Archives de la catégorie ‘Ecologie’

Lettre ouverte à nos gouvernants et à nos élus

Pourquoi il faut absolument arrêter les éoliennes pendant la durée de la crise sanitaire

Nous avons tous lu ou entendu que la consommation française d’électricité avait chuté de 15 % ces dernières semaines. C’est encore plus aujourd’hui, autour de 20 à 25 % si l’on se réfère aux publications de RTE de ces derniers jours, comparées aux relevés d’avant la crise. Pourtant, un secteur se porte bien, comme s’en vante le PDG de NEOEN (producteur d’électricité d’origine éolienne) dans les Echos du 26 mars 2020. Cynisme ou peut-être inconscience de l’aveu qu’il fait là et de ce que cela signifie pour la société tout entière et l’intérêt général, il écrit : « grâce à nos contrats de long terme qui fixent le prix de vente de l’électricité produite dans nos centrales pour 10 ou 15, 20 ou 25 ans, on a du chiffre d’affaires qui rentre malgré la crise… ».  Or ce « chiffre d’affaires » est en réalité composé de subventions publiques à 70 % !

En effet, la loi impose à EDF l’obligation d’achat et d’entrée prioritaire sur le réseau des énergies dites renouvelables, donc de l’électricité produite par les éoliennes (et le solaire). Le prix d’achat est fixé par un tarif d’achat garanti (TAG) ou, depuis peu, dans le cadre d’appels d’offres qui assurent une rentabilité constante. La majorité des centrales éoliennes construites avant 2017 bénéficient du TAG de 82 euros/MWh, et les plus récentes d’un tarif d’environ 60 à 70 euros/MW/h, ce que nous avons maintes fois dénoncé car ces tarifs pèsent lourdement sur les finances publiques. La Cour des comptes dans son avis du 18 avril 2018 évalue à 121 milliards d’euros (hors appels d’offres offshore) à la charge de la collectivité, les engagements déjà pris vis-à-vis des exploitants de centrales éoliennes.  Chaque année la facture s’alourdit avec la mise en œuvre de la PPE.

La France est traditionnellement exportatrice nette d’électricité et le reste dans cette période particulière. Pour adapter la production à un hiver doux et, depuis ces dernières semaines, à l’effondrement de la consommation d’électricité due à la crise sanitaire du Covid-19, les centrales nucléaires ont été ralenties alors que les centrales éoliennes restent soumises aux caprices d’Eolequand le vent tourne, elles produisent – et pas forcément quand on en a besoin …

Production électrique par filière et prix spot de l’électricité au 30 mars 2020 (source Rte)

 

Ces dernières semaines, les exportations d’électricité sont systématiquement supérieures ou égales à la production éolienne alors que les prix spot de l’électricité ont subi une baisse spectaculaire qui concerne la France et tous ses voisins (voir tableaux ci-dessus). C’est ainsi que l’électricité achetée par EDF aux opérateurs éoliens au tarif de 60 à 82 euros/MWh est revendue à nos voisins à un prix n’excédant pas 20 euros/MWh en moyenne, voire négatif à certaines heures.

Import et export d’électricité au 30 mars 2020

On assiste donc à un phénomène particulièrement scandaleux et qui coûte à la collectivité « un pognon de dingue » : l’enrichissement des compagnies éoliennes tandis que la France s’enfonce dans la crise économique. Cette situation démontre tout à la fois l’inutilité de l’éolien, dont la production est intermittente et non flexible, et sa nocivité économique pendant la période de crise que nous vivons et qui peut revenir. L’on mesure également au passage combien l’éolien non pilotable, et cependant prioritaire d’accès au réseau, désorganise le marché de l’électricité. Nocif au plan environnemental, il est également nocif au plan économique. Les pertes cumulées qui en résultent sont donc colossales pour EDF et deviendront insupportables si le ralentissement général de l’économie se poursuit.

Chaque mois de confinement provoque en effet une contraction du PIB de l’ordre de 3 à 4%, le pays souffre mais les exploitants éoliens (jamais le mot n’aura été si adéquat pour les définir) n’en ont cure. Pour eux rien ne change et c’est ce qui leur importe. Les subventions dont bénéficie l’électricité éolienne – qu’EdF est obligée d’acheter même si elle n’en a pas besoin et au péril de son équilibre économique – ont augmenté de plus de 50% en 2 mois du simple fait de la baisse des prix de marché.

Le gouvernement doit immédiatement prendre une ordonnance afin de contraindre les exploitants éoliens à cesser leur activité jusqu’à la fin de la crise sanitaire. Les subventions qu’ils ont reçues jusqu’ici devraient leur permettre d’attendre des jours meilleurs …

La mise en œuvre de la PPE – réduction du nucléaire et montée en puissance des EnR – doit être repoussée à 2023 : les milliards ainsi récupérés (5 à 7 milliards/an) pourront alors devront être réaffectés en direction des secteurs indispensables à la collectivité et en premier lieu : les hôpitaux et les EHPAD, l’éducation, le soutien aux PME et aux indépendants …

IL FAUT ARRÊTER LES EOLIENNES POUR POUVOIR PILOTER LA PRODUCTION ELECTRIQUE

ET L’ADAPTER À LA SITUATION PENDANT LA CRISE SANITAIRE !

 

IL FAUT GELER LA MISE EN ŒUVRE DE LA PPE ET STOPPER L’ENRICHISSEMENT SCANDALEUX

DES EXPLOITANTS EOLIENS !

Patrice LUCCHINI

Président de l’association Vent mauvais

Co-secrétaire du collectif Toutes nos énergies-Occitanie environnement 

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VENT MAUVAIS  –  Association loi 1901 – Hameau de Cubserviès – 11380 ROQUEFERE

Membre du collectif Toutes nos énergies Occitanie-environnement

Adhérente à la Fédération environnement durable (FED)

contact@toutesnosenergies.fr

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Le PDG de Vinci Xavier Huillard s'adresse à l'assemblée générale des actionnaires à Paris, le 17 avril 2018Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le

Le PDG de Vinci Xavier Huillard s’adresse à l’assemblée générale des actionnaires à Paris, le 17 avril 2018

afp.com/ERIC PIERMONT

La ministre des Transports a indiqué que Vinci et l’Etat n’étaient « pas d’accord sur les montants » et devront négocier la compensation de l’abandon du projet d’aéroport.

