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Par Coralie Schaub

Près de Chichapa, dans l’Etat de Veracruz, au Mexique, le 8 janvier. Une maladie nommée «la rouille du caféier» a décimé 80% des plants des petits producteurs au Mexique depuis l’an dernier.

Près de Chichapa, dans l'Etat de Veracruz, au Mexique, le 8 janvier. Une maladie nommée «la rouille du caféier» a décimé 80% des plants des petits producteurs au Mexique depuis l'an dernier.

Photo David Alire Garcia. Reuters

Au Mexique, les petits exploitants ont perdu 80% de leur production depuis l’an dernier. Ils tentent de trouver des solutions. Entretien avec Luiz Martinez Villanueva, un de leurs représentants.

«Les producteurs de café ruinés tombent dans le narcotrafic»

A 41 ans, Luiz Martinez Villanueva coordonne le réseau mexicain des petits producteurs de commerce équitable. Présent à Paris à l’occasion de la COP21, il raconte à Libération comment le changement climatique bouleverse la production de café, donc toute la vie locale, dans sa région de Oaxaca, au sud du Mexique. Jusqu’à alimenter le narcotrafic. Et comment les producteurs tentent de s’adapter.

Qu’est-ce qu’un petit producteur ?

Très bonne question ! Nous considérons que c’est celui qui produit principalement avec de la main-d’œuvre familiale et qui, à certaines occasions, peut avoir recours à de la main-d’œuvre externe. Dans le cas du Mexique, celle-ci peut provenir de la famille étendue qui vient aider et inversement, ce n’est pas un travail contractuel en tant que tel, mais plutôt de l’aide familiale, du troc.

Constatez-vous déjà les effets du changement climatique ?

Depuis l’an dernier, nous souffrons énormément de l’attaque d’une maladie du café, la rouille du caféier, qui nous a fait perdre environ 80% de notre production. La rouille vient du sud, du Guatemala, de Colombie, d’Amérique centrale, elle est passée dans notre région depuis quelques années. Mais nous parvenions auparavant à la maîtriser, alors qu’aujourd’hui elle est devenue beaucoup plus agressive. Cette année, une très forte sécheresse a affecté la production de café, mais aussi des autres plantes qui constituent l’alimentation de base de la population, comme le maïs ou le haricot rouge.
Dans votre région, le changement climatique entraîne-t-il une baisse des précipitations ?

Oui. C’était une région où il pleuvait beaucoup. D’habitude, les pluies commencent en juin et se terminent en novembre. Cette année, elles ont démarré en juillet, il a plu jusqu’à mi-juillet et ensuite plus rien jusqu’en septembre. C’est un changement très fort. Normalement, les périodes où il ne pleut pas ne dépassent pas quinze jours. Or là, un mois et demi, c’est beaucoup. Le même phénomène s’était déjà produit l’an dernier.

Selon des études, si le processus actuel se poursuit, en 2050-2055, il n’y aura plus de café au Mexique. Cela aura des conséquences dramatiques, pour nous petits producteurs. Et pour la forêt. Au Mexique et en Amérique centrale, les caféiers se cultivent sous le couvert forestier. Ce sont des systèmes dans lesquels il y a beaucoup de diversité de plantes, d’animaux, d’insectes, d’oiseaux. Si le café disparaît, le producteur va couper la forêt. Cette déforestation va entraîner la perte de toute cette diversité. Il faut donc aussi que cette production de café se maintienne pour pouvoir préserver la forêt. Quand un consommateur consomme une tasse de café provenant de ces caféiers, il contribue aussi à maintenir la forêt.
Perdre 80% de sa production, cela implique quoi pour les familles ?

Il y a beaucoup de conséquences. Le changement climatique ne voit pas si tu es riche ou pauvre, si tu es de la ville ou de la campagne. Mais dans le cas de la campagne, il rend les producteurs beaucoup plus vulnérables. Car leur capital, c’est leur parcelle, leurs plants de café, leur maïs, leurs haricots. Quand ce capital se perd, le producteur ne peut plus survivre, donc il cherche d’autres modes de subsistance. Il a alors plusieurs options : l’une est de défricher la forêt, semer plus de maïs et de haricots. Mais cela a plusieurs conséquences : on perd de la biodiversité, cela émet du carbone et le patrimoine de la communauté se perd…

La deuxième option, c’est d’émigrer. Le chef de famille et les fils adultes émigrent vers les villes. Si ça se passe bien, ils vont jusqu’aux Etats-Unis. Si ça se passe mal, ils sont tués, séquestrés, c’est quelque chose qui arrive. La troisième option, la plus dangereuse et qui se passe en ce moment, c’est que beaucoup tombent dans le narcotrafic, c’est de l’argent facile et il y a beaucoup de consommateurs aux Etats-Unis. Dans tous les cas, les familles se désintègrent. Les femmes restent en charge des parcelles de café et de maïs. Et il faut trouver comment garder les jeunes enfants. Cela affecte la vie de la famille entière, jusqu’aux grands-parents.
Que faire ?

