OTTAWA (Canada): Frédéric Leturque, le maire d’Arras (Pas de Calais-France) témoigne sur la fusillade du Parlement

Publié: 22 octobre 2014 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, Canada, France, Interviews, Les élus, RCMP-GRC, Terrorisme
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Fusillade au Canada : « c’était l’affolement général »

Publié à 19h19, le 22 octobre 2014, Modifié à 19h43, le 22 octobre 2014

Fusillade au Canada : "c'était l'affolement général"
© Capture d’écran Radio Canada

TÉMOIGNAGE E1 – Frédéric Leturque, le maire d’Arras, raconte comment il a échappé de peu à la fusillade du Parlement d’Ottawa, qui a fait un mort.

A dix minutes près, il se serait retrouvé en pleine fusillade. Frédéric Leturque, le maire d’Arras, qui avait rendez-vous mercredi avec le président du Sénat canadien, arrivait au Parlement quand une fusillade a éclaté à l’intérieur. Au moins trois hommes armés ont ouvert le feu, en trois endroits distincts de la capitale fédérale d’Ottawa : le Parlement, le monument aux morts et le centre commercial.

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« La voiture des auteurs était juste à côté ». Frédéric Leturque raconte comment il a échappé de peu à la fusillade. « Si le rendez-vous n’avait pas été décalé de dix minutes, on aurait été dans l’entrée au moment des faits. En fait, on a appris en arrivant aux portes du Parlement qu’un problème se passait. A priori, la voiture des auteurs était juste à côté de nous », a confié l’élu sur Europe 1.

Écoutez Frédéric Leturque :


Selon différents témoignages, les tireurs ont d’abord fait feu sur l’un des deux agents stationnés devant le monument aux morts, avant de s’emparer, sous la menace, d’un véhicule officiel. Là, ils ont pu s’approcher jusqu’aux portes du Parlement, un périmètre uniquement réservé aux véhicules autorisés et de police. Ils se seraient ensuite rués à l’intérieur du bâtiment central où siègent les députés et sénateurs. Peu après, une forte détonation a été entendue, aussitôt suivie d’un tir nourri des policiers.

« On est bloqué dans l’hôtel ». « On a surtout vu des gens fuir le Parlement. Une série de policiers qui nous demandaient d’évacuer les lieux. C’était l’affolement général. On voyait des policiers qui arrivaient de partout. La personne du protocole qui nous attendait est blessée. Elle a reçu un coup de feu. C’est assez choquant. On est actuellement dans un hôtel où des personnes du Parlement se sont réfugiées. Elles sont choquées, en pleurs. On est bloqué dans l’hôtel, les tireurs d’élite essaient de bloquer les auteurs », témoigne encore le maire d’Arras. Un des tireurs a été abattu par les forces canadiennes. Les autres se trouveraient sur le toit du Parlement selon la police.

http://www.europe1.fr/international/fusillade-au-canada-c-etait-l-affolement-general-2267695

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