Vinci compte bien faire payer à l’État l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique. Le groupe de BTP, qui devait être le concessionnaire du projet, réclame « plusieurs centaines de millions d’euros » à l’Etat en guise de compensation, a déclaré ce dimanche la ministre des Transports Élisabeth Borne.

Confirmant que l’État négocie avec Vinci une indemnité liée à l’abandon du projet, Élisabeth Borne a déclaré sur France 3 : « Nous ne sommes a priori pas d’accord sur les montants, mais on prendra nos responsabilités sur ce dossier ». « Ils [Vinci] ont parlé de quelques centaines de millions d’euros, tandis que nous parlons de quelques dizaines » de millions, a-t-elle précisé. « Nous aurons une discussion passionnante », a ironisé la ministre.

Vinci candidat à la reprise d’ADP

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Occitanie environnement
Hameau de Cubservies – 11380 ROQUEFERE
ventmauvais.association@nordnet.fr
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IL NOUS MENT!
Le mardi 27 novembre, le Président de la République Emmanuel MACRON a annoncé qu’«à l’horizon 2030, la production du parc éolien terrestre sera (…) triplée et la quantité d’énergie produite à partir du photovoltaïque multipliée par cinq” … /…que la fiscalité des carburants permettrait à la France d’investir “7 à 8 milliards d’euros” par an dans le développement des énergies renouvelables au cours des prochaines années contre 5 milliards actuellement.
Voilà donc l’explication des augmentations du prix des carburants!
Et leur augmentation est programmée jusqu’en 2022!
Il a ajouté:
«Parce que nous sommes soucieux des dépenses publiques, nous concentrons nos efforts sur le développement des énergies renouvelables les plus compétitives, et parce que
nous veillons au pouvoir d’achat des Français, nous serons exigeants avec les professionnels sur la baisse des coûts».

C’EST FAUX.

NOTRE POUVOIR D’ACHAT VA BAISSER et L’ÉOLIEN N’EST PAS COMPÉTITIF !
CE QU’IL NOUS PRÉPARE POUR 2022:
  • •LE LITRE DE CARBURANT À 2,50 EUROS
  • •LE QUASI DOUBLEMENT DES PRIX DE ÉLECTRICITÉ À 25 CENTIMES D’EURO LE KW
En effet, la quasi-totalité des taxes sur les carburants (CCE) et l’électricité consommée (CSPE),
au total près de 20 Milliards d’euros , est aujourd’hui utilisée pour faire fonctionner le business des « énergies renouvelables » selon le rapport de la Cour des Comptes.
Déjà près de 150 Milliards d’euros à rembourser jusqu’en 2024 pour financer la production à perte des 8.000 éoliennes implantées en France qui tournent moins de 25 % du temps et génèrent au mieux 4,5 % du total de l’électricité produite toute origine confondue!
Et cela va s’accentuer!
Le triplement de la production signifie le triplement du nombre des éoliennes soit 24.000 machines sur le territoire!
Les zones rurales et de montagne d’Occitanie seront particulièrement touchées alors qu’elles arrivent déjà à saturation avec le saccage du cadre de vie et des paysages.
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Moratoire sur l’éolien!
Annulation définitive de l’augmentation des taxes sur les carburants et l’électricité!
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Association Vent Mauvais membre du Collectif TNE – Occitanie environnement
Hameau de Cubservies – 11380 ROQUEFERE
ventmauvais.association@nordnet.fr
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L’occasion est vraiment trop belle.

La cour administrative d’appel a validé les arrêtés autorisant les travaux engagés pour Notre-Dame-des-Landes malgré les conclusions contraires du rapporteur public dont tous attendaient explicitement ou implicitement qu’elles soient suivies (Le Monde).

Surtout le gouvernement.

Thierry Mandon qui ne parvient jamais à mentir et qui demeure implacablement lucide et intelligent au sein de ce pouvoir qui s’effiloche a déclaré qu’il ne savait pas « comment on sortira de cette affaire » (Le Figaro).

De la même manière que l’affaire Tapie-Lagarde-Guéant-Sarkozy a été, pour le quinquennat de ce dernier, la transgression la plus grave pour la morale et les finances publiques, la gestion du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est révélatrice d’un comble d’incohérence, de désordre et de lâcheté de la part du pouvoir de François Hollande. Qui, pourtant, ne nous a pas privés sur ce plan.

Il y aurait de quoi rire mais il faudrait plutôt faire appel à un Courteline tragique.

Cet aéroport, voulu par Jean-Marc Ayrault, avait vu son dessein formé avant 2012 et des travaux préparatoires ont été engagés avant que la responsabilité de la suite n’incombe exclusivement aux gouvernants socialistes et écologiques.

Ofrtp-france-gouvernement

Il est fascinant de constater avec quelle persévérance, quel acharnement, quelle énergie, quel talent l’Etat a rigoureusement tout tenté pour n’avoir pas à exercer son autorité. Pour parvenir à se défausser. Pour n’avoir pas à reprendre à son compte ce qui avait été conçu avant lui. Pour ne pas risquer de sanctionner, d’expulser, de restaurer l’ordre public.

Comme il a essayé de tout exploiter – le droit, les zadistes, le comportement des gendarmes, la mort d’un manifestant à Sivens, le résultat pourtant clair du référendum, les recours administratifs, l’opposition entre le Premier ministre et Ségolène Royal – non pas pour entreprendre et mener à bien ce qui relevait de son devoir d’Etat mais au contraire pour y échapper !

On comptait sur la cour administrative d’appel. Dans l’indépendance et la liberté, elle a refusé de fournir un nouveau prétexte au gouvernement. Il devra faire preuve d’autorité et de cohérence. Bouger vraiment. Mais son imagination est illimitée : il dénichera de nouveaux alibis pour son impuissance.

Je parie qu’il sortira encore quelque chose de sa manche pour résister à la tentation de l’action et de la fermeté.