Nous tentons de faire en sorte que ce capital ne se perde pas. Et s’il s’est perdu, nous cherchons à voir comment le récupérer. Nous tentons d’adapter notre façon de cultiver le café à ce changement climatique. Nous travaillons sur ce sujet avec quelques soutiens, notamment, pour la France, l’entreprise Malongo. Elle nous soutient dans un projet d’assistance technique pour tester de nouveaux fertilisants biologiques. On voit déjà des résultats. Ce n’est pas expérimenté que chez nous, mais aussi dans d’autres endroits du Mexique et d’Amérique Latine. Nous sommes aussi en train d’introduire de nouvelles variétés de café résistantes à la rouille, de meilleures pratiques agricoles (plus d’ombrage, conserver les sols…). Ce sont de grands programmes, par exemple cette année nous plantons environ 1,2 million de nouveaux caféiers.

Coralie Schaub

LIRE:http://www.liberation.fr/planete/2015/12/08/le-changement-climatique-mene-les-producteurs-de-cafe-a-deforester-emigrer-voire-au-narcotrafic_1419194

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Il y a deux semaines, la rupture de deux barrages miniers a libéré des dizaines de millions de mètres cubes de boue polluée dans le Minas Gerais. Depuis, la coulée fraye inexorablement son chemin vers l’océan, provoquant un désastre sur les écosystèmes.

- Sao Paulo, correspondance

Près de deux semaines après l’accident survenu près de Mariana, dans l’État du Minas Gerais, le 5 novembre, le littoral brésilien est maintenant lui aussi touché par la pollution engendrée par la fuite de déchets issus de l’extraction minière.

La catastrophe a d’abord provoqué la mort de sept personnes et la disparition de quinze autres. Une localité a été rayée de la carte (Bento Rodrigues) en plus des villages inondés.

Et près de 60 millions de litres d’un mélange constitué de terre, de silice, de résidus de fer, d’aluminium et de manganèse (l’équivalent de 24 piscines olympiques, précise le journal Folha de S. Paulo) se sont déversés dans le Rio Doce (la douce rivière), le cinquième plus grand fleuve du Brésil. En quelques jours, des millions de poissons sont morts d’asphyxie et les habitants surnomment désormais ce fleuve le « Rio Morto » (la rivière morte).

Baixo Guandu, ES, suspende captação da água do Rio Doce .Água com elevada turbidez alcançou usina de Aimorés, na divisa com o ES.

Le mélange échappé du barrage n’est pas directement toxique pour l’être humain, disent les autorités, qui conseillent pourtant de jeter tous les objets et vêtements qui ont été en contact avec la boue. Les spécialistes, eux, expliquent que ce mélange pourrait agir comme une « éponge » qui piège les autres polluants. Quelques jours après le passage des eaux contaminées, des relevés ont ainsi montré un taux anormalement élevé de mercure à quelques kilomètres de la catastrophe. D’autres sources évoquent la présence de plomb, de cuivre et de divers métaux lourds.

Actuellement, ce sont plus de 500.000 personnes qui sont privées d’eau pour les approvisionnements domestiques et agricoles, le long des 850 km qui séparent Mariana et l’océan Atlantique. Des barrages et des usines de captation sont à l’arrêt à cause des déchets flottants et des tonnes de poissons morts. Par ailleurs, près de 600 personnes ont été déplacées à cause de la subite élévation des eaux. Par sa quantité et sa composition, cette vague de boue, qui progresse à la vitesse de 1,2 km/h, affecte toute une région pour au moins les cent prochaines années.

« Plusieurs siècles pour que la nature reconstitue un sol fertile »

Là où le « Fukushima brésilien », comme le désignent les internautes [1], a recouvert les terres, plus rien ne pourra repousser avant de longue années. « Ce type de résidu d’extraction est totalement infertile car il ne contient pas de matière organique », explique Mauricio Ehrlich, professeur de géo-ingénierie à l’Université de Rio de Janeiro (URFJ), « il faudra plusieurs siècles pour que la nature reconstitue un sol fertile ».

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Plus graves encore que la création de cette zone de désert infertile, sont les conséquences fluviales et maritimes. Dans les premiers jours, les particules boueuses en suspension dans l’eau, en empêchant le passage des rayons du soleil, ainsi que la bonne oxygénation de l’eau, ont provoqué la mort d’une grande partie de la faune et de la flore. Les pêcheurs et les volontaires se sont démenés jour et nuit pour tenter de sauver poissons, crustacés et tortues sur le littoral avant l’arrivée de la vague. Et pourtant, même s’il est encore trop tôt pour le dire, les scientifiques craignent que certaines espèces endémiques de la région aient définitivement disparu, car la catastrophe a eu lieu en pleine période reproductive de nombreuses d’entre elles. Le pH (acidité) de l’eau se trouve également altéré, ce qui va continuer d’affecter durablement la reproduction animale et végétale. Selon plusieurs experts, dix ans au moins seront nécessaires avant que réapparaisse un semblant de vie aquatique.

