Archives de la catégorie ‘4 – REGALIENNES’

Cérémonie dite du « Ravivage de la flamme » en ce jour de Saint-Matthieu, saint patron des douaniers

Il sont venus, ils sont tous là, ou presque et cette cérémonie a ravivé mes souvenirs et a motivé cette lettre ouverte à Michel Baron, le chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher administrateur des douanes

Mon cher chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher menteur

Mon cher tartuffe

Relisant tes écrits, j’ai pu constater que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère et ta nomination au poste de chef du bureau de la politique de dédouanement, tu la mérites. Tu étais déjà un virtuose du dédouanement de toutes responsabilités de ta hiérarchie et en particulier de François Auvigne en confirmant la forfaiture de tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et du gredin Erwan Guilmin

Le 10 avril 2020, je t’avais écrit une lettre ouverte, que je t’ai envoyée à nouveau le 21 décembre 2021 et ce 21 septembre 2022, mais tes nombreuses occupations ne t’ont pas permis de trouver le temps d’y répondre.

Ce 21 septembre 2022, je profite donc de la saint Matthieu et de la date de mon anniversaire pour te féliciter de cette nomination et te rappeler à tes obligations d’honneur et d’intégrité que tu sembles avoir oubliées pour satisfaire ta hiérarchie.

J’ai mis quelques photos pour te permettre de reconnaitre tes semblables !

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Michel Baron

Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et le gredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !

Erwan Guilmin

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu ne souhaitais que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas ! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en déformant sciemment l’action que j’ai menée suite aux volontés ministérielles de Michel Charasse.

Gérard Schoen

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang d’administrateur, comment peux tu l’occuper sans honneur? Tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais ou préférerais-tu jouer les timides méprisants et dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder ?

Corine Cleostrate

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.

Thomas Charvet

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits.

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier. »

Marc Fievet

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L’agression.

A mon retour de vacances, début janvier 2010, j’étais devenue aphone. J’avais été contaminée par un virus habituel à Cotonou. C’était très handicapant au quotidien et je consultai mon médecin-traitant à plusieurs reprises. J’en informai ma hiérarchie et plus particulièrement le nouveau COCAC et son adjoint.

J’avais des rapports cordiaux avec la collègue dont je partageais le bureau depuis mon arrivée au sein de l’ambassade, une Béninoise recrutée locale, mariée à un franco-béninois.

Toutefois, en ce début d’année, je relevais une certaine agressivité de sa part, que j’imputais sans y prêter attention à mon impossibilité de communiquer par oral et donc de répondre aux appels téléphoniques.

C’est dans ce contexte que cette collègue me reprocha de ne pas avoir répondu au salut d’un jeune Béninois. Je ne l’avais pas entendu entrer dans notre bureau car j’étais absorbée par la préparation d’un dossier. Elle m’accusait d’avoir manqué de courtoisie. Du coup, ma collègue se murait dans une attitude renfrognée, me considérant désormais avec une certaine hostilité. Je n’y prêtai pas une attention particulière, absorbée par ma charge de travail. Ma collègue évoqua cette situation une semaine plus tard auprès de nos supérieurs, le COCAC et son adjoint, et j’étais alors amenée à donner toutes explications à ces derniers (toujours par écrit à cause de mon aphonie) et à contester le bien-fondé des reproches formulés à mon égard. Je rédigeai un courrier électronique en m’expliquant, m’étonnant de la démarche et du comportement de ma collègue de bureau.

Le lendemain matin, 14 janvier 2010, après que j’eus rejoint mon bureau à l’ambassade, ma collègue me reprocha le contenu de cet email adressé à nos supérieurs. Je répondis alors (toujours par écrit puisque je ne pouvais parler) que je ne l’avais nullement insultée comme elle le prétendait.

C’est dans ces conditions, venant à peine de m’asseoir à mon bureau pour reprendre mon travail que je la vis se lever, contourner son bureau, saisir un cintre accroché à la porte d’entrée avec lequel elle me frappa à la tête tout en m’agrippant par les cheveux. Elle me plaqua alors contre des étagères et chercha à me crever les yeux avec un objet pointu. Pour me défendre, je ne pus que fermer les yeux de toutes mes forces et mordre au hasard. Alors, ma collègue me serra le cou, ce qui entraîna un étouffement. Je commençai à perdre connaissance et je me sentis mourir.

C’est à ce moment que l’étau sur ma gorge se desserra: un homme d’entretien venait d’entrer dans le bureau car il avait entendu un bruit anormal. Il s’y prit à trois fois pour me délivrer.

J’étais par terre, à demi-consciente. En reprenant mes esprits, bien qu’encore dans le vague, je reconnus me regardant, l’ambassadeur, le COCAC et son adjoint. Un gendarme de l’ambassade traversa le bureau en courant et vint à la rescousse pour maîtriser mon agresseur.

Je fus emmenée à un cabinet médical voisin où le médecin établit un certificat de coups et blessures et prit des photos de mes blessures. Il me fut prescrit un premier arrêt de travail de 8 jours, suivi de prolongations (au total je serai arrêtée cinq mois dont deux mois d’hospitalisation en France). Pour sa part, ma collègue déposait plainte au commissariat de Cotonou pour un doigt mordu et un ongle cassé par ma faute pendant l’agression (10). Elle soutenait m’avoir simplement menacée d’un cintre (version radicalement incompatible avec mes blessures).

Et je me suis trouvée confrontée à la situation suivante:

Des représentants de l’ambassade venaient quotidiennement à mon domicile pour évoquer mon renvoi immédiat en France sans autre forme de procès. L’ambiance était tendue : les convocations au commissariat de Cotonou qui m’étaient transmises via l’ambassade me parvenaient soit avec des jours, soit avec des heures de retard, pour aboutir finalement à une transmission de main à main avec l’irruption à mon domicile d’un commissaire de police accompagné d’un homme armé (11).

J’étais toujours dans un état de choc consécutif à l’agression.

Je découvrirai l’explication à tous ces événements plus d’un an après les faits, à la fois et simultanément, par la presse spécialisée et par la défense du ministère des Affaires étrangères devant le tribunal administratif de Paris amené à justifier mon renvoi brutal en France et ma mutation d’office. La Lettre du Continent, une lettre confidentielle spécialisée sur l’Afrique, l’explique en rapportant l’incident en mars 2011 : «  Pour qui ne la connaît pas, l’ambassade de France au Bénin est l’une des plus agréables en Afrique. Idéalement située au bord du littoral, entre brise marine et odeur de brochettes, le bâtiment bordé de jardins est plutôt spacieux au regard de l’intérêt géopolitique de ce pays pour Paris. Mais le 14 janvier 2010, c’est plutôt jour de guérilla à la chancellerie! Retour sur les faits. Dans la matinée, une violente altercation est survenue entre la vice-consule, Madame X, en poste depuis 2008, et une collègue béninoise partageant le même bureau, Madame Y. Hurlements, insultes, claques, coups de cintre sur la tête, étranglement… . Les deux femmes sont séparées par le gendarme de l’ambassade. La diplomate qui affirme avoir été agressée en raison de l’hostilité de sa collègue à son égard, tombe à terre, à demi-inconsciente. Elle obtiendra deux mois d’arrêt de travail en France où elle sera également hospitalisée. Employée sous contrat local, la ressortissante béninoise explique pour sa part avoir été mordue à ma main. Elle portera plainte le lendemain. Mais l’incident a rapidement pris une tournure diplomatique. Car (la ressortissante béninoise) n’est pas n’importe qui : c’est une proche de Marcel de Souza, beau-frère et directeur de campagne de Yayi Boni » (12) , le président du Bénin alors candidat à sa réélection.

Dans un autre numéro, La Lettre du Continent précisera qu’elle « est la mère d’un enfant né d’une relation hors mariage avec Marcel de Souza, actuel ministre du Plan, qui est par ailleurs le beau-frère des présidents béninois, Thomas Boni Yayi, et togolais, Faure Gnassingbé » (13).

Tout le monde savait, sauf moi. Et j’étais pour le ministère « la » responsable de l’agression. Une semaine après les faits, le 21 janvier 2010, une lettre de l’ambassadeur était apportée à mon domicile. « Le 14 janvier dernier au matin, un grave incident est intervenu entre vous-même et un autre agent de cette ambassade. Depuis cette date, cet évènement qui mobilise quotidiennement plusieurs de mes proches collaborateurs et moi-même, a suscité une forte émotion au sein des personnels de cette ambassade, mais aussi des autorités béninoises ». L’ambassadeur précisait qu’une intervention du premier conseiller avait évité, le matin même, que la police ne m’interpelle à mon domicile pour être interrogée. Je fus informée que la décision de mon rappel en France avait été prise. « Il s’agit d’une mesure conservatoire, prise dans votre intérêt et visant à prévenir une mesure d’expulsion du territoire béninois qui pourrait être prise à votre encontre; en revanche, elle ne suspend pas les éventuelles suites judiciaires de cette affaire ». Dès le lendemain, je quittai le Bénin à bord d’un vol Air France, sans être en état de faire moi-même ma valise, en abandonnant tous mes biens, en perdant un an de loyers déjà versés.