Je suis certain qu’on ne verra jamais mieux ou pire. Le tour de force incessant pour ne pas à avoir à user de la force légitime. Une machine à l’envers. Un délitement comme une avancée. Déguisé en progrès.

Notre-Dame-des-Embrouilles n’est pas encore derrière nous.

http://www.philippebilger.com/blog/2016/11/notre-dame-.html

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Par Coralie Schaub

Près de Chichapa, dans l’Etat de Veracruz, au Mexique, le 8 janvier. Une maladie nommée «la rouille du caféier» a décimé 80% des plants des petits producteurs au Mexique depuis l’an dernier.

Près de Chichapa, dans l'Etat de Veracruz, au Mexique, le 8 janvier. Une maladie nommée «la rouille du caféier» a décimé 80% des plants des petits producteurs au Mexique depuis l'an dernier.

Photo David Alire Garcia. Reuters

Au Mexique, les petits exploitants ont perdu 80% de leur production depuis l’an dernier. Ils tentent de trouver des solutions. Entretien avec Luiz Martinez Villanueva, un de leurs représentants.

«Les producteurs de café ruinés tombent dans le narcotrafic»

A 41 ans, Luiz Martinez Villanueva coordonne le réseau mexicain des petits producteurs de commerce équitable. Présent à Paris à l’occasion de la COP21, il raconte à Libération comment le changement climatique bouleverse la production de café, donc toute la vie locale, dans sa région de Oaxaca, au sud du Mexique. Jusqu’à alimenter le narcotrafic. Et comment les producteurs tentent de s’adapter.

Qu’est-ce qu’un petit producteur ?

Très bonne question ! Nous considérons que c’est celui qui produit principalement avec de la main-d’œuvre familiale et qui, à certaines occasions, peut avoir recours à de la main-d’œuvre externe. Dans le cas du Mexique, celle-ci peut provenir de la famille étendue qui vient aider et inversement, ce n’est pas un travail contractuel en tant que tel, mais plutôt de l’aide familiale, du troc.

Constatez-vous déjà les effets du changement climatique ?

Depuis l’an dernier, nous souffrons énormément de l’attaque d’une maladie du café, la rouille du caféier, qui nous a fait perdre environ 80% de notre production. La rouille vient du sud, du Guatemala, de Colombie, d’Amérique centrale, elle est passée dans notre région depuis quelques années. Mais nous parvenions auparavant à la maîtriser, alors qu’aujourd’hui elle est devenue beaucoup plus agressive. Cette année, une très forte sécheresse a affecté la production de café, mais aussi des autres plantes qui constituent l’alimentation de base de la population, comme le maïs ou le haricot rouge.
Dans votre région, le changement climatique entraîne-t-il une baisse des précipitations ?

Oui. C’était une région où il pleuvait beaucoup. D’habitude, les pluies commencent en juin et se terminent en novembre. Cette année, elles ont démarré en juillet, il a plu jusqu’à mi-juillet et ensuite plus rien jusqu’en septembre. C’est un changement très fort. Normalement, les périodes où il ne pleut pas ne dépassent pas quinze jours. Or là, un mois et demi, c’est beaucoup. Le même phénomène s’était déjà produit l’an dernier.

Selon des études, si le processus actuel se poursuit, en 2050-2055, il n’y aura plus de café au Mexique. Cela aura des conséquences dramatiques, pour nous petits producteurs. Et pour la forêt. Au Mexique et en Amérique centrale, les caféiers se cultivent sous le couvert forestier. Ce sont des systèmes dans lesquels il y a beaucoup de diversité de plantes, d’animaux, d’insectes, d’oiseaux. Si le café disparaît, le producteur va couper la forêt. Cette déforestation va entraîner la perte de toute cette diversité. Il faut donc aussi que cette production de café se maintienne pour pouvoir préserver la forêt. Quand un consommateur consomme une tasse de café provenant de ces caféiers, il contribue aussi à maintenir la forêt.
Perdre 80% de sa production, cela implique quoi pour les familles ?

Il y a beaucoup de conséquences. Le changement climatique ne voit pas si tu es riche ou pauvre, si tu es de la ville ou de la campagne. Mais dans le cas de la campagne, il rend les producteurs beaucoup plus vulnérables. Car leur capital, c’est leur parcelle, leurs plants de café, leur maïs, leurs haricots. Quand ce capital se perd, le producteur ne peut plus survivre, donc il cherche d’autres modes de subsistance. Il a alors plusieurs options : l’une est de défricher la forêt, semer plus de maïs et de haricots. Mais cela a plusieurs conséquences : on perd de la biodiversité, cela émet du carbone et le patrimoine de la communauté se perd…

La deuxième option, c’est d’émigrer. Le chef de famille et les fils adultes émigrent vers les villes. Si ça se passe bien, ils vont jusqu’aux Etats-Unis. Si ça se passe mal, ils sont tués, séquestrés, c’est quelque chose qui arrive. La troisième option, la plus dangereuse et qui se passe en ce moment, c’est que beaucoup tombent dans le narcotrafic, c’est de l’argent facile et il y a beaucoup de consommateurs aux Etats-Unis. Dans tous les cas, les familles se désintègrent. Les femmes restent en charge des parcelles de café et de maïs. Et il faut trouver comment garder les jeunes enfants. Cela affecte la vie de la famille entière, jusqu’aux grands-parents.
Que faire ?

Nous tentons de faire en sorte que ce capital ne se perde pas. Et s’il s’est perdu, nous cherchons à voir comment le récupérer. Nous tentons d’adapter notre façon de cultiver le café à ce changement climatique. Nous travaillons sur ce sujet avec quelques soutiens, notamment, pour la France, l’entreprise Malongo. Elle nous soutient dans un projet d’assistance technique pour tester de nouveaux fertilisants biologiques. On voit déjà des résultats. Ce n’est pas expérimenté que chez nous, mais aussi dans d’autres endroits du Mexique et d’Amérique Latine. Nous sommes aussi en train d’introduire de nouvelles variétés de café résistantes à la rouille, de meilleures pratiques agricoles (plus d’ombrage, conserver les sols…). Ce sont de grands programmes, par exemple cette année nous plantons environ 1,2 million de nouveaux caféiers.