Les preuves d’une négligence de maintenance

Enfin, le système hydrologique de la région est bouleversé par cet apport exceptionnel de sédiments en grande quantité, affectant le tracé et le volume des cours d’eau. La création de« poches de stagnation » et la perturbation des courants ont aussi un effet sur les écosystèmes, des fonds fluviaux aux berges. Les conséquences sur les nappes phréatiques sont pour l’instant peu connues, mais des contaminations sont à craindre. Des pollutions liées à la décomposition des animaux et des poissons morts commencent à préoccuper les autorités sanitaires. Par ailleurs, l’essentiel de la coulée de boue n’ayant pas encore atteint l’océan – seulement les particules très légères – les conséquences sur l’écosystème marin ne sont pas encore estimées.

 

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Le responsable des barrages est l’entreprise Samarco, qui appartient au groupe minier brésilien Vale et à l’anglo-australien BHP Billiton. Le ministère public de l’État du Minas Gerais a affirmé que la rupture du barrage n’était pas un accident et qu’il rassemblait les preuves d’une négligence de maintenance. Une première amende de 250 millions de réaux (61 millions d’euros) a été infligée et annoncée par la présidente du Brésil, Dilma Rousseff. Mais les experts estiment que la facture devrait se chiffrer plutôt en milliards.

Sur le plan économique, il est encore trop tôt pour faire le calcul des productions agricoles et piscicoles perdues et des impacts sur les autres activités de la région liées aux fonctions de la faune et de la flore gravement atteintes. Sur le plan écologique, le calcul, lui, ne sera peut-être jamais fait car « comment estimer le coût de la disparition d’une espèce ? » souligne Alessandra Magrini, une des spécialistes qui va être chargées d’établir l’addition finale.

La menace de la rupture d’un troisième barrage

Le gouvernement a annoncé le 17 novembre un plan de « revitalisation » du Rio Doce qui devra être financé par l’entreprise responsable. Or, Samarco se retrouve actuellement confronté à la menace de la rupture d’un troisième barrage. Malgré les travaux d’urgence qui sont en train d’être effectués, les dirigeants ont fini par admettre, en début de semaine, que le risque existe toujours. Les habitants de la région s’attendent à voir le bilan s’alourdir.

Barra Longa(MG) - A cidade de Barra Longa/MG, atingida pela enxurrada de lama tóxica proveniente do rompimento da barrragem tenta se recuperar dos transtornos causados pelo incidente (Antonio Cruz/Agência Brasil)

La présidente de l’Institut brésilien de l’environnement (Ibama), Marilene Ramos, rappelle que la catastrophe de Mariana n’est pas la première de ce genre. En 10 ans, cinq incidents de la sorte se sont produits, bien que de moindre ampleur. Le Brésil doit donc désormais prendre au sérieux les menaces que constituent les activités extractives pour l’environnement et revoir ses réglementations de sécurité.

[1] Le mot-dièse #brazilianfukushima a été lancé avec cette vidéo de sensibilisation, largement partagée actuellement sur Facebook

Source : Mathilde Dorcadie pour Reporterre

http://www.centpapiers.com/bresil-la-pire-catastrophe-ecologique-de-son-histoire/

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civilwarineurope

imageQuelque 150 agriculteurs, selon la police et les syndicats agricoles, ont manifesté mercredi matin pendant plus d’une heure devant la préfecture de Saint-Lo (Manche) déversant des déchets et du lisier, les CRS répliquant avec des canons à neige carbonique, a constaté une journaliste de l’AFP.

Peu après 07h30, les agriculteurs ont levé le camp et sont repartis en cortège tandis que des pompiers intervenaient pour éteindre les feux de pneus.

Les manifestants, venus avec une quinzaine de tracteurs avec des banderoles proclamant « Le Foll, affole toi », ont fait tour en ville vers 06H00 avant d’aller devant la préfecture. Là, ils ont d’abord tenté de souder les grilles de la cour de la préfecture, mais ils en ont été empêchés par les CRS installés de l’autre côté des grilles, qui les ont aspergés de gaz lacrymogène.