Un télégramme diplomatique de l’ambassadeur, daté du 5 février 2010, confirma la proximité de mon agresseur avec le pouvoir béninois et précisait que l’agression avait agité en haut lieu : « Le ministre [de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme] a souligné le fait que cet évènement avait suscité une vive émotion dans différents cercles proches du pouvoir, au regard de la qualité de la personne impliquée [ma collègue] et de son état après l’incident ». Selon le récit qu’en livre l’ambassadeur, le ministre aurait avancé « qu’il convenait de traiter cette affaire avec discrétion, car ni le Bénin ni la France n’avaient à y gagner ».

«Une « discrétion » efficace puisque dans ce même télégramme diplomatique, l’ambassadeur soulignait que « dans un pays où il est facile pour des raisons « alimentaires », de faire paraître des articles de presse, je note qu’aucune information relative à cette affaire n’a été diffusée à ce jour ». Mais c’est à la fin de ce télégramme, dans la partie réservée aux commentaires, que le diplomate fit part de son soulagement… que cette affaire ne soit pas venue polluer une visite de Carla Bruni-Sarkozy au Bénin. « Son départ (de Madame X.), écrit l’ambassadeur, a par ailleurs empêché l’apparition d’un « irritant » dans nos relations bilatérales et la diffusion dans la presse locale d’une version des faits qui nous aurait été défavorable (à quelques jours de la visite au Bénin de la première dame de France)». Le passage de l’ancien mannequin à Cotonou, les 26 et 27 janvier 2010, en tant qu’ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, put donc se dérouler sans encombre (14) »

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J’étais définitivement écartée de mon poste : « l’empêcheuse de tourner en rond » était éliminée. En France, dans les heures suivant mon retour, j’étais admise au service des urgences d’un hôpital.

Au total, les suites de l’agression entraîneront cinq mois d’arrêt dont 43 jours d’hôpital, des années de traitement.

La Direction des Ressources Humaines du ministère des Affaires étrangères me mettra d’emblée en position de coupable :

– sans m’accorder le bénéfice du droit d’être entendue par un conseil de discipline que je réclamai puisqu’il était sous-entendu que j’étais l’agresseur ;

– en me retournant mes factures d’ambulances et autres au motif que c’était à moi de « prouver (que je n’avais pas) initié le combat ou pris une part active » (15) , en niant la gravité des conséquences de l’agression qualifiées de « bénignes », de simples « griffures » qui ne méritaient donc par une procédure de reconnaissance d’accident de service (16) ;

– en s’exonérant de toutes ses obligations légales: pas de déclaration de l’agression au Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), pas de reconnaissance de l’accident de service, pas de protection fonctionnelle, etc.

Depuis, il m’est appliqué avec constance ce que l’on m’explique être « la politique du noeud coulant » au mépris de la loi relative aux droits et obligations des fonctionnaires (17) qui organise leur protection par leur administration (et « accessoirement », au mépris de la protection diplomatique et de la protection consulaire due à tout citoyen français à l’étranger).

Tout cela ne peut que me donner à penser qu’il existe une volonté de mon administration de faire en sorte que cette agression soit non existante (de l’étouffer). La Lettre du Continent, déjà citée, s’en étonnera: « Depuis son retour en France, cette fonctionnaire n’a, curieusement, été entendue par aucune commission de discipline du ministère des Affaires étrangères. Elle n’a pas davantage été sanctionnée ou mise à pied pour faute. Alors ? Son cas, qui a fait l’objet de la préface de l’ouvrage de Franck Renaud « Les diplomates. Derrière la façade des ambassades de France » est sensible » (18) du fait de la condition sociale de l’amant de son agresseur…

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10 – Sa plainte disparaîtra peu après du commissariat de Cotonou

11 – Mon avocat béninois dénoncera les obstructions de l’ambassade par courrier du 19 janvier 2010 adressé au commissaire concerné. Il ne réussira à déposer ma plainte au Bénin qu’un mois et demi plus tard.

12 – La Lettre du Continent, n°608, 24 mars 2011.

13 – La Lettre du Continent, n° 624, 1er décembre 2011

14 – Extrait de « Les diplomates. Derrière la façade des ambassades de France », de Franck Renaud, Nouveau Monde éditions, juin 2011, page 13.

15 – Courrier de la DRH du 8 avril 2010.

16 – Mail de la DRH du 18 février 2010.

17 – Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaire

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DOUANE Française – DNRED

C’est France Culture qui est revenu ce 23 mars 2022 sur NS 55, le matricule de l’agent infiltré Marc Fievet, dont le dossier est classé ‘SECRET DÉFENSE

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On se demande si ces gens-là ont une éthique, s’ils sont au service de l’État et du plus grand nombre ou s’ils sont à leur propre service pour faire du fric. Ce sont des mafieux institutionnels, mais ce sont des mafieux : tous les coups fourrés sont permis.

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Un juge d’instruction français, Edouard Levrault, révèle ce qu’il a vécu entre 2016 et 2019 lorsqu’il était en poste à Monaco. Il raconte comment il a tiré peu à peu les fils de plusieurs affaires politico-financières qui ont ébranlé la principauté.

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La lanceuse d’alerte Stéphanie Gibaud devant les statues d’Edward Snowden, Julian Assange et Chelsea Manning, près du centre Pompidou à Paris, en septembre 2015.

A l’occasion de l’ouverture du procès en appel d’UBS, poursuivi par la France pour fraude fiscale, retour sur l’itinéraire de la lanceuse d’alerte qui a résisté au géant bancaire. Un long combat, entre conviction et déceptions. Le procès en appel du géant bancaire suisse UBS, numéro 1 mondial de la gestion de fortune, condamné en première instance à une amende record de 3,7 milliards pour «démarchage bancaire illégal» et «blanchiment aggravé de fraude fiscale» en 2019, se tiendra du 8 au 24 mars à Paris.
Des délits d’une «exceptionnelle gravité» qui «trouvent leur source dans une organisation structurée, systémique et ancienne», avait jugé le tribunal correctionnel de Paris.

 

En procès contre UBS, la lanceuse d’alerte Stéphanie Gibaud dénonce «l’absence de l’Etat français»

L’État français m’a transformée en agent de renseignement à l’intérieur d’une banque étrangère. Ils m’ont mise en risque et pour cela, ils auraient dû me protéger
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Relire

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A l’origine des poursuites de la justice française contre le colosse financier, il y a des lanceurs d’alerte.

Parmi eux, une femme a joué un rôle déterminant. Stéphanie Gibaud était depuis plus de huit ans employée de la filiale française d’UBS quand, en 2008, alors qu’elle est responsable événementiel et marketing et s’occupe d’organiser de belles réceptions pour les clients fortunés de la banque suisse, sa vie va basculer.

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Un autre exemple de lâchage par les sbires de Bercy

L’histoire d‘un homme ordinaire devenu presque par hasard agent secret

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L’ancien commandant en second de la compagnie de gendarmerie départementale de Beaune, en Bourgogne, a décidé de rompre le devoir de réserve pour dénoncer l’explosion de la délinquance et les manquements de la justice.

L’ énarque ex stagiaire du Budget, l’ex directrice générale déléguée de la SNCF, la locataire de l’hôtel de Brienne refuse la réalité du terrain et a préféré blâmer le capitaine Hervé Moreau qui a eu l’outrecuidance d’écrire «La violence qui gangrène aujourd’hui notre société, comme en témoignent les récentes affaires d’affrontements entre bandes rivales dans les quartiers dits sensibles, mais aussi dans les zones rurales ou périurbaines, n’arrive pas à être prise en compte de manière judiciaire». 

Il vient de sortir Vérités d’un capitaine de gendarmerie, un brûlot édité à compte d’auteur et déjà vendu à plus de 5000 exemplaires sans aucun diffuseur.

Le silence de l’ensemble de ses collègues est inquiétant!  Cautionnent-ils le fait que la vérité qui dérange doit être écartée!

plus

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21 kalachnikovs ont été trouvées avec d’autres armes, des téléphones portables et une importante somme d’argent ont également été saisis.

L’enquête a débuté le 5 octobre en France, lorsque deux Français ont été arrêtés à un poste de péage dans le nord du pays.

