud, Nouveau Monde éditions, juin 2011, page 13.

15 – Courrier de la DRH du 8 avril 2010.

16 – Mail de la DRH du 18 février 2010.

17 – Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaire

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Le piège

Un matin de juin 2009, l’adjoint du COCAC m’appela à mon domicile pour me donner l’ordre de me rendre au cabinet du médecin de l’ambassade. Ce dernier m’avait reçue la veille car j’avais été prise d’un accès de fièvre dû au paludisme. Que du très banal au Bénin. J’en fis la remarque mais l’ordre était « un ordre » formel. Le médecin de l’ambassade m’expliqua alors que je ne souffrais pas d’une banale crise de paludisme mais que, à la réflexion, « des parasites étaient en train de détruire mes systèmes lymphatique et sanguin » et que je devais être hospitalisée et rapatriée en France. C’était une question de vie ou de mort. En pleine crise de paludisme, et il était médecin, son avis par nature faisait autorité. Il n’y avait pas lieu dans un tel cas d’aller solliciter un deuxième avis (6). J’acceptai d’être rapatriée sanitaire en France et consultai notamment le service des maladies infectieuses de l’hôpital de ma ville. Trois semaines plus tard, je me retrouvai donc à Paris, dans un bureau du ministère des Affaires étrangères face au médecin de prévention pour lui apporter toutes mes analyses, lesquelles attestaient que je n’avais traversé qu’une crise de paludisme, banale.

Et là, ce fut pour moi la stupéfaction. Le médecin du ministère me déclara sévèrement que l’ambassadeur avait motivé mon rapatriement par « une tentative de suicide ». Or, je n’avais pas de problème : je me trouvais bien au Bénin, je me trouvais bien dans mon activité, je gagnais bien ma vie, je me pacsais le mois suivant; ce que je lui dis… et il me fut répondu: « Madame, je ne suis pas policier. Si je dois croire l’ambassadeur ou vous, je crois l’ambassadeur ». Très vite, je me heurtai à un mur de la DRH du ministère qui refusait de considérer les certificats des médecins rennais, notamment hospitaliers, lesquels m’avaient jugée en parfaite santé. Le ministère faisait état brusquement de problèmes psychiatriques. Je découvris que le médecin de l’ambassade m’avait inventé de faux « antécédents psychiatriques » datés de ma prise de fonctions un an plus tôt… Je commençais alors à entrevoir les pièces d’un puzzle. Plus tard, je découvrirai des documents écrits par l’ambassadeur me discréditant de façon grossière. Ainsi, mes vacances méritées de l’été 2009 tournèrent à la course aux avocats. Malheureusement, je ne pris pas garde à une réflexion (qui s’avèrera prémonitoire) du médecin de prévention qui me dit: « si vous retournez à Cotonou, vous allez vous faire tuer ». Des amis s’alarmaient pourtant aussi… Septembre 2009, après ou grâce à, la saisine en référé du tribunal administratif de Paris, je rentrai à Cotonou au plus vite. Il y avait eu un changement majeur dans l’organigramme de l’ambassade : le Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle tant humilié publiquement par l’ambassadeur avait été remplacé. La personnalité du nouveau conseiller était à l’opposé de celle de son prédécesseur. De délétère, l’ambiance dans le service devint violente. Le nouveau COCAC ne formulait à mon encontre que des observations infondées, me reprochant ainsi l’octroi d’une bourse de stage sans autorisation alors que celle-ci avait bien été donnée, etc. Mon travail était continuellement dénigré par ma nouvelle hiérarchie, de même que mon attitude. Ainsi, le nouveau conseiller me reprocha ma présence à une conférence – alors que j’y avais été invitée à titre personnel par ses organisateurs – avec une violence telle que, de France, mes avocats jugèrent nécessaire d’intervenir sous la forme d’échanges de recommandés pour en garder la trace avec communication à la DRH du ministère, laquelle était prise à témoin par ma nouvelle hiérarchie. De facto, ma nouvelle hiérarchie me retirait mes tâches et les moyens nécessaires à l’accomplissement de mes missions, me cantonnant à des tâches subalternes, sans lien avec les fonctions que j’exerçais initialement pour lesquelles j’avais été missionnée et reconnue compétente.

Les dossiers fantômes

Clairement, j’étais sanctionnée et mise à l’écart du service. Les dossiers dont je devais assurer la mise en œuvre et le suivi étaient désormais confiés à une employée béninoise de recrutement local. Ces dossiers étaient à l’évidence des « dossiers fantômes » : ils n’étaient plus signés par leurs « bénéficiaires », ils ne comportaient aucun des justificatifs nécessaires aux dossiers d’invitations, de missions, aucun contact, etc. Je ne réussis à identifier que deux bénéficiaires non fantômes. Ceux-là apparaissaient également sous une forme codée pour que les crédits soient consommés deux fois pour un même stage. Il s’agissait tout simplement de créations de dépenses fictives (7) apparemment de façon systématique. Les bases de données que j’avais mises en place à mon arrivée le démontraient sans ambiguïté.

Parallèlement, les menaces à mon égard se faisaient plus précises.

Cotonou, bien que capitale économique du Bénin, garde des caractéristiques de village. Au sein d’une communauté donnée, tout le monde se connaît. En l’espace d’une semaine, une dizaine de personnes vinrent me rapporter un projet qui se tramait contre moi à l’ambassade, avec toujours la même expression peu courante de «viol commandité ». Le raisonnement était simple : puisque l’ambassade(ur) n’avait pas réussi à m’écarter de mon poste, eh bien, « on allait (me) dégoûter du pays» . Je prévins mes avocats français par mail de ces menaces (identité d’au moins une des personnes ayant tenu ces propos, les circonstances, coordonnées de deux des personnes m’ayant mise en garde)8. Il y eut deux tentatives d’intrusion nocturne à mon domicile. L’inquiétude était telle parmi mes amis béninois qu’ils se relayaient pour me raccompagner le soir.

Novembre et décembre se passèrent, toujours dans une atmosphère tendue. Les violences verbales et écrites du nouveau COCAC étaient quotidiennes.

A Paris, mon syndicat découvrait a posteriori dans mon dossier administratif un tableau sans appel que l’ambassadeur avait dressé de moi. Quatre mois après ma prise de fonctions, le 10 novembre 2008, il avait signé un télégramme diplomatique pour signaler à la DRH que « depuis (mon) arrivée en poste en juillet dernier, (j’avais) fait montre de sérieux problèmes d’adaptation aux conditions de vie dans un pays en voie de développement ». L’ambassadeur ajoutait que « si (ma) façon de servir … n’appelle pas de commentaires particuliers par sa hiérarchie directe, mes collaborateurs sont souvent sollicités pour lui apporter écoute et assistance, car elle semble vivre les tracas de la vie quotidienne comme une succession de persécutions ». Je saisis alors mes avocats, expliquant que les deux fois où j’avais demandé une intervention, elle avait été justifiée9. Mais le télégramme diplomatique (comportant également des considérations d’ordre médical) figurait désormais dans mon dossier administratif au ministère. J’en demandai le retrait devant la justice administrative.

6 – Coïncidence ? Mon médecin-traitant au Bénin venait de rentrer en France pour ses vacances

7 – Mail à mon correspondant PRISME en administration centrale du 14 décembre 2009 (PRISME est un logiciel de gestion interne au ministère

8 – Mail précité du 18 octobre 2009.

9 – Cf. note 4.

à SUIVRE

Tout le témoignage :

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Mais qui est Jérôme Margulis?

Expert-comptable et Commissaire aux Comptes près la Cour d´Appel de Paris depuis plus de 15 années, il a évolué jusqu’en 2014 parmi les hautes sphères, constituées par nos élites, les mêmes que mentionne Juan Branco notamment dans son ouvrage “Crépuscule”.

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Depuis le 21 avril 2017, il vit privé de tous ses droits, de tous ses biens, sans électricité, sans aucune assistance sociale pourtant sollicitée… et bloqué dans un village espagnol, où la corruption est à son paroxysme et l´impunité, pour lui nuire, octroyée par nos fameuses élites.

Rentrer dans le détail des alertes, des plaintes officielles jusqu´aux plus hautes juridictions des appareils judiciaires français et espagnol pourrait faire l’objet d’un livre.

Jérôme MARGULIS a contacté « International Informant » pour communiquer la liste NON EXHAUSTIVE des tiers impliqués dans cette cabale qu’il subit, tiers pour lesquels il est à même de produire toutes les preuves accablantes qui permettraient à une commission d’enquête indépendante, si une telle entité existe, de déclencher des instructions judiciaires qui pourraient qualifier ces crimes et délits perpétrés par nos élites.

Palais de l’Élysée : Magistrate Héléne Davo, responsable des affaires juridiques et ancienne Magistrate de Liaison au Consulat de France à Madrid

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Ordre des Expert Comptables de Paris et Bordeaux, notamment son confrère Stéphane Cohen, lors de son mandat de président de l’ordre des expert-comptable de Paris

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Groupe Acom Audit : Alain Pechmagre Carminade, Mathieu Bidgarey

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Police Judiciaire Pôle de lutte contre la haute délinquance financière de Nanterre

Huissier : Maìtre David Buzy

JEX en charge des saisies immobilières, TGI Paris

Mandataire Tribunal de Commerce de Paris, Leila Belhacen

Tribunal de Commerce de Paris

TGI Nanterre, notamment la Juge d´instruction Anne de Pingon

Cour Appel de Paris et Versailles

Parquet

Administration fiscale, notamment les brigades de vérification fiscales de Paris – 5 ème et du 16 ème avec intervention de la hiérarchie de la DGFIP à Bercy

La Douane

Société Générale

Banque Populaire Rives de Paris

BBVA

AXA

GENERALI

VERSPIEREN

Guardia Civil

TSJCYL sala de lo Penal

Fiscalia de Burgos

CGPJ

Consulat de France à Madrid : Magistrate de Liaison Garrigos, Consul Lang, M. Bertolino, M. David Lefevre

Services de renseignement français

Garde des Sceaux : Nicole Belloubet et Eric Dupont Moretti

AVOCATS : Me Roberte Martin (Paris), Me Franck Maisant (Paris), Me Sorin Margulis (Paris), Me Francois Laly (Bordeaux), Me Spitzner, Me Marco Mayer Payno (Burgos), Me Fernando Dans (Medina de Pomar), Me Gema (Villarcayo), Decano del Colegio de Abogados de Burgos, etc….

Le ministère espagnol des affaires sociales

La sécurité sociale espagnole

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Mairie de Medina de Pomar : Isaac Angulo

Aduriz Electra et Iberdrola

USECIC de Burgos

Tribunal de Villarcayo : « Querella » (PLAINTE) pour prévarication initiée et étouffée depuis près de 8 années

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Le résultat de cet entre soi étant la corruption, les conflits d’intérêts, les délits d’initiés, les parachutes dorés, l’absence de poursuites judiciaires… .

Liens internet qui reportent les collusions entre les étudiants sortant des grandes écoles françaises : ENA, HEC, polytechniques,….. qui se répercutent dans les conseils d’administration du CAC 40, la politique et l’inspection générale des finances.

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00536683/document

https://cartorezo.wordpress.com/2014/09/03/le-reseau-des-administrateurs-du-cac-40-entre-grandes-ecoles-et-cursus-universitaires/

https://www.alternatives-economiques.fr/nombre-de-liens-entre-entreprises-cac-40-selon-administrateurs-membres-comite-de-direction-commun-0105201884296.html

https://www.strategie-aims.com/events/conferences/28-xxvieme-conference-de-l-aims/communications/4649-structure-et-evolution-des-reseaux-d-administrateurs-en-france-cac40-et-sbf120/download

https://www.bastamag.net/Le-pantouflage-a-l-Inspection-des-finances

https://www.bastamag.net/Inspecteurs-des-finances-une-caste-d-elite-qui-a-pour-mission-principale-de

https://www.lenouveleconomiste.fr/linfluence-montante-inspecteurs-finances-62369/

https://www.bastamag.net/Ces-enarques-charges-de-piloter-la-politique-economique-de-la-France-qui

https://www.bastamag.net/Etre-banquier-et-haut-fonctionnaire-peut-on-eviter-les-conflits-d-interets-au

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Avec La Caste, Laurent Mauduit nous emmène dans les arcanes du pouvoir à travers une enquête fouillée, précise et ô combien précieuse pour comprendre comment se fabrique et se perpétue l’oligarchie à la française.

