Archives de mai, 2019

La DRSD, la Direction du renseignement et de la Sécurité de la Défense, le plus secret des services de renseignement, sort de l’ombre pour recruter.

Derrière l’imposante porte du fort de Vanves, dans le sud de Paris, se dissimule le service de renseignement français sans doute le plus secret: la Direction du renseignement et de la Sécurité de la Défense (DRSD), en pleine mue technologique.

Spécialistes de l’informatique

Créée en 1872 après la déroute de la France face à la Prusse, la DRSD a ouvert la première fois ses portes mardi à des journalistes, ce qui est loin d’être « naturel », reconnaît le général Eric Bucquet, ancien directeur des opérations de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure).

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Disclose a remonté la piste d’une livraison secrète de canons « Caesar » fabriqués par l’entreprise Nexter et expédiés en septembre 2018. Grâce à l’analyse d’images satellites et d’informations obtenues en sources ouvertes, nous avons reconstitué en vidéo l’itinéraire des canons entre le port du Havre en France et Jeddah en Arabie saoudite.

Enquête – Team Disclose et Aliaume Leroy (Bellingcat) Réalisation et motion design – Tom Flannery

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Les munitions à destination de l’Arabie saoudite ne seront pas chargées au port de Marseille-Fos. Selon nos informations, les charges modulaires parties en containers depuis l’usine d’Eurenco, à Bergerac, ont été redirigées vers une destination inconnue.

Alors que le Bahri Tabuk est à quai, le syndicat CGT des dockers du port de Marseille-Fos a déclaré dans un communiqué que « fidèle à leur histoire et valeurs de paix (…) ils ne chargeront aucune arme, aucune munition pour quelle guerre que ce soit ».

Du matériel uniquement civil sera donc embarqué demain matin.

Cette après-midi à l’Assemblée nationale, l’Etat a réaffirmé par la voix de la ministre des Armées que ces livraisons d’armes se faisaient dans le cadre « d’un partenariat avec l’Arabie saoudite ».

Après les canons Caesar qui n’ont pas été embarqués au Havre le 7 mai dernier, la question se pose de savoir comment et quand seront livrés ces canons et leur munition. « Il devient évident que l’opinion publique met le gouvernement sous pression, explique un salarié de Nexter. Il faut maintenant savoir comment ces armes seront envoyées en Arabie saoudite ».

La mobilisation des ONG depuis le précédent du port du Havre semble avoir entraîné un changement de stratégie au sommet de l’Etat.

Source

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Les premiers emprisonnements de hauts fonctionnaires, dans le cadre de l’affaire des 353 containers de Kevazingo disparus au port d’Owendo, ont eu lieu le 20 mai 2019.

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Rodolphe Gintz est seul à décider.

La réaction de Rodolphe Gintz, via Twitter:

« Je signale que son article est truffé d’erreurs. Sa démarche appelle d’autres réactions, ailleurs que sur twitter. »

Le pouvoir concentré entre les mains d’un seul fonctionnaire

Pour bien comprendre cette situation kafkaïenne, il convient encore de rappeler qu’un indicateur des douanes peut être rémunéré en vertu des textes, même en cas d’insuccès partiel d’une opération, mais dans une limite de 3.100 euros, sauf décision contraire du directeur général des Douanes, en l’occurrence Monsieur Rodolphe Gintz.

Ce dernier concentre en effet tout le pouvoir de déplafonner ce seuil, en pratique dans une affaire sur dix, lorsque l’information débouche sur un trafic d’envergure ou une grosse confiscation.

Dans ce cas, le montant de la rétribution, « fixée de façon discrétionnaire et ne pouvant faire l’objet d’aucun recours », comme le précise l’arrêté, et comme s’autorise volontiers à le rappeler l’intéressé, est calculé selon un barème fluctuant et confidentiel, curieusement inconnu du Parlement, ou de toute autre forme de représentation nationale.