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Après des recherches à plusieurs endroits dans les communes anversoises de Weelde et Borgerhout, les armes ont été retrouvées, et de la cocaïne, une presse à cocaïne, un grand sac contenant des téléphones portables et des cartes SIM, 148 850 € en espèces et des documents contenant des formules chimiques et des numéros de conteneurs ont également été trouvés.

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Charles Prats sur la fraude fiscale : 84,2 millions de gens «vivants» dans notre système social pour 67 millions au recensement… 3,1 millions de centenaires soit disant en vie en France c’est #WalkingDead !
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ECOUTER

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Gérald Darmanin va-t-il réagir ou préférera-t-il écouter la hiérarchie?

Le brigadier-chef Benmohamed a dénoncé à ses supérieurs un système de maltraitance et de racisme au dépôt du Tribunal de Paris. Aucun policier n’a été sanctionné.

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Pire, sa hiérarchie et le cabinet du préfet Lallement ont tenté d’enterrer l’affaire.

C’est une affaire que la hiérarchie policière voulait à tout prix étouffer
Depuis près de trois ans, le brigadier-chef Amar Benmohamed, responsable d’une unité au sein du Tribunal de grande instance de Paris (TGI), dénonce de très nombreux faits de maltraitance au sein du dépôt (1). Dans les cellules des retenus, convoqués devant un juge : humiliations, insultes souvent racistes ou homophobes, privations de nourritures ou d’eau, refus de soins médicaux par les policiers… Au quotidien. Les faits sont confirmés par d’autres fonctionnaires. Il y aurait eu plus de mille victimes, selon le lanceur d’alerte.

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Qui sont ces énarques, ces ‘Sciences Po’, ceux de l’Ecole centrale, des Ponts ou des Mines, d’HEC, de l’Essec, de l’ESCP et autres qui ont envahi tous les étages de Bercy et des grandes directions de nos administrations.

Alors qu’ils se présentent tous comme étant d’extraordinaires gestionnaires, ils ont fait que les finances publiques sont malsaines, ils ont fait et font que le budget ne trouve son équilibre que dans le déséquilibre, ils n’ont fait qu’augmenter la dette publique, et ne se sont jamais opposés à l’augmentation des privilèges, participant alors largement au festin réglé par les contribuables.

Non contents de tout ces faits énumérés, ils ont institutionnalisé l’arrogance comme attitude et s’inspirent du dogme de l’infaillibilité déjà utilisé par les Dalloziens pour pondre parfois des inepties par directives et autres décrets.

Naturellement l’ irresponsabilité est totale et lorsqu’il s’avère qu’une erreur a été commise, aux conséquences financières importantes, souvent provoquée par une incompétence caractérisée et un ‘j’m’en foutisme’ certain, la sanction se traduit toujours par une promotion, voire la création d’une direction inutile mais très coûteuse, où pourront alors se prélasser les ‘marquis’ de cette nouvelle noblesse décadente … Pour d’autres qui auraient osé s’opposer à de basses manœuvres, un séjour à l’IGF, permet de ramener le velléitaire à plus de retenues. Un troisième cas de figure existe, c’est celui de la canaille, qui sera nommée à un poste bidon et maintenue alors, à domicile, tout en continuant à recevoir son salaire.

Des noms? J’ai de quoi remplir tout un « Bottin »!

Quant aux effectifs, ils doivent croitre, sans contrôle, au détriment des services régaliens utiles, transformant alors tous ces services en armée mexicaine, n’ayant plus alors que le prestige de l’uniforme comme consolation et …, parfois, une, voire plusieurs participations au défilé du 14 juillet!

C’est la politique du hochet !

Aujourd’hui, les « Politiques », ne sont que des marionnettes dans les mains de ces savants manipulateurs, ayant participé totalement ou, et participant par silence complice de confort alors, puisque sans réactions, à l’état des lieux de la France de 2020

Pour mémoire, pour le Général De Gaulle, les partis politiques étaient bel et bien une catastrophe pour la nation et en écoutant le Général De Gaulle, on ne peut que regretter que notre constitution ne nous protège pas aussi de ces parasites que sont devenus tous ces savants stratèges de la réussite personnelle !

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Eliane Houlette a ouvert la boîte de Pandore en faisant, trop tard, ses révélations sur la gestion de l’affaire Fillon, tellement explosives qu’elle a éprouvé le besoin de les atténuer le lendemain (mon billet du 19 juin 2020 : Houlette aurait dû mettre le holà !).

Le Parquet national financier (PNF) s’est trouvé également, d’une certaine manière, impliqué à la suite de cette grave entorse à l’état de droit commise par le président de la République, le 1er juillet 2019, pour sauver la mise de son principal collaborateur Alexis Kohler.

Elle est parvenue tactiquement au PNF le lendemain du départ à la retraite d’Eliane Houlette. Et, comme par hasard, il a fallu une analyse accablante de Mediapart – avec notamment une implacable chronologie – pour qu’enfin une information soit ouverte alors qu’une plainte avec constitution de partie civile avait été portée par Anticor au mois de mars 2019 après deux plaintes simples en 2018.

Je n’ose imaginer l’émoi et la dénonciation si Nicolas Sarkozy s’était permis la même transgression durant son quinquennat – j’aurais été le premier à vitupérer – mais étrange retenue envers Emmanuel Macron qui pousse même le culot, avec une forme de désinvolture royale, jusqu’à se féliciter de cette avancée procédurale alors qu’elle vient menacer l’opportun classement sans suite dont Alexis Kohler avait bénéficié après, pourtant, une enquête aux conclusions initialement dévastatrices pour sa cause.

Pour cette affaire, il est clair que le président aura brûlé toutes ses cartouches ! Il devra regarder faire la Justice sans intervenir, je l’espère en tout cas.

Gilbert Azibert

Mais j’arrive au pire.

L’examen des fadettes, par une enquête distincte, de plusieurs avocats de renom – seraient-ils plus modestes que la donne n’en serait pas modifiée ! – dans le plus grand secret, durant plusieurs années, pour déterminer qui avait bien pu informer Me Thierry Herzog de l’écoute de son portable dans la procédure le renvoyant, avec Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert, devant le tribunal correctionnel de Paris (LCI, Sud Radio).

Me Hervé Temime considère, avant l’heure, que celle-ci ne « tient pas ». Ce n’est pas elle qui doit nous préoccuper, le scandale est ailleurs !

Si un peu d’ironie était toléré, je ne pourrais qu’être heureux du communiqué de Nicolas Sarkozy dénonçant dysfonctionnements et violations – il a raison – et invoquant l’état de droit : je ne suis pas persuadé que durant son quinquennat il en ait été si soucieux après sa promesse de République irréprochable !

C’est moins la violation du secret professionnel qui pourrait poser problème, puisque dans le cadre d’une enquête l’examen des factures téléphoniques d’avocats est licite, que le caractère absurdement disproportionné et clandestin de ces investigations prolongées au-delà de toute mesure. Il convient d’ailleurs de préciser à toutes fins que le secret professionnel ne constitue pas une protection indue du barreau mais une garantie fondamentale pour le citoyen et une société démocratique.

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Pourquoi ce secret et cette durée ?

Il me semble que les initiateurs de cette enquête choquante avaient évidemment conscience de la disproportion éclatante et de l’enflure de l’appareil mis en oeuvre mais après tout il s’agissait d’identifier une « taupe » et surtout quelle merveilleuse machine de guerre contre quelques avocats, à la fois sadiquement ciblés et jalousés, et à l’égard de Nicolas Sarkozy !

Cette malignité contre le barreau – cet intrus malheureusement obligatoire – est aussi dommageable que l’attaque contre une magistrature décrétée homogène.

Pour Nicolas Sarkozy, on ne peut pas m’accuser de complaisance en faveur de ce dernier mais il y a des limites!

J’ai estimé que les multiples procédures engagées contre lui étaient à la fois légales et légitimes mais on ne peut que dénoncer un processus qui, acharné contre lui, révélait que l’état de droit n’avait pas à être respecté quand il était concerné.

C’est à mille lieues de cette sérénité qui impose de chercher la vérité mais de ne pas la forcer telle une bête dans une chasse.

Me Dupond-Moretti va déposer plainte. Me Hervé Temime s’interroge. Le bâtonnier de l’Ordre des avocats, l’excellent et mesuré Olivier Cousi, va engager une action en justice.

Je suis d’autant plus effaré par ce scandale – on abuse du terme mais en l’occurrence il est pertinent – qu’il va venir renforcer une double idée fausse : celle d’une République des juges et celle d’une politisation globale de la Justice.

Je ne crois pas du tout à la première même si ce secret maximalisme procédural était destiné, d’une certaine manière, à soupçonner des avocats, à les faire sortir de la République en transgressant des principes fondamentaux comme s’ils n’en étaient plus dignes.