Une oligarchie qui, loin d’œuvrer dans l’intérêt général, cherche avant tout à conforter sa domination tout en se remplissant les poches au détriment de la Nation.

Laurent Mauduit, La caste : enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir,

Éditions la découverte, 2018, 350 pp. Prix : 19 euros. ISBN : 978-2348037702.

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EXTRAITS

Mr Mondialisation : La caste, qu’est-ce que vous désignez par cette appellation ?

Laurent Mauduit : Nous vivons, en France, dans un capitalisme qui s’est converti au modèle anglo-saxon et qui est donc devenu beaucoup plus inégalitaire que par le passé, comme en témoigne la crise sociale historique que nous traversons avec le mouvement des gilets jaunes. Mais notre pays ne traverse pas qu’une crise sociale ; il traverse aussi une crise démocratique. Et si c’est le cas, c’est parce qu’un petit groupe de très hauts fonctionnaires, essentiellement issus de l’un des corps d’élite de Bercy, l’Inspection des finances, a réalisé au fil des ans, un :.

Le premier hold-up a été effectué grâce aux privatisations : les hauts fonctionnaires chargés de les conduire les ont souvent effectuées à leur propre profit puisqu’ils ont pris les commandes des groupes privatisés. Regardez par exemple les banques françaises : elles sont toutes aujourd’hui dirigées par des Inspecteurs des finances, qui ont déserté le service de l’intérêt général, et qui ont pactisé avec la finance. Et puis, plus récemment, certains de ces anciens hauts fonctionnaires qui étaient passés dans le privé sont revenus dans le public, et on a assisté à une sorte de privatisation des postes clefs de la République. Observez que le gouverneur de la Banque de France vient de BNP-Paribas ; le patron de la Caisse des Dépôts de l’assureur italien Generali ; le directeur de cabinet du ministre des Finances de la banque italienne Mediobanca ; le secrétaire général de l’Élysée du transporteur maritime MSC ; et Macron lui-même est emblématique de cela puisque, Inspecteur des finances, il est passé par la banque Rothschild avant de revenir vers la sphère publique.

C’est donc cela, la Caste : une petite oligarchie de hauts fonctionnaires qui a mis la main sur une partie de la vie des affaires, et qui, avec Macron, a maintenant aussi pris le pouvoir en France.

 

Mr Mondialisation : Dans votre enquête, il est beaucoup question de pantouflages et de retropantouflages. Qu’est-ce que ces termes désignent, et dans quelle mesure ces phénomènes constituent-ils un problème pour notre démocratie ?

Laurent Mauduit : C’est précisément ce que je viens de vous dire. L’épisode 1, celui des pantouflages, a permis à cette caste de prendre le contrôle de secteurs clefs de la vie économique, et tout particulièrement du secteur de la finance. Et puis l’épisode 2, celui des rétropantouflages, a permis aux mêmes de prendre en main tous les rouages de l’État, jusqu’au sommet.

Si l’on regarde en arrière, les pantouflages constituent une pratique très ancienne. Déjà sous le Second Empire, les Inspecteurs des finances se ruaient dans les banques privées pour y faire fortune. En revanche, les rétropantouflages sont un phénomène nouveau, en tous cas par leur ampleur. Si nouveau qu’ils ont entraîné avec Macron un phénomène nouveau : une porosité générale entre l’intérêt général et les affaires privées. La muraille de Chine qui a presque toujours existé entre ces deux univers est en train de s’effondrer, entraînant une sorte de dissolution de l’intérieur de l’État au profit des intérêts privés. Et cette porosité généralisée est assumée puisque Macron propose que le temps passé dans le privé par un haut fonctionnaire qui revient ensuite vers la sphère publique soit pris en compte pour son avancement dans la fonction publique. C’est donc une implosion de la fonction publique qui est engagée.

Mr Mondialisation : Vous revenez longuement sur le rôle de l’ENA dans la reproduction des élites. Vous défendez même la suppression pure et simple de cette école. Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion ? 

Laurent Mauduit : L’ENA est une exception française : c’est une école qui a été créée pour former des hauts fonctionnaires dans le cadre d’une démocratie autoritaire. Dans son livre L’étrange défaite, écrit juste au lendemain de la débâcle de Juin-40, le grand républicain Marc Bloch critiquait vivement le Front populaire qui avait eu, juste avant la guerre, l’idée de créer l’ENA – qui ne verra finalement le jour qu’à la Libération. Et il le faisait avec des arguments très forts, estimant que l’on ne pouvait pas former les élites publiques au travers d’un moule de formation unique, et qu’il fallait au contraire laisser à l’Université, dans le pluralisme de ses approches, le soin de former ces élites publiques. Je trouve que cette remarque est d’une très grande actualité.

De surcroît, cette caste est devenue si puissante et si arrogante qu’il serait opportun, me semble-t-il, de prendre des mesures énergiques, pour lui briser les reins. La suppression de l’ENA pourrait donc être une mesure symbolique de cette nature. Mais, par-dessus tout, je pense qu’il faudrait envisager la suppression pure et simple de l’Inspection des finances, qui ne sert à rien : c’est juste une association d’entraide pour oligarques.

Mr Mondialisation :  Votre collègue Fabrice Arfi expliquait sur France 24 ce mardi 26 mars que la France était l’un des pays où l’on comptait le plus d’affaires politico-financières. Est-ce un symptôme de cette prise de pouvoir par la Caste ?

Laurent Mauduit : Oui, sûrement. Mais cela découle surtout des institutions présidentialistes dont cette caste se sert avec délectation. Car quand, face à la toute-puissance d’un hyperprésident, les autorités indépendantes sont faibles ou inexistantes ; quand la justice n’est pas réellement indépendante ; quand le pays barbote dans un système de consanguinité malsaine, cela favorise nécessairement des dérives.

SOURCE

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junker55Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.

Quarante médias internationaux s’appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) viennent de révéler l’existence d’accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa. Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l’ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l’ Asahi Shimbun au Japon. Ils ont été passés entre 2002 et 2010, soit à une période où Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, était aux commandes du Luxembourg.
Ministre des Finances du Grand Duché du 14 juillet 1989 au 23 juillet 2009, il a également été son Premier ministre durant près de 19 ans, du 20 janvier 1995 au 4 décembre 2013. Non seulement M. Juncker ne pouvait ignorer les pratiques mises à jour par l’ICIJ, mais aux postes qu’il occupait il les organisait.

On savait que le Luxembourg était le Duché de l’évasion fiscale.

L’intérêt de l’enquête de l’ICIJ est d’en expliquer le mécanisme, révélant par là-même la complicité du pouvoir politique luxembourgeois. La pratique du « tax ruling », mise au jour dans cette enquête de six mois baptisée « Luxembourg Leaks » ou « LuxLeaks », est légale. Elle permet à une entreprise de demander à l’avance comment sa situation sera traitée par l’administration fiscale d’un pays, et d’obtenir certaines garanties juridiques. Les groupes concernés réalisent ainsi des milliards d’euros d’économies chaque année grâce à la création d’une filiale, d’une holding ou au déplacement d’un siège social sur le territoire du Grand-Duché. Avec pour but de payer le moins d’impôt possible.
Les 28 000 pages d’accords fiscaux secrets auxquels l’ICIJ a eu accès concernent 340 grandes entreprises – notamment Apple, Amazon, Verizon, AIG, Heinz, Pepsi, Ikea – et proviennent toutes du grand cabinet de conseil et d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC). Ces accords ne concernent donc que les entreprises clientes de PwC. Et le Luxembourg n’entend pas renoncer à la pratique du « tax ruling » : Elle « fait partie de notre patrimoine et nous voulons la perpétuer dans le respect des règles » , déclarait son ministre des Finances, Pierre Gramegna, dans Le Monde du 29 octobre. Avant d’ajouter, non sans cynisme : « Le maintien d’une certaine compétitivité, loyale, entre les États dans le domaine fiscal est indispensable. »

Que ces mécanismes d’optimisation fiscale soient légaux n’en diminue pas le scandale à l’heure où l’Union européenne et ses États membres réclament sur tout le continent à leurs citoyens de se serrer la ceinture au motif qu’il n’y aurait plus d’argent dans les caisses. Derrière la technicité de ces mécanismes révélés par l’ICIJ, il y a des législations qui les ont permis, ces législations relèvent de décisions politiques voulues ou approuvées par des responsables politiques. Ces derniers devraient maintenant rendre des comptes. Dans une démocratie, c’est ainsi que les choses devraient se passer. Mais l’Europe en est-elle seulement une ?

Lorsqu’à l’été dernier il s’est agi de désigner le président de la Commission européenne , nul ne pouvait ignorer que Jean-Claude Juncker, qui était le candidat de la droite (sortie en tête des élections européennes), était aussi le candidat des paradis fiscaux. Lire > Européennes: Juncker, candidat de la droite et des paradis fiscaux Cela n’a pas gêné la plupart des sociaux-démocrates, François Hollande inclus, qui ont accepté de l’introniser. On a même vu Daniel Cohn-Bendit appeler ses amis Verts à faire de même, en vain. À ces derniers, Jean-Claude Juncker a été jusqu’à promettre de « lutter contre la fraude et l’évasion fiscales » , promesse réitérée en séance plénière. Hier, interrogé sur le « Luxembourg Leaks » lors de son premier point de presse, Jean-Claude Juncker a promis de ne pas intervenir dans l’enquête européenne sur la pratique fiscale de « tax ruling » qui vise le Luxembourg et trois autres pays1. Ne pas intervenir n’est pas tout à fait ce qu’on attendrait d’un responsable politique déterminé à lutter contre l’évasion fiscale.

Un moyen simple de lutter contre l’évasion fiscale consisterait à rétablir « la souveraineté fiscale » en taxant les bénéfices là où ils sont réalisés. C’est ce que recommandait l’OCDE dans un document à destination du G20 publié en septembre. Mais c’est sans doute contraire à la religion néolibérale de Jean-Claude Juncker.

À lire > Barroso à Goldman Sachs : l’éthique en toc de la Commission européenne


  1. Cette enquête ne porte que sur des accords passés par le Luxembourg avec Fiat Finance and Trade, qui fournit des services de gestion de trésorerie au groupe automobile Fiat. Les trois autres visent : 1.L’Irlande pour des accords passés entre l’administration fiscale et le géant américain d’internet Apple, soupçonné d’avoir bénéficié d’un traitement de faveur contraire aux règles européennes de la concurrence. 2. Des soupçons d’avantages fiscaux accordés par les Pays-Bas à la chaîne de cafés Starbucks. 3. Gibraltar, cette dernière enquête ayant été ouverte en octobre. 

source: http://www.politis.fr/articles/2014/11/juncker-au-centre-dun-scandale-fiscal-impliquant-340-multinationales-28907/

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tabacPots-de-vin, orgies et contrebande : la face cachée de l’industrie du tabac dévoilée dans un livre

A l’approche de la nouvelle loi sur les paquets « neutres », les connivences entre ministres, douaniers et industries du tabac n’ont guère bougé. Comment l’Etat protège-t-il ses 14 milliards d’euros de recettes fiscales ? Marc Lomazzi, directeur en chef adjoint du Parisien, a enquêté auprès de plusieurs ex-cadres du « Big Tobacco ».

Ils sont quatre, prennent toutes les décisions importantes et adorent entrer en guerre avec leurs rivaux. Philip Morris, leader indétrônable du marché, British American Tobacco (Lucky Strike, Pall Mall), Japan American Tobacco (Camel, Winston) et Imperial Tobacco (Gauloise, Gitane) sont les maîtres incontestés du monde du tabac. Dans Comment la mafia du tabac nous manipule (Flammarion), le journaliste et rédacteur en chef adjoint du Parisien, Marc Lomazzi, livre un an d’enquête sur les pratiques des membres du « Big Tobacco », grâce aux confessions de dizaines de témoins (ex-conseillers ministériels, économistes, ex-lobbyiste, ex-douaniers…). Une mafia terriblement opaque, fumeuse et ramifiée jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir.