Pour résumer, le recouvrement potentiel de centaines de millions d’euros pour les caisses de l’Etat dépend donc

1) du pouvoir discrétionnaire concentré entre les mains d’un seul homme,

2) qui agit dans l’opacité des textes,

3) et refuse toute communication au Parlement ou la Cour des comptes.

Un état de fait d’autant plus malheureux que l’on ne connait toujours pas en France le nombre exact de salariés dédiés à la cellule des lanceurs d’alerte, et donc de la dépense publique engendrée pour le contribuable (ils sont par exemple 21 aux États-Unis, et 12 en Grande-Bretagne).

Un tel postulat frappe l’Etat de droit, sape la confiance entre institutions et citoyens, et accentue une crise de la représentation qui ne nourrit pas la réforme, mais l’insurrection.

Au lendemain du 25e samedi de mobilisation des « gilets jaunes », cela fait penser à ce mot de Henry David Thoreau dans sa Désobéissance civile : « L’État n’est doué ni d’un esprit supérieur ni d’une honnêteté supérieure, mais uniquement d’une force physique supérieure. »

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Par téléphone de Toulouse

Après 14 ans de procédure contre la CPAM de Rennes, deux arrêts de la Cour de Cassation lui donnant raison, et un nouvel arrêt de la cour d’appel d’Angers.

Aujourd’hui on lui ressert la même soupe indigeste.

Alors que depuis son accident du travail du 30 novembre 2015, il attend toujours le versement de ces indemnités journalières, Jean Jacques Molinier a écrit des dizaines de courriers aux différentes caisses en charge de son dossier…
Et, triste constat, chaque caisse se renvoie la balle.

Voila 42 mois qu’il attend le paiement de ces indemnités journalières.

En désespoir de cause, il a écrit à la Ministre de la Santé, il y a deux ans, qui a, par une simple lettre de retour, confirmé la bonne reception de cette dernière, sans pour autant faire bouger les lignes.

En avril 2019, il a adressé à nouveau à Madame la Ministre un courrier, qui est resté sans réponse. (LIRE)

Jean Jacques Molinier a donc décidé de se rendre mardi 21 mai à 11 heures devant le Ministère de la Santé, pour rencontrer un décideur de ce ministère et m’a confié :
« Si on me refuse l’accès du ministère, je m’injecterais une dose d’insuline toutes les 10 minutes, tant que je n’aurais pas obtenu un rendez-vous. »

L’homme est excédé et semble fermement décidé à mener son action jusqu’au bout.

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Des analystes évoquent souvent les velléités hégémoniques de l’empire US et son déclin patent mais oublient la lutte désespérée d’un autre empire mineur au Sahel: la Françafrique et son système d’exploitation anachronique et archaïque légué par celui des colonies.

Paris n’est toutefois plus en mesure d’agir comme avant et massacrer dans le plus grand silence puisqu’il est sous la tutelle de Washington. Un grand allié qui paradoxalement ne verrait pas d’un mauvais oeil la fin de l’escroquerie du Franc CFA ou le retrait de l’influence française en Afrique francophone pour y substituer la sienne.

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Les tartuffes en action

Des journalistes de “Disclose” convoqués par la DGSI.

Le droit de la presse en danger ?

Après ses révélations sur les ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, le site d’investigation a été inquiété par la DGSI. Les procédures sont respectées, mais la presse ne devrait-elle pas être mieux protégée lorsqu’elle révèle des secrets au nom de l’intérêt du public ?

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Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et la ministre française des Armées, Florence Parly, dans la ville côtière de Jeddah, en Arabie saoudite, le 8 juillet 2018. ©AFP

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Lettre ouverte à Madame Buzyn

De Monsieur MOLINIER Jean-Jacques, 38 rue de Belfort

31330 GRENADE

Tél. : 06-20-42-54-92

molinier.jean-jacques@wanadoo.fr

Grenade, le 17 Avril 2019

Lettre recommandée avec avis de réception N° 1A 157 212 8190 4

Référence : CPAM de RENNES – CPAM de TOULOUSE et MSA de MAYENNE

Madame la Ministre,

Je vous ai adressé un courrier recommandé en date du 25 mai 2017 dont vous en retrouverez copie ci-joint, vous relatant les grosses difficultés que je rencontre avec la CPAM de Rennes, celle de Toulouse et la Mutualité Sociale Agricole de Mayenne.

