Whether you’re a customs officer, police force, military, magistrate, doctor, teacher, lecturer, congressman, senator, mayor, undercover agent or just an interested citizen, “Aviseur International” welcomes all types of uncensored information and ‘classified’ documents that you may have in relation to drug trafficking, money laundering, corruption and related matters.
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THE INFORMANT
Dans ce "blog-info" de Marc Fievet AKA "NS 55 DNRED", les articles sont reblogués dans le seul but d'informer!
Le feu de poubelles, emblème de la révolte contre la réforme … Réforme des retraites: Acide, cocktails molotov, pavés… “L … À Rennes, les interventions musclées des forces de l’ordre .. Réforme des retraites : Brav-M, CRS, gendarmes, CDI … Des jeunes, de la colère (et le souvenir du CPE) : quand la . EN […]
Propos recueillis par Hervé Chambonnière EXTRAITS Les cartels latino-américains ont débarqué dans les ports européens et ont importé leurs méthodes ultraviolentes. Y a-t-il une organisation qui vous inquiète plus qu’une autre ? Elles nous inquiètent toutes : « Mocro maffia » (organisation néerlando-marocaine), ‘Ndrangheta calabraise et autres pègres italiennes, des Balkans, russes, colombiennes… Ce qui nous étonne c’est qu’on […]
L’enquête retentissante sur la corruption au Parlement européen et la lutte contre le trafic de drogues placent la Belgique sous le feu des projecteurs. Pourtant, la police fédérale manque de bras, certains bâtiments tombent en lambeaux, et les dossiers s’accumulent faute de moyens pour les traiter. Un contexte qui peut laisser penser que la Belgique […]
Le directeur général du parti Les Centristes, la formation d’Hervé Morin, est soupçonné d’avoir vendu une drogue utilisée dans le cadre du chemsex. Lire 0000
Emmanuel Fansten, journaliste à Libération, auteur de l’enquête – Dominique Perben, ancien Garde des sceaux et aujourd’hui avocat – Gilbert Collard, avocat, député RBM-FN du Gard et Secrétaire Général du Rassemblement Bleu Marine, auteur du livre » Les dérives judiciaires : et si ça vous arrivait ? » Paru aux Editions Eyrolles – Marc Fievet, aviseur de la douane française, inscrit sous le matricule » NS 55 DNRED « , auteur des livres » Infiltré au coeur de la mafia » paru aux Editions Hugo Doc, et » Gibraltar « , paru aux Editions Michel Lafon.
Le narcotrafic, et tout ce qui en découle, ne semble pas être pris au sérieux par nos décideurs politiques qui continuent à laisser les régaliennes affectées à cette tâche, et ses différentes hiérarchies, faire « joujou » avec les moyens mis à leurs dispositions pour surtout dérouler des plans de…
Durant ce mois de mai, la justice a affaire à deux histoires de grands flics qui flirtent avec la légalité, deux histoires d’indics, deux histoires qui posent question du lien trouble entre policiers et voyous.
Michel Neyret, icône déchue de la PJ lyonnaise dont il fut le numéro 2, comparaît depuis le lundi 2 mai au tribunal correctionnel de Paris pour s’expliquer sur les relations incestueuses qu’il a entretenues avec ses informateurs.
Un autre grand flic l’ancien patron de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) François Thierry est soupçonné d’avoir laissé entrer en France plusieurs dizaines de tonnes de cannabis ces dernières années, d’après une enquête publiée Dans l’édition du lundi 23 mai par le quotidien Libération. En cause, la proximité de François Thierry avec le trafiquant de drogue Sofiane H., un des » indics » de l’Office. Entre…
Saisie record à Paris, le 17 octobre : 7,1 tonnes de cannabis sont saisies dans trois camionnettes boulevard Exelmans (XVIe arrondissement). Le lendemain, François Hollande se rend sur place, accueilli par Hélène Crocquevieille, la directrice générale de la Douane française en l’absence remarqué de Jean Paul Garcia, le « Boss » de la DNRED.
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«Libération» révèle le rôle central de François Thierry, ancien numéro 1 de la lutte antidrogue, dans l’importation en France de plusieurs dizaines de tonnes de cannabis en lien avec un des plus gros trafiquants européens. Un système d’une ampleur inédite qui s’apparente à un trafic d’Etat.
Stups : révélations sur un trafic d’Etat
C’est un scandale qui risque de provoquer une déflagration au sommet de la police judiciaire. L’ancien patron de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), François Thierry, est soupçonné d’avoir laissé entrer en France plusieurs dizaines de tonnes de…
Le crime organisé en France : puissance et impunité
Par Fabrice Rizzoli,
docteur en sciences politiques, président de Crim’HALT comme Alternative
et
Thierry Colombié,
docteur en science économique à l’EHESS et spécialiste du crime organisé.
Le « crime organisé en France » n’est pas un sujet d’étude : il n’existe pas de centre indépendant de recherche scientifique, ni de chaire universitaire. Il faut donc se baser sur la définition de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (dite Convention de Palerme, adoptée en 2000) qui définit le « groupe criminel » comme « un groupe structuré de trois personnes ou plus existant depuis un certain temps et agissant de concert dans le but de commettre une ou plusieurs infractions graves ou infractions établies conformément à la présente convention, pour en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un autre avantage matériel ». Cette définition reste assez vague, mais son objectif est avant tout…
« La guerre contre la drogue est un peu comme la guerre contre le terrorisme », expliquait Walter Minnick, conseiller des affaires intérieures à la Maison Blanche en 1971.
Pourquoi l’infiltration reste le moyen le plus efficace pour démanteler une organisation narco terroriste (et l’utilisation de drones n’y changera rien)
E. Follis témoigne de sa carrière au sein du service de lutte antidrogue de la brigade des stupéfiants (DEA). Pendant 27 ans, il a négocié des marchés de plusieurs millions de dollars à bord de jets privés, acheté des kilos de cocaïne, est devenu intime avec les plus gros trafiquants de drogue, qui étaient parfois des agents d’Al-Qaida ou des membres de cartels.