Les manifestants, essentiellement des producteurs de lait et de viande bovine, ont ensuite jeté de…

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Boycott

L’histoire complète de Monsanto, « La société la plus maléfique au monde » | Yakwa.net
https://salimsellami.wordpress.com/2015/07/19/lhistoire-complete-de-monsanto-la-societe-la-plus-malefique-au-monde-yakwa-net/

Monsanto, ce géant nourricier
http://feedproxy.google.com/~r/citizenpost/rss/~3/DfL5gRhSemw/

Neil Young : La rockstar se rebiffe contre Monsanto
http://www.politis.fr/article31964,31964.html


origine(s) source(s) voir lien(s) ci-dessus

pendant ce temps …

« No nos representan !», « Ils ne nous représentent pas ! »

http://www.desobeissancecivile.org/servitude.pdf

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jacqueshenry

Capture d’écran 2015-07-06 à 17.35.42

En marge de la préparation du grand raout parisien au sujet de la perturbation climatique anthropogénique Bill Gates, l’homme le plus riche du monde, s’en prend aux énergies dites « vertes » ou renouvelables. Et il n’y va pas par quatre chemins ce sacré Bill, il vient d’investir 1 milliard de dollars prélevés dans son porte-monnaie pour la recherche & développement dans sa firme nouvellement créée, TerraPower. On s’en doutait, il s’agit d’un réacteur nucléaire à neutrons rapides brûlant de l’uranium 238 appauvri dont les pays fabricant leur propre combustible à base d’uranium 235 enrichi à 4 % disposent en quantités telles que cette technologie permettra de fournir de l’électricité pendant des centaines d’années à l’humanité avec des coûts très faibles. TerraPower travaille en collaboration étroite avec le MIT pour la construction d’un réacteur prototype d’une puissance de 500 MW électriques. La technologie existe, le design du réacteur et son fonctionnement en continu…

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An anti-GMO (genetically-modified crops) activist holds a town entrance roadsign reading Monsantox after anti-GMO activists entered a production site of US agro-chemicals giant Monsanto to protest aganinst the use of GMO crops

Europe

18:31 23.05.2015(updated 19:08 23.05.2015) Get short URL

London and Dublin joined protests against US-based agriculture giant Monsanto.

MOSCOW(Sputnik) — London and Dublin joined nearly 450 global cities where mass rallies against US-based agriculture giant Monsanto, the leading producer of genetically engineered seeds and chemical herbicides, were planned to be held on Saturday.

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Par Laura Dattaro

La catastrophe de Tchernobyl en 1986 en Ukraine est l’un des pires accidents nucléaires de l’histoire, un étalon des gros risques liés à la manipulation de petits atomes. Mais c’est loin d’être le seul endroit pourri par les radiations héritées des activités nucléaires de l’union soviétique. Dans les eaux glacées de l’océan Arctique, éparpillés dans les fonds marins, reposent des sous marins nucléaires et des réacteurs atomiques laissés là par les Soviétiques jusqu’au tout début des années 1990.

Aujourd’hui, des industriels cherchent à forer dans ces mêmes eaux. Le gouvernement russe commence donc à s’intéresser à la manière de nettoyer la zone de ses ordures nucléaires. Le hic, c’est qu’après des décennies à pourrir là au fond de l’océan, certaines des pièces les plus dangereuses sont probablement trop instables pour pouvoir être enlevées sans risque. Des fuites de produit radioactif pourraient se produire, ce qui mettrait à mal les activités de pêche et qui plus largement détruirait l’écosystème de ces eaux.

« Embarquer des réacteurs et faire couler par le fond vos bateaux, on ne peut pas faire plus irresponsable en termes de déchet radioactif,» nous raconte Jim Riccio, expert en nucléaire chez Greenpeace. « Ici, aux États-Unis, on a fait face à des [actes] très bizarres pas bien gérés, mais rien qui n’atteigne de près ou de loin le niveau de ce que les Soviétiques ont fait.

Avant la convention de Londres en 1972, un accord international qui a interdit le rejet de déchets en mer, les pays avait tout loisir de faire des océans des poubelles pour leurs déchets nucléaires. L’Union soviétique n’a signé cet accord qu’à la fin des années 1980, mais ce n’est qu’après la chute du régime en 1991, que les Russes ont donné à la communauté internationale une idée de l’étendue de cette politique de rejet de déchets.

Il y a deux ans, le gouvernement russe a donné une liste : 2 sous-marins, 14 réacteurs (5 d’entre eux contenant du combustible nucléaire usé), et 19 bateaux coulés avec à leur bord des déchets nucléaires.

Ce à quoi il faut ajouter 17 000 conteneurs remplis d’ordures radioactives. À ce que l’on sait, la dernière cargaison a été jetée en 1993.

LIRE la suite: https://news.vice.com/fr/article/sous-marins-barents-nucleaire

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imageLa situation était tendue à Gaillac, ce mercredi, au sujet du projet controversé de barrage de Sivens. Des incidents ont éclaté entre manifestants et CRS. Une marche de militants écologistes a été annulée alors que ses participants devaient apporter de l’approvisionnement pour les zadistes qui occupent toujours les lieux.

Source : http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/barrage-de-sivens-des-debordements-a-gaillac-lors-d-une-marche-des-opposants-460949.html

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par

La quasi totalité des réserves d’eau françaises contaminées par les pesticides

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Dans une étude datée du 22 juillet 2013, le Commissariat général au Développement durable, montre que la contamination des cours d’eau français par les pesticides est « quasi généralisée ». 