Porte-parole du tabac contre une loge à 170 000 euros au Stade de France

Lorsqu’on lui propose de tripler son salaire en devenant lobbyiste pour l’un des « Big Four », ces géants du tabac, Pierre, énarque et « dir cab » au gouvernement Raffarin, a du mal à dire non. Maîtrisant les jeux de Matignon et du Parlement, disposant d’un superbe réseau et par ailleurs non-fumeur, il est l’homme parfait et n’aura qu’une mission : stopper ou retarder au maximum tout projet de loi anti-tabac ainsi que toute hausse des prix ou des taxes en France. Une profession “qui n’est encadrée en France par aucun texte”, et que Pierre est loin d’être seul à accepter.

“Les anciens membres des cabinets ministériels ouvrent aux multinationales du tabac les portes et coulisses du monde politique. (…) Pierre est l’incarnation de ce lobbying à la française, un club fermé dans lequel seuls comptent les réseaux d’amitiés entre des gens qui ont fréquenté les mêmes grandes écoles, partagent un langage et un parcours communs. Une mafia typiquement hexagonale.”

Il est ainsi monnaie courante que les “anciens serviteurs de l’Etat” et autres “écologistes convaincus” deviennent les porte-paroles de Philip Morris ou Imperial Tobacco. Parmi ces dizaines d’adeptes du “pantouflage” égrenés par l’auteur, on trouve Thaima Samman, co-fondatrice d’SOS Racisme avec Julien Dray (passée chez Philip Morris) ; Samuel Baroukh, ancien employé du ministère de la Santé (Marlboro France) ou encore Jean-Dominique Comolli, directeur de la Seita, l’ex-grande institution française du tabac (aujourd’hui rachetée par Imperial Tobacco), après avoir été directeur… des Douanes.

lire: http://www.lesinrocks.com/2015/05/13/actualite/pots-de-vin-orgies-et-contrebande-la-face-cachee-de-lindustrie-du-tabac-devoilee-dans-un-livre-11747816/


Tabac : le paquet neutre sera obligatoire en 2017
Les buralistes réclament que l’Etat rachète leurs stocks non-écoulés.Encore un petit répit pour les buralistes. Il faudra finalement attendre le 1er janvier 2017 pour que leurs rayonnages de tabac soient uniformément « neutres »  : les paquets de cigarettes seront de la même couleur et la typographie de la marque sera banalisée. Les photos-chocs occuperont 65 % de la surface contre 30 à 40 % aujourd’hui.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/22/03/2016/lesechos.fr/021788064667_tabac—le-paquet-neutre-sera-obligatoire-en-2017.htm#XZ34RxSvbGV4G6KW.99

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services des douanes de Polynésie française

Mercredi 27 avril, un cadre du service des douanes soupçonné d’avoir procédé à des rétentions administratives abusives a été placé en garde à vue suite à la plainte d’un commerçant.

services des douanes de Polynésie française
Publié le 28 avril 2016

Placé en garde à vue mercredi 28 avril à la DSP, le douanier est soupçonné d’avoir procédé à des rétentions administratives abusives. L’affaire fait suite à la plainte d’un commerçant déposée en août 2015.  Après un contrôle douanier, ce commerçant a été retenu au service des douanes pendant près de 24 heures avant d’être libéré vers 5h00 du matin. Cette retenue douanière s’est déroulée en dehors de tout cadre légal.

Selon une information de Tahiti Infos, le cadre des douanes a été placé en garde à vue mercredi matin. Une enquête a été ouverte par le procureur général pour vérifier des faits présumés de concussion. Apparemment l’agent des douanes serait coutumier de ce genre de faits et soupçonné d’avoir procédé à des rétentions administratives abusives de personnes.
Il aurait aussi perçu des taxes et procédé à des dédouanements en dehors de tout cadre légal.

Il y a quelques semaines, plus d’une dizaine d’agents des douanes ont été appelés à la barre pour des faits de concussion. Cette nouvelle affaire ternit un peu plus l’image du service des douanes.

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Heureusement… nous avons le TRACFIN* (acronyme de « Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins » créé par Michel Charasse qui est un organisme du ministère de l’Économie et des Finances, chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent.

Créé en 1990, suite au 15e sommet économique annuel du G8, appelé Sommet de l’Arche1, il prend d’abord la forme d’une cellule de coordination au sein de la direction générale des douanes et des droits indirects. En 2006, il devient un service à compétence nationale et acquiert une direction propre. Ses locaux restent néanmoins situés au sein de la direction générale des Douanes y compris lors du déménagement de celle-ci du 7e arrondissement de Paris à Montreuil (Seine-Saint-Denis) en 2007. En 2011, TRACFIN est finalement installé dans d’autres locaux du ministère de l’Économie et des Finances, toujours à Montreuil.

TRACFIN est un service d’enquête administrative, saisi sur la déclaration de soupçon d’un organisme financier, soumis au dispositif anti-blanchiment. Il agit par échange d’informations avec les administrations de l’État, notamment l’Office central de répression de la grande délinquance financière, l’Autorité de contrôle prudentiel, l’autorité des marchés financiers ou avec les collectivités territoriales ; il exerce également un droit de communication auprès de tous les organismes assujettis. Au terme de son enquête, une présomption de soupçon peut être transmise à la justice, en application de l’article 40 du code de procédure pénale.

PLUS: https://fr.wikipedia.org/wiki/TRACFIN

*Site institutionnel de TRACFIN (Ministère des finances)

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Bruno Dalles avec Michel Sapin

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Mais le TRACFIN, dirigé aujourd’hui par Bruno Dalles, n’est à la lutte contre le blanchiment fiscal que ce qu’était la ligne Maginot aux « invasions » venant de l’Est…et sublime dans la chasse aux têtards plutôt qu’aux requins!

Plus: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Maginot

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Jean-François Fiorina Headshot

Directeur Adjoint – Grenoble Ecole de Management

Paradis fiscaux, enjeux géopolitiques

INTERNATIONAL – Dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier, le gouvernement a réussi à bloquer in extremis un amendement visant à rendre publiques des données sur les impôts et les activités, pays par pays, des grandes entreprises françaises.

Une décision qui a choqué certains, mais s’explique par les rivalités de pouvoir géopolitique qui entourent la question des « paradis fiscaux ».

« L’argent pour le climat existe, il est dans les paradis fiscaux »
, clamaient les manifestants réunis le 3 décembre 2015 devant le siège de BNP Paribas pour dénoncer les agissements de l’ex-banque publique.
En cause, notamment : ses filiales implantées aux îles Caïman. Sous la pression, « le groupe BNP a annoncé la réduction du nombre de filiales aux îles Caïman de sept à quatre en 2016, tout en considérant qu’il ne s’agit pas de paradis fiscaux mais de paradis règlementaires, car elles ne figurent pas sur la liste de l’OCDE », s’indigne l’hebdomadaire Politis (27/11/2015).
Dénoncer les pratiques des groupes privés est un biais qui ne résiste pas à l’analyse : en réalité, les « paradis fiscaux » sont des armes, plus ou moins secrètes, au service des Etats et de leurs intérêts.

C’est ce que démontre Vincent Piolet dans un ouvrage récent : Paradis fiscaux, enjeux géopolitiques (Editions Technip, septembre 2015).
« La finance offshore étant au cœur du système financier international, et non à sa marge, son contrôle permet d’accroître la souveraineté d’un État. Aucune grande puissance ne peut donc se détourner de la question des paradis fiscaux. En contrôler un ou plusieurs permet d’acquérir un pouvoir sur l’activité des flux financiers et donc tirer un avantage par rapport à son voisin », explique l’auteur dans un entretien avec Pierre Verluise pour diploweb.com (17/10/2015).

Des territoires de complaisance…

La principale difficulté tient au fait qu’il n’existe pas de définition universellement admise de la notion de « paradis fiscal », dont le nom peut d’ailleurs prêter à confusion : « Les paradis fiscaux ne vendent pas qu’une faible fiscalité mais toute une palette d’activités. [Ils] utilisent tous les outils à disposition comme la loi et la justice (coopération), le droit (concept d’entreprise « offshore », constitution de trust), la régulation (organisation du système bancaire et financier) jusqu’à la politique (organisation d’un État) et bien sûr la géopolitique (relation avec les autres Etats). »
Car définir un paradis fiscal est, de facto, un acte politique.

Vincent Violet rappelle ainsi qu’après la crise de 2008, l’OCDE avait sélectionné les États « coupables » parmi des pays sans appui géopolitique, isolés de tout soutien ou d’influence internationale : Uruguay, Malaisie, Costa Rica et Philippines.
« Heureusement, si l’on peut dire, un pays pouvait sortir de la liste noire en signant des accords d’échange d’informations avec douze autres pays. Les paradis fiscaux se mirent à signer entre eux de tels accords de coopération. Et, en avril 2009, l’OCDE put constater que plus aucun pays ne faisait partie de la « liste noire » »

… qui reflètent la rivalité des puissances

En réalité, l’existence des paradis fiscaux serait directement liée aux rivalités géopolitiques entre grandes puissances, qui cherchent à conserver ou prendre le contrôle de ces flux financiers abrités dans des petits États faussement indépendants – car placés de facto sous leur contrôle : les Bahamas pour les États-Unis, Monaco et Andorre pour la France, les îles anglo-normandes pour le Royaume-Uni, le Liechtenstein pour l’Allemagne, Hong Kong, Singapour et Macao pour la Chine ou le Japon, Chypre pour la Russie, le Luxembourg et la Suisse pour tout le monde…
« L’Inde utilise Maurice, précise encore Vincent Piolet dans un récent article pour la revue de géopolitique Conflits (n°7). L’Australie a à sa disposition ses confettis insulaires indépendants prêts à se jeter dans les services offshore pour survivre, tels que Nauru, le Vanuatu, Niue ou les îles Cook. Enfin pour dissimuler leurs capitaux, les riches émirats et royaumes arabes créent localement des ‘free zones’ comme Jebel Ali à Dubaï, dans les Emirats arabes unis. »
Chaque puissance économique dispose ainsi, plus ou moins indirectement, de ses paradis fiscaux, qui restent indispensables pour attirer les flux de capitaux et les investir chez elle ou les réinvestir dans le reste du monde, généralement via de grandes entreprises ou des fonds spéculatifs.

Et à ce jeu, les Etats-Unis sont les plus forts. Béatrice Giblin, professeur émérite de géopolitique à l’université Paris 8, le souligne très justement dans sa préface à l’ouvrage de Vincent Piolet : « Les États-Unis tirent grand profit de la levée du secret bancaire suisse des citoyens américains car ils peuvent les taxer, mais se gardent bien d’assurer la réciprocité envers les citoyens d’autres pays abrités dans les paradis fiscaux américains, dont l’État du Delaware. »
A tel point qu’ils seraient, si rien ne change, en train de réussir leur OPA sur la finance offshore à l’échelle mondiale…

La question des paradis fiscaux renvoie donc à l’éternelle rivalité des puissances. « Qui détient la puissance ? », interroge Pascal Gauchon dans l’éditorial du dernier numéro hors-série de la revue Conflits (Puissance et rapports de force au XXIe siècle, hiver 2015). « Il est de bon ton d’expliquer qu’elle est tombée des mains des Etats pour être récupérée par d’autres forces – entreprises, mafias, religions, associations… [Mais] les Etats restent les acteurs prépondérants sur l’échiquier géopolitique ».