Publié le 11 Novembre 2015
Atlantico : L’infiltration est comme un art selon vous. Qu’est ce qui est le plus difficile lorsque l’on est infiltré dans une organisation terroriste comme les narcotrafiquants ?
Edward Follis : J’ai toujours voulu travailler dans l’univers de la police. Quand j’étais chez les marines j’ai travaillé avec la police militaire et c’est là où j’ai commencé les infiltrations. J’ai toujours…
Le Monde.fr avec AFP | 08.10.2012 à 10h59 • Mis à jour le 08.10.2012 à 11h12
L’ancien chef de la DST (Direction de la surveillance du territoire) Yves Bonnet a mis en cause, lundi 8 octobre, l’argent de la drogue, mais aussi celui de l’Arabie saoudite et du Qatar dans le financement de réseaux islamistes radicaux.Dans un entretien publié lundi par La Dépêche du Midi, M. Bonnet estime que ces réseaux posent la question du trafic de drogue, mais, selon lui, « il y aussi le problème de l’argent qui est alloué par des pays salafistes ». « On n’ose pas parler de l’Arabie saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d’alimenter de leurs fonds un certain nombre d’actions préoccupantes, déclare-t-il. Il va falloir un jour ouvrir le dossier du Qatar, car, là, il y a un vrai problème. Et je me fiche des résultats du Paris-Saint-Germain. »
Les projets du Qatar en France suscitent des interrogations dans la classe politique. Après avoir investi au Paris-Saint-Germain, dans l’achat de droits de diffusion télévisuels puis sur le marché de l’art, le Qatar pourrait consacrer un fonds d’investissement de 50 à 100 millions d’euros aux banlieues françaises.
Une cellule islamiste radicale a été démantelée samedi et l’un de ses membres, un Français de 33 ans de la communauté antillaise, a été tué à Strasbourg après avoir ouvert le feu sur des policiers venus l’interpeller. Onze personnes, toutes françaises, étaient en garde à vue lundi. « Côté renseignement, ce type de réseau est beaucoup plus difficile à identifier, car là on a affaire à des gens qui sont des convertis (…). Ils sont beaucoup plus difficiles à cerner », commente M. Bonnet.
Selon lui, il faut « s’intéresser à ces milieux de jeunes délinquants qui sont à la marge. (…) Si la police veut être efficace, elle va devoirtravailler en profondeur ces milieux, liés principalement à la drogue. Cela passera essentiellement par l’infiltration ». L’ancienne DST a fusionné avec la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG) au sein de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
Intervention de Yves Bonnet, ancien préfet et ancien chef de la DST dans les années 80 sur le plateau de C dans l’air le 8 octobre 2012.
Il explique d’une part les modes opératoires pour quadriller les foyers terroristes, puis d’autre part l’alliance trilatérale entre les USA, l’Arabie et le Qatar dans le financement massif des groupes djihadistes en Afrique, au Proche-Orient et en Occident.
L’absence du Boss de la DNRED lors de la venue de François Hollande accompagné de son fidèle Michel Sapin, le ministre des Finances, en lieu et place du Ministre du Budget Christian Eckert me rend perplexe.
Bien sur Hélène Crocquevieille, la directrice générale des douanes, avait répondu présente.
Jean Paul Garcia n’a t-il pas refusé de cautionner cette visite qui n’était qu’un coup de pub récupéré par les « politiques » toujours prêts à se mettre en valeur!
M’interpelle aussi le fait que l’on est saisi une telle quantité de cannabis sans avoir pu arrêter les narcos. Il suffisait de planquer autour de ces véhicules…Mais là, la tâche était peut-être trop dure pour nos encagoulés douaniers.
Enfin la douane a refilé la continuation de l’enquête à l’OCTRIS… Alors tous les espoirs sont permis.
Que le bon peuple de France se rassure, le président a dit: avec celle réalisée dans la région marseillaise…
La doble moral y la hipocresía son la regla al hablar de la cocaína. El análisis y la reflexión, la excepción.
El informe de consumo de drogas de la Oficina de las Naciones Unidas contra la droga y el delito (UNDOC) de 2014, concluye que ningún dato estadístico permite inferir una reducción de la demanda de cocaína en los EE.UU. o Europa occidental. Al contrario. Los datos disponibles señalan un aumento de las cantidades vendidas y la ampliación del consumo debido al surgimiento de nuevos mercados en Europa Central y del Este. La demanda también ha aumentado en América del sur, en Chile, Uruguay, y particularmente en Argentina, que ahora está en la lista de los tres grandes consumidores mundiales junto a los EE.UU. y España.
Las incautaciones son otro de los temas abordados en el informe. Entre 2011 y 2012 estas pasaron de 362 a 418 toneladas en el…
(Boursier.com) — Fini la discrétion et l’anonymat des paiements de petits extras en espèces… Selon un décret paru au Journal Officiel du 27 juin, il sera désormais interdit de payer en espèces ou au moyen de monnaie électronique toute somme supérieure à 1.000 euros.
L’Etat français applique ici la directive du code monétaire et financier relatif à l’interdiction du paiement en espèce de certaines créances. Cette mesure, annoncée par le ministre lors de la présentation du plan de lutte contre le financement du terrorisme le 18 mars 2015, avait été réaffirmée à l’occasion du Comité National de Lutte contre La Fraude le 23 juin dernier. Ce texte, qui abaisse le seuil de paiement en espèces, entrera en vigueur à compter du 1er septembre 2015.