Coralie Schaub

LIRE:http://www.liberation.fr/planete/2015/12/08/le-changement-climatique-mene-les-producteurs-de-cafe-a-deforester-emigrer-voire-au-narcotrafic_1419194

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Il y a deux semaines, la rupture de deux barrages miniers a libéré des dizaines de millions de mètres cubes de boue polluée dans le Minas Gerais. Depuis, la coulée fraye inexorablement son chemin vers l’océan, provoquant un désastre sur les écosystèmes.

- Sao Paulo, correspondance

Près de deux semaines après l’accident survenu près de Mariana, dans l’État du Minas Gerais, le 5 novembre, le littoral brésilien est maintenant lui aussi touché par la pollution engendrée par la fuite de déchets issus de l’extraction minière.

La catastrophe a d’abord provoqué la mort de sept personnes et la disparition de quinze autres. Une localité a été rayée de la carte (Bento Rodrigues) en plus des villages inondés.

Et près de 60 millions de litres d’un mélange constitué de terre, de silice, de résidus de fer, d’aluminium et de manganèse (l’équivalent de 24 piscines olympiques, précise le journal Folha de S. Paulo) se sont déversés dans le Rio Doce (la douce rivière), le cinquième plus grand fleuve du Brésil. En quelques jours, des millions de poissons sont morts d’asphyxie et les habitants surnomment désormais ce fleuve le « Rio Morto » (la rivière morte).

Baixo Guandu, ES, suspende captação da água do Rio Doce .Água com elevada turbidez alcançou usina de Aimorés, na divisa com o ES.

Le mélange échappé du barrage n’est pas directement toxique pour l’être humain, disent les autorités, qui conseillent pourtant de jeter tous les objets et vêtements qui ont été en contact avec la boue. Les spécialistes, eux, expliquent que ce mélange pourrait agir comme une « éponge » qui piège les autres polluants. Quelques jours après le passage des eaux contaminées, des relevés ont ainsi montré un taux anormalement élevé de mercure à quelques kilomètres de la catastrophe. D’autres sources évoquent la présence de plomb, de cuivre et de divers métaux lourds.

Actuellement, ce sont plus de 500.000 personnes qui sont privées d’eau pour les approvisionnements domestiques et agricoles, le long des 850 km qui séparent Mariana et l’océan Atlantique. Des barrages et des usines de captation sont à l’arrêt à cause des déchets flottants et des tonnes de poissons morts. Par ailleurs, près de 600 personnes ont été déplacées à cause de la subite élévation des eaux. Par sa quantité et sa composition, cette vague de boue, qui progresse à la vitesse de 1,2 km/h, affecte toute une région pour au moins les cent prochaines années.

« Plusieurs siècles pour que la nature reconstitue un sol fertile »

Là où le « Fukushima brésilien », comme le désignent les internautes [1], a recouvert les terres, plus rien ne pourra repousser avant de longue années. « Ce type de résidu d’extraction est totalement infertile car il ne contient pas de matière organique », explique Mauricio Ehrlich, professeur de géo-ingénierie à l’Université de Rio de Janeiro (URFJ), « il faudra plusieurs siècles pour que la nature reconstitue un sol fertile ».

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Plus graves encore que la création de cette zone de désert infertile, sont les conséquences fluviales et maritimes. Dans les premiers jours, les particules boueuses en suspension dans l’eau, en empêchant le passage des rayons du soleil, ainsi que la bonne oxygénation de l’eau, ont provoqué la mort d’une grande partie de la faune et de la flore. Les pêcheurs et les volontaires se sont démenés jour et nuit pour tenter de sauver poissons, crustacés et tortues sur le littoral avant l’arrivée de la vague. Et pourtant, même s’il est encore trop tôt pour le dire, les scientifiques craignent que certaines espèces endémiques de la région aient définitivement disparu, car la catastrophe a eu lieu en pleine période reproductive de nombreuses d’entre elles. Le pH (acidité) de l’eau se trouve également altéré, ce qui va continuer d’affecter durablement la reproduction animale et végétale. Selon plusieurs experts, dix ans au moins seront nécessaires avant que réapparaisse un semblant de vie aquatique.

Les preuves d’une négligence de maintenance

Enfin, le système hydrologique de la région est bouleversé par cet apport exceptionnel de sédiments en grande quantité, affectant le tracé et le volume des cours d’eau. La création de« poches de stagnation » et la perturbation des courants ont aussi un effet sur les écosystèmes, des fonds fluviaux aux berges. Les conséquences sur les nappes phréatiques sont pour l’instant peu connues, mais des contaminations sont à craindre. Des pollutions liées à la décomposition des animaux et des poissons morts commencent à préoccuper les autorités sanitaires. Par ailleurs, l’essentiel de la coulée de boue n’ayant pas encore atteint l’océan – seulement les particules très légères – les conséquences sur l’écosystème marin ne sont pas encore estimées.

 

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Le responsable des barrages est l’entreprise Samarco, qui appartient au groupe minier brésilien Vale et à l’anglo-australien BHP Billiton. Le ministère public de l’État du Minas Gerais a affirmé que la rupture du barrage n’était pas un accident et qu’il rassemblait les preuves d’une négligence de maintenance. Une première amende de 250 millions de réaux (61 millions d’euros) a été infligée et annoncée par la présidente du Brésil, Dilma Rousseff. Mais les experts estiment que la facture devrait se chiffrer plutôt en milliards.

Sur le plan économique, il est encore trop tôt pour faire le calcul des productions agricoles et piscicoles perdues et des impacts sur les autres activités de la région liées aux fonctions de la faune et de la flore gravement atteintes. Sur le plan écologique, le calcul, lui, ne sera peut-être jamais fait car « comment estimer le coût de la disparition d’une espèce ? » souligne Alessandra Magrini, une des spécialistes qui va être chargées d’établir l’addition finale.