Il n’y a pas, derrière ce cataclysme, l’obsession massive d’une République des juges mais seulement des épisodes conjoncturels et spécialement orientés.

Quant à la seconde, elle est encore plus discutable. La tentation est de tout mélanger et de placer sous un même opprobre, sous un unique pavillon délétère, des démarches et des processus n’ayant pas de lien les uns avec les autres.

En l’occurrence, il y a le PNF, François Fillon, Nicolas Sarkozy, Alexis Kohler avec le président. Un dispositif mis en place par une petite équipe à sensibilité de gauche, se connaissant et préférant à la transparence équitable des pratiques les subtiles manoeuvres d’un pouvoir équivoque. Christiane Taubira, Eliane Houlette, Jean-Louis Nadal, Robert Gelli, etc.

J’ai malheureusement eu à dénoncer, sous Nicolas Sarkozy, d’autres coteries domestiquant, à rebours, la justice, concédant à la normalité les nombreuses affaires qui ne les intéressaient pas et se réservant les rares dont elles étaient partie prenante.

Globalement, aujourd’hui, il y a moins de politisation et d’esprit partisan dans la gestion des affaires dites « sensibles » mais il y a des ennemis à abattre par priorité.

J’apprécie les avocats au détail mais pour une fois je suis en gros à leurs côtés.

Et je rejoins Nicolas Sarkozy et j’accable Emmanuel Macron.

On aura tout vu.

Le 11 juin 2019, Capgemini a lancé « l’Ecole by Capgemini », une structure qui formera 400 ingénieurs et consultants aux métiers d’avenir dans les domaines de la cybersécurité, l’expérience client, le cloud, l’intelligence artificielle ou encore la digitalisation des fonctions finances.

Beaucoup de métiers qui existeront en 2030 ne sont pas encore identifiés, et nombre d’entre eux concerneront autant la gestion du cycle de vie du produit que la cybersécurité, en passant par l’expérience client, le cloud, l’intelligence artificielle et la digitalisation des fonctions finances, RH et d’autres domaines.

Face à ce constat, Capgemini a annoncé, le 11 juin 1019, la création d’une école dédiée à ces futurs métiers.

La filière 3DEXPERIENCE est la première à être lancée, en partenariat avec l’éditeur de logiciels Dassault Systèmes et les Arts et Métiers, pour couvrir la maîtrise des compétences sur les métiers industriels. L’objectif est d’enseigner les fondamentaux de la plateforme 3DEXPERIENCE sur le processus d’innovation collaborative, la gestion du cycle de vie du produit et les jumeaux numériques. A terme, ce sont 400 ingénieurs et consultants qui seront formés chaque année par ce biais, avec un poste qui leur sera proposé à l’issue de chaque parcours.

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Quelques arbres qui vont cacher la forêt !

Comment pouvoir dissocier toute cette affaire de la saisie du Boulevard Exelmans, déclencheur de toute cette procédure, suite au dessaisissement de l’OCRTIS de Francois Thierry au bénéfice des gendarmes, qui de perquisitions en perquisitions ont mis à jour des pratiques qualifiables pour le moins de douteuses.

Tous n’ont pas été invités à être jugés par des dalloziens scrupuleux qui auront réussi à faire un tort considérable à l’institution douanière par ce renvoi en correctionnelle.

Cette triste affaire aurait dû être traitée en interne et ne jamais faire la une de la presse.
Mais, peut-être que pour que cette catastrophe n’arrive, il aurait fallu avoir à la tête de la DG des douanes de véritables douaniers et non des parachutés cooptés qui de douaniers n’ont que le titre, dont ils savent toujours se servir comme tremplin.

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Pourtant, des autorités compétentes existent !

AVISEUR INTERNATIONAL

Twitter et Instagram permettent aujourd’hui non seulement à des dealers de prospérer sur leurs réseaux mais également à des trafiquants de photos d’adolescentes mineures de s’étaler sans aucune entrave ou contrôle de leur part.

Ce ne sont plus seulement des services de livraison de cocaïne, cannabis, ecstasy, cigarettes qui pullulent avec environ 3 000 tweets en 10 jours.

Mais désormais, ce sont des services de jeunes filles offrant des « nudes » contre rétribution.

Comment expliquer alors que Twitter propose aujourd’hui de contrôler le vocabulaire sur les tweets alors qu’il est incapable de s’assurer que des photos ou vidéos de mineures nues n’envahissent leur propre réseau avec des noms d’utilisateurs ou hastags associant nude et teen ?

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Twitter teste en ce moment un outil pour analyser le langage de ses utilisateurs quand ils s’apprêtent à répondre à un tweet. Le but est de rendre le réseau social plus sain, en diminuant…

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Mon cher Thomas

Mon cher administrateur civil

Mon cher conseiller chargé des questions douanières à Bruxelles

Mon cher menteur

Mon cher tartuffe

Te relisant en ces journées de confinement que je supporte avec grande légèreté, sais tu, après celles que je dus subir suite aux cascades de lâcheté de tes semblables de la DG de la douane française, j’ai pu constater avec effroi que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère. Il fallait que la lâcheté de François Auvigne fût effacée. Et non content de raconter des sornettes, tu les as répétées dans trois documents différents. Tu as de la constance, c’est bien, mais ce qui est mensonge le reste malgré tes affabulations.

Mon cher Thomas, mon cher administrateur civil, mon cher conseiller chargé des questions douanières à Bruxelles, mon cher menteur, mon cher tartuffe, savoir que mon dossier était classé ‘Secret Défense‘ n’a pu que t’encourager à m’imputer la responsabilité des actions commises pour le service de la DNRED et te sentir autoriser à te lâcher carrément dans un délire de conneries qu’un expert en matière d’actions d’infiltration n’oserait même pas penser. T’as dû te la péter grave au ministère de ton exploit et le ‘secret défense’ qui est toujours appliqué à mon dossier, tu le sais, m’a empêché de disqualifier tes bobards.

Ô, mon cher Thomas, mon cher administrateur civil, mon cher conseiller chargé des questions douanières à Bruxelles, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres durant de nombreuses années pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet et le gredin Erwan Guilmin dont tu as repris les écrits: vous êtes des menteurs institutionnels !

Mon cher Thomas, mon cher administrateur civil, mon cher conseiller chargé des questions douanières à Bruxelles, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu n’as souhaité que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en ne faisant rien pour moi. Ô cruel souvenir de ma gloire passée ! Œuvre de tant de jours en un jour effacée ! Précipice élevé d’où tomba mon honneur ! Sans qu’un seul instant, ta réflexion ne te permit de retrouver ton propre chemin de l’honneur!

Mon cher Thomas, mon cher administrateur civil, mon cher conseiller chargé des questions douanières à Bruxelles, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang de conseiller chargé des questions douanières à Bruxelles, comment peux tu l’occuper sans honneur? Plutôt que d’entendre Jean Henri Hoguet, Christian Gatard, Jean Puons, Gérard Estavoyer, Jean Paul Garcia et bien d’autres encore, tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais dans la région de Bruxelles ou préférerais-tu jouer les dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder?

Mon cher Thomas, mon cher administrateur civil, mon cher conseiller chargé des questions douanières à Bruxelles, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.

Mon cher Thomas, mon cher administrateur civil, mon cher conseiller chargé des questions douanières à Bruxelles, mon cher menteur, mon cher tartuffe, et savoir que le témoignage de mon officier traitant a été refusé, démontre si besoin était que tes écrits sont d’une sournoiserie totale et indigne de l’administration que tu représentais.

Mon cher Thomas, mon cher administrateur civil, mon cher conseiller chargé des questions douanières à Bruxelles, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits. Mon cher Thomas, tu es un sournois!

Mon cher Thomas, mon cher administrateur civil, mon cher Conseiller chargé des questions douanières à Bruxelles, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier à Bruxelles.

Marc Fievet

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AVISEUR INTERNATIONAL

Mon cher Michel

Mon cher administrateur des douanes

Mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses

Mon cher menteur

Mon cher tartuffe

Relisant en ces journées de confinement que je supporte avec légèreté après celles que je dus subir suite aux cascades de lâcheté de tes semblables de la DG de la douane française, j’ai pu constater avec effroi que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère. Il fallait que la lâcheté de François Auvigne fût effacée.

Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et legredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !

Mon…

Voir l’article original 400 mots de plus

Bonjour Stéphanie Gibaud, pouvez-vous vous présenter ?
J’étais Responsable Marketing et Communication de la banque UBS en France, j’ai rejoint la filiale Gestion de Fortune à l’ouverture du bureau parisien, en 1999. Mon métier était de mettre en valeur la marque UBS, notamment lors d’événements sportifs, culturels, artistiques, financiers et de nouer des partenariats avec des maisons de luxe ; le nom UBS étant à l’époque peu connu en France, la stratégie était de développer la notoriété sur le territoire national et donc de capter les fortunes afin que la banque devienne l’un des premiers gestionnaires de fortune dans notre pays notamment face aux banques françaises.
Au quotidien, quel était votre travail ?
Avec les équipes Marketing d’UBS International basées à Genève, nous organisions conjointement des plateformes VIP où les banquiers d’UBS basés en Suisse et ceux d’UBS France invitaient leurs clients et leurs prospects. Les budgets très conséquents ont permis de participer à l’organisation d’une centaine d’événements par an de Bordeaux à Lille, de Nantes à Strasbourg, de Cannes à Lyon, de Marseille à Paris ou encore Toulouse. D’autres événements en direction des clients français étaient par ailleurs organisés en Suisse. Toutes ces actions étaient validées par mes hiérarchies basées à Paris, Genève et Zurich et par les banquiers. La France appartenait à la division “Western Europe”, qui incluait l’Espagne, le Portugal, Monaco mais aussi les entités « France International » et « Iberia International » basées en Suisse. Ceci signifie que j’étais par ailleurs régulièrement en contact avec les collègues basés dans ces pays lorsque cela était nécessaire pour répondre à la satisfaction d’une demande quelconque d’un client ou d’un prospect.
A quel type de demande faites-vous référence ?
En gestion de fortune, il est question de transmission de patrimoine d’une génération à  l’autre, la confiance est donc l’élément fondamental de la relation. UBS étant la plus ancienne banque suisse et la plus puissante depuis sa fusion en 1997 avec la Société de Banque suisse, sa réputation tenait à la fois à son image, la gestion de ses portefeuilles financiers et les services rendus à sa clientèle. Les clients de gestion de fortune pouvant tout s’offrir, la complexité de mon métier tenait à proposer des choses que les clients ne pouvaient pas acquérir en payant, la difficulté était donc d’offrir des événements sur – mesure et de l’émotion – par exemple un dîner avec un chef d’orchestre mondialement acclamé, un dîner privé avec un ténor en Espagne, autoriser le client à pouvoir suivre des régates avec son propre yacht, lui trouver un billet pour une finale de match de coupe du monde de football jouée à guichets fermés etc. En effet, la concurrence en gestion de fortune étant sévère, l’importance des budgets alloués permettaient d’offrir une image exceptionnelle de la banque et d’acquérir de nouveaux clients plus facilement.
Pourquoi tout a t-il été remis en question ?
En 2008, le paquebot UBS a failli sombrer, se retrouvant à la fois pris dans la crise des subprimes aux Etats-Unis, dans le dossier Madoff dont les fonds étaient hébergés chez UBS au Luxembourg mais par ailleurs dans la tourmente du dossier Birkenfeld, le banquier américain travaillant pour UBS à Genève qui a dénoncé aux autorités américaines le fait que son métier permettait à des clients américains fortunés d’échapper à l’IRS (le fisc américain). S’en est suivi un bras de fer entre Washington et Berne, le dossier créant une brèche dans le sacro-saint secret bancaire suisse. Washington, via sa Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, a alors demandé des informations sur 4.450 comptes offshore détenus par UBS Genève. Les dirigeants d’UBS ont été obligés de s’excuser devant le Sénat américain et UBS a payé une amende d’un peu moins d’un milliard de US dollars. Cette affaire américaine a créé un séisme dans toutes les filiales UBS à l’international puisque le modèle économique de la banque de gestion de fortune venait d’être révélé au grand jour.
Concrètement, que s’est-il passé en France ?
La banque s’est retrouvée être un avion sans pilote. Le management était en panique, essayant de calmer les banquiers dont les clients transféraient tour à tour leurs fortunes à la concurrence. Beaucoup de banquiers ont claqué la porte, inquiets. D’autres ont été licenciés. L’ambiance était électrique, les tensions entre les divisions, entre les dirigeants étaient terribles. Cela étant, les collaborateurs ne recevaient aucune information en interne et étaient livrés à des spéculations, des bruits de couloir, des paniques avec la presse pour seul vecteur d’information et de compréhension. A titre personnel, j’ai vécu un véritable cauchemar. J’étais à mon bureau un jour de juin 2008 lorsque ma supérieure hiérarchique a surgi face à moi, m’expliquant très nerveusement que le bureau de Patrick de Fayet, Directeur Général, venait d’être perquisitionné. Elle n’a pas répondu à mes questions concernant cette perquisition, m’a uniquement ordonné de détruire le contenu de mes archives informatiques “étant donné les circonstances”.
De quelles archives s’agissait-il ?
Je gérais tous les événements dans des matrices, des tableaux Excel, me permettant de savoir qui était invité, qui accompagnait l’invité, quelques détails personnels les concernant et également le nom du banquier gérant la relation avec cet invité. Ne comprenant strictement rien à cette demande de destruction de fichiers, je n’ai pas exécuté cet ordre, qui me sera répété dans les semaines suivantes.
Entre temps, des banquiers français, qui eux-mêmes avaient des problèmes avec leur hiérarchie et notamment Patrick de Fayet, m’ont expliqué que mon métier servait à ce que les banquiers suisses démarchent des clients français sur notre territoire, ce qui est interdit. J’ai mis beaucoup de temps à comprendre ce qu’ils me disaient puisque j’avais depuis presque dix ans travaillé avec ces banquiers, je n’avais jamais été auditée, je n’avais jamais eu affaire aux autorités de contrôle. Je recevais effectivement des documents en provenance de Zurich concernant les précautions lors des passages aux frontières mais j’ignorais tout de l’évasion fiscale, du blanchiment de capitaux, du démarchage bancaire illicite puisque je travaillais souvent à l’extérieur du bureau et je n’avais jamais reçu de formation ou d’information sur ces thématiques.
Que s’est-il donc passé ?

Ces collègues m’ont fait très peur, m’expliquant que la banque s’était servie de ma non-connaissance du métier bancaire et que je risquais d’avoir des problèmes de niveau pénal si une enquête était menée en France – et peut-être également à cause de la perquisition. Par ailleurs, ils m’informaient que les transactions des clients français vers l’offshore n’apparaissaient pas dans la comptabilité de la banque en France mais étaient consignées, manuellement et mensuellement dans un cahier appelé “carnet du lait”, en référence aux carnets des vachers suisses, qui notent chaque soir le nombre de litres de lait produits par chacune de leurs vaches…N’ayant pas détruit les données, j’ai rencontré un à un les dirigeants d’UBS en France qui m’ont chacun répondu que j’étais fatiguée, que je racontais des bêtises puisque je n’y connaissais rien en finance etc. Étant une élue du personnel, j’ai alors pris la décision de prendre rendez-vous à l’inspection du travail. Après plusieurs entretiens, l’inspection du travail m’a suggéré de poser des questions aux dirigeants de la banque en réunion officielle avec les autres élus et de consigner les échanges dans des procès-verbaux.

Ma situation est devenue cauchemardesque, je l’ai décrite en détail dans mon premier ouvrage “La femme qui en savait vraiment trop” (Cherche Midi). Je me suis retrouvée isolée, harcelée, placardisée. J’ai été dégradée professionnellement au point de devenir la responsable des hôtesses au troisième étage des bureaux Boulevard Haussmann à Paris, à vérifier si les plantes vertes étaient bien arrosées. Mon métier a été confié à une jeune femme, qui n’avait ni mon expérience ni mes compétences en matière de communication. Début 2009, j’ai été arrêtée par mon médecin traitant plusieurs semaines pour dépression et j’ai ensuite accumulé des arrêts maladie jusqu’à mon licenciement. A l’été 2009, l’inspection du travail m’a demandé de porter plainte contre UBS. Mon état de santé, mon état psychologique m’ayant affaiblie considérablement, les pressions exercées étant terriblement fortes, j’ai mis plusieurs mois avant de me rendre sur l’Ile de la Cité à Paris où j’ai déposé plainte contre la banque suisse UBS avec la complicité d’UBS France concernant les motifs de démarchage illicite, d’évasion fiscale, de blanchiment de capitaux en bande organisée mais aussi concernant le harcèlement subi et l’entrave à ma mission d’élue.