Renforcement du pistage des flux financiers
Cet ajustement de 3.000 euros à 1.000 euros du montant maximum des règlements en liquide « vise à renforcer la lutte contre les circuits financiers illicites qui ont recours à des moyens de paiement anonymes ». Avec ce renforcement législatif, Bercy se dote donc de meilleures possibilités de traçage des flux financiers, notamment ceux issus des circuits parallèles ou dissimulés comme le trafic de drogue, le travail au noir, ou l’évasion fiscale. Afin de justifier la mise en place de cet abaissement de seuil, Michel Sapin précise également que « le décret tire les conséquences de l’interdiction du paiement en espèces pour l’achat de métaux », et supprime le seuil de 500 euros relatifs à l’achat des métaux ferreux et non ferreux.
Le Monde.fr | 20.05.2015 à 13h49 • Mis à jour le 20.05.2015 à 16h39 | Par Martin Untersinger
Où se cachent donc les IMSI-catchers français et comment sont-ils utilisés ? Ces appareils sophistiqués destinés notamment à intercepter les appels entre téléphones mobiles pourront être utilisés par les services secrets lorsque la loi sur le renseignement, récemment votée à l’Assemblée nationale, entrera en vigueur.
Malgré la discrétion des autorités à leur sujet, l’existence des IMSI-catchers et leur utilisation illégale par les services de renseignement est un secret de Polichinelle. Jean-Jacques Urvoas, le rapporteur à l’Assemblée nationale de la loi sur le renseignement, estimait dans les colonnes de Libération le nombre d’IMSI-catchers en circulation à « moins d’une dizaine ». Lors des travaux au Sénat sur la loi sur le renseignement, le sénateur Michel Boutant, membre de la délégation parlementaire au renseignement, avait expliqué que l’un de ces outils avait été utilisé dans la traque des frères Kouachi.
Pour la première fois, Le Monde a trouvé trace de l’achat récent, par les pouvoirs publics, d’au moins deux de ces appareils.
Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique puis ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’État
Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’État
Jérôme Fournel et François Barouin
Jérôme Fournel, le DG de la Douane française a donc donné son accord pour acheter ces matériels et … Eric Woerth ou François Barouin ont-ils été informés?
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Ils ont été commandés par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), le service de renseignement des douanes, l’un des six services français. Les preuves de ces achats remontent à 2010, soit bien longtemps avant que l’on évoque la légalisation de leur usage administratif par les services de renseignement sur le territoire français.
Le document recensant les marchés attribués par la DNRED en 2014 mentionne l’« acquisition d’un IMSI-catcher miniaturisé ». Le marché a été bouclé il y a quelques mois, le 27 novembre 2014, pour un montant de 30 000 euros avec l’entreprise française Amesys, filiale du groupe Bull.
Cette société n’est pas une inconnue : accusée d’avoir vendu au régime Kadhafi des outils de surveillance de sa population, elle est sous le coup d’une enquête ouverte par la justice française pour complicité d’acte de torture.
Ce n’est pas le premier IMSI-catcher qu’a acheté la DNRED. Un document similaire, listant les marchés noués par ce service en 2012, mentionne la « transformation de l’IMSI-catcher en système autonome avec son amplificateur de puissance » pour laquelle l’administration a déboursé 187 947 euros, au mois de juillet.
Cette prestation a été fournie par l’entreprise Nethawk, avec qui la douane a ses habitudes. En 2010, elle a conclu avec cette même société, pour 51 000 euros, un « marché d’acquisition d’un amplificateur tribandes » et en 2011, a déboursé plus de 100 000 euros pour « étendre les capacités de récupération à distance des identifiants de téléphonie mobile ». Si le terme IMSI-catcher n’apparaît pas, ces deux services correspondent parfaitement au mode de fonctionnement de ces appareils, qui doivent se faire passer pour des antennes-relais de téléphonie mobile et identifier les numéros des téléphones avoisinants. En 2014, enfin, Nethawk a conclu avec la DNRED un contrat de « maintenance logicielle » portant sur un IMSI-catcher, pour 32 350 euros.
Alors que les services de l’Etat ne semblent pas avoir voulu cacher ces marchés publics – les documents les recensant sont librement accessibles sur Internet – la direction des douanes n’a pas été en mesure d’expliquer leur achat alors que la loi interdit, jusqu’à présent, leur utilisation.
Selon les bilans comptables de l’entreprise, la vente de l’IMSI-catcher n’a représenté que 13 % du chiffre d’affaires réalisé en France en 2012 : a-t-elle vendu d’autres IMSI-catchers aux services de l’Etat ? Etait-elle au courant de la légèreté, voire de l’inexistence, du cadre juridique de l’utilisation de ces appareils ? Chez Nethawk, on refuse de commenter les informations du Monde, citant la nature « confidentielle et sensible » de ces transactions. Même refus du côté d’Amesys, également sollicitée.
Comme nous l’écrivions récemment, les entreprises qui vendent des IMSI-catchers sont en effet très discrètes sur cette partie de leur catalogue. Nethawk ne fait pas exception à la règle, mais de nombreux éléments montrent que la fourniture d’IMSI-catcher est une partie cruciale de l’activité française de l’entreprise depuis plusieurs années.
Une brochure commerciale, fournie au Monde par l’organisation non gouvernementale Privacy International, qui milite pour un encadrement plus strict des technologies de surveillance, montre qu’Exfo vend bien des IMSI-catchers.
De plus, des salariés français de l’entreprise se sont rendus à plusieurs reprises à des colloques spécialisés, organisés à guichets fermés et réservés à des entreprises et des personnels des forces de l’ordre triés sur le volet. Lors de l’un de ces colloques, le 14 février 2013 à Dubaï, l’un des cadres français de Nethawk avait ainsi réalisé une présentation, « ouverte uniquement aux forces de l’ordre et aux fonctionnaires d’Etat » intitulée « Solution unique d’IMSI-catching pour opérations mobiles (pédestres, véhicule, aéronefs) et fixes (prisons) ». Quelques mois plus tard, le 7 juin à Prague, il redonnait une conférence identique. En octobre, à Brasilia, Nethawk sera à nouveau sur scène, pour tenter de convaincre de potentiels clients des avantages de « l’IMSI-catching ».