La menace de la rupture d’un troisième barrage

Le gouvernement a annoncé le 17 novembre un plan de « revitalisation » du Rio Doce qui devra être financé par l’entreprise responsable. Or, Samarco se retrouve actuellement confronté à la menace de la rupture d’un troisième barrage. Malgré les travaux d’urgence qui sont en train d’être effectués, les dirigeants ont fini par admettre, en début de semaine, que le risque existe toujours. Les habitants de la région s’attendent à voir le bilan s’alourdir.

Barra Longa(MG) - A cidade de Barra Longa/MG, atingida pela enxurrada de lama tóxica proveniente do rompimento da barrragem tenta se recuperar dos transtornos causados pelo incidente (Antonio Cruz/Agência Brasil)

La présidente de l’Institut brésilien de l’environnement (Ibama), Marilene Ramos, rappelle que la catastrophe de Mariana n’est pas la première de ce genre. En 10 ans, cinq incidents de la sorte se sont produits, bien que de moindre ampleur. Le Brésil doit donc désormais prendre au sérieux les menaces que constituent les activités extractives pour l’environnement et revoir ses réglementations de sécurité.

[1] Le mot-dièse #brazilianfukushima a été lancé avec cette vidéo de sensibilisation, largement partagée actuellement sur Facebook

Source : Mathilde Dorcadie pour Reporterre

http://www.centpapiers.com/bresil-la-pire-catastrophe-ecologique-de-son-histoire/

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Le capitalisme doit redevenir l’affaire de tous car il est aux mains d’une infime minorité qui est aux commandes. Un glissement imperceptible s’est déroulé depuis le début des années 80: le pouvoir de l’argent étant passé des mains des capitaines d’industrie à ceux de la haute finance. Ce faisant, l’oligarchie financière a progressivement étendu sa domination pour finir, vers le milieu des années 2000, par régner sur l’ensemble de l’économie réelle qui en est devenue totalement accro, via le levier de la financiarisation. Cette sophistication ultime de la finance (ayant accouché de la crise des subprimes dès 2007) a su se rendre indispensable à l’économie en l’arrosant de liquidités. L’ensemble des entreprises et des acteurs économiques a dès lors adopté le marché comme référence suprême sans se rendre compte que cette financiarisation revenait en fait à une monopolisation accrue des pouvoirs. Pouvoirs qui étaient imperceptiblement passés depuis les mains des capitaines d’industrie et des entrepreneurs (qui avaient au moins le mérite d’être familiers avec leurs ouvriers et avec leur production) entre les mains d’une élite de financiers. La tradition entrepreneuriale avait jusque-là réellement créé une valeur ajoutée pour notre société. Et les révolutions technologiques laissé une marque profonde pour avoir constitué les authentiques forces motrices ayant autorisé prospérité des sociétés et réalisation de l’individu. En effet, le profit n’avait jamais été qu’un instrument pour ces entreprises et non le but ultime comme il l’est pour la finance, car il était constamment réinvesti, certes dans l’intérêt de ces entrepreneurs, mais également de toute la chaîne humaine qui y participait.Aujourd’hui, le profit est l’horizon unique de cette financiarisation qui a tout contaminé sur son passage et qui ne considère désormais les entreprises que comme un levier à profits, ou une machine à sous dans un casino planétaire…..

Lire la suite sur: http://www.michelsanti.fr/volkswagen-pas-une-exception-mais-la-regle-du-capitalisme-actuel/

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Logo de TotalAffaire Total: la justice US comme outil de guerre économique

© AFP 2015. MARTIN BUREAU

International

22:08 23.09.2015(mis à jour 07:44 24.09.2015) 

La polémique autour des récents scandales liés aux accusations de certains acteurs du marché du gaz européens ne cesse d’enfler.

Philippe Béchade, chroniqueur économique pour BFM-TV et président des Econoclastes, a estimé que la justice américaine met « la pression sur des entreprises étrangères qui concurrencent parfois sérieusement les entreprises américaines », mercredi lors d’une interview exclusive accordée à Sputnik.

« La justice américaine peut mettre la pression sur des BNP Paribas, sur des BP, sur des Total, on comprend très bien le message et cela doit rendre les européens plus dociles dans les négociations, dans la mesure où de toute façon les européens n’ont à leur disposition aucun moyen de riposte », a-t-il ajouté.

Selon lui, « l’Europe est beaucoup plus vulnérable aujourd’hui qu’elle a l’euro qu’elle ne l’était du temps où chaque pays avait sa propre devise », expliquant qu' »il y avait des souverainetés nationales qui étaient défendues parfois de manières assez agressives et efficaces ».Le groupe pétrolier français Total a été accusé par l’autorité américaine de régulation de l’énergie, la Federal Energy Regulatory Commission (FERC), d’avoir manipulé le marché du gaz dans le sud-ouest américain, de juin 2009 à juin 2012. Cependant, le groupe considère les accusations de la FERC infondées et se dit « convaincu que (sa filiale, ndlr) TGPNA ou ses employés (n’ont, ndlr) commis aucune des allégations de la FERC », a rapporté le Wall Street Journal.

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civilwarineurope

imageQuelque 150 agriculteurs, selon la police et les syndicats agricoles, ont manifesté mercredi matin pendant plus d’une heure devant la préfecture de Saint-Lo (Manche) déversant des déchets et du lisier, les CRS répliquant avec des canons à neige carbonique, a constaté une journaliste de l’AFP.

Peu après 07h30, les agriculteurs ont levé le camp et sont repartis en cortège tandis que des pompiers intervenaient pour éteindre les feux de pneus.

Les manifestants, venus avec une quinzaine de tracteurs avec des banderoles proclamant « Le Foll, affole toi », ont fait tour en ville vers 06H00 avant d’aller devant la préfecture. Là, ils ont d’abord tenté de souder les grilles de la cour de la préfecture, mais ils en ont été empêchés par les CRS installés de l’autre côté des grilles, qui les ont aspergés de gaz lacrymogène.