L’influence croissante des facteurs économiques

Les rapports entre entreprises et Etats sont donc plus complexes qu’il n’y paraît. Si les Etats, dont la prérogative principale est de lever l’impôt, ne peuvent évidemment admettre l’évasion fiscale, il y a des raisons objectives à la recherche d’optimisation par les acteurs économiques.
Et ce besoin est facilité par la mondialisation, la concurrence internationale des territoires et des régimes fiscaux.
Fermer l’accès aux paradis fiscaux à Total « serait lui fermer l’accès aux gisements gaziers et pétroliers les plus importants du monde », rappelait BFMTV le 05/04/2013 : « Les monarchies du Golfe ont, en effet, pris l’habitude depuis des dizaines d’années de monter des co-entreprises dans ces paradis fiscaux ».
De même, Airbus doit pouvoir accéder aux îles Caïmans dans la mesure où les compagnies aériennes américaines y procèdent à l’achat de leurs avions, et les banques françaises ouvrir des filiales dans les îles Vierges britanniques afin de capter une partie de l’immense épargne chinoise qui y est traditionnellement placée…

Derrière les discours politiques, souvent moralisateurs, il y a les faits et l’action. Les enjeux géoéconomiques sont ici prépondérants. Ne soyons pas naïfs.

Pour aller plus loin :
« Géopolitique des paradis fiscaux », note d’analyse géopolitique CLES de Grenoble Ecole de Management, n° 174, 17/12/2015 – à lire sur http://notes-geopolitiques.com

 

SOURCE:http://www.huffingtonpost.fr/jean-francois-fiorina/paradis-fiscaux-enjeux-ge_b_8853258.html

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Paradis fiscaux: Bercy sort les Iles vierges britanniques et Montserrat de sa liste

AFP le 21/12/2015 à 14:48
Le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, le 3 août 2015 ( AFP/Archives / KENZO TRIBOUILLARD )

Bercy a retiré les Iles vierges britanniques et Montserrat, autre île des Antilles, de sa liste des Etats et territoires non coopératifs (ETNC) en matière fiscale, dans un arrêté signé lundi par le ministre des Finances Michel Sapin.

« La quasi-totalité des demandes transmises aux Iles vierges britanniques a abouti », a indiqué Bercy dans un communiqué, pour justifier le retrait de sa liste de ce territoire d’outre-mer du Royaume-Uni.

Les autorités de cet archipel « ont, en outre, pris l’engagement de modifier leurs procédures internes pour faciliter l’obtention des renseignements demandés », a ajouté Bercy.

Concernant Montserrat, territoire dépendant lui aussi du Royaume-Uni, le retrait a été décidé après la ratification par les autorités de la convention multilatérale concernant l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale.

« Cette convention, conforme au standard de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) offre désormais un cadre juridique permettant d’échanger tout renseignement nécessaire », selon Bercy.

Après ces deux retraits, la liste des Etats et territoires non coopératifs, mise à jour tous les ans, ne comprend désormais que six membres: le Botswana, Brunei, le Guatemala, les Iles Marshall, Nauru et Niue.

« Pour l’année 2016, la France sera très attentive à l’évolution des échanges avec Panama », prévient toutefois Bercy, qui estime que « la coopération aux demandes d’information des autorités françaises n’est aujourd’hui pas satisfaisante ».

« La France veillera à la mise en œuvre effective des engagements de coopération pris en octobre dernier au Forum mondial, par cet Etat », ajoute le communiqué.

Le Panama, pays d’Amérique centrale fréquemment secoué par des scandales de corruption, est régulièrement accusé d’être un paradis fiscal, ce que contestent les autorités.

La Commission européenne a intégré ce pays dans une liste de 30 paradis fiscaux en présentant en juin son plan de lutte contre l’évasion fiscale des entreprises multinationales.

Le président panaméen Juan Carlos Varela, en réaction, a affirmé que des mesures de rétorsion seraient appliquées à tout pays incluant le Panama dans une liste de paradis fiscaux.

http://www.boursorama.com/actualites/paradis-fiscaux-bercy-sort-les-iles-vierges-britanniques-et-montserrat-de-sa-liste-8a94ef50d9a39c60601e8a4a58a44d00

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Challenges.frSondage: et le vainqueur est… Jacques Chirac

Publié le 22-04-2015 à 11h53Mis à jour à 19h01
L’ex-président arrive en effet en tête des présidents les plus sympathiques, suivi de près par Lionel Jospin considéré comme le meilleur Premier ministre.

Sarkozy, Giscard, Chirac, Debré (Charles Platiau/AFP)Sarkozy, Giscard, Chirac, Debré (Charles Platiau/AFP)

Retiré de la vie politique active depuis 2007, Jacques Chirac n’en demeure pas moins particulièrement apprécié, ce que confirment les résultats d’un sondage Ifop/Paris Match évaluant la cote de popularité des dirigeants de la Ve République. L’ex-président arrive en effet en tête des présidents les plus sympathiques, suivi de près par Lionel Jospin considéré comme le meilleur Premier ministre. Le choix des Français se fonde majoritairement sur le refus de Jacques Chirac d’intervenir en Irak au côté des Américains, son opposition à toute alliance avec le Front National et sa proximité du monde paysan.

33% des personnes interrogées placent le « grand Jacques » en tête du palmarès des chefs de l’Etat les plus sympathiques, 12 points devant François Mitterrand (21%), Charles de Gaulle étant, pour sa part, relégué à la troisième place avec 17% des votes. Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing sont à égalité à 8%, devant Nicolas Sarkozy 7%. François Hollande, et ce n’est pas une surprise, ferme le ban avec 5%… Mais il est toujours en fonction.

Jospin devant Juppé

L’enquête se penche également sur les quatre Premiers ministres des deux mandats de Jacques Chirac et tend à révéler que les Français approuveraient la cohabitation : Lionel Jospin, nommé après la dissolution, arrive en tête devant Alain Juppé, Dominique de Villepin puis Jean-Pierre Raffarin.

Il ressort de ce sondage qu’Alain Juppé, pour 45% des personnes interrogées, représente « l’héritier de Jacques Chirac« , loin devant Nicolas Sarkozy qui ne recueille que 25% des voix.

Enquête menée par téléphone du 17 au 18 avril auprès de 1.011 personnes de 18 ans et plus représentant la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).

(Avec AFP)

source: http://www.challenges.fr/politique/20150422.CHA5178/et-le-vainqueur-est-jacques-chirac.html

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Image: http://stripsjournal.canalblog.com/tag/corruption/p10-0.html

Prises illégales d’intérêts, blanchiment, détournement, évasion fiscale, conflits d’intérêts sans nombre, attribution de marchés publics honteusement biaisée, la Françafrique

La France est sur le point d’atteindre le dernier degré de la corruption ; les sommes volées, détournées, captées par la corruption sous l’œil complaisant, voire bienveillant, du pouvoir politique et administratif jusqu’au niveau des procureurs, s’élèvent à 600 milliards d’euros, soit 1/3 du budget français.

Les ventes d’armes représentent une partie importante de cette corruption ; ventes d’armes à des individus peu regardants et dont nous ne savons rien ou si peu et qui peuvent, à tout moment, se retourner contre la France ; le « Secret défense » invoqué à chaque fois qu’il est question de mener une enquête sur le versement de rétro-commissions n’a alors qu’un but : décourager quiconque de poursuivre les investigations.
Une telle accumulation, une telle gravité ! Arrogance et impunité selon le principe « Si je ne m’enrichis pas, vous ne serez pas moins pauvres pour autant ! », il est bien question d’une corruption à haute intensité : du jamais vu ! A titre d’exemple : près de 12 enquêtes en cours sur la seule personne de Nicolas Sarkozy, tour à tour maire de Neuilly-sur-Seine, député des Hauts-de-Seine, ministre du Budget, porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication, ministre de l’Intérieur, ministre de l’Économie et des Finances, président du conseil général des Hauts-de-Seine et l’Union pour un mouvement populaire (UMP), Président de la République en 2007 ; enquêtes à propos de délits qui s’élèvent à plusieurs milliards d’euros.

Quant à la loi de 2013 sur la corruption et la fraude fiscale, la Présidence PS et le gouvernement du même nom, ont refusé de faire sauter le verrou de Bercy : en droit français, pour pouvoir poursuivre un contribuable qui a délibérément dissimulé une partie de ses revenus ou de son patrimoine pour se soustraire à l’impôt, la justice doit obtenir le feu vert de l’administration fiscale.

PS – UMP : « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette ! »… alternativement et respectivement, à toutes fins utiles… jusqu’à se neutraliser l’un l’autre.

Serge ULESKI Serge ULESKI

son blog littérature et écriture : http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com

 

source/ http://www.agoravox.fr/auteur/serge-uleski-17867

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Mais que savait donc le TRACFIN sur ces commissions ?

LIRE: Balkany: la DNRED et le TRACFIN savaient-ils?.

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Centrafrique: une enquête pour corruption d’agent public pourrait viser Patrick Balkany

Patrick Balkany à Paris le 7 novembre 2014.

Le maire UMP de Levallois-Perret est visé par une plainte déposée par la République centrafricaine, qui l’accuse d’avoir touché 30 millions d’euros de commissions dans le règlement d’un litige.

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La réputation des Balkany est pour le moins sulfureuse. Plusieurs fois inquiété par la justice, Patrick Balkany y est pour beaucoup dans l’image véhiculée par le célèbre couple de Levallois-Perret.

© AFP

AVISEUR INTERNATIONAL

L'ancien maire de Rome (de 2008 à 2013) Gianni Alemanno fait partie des personnes poursuivies dans le cadre de l'enquête.
L’ancien maire de Rome (de 2008 à 2013) Gianni Alemanno fait partie des personnes poursuivies dans le cadre de l’enquête. (Crédits : Reuters)
Les carabiniers soupçonnent que l’organisation mafieuse romaine qui empoisonnait l’administration locale avait des liens avec la mafia calabraise. Le Premier ministre italien Matteo Renzi a annoncé un durcissement de la législation pénale réprimant la corruption.

Ils ont ainsi procédé à l’arrestation de deux entrepreneurs calabrais -Rocco Rotolo et Salvatore Ruggiero-, membres présumés de l’organisation criminelle originaire de la région située dans la pointe de la Botte. Ils auraient…

Voir l’article original 165 mots de plus

Détenu à Guantanamo, prison américaine située sur l'île de Cuba, en mars 2010.

Les groupes libéral et écologiste du Parlement européen ont appelé, mardi 9 décembre, les Etats membres de l’Union à rompre ce que l’élue néerlandaise Sophie In’t Veld, membre de l’Alliance des libéraux et démocrates, appelle leur « silence continu » après la publication du rapport du Comité sénatorial américain du renseignement. « Cette nouvelle pièce à conviction impose aux Etats membres de l’Union européenne de reconnaître à leur tour leurs responsabilités », ajoute Eva Joly, du groupe des Verts.

Le Parlement a commencé dès 2006 un travail d’investigation sur l’utilisation de pays européens pour le transport et la détention illégale de terroristes présumés arrêtés partout dans le monde avant d’être transférés vers Guantanamo (sur l’île de Cuba), Bagram (Afghanistan), les Etats-Unis ou, parfois, de disparaître.

Le Conseil de l’Europe, Amnesty International et d’autres instances ont également incité les Européens à faire la clarté sur ce dossier noir. On aurait recensé un millier de vols clandestins au total et l’existence de trois prisons secrètes est désormais avérée. Elles étaient situées à Bucarest, en Roumanie, à Antavilas, en Lituanie, et à Kiejkuty, en Pologne.

Lire notre compte rendu du rapport du Sénat américain sur la torture de la CIA

« Deux ou trois exemples »

Ce dernier Etat qui, comme d’autres, a longtemps nié, mais a été officiellement condamné en juillet par la Cour européenne des droits de l’homme. Dans un arrêt d’une portée jugée historique, elle a jugé que les autorités polonaises s’étaient rendues complices d’actes de torture. Sur la base de rapports d’experts et d’ONG, la Cour de Strasbourg avait donné raison à deux requérants qui affirmaient avoir été torturés par des agents américains, la Pologne n’ayant « rien fait pour empêcher » ces actes mais, au contraire, avait « créé les conditions nécessaires à la mise en œuvre du processus ».