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Pire encore, les réserves du sous-sol sont également atteintes. Selon l’étude :

« les contaminations des nappes phréatiques par les pesticides sont essentiellement localisées, pour les plus fortes, en région Centre, dans les Charentes, le Vaucluse, les Alpes de Haute-Provence, en Martinique, ainsi qu’au Sud de la Guyane et de Basse Terre en Guadeloupe, avec des concentrations totales de pesticides dépassant 0,5 µg/l (norme de qualité DCE). Au nord de l’Hexagone, en nord Bretagne, dans le couloir rhodanien et le Sud-Ouest, les concentrations totales en pesticides des nappes sont fréquemment supérieures à 0,1 µg/l. Les nappes sous couverture argileuse (en Aquitaine et à l’est du bassin parisien) et les nappes de montagne, est et sud du Massif Central, Pyrénées, Alpes, sont les plus préservées puisqu’aucun pesticide n’y est détecté. »

Dans les zones de cultures intensives comme le Bassin parisien, le Sud-Ouest et le nord de la France, certains secteurs dépassent les 5 microgrammes par litre, seuil au-delà duquel l’eau est « impropre à la fabrication d’eau potable ». Plus de 20 pesticides différents ont été décelés sur 18% des points de mesure, précise le Commissariat.

Les conséquences sont maintenant factuelles. Ainsi, ma commune, Saint Jean-de-la-Ruelle (~17000 habitants), au Nord Ouest dans l’agglomération d’Orléans, était « branchée » sur un approvisionnement en eau potable arrivant de la fameuse nappe de Beauce. Mais suite à la pollution, en 2008, un accord a du être signé avec la ville d’Orléans et le Maire communiquait ainsi :

Une décision responsable dans l’intérêt des stéoruellans
Depuis le 4 juillet, les habitants de Saint Jean de la Ruelle sont approvisionnés en eau potable par la ville d’Orléans, à partir des ressources de l’usine du Val.
En effet, l’eau fournie par les forages de la ville présentait une teneur croissante en nitrates et dépassait les normes prescrites par la DDASS, de façon permanente sur 2 forages. Par ailleurs, la ville n’avait pas de solution interne, tous les forages étant condamnés car non protégeables. Après des études et de nombreux débats, il était de notre responsabilité d’agir et nous avons pris la seule décision possible à court terme, permettant de fournir aux habitants une eau de qualité.
Il s’agissait pour les élus du conseil municipal, d’une question de responsabilité et de santé publique et je me félicite qu’aujourd’hui les stéoruellans puissent consommer une eau de qualité.
Par ailleurs, ainsi que je m’y étais engagé, la distribution de l’eau potable à Saint Jean de la Ruelle reste et restera un service public municipal géré en régie directe.

Votre maire,
Christophe Chaillou

Conséquences : afin d’équilibrer les dépenses dues au changement de mode d’approvisionnement du réseau d’eau potable, une hausse des tarifs a été nécessaire. Elle fut lissée sur trois ans pour en réduire l’impact sur les budgets des ménages. Le tarif de l’eau et le droit d’abonnement ont augmenté de 6.90% en 2008, mais cette hausse fut compensée cette année-là par la baisse de la redevance pollution (!).

En 2012, année de sécheresse, le Président de la FNSEA, Xavier Beulin, demandait la création de retenues d’eau qu’il présentait comme une réponse pérenne à la sécheresse en se plaignant de « tracasseries administratives » et de « l’écologie punitive ».

A priori, monsieur Beulin, la punition ne vient pas de l’écologie, mais d’une agriculture intensive épuisant nos ressources, dont vous êtes le fier héraut.

Les écologistes lui avaient répondu de manière factuelle et documentée, par la voix de Gilles Deguet (Vice-Président au Conseil de la Région Centre) :

« Notre système agricole est confronté à un double défi : il faut d’une part produire de l’alimentation pour nourrir la population, et d’autre part il faut le faire dans un contexte où les facteurs de production (eau, sol, énergie fossile…) sont et seront de plus en plus rares.

« Depuis les années 60 l’agriculture a augmenté sa productivité, mais le modèle qui a été utilisé repose sur une forte consommation d’eau, de produits phytosanitaires (néfastes pour la santé et le bon état des écosystèmes) et d’engrais de synthèse produits à partir d’énergie fossile. La Politique Agricole Commune a largement contribué à l’adoption de ce modèle de production.