Malheureusement L’intervention que je sollicitai à l’époque, a dû être tellement importante à vos yeux, que j’attends toujours à ce jour la moindre intervention de votre part !

Et pourtant en tant que Ministre de la santé, vous vous deviez d’intervenir compte-tenu de l’urgence qu’il y avait déjà à l’époque

J’ai bien reçu un courrier de votre part, mais il s’agissait en réalité d’un simple courrier de politesse, répondant à mon courrier du mois de mai 2017.

J’ai même écrit à la Secrétaire d’État chargé des Handicapés, hélas une fois de plus aucune réponse ou intervention pour débloquer la situation.

J’en ai profité pour écrire au Directeur Principal de la CPAM de Paris, hélas aucune réponse ni intervention de sa part, même pas un simple courrier m’indiquant qu’il allait faire le nécessaire. Et qu’une enquête administratif allait être lancé de sa part pour comprendre ce dysfonctionnement.

Quand Monsieur le Président de la République indique qu’il va falloir limiter des postes de hauts fonctionnaires, j’ai qu’un souhait c’est qu’il le fasse TRES rapidement.

Mes premiers déboires avec la CPAM de Rennes remontent aux années 1997, où j’avais demandé d’être mis en invalidité, et ceux à la demande du Médecin-Conseil de la CPAM de Fougères, CPAM dont dépendait mon domicile de l’époque.

Malheureusement, à la même époque mon frère faisait une leucémie, est la seule possibilité de le sauver était une greffe de moelle osseuse, sur une fratrie de quatre enfants j’étais le seulcompatible.

Mais là, en me faisant un premier prélèvement de moelle osseuse, on s’aperçoit que j’ai un pic monoclonal, assimilée à un cancer des os, au stade bénin.

Pour donner suite à cette révélation, je décide de déménager en catastrophe, afin d’être plus près des hôpitaux, et c’est comme cela que je suis arrivé à Rennes, en Bretagne.

J’ai demandé alors le transfert de mon dossier de la CPAM de Fougères sur la CPAM de Rennes, est en aberration la plus complète, le Médecin-Conseil de la CPAM de Rennes, refuse ma mise en invalidité, alors que j’étais en arrêt de travail depuis décembre 1992, alors que c’est le Médecin de la CPAM de Fougères qui m’avait demandé de déposer ce dossier de mise en invalidité.Que dès réception de ma demande, il me mettrait alors en invalidité. Cherchez l’erreur ?

C’est à partir de ce moment-là qu’on commençait tous mes déboires avec la CPAM de Rennes, 14 ans de procédure, deux arrêts de Cour d’Appel, deux Arrêts de la Cour de Cassation me donnant raison,et un nouvel arrêt de la Cour d’Appel d’Angers.

C’est ainsi que je fus mis en invalidité en 2011, avec effet rétroactif à 1997, par L’arrêt de la Cour d’Appel d’Angers.

Depuis mon accident de voiture du 30 novembre 2015,accident de trajet pris en accident du travail sept mois après l’accident par la CPAM de Rennes.

À partir de ce moment-là les erreurs se sont enchaînés les unes derrière les autres, erreur faite par des fonctionnaires zélés, ou incapable de faire leur travail correctement. Et aujourd’hui toutes ces procédures sont bloquées temps devant le Tribunal de la Sécurité Sociale de Rennes, que de Toulouse sans oublier qu’aujourd’hui que ces procédures ont été transmises au Pôle Social des Tribunaux de Grande Instance de Rennes et de Toulouse.