Un document publié par WikiLeaks montre que les autorités françaises sont coutumières de ce type de rassemblement : en 2012, le ministère de l’intérieur et celui de la défense faisaient partie des participants.
Si on en croit son profil LinkedIn, ce cadre de Nethawk basé en France est notamment chargé depuis mai 2010 de la « vente des solutions Exfo Nethawk aux agences de sécurité gouvernementales (civiles et militaires) » et se vante de « dix ans d’expérience dans les ventes auprès de fabricants d’équipements de réseaux, d’opérateurs sans fil et d’agences de sécurité-forces de l’ordre en Europe et au Moyen-Orient ».
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Cadre légal
L’utilisation des IMSI-catchers par les services dans le cadre d’écoutes et d’enquêtes administratives, c’est-à-dire sans l’intervention du juge, est prohibée jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi sur le renseignement. Mais dans la sphère judiciaire, où les services de renseignement sont parfois amenés à intervenir, le cadre légal est plus flou et rien n’empêche, en théorie, de les utiliser. Une source au sein de l’antiterrorisme précise n’avoir jamais vu d’IMSI-catcher à l’œuvre dans son domaine.
Le code pénal précise qu’il est interdit de commercialiser ou de fabriquer un appareil qui permettrait de porter atteinte au secret des correspondances ou d’enregistrer quelqu’un à son insu, sauf autorisation ministérielle. Cette dernière est donnée après avis d’une commission consultative chapeauté par le secrétariat général de la défense nationale. Ces dispositions s’appliquent-elles aux IMSI-catchers, y compris ceux destinés aux forces de l’ordre ? La commission a-t-elle eu à se prononcer sur l’achat de ce matériel par les douanes ? Contactée, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information, qui assure le secrétariat de cette commission, s’est refusée à tout commentaire.
Souvent, l’épluchage de la documentation sur les marchés publics permet de découvrir des choses croustillantes – et ce malgré l’aridité de la tâche. On peut par exemple découvrir ce que font les espions de la DGSE. Ou, et c’est le cas cette fois, les activités …
Les services étrangers se servent eux aussi allègrement dans les données volées par la France à ses citoyens et aux internautes étrangers. Selon Le Monde, l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et son homologue britannique, le GCHQ, s’adressent régulièrement à la DGSE pour récupérer des « blocs » concernant des régions du monde particulièrement surveillées par la France, dont notamment le Sahel.
« Les services secrets volent « des milliards de données » aux Français avec la plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), selon « Le Monde ».
C’est bien pire que ce que l’on craignait. Selon les informations du Monde, la France a mis en place depuis 2007 un système de surveillance massive qui dépasse les pires craintes des défenseurs des libertés. La plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée « pour l’essentiel » dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de France et intercepte puis stocke « des milliards de données françaises et étrangères ».
Gérée par la DGSE, les espions qui assurent la préservation des intérêts français hors du territoire national (en théorie…), la PNCD est aussi une source majeure d’informations pour les autres services de renseignement, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi…
Les généraux sont en cause, on l’a vu. Mais pour mettre à l’abri leurs fortunes longuement amassées, ils ont dû faire appel à des banques. Celles du blanchiment, qui sont bien entendu les mêmes que celles des trafiquants. La coke, et l’argent qu’elle génère, corrompt tout (*), au plus haut niveau. Jusqu’aux chefs d’Etat, parfois, ou bien leur famille, comme en Colombie. A ce stade, il n’y a plus à parler d’éthique. C’est à celui qui va empocher la mise le premier, car le flux est tel que tout le monde en profite. Devant cette chienlit qui envahit tous les rouages d’un Etat, certains se lèvent et résistent, comme un certain juge, qui, en France, avait fait front devant les mafieux. Son équivalent hondurien, Julian Aristides Gonzalez,a connu hélas le même sort… mais depuis quelque temps, ça se lézarde, et des rats quittent le navire vénézuélien. Et viennent raconter, une fois avoir mis leur famille à l’abri, les turpitudes d’un régime qui parle un double langage constant.
Un document implacable
Un excellent rapport de mai 2011 de l’ OFDT (**), signé David Weinberger, de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) nous dresse un tableau éloquent de la tendance générale du circuit de cocaïne désormais autour du Venezuela : « depuis 2005 et 2006, du fait des bouleversements régionaux susmentionnés, les États vénézuéliens du Zulia, du Táchira mais surtout d’Apure, limitrophes de la Colombie, deviennent ainsi, les principaux lieux de départ de la cocaïne colombienne vers le marché nord-américain, notamment au moyen du vecteur aérien. Si le crash d’un DC9 à Playa del Carmen avec 5,5 t de cocaïne à son bord en 2005 a marqué les esprits, il n’en reste pas moins exceptionnel car le trafic par les airs est majoritairement le fait de petits avions qui ne rejoignent que très rarement le Mexique sans escale. Ils atterrissent généralement dans des zones où l’espace aérien est moins contrôlé, comme en République Dominicaine et Haïti jusqu’en 2009, puis au Honduras, au Guatemala, au Costa Rica ou au Belize. » Exactement ce que je vous ai décrit ici en de multiples épisodes de la série « Coke en Stock » ! « Ces États, dotés de faibles moyens, sont désormais profondément déstabilisés par la mainmise partielle des organisations criminelles, notamment mexicaines, qui acheminent la drogue vers le nord par la voie terrestre ou maritime ». L’emprise de l’argent de la coke devenant le principal levier de corruption des hommes politiques dans ces pays.