« Aujourd’hui, ce modèle n’est clairement plus adapté : les ressources fossiles s’épuisent, les ressources en eau qui sont déjà largement surexploitées risquent de diminuer du fait du changement climatique. Les consommateurs qui achètent les produits et les citoyens qui paient pour la PAC veulent une agriculture qui préserve leur santé et leur environnement et non l’inverse. C’est malheureusement très loin d’être le cas.
« Ainsi, Le Commissariat Général au Développement Durable évalue le coût complet du traitement annuel des excédents en nitrates et pesticides d’agriculture et d’élevage dissous dans l’eau entre 54 et 91 milliards d’euros par an ! Soit cinq fois plus que le solde positif de notre balance agroalimentaire ! »

Monsieur Beulin a une bête noire : les écologistes, comme le montre ses petites interventions politiciennes, comme un accusateur encart dans la République du Centre en période électorale où il expliquait tout le mal que représentait EELV à ses yeux.

Les écologistes ne s’axent pas en terme de bêtes noires, mais d’objectif : améliorer le quotidien de chacune et chacun dans le respect de toutes et tous. Voilà notre grande différence.

Article paru sur :

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Mes coups de coeur

par Odile Plichon

Dans son rapport annuel, la Cour des comptes s’étonne qu’industriels et agriculteurs soient de plus en plus exonérés du principe du pollueur-payeur. C’est un rapport plus vitriolé qu’à l’eau de rose que la Cour des comptes s’apprête à dévoiler. Lors de la présentation de son apport public annuel, cet organisme de contrôle a en effet décidé de concentrer une partie de ses remarques sur un sujet majeur : la politique de l’eau en France.

La suite sur : http://altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27870

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APPEL DE GENÈVE II

Jean-Philippe Scalbert, Dipl.Ing Eidgenössische Technische Hochschule Zürich

Atomausstieg, ja aber wann?

Ein grosser Teil der Schweizer Bevölkerung fühlt sich von einer unmittelbaren Gefahr bedroht, weil er einschätzt, dass ein atomarer Unfall auch in der Schweiz und nicht nur in Ukraine oder in Japan sich bereits morgen ereignen kann. Der anderer Teil der Bevölkerung empfindet diese Angst nicht, weil er den Schweizern (und französischen?) Verantwortlichen vertraut, den atomarer Unfall mit hundertprozentiger Sicherheit vermeiden zu können. Der Konflikt um die Atomkraftwerke ist eigentlich ein Glaubenskrieg.

Gegenwärtig setzen die Atombefürworter ihre « Religion » durch, und muten ihren Gegnern ein latentes Unsicherheitsgefühl zu.

Jedoch hat das Volk beschlossen, dass er dieser Unsicherheit los werden will, und für den atomaren Ausstieg im Jahre 2012 gestimmt.

Aber die Atombefürworter haben die Lage wieder im Griff :Der „Fukushima-Effekt“ lässt bereits nach, und rund um die Debatte über die Energetische Strategie 2050 scheinen die Regierung und die Bundeskammern eher bemüht…

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STOP GAZ DE SCHISTE ! (Ni ici Ni Ailleurs)

(!)Info minute – Revue de Presse

Article de Nordine Grim publié le 15.12.2014 sur le site du quotidien El Watan. Nous le reprenons avec l’aimable autorisation de la rédaction.

Depuis que le Conseil des ministres a donné son feu vert à l’exploitation du gaz de schiste dans le Sahara algérien, Sonatrach a entrepris avec une célérité déconcertante les premiers essais de compression à In Salah, où se trouve l’un des plus prometteurs gisements de gaz non conventionnel.

Si le test s’avère concluant, notamment au plan de l’importance des réserves, l’exploitation commerciale de ce puits pilote ne devraitLE PÉTROLE DE SCHISTE AMÉRICAIN RÉDUIT LA MARGE DE L'OPEP pas tarder à être engagée en même temps que l’exploration des gisements potentiels de Hassi Berkine, Gadamès, Timimoun, Reggane et Tindouf, desquels on prétend déjà tirer pas moins de 19 000 milliards de m3 de gaz. Cette précipitation est pour le moins troublante, et l’on se pose la question…

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STOP GAZ DE SCHISTE ! (Ni ici Ni Ailleurs)

Permis des Moussières: La société Celtique manipule un petit groupe d’habitants et tente l’acceptabilité sociale des forages pétroliers dans le Bugey. La propagande va bon train.

« Il ne suffit pas d’affirmer pour que cela devienne vérité ». C’est avec ces mots que la dernière lettre aux habitants éditée par le « Collectif pour le dynamisme économique du plateau d’Hauteville » introduit une nouvelle fois son plaidoyer pro forage pétrolier. Une lettre comportant quatre feuillets imprimés en couleur et adressée nommément (chacun reçoit la lettre imprimée à son nom dans une enveloppe expédiée par la poste) aux habitants du plateau d’Hauteville. Autant dire que ce « Collectif » dévoué à la cause du permis des Moussières et de Celtique met les moyens !

réponse stop gaz de schisteLes forages pétroliers en zone karstique : Contrairement à ce qu’affirme Celtique et ce « Collectif », les forages profonds en zone karstique sont risqués et même fortement déconseillés. C’est sur ce…

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STOP GAZ DE SCHISTE ! (Ni ici Ni Ailleurs)

(!)Info minute – Revue de Presse

L’exploitation des pétrole et gaz non conventionnels (PGNC) a le potentiel d’accroître la pollution de l’air et de l’eau des communautés vivant à proximité des sites d’exploitation. Chaque étape du processus d’exploitation des hydrocarbures non conventionnels (HNC) -du forage et de la construction du puits aux opérations d’extraction, en passant par le transport et la distribution- est source de pollution de l’air et de l’eau. Des centaines de produits chimiques sont associés au processus d’exploitation du pétrole non conventionnel et du gaz de schiste.