Les manifestants, essentiellement des producteurs de lait et de viande bovine, ont ensuite jeté de…

Voir l’article original 103 mots de plus

Par Dominique Cettour-Rose (avec AFP)@GeopolisFTV | Publié le 29/07/2015

En Sardaigne panneaux solaires
Une usine de panneaux solaires à Narbolia, en Sardaigne, le 15 juin 2015.
© GIUSEPPE CACACE / AFP

La Sardaigne est engagée dans le secteur des énergies renouvelables. Panneaux solaires, éoliennes et cultures de biomasse en font le second producteur en Italie de ce type d’énergie. Mais ce marché suscite les convoitises de la mafia qui profite des subventions payées par l’Etat pour blanchir son argent.
Avec un taux de chômage des jeunes qui dépasse les 70%, la Sardaigne s’est lancée dans les énergies renouvelables grâce aux généreuses subventions de l’Etat. L’île entend ainsi donner un peu d’oxygène aux petites entreprises familiales et attirer aussi les investissements de grandes compagnies italiennes et internationales, afin de créer de nouveaux emplois.
Mais si les subventions sont bien financées par les contribuables italiens, la Sardaigne ne voit pourtant pratiquement rien des profits réalisés par les compagnies venues de l’extérieur, dont certaines sont accusées d’avoir frauduleusement bénéficié de fonds, soulignent des associations locales.

Infiltrations mafieuses
«Les subventions étaient prévues pour les vrais agriculteurs, c’était un coup de pouce de la part de l’Etat. Ils devaient pouvoir installer quelques panneaux sur leurs terres pour leur propre consommation et pour vendre le surplus», assure Pietro Porcedda, 63 ans, membre d’une association pour la sauvegarde du territoire.
Le procureur sarde Mauro Mura a mis en garde contre les infiltrations mafieuses dans ce secteur. Le magistrat souligne l’existence d’enquêtes contre des sociétés soupçonnées d’avoir profité de subventions réservées exclusivement aux agriculteurs sans toutefois exercer une réelle activité dans ce domaine. Europol avait alerté dès 2013 sur le fait que «la mafia investit de plus en plus dans les énergies renouvelables», pour blanchir ses revenus illégaux et bénéficier des aides de l’UE.

«L’argent quitte le pays»
A la périphérie de Narbolia, proche de la côte ouest, une société s’est implantée sur les terres les plus fertiles de la commune, installant 107.000 panneaux solaires sur quelque 1.600 serres. L’entreprise chinoise, qui exploite la société, empoche les bénéfices de la vente de sa production d’énergie solaire au géant italien de l’électricité Enel, selon M.Porcedda. Sauf qu’en contrepartie, les propriétaires s’étaient engagés à cultiver de l’aloès, ce qu’ils n’ont jamais fait laissant les mauvaises herbes envahir ces champs.

Des éoliennes en Sardaigne
Les collines du centre de la Sardaigne abritent des éoliennes.
© Kilian Fichou, Giovanni Grezzi, Ella Ide / AFPTV / AFP

«L’argent quitte le pays au lieu d’être réinvesti ici. On nous avait promis la création de 60 postes de travail et on se retrouve avec quatre seulement», déplore-t-il, reprochant surtout autorités locales de rester aveugles devant cette situation.
L’Italie surfe sur une vague d’énergie verte, plus particulièrement solaire: 7,5% de sa consommation nationale d’électricité provient désormais de ce secteur, un ratio qui place la péninsule en tête des grands pays occidentaux. La grogne des ménages italiens qui paient un surcoût de 94 euros par an sur leur facture d’électricité au nom du soutien aux énergies renouvelables a poussé le gouvernement à tailler dans les subventions.

Baisse des subventions
«Les premières subventions étaient très élevées», reconnaît Rosetta Fanari, 47 ans, qui produit de la ricotta, selon une formule très ancienne mais grâce à un générateur solaire ultra-moderne. «On devrait faire davantage pour s’assurer que la richesse reste sur place, pour le bien de l’environnement et de la population sarde», dit-elle.
La biologiste Manuela Pintus y est parvenue non sans difficulté. Élue cette année maire de la localité d’Arborea, elle avait affiché dans son programme l’arrêt d’explorations gazières dans une réserve protégée de pélicans. «Nos partisans ont reçu des menaces de la part de ceux qui voulaient continuer à creuser des trous et qui disaient: « Nous allons détruire tout ce que vous avez si vous votez pour Manuela ». Mais cela ne nous a pas arrêtés. Nous avons derrière nous des mères et des grands-parents et nous poursuivrons notre lutte pour protéger nos terres pour les générations futures», a-t-elle assuré.
En juillet 2013, Europol soulignait dans son rapport que «les mafias italiennes investissent de plus en plus dans les secteurs des énergies renouvelables, notamment dans les parcs éoliens, pour profiter des prêts et des aides européennes généreuses accordés par les Etats membres, ce qui leur permet de blanchir les revenus du crime au travers d’activités économiques légales». En témoignent les paysages volcaniques siciliens, désormais recouverts d’éoliennes.

source: http://geopolis.francetvinfo.fr/sardaigne-quand-la-mafia-infiltre-le-secteur-des-energies-renouvelables-72829

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Boycott

L’histoire complète de Monsanto, « La société la plus maléfique au monde » | Yakwa.net
https://salimsellami.wordpress.com/2015/07/19/lhistoire-complete-de-monsanto-la-societe-la-plus-malefique-au-monde-yakwa-net/

Monsanto, ce géant nourricier
http://feedproxy.google.com/~r/citizenpost/rss/~3/DfL5gRhSemw/

Neil Young : La rockstar se rebiffe contre Monsanto
http://www.politis.fr/article31964,31964.html


origine(s) source(s) voir lien(s) ci-dessus

pendant ce temps …

« No nos representan !», « Ils ne nous représentent pas ! »

http://www.desobeissancecivile.org/servitude.pdf

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jacqueshenry

Capture d’écran 2015-07-06 à 17.35.42

En marge de la préparation du grand raout parisien au sujet de la perturbation climatique anthropogénique Bill Gates, l’homme le plus riche du monde, s’en prend aux énergies dites « vertes » ou renouvelables. Et il n’y va pas par quatre chemins ce sacré Bill, il vient d’investir 1 milliard de dollars prélevés dans son porte-monnaie pour la recherche & développement dans sa firme nouvellement créée, TerraPower. On s’en doutait, il s’agit d’un réacteur nucléaire à neutrons rapides brûlant de l’uranium 238 appauvri dont les pays fabricant leur propre combustible à base d’uranium 235 enrichi à 4 % disposent en quantités telles que cette technologie permettra de fournir de l’électricité pendant des centaines d’années à l’humanité avec des coûts très faibles. TerraPower travaille en collaboration étroite avec le MIT pour la construction d’un réacteur prototype d’une puissance de 500 MW électriques. La technologie existe, le design du réacteur et son fonctionnement en continu…