Des avions, mais aussi des bateaux et des containers
Car il n’y a pas bien sûr que les avions pour transporter la drogue : « cependant, le moyen le plus usité reste celui des containers. Ceux-ci partent des grands ports vénézuéliens comme Maracaibo pour acheminer la drogue dans le monde entier, notamment vers le Panama et le cône sud du continent américain. Selon l’ONUDC, plus de la moitié de la drogue saisie en 2013 au Brésil proviendrait du Venezuela. Mais les portes-containers transitent généralement aussi en Colombie et il est donc difficile d’identifier le lieu précis de chargement de la drogue. Hormis ces routes, l’ONUDC observe, depuis 2005, une nette augmentation du trafic transatlantique destiné à l’Europe en provenance du Venezuela. Jusqu’en 2009, de nombreuses saisies maritimes ont été opérées, comme celle du Doña Fortuna arraisonné au milieu de l’Atlantique avec cinq tonnes de cocaïne (un petit bateau de pêche (ici à droite) ayant contenu 5 tonnes de cocaïne d’une valeur de 250 millions d’euros. En 2009, une frégate anglaise, l’HMS Iron Duke, avait arraisonné le MV Cristal (à gauche) au large des Caraïbes, il contenait lui aussi la même quantité en 212 ballots de cocaine de 26kg chacun..) , « mais depuis 2011 plus aucune saisie maritime majeure n’a été réalisée. Il semblerait que les trafiquants privilégient aussi les routes transatlantiques aériennes par avions privés au départ du Venezuela. La saisie la plus médiatisée est sans nul doute celle surnommée « Air Cocaïne », concernant un Boeing 727, chargé de plusieurs tonnes de drogues, retrouvé incendié au Mali en 2009 (c’est le point de départ fondamental de toute cette série !). Les radars vénézuéliens avaient détecté l’avion entrant dans l’espace aérien vénézuélien, avant de perdre sa trace dans la région d’Apure où vraisemblablement le Boeing a pris possession du chargement illicite. L’aéronef fut de nouveau observé au niveau de Valencia se dirigeant vers l’Atlantique. Fait notable, les pilotes vénézuéliens, deux frères, se trouvaient aussi à bord de l’avion retrouvé à Playa del Carmen (qui avaient donc été relâchés ou avaient bénéficié de complicités dans la police mexicaine…). Et ce n’est pas un cas isolé puisque nombre d’avions s’envolent depuis les aéroports côtiers du Venezuela vers l’Afrique mais aussi directement vers l’Europe. Ainsi, en 2011, les pilotes d’un jet privé ont été obligés par une dizaine de membres de la Garde nationale vénézuélienne de transporter 1,2 t de cocaïne qui a été interceptée aux Iles Canaries (Espagne). C’est le fameux Gulfstream 9H-FED Global Express 9234 qui a été ici l’objet ici d’une étude plus approfondie dans l’épisode précédent). » Partant des zones de stockage à la frontière colombienne, la cocaïne est chargée dans les aérodromes de Valencia et Barcelona, ou dans les ports de Maracaibo, La Guaira et Puerto Cabello. Les avions et les navires traversent alors l’Atlantique pour atteindre l’Afrique de l’Ouest, en passant notamment par l’archipel des Bijagos (Guinée-Bissau) et le Cap-Vert : cette route est surnommée l’« autoroute 10 » car elle longe approximativement la latitude 10″… l’autoroute maritime ou aérienne de la drogue !!
DICK MARTY Docteur en droit, ancien procureur général du Tessin, conseiller aux Etats, conseiller d’Etat et membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, pour laquelle il a mené différentes enquêtes qui l’ont fait connaître sur la scène internationale.
Pour lutter contre les narcotrafiquants, il est nécessaire de mener une importante action de sensibilisation au niveau mondial, selon Dick Marty. Et il faut progressivement s’acheminer vers un marché contrôlé dans lequel la réglementation est définie en fonction de la dangerosité de la substance et de l’âge du consommateur.
Après des décennies de faillites ruineuses dans la réponse sociale au problème des dépendances, on doit le dire clairement: le prohibitionnisme en matière de drogue et la criminalisation des consommateurs sont une voie sans issue. Plus, ils ont directement contribué à produire le plus important phénomène criminel de tous les temps, qui alimente toutes sortes d’autres trafics. L’argent…
Yachts et avions remplis d’argent, déclarations en douane purement déclaratives, banques désinvoltes… Le Point a enquêté sur la très médiatique affaire « Air Cocaïne », alors que le procès des quatre Français en République dominicaine a été une nouvelle fois suspendu. Partout, à chaque stade des investigations, c’est le monde extrêmement opaque de l’aviation d’affaires qui se révèle un peu plus. Déplacements secrets d’avoirs, blanchiment d’argent, investissements douteux…, la France des riches est une véritable passoire. Révélations.
Authorities in Belgium pulled in a massive catch on Saturday after they recovered a ton of cocaine that was spotted floating 15 miles off the Belgian port of Ostend in the North Sea.
A pilot boat that transports personnel to and from ships noticed duffel bags laden with 16 sealed packages containing the drug while conducting maneuvers in the area. Maritime police used a tugboat with a crane to collect the contraband bring it ashore. The investigation has since been handed over to the prosecutor in Bruges.
The loot weighed in at more than 2,100 pounds and has an estimated street value of 50 million euros ($56 million). To evade customs, smugglers have been increasingly tossing illegal goods over the sides of shipping vessels to be retrieved by accomplices trailing behind. This is the third such discovery in recent weeks — 2,650 pounds…
Bernard Cazeneuve, en visite dans le Narco-Etat du Maroc, veut promouvoir l’un de ses hauts dignitaires, monsieur Abdellatif Hammouchi.
Déjà, en 2011, la France lui avait attribué le titre de Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur. Elle saura prochainement lui témoigner à nouveau son estime en lui remettant cette fois les insignes d’Officier.
extrait – Les groupes terroristes disposent de deux sources principales de financement, explique le président de la CMAIS Mountacir Zian à Magharebia : le trafic de drogues et les enlèvements avec demande de rançons.
extrait – Concernant votre question sur les revenues du roi émanant directement de la drogue, il est logique, puisque que le produit de la drogue de cannabis extraite des plantes cultivées dans des champs sont une propriété propre du roi et par suite on n’a pas besoin d’un intelligence surnaturelle pour confirmer que l’une des richesse du roi est le commerce international de la drogue.