D’autres plaintes sont actuellement à l’examen, mais le Parlement européen réclame que la Commission de Bruxelles contribue à faire la clarté sur le rôle d’autres pays, comme l’Allemagne, Chypre, le Danemark, l’Espagne, la Grèce, l’Irlande et la Suède. Il a aussi mis en cause l’Autriche, l’Italie, le Royaume-Uni et le Portugal pour leur manque de collaboration. La Commission Barroso, après avoir reçu des explications douteuses de l’administration américaine, avait timidement menacé certaines capitales. Elle s’était toutefois finalement rangée à l’idée qu’il ne fallait pas mettre en péril la relation transatlantique et la lutte contre le terrorisme.

Une délégation du Parlement européen avait été reçue au département d’Etat américain où on lui y affirmait, en 2006, qu’il n’y avait que « deux ou trois exemples » de transferts secrets.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/10/tortures-de-la-cia-la-complicite-des-pays-europeens_4537835_3214.html

 

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AVISEUR INTERNATIONAL

MEXIQUE: les forces de sécurité  « une armée et une police corrompues et liées au narcotrafic » ont persisté dans leur spirale de violence incontrôlée.

Trop, c’est trop : explosion de colère au Mexique

Il y a deux mois encore, le gouvernement de Peña Nieto était l’enfant chéri de l’impérialisme. Avec l’approbation par le parlement mexicain, en août 2014, du Pacte pour le Mexique, le processus de subordination croissante aux Etats-Unis – initié en 2005 par la signature de l’Alliance pour la sécurité et la prospérité de l’Amérique du Nord (ASPAN) – avait le vent en poupe.

A travers l’ASPAN, le Mexique s’est soumis aux directives du Commandement de l’Amérique du Nord (structure militaire conjointe sous direction états-unienne), une des fonctions de ses forces armées devenant de garantir la sécurité nationale des Etats-Unis face aux menaces du crime organisé et du terrorisme en Amérique Centrale et dans la Caraïbe. En conséquence, le…

Voir l’article original 490 mots de plus

La Libre.be

« République exemplaire »: cent parlementaires français dans le viseur, vingt dans le pétrin

Bernard Delattre | Correspondant permanent à Paris

C’est le résultat de l’ »opération Cahuzac ». A savoir, la vaste entreprise « de moralisation et de transparence de la vie publique » qu’avait lancée François Hollande, au printemps 2013. Quand son ministre PS du Budget, Jérôme Cahuzac, avait avoué détenir à l’étranger des comptes bancaires non déclarés. L’homme est désormais poursuivi pour blanchiment présumé de fraude fiscale. D’après les chiffres qui ont été donnés jeudi, une centaine de parlementaires pourraient, à leur tour, craindre de voir leurs dossiers soumis à la justice.

Une vingtaine de cas « lourds »

Depuis l’ »affaire Cahuzac », plusieurs milliers d’élus, dont les députés et sénateurs, sont tenus de remplir à la fois une déclaration de patrimoine (détaillant précisément leurs avoirs) et une déclaration d’intérêts (afin de prévenir tout conflit d’intérêts). Ces documents sont ensuite passés au peigne fin par la nouvelle Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Cette instance est en train de finaliser son rapport, attendu pour début janvier. Selon des chiffres qui ont été confirmés jeudi, « une centaine de déclarations de patrimoine jugées litigieuses », remplies par des parlementaires, est en train d’être examinée par l’administration fiscale, à la demande de la Haute autorité. Il s’agit souvent d’avoirs dont la valeur estimée est jugée sous-évaluée. Une part de ces déclarations contestées fera sans doute l’objet, d’ici à janvier, de rectifications à l’amiable. Les élus concernés échapperaient donc aux poursuites. Mais, parmi ces quelque cent dossiers dans le collimateur, environ vingt sont qualifiés de « lourds » par le fisc : soupçonnés de receler des tentatives de fraudes. Ils devraient donc être transmis aux juges.

« Un régime de Gestapo »

Une centaine de parlementaires suspects, c’est davantage que la soixantaine qu’avait envisagée « Le Canard Enchaîné », dernièrement. Mais cela reste peu, par rapport au millier d’élus nationaux (577 députés et 348 sénateurs) qui ont vu leur patrimoine et les intérêts passés au crible, dans le cadre de cette opération « Mains propres ».

Une opération à laquelle ces élus n’avaient pas acquiescé de gaieté de cœur.

L’an dernier, le président de l’Assemblée lui-même, Claude Bartolone (PS), s’était élevé contre l’idée (finalement pas retenue) de rendre publiques les déclarations de patrimoine de ses ouailles : « du voyeurisme ».

Et, récemment encore, un sénateur UMP a assimilé cette œuvre de moralisation et de transparence à « un régime de Gestapo ».

La divulgation des chiffres relatifs à cette quête d’« une République exemplaire » – dixit le slogan de François Hollande – survient à un double moment qui n’est pas anodin. La semaine où la France a encore perdu des places dans le palmarès annuel mondial de la corruption, publié par une ONG qui fait référence en la matière. Et au lendemain de la démission d’un conseiller à l’Elysée, cité à comparaître pour abus de biens sociaux. Alors que la semaine dernière, déjà, François Hollande avait dû limoger au débotté un secrétaire d’Etat soupçonné de favoritisme.
Comptes en Suisse et immobilier sous-évalué : les deux grosses ficelles

Sous-évaluer son patrimoine immobilier, la ficelle est grosse, mais elle reste visiblement utilisée en politique.

Ainsi, cet été, jugeant sa déclaration de patrimoine insincère, la Haute autorité a invité le secrétaire d’Etat PS Jean-Marie Le Guen à revoir à la hausse la valeur qu’il avait déclarée des appartements, terrains et autres immeuble et garage qu’il possède. Dans sa déclaration de patrimoine, il les avait évalués à un montant de 30 à 40 % inférieur aux prix du marché. Il s’est exécuté, ce qui ne lui permettra toutefois pas d’échapper à un gros redressement fiscal.

Cette semaine encore, c’est l’ex-ministre Arnaud Montebourg que des médias ont mis en cause. Son ex-épouse a mis en vente, au prix de 1,3 million d’euros, un appartement parisien dont il avait évalué la valeur à 890 000 euros, l’an dernier. Belle plus-value subite, alors que les prix de l’immobilier se tassent.

Dissimulation d’avoirs à l’étranger

Les bons vieux comptes bancaires non déclarés détenus à l’étranger, en Suisse singulièrement, restent néanmoins le moyen le plus prisé par les élus désireux de dissimuler une partie de leurs avoirs.

Dernièrement, c’est ce qui a valu à trois parlementaires UMP (dont l’ex-maire de Cannes, Bernard Brochand), de voir leurs dossiers transmis au parquet. Tous ont argué qu’il s’agissait de vieux comptes familiaux ou professionnels, ouverts parfois dès les années 70, inactifs voire en déshérence, ou qui étaient en cours de régularisation.

source: http://www.lalibre.be/actu/international/republique-exemplaire-cent-parlementaires-francais-dans-le-viseur-vingt-dans-le-petrin-5480c05235707696bad48ed9

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L’ancien Premier ministre luxembourgeois est revenu sur le vaste système d’évasion fiscale mis en place par son pays au détriment des voisins européens.
LuxLeaks : "Oui, j’aurais fait la même chose" assume Jean-Claude Juncker

Interrogé par Le Monde, il assume la démarche. « Oui, j’aurais fait la même chose, il fallait diversifier notre économie, nous n’avions pas d’autre choix » explique-t-il. Pour se justifier, il a souligné la dépendance à l’acier du petit pays, secteur tombé en crise dans les années 70.

« Nous ne voulions plus être aussi dépendants d’un seul secteur, mais on est redevenu très dépendants d’un autre secteur, la banque, quand il a pris de l’importance. »

Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/luxleaks-oui-j-aurais-fait-meme-chose-assume-jean-claude-juncker-1878341.html#8j60ETgw0VIgkEa4.99

RELIRE: http://www.atlantico.fr/decryptage/accords-fiscaux-secrets-entre-luxembourg-et-340-multinationales-pistes-pour-comprendre-comment-europe-en-est-arrivee-1842477.html

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Economie : ce niveau de fortune accumulée par les milliardaires africains dépasse de très loin le Produit Intérieur Brut (richesse créée par un pays) dégagés par l’ensemble des pays de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Central (90,8 milliards $ en 2013), et celui dégagé par l’ensemble des pays membre de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (82,51 milliards $ en 2013)
Agence Ecofin

La seconde édition du classement des Africains les plus riches qui est effectué par Venture Africa, a mis en évidence que l’Afrique compte en 2014, 55 milliardaires (en dollars), dont la fortune globale a progressé de 12,4% entre 2013 et 2014, partant de 143,2 milliards $, à 161,75 milliards $.

Ce niveau de fortune accumulée par les milliardaires africains dépasse de très loin le Produit Intérieur Brut (richesse créée par un pays) dégagés par l’ensemble des pays de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Central (90,8 milliards $ en 2013), et celui dégagé par l’ensemble des pays membre de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (82,51 milliards $ en 2013)

La publication des comptes annuels des Etats de ces deux sous-régions n’a pas encore été effectuée, mais si on se base sur les prévisions du Fonds Monétaire International (FMI) la croissance dans chacune des deux zones économiques ne devrait pas dépasser les 6% en 2014, soit une progression deux fois inférieure à celle de la fortune des 55 milliardaires africains (12,4%).

Aussi, les  domaines dans lesquels on retrouve ces milliardaires, sont notamment ceux des matériaux de construction, les télécommunications, la grande distribution, le pétrole et le gaz et le secteur financier. Dans ces conditions, et compte tenu de la demande qui anime ces différents secteurs, la fortune des 55 milliardaires d’Afrique devrait continuer d’enregistrer une croissance à deux chiffres et surpasser le PIB cumulé de l’ensemble des pays de la zone Franc CFA.

Parmi les autres faits marquant de ce classement, il ressort que les 55 personnes les plus riches d’Afrique emploient 500 000 personnes seulement. Les Nigérians dominent le classement avec Aliko Dangote toujours en tête, mais surtout avec une quatrième place pour Mme Folorunsho Alakija. Avec ses 7,3 milliards $ de fortune, elle est aujourd’hui non seulement la femme la plus riche d’Afrique, mais aussi la femme noire la plus riche du monde depuis qu’elle a détrôné l’américaine Oprah Winfrey.

Selon Venture Africa, le classement a été effectué en analysant les rapports des entreprises sous leurs contrôles. Et dans ce sens pour ceux dont les entreprises sont présentes sur les marchés financiers, les chiffres sur la capitalisation boursière et les rapports financiers publiés sur les différentes places boursières africaines ont permis d’établir le classement. On rappellera effectivement, que la plupart de ces milliardaires sont à la tête d’entreprises pesant d’un poids majeur sur les bourses africaines. C’est le cas d’Aliko Dangote, dont Dangote Cement représente une bonne part de la capitalisation du Nigeria Stock Exchange, Johann Rupert dont le groupe Richemont est un acteur majeur du Johannesburg Stock Exchange.

Dans le même registre, on citera Othman Benjelloun qui est à la tête du groupe BMCE Bank de la bourse de Casablanca, lui-même actionnaire majoritaire du groupe Bank of Africa, dont 4 filiales sont présentes sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’UEMOA (et une cinquième en cours d’introduction). A noter également Tony Elumelu, qui est à la tête du groupe bancaire panafricain nigérian United Bank of Africa, et aussi des frères Sawiris, dont le consortium  Orascom gère des entreprises d’un poids important sur l’Egyptian Exchange.

source:http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-16941.html

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À qui profite l’ascension fulgurante du clan de l’argent sale en  Algérie ?