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An anti-GMO (genetically-modified crops) activist holds a town entrance roadsign reading Monsantox after anti-GMO activists entered a production site of US agro-chemicals giant Monsanto to protest aganinst the use of GMO crops

Europe

18:31 23.05.2015(updated 19:08 23.05.2015) Get short URL

London and Dublin joined protests against US-based agriculture giant Monsanto.

MOSCOW(Sputnik) — London and Dublin joined nearly 450 global cities where mass rallies against US-based agriculture giant Monsanto, the leading producer of genetically engineered seeds and chemical herbicides, were planned to be held on Saturday.

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Un Mistral à Saint-Nazaire

La Marine française n’a pas besoin des BPC Mistral construits pour Moscou, a déclaré le chef d’état-major de la Marine Bernard Rogel cité par le quotidien Le Monde.

Selon le journal, les militaires français estiment que les navires doivent être sabordés en mer. Une telle solution du problème, sans doute douloureuse pour les employés des chatiers navals, est toutefois la moins onéreuse: les travaux de démantèlement coûteraient environ 20 millions d’euros.

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Par Laura Dattaro

La catastrophe de Tchernobyl en 1986 en Ukraine est l’un des pires accidents nucléaires de l’histoire, un étalon des gros risques liés à la manipulation de petits atomes. Mais c’est loin d’être le seul endroit pourri par les radiations héritées des activités nucléaires de l’union soviétique. Dans les eaux glacées de l’océan Arctique, éparpillés dans les fonds marins, reposent des sous marins nucléaires et des réacteurs atomiques laissés là par les Soviétiques jusqu’au tout début des années 1990.

Aujourd’hui, des industriels cherchent à forer dans ces mêmes eaux. Le gouvernement russe commence donc à s’intéresser à la manière de nettoyer la zone de ses ordures nucléaires. Le hic, c’est qu’après des décennies à pourrir là au fond de l’océan, certaines des pièces les plus dangereuses sont probablement trop instables pour pouvoir être enlevées sans risque. Des fuites de produit radioactif pourraient se produire, ce qui mettrait à mal les activités de pêche et qui plus largement détruirait l’écosystème de ces eaux.

« Embarquer des réacteurs et faire couler par le fond vos bateaux, on ne peut pas faire plus irresponsable en termes de déchet radioactif,» nous raconte Jim Riccio, expert en nucléaire chez Greenpeace. « Ici, aux États-Unis, on a fait face à des [actes] très bizarres pas bien gérés, mais rien qui n’atteigne de près ou de loin le niveau de ce que les Soviétiques ont fait.

Avant la convention de Londres en 1972, un accord international qui a interdit le rejet de déchets en mer, les pays avait tout loisir de faire des océans des poubelles pour leurs déchets nucléaires. L’Union soviétique n’a signé cet accord qu’à la fin des années 1980, mais ce n’est qu’après la chute du régime en 1991, que les Russes ont donné à la communauté internationale une idée de l’étendue de cette politique de rejet de déchets.

Il y a deux ans, le gouvernement russe a donné une liste : 2 sous-marins, 14 réacteurs (5 d’entre eux contenant du combustible nucléaire usé), et 19 bateaux coulés avec à leur bord des déchets nucléaires.

Ce à quoi il faut ajouter 17 000 conteneurs remplis d’ordures radioactives. À ce que l’on sait, la dernière cargaison a été jetée en 1993.

LIRE la suite: https://news.vice.com/fr/article/sous-marins-barents-nucleaire

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imageLa situation était tendue à Gaillac, ce mercredi, au sujet du projet controversé de barrage de Sivens. Des incidents ont éclaté entre manifestants et CRS. Une marche de militants écologistes a été annulée alors que ses participants devaient apporter de l’approvisionnement pour les zadistes qui occupent toujours les lieux.

Source : http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/barrage-de-sivens-des-debordements-a-gaillac-lors-d-une-marche-des-opposants-460949.html

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L' INTELLIGENCE CYBER par Jean-Paul Pinte

Au nom de la lutte antiterroriste, le gouvernement canadien de Stephen Harper utilise depuis des années l’appareil policier pour museler le mouvement écologiste. Il tente en ce moment de faire passer un projet de loi, dit C-51, visant notamment les écologistes qui critiquent l’industrie pétrolière. La méthode inspire discrètement les gouvernements européens.

http://www.reporterre.net/Comment-assimiler-les-ecologistes

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par

La quasi totalité des réserves d’eau françaises contaminées par les pesticides

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Dans une étude datée du 22 juillet 2013, le Commissariat général au Développement durable, montre que la contamination des cours d’eau français par les pesticides est « quasi généralisée ». 

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Pire encore, les réserves du sous-sol sont également atteintes. Selon l’étude :

« les contaminations des nappes phréatiques par les pesticides sont essentiellement localisées, pour les plus fortes, en région Centre, dans les Charentes, le Vaucluse, les Alpes de Haute-Provence, en Martinique, ainsi qu’au Sud de la Guyane et de Basse Terre en Guadeloupe, avec des concentrations totales de pesticides dépassant 0,5 µg/l (norme de qualité DCE). Au nord de l’Hexagone, en nord Bretagne, dans le couloir rhodanien et le Sud-Ouest, les concentrations totales en pesticides des nappes sont fréquemment supérieures à 0,1 µg/l. Les nappes sous couverture argileuse (en Aquitaine et à l’est du bassin parisien) et les nappes de montagne, est et sud du Massif Central, Pyrénées, Alpes, sont les plus préservées puisqu’aucun pesticide n’y est détecté. »

Dans les zones de cultures intensives comme le Bassin parisien, le Sud-Ouest et le nord de la France, certains secteurs dépassent les 5 microgrammes par litre, seuil au-delà duquel l’eau est « impropre à la fabrication d’eau potable ». Plus de 20 pesticides différents ont été décelés sur 18% des points de mesure, précise le Commissariat.