Tant tous les cas, ces sommes doivent profiter à beaucoup de patrons, banquiers, policiers, douaniers, hommes politiques au Maroc, c’est sans doute la principale ressource du pays après les devises des travailleurs immigrés. Dans un pays pauvre et corrompu, le marzen n’a pas de peine à se développer. Mais pour des volumes et des sommes pareilles, il faut aussi des complicités en Europe. Comment ce petit pays pourrait-il tenir tête à ses puissants voisins ? Pourtant, Mohamed VI est courtisé par tous les dirigeants européens alors que son pays nous pompe chaque année des milliards d’euros hors taxes.
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Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 15/02/2015 à 17:31
Le ministre de l’Intérieur français Bernard Cazeneuve a annoncé qu’il remettrait les insignes d’officier à Abdellatif Hammouchi, patron du contre-espionnage marocain, visé en France par une plainte pour torture. Un « scandale » pour le président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme.
Shimon Yelinek est un homme d’affaire Israélien basé au Panama. Derrière ce masque anodin se cache en vérité l’un des criminels les plus polyvalents que l’on trouve parmi les clients de HSBC à Genève : trafiquant d’armes, de diamants et de drogue, il a aussi participé au financement du terrorisme.
Son plus grand fait d’arme ? L’opération Otterloo. Fin 2001, un chargement de 3 117 kalachnikovs et 5 millions de cartouches quitte le navire Otterloo, dans le port de Turbo, en Colombie. Achetées à l’armée du Nicaragua, les armes étaient destinées en théorie à la police du Panama. Yelinek s’arrange en fait pour les livrer aux Autodéfenses Unies de Colombie (AUC), un groupe paramilitaire d’extrême droite.
Il raconte les opérations spéciales réalisées par les services français pour éliminer des personnes jugées dangereuses pour la sécurité nationale ou conduire des guerres secrètes contre des ennemis présumés. Des opérations qui se sont multipliées sous la présidence de François Hollande.
Vous dites que François Hollande assume le plus les opérations secrètes. Quels types d’opérations a-t-il ordonné? De manière quasi-systématique, François Hollande a ordonné des représailles et des ripostes suite à des attentats ou à des prises d’otage. Premier exemple : l’embuscade d’Uzbin, à l’été 2008, qui a tué neuf soldats français en Afghanistan. A l’époque déjà, l’état-major de Nicolas Sarkozy avait voulu trouver les responsables et les punir. Mais cela n’avait pas été possible. Finalement les services secrets français et les forces militaires en Afghanistan ont localisé quelques années plus tard le responsable, le mollah Hazrate. Une frappe française l’a tué en septembre 2012.
Peut-on donner des chiffres sur ces opérations spéciales? Il y en a eu une dizaine depuis 2012. Des opérations visant à cibler des gens qui avaient frappé des intérêts français ou des Français. Par exemple, Denis Allex, agent de la DGSE, avait été retenu en otage pendant trois ans et demi en Somalie. Sur ordre de François Hollande, il y a eu un raid de la DGSE pour tenter de le libérer en Somalie en janvier 2013 mais il a mal tourné. L’otage et deux membres du Service action de la DGSE sont décédés. François Hollande a alors donné l’ordre d’exécuter le responsable de cette prise d’otages, Godane, chef des shebabs. Cette exécution a finalement été menée par les Américains. Cela montre l’implication et la coopération des deux pays. Quand on n’a pas les outils pour frapper, on demande à nos amis d’outre-Atlantique d’utiliser leurs drones armés.
Vous dites que François Hollande a toujours sur lui une liste de terroristes? Que contient-elle?
C’est une liste qui est le fruit du travail de la DGSE et du renseignement militaire, qui travaillent de concert et qui établissent des listes de chefs terroristes à «décapiter». Elle a été utilisée en particulier durant l’opération Serval au Mali. Il ne s’agissait pas de capturer les terroristes, de les blesser, d’en faire des prisonniers ou de les traduire en justice, il fallait les éliminer. On sait qu’il y a eu une quinzaine de HVT («High value target», cible de haute valeur) qui ont ainsi été tuées par les Français au Sahel depuis le déclenchement de l’opération Serval. Sur cette liste, on doit certainement pouvoir ajouter les cibles en Afghanistan, en Somalie et Al Qaida pour la Péninsule Arabique (AQPA). Un des chefs d’AQPA, qui a revendiqué l’attaque de Charlie Hebdo a par exemple été frappé par un drone américain après l’attentat du 7 janvier. Il s’agit bien d’une guerre dans la guerre. Une guerre parfois faite en coopération avec les Américains.
La France opère de manière secrète alors que d’autres services n’hésitent pas à les assumer. Pourquoi la France ne les revendique pas publiquement?
Historiquement, la France n’a jamais revendiqué ce type d’opérations contrairement à certains services comme le Mossad israélien qui sont réputés pour se venger de manière systématique. Mais en réalité, la loi du Talion est une règle quasi-intangible des services secrets. Les Français qui étaient très réticents à ce type d’opérations ou ne le faisaient pas savoir, s’y sont davantage mis. Sous François Hollande, c’est devenu un principe : on pourchasse, on traque et on neutralise. Une partie de ces actions se font de manière plus discrète, plus clandestine parce qu’elles se déroulent sur des théâtres d’opération où la France n’est pas officiellement engagée (dans le sud de la Libye, par exemple).
Y-a-t-il des dommages collatéraux lors de ce genre d’opérations?