“Doing business in Algeria”, c’est le sigle alléchant que la bourgeoisie compradore algérienne est partie vendre récemment au centre capitaliste à Washington, l’option ultralibérale du quatrième mandat du président impotent n’ayant jamais été aussi visible qu’en ce moment. Un seul mot revient de façon récurrente dans les démarches de ce gouvernement de faillite et de misère : « brader ». Comme si l’économie ruineuse s’appuyant sur l’import-import ne suffisait pas, la règle 51/49 est destinée à disparaître dans la loi de finance 2015, livrant le pays aux diverses multinationales qui feront de l’Algérie ce qu’elles voudront. Mais à quels investisseurs et à quels investissements fait référence le ministre de l’Industrie et des mines Abdeslam Bouchouareb ? Celui des Emirati qui, d’après nos sources au sein même du port d’Alger, n’ont pas versé un centime pour investir dans le terminal portuaire d’Alger dont ils tiennent les commandes, alors que celui-ci génère des profits de plusieurs milliards de dollars ? La visite aux USA du ministre Bouchouareb était destinée à sceller le partenariat entre Varian et Ali Haddad, ce dernier étant du voyage pour diversifier son activité du bâtiment vers la pharmacie. Haddad, prédateur national qui nomme et dégomme PDG et cadres de l’Etat à sa guise, est le porte-étendard du clan de l’argent sale et de la bourgeoisie compradore sur lesquels s’appuie le règne du président Bouteflika et de son frère cadet Saïd. L’appui du ministre de l’Industrie et des mines dans les tractions aux USA entre Haddad et Varian nous renseigne sur le poids du clan de l’argent sale et de son chef Saïd Bouteflika, dans la décision politique en Algérie.

photo: http://www.lematindz.net/thumbnail/size/article_medium/file/oldpics/said-bouteflika_copy_273303791.jpg

Saïd, qui se positionne d’ores et déjà dans un projet présidentiel, sait très bien que pour briguer le poste suprême, il faut mettre tous les atouts de son côté, l’argent étant le nerf de la guerre. Le projet de transmission de pouvoir se confirme donc avec ces nouveaux riches, véritables piliers de l’ordre nouveau impulsé par Saïd Bouteflika. Les accords du Val-de-Grâce ne suffisant pas, il fallait rassurer tout le capital dans toutes les capitales, l’axe Paris-Washington étant le ticket gagnant du frère cadet du président. Quel meilleur gage de bonne foi que de renoncer à la règle 51/49 et pourquoi ne pas brader tous les bijoux de famille, comme Gara Djebilet, ou privatiser l’Algérie au profit d’Aigle Azur (dont on connaît les liens avec le clan) et autres compagnies internationales ? Nous ne croyons pas les démentis du ministre de l’Industrie, comme on n’a pas cru davantage les mensonges du ministre des Transports, Amar Ghoul, qui passe son temps à nous raconter des bobards sur l’état de santé du président alors que toute la planète sait que celui-ci est malade, ou concernant la gestion désastreuse de son secteur quand des avions tombent et des trains déraillent sans qu’il juge bon de démissionner. Peut-on croire un seul membre du gouvernement actuel ? La réponse est bien entendu NON, et ce n’est pas un remaniement ministériel qui renverra au placard les ministres de l’Intérieur, de la Communication, de la Pub et de la Vertu, des Affaires religieuses, de l’Education, etc. qui pourra nous leurrer. Il ne suffit pas de permuter les sièges ministériels ou d’offrir des retraites dorées à des gens qui ont échoué dans leur mission, nous aurions préféré que l’esprit de démission s’installe en Algérie, mais, hélas, chacun s’accroche à son fauteuil en attendant d’être muté ou « appelé à d’autres fonctions », bricolage et amateurisme étant les caractéristiques majeures du règne de Bouteflika. Certes, nous ne pleurerons pas le départ de Hamid Grine qui a échoué lamentablement en instrumentalisant l’argent de la publicité publique pour faire pression sur les titres de presse à des fins politiques. Il n’a pas été en mesure de remplir la tâche souhaitée par son maître Saïd Bouteflika qui voulait briser les reins de la presse, mais de manière plus subtile. Grine n’a pas su non plus gérer l’affaire d’Abdessami Abdelhai, journaliste incarcéré depuis des mois sans jugement, et dont le cas est en train de provoquer un tollé au sein des instances européennes à Bruxelles sans que le ministre daigne lever le petit doigt pour résoudre le problème, alors que l’Algérie pourrait être sanctionnée par l’Europe. De quoi ce journaliste est-il coupable ? A-t-il pu commettre autant de méfaits que ceux imputables au clan de l’argent sale ? C’est à la Justice de trancher et si l’on veut appliquer la Loi, il faudrait l’utiliser également pour punir Chakib Khelil et tous les prédateurs qui ont saigné l’Algérie. Même si c’est un vœu pieux et irréalisable d’avoir une Justice transparente, indépendante et impartiale avec le gang de la chaise roulante aux commandes du pays, il serait temps de cesser de bidouiller des affaires qui peuvent nous coûter très cher en termes politiques. Et ce n’est pas avec des journalistes emprisonnés pour des raisons obscures que le clan va attirer des investisseurs occidentaux. Mais, en Algérie, le pouvoir est passé maître dans la navigation à vue, et tout le monde gère les affaires courantes sans se soucier le moins du monde d’exercer une véritable politique. Hamid Grine paiera son incompétence de son poste, rejoignant ainsi sa maison-mère Djezzy et redevenant ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, un délégué commercial faisant du porte-à-porte pour vendre des abonnements téléphoniques. Par ailleurs, son départ nous épargnera beaucoup d’encre. Quant au ministre des Transports, Amar Ghoul, il doit reprendre la route suite à ses ravages dans l’économie nationale. Après le scandale de l’autoroute Est-Ouest lorsqu’il était ministre des Travaux publics, Ghoul, au lieu d’être jugé pour sa nuisance, a été parachuté dans un autre ministère pour nous présenter à nouveau des résultats catastrophiques avec des crashs aériens et des accidents ferroviaires sans qu’il y ait la moindre sanction, parce que Monsieur Ghoul est un proche et un fidèle exécutant du clan, comme tous ses compères au gouvernement. En Algérie, la règle d’or veut que l’on soit promu quand on échoue. De son côté, Tayeb Belaiz, le ministre de l’Intérieur, n’a rien vu venir au sujet de la contestation des policiers et écopera certainement pour sa « distraction ». Sans parler du ministre de l’Agriculture Abdelouahab Nouri qui a réussi à patauger dans la régularisation du prix de la pomme de terre qui s’est envolé, atteignant des sommets inégalés pour un légume de consommation courante. Tout le monde attend le remaniement, y compris les walis (préfets) qui ont la bougeotte, chacun restant suspendu au journal télévisé pour savoir si son nom figure sur la liste. Tout en étant caduc, le procédé de remaniement est fondamentalement vicieux, car les nominations reposent essentiellement sur le régionalisme, principal critère de désignation au détriment de la compétence et de l’intégrité. En changeant des têtes au sein de l’exécutif, au niveau des walis  ou dans le corps diplomatique, le frère cadet du président impotent donne une illusion de changement de façade tout en laissant penser qu’il y a encore un pilote aux commandes du pays et que ces décisions proviennent du président mourant qui, en fait, ne décide plus de rien. Hélas, ce jeu pervers va s’étaler durant tout le reste du mandat infâme du président agonisant. Jusqu’au-boutiste comme son frère, Saïd Bouteflika sait que s’il perd le pouvoir maintenant, tout son clan passera à la trappe. Il doit donc créer l’initiative, même au prix d’une imposture. La survie du clan et les enjeux colossaux sont au-delà de toute autre considération. Dans cette optique, le clan de l’argent sale gagne du temps pour mieux s’organiser et placer leur joker.

Le système Bouteflika a vu surgir des comportements de voyous de la part des nouveaux riches, ces maquignons devenus potentats et responsables grâce à l’argent sale et à la politique de la « chkara » où tout s’achète et où tout est permis. Leurs rejetons multiplient les frasques et défraient la chronique tous les jours, comme insulter des policiers ou des gendarmes qui font leur travail, quand ils ne les agressent pas physiquement. Le mépris des institutions sécuritaires n’a jamais atteint un tel degré. Ces gens-là se croient intouchables parce qu’ils sont « les fils de » et se comportent avec arrogance, montrant que le respect de la loi ne les concerne pas. Les exemples ne manquent pas et les scandales se produisent quasi quotidiennement. Sachant que chaque gang produit ses affranchis, le clan de Bouteflika a produit une génération de vauriens qui provoquent la société en brûlant des billets de banque, en se vantant de leurs privilèges et d’être au-dessus des lois, quand ils ne se donnent pas en spectacle dans les cabarets à coups de « rechkas » à la santé de tel responsable ou de tel copain affairiste pourri, dans un grand étalage d’opulence. Pourquoi respecteraient-ils les institutions, sachant que le premier magistrat du pays lui-même n’a pas obéi à la Constitution ? Le modèle de gouvernance de Bouteflika n’a inculqué d’aucune façon la culture de l’Etat puisque lui-même a réduit les institutions à une peau de chagrin. Jamais, dans l’histoire de l’Algérie, on n’a assisté à une telle dégradation. Lorsque le peuple algérien, à bout de patience, en aura assez et que les caisses vides ne permettront plus d’acheter la paix sociale, le retour de manivelle sera à la mesure de toutes les trahisons et des offenses subies. Moralité : le clan de l’argent sale est en train de ruiner l’Algérie, non seulement sur le plan économique mais sur le plan moral, historique, au niveau des repères, et la relation entre le citoyen et l’Etat qui a souffert de différentes crises, a atteint son apogée. Le risque d’une déflagration n’est pas à exclure et les responsables sont clairement identifiés. Le clan du président, son frère et leur entourage immédiat qui, tous, ont véhiculé de fausses valeurs à l’opposé de notre culture et de notre histoire, risquent de goûter les fruits amers de la chute. Après ce qu’ils ont fait à l’Algérie, eux et leurs rejetons, il ne faut pas demander au peuple de respecter quoi que ce soit alors que la loi de la jungle est devenue constitutionnelle. N’oublions pas que c’est à cause de ce type d’injustices que la Révolution a eu lieu, mais les nouveaux colons qui répètent cette partition déjà jouée dans d’autres temps ne semblent pas s’en rendre compte. Le destin de l’Algérie, confrontée à la menace interne et externe, et face aux enjeux stratégiques du moment, dépasse de loin la vision nombriliste de la horde sauvage qui entoure la chaise roulante présidentielle et notre nation se passerait volontiers d’un tel pouvoir, antinational par essence.