En attendant, cela fera 41 mois, que j’attends le versement de mes indemnités journalières, et faudra-t-il que j’attende encore 14 ans, pour que justice ne soit rendue.

Je sais qu’aujourd’hui je suis dans mes droits et le Code de la Sécurité Sociale me donne raison.

Mais je ne peux plus attendre, alors je porte à votre connaissance Madame la Ministre, QUE, je ne peux plus supporter toute cette injustice, dont je suis victime depuis des années.

Que, si je n’obtiens pas un rendez-vous avec vous-même, avec l’intégralité de mes dossiers, pour qu’enfin mon problème soit examiné en urgence, je montrai à Paris dans la semaine du 20 au 24 mai, où je demanderai d’être reçu par vous-même.

Bien entendu si on me refuse l’accès de votre ministère, je m’injecterais une dose d’insuline toutes les 10 minutes, tant que je n’aurais pas obtenu ce rendez-vous.

Je porte à votre connaissance, qu’un double de ce courrier partira en direction de la presse locale et régionale, car malheureusement, c’est la seule possibilité que nous avons aujourd’hui en France de faire valoir nos droits.

Il n’est quand même pas normal aujourd’hui, sachant que je vous ai écrit le 27 mai 2017, courrier resté lettre morte.

Que j’ai écrit au Secrétaire d’État chargé des personnes handicapées, lettre restait sans réponses.

Ainsi qu’un courrier à l’intention du Directeur Générale principal de la CPAM de Paris, et que je n’ai obtenu aucune réponse et qu’aucune enquête administratif n’est pu avoir lieu alors que mes courriers sont partis il y a bientôt deux ans ?

Je ne vais pas détailler dans ce présent courrier, tout ce que j’ai à vous dire, car le premier courrier que je vous ai adressé il y a deux ans est resté lettre morte.

Dans l’attente je l’espère de notre rencontre, je vous prie d’agréer Madame la Ministre l’expression de ma très haute considération.

Jean-Jacques Molinier

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Les cinq questions qui se posent après la libération des otages du Bénin

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L’opération militaire américano-française du 10 mai 2019 au nord du Bukina Faso ne visait pas à libérer les deux otages français kidnappés neuf jours auparavant au Bénin mais à récupérer deux agents de la CIA ayant un statut prioritaire.

L’opération aurait très mal tournée.

Paris a reconnu la mort de deux ‘Commando marine, et quatre présumés ravisseurs. Selon des informations émanant de professionnels, il s’agit d’un bilan très partiel, établi selon les règles de diffusion de l’information militaire relatives aux pertes au combat adoptés par les unités militaires US en Irak entre 2004 et 2009.

2. Le groupe armé qui a été visé est totalement inconnu et fait plus étrange, aucun groupe terroriste activant au Sahel n’a commenté ou revendiqué le rapt de quatre ressortissants étrangers ou l’opération militaire du 10 mai.

3. Le jour même de l’opération, les individus armés ont pu s’extraire du lieu de l’attaque en tuant une douzaine de militaires d’un pays africain qui assuraient le bouclage de la zone.

4. Le ministère français de la défense a annoncé la mort de quatre présumés ravisseurs mais selon des sources locales il s’agit de civils vivant à proximité de l’objectif. Aucun chef opérationnel ou membre du groupe armé n’ont été capturés ou neutralisés.

5. Les commandos marine francais ont essuyé dés le début de l’opération des tirs nourris de Kalashnikov RPK dévastateurs. Il a fallu l’intervention d’hélicoptères d’attaque Tigre et des hélicoptères de combat relevant d’une unité d’élite héliportée américaine pour les désengager. Du matériel et des armes ont du être abandonnés sur les lieux.

5. Nos sources tiennent à souligner que cette opération est l’un des premiers engagements massifs des forces conjointes américano-françaises au Burkina Faso.