Comment êtes-vous entrée en relation avec les douanes judiciaires ?
Alors que l’inspection du travail me demandait de porter plainte contre mon employeur, elle a, au même moment, refusé mon licenciement demandé par UBS via un Plan Social concernant une centaine de collaborateurs. Je me suis retrouvée “enfermée” dans une banque qui fraudait dont je dénonçais la fraude. Ma santé empirait, mon travail ne correspondait plus à mes compétences, mes collègues s’étaient éloignés de moi, les arrêts maladie se multipliaient. Après une visite surprise de l’inspection du travail dans les bureaux, les dirigeants d’UBS ont été mis en demeure de me rétablir dans mes fonctions et c’est ainsi qu’en mai 2011, j’ai pu gérer pour la banque le tournoi de tennis de Roland Garros. Alors que le tournoi allait commencer, j’ai reçu un appel en numéro masqué d’une femme. Après quelques phrases, j’ai compris qu’elle travaillait pour une cellule des douanes du Ministère des Finances et qu’elle souhaitait me rencontrer au plus vite. Le rendez-vous a été fixé devant le magasin Vuitton sur les Champs-Elysées. Cette cheffe de mission du SNDJ (Service National des Douanes Judiciaires) m’a alors annoncé que je serai suivie pendant les quinze jours par des membres de son équipe et que certains prendraient des photographies. Selon elle, la fraude continuait. Effectivement, à plusieurs reprises lors du tournoi, je me suis retrouvée nez à nez avec des collègues suisses, des problématiques avec des clients français bookés à Genève etc. Ces fonctionnaires étant assermentés, je n’ai pu me soustraire aux obligations de répondre à leurs demandes. Ma première audition a duré neuf longues heures au bureau du SNDJ ; j’ai été convoquée à plusieurs reprises jusqu’à l’été 2012 pour remettre des documents qui appartenaient alors à mon employeur et répondre à des questions très précises sur des clients, des prospects, des banquiers. Entre ces convocations, ils me téléphonaient régulièrement sur des points précis. Alors que ces fonctionnaires ne pouvaient ignorer mon état de faiblesse, acté à la fois par le médecin du travail et l’inspection du travail, je pensais bien évidemment être protégée. Jamais je ne m’étais posé la question de ma sécurité ni de mon avenir professionnel. Jamais je n’aurais imaginé que mon honnêteté et ma collaboration avec ces services des douanes judiciaires me conduiraient à des ennuis et des problèmes graves. UBS m’a licenciée en 2012, étant très probablement informée de ma collaboration avec les douanes. J’ai mis plus d’une année à aller un peu mieux, j’ai ensuite répondu à des centaines d’annonces de recrutement et n’ai jamais pu me re-positionner professionnellement. Depuis huit ans, je n’ai plus d’emploi, plus de revenus.
Alors aujourd’hui, avec le recul est-ce que vous diriez, vu tout ce que vous avez déjà fait et subi.  Est-ce que ça en valait la peine ?
Ce n’est pas le problème de lancer une alerte, le problème  c’est ce que ça génère. C’est-à-dire qu’alors que vous vous attendez au soutien de vos collègues, il n’y a absolument personne. On imagine qu’on peut s’attendre à une solidarité du monde du travail, mais rien! On se dit qu’on pourra obtenir le soutien des hommes politiques de tous bords et là…on peut les compter sur les doigts de la main. Et puis, je pensais penser que la justice ferait son travail rapidement et ça a duré dix longues années. C’est pour ça que certains lanceurs d’alerte ont disparu, alors que certains autres ont été assassinés, ne supportant plus cette force qui est émise contre eux. Et si je continue de dénoncer, c’est à la fois pour les lanceurs d’alerte du secteur privé, mais aussi pour tous les  fonctionnaires qu’on peut saluer puisque, eux, dans le cadre de leur mission dévouée au service public, ils sont obligés via l’article 40 du Code de procédure pénale, de dénoncer quand quelque chose ne va pas.

Et dans mon livre « La traque des lanceurs d’alerte », les uns après les autres expliquent qu’ils se sont tous retrouvés en justice, qu’ils ont tous été complètement ostracisés, complètement placardisés, isolés. C’est édifiant. Tout est fait pour que le système perdure. En fait, c’est ça que tous les lanceurs d’alerte ont compris mais que le grand public peine à comprendre.

Je me souviens, quand Pierre MOSCOVICI, le ministre des Finances à l’époque en France, nomme la déontologue d’UBS à la  l’AMF, (l’Autorité des Marchés Financiers) à la commission des sanctions de cette autorité alors qu’UBS était déjà mise en examen plusieurs fois… Des questions se posent! C’est là où vous vous rendez compte que tout est tissé pour que rien ne change. 

Comment la justice a t-elle géré ce dossier ?
J’ai été la première à être traînée en justice pour une plainte en diffamation déposée par UBS. J’ai été relaxée, en 2010, sans appel de la part d’UBS. Le Tribunal des Prudhommes a reconnu en 2015 que j’avais été harcelée par la banque. UBS n’a pas fait appel de cette décision. UBS a ensuite déposé une deuxième plainte en diffamation concernant mon premier ouvrage après que j’ai refusé une somme de plusieurs dizaines de milliers d’euros à condition de retirer la plainte déposée en 2009. J’avais bien évidemment refusé.
Michel Sapin, Ministre des Finances, que j’ai rencontré en 2016 dans le cadre de la publication des « Panama Papers », a fait passer une loi qui porte son nom (Sapin II) avec un volet de protection des lanceurs d’alerte.
Son administration m’a répondu à plusieurs reprises, via la direction des douanes et notamment la directrice générale de la douane française, Mme Hélène Crocquevieille, que j’usurpais ce titre de lanceur d’alerte et que je n’avais été qu’un témoin utilisé dans un dossier. Après des échanges infructueux, j’ai attaqué l’Etat en justice en 2018 et le Tribunal Administratif m’a reconnue “collaboratrice du service public”. En 2019, la banque UBS a été condamnée par la justice française à une amende de 4,5milliards d’Euros (3,7 milliards d’euros plus 850 millions d’euros de dommages et intérêts). UBS a immédiatement fait appel de la décision ; les audiences en appel auront lieu à Paris en juin 2020.
Qu’en est-il de votre situation vis à vis du Ministère des Finances ?
Rodolphe Ginz, qui a succédé à Madame Croquevieille, a refusé de me recevoir et de m’appliquer la loi. Il est en effet possible de rétribuer sur le fondement de la loi de 1995, permettant la rémunération des informateurs des douanes judiciaires. Il est également possible de rétribuer grâce au nouveau dispositif de rémunération des aviseurs fiscaux dont le Ministre de l’action et des comptes publics vante les mérites.

Étant donné les refus essuyés et la non-volonté d’exemplarité face à un dossier emblématique de fraude organisée sur notre territoire national, nous avons récemment déposé une plainte avec constitution de partie civile contre les agents des douanes et leurs hiérarchies, ceux-ci ne pouvant ignorer m’avoir fait travailler de manière illégale et forcée alors que j’étais en état de faiblesse. Le Premier Ministre Edouard Philippe a été tenu informé de cette action en mars dernier.

Aujourd’hui, Stéphanie, est ce que cela vaut la peine d’être honnête?

La véritable question, effectivement, est de savoir si ça vaut la peine d’être honnête. Je ne suis pas devenue philosophe faute de temps, mais l’éthique est tout l’enjeu car ces hauts fonctionnaires, ministres, patrons divers et variés ont pris nos vies en otage et jamais ils n’ont payé pour nous avoir assassinés financièrement, professionnellement, personnellement et judiciairement. C’est une honte.

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L’homme qui a provoqué la chute du géant nucléaire Areva est à la fois baroudeur et détective. Son parcours l’a emmené du Léman à l’Irak, de la finance à l’antiterrorisme.

Marc Eichinger est un drôle de mélange. Détonant aussi, car ce détective basé sur la rive sud du Léman a mis en branle la quasi-faillite du géant nucléaire français Areva.

Les téléspectateurs ont pu le voir à deux reprises, en grand escogriffe cravaté, dans Pièces à conviction sur France 3, fin 2014 et début 2016. Il y expliquait que le fabriquant de centrales s’était «fait enfler de 1,8 milliard d’euros» en achetant des mines d’uranium sans valeur en Afrique. Une information qu’il fut le premier à écrire, en 2010, dans un rapport commandé par des cadres de l’entreprise.

LIRE

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Les révélations de Marc Eichinger, un agent qui en savait beaucoup trop

VIDEO

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« Nous ne sommes pas du même monde! » disait-il.