Il est inutile d’énumérer tous les départs prévus qui donnent l’impression que le gouvernement est un hall de gare où chacun fait les cents pas en attendant sa prochaine destination, et dénombrer la liste des ministères, dont certains sont en hibernation totale pendant que d’autres sont en proie à des gesticulations désespérées de dernière minute pour éviter d’être touchés par le remaniement prochain, serait un gaspillage de temps. Cependant, ce grand cafouillage cache un véritable jeu d’ombres qui consiste à déblayer le terrain pour le frère cadet du président. L’après-Bouteflika est désormais dans l’air et la machine bien huilée de la succession est organisée avec soin par les jeunes loups. Saïd est en train d’œuvrer à tous les niveaux, et notamment auprès des partis politiques dont le FFS, appelé à intégrer le gouvernement et enthousiaste à l’idée de partager la rente tout en réalisant son plus vieux rêve, la fin programmée des services de renseignement, le DRS, dans l’optique d’une amnistie générale sur laquelle reposera le règne du frère cadet du président impotent. Si l’acharnement contre le DRS de la part de Saïdani et du FLN – parti qu’il a dévoyé – est récent, celui du FFS est mythique. Il ne faut pas oublier que le FFS était un fervent défenseur de Sant’ Egidio, qu’il a été le fer de lance des cercles du « qui-tue-qui » et qu’il a flirté avec les islamistes du FIS en vue de partager le pouvoir, et, soudain, on voit émerger une alliance entre le FLN de Saïdani, version argent sale, et le FFS de l’Internationale socialiste. Rappelons aussi que le FFS et le FLN de Saïdani font tous deux partie de l’Internationale socialiste à laquelle appartient le parti socialiste de François Hollande, dont Mitterrand était un membre très actif et qui a fait des pieds et des mains pour isoler l’Algérie sur le plan international via cette organisation lors de l’arrêt du processus électoral en 1992. Dans une tentative de sauver le règne de Bouteflika alors que d’autres partis de l’opposition réclament son départ, l’implication du FFS n’est rien d’autre qu’une feuille de route concoctée dans les laboratoires des services français, manœuvre destinée à préparer l’après-Bouteflika de façon à préserver les intérêts de la France du CAC 40 en Algérie, et qui n’a strictement rien à voir avec ces concepts creux nommés hypocritement « transition démocratique », « Etat civil », etc. Tous ces mots ne sont que du baratin. Bien sûr, il existe peut-être une tendance qui préfère Washington à Paris, mais ce n’est jamais qu’une question de goût éloignée de toute stratégie. On appréhende mieux le décret que l’on prête au président alors qu’il émane de Saïd, et qui exclut les colonels du DRS des entreprises. Il est clair que ce décret n’a pas été signé à des « fins démocratiques », la dernière préoccupation de Saïd étant la démocratie. Le but était de neutraliser le DRS qui a toujours été la hantise du clan de l’argent sale, dans la mesure où nos services de renseignement sont les seuls à pouvoir l’atteindre par l’élaboration de dossiers, comme dans l’affaire Chakib Khelil. Les espaces desquels a été chassé le DRS ont été immédiatement repris par le clan de l’argent sale pour aboutir à un seul centre de décision aux mains du frère cadet du président mourant et son gang de vautours. La genèse de toute cette affaire qui n’est pas terminée a commencé avec l’entrée en scène du drabki Saïdani, lors de sa célèbre danse du ventre contre le général de corps d’armée Mohamed Mediène, dit Toufik. Pour mieux avancer leurs pions, les voyous de l’argent sale doivent affaiblir le DRS, car les épais dossiers que celui-ci a constitués sur tous ces pantins et leurs maîtres font grincer les dents des innombrables ennemis de la nation. Y a-t-il un seul pays au monde où les services de renseignement sont conspués régulièrement par des minables issus du pouvoir politique, comme ce sinistre Saïdani ou son chef Saïd qui veut créer des services à sa mesure ? Dans les pays qui se respectent, ces cafards seraient punis avec fermeté. C’est encore une exception algérienne que d’attaquer nos propres services de renseignement, véritable rempart face aux ennemis d’hier et d’aujourd’hui. Pour plaire à Paris, doit-on discréditer l’institution qui est la colonne vertébrale de notre armée ? Essayer d’imaginer un scenario identique aux USA, en France ou ailleurs, tiendrait de la science fiction. A-t-on jamais vu les politiciens d’un autre pays jeter l’opprobre sur leurs propres services de renseignement ? En outre, le DRS n’a pas été importé, il s’agit de notre armée, de notre police et de notre gendarmerie, issues de notre peuple !

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Photo D.R.

PHOTO: http://files.newsnetz.ch/story/2/7/5/27521673/1/topelement.jpg

Dans l’ombre du président mourant se planque une horde sauvage rodée dans l’ultralibéralisme qui ne connait aucune limite et qui attend son heure pour prendre le pouvoir de manière affichée.

 

Alors que l’Algérie est menacée sur le plan régional et que le roi du Maroc prononce un discours de guerre accusant l’Algérie de tous les maux de la terre, peut-on résister et garder notre souveraineté sous le règne d’une bourgeoisie compradore qui, quand elle n’est pas au service de la France, se soumet aux dictats des Etats-Unis ? Le pouvoir antinational qui a vu surgir le frère cadet du président qui signe tous les décrets à la place de son frère et qui prépare minutieusement le tremplin qui le mènera à la tête du consensus entre le clan de l’argent sale, le FFS, plus vieux parti d’opposition, et bien d’autres acteurs et clients du régime, donnera naissance à un nouveau pouvoir. Saïd Bouteflika n’a désormais plus rien en face de lui pour contrer ses projets. Comme derniers remparts, il reste quelques patriotes ici et là, et quelques titres de presse qu’il n’aura aucune peine à asphyxier ou à corrompre, leur intimant de choisir entre le bâton et la carotte. Dans son équation, il ne mentionne guère le peuple relégué aux abonnés absents, car il a dépensé des fortunes en distribuant l’argent à foison pour acheter la paix sociale. Rien n’arrêtera les jeunes loups de la bourgeoisie compradore et de l’argent sale qui ont fait fortune dans l’informel, au point où leurs chaînes de télévision off-shore émettent en dehors de toute légalité, à partir de territoires échappant au contrôle de l’Etat. Ces chaînes hors-la-loi font partie du dispositif mis en place par le clan pour faire sa propagande, conscient de l’importance de la manipulation de l’info. Dans le même temps, il faut vendre et brader, encore et encore, même à Lakshmi Mittal, patron gangster décrié en Europe, mais reçu avec tous les honneurs par le Premier ministre Sellal bien qu’il ait failli à tous points de vue dans la gestion du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Que cache cette rencontre entre Sellal et Mittal ? Des sources évoquent l’éventualité d’offrir Gara Djebilet à Mittal, l’un des éléments les plus représentatifs de la bourgeoisie compradore, voleur et pilleur au service du grand capital, et qui est tout sauf un investisseur. Chacun sait qu’il a établi sa fortune en magouillant comme Haddad, et il n’est pas nécessaire d’être un expert pour deviner ce qui ce trame derrière notre dos. Tout se sait aujourd’hui, cessez tous de nous prendre pour des imbéciles ! On comprend aisément pourquoi, préoccupés par leur participation à la grande bouffe, les ministres français se bousculent à Alger, quand ce ne sont pas les Américains, les Qatari, les Emirati, les Allemands, etc. tous intéressés à se positionner favorablement dans le festin des fauves. Le pouvoir de Bouteflika et de son clan a transformé l’Algérie en un immense gâteau dont chacun veut sa part. Hier, c’était le gaz de schiste, avant c’était la loi infâme des hydrocarbures de 2005 retirée de justesse, demain ce sera Sonatrach, Sonelgaz, Air Algérie, Gara Djebilet… ils finiront par vendre le sous-sol, le sol et le ciel de l’Algérie, hypothéquant éternellement l’avenir des Algériens. Est-ce cela le « pouvoir civil » de Saïdani le pilleur, lui qui a détourné des milliards pour les placer dans les banques françaises ? En exécutant la feuille de route des Français, à savoir le démantèlement du DRS au profit de ces parvenus que sont les membres omniprésents du clan de l’argent sale, l’Algérie va-t-elle se transformer en Etat moderne ? Bien sûr que non, c’est même tout le contraire. Nous sommes plus que jamais acculés dans une impasse caractérisée par la dangerosité, les secteurs de l’éducation nationale et de la santé sont en ébullition permanente, les policiers ont mené leur action avec détermination, et les protestations se multiplient dans le pays, reflétant le mécontentement populaire. Les gangsters de la bourgeoisie compradore dont l’unique préoccupation est d’appartenir à la confrérie des pirates des Bouteflika et des Haddad, n’ont qu’un seul projet, celui de leur maître-marionnettiste qui les a mis en place et qui tire les ficelles et, pourquoi pas, faire partie des brigades de choc pour porter le nouveau règne qui se dessine dans l’ombre d’une chaise roulante. Qu’ils nous épargnent leurs valses entre Paris et Washington, et leurs formules magiques bidon sur l’investissement, car ils ne disposent d’aucune vision stratégique, ni de l’économie, ni de la politique, ni de quoi que ce soit d’autre, seuls les privilèges dont leurs maîtres les ont gavés leur importent. Le coq de bassecour, Saïd Bouteflika, aidé de son acolyte Haddad, distribue les grains à picorer et la volaille servile obéit en caquetant de concert, du plus bas de l’échelle jusque tout en haut. L’Algérie ne peut pas s’offrir le luxe d’être dirigée par des corrompus faibles et inaptes qui s’enfuiront au moindre pépin, au moment où les menaces pèsent de plus en plus sur les frontières, où notre armée est confrontée à des attentats terroristes quasi quotidiens et quand l’instabilité régionale a atteint son paroxysme dans tout le Sahel. Le pouvoir de Bouteflika est-il en mesure de garantir la stabilité, slogan que nous ont vendu les missionnaires du quatrième mandat pendant la campagne électorale du candidat invisible ? A quelle stabilité faisaient-ils allusion ? A celle de leurs comptes en banque à l’étranger, à celle de leur train de vie de nababs, ou à celle des privilèges de leur progéniture arrogante et mal élevée ?

Le dispositif de la succession s’est mis en place, chacun prend position, et au diable l’Algérie ! nous disent-ces chacals. Saïd Bouteflika, devenu la pièce maîtresse du pouvoir en place, a plus que jamais le champ libre pour faire ce qu’il veut. Rien ne se décidera sans lui, il continuera à signer des décrets au nom de son frère, à pactiser avec le diable s’il le faut, afin de rester au pouvoir et de garantir les intérêts de sa famille et de la bourgeoisie compradore, et bien évidemment, ceux du grand capital, dont lui et son frère sont les fidèles serviteurs. Seules deux options peuvent contrarier ce plan machiavélique pour s’emparer du pouvoir d’une manière directe : soit une chute brutale du pétrole qui entraînera une rébellion, soit le décès de l’actuel président. Nous n’avons pas besoin d’investisseurs étrangers, l’Algérie a des potentialités inouïes et elle peut se relever si elle le veut, car elle en a les moyens. Il est plus que certain qu’il y aura toujours des patriotes à tous les niveaux pour combattre le projet de Saïd Bouteflika et de son clan, mais tant que les voyous et les gangsters de l’argent sale règneront avec le clientélisme, le régionalisme, et la corruption qui ont gangréné toute la sphère politique et économique, nous ne pourrons pas décoller. Il n’y a rien de pire que des anciens dirigeants des services publics qui se convertissent dans le privé tout en fredonnant en chœur des airs ultralibéraux, ni des idéologues de gauche qui deviennent champions du libéralisme pur et dur. Nous ne sommes pas près de sortir de la dépendance à 100% des hydrocarbures, l’argent coule à flots mais ne va pas là où il faut et se disperse dans un gigantesque gaspillage. Cette manne échoue directement dans la poche des prédateurs économiques, cette voyoucratie, cette bassecour qui engloutit des milliards pour les jeter par les fenêtres. Le constat est que cette bourgeoisie compradore hétéroclite composée de maquignons et de bagarras issus de divers horizons est l’une des plus ultralibérales au monde, ce qui fait d’elle une cible de choix pour tous les patriotes qui ont le devoir de résister face à ses effets dévastateurs et de l’anéantir totalement. L’heure est grave pour les patriotes. Il ne sert à rien de changer les têtes et de remanier, c’est tout le système de Bouteflika dans son ensemble qui doit partir, parce qu’il a échoué. S’il a garanti les intérêts du capital et des multinationales, il n’a jamais préservé les intérêts de la nation. La nécessité de briser les reins au clan de l’argent sale est plus que vitale, c’est une question de survie de l’Etat algérien. Néfaste et antinational, le système politique actuel est en fin de vie, à l’image de son président, il faut juste l’aider en le poussant dans le précipice avant qu’il ne nous entraîne dans son autodestruction.

Mohsen Abdelmoumen

Published on Oximity, November 10, 2014:https://www.oximity.com/article/%C3%80-qui-profite-l-ascension-fulgura-1#.VF_8V2VSYzw.twitter

on Whatsupic:http://fr.whatsupic.com/sp%C3%A9ciale-monde/1415624555.html

and Palestine Solidarité:http://www.palestine-solidarite.org/analyses.mohsen_abdelmoumen.101114.htm

SOURCE: http://philippehua.com/2014/11/12/a-qui-profite-lascension-fulgurante-du-clan-de-largent-sale-en-algerie/

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Après Cahuzac, Le Guen, Thévenoud, Carrez et les autres, c’est donc l’Elysée qui est frappé. Contrairement aux autres, celui-ci n’est pas élu. Les fois précédentes, le peuple n’avait pas eu le droit de se prononcer sur la révocation de ces élus voyous. Cette fois, Jouyet n’est pas élu. Il se contente de bouffer à tous les râteliers. Il n’en occupe pourtant pas moins un poste décisionnel de premier rang dans la République. Si le peuple ne peut pas le sanctionner, son patron Hollande le peut et le doit. Faute de quoi le protecteur du menteur deviendrait son complice.