Key Info:

Two female CIA assets, a U.S and South Korean nationals were kidnapped in a Sahel Country and not a single Government or media reported the information. They were freed on 10 May 2019 during a joint U.S-French Special Operation in Northern Burkina Faso. The raid was spearheaded by French Navy Special Forces, mainly the Hubert Commando. Besides the two women, two other hostages were freed amidst the fierst firefight. They were kidnapped in Benin on 1 May 2019. The French Government aknowledged the death of two battle-hardened commandos in the operation.
Mainstream media are keeping an absolute silence about the two women.

Exclusive Strategika 51 Intelligence (Sources from the Ground)

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Extrait
De pacifiques, les manifestations deviennent violentes. Elles échappent au contrôle des nationalistes, tournent à l’émeute et embrasent tout l’Est algérien. Devant l’ampleur des cortèges de Sétif, mais aussi Kherrata et Guelma, l’administration coloniale fait intervenir l’armée. Légionnaires, tirailleurs sénégalais et même des prisonniers allemands et italiens sont engagés pour réprimer la révolte : manifestants fusillés sommairement par centaines, femmes violées… L’aviation mitraille et bombarde les villages de montagne.

Le croiseur Duguay-Troin qui se trouvait dans la baie de Bougie bombarde les douars de la montagne kabyle.

À Périgotville, près de Guelma, on fusille tous ceux qui savent lire et écrire.

À Chevreuil, Petite Kabylie, c’est par groupes de vingt que des Algériens sont passés par des armes. Des prisonniers fusillés sont jetés dans les gorges de Kherrata. Parmi eux, Rabah Hanouz, membre de la Ligue des droits de l’homme, et ses trois enfants. À son frère Lounis, juste démobilisé à son retour de France, qui faisait partie du Comité pour l’amnistie des prisonniers, le ministre de l’Intérieur, André Le Troquet, lui demande d’oublier et de tourner la page. Les dizaines de milliers de manifestants qui ont été arrêtés seront libérés suite à une campagne du PCA qui avait pourtant condamné auparavant ce soulèvement populaire.
Officiellement cette répression a fait 1 500 morts algériens et 110 européens. Mais selon le général Duval qui a organisé cette répression, il y a eu 7 500 morts. Quant au général Tubert, membre de la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur ces événements, il avance le chiffre de 15 000. Mais selon les nationalistes algériens, elle a fait 45 000 morts. Au-delà de cette querelle des chiffres, le fait est que les manifestations du 8 mai 1945 ont été durement réprimées et que les auteurs de ce massacre relevant du crime de guerre n’ont jamais été inquiétés. Pis, le général Duval, qui a poussé le cynisme jusqu’à lire une prière à la mosquée de Constantine, déclare alors : « Je vous ai donné la paix pour dix ans. » Moins de dix ans après, le 1er novembre 1954, débutait la guerre d’Algérie !

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Par Emmanuel Fansten et Jacques Pezet — 7 mai 2019 à 00:06
«Libération» s’est associé à 34 médias européens dans le cadre du projet «Grand Theft Europe» pour faire la lumière sur l’escroquerie la plus juteuse de l’histoire : quelque 50 milliards d’euros de taxe sur la valeur ajoutée volatilisés chaque année dans l’UE.

Cinquante milliards d’euros : voilà au bas mot la somme engloutie chaque année en Europe par la fraude à la TVA dite «carrousel», probablement la plus juteuse de l’histoire. En faisant circuler des biens et des services au sein de l’UE sans reverser la taxe finale aux Etats, ses artisans ont réussi le casse du siècle. Bien que son principe soit connu des autorités depuis plus de vingt-cinq ans, la fraude carrousel continue à provoquer des dégâts considérables, les Etats s’avérant incapables de mettre en place des outils permettant d’y mettre fin. En bout de chaîne, les profits générés alimentent le crime organisé et les réseaux terroristes, déformant l’économie légale et pénalisant les entreprises saines.

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https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-05-06-2019/

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