Les conséquences sont maintenant factuelles. Ainsi, ma commune, Saint Jean-de-la-Ruelle (~17000 habitants), au Nord Ouest dans l’agglomération d’Orléans, était « branchée » sur un approvisionnement en eau potable arrivant de la fameuse nappe de Beauce. Mais suite à la pollution, en 2008, un accord a du être signé avec la ville d’Orléans et le Maire communiquait ainsi :

Une décision responsable dans l’intérêt des stéoruellans
Depuis le 4 juillet, les habitants de Saint Jean de la Ruelle sont approvisionnés en eau potable par la ville d’Orléans, à partir des ressources de l’usine du Val.
En effet, l’eau fournie par les forages de la ville présentait une teneur croissante en nitrates et dépassait les normes prescrites par la DDASS, de façon permanente sur 2 forages. Par ailleurs, la ville n’avait pas de solution interne, tous les forages étant condamnés car non protégeables. Après des études et de nombreux débats, il était de notre responsabilité d’agir et nous avons pris la seule décision possible à court terme, permettant de fournir aux habitants une eau de qualité.
Il s’agissait pour les élus du conseil municipal, d’une question de responsabilité et de santé publique et je me félicite qu’aujourd’hui les stéoruellans puissent consommer une eau de qualité.
Par ailleurs, ainsi que je m’y étais engagé, la distribution de l’eau potable à Saint Jean de la Ruelle reste et restera un service public municipal géré en régie directe.

Votre maire,
Christophe Chaillou

Conséquences : afin d’équilibrer les dépenses dues au changement de mode d’approvisionnement du réseau d’eau potable, une hausse des tarifs a été nécessaire. Elle fut lissée sur trois ans pour en réduire l’impact sur les budgets des ménages. Le tarif de l’eau et le droit d’abonnement ont augmenté de 6.90% en 2008, mais cette hausse fut compensée cette année-là par la baisse de la redevance pollution (!).

En 2012, année de sécheresse, le Président de la FNSEA, Xavier Beulin, demandait la création de retenues d’eau qu’il présentait comme une réponse pérenne à la sécheresse en se plaignant de « tracasseries administratives » et de « l’écologie punitive ».

A priori, monsieur Beulin, la punition ne vient pas de l’écologie, mais d’une agriculture intensive épuisant nos ressources, dont vous êtes le fier héraut.

Les écologistes lui avaient répondu de manière factuelle et documentée, par la voix de Gilles Deguet (Vice-Président au Conseil de la Région Centre) :

« Notre système agricole est confronté à un double défi : il faut d’une part produire de l’alimentation pour nourrir la population, et d’autre part il faut le faire dans un contexte où les facteurs de production (eau, sol, énergie fossile…) sont et seront de plus en plus rares.

« Depuis les années 60 l’agriculture a augmenté sa productivité, mais le modèle qui a été utilisé repose sur une forte consommation d’eau, de produits phytosanitaires (néfastes pour la santé et le bon état des écosystèmes) et d’engrais de synthèse produits à partir d’énergie fossile. La Politique Agricole Commune a largement contribué à l’adoption de ce modèle de production.

« Aujourd’hui, ce modèle n’est clairement plus adapté : les ressources fossiles s’épuisent, les ressources en eau qui sont déjà largement surexploitées risquent de diminuer du fait du changement climatique. Les consommateurs qui achètent les produits et les citoyens qui paient pour la PAC veulent une agriculture qui préserve leur santé et leur environnement et non l’inverse. C’est malheureusement très loin d’être le cas.
« Ainsi, Le Commissariat Général au Développement Durable évalue le coût complet du traitement annuel des excédents en nitrates et pesticides d’agriculture et d’élevage dissous dans l’eau entre 54 et 91 milliards d’euros par an ! Soit cinq fois plus que le solde positif de notre balance agroalimentaire ! »

Monsieur Beulin a une bête noire : les écologistes, comme le montre ses petites interventions politiciennes, comme un accusateur encart dans la République du Centre en période électorale où il expliquait tout le mal que représentait EELV à ses yeux.

Les écologistes ne s’axent pas en terme de bêtes noires, mais d’objectif : améliorer le quotidien de chacune et chacun dans le respect de toutes et tous. Voilà notre grande différence.

Article paru sur :

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Mes coups de coeur

par Odile Plichon

Dans son rapport annuel, la Cour des comptes s’étonne qu’industriels et agriculteurs soient de plus en plus exonérés du principe du pollueur-payeur. C’est un rapport plus vitriolé qu’à l’eau de rose que la Cour des comptes s’apprête à dévoiler. Lors de la présentation de son apport public annuel, cet organisme de contrôle a en effet décidé de concentrer une partie de ses remarques sur un sujet majeur : la politique de l’eau en France.

La suite sur : http://altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27870

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les AZA subversifs

Kenneth White en faveur du Peuple des Dunes

[…]

Au moment où l’État prépare, en grande pompe, une rencontre mondiale sur l’écologie à Paris, son ministère de l’économie et de l’industrie mijote un plan qui aurait pour conséquence la destruction de toute une côte française : le projet de pomper huit millions de mètres cubes de sable dans la baie de Lannion, Côtes d’Armor.

[…]

Rappelons les faits, car dans le déluge des informations, tout s’oublie vite, y compris l’essentiel (certaines stratégies politiques comptent là-dessus).
En 2010 est présentée à la préfecture du Finistère (Direction de l’Animation des politiques publiques) une demande de concession minière et d’ouverture de travaux d’exploitation par la SEA, une filiale du groupe Souillier spécialisé dans « les ressources de la nature » : extraire 400.000 m3 de sable coquillier sur une dune de 4 km2, située à 6 kilomètres au large de Trébeurden, entre deux…

Voir l’article original 123 mots de plus