Aujourd’hui, les propos et dérapages volontaires ou involontaires du préfet Lallement continuent d’infecter la parole d’Etat, d’abîmer l’image des forces de l’ordre, de nuire à celle de ce grand corps qu’est le corps préfectoral, et dans les circonstances actuelles ils sont, il faut le dire, insupportables car ils sont faux factuellement, appartenant au registre d’une forme de fake-news d’État, ils sont enfin insultants moralement.

lire l’interview de Arnaud Benedetti

Source :Les Crises, Atlantico , Arnaud Benedetti

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On peut citer le cas emblématique de François Pérol : après un passage par des cabinets ministériels, cet inspecteur des finances devient associé-gérant de la banque Rothschild en 2005, avant d’être nommé secrétaire général adjoint de l’Élysée, en 2007. Sans transition, ce conseiller de Nicolas Sarkozy, en charge des affaires économiques, est promu en 2009 patron du groupe Banque populaire – Caisses d’épargne (BPCE). Si cette affaire a fait grand bruit, et a entrainé la démission de deux membres de la commission de déontologie ainsi qu’une plainte à l’encontre de François Pérol, d’autres parcours de pantouflage se font plus discrets. Comme ceux de Frédéric Oudéa, directeur de la Société générale, et de Pierre Mariani, ex-patron de Dexia, deux inspecteurs des finances devenus banquiers après avoir été conseillers de Nicolas Sarkozy. Parmi les inspecteurs des finances ayant exercé des responsabilités dans les banques ou assurances, on peut aussi citer Henri de Castries, ancien PDG d’Axa, Baudouin Prot et Michel Pébereau, anciens patrons de BNP, ou Xavier Musca, directeur du Trésor puis secrétaire général de l’Élysée, nommé quelques mois plus tard directeur général délégué du Crédit Agricole ! Et, bien entendu, l’inspecteur des finances Emmanuel Macron, ancien banquier d’affaires chez Rothschild devenu ministre puis élu Président de la République…

Autre cas flagrant de pantouflage problématique : l’inspectrice des finances Marie-Anne Barbat-Layani. Après avoir travaillé à la direction du Trésor (2002-2007), elle devient directrice générale adjointe du Crédit Agricole (2007-2010), puis sans transition encore, directrice adjointe au cabinet du Premier ministre François Fillon (2010-2012), pour lequel elle coordonne notamment les dossiers financiers et fiscaux ! Nommée Inspectrice générale des finances, elle revient ensuite dans le secteur bancaire, comme directrice générale de la Fédération bancaire française, le lobby des banques, et membre du conseil exécutif du Medef, à partir de 2014. Ils sont actuellement quatre inspecteurs des finances dans les cabinets ministériels de l’actuel gouvernement ou à l’Élysée, dont Gilles de Margerie, directeur de cabinet au ministère des Solidarités et de la Santé. Celui-ci était juste avant directeur général adjoint de la mutuelle Humanis, troisième groupe de protection sociale français (assurance santé, prévoyance et retraite complémentaire) – après avoir pantouflé au Crédit agricole et dans les banques d’affaires Lazard et Rothschild. Ce qui n’est pas sans poser question sur de potentiels conflits d’intérêts…

Des banquiers dans les instances de contrôle et de régulation de la finance

Plus grave encore : on retrouve certains de ces inspecteurs devenus banquiers à la tête des organismes de régulation financière. François Villeroy de Galhau, ex-directeur général délégué de BNP Paribas, est ainsi nommé en 2015 président de la Banque de France par François Hollande. Jean-Pierre Jouyet, directeur du Trésor de 2000 à 2004, prend la présidence de la banque Barclays-France en 2005, avant d’être nommé en 2008 président de l’Autorité des marchés financiers, le gendarme de la bourse ! Hubert Reynier, ancien dirigeant de BNP-Paribas de 1992 à 2000, occupe un poste à responsabilité au sein de l’Autorité des marchés financiers (AMF) jusqu’en 2009, avant de partir travailler au Crédit agricole. Benoît de Juvigny, secrétaire général de l’AMF à partir de 2012, a longtemps travaillé au Crédit Lyonnais puis à la banque Hervet et pour le groupe HSBC.

François Mongin

Dans le sens inverse, des gendarmes de la finance qui deviennent banquiers, on peut noter le cas de François Mongin : conseiller du Premier ministre Alain Juppé (1995-1997), puis responsables des Douanes, il est secrétaire général de Tracfin – organisme de lutte contre le blanchiment et la fraude fiscale – de 2002 à 2007, date à laquelle il devient membre du comité exécutif d’HSBC France… banque impliquée dans l’affaire des Swissleaks et bien connue pour sa conduite exemplaire en matière d’évasion fiscale !

Alain Cadiou

Il y prend la succession d’Alain Cadiou, lui aussi inspecteur des finances, ancien responsable de cellule fiscale du cabinet du ministre de l’Economie, qui, après onze années passées à la banque Hervet, était lui aussi devenu le 6 décembre 2000 directeur général de la Douane française, (en remplacement de François Auvigne, devenu directeur de cabinet de la secrétaire d’Etat au budget Florence Parly) secrétaire général de Tracfin (2000-2002), avant de finir sa carrière deux ans plus tard à HSBC.

Rien que pour l’IGF, la liste est longue… Et pose une question très simple : cette porosité entre haute administration, banques et instances chargées de leur contrôle est-elle saine ? Ou est-ce plutôt un signe de plus de ce « capitalisme de connivence » qui ronge notre démocratie ?

source

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Inspecteur généraux des finances

 

François AUVIGNE
Didier BANQUY
Christophe BAULINET
Pierre BOISSIER
Philippe BOUYOUX
Bertrand BRASSENS
Frédéric BREDIN
Adolphe COLRAT
Bernard de COURREGE d’USTOU
François-Xavier DENIAU
Pierre DEPROST
Jean-Philippe DONJON de SAINT MARTIN
Benjamin DUBERTRET
Julien DUBERTRET
Philippe DUPUIS
Rodolphe GINTZ
Eric GISSLER
Henri HAVARD
Alexandre JEVAKHOFF
Danièle LAJOUMARD
Jean-Yves LATOURNERIE
Frédéric LAVENIR
Olivier LE GALL
Marie-Christine LEPETIT
Vincent LIDSKY
Martine MARIGEAUD
Bruno PARENT
Anne PAUGAM
Hélène PELOSSE
Anne PERROT
Jacques RAPOPORT
Jean-Louis ROUQUETTE
Julien SENEZE
André TANTI
Laurent VACHEY
Thierry WAHL
Claude WENDLING
François WERNER

***

Inspecteurs des finances

 

Jonas ANNE-BRAUN
Taline APRIKIAN
Antoine ARMAND
Anne-Michelle BASTERI
François-Xavier BOELL
Louis-Philippe CARRIER
Jordan CARTIER
Julien CHARTIER
Vincent CONSTANSO
Louis de CREVOISIER
Sandra DESMETTRE
Valérie DESMOUCEAUX
Nicolas DUPAS
Orianne DUPRAT-BRIOU
Thomas ESPEILLAC
Céline FRACKOWIAK
Alban GENAIS
Florence GOMEZ
Ombeline GRAS
Philippe GUDEFIN
Christophe HEMOUS
John HOULDSWORTH
Quentin JAGOREL
Geneviève LALLEMAND-KIRCHE
Frédéric LEPAGE
Constance MARÉCHAL-DEREU
Louise MARIANI
Yves MATHIS
Cécile MAYSONNAVE
Vincent MENUET
Benoît MOURNET
Charles MURCIANO
Muriel PACAUD
Eric PARIDIMAL
Sébastien PIEDNOIR
Amaël PILVEN
Anne ROSSION
Jérôme SAULIÈRE
Sarah SAUNERON
Nicolas SCOTTÉ
Alexandre SINÉ
Laurent TRUPIN
Guillaume VANDERHEYDEN

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Ils sont les visages connus! Mais combien de hauts fonctionnaires, énarques, inspecteurs des financeset autres cooptés invisibles pour le grand public ont une responsabilité aussi importante que ces personnages éphémères du monde des décideurs politiques.

Côté avantages, privilèges et salaires mirobolants d’ailleurs très souvent cachés, ces  hauts fonctionnaires inconnus’ ont accepté et préparé l’ensemble des mesures, lois et décrets qui ont amené le pays à ce que nous connaissons.

Nous payons grassement une bande de corrompus dénués d’intelligence et d’éthiques prêts à toutes les bassesses pour s’enrichir.

Cette caste de « serviteurs de l’État », n’assume jamais la moindre responsabilité et l’entre soi primant sur tout, l’erreur, voire l’incompétence, est toujours récompensé par une promotion.

Et, cette caste bienveillante pour tous ses membres les blanchit toujours de toutes responsabilités (‘4’ et ‘5’).

D’innombrables exemples depuis ces derniers décennies nous l’ont démontrés ***.