Les officiels français que j’ai pu interroger affirment qu’il n’y en a pas. Selon eux, contrairement aux Américains, on évite les dommages collatéraux, notamment parce qu’on intervient de visu, avec des avions de chasse ou des commandos à terre. Dans la réalité, c’est plus compliqué que ça. Durant le raid en Somalie pour libérer l’agent de la DGSE, Denis Allex, il y a eu des dommages collatéraux importants. Les consignes étaient d’éliminer tous les gens sur le chemin du commando pour des questions de sécurité. Il y a eu des civils qui ont été tués.
Quels sont les autres Présidents qui ont utilisé ces méthodes?
Selon les tempéraments des Présidents, c’était plus ou moins assumé. Sous le général De Gaulle, c’était la guerre d’Algérie, les opérations Homo étaient décidées en plus haut lieu. Giscard avait une mentalité de tueur au sang-froid. Il avait donc décidé un certain nombre d’opérations de ce type. Sous François Mitterrand, soi-disant, elles étaient proscrites. En réalité, elles étaient tolérées et l’ancien Président laissait faire. D’anciens responsables des services secrets racontent que François Mitterrand ne répondait pas clairement et n’assumait pas explicitement ce type d’opérations. Il disait par exemple «Si vous le jugez utile». C’était une manière de se défausser. Sous Jacques Chirac, cela a été la période la plus calme. Le président était extrêmement réticent. Il craignait toujours l’échec, le boomerang politique. Il n’avait pas une grande confiance dans l’efficacité des services secrets. Même après les attentats du 11 septembre 2001, Jacques Chirac a refusé de s’engager sur ce terrain là.
Et sous Nicolas Sarkozy?
Il y a eu deux temps. Dans la première période, il méconnaissait un peu ces outils et ces méthodes et il était plutôt partisan d’une négociation notamment pour les prises d’otage. Finalement, à partir de 2010, il s’est progressivement transformé en chef de guerre. Il avait visiblement davantage confiance dans les forces spéciales, qui dépendent plus de l’armée,que de la DGSE.
En 2010, il a été secondé à l’Elysée par un «faucon», le général Benoit Puga, qui était son chef d’Etat-major particulier, et partisan de la manière forte. Il a «converti» Nicolas Sarkozy à cette méthode. L’exemple le plus frappant est celui du raid des forces spéciales suite à la prise d’otages de deux jeunes Français au Niger en 2011. Le raid a échoué, les deux otages ont été tués. Mais cela a convaincu Nicolas Sarkozy que la manière forte est la bonne et qu’il fallait envoyer des messages aux ennemis de la France. François Hollande a durci encore plus cette politique. Le chef d’Etat major particulier de Nicolas Sarkozy est d’ailleurs resté en place sous la présidence de François Hollande. Il doit prendre sa retraite en 2015.
Déjà impliqué dans le dossier ayant abouti à la mise en examen et à la suspension de Bernard Petit, l’ex-patron de la police judiciaire de Paris, Christophe Rocancourt a été mis en examen vendredi dans le cadre de l’affaire du vol de 52 kg de cocaïne au 36 Quai des Orfèvres en juillet dernier.
En effet, l’homme est convoqué ce matin dans le bureau des juges d’instruction en vue de sa mise en examen dans ce dossier, rapporte le quotidien, notamment pour blanchiment de trafic de stupéfiants et complicité de recel de détournement ou de soustraction de biens par personne dépositaire de l’autorité publique.
Si la mise en examen de l’ancien gamin de l’Assistance publique était prononcée, il s’agirait de la dixième personne, dont sept policiers, mise en cause. Dont Jonathan Guyot, le principal suspect.
50.000 euros dans un sac
En effet, Rocancourt et Guyot auraient noué derrière les murs de Fleury-Mérogis un pacte pour récupérer l’argent de la drogue qui se trouvait au fond du lac de Créteil.
La scène surréaliste a lieu en janvier dernier, note RTL: Le frère de Jonathan et un ami de Rocancourt plongent dans l’eau du lac à deux degrés. Impossible de retrouver l’argent, mais la pêche est meilleure dans un buisson voisin, où la fine équipe met la main sur un sac poubelle rempli de liasses pour 50.000 euros. La police des polices est convaincue que c’est une partie de la revente des 52 kilos de cocaïne.
«Rocambolesque»
Christophe Rocancourt «conteste cette histoire rocambolesque», a assuré son avocat, Me Jérome Boursican, sollicité par l’AFP. Christophe Rocancourt devait sortir de détention dimanche, a-t-il précisé, mais il ne reste pas moins trempé dans le plus récent scandale qui a provoqué la suspension de Bernard Petit.
Christophe Rocancourt est en effet soupçonné d’avoir tenté, contre paiement, de faire régulariser des sans-papiers. Il a été mis en examen début octobre, notamment pour «escroquerie» et «trafic d’influence». Sa compagne, l’un de ses avocats Me Marcel Ceccaldi, un notaire, l’ex-secrétaire d’État socialiste Kofi Yamgnane, sont aussi poursuivis, de même que Christian Prouteau, l’ex patron et fondateur du GIGN .
Bernard Petit, soupçonné d’avoir violé le secret d’une enquête, a été mis en examen et immédiatement suspendu dans la nuit, un séisme pour le « 36 Quai des Orfèvres ».
Le patron de la police judiciaire parisienne, Bernard Petit, soupçonné d’avoir violé le secret d’une enquête, a été mis en examen et immédiatement suspendu dans la nuit, un séisme pour le « 36 Quai des Orfèvres ». La mise en examen de ce grand flic, très influent, nommé par Manuel Valls en décembre 2013, est une première pour cette institution déjà ébranlée par plusieurs scandales. Il est soupçonné d’avoir renseigné, via des intermédiaires, l’ex patron et fondateur du GIGN Christian Prouteau, avant sa garde à vue en octobre dans un dossier judiciaire.
Les juges instructeurs ont notifié à Bernard Petit, 59 ans, une mise en examen pour « violation du secret de l’instruction et révélation d’informations sur une instruction dans le but d’entraver le déroulement des investigations ou la manifestation de la vérité ».