François Cocq

Jean-Pierre Jouyet a donc été contraint d’avouer dimanche 9 novembre qu’il avait menti. Le secrétaire général de l’Elysée a cette fois dû lâcher à l’AFP l’exact contraire de ce qu’il déclarait 72 h plus tôt. Bien sûr, le fond de l’affaire entre Fillon et Sarkozy est scandaleux. Mais la Droite n’a besoin de personne pour pourrir dans son fumier. Par contre, que la tête de pont du système élyséen se croit autorisée à mentir en toute impunité n’en est pas moins choquant. De cela, l’Elysée et Hollande doivent rendre des comptes.

Voir l’article original 380 mots de plus

Publication: 27/10/2014 09h55 CET Mis à jour: 27/10/2014 10h43 CET
CHAKIB KHELIL

L’affaire des pots-de-vin présumés versés par Saipem, filiale ingénierie du groupe parapétrolier italien ENI, à des responsables algériens dont l’ancien ministre de l’énergie, Chakib Khelil, est de retour en Italie avec une demande d’enregistrement de preuves formulé par le parquet de Milan.

Une demande dont le contenu a été publié dans la presse italienne révélant les détails des montants de pots-de-vin versés en contrepartie de l’obtention de chaque contrat.

Le parquet de Milan en charge de l’affaire a présenté une demande d’enregistrement de preuves et des interrogatoires de Pietro Varone, ancien DG de Saipem et de SnamProgetti et de Tullio Orsi, ex DG de Saipem Contracting Algerie. Le juge Alphonsine Ferraro va devoir trancher, après les objections de la défense, d’accéder ou non à la demande du procureur Fabio De Pasquale Giordano Baggio et Isidoro Palma et, le cas échéant, fixer la date.
LIRE AUSSI: Corruption, mauvaise gestion : ce que Chakib Khelil a coûté à l’Algérie

Le procureur veut accéder à l’ensemble des documents et des courriels en relations avec l’affaire de 8 responsables de Saipem et ENI ainsi que Farid Bedjaoui, présenté comme l’homme de confiance de l’ancien ministre algérien de l’énergie.

La procédure vise l’ancien PDG d’ENI, Paolo Scaroni, Pier Franco Tali, en qualité de PDG de Saipem, Alessandro Bernini, ex-directeur financier de Saipem puis d’ENI, Pietro Varone, ancien DG de Saipem et de SnamProgetti. Tullio Orsi, en tant que PDG de Saipem Contracting Algerie et Antonio Vella, en qualité de responsable Eni pour la Nord-Afrique.

La demande vise du côté algérien, Farid Bedjaoui, « ‘homme de confiance personne de l’ancien ministre algérien de l’énergie Chakib Khelil » et Samyr Ouraied, « représentant fiduciaire de Bedjaoui ».

Selon la demande présentée par le parquet, citée par Borsa Italia, l’accusation porte sur une affaire de « corruption internationale» pour « procurer avantages indus aux sociétés’ Eni et Saipem » dans des opérations économiques d’un montant de plus de 8 milliards d’euros.

L’accusation détaille les contrats obtenus et les montants versés. Ainsi Eni a pu obtenir le droit d’exploiter le champ gazier CAFC (Central Area Field Complex) en contrepartie « de versement de pots-de-vin et d’avantages à des fonctionnaires officiels du gouvernement algérien ».

Pour le ministre, la famille et les proches

Des versements qui ont été effectués par Saipem et certaines de ses filiales pour la Pearl Partners Limited, basée à Hong Kong et prorpité de Farid Bedjaoui pour un montant de « 197 934 798 € ».

Ces versements correspondent à plusieurs contrats : « 8,5 millions d’euros pour des Medgaz projet, 14,6 millions pour le projet (UTB Hassi Messaoud), 8,6 millions pour LZ2 (de Hassi R’mel-Arzew), 77,4 millions pour le GNL Gl3z (Arzew), 34,5 millions pour l’usine de traitement GPL (Hassi Messaoud), 41,4 millions de Menzel Ledjmet Est et 13 millions pour le gazoduc GK3 lot 3″.

La demande d’enregistrement de preuve fait état également de versements de grosses sommes d’argent à titre de paiement d’exécution de contrat qui ont été « gonflés » et versés à Bedjaoui à Hong Kong.

Des versements au « profit du ministre algérien de l’énergie, Chakib Khelil« , de « membres de sa famille » ou de son « entourage proche ». L’ancien directeur de cabinet du PDG de Sonatrach, Reda Hemche a reçu 1,75 millions de dollars dans un compte à Genève. Un autre agent de Sonatrach, Omar Habour a bénéficié d’un versement de 34,3 millions de dollars dans son compte à la banque Audi Saradar port de Beyrouth).  »

Pour rappel, Chakib Khelil, qui se trouve aux Etats-Unis, fait formellement l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice algérienne mais dont l’applicabilité parait très improbable. L’ancien ministre de l’énergie se trouverait aux Etats-Unis.

source: http://www.huffpostmaghreb.com/2014/10/27/algerie-corruption-saipem_n_6052408.html

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Le parquet de Milan demande la collaboration d’Alger

L’enquête se recentre sur Chakib Khelil

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le 27.10.14

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 © Lyès. H.

La justice italienne, pour qui les liens entre Chakib Khelil et l’ancien patron de l’Eni, Scaroni, sont désormais évidents, relancera les auditions début novembre et sollicite la collaboration de son homolgue algérienne pour la suite de l’enquête.

Rome
De notre correspondante

Le sort de l’ancien administrateur délégué de l’ENI, Paolo Scaroni, et celui de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, sont scellés. Les juges milanais sont convaincus qu’une grande partie de l’argent versé aux Algériens a été récupéré par l’ancien patron de l’ENI.       D’anciens dirigeants de Saipem seront interrogés probablement le 3 novembre prochain.
Les magistrats du pôle anticorruption ont lancé huit commissions rogatoires adressées aux autorités des pays suivants : Algérie, Suisse, Luxembourg, Abu Dhabi, Liban, France, Hong Kong et Singapour. Les investigateurs italiens sont certains que la société-écran Pearls Partners, appartenant au neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères Mohamed Bedjaoui, n’était en réalité qu’une caisse noire par laquelle transitait l’argent des pots-de-vin généreusement versés par les dirigeants de Saipem (la filiale dont l’ENI détient la majorité des actions) aux responsables de Sonatrach et aux fonctionnaires algériens, entre 2007 et 2010, pour décrocher sept contrats d’une valeur totale de 11 milliards d’euros.

plus sur http://www.elwatan.com/une/l-enquete-se-recentre-sur-chakib-khelil-27-10-2014-275707_108.php

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PLUS

Affaire Saipem : La presse italienne révèle les montants des pots-de-vin versés à Chakib Khelil et à ses proches (Maghrébine) … filiale ingénierie du groupe parapétrolier italien ENI, à des responsables algériens, dont l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, est de retour en Italie avec une demande d’enregistrement de preuves …Créé le 27 octobre 20142.

Corruption Sonatarch-Saipem : le parquet de Milan lance une enquête sur la « Trust Scaroni » (Hydrocarbures) Le parquet de Milan veut mettre la lumière sur le rôle de la société de l’ex-PDG d’Eni Paolo Scaroni « Trust » dans les malversations  présumées entre l’entreprise pétrolière Saipem, et l’ex ministre …Créé le 24 septembre 2014

 

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les AZA subversifs

(Suite de l’article du 23 octobre 2014: Manipulations dans l’histoire française – épisode 4)

On a vu dans le quatrième épisode qu’Antoine ne croit plus Lahoud et la DGSE se sépare du trader.

Gergorin et Rondot sont furieux mais sont convaincus que Imad n’est pas l’auteur des fuites dans Marianne sur le rapport Ben Laden. Il sera gardé par le Général Rondot pour surveiller les circuits financiers. Ok de Madame Aïo Marie !

Et c’est l’affaire Clearstream qui rejaillit avec les listings de Denis Robert avec le nom de « Gomez ».

Lagardère meurt et Gergorin croit à une mort non naturelle et est saisi d’une paranoïa qui va l’amener à croire Lahoud et au « Gomez » des listings, d’où le rapprochement avec le nom de « Alain Gomez », le patron de Thomson.

Fin 2003, Gergorin veut transmettre les listings de Clearstream à Rondot, mais ce sera Lahoud qui va remettre…

Voir l’article original 447 mots de plus

les AZA subversifs

(Suite de l’article du 22 octobre 2014: Manipulations dans l’histoire française – épisode 3)

Une enquête de Vanessa Ratignier et Pierre Péan

On a vu que trois hommes se partage l’industrie de l’armement en France :

Jean-Louis Lagardère, « connivence soft », mais qui est aussi Hachette – 1er éditeur de texte au monde, livres et presses compris – et Matra qui est aussi un des plus grands groupes militaro-économico-mondios, qui fusionnera par la suite pour donner l’EADS. Bras droit : Jean-Louis Gergorin.

Alain Gomez, « connivence hard », mais aussi l’électroménager et multimédias Thompson, de taille mondialement reconnue.

Dassault.

1990, fin de la Guerre froide et la France est le 3ème pays constructeur-exportateur del mundo et ne tient pas à perdre sa place.

Cependant, Taïwan perçoit des menaces de la Chine et veut se réarmer. Pour cela, elle ouvre son marché et…

Voir l’article original 204 mots de plus

les AZA subversifs

(Suite de l’article du 21 octobre 2014: Manipulations dans l’histoire française – épisode 2)

Une enquête de Vanessa Ratignier et Pierre Péan

Nous avons donc un journaliste-écrivain – du nom de Denis Robert qui se penche sur la corruption et les paradis fiscaux. Ernest Backesancien membre du comité de direction de Cédel-Clearstream – prend contact avec Denis Robert qui est déjà multi-inculpé pour calomnies, qui est censuré etc, bref, qui mène une vie plutôt bien difficile. Et les deux compères vont ensemble créer l’ « Appel de Genève ».

On pourrait croire que ça va valdinguer au sein de la Chambre de compensation, avec les représentants politiques français que sont Vincent Peillon secondé par Arnaud Montebourg, Régis Hempelancien vice-président de Cédel-ClearstreamFlorian Bourges et d’autres encore, mais le montage est tellement bien ficelé que rien ne peut être prouvé.

La DGSE s’en mêle…

Voir l’article original 43 mots de plus

Résistance Inventerre

Journal du net – avril 2013 – Jean-Etienne Juthier
51-Et+YmFUL__SY300_Editions du Rocher, 250 pages
A quoi sert le Sénat, institution deux fois centenaire qui nous coûte chaque année plus de 300 millions d’euros ? D’abord à financer les privilèges (plus de 4 000 euros mensuels de retraite pour 15 ans de cotisation) et les rémunérations royales (11 540 euros net par mois) des derniers princes de la République, nos 331 sénateurs. Et aussi à entretenir les 1 260 fonctionnaires les mieux rémunérés de l’Hexagone (de 2 300 à 20 000 euros net mensuels), qui font la semaine de 32 heures et ont presque 4 mois de vacances. Luxe, calme et volupté… Et, dans l’esprit de beaucoup, de Jospin à Sarkozy, ces super-privilèges n’ont pas la moindre justification, car, selon eux, cette deuxième Chambre ne sert à rien. La réalité est édifiante: un petit tiers des sénateurs travaille, un gros tiers…

Voir l’article original 1 161 mots de plus

Toute l’actualité sur http://www.bfmtv.com/ Aux Etats-Unis, les personnes qui peuvent faire partie du gouvernement doivent remplir un questionnaire ultra-détaillé d’une soixantaine de pages. Tout doit y être indiqué, des antécédents professionnels au patrimoine. Les pressentis peuvent être soumis à des audiences sous serment. En Europe, les Scandinaves sont les plus stricts en matière fiscale avec les membres du gouvernement.

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