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*** Pour les incrédules, quelques liens:

 

1 – FRANCE (Cour des comptes): les DG de la douane française font voler les millions, pas les avions

2 – DOUANE FRANÇAISE: la coûteuse incompétence de Jérôme Fournel et Hélène Crocquevieille dans la gestion de la flotte d’avions et de navires de la douane

3 – DOUANE FRANÇAISE: Jérôme Fournel et Hélène Crocquevieille ont jeté l’argent du contribuable par les fenêtres 

4 – DOUANE FRANÇAISE: Rodolphe Gintz couvre la gestion hasardeuse de ses prédécesseurs Jérôme Fournel et Hélène Crocquevieille

5 – DNRED (Douane Française): lettre ouverte aux douaniers

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par Michel Soudais

Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.

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Préparez vos Klee… nex

Les flâneurs de Youtube auront pu tomber par hasard sur cette vidéo assez savoureuse, consultable par tout un chacun .

On peut apprécier ou pas la charte graphique et sonore façon années 1970 de cette publicité pour un groupe privé qui, renseignements pris en source ouverte, «conçoit, développe et invente des solutions digitales sur mesure».

On peut sourire ou non de l’allure un peu crispée de Anne-Florence Cantonce, cadre des douanes, dont la vocation première n’était probablement pas de faire de l’animation sur petit écran. On peut aussi s’amuser infiniment du recours permanent à un jargon néo-branché où n’a guère de place la langue de Molière, jargon prononcé ici avec un accent bien gaulois tout de même.

 

Relevons en florilège quelques termes réjouissants réservés aux «happy few» pratiquant ce sabir: digital workplace, middle management, gamification, IOT(internet of things), best practices, design thinking, démarche de change management et on en passe.

Tout cela dans un souci d’«acculturation au digital» et de «passage à l’échelle», mais si mais si, et dans l’espoir peut-être infondé que tout le monde aura envie de «monter à bord». Pour ceux qui ne parlent pas la novlangue, c’est sous-titré. On peut encore s’interroger sur un certain mélange des genres où la neutralité et la réserve de l’administration, impliquée dans la propagande commerciale d’une société privée, semblent légèrement mises à mal, pour dire le moins. Enfin et surtout, cette vidéo questionne sur le niveau de déconnexion entre le haut management de la sphère informatique douanière et les équipes de terrain, qui se battent pour améliorer l’existant, maîtriser nos processus métiers et davantage impliquer les utilisateurs douaniers dans la conception des applications.

La colère et le découragement gagnent les équipes techniques, prises entre les feux des attentes des collègues dans les services et ces invraisemblables commandes tombant du haut du ciel. Il est compliqué actuellement de faire comprendre à la DG la nécessité de ‘plancher’ avant tout sur la simplification «métier». En résulte une chaîne absolument kafkaïenne, tant pour les informaticiens que pour les utilisateurs de terrain qui ne parviennent plus à rédiger un PV sans se heurter à d’innombrables difficultés techniques. Dans le même temps, alors que les fonctions de base ne sont pas correctement assurées, et que sortent sans cesse de nouvelles applications mal interconnectées et mal alignées aux besoins des collègues, on confie à des prestataires privés la conception de coûteux prototypes technologiques dont l’utilité reste à démontrer («frontière intelligente à base d’IOT», projet «blockchain», «datamining») alors que l’on ne maîtrise même pas en interne nos propres données.

Le sujet du pilotage de l’informatique douanière est d’importance majeure.

La stratégie actuelle est totalement déséquilibrée et consiste à investir presque uniquement dans la pérennisation des capacités d’hébergement de la Douane («datacenters»), ce qui n’empêchera peut-être pas au moins un de nos deux centres informatiques de se retrouver prochainement sur la sellette. Derrière l’absence totale de vision globale informatique en dehors des «bonnes pratiques», de l’ «agilité» et autres nouveautés dans le vent, c’est la Douane toute entière qui risque de se retrouver fragilisée. Cette intelligence reste pour l’heure très artificielle, et à la CFTC, on n’en fait pas grand K.

SOURCE

SYNDICAT CFTC – DOUANES Bâtiment Condorcet – Teledoc 322 – 6, rue Louise Weiss75703 PARIS Cedex 13: 01 57 53 29 21 – cftc.douanes@douane.finances.gouv.fr – Les brèves de la CFTC-Douanes – Février 2019

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La semaine dernière la Commission européenne a rendu publique ses nouveaux projets de financement du secteur de l’armement. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle semble avoir oublié que la paix est au centre du projet européen.

« Aujourd’hui la Commission européenne a présenté de nouvelles mesures favorisant l’industrie de l’armement et brouillant les limites de ses compétences en matière militaire; cela ouvre la voie à l’émergence d’un complexe militaro-industriel très influent au niveau européen » dit le communiqué de presse du Réseau européen contre le commerce des armes.

Ce que la Commission européenne ne précise pas c’est la provenance de ces fonds européens. Selon l’EU observer ils pourraient s’agir d’argent initialement prévu pour des programmes énergétiques, environnementaux et scientifiques.

La pétition demandant à l’UE de renoncer à ses investissements dans les armes de guerre est plus que jamais d’actualité. Vous pouvez la lire et la signer ici, et merci de participer largement à sa diffusion !

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La Conférence nationale des procureurs avait rendu public un état des lieux alarmant qui dénoncait la béance des effectifs et une organisation kafkaïenne.

Un coup de semonce que la nouvelle garde des Sceaux, Nicole Belloubet, ne devait pas ignorer. La Conférence nationale des procureurs avait rendu public en août 2017 un livre noir sur la justice.

Un état des lieux sans concession de quarante pages. Bras armé de la politique pénale, le ministère public, qui ne représente que «25 % des effectifs du corps judiciaire mais traite, seul, 70 % des affaires pénales», doit non seulement faire face à des béances d’effectifs et à un manque de moyens terrifiant, mais aussi affronter une organisation kafkaïenne. «En 2016, le taux d’inoccupation des postes peut être fixé à 20 % et a pu atteindre dans certaines juridictions jusqu’à 50 %», constate le livre noir.

Ils espéraient des réformes ambitieuses mais ne voient pas venir d’amélioration de leurs conditions de travail.

«Je suis un procureur frustré

Comme nombre de ses confrères, ce procureur de région parisienne a passé son week-end à décortiquer les 19 pages de la dernière circulaire encadrant les nouvelles règles d’audition des mineurs. Il ne cache pas sa déception. «C’est si complexe que j’ai refermé le texte sans savoir ce que j’allais expliquer à mes troupes. Nous sommes très très loin du grand soir de la procédure pénale promis par la Chancellerie.» Pour lui, rien n’a changé depuis la publication, il y a trois ans, du livre noir des procureurs, qui dénonçait l’état des parquets confrontés à de tels rythmes de travail, de telles conditions d’effectifs et à du matériel si dégradé que le recrutement de «parquetiers» est devenu cauchemardesque.

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Pourtant des informations divulguées qui s’appuient sur la fuite d’un document portant la classification «Confidentiel Défense», rédigé le 25 septembre 2018 par des officiers de la Direction du renseignement militaire, où figure notamment «la liste détaillée des armes françaises impliquées dans la guerre au Yémen».

La ministre française des Armées Florence Parly persiste et signe ce 18 avril, en affirmant, une nouvelle fois, que les armes vendues par la France à l’Arabie saoudite «ne sont pas utilisées de façon offensive au Yémen».

Malgré les récentes révélations de l’ONG Disclose concernant l’utilisation d’armes françaises dans le conflit au Yémen qui contredisent la position officielle de Paris la ministre française des Armées Florence Parly a répété, ce 18 avril, ne pas avoir «connaissance du fait que des armes [françaises] soient utilisées directement dans ce conflit». Interrogée sur Radio classique, la ministre a martelé ne pas avoir «d’éléments de preuve permettant de dire cela, que des armes françaises sont à l’origine de victimes civiles au Yémen». «A ma connaissance, ces armes ne sont pas utilisées de façon offensive dans cette guerre au Yémen», a-t-elle également déclaré.

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j’en doute parfois!

AVISEUR INTERNATIONAL

Un OBJECTIF fixé au ministre de l’intérieur comme remonter les filières et ceux qui se font vraiment de l’argent!

Dix mois après un discours très ferme du chef de l’État, les premières mesures sont en préparation dans les ministères de l’Intérieur et de la Justice.

«Ce qui est clair, c’est qu’on a perdu la bataille du trafic dans de nombreuses cités.» Comme à son habitude, Emmanuel Macron ne prend pas de gants en présentant, le 22 mai 2018, ses mesures pour les banlieues. Il parle «d’embrasement», d’organisations «au moins nationales, et bien souvent internationales, qui sont derrière ces trafics et qui conduisent au pire des crimes». Et conclut: «Pour le mois de juillet, je veux qu’on ait finalisé un plan de mobilisation sur la lutte contre les trafics de drogue.»

L’été s’en est allé sans plan. En février dernier, à Évry, le président revient sur le sujet et parle d’un…

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