Dans le cadre de son contrôle judiciaire, les magistrats ont interdit à Bernard Petit d’exercer toute fonction dans un service de PJ. Mais sans surprise, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve l’a « immédiatement suspendu » de ses fonctions. Il devrait être remplacé par Christian Sainte, patron de la PJ marseillaise.
L’Anas dans le viseur des enquêteurs
Le chef de cabinet de Bernard Petit, Richard Atlan, a été mis en examen de chefs identiques, et soumis au même contrôle judiciaire. Soupçonné d’avoir été un intermédiaire, un fonctionnaire en poste à l’Association nationale d’action sociale (Anas) des personnels de la place Beauvau, Philippe Lemaître, a été mis en examen notamment pour complicité de trafic d’influence, ainsi que recel de violation du secret de l’instruction.
Quai des orfèvres (Paris Ier), hier. Déjà entachée par deux scandales, la PJ parisienne doit faire face au placement en garde vue de son patron et de trois autres fonctionnaires. (LP/Philippe Lavieille.)
La police judiciaire parisienne perd la tête. Après une année noire, en 2014, marquée par le viol présumé d’une touriste canadienne dans les locaux de la brigade de recherche et d’intervention en avril, puis le vol de 52 kg de cocaïne dans les scellés trois mois plus tard, un intrigant scandale éclabousse depuis hier le mythique 36, quai des Orfèvres.
Le directeur de la police judiciaire parisienne, Bernard Petit, a été placé en garde à…
Huit suspects, dont deux policiers de la Police aux frontières, ont été écroués dans un dossier de cocaïne qui confirme l’attrait de la République dominicaine pour les trafiquants français.
« Ne dis jamais que tu m’connais bien. Tu sais très bien que c’est moi qui décide sur ce que je laisse voir de ma vie. » La photo de Leonardo DiCaprio, une coupe de champagne à la main, complète ce « post » mis en ligne avant les fêtes sur son compte Facebook par Clément-Roch Geisse. Un message qui va longtemps faire cogiter ses collègues de la Police aux frontières de Roissy.
Le gardien de la paix, 38 ans, et son supérieur, le brigadier-chef Christophe Peignelin, 51 ans, ont en effet été arrêtés dimanche dernier en « flag » par l’OCRTIS, l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants, avec 39 kg de cocaïne dans le coffre de leur voiture de service. Ils dorment en prison depuis…
L’arrestation ces derniers jours de policiers de la PAF, mis en cause dans un trafic qu’ils sont censés surveiller ; la disparition d’une cinquantaine de kilos de cocaïne dans la salle des scellés de la brigade des stups du quai des Orfèvres, autant d’affaires récentes qui plombent la police. Une seule raison : le fric. En octobre dernier, c’était un ancien chef d’Interpol qui était mis sous les verrous en Équateur, et l’on se souvient des nombreuses arrestations parmi les autorités de l’aéroport de la station balnéaire de Punta Cana, en République Dominicaine, après la découverte de 682 kg de cette drogue dans un Falcon 50 français, en mars 2014.
Le trafic de stupéfiants, et notamment celui de la cocaïne, génère de tels bénéfices que tous les intermédiaires s’enrichissent… en une traînée de poudre – du moins s’ils ne vont pas…
La France et le Maroc ont annoncé la reprise de leur coopération judiciaire suspendue par Rabat il y a près d’un an. La mesure intervenait en représailles à la convocation par la justice française du chef du renseignement marocain, Abdellatif Hammouchi, en février 2014, pour des faits présumés de torture. Le gel de la coopération a entrainé le blocage de nombreux dossiers judiciaires entre la France et le Maroc, avec des conséquences non négligeables pour les binationaux, et les quelque 60 000 Français résidant dans le royaume.
Conséquence, en matière pénale tout d’abord, les extraditions de prisonniers sont gelées depuis près d’un an. Une dizaine de détenus français avait d’ailleurs observé une grève de la faim cet été, pour exiger leur transfèrement vers la France.
Par ailleurs, les procédures d’exéquatur, qui permettent d’exécuter un jugement rendu en France dans un autre pays, étaient aussi suspendues. La mesure a eu des effets particulièrement importants en matière de droit de la famille. Les reconnaissances de divorces ont été ralenties et le paiement des pensions alimentaires a été freiné voire bloqué.
Enfin plus grave, les affaires de déplacement illicite d’enfants – des enlèvements présumés, ne sont plus instruites depuis 11 mois. De plus, les mandats d’arrêt internationaux n’étaient plus exécutés entre les deux pays. Au point de rendre presque atone la coopération en matière de lutte contre le narcotrafic et le terrorisme.
Ce dernier volet semble avoir précipité la reprise de la coopération judiciaire entre Paris et Rabat. Le Maroc dispose d’informations précieuses, dans notamment dans l’enquête sur les attentats de Paris à la suite des séjours répétés d’Amédy Coulibaly dans le royaume, mais aussi après l’appréhension la semaine dernière à la frontière avec l’Algérie d’un homme lié a l’assassinat du guide français Hervé Gourdel.
» Nos activités étant celles d’un service de renseignement, 7 millions en fonctionnement, c’est peu « , grimace Jean-Paul Garcia (photo Sénat). D’autant qu’avec ses 700 agents, » la DNRED a réalisé plus de la moitié des résultats des 17 000 agents des douanes en matière de lutte contre le trafic des stupéfiants, près de 70 % en matière de tabac « .
Le DNRED précise d’emblée les choses : » Nos agents ont également vocation à se déplacer à l’étranger mais n’y conduisent jamais d’actions complètement clandestines, agissant toujours sous la couverture d’un service ami ou allié. La DNRED n’est pas un service de police judiciaire aussi son action est-elle purement administrative.
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Anti-terrorisme : ce que signifient ces sigles au cœur de l’actualité