L’étude déplore un « manque de profondeur », c’est-à-dire l’incapacité des militaires français à poursuivre un effort soutenu sur le long terme, malgré leur vaste éventail de compétence qui leur permet d’accomplir presque toutes les missions. En cause notamment, des déficits dans le transport aérien de troupes, un stock de munitions insuffisant, et l’indisponibilité récurrente des hélicoptères de combat comme de la flotte de surface ou encore une artillerie peu adaptée aux frappes à longues distances. « Déployer des forces additionnelles en Europe de l’Est en nombre significatif exigerait très probablement de retirer des moyens des missions actuelles », note également Rand Corporation.
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