Dans ce travail, nous passons en revue la littérature scientifique qui fournit la preuve que l’exposition des adultes ainsi que des nouveaux nés à des produits chimiques associés aux opérations d’exploitation des PGNC peut engendrer des effets défavorables en matière de santé génésique (santé de la reproduction) ainsi que de développement chez les humains. Les…

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Publié le 14-12-2014 à 07h53Mis à jour à 16h13
Le ministre péruvien de l’Environnement Manuel Pulgar

Lima (AFP) – Les pays engagés dans des négociations marathon à la conférence de l’ONU de Lima en vue de limiter le réchauffement climatique sont parvenus dimanche à dépasser un clivage Nord-Sud et à conclure in extremis un accord.

Après deux semaines de pourparlers et plus de 30 heures de prolongation, ils ont adopté par consensus un cadre général pour leurs futurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ces engagements ou +contributions nationales+ dans le jargon onusien devront être annoncés l’an prochain, avant le grand rendez-vous de Paris.

LIRE: http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20141214.AFP3290/climat-accord-a-lima-sur-les-engagements-de-reduction-des-emissions-de-co2.html

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les AZA subversifs

Relais de la DB

Monsanto a obtenu un brevet par lequel la multinationale américaine pourrait bloquer la recherche favorisant l’adaptation au changement climatique de variétés de soja. SWISSAID, la Déclaration de Berne et d’autres ONG de la coalition «Pas de brevet sur les semences»* ont fait recours contre ce brevet auprès de l’Office européen des brevets, car il remet en cause le libre accès au génome permettant à des variétés existantes de soja de résister aux changements climatiques.

non_au_brevetLire la suite ici: Communiqué de la DB

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Libres jugements

Nous dénonçons, au nom de nos organisations, le potentiel accord de libre-échange avec les États-Unis appelé Tafta. Nous appelons la Commission européenne à abandonner le projet en l’état. Les négociations de cet accord portent sur des termes qui risquent de déstructurer profondément le monde rural et agricole.

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Dear Kitty. Some blog

Thisd video from Britain says about itself:

22 April 2013

Dr Keith Tyrell, Director of Pesticide Action Network UK (PAN UK), explains briefly how neonicotinoid pesticides work and their toxic effect on bees and other essential pollinators.

From Avaaz.org:

Dear friends in the Netherlands,

Bees are dying off worldwide and our entire food chain is in peril. Many scientists blame toxic pesticides, and in just days, the Dutch Parliament could ban these poisons from the Netherlands. Join the call and a key MP will bring our voices straight to the heart of the debate.

SIGN THE PETITION

Silently, billions of bees are dying off and our entire food chain is in danger. Bees don’t just make honey — they are a giant, humble workforce, pollinating 75% of our most important food crops. And in just a few days, the Dutch Parliament could ban poisons that many scientists blame for the…

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Qui dit vrai? Qui ment?
Grenade offensive illégale, à lire et buzzer absolument

https://lesazas.files.wordpress.com/2014/11/scanardages-sivens-2.jpg?w=492&h=629

Originally posted on les AZA:

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Libres jugements

Avec son projet d’oléoduc géant, TransCanada ouvre une nouvelle porte à l’exportation massive des sables bitumineux de l’Ouest canadien, extrêmement polluants. Les pétroliers se partagent la manne alors que l’Europe, France en tête, pourrait bien y voir un moyen de répondre à ses besoins énergétiques.

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BFM le 13/11/2014 à 08:59

Maître Éric Dupond-Moretti, avocat de la famille de Rémi Fraisse, était l’invité de Jean-Jacques Bourdin ce jeudi. L’avocat a dit ne pas comprendre le silence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, qui a duré 48 heures à partir de la mort du jeune opposant au barrage de Sivens.

VIDEO en cliquant sur: http://www.boursorama.com/actualites/l-avocat-de-remi-fraisse-ne-comprend-pas-le-silence-de-cazeneuve-apres-la-mort-du-manifestant-56e65742119490a767cf71874aac8163

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Que s’est-il passé dans la nuit de samedi à dimanche, lors des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants au barrage de Sivens ? Petit à petit, on commence à en savoir un peu plus sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse, 21 ans. «On a retrouvé des traces de TNT, sur certains scellés, provenant des effets vestimentaires de la victime», a annoncé le procureur, Claude Dérens, à la presse, mardi après-midi. Ces résultats «orientent donc l’enquête, puisque la mise en œuvre d’un explosif militaire de type « grenade offensive » semble acquise au dossier», a dit le magistrat. Il précise que «le TNT figure dans la composition des charges des grenades lacrymogènes ou offensives utilisées par les gendarmes». Dans la foulée, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a suspendu l’utilisation des grenades offensives.

Dans le cadre du maintien de l’ordre, plusieurs types de grenades sont en effet autorisés par le décret n° 2011-795 du 30 juin 2011. La «grenade GLI F4», qui est une grenade lacrymogène instantanée, c’est-à-dire avec effet de souffle. Ou encore la «grenade OF F1». Elle est, selon l’ancien site d’un des fabricants, Alsetex, cité par Rue89, une «grenade offensive sans éclats 410» qui produit un «effet intense et psychologiquement agressif » qui « rend ainsi possible la neutralisation rapide et efficace [des] manifestants […] dans un contexte dur et résistant». Viennent également la «grenade instantanée» sans lacrymogène et la «grenade à main de désencerclement». Pour utiliser ces armes, les gendarmes possèdent des lanceurs de grenades de 56 mm et de 40 mm.

En principe toutes non létales, il a pourtant déjà été observé de nombreux cas de mutilation par ces armes lors de manifestations. Souvent la perte d’un œil, l’amputation d’orteils, des brûlures et des plaies diverses. En 2013, après la main arrachée d’un manifestant pendant une protestation en Bretagne, une «source gendarmerie» sur Rue89 expliquait que les grenades d’encerclement ne sont utilisées en théorie que «lorsque les forces de l’ordre sont encerclées et doivent briser cet encerclement, dans un cadre d’autodéfense rapprochée et non pour le contrôle d’une foule à distance».

Photo prise le 09 décembre 2002 au château de Pomponne, siège de la Compagnie républicaine de sécurité CRS4, d'une grenade lacrymogène, dissuasive lors des manifestations.       (FILM)

(Photo prise le 09 décembre 2002 au château de Pomponne, siège de la Compagnie républicaine de sécurité CRS4, d’une grenade lacrymogène, dissuasive lors des manifestations. AFP)

La commission nationale de déontologie de la sécurité a publié en 2009 un rapport sur «l’usage des matériels de défense et de contrainte par les forces de l’ordre». Elle consacre une page à de «sérieuses blessures» occasionnées par des grenades et donne deux exemples précis. A chaque fois, elles n’auraient «pas fonctionné correctement».

«Lors de la manifestation de Toulouse du 7 mars 2006, M.M.R. a été touché à la tête par une grenade lacrymogène qui aurait dû éclater en vol. Le médecin qui l’a examiné a notamment constaté un traumatisme crânien sans perte de connaissance, et plusieurs plaies profondes au niveau du front et du sourcil ayant entraîné la pose de quarante points de suture», écrit-elle notamment.

En 2008, à Grenoble, une «grenade de désencerclement dite DMP a grièvement blessé trois personnes», notamment pour une jeune femme qui a subi une plaie profonde à la jambe gauche occasionnant une ITT de vingt et un jours.

Le CNDS regrettait, à l’époque, qu’il était écrit «à tort», sur le site de la direction de l’administration de la police nationale que «les DMP provoquent une déflagration accompagnée de rectangles de caoutchouc « non susceptibles de blesser ». Cette information devrait être corrigée, et il importerait de rappeler qu’il s’agit d’une munition de 1ère catégorie, susceptible de provoquer de graves blessures en cas de lancer dans des conditions inadéquates».

Photo d&squot;une grenade de désencerclement, projectile destiné à être lancé par un fusil "cougar", prise le 09 décembre 2002 au château de Pomponne, siège de la compagnie républicaine de sécurité CRS4.     (FILM)

(Une grenade de désencerclement, projectile destiné à être lancé par un fusil «cougar». Photo d’archives de 2002. AFP)

 

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Fusil Cougar

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Les zadistes de Notre-Dame des Landes ont consacré un long dossier documenté aux «armements du maintien de l’ordre» sur leur site officiel. Ils citent une médecin de Loire-Atlantique, Stéphanie Lévèque, qui a envoyé un courrier indigné au préfet pour protester contre l’utilisation de telles armes.

Elle expliquait avoir constaté «6 blessures par explosion de bombes assourdissantes dont : 3 impacts dans les cuisses de 3 personnes ; un impact dans l’avant-bras d’une personne ; un impact dans la malléole d’une personne ; 10 impacts dans les jambes d’une personne ; 10 impacts dans les jambes d’une personne avec probable lésion du nerf sciatique et un impact dans l’aine d’une personne avec suspicion d’un corps étranger près de l’artère fémorale». Pour la médecin, «les débris pénètrent profondément dans les chairs risquant de léser des artères, nerfs ou organes vitaux».

Quentin GIRARD

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