
(JOUR 271 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Ce n’est pas la première version des « orgues de Staline » sur cette photo de couverture mais le ramassage d’oeufs par une riche aristocrate anglaise pour les hôpitaux du Royaume Uni. Il leur faut 200 000 oeufs par semaine, on en voit environ 450 dans la voiture. Encore 444 voyages pour arriver au taf !
Le début de la revue nous emmène aux Dardanelles où le corps expéditionnaire franco-britannique rencontre des difficultés face aux Turcs. D’où un débarquement dans le presqu’île pour neutraliser les batteries qui font tant de mal aux flottes.

Quant aux navires neutres, ils le proclament très fort comme ce bateau norvégien.

Les mines flottantes savent-elles lire?
On nous montre sur 2 clichés la disparition du cuirassé Bouvet…


qui coula en une minute suite à sa rencontre avec une mine non décelée… et des défauts de construction, le 18 mars 1915… causant la mort de presque 700 marins.
Plus loin, en mer, le Montcalm, vérifie les cargaisons de navires marchands pour vérifier le respect du blocus allié.
En parlant de ravitaillement, des vues de l’arrière avec cet impressionnant parc hippomobile pour l’intendance…

la distribution de fourrage pour les bêtes…

l’aide apportée par des militaires au repos dans les travaux de fermes proches du front…

ou la coexistence entre militaires et civils dans la cour de cette ferme.

Une interrogation toutefois pour la vue précédente montrant des travaux dans la cour de la grange. On dirait qu’il s’agit d’une batteuse mais ni la saison, ni le feuillage de l’arbre ne correspondent. Qu’est-ce ?
Ailleurs, ce sont les dockers (des militaires employés ainsi) du port de Liverpool qui déchargent les bateaux ravitaillant les îles britanniques:

Une page de 8 vues des alentours de Saint-Mihiel où les combats font rage autour du saillant allemand.

Une mine vient d’exploser tuant des soldats français… et Sur le Vif le montre maintenant…

de même que les cercueils que l’on va mettre en terre. Une évolution par rapport avec ce qu’on lisait il y a peu de temps encore dans ces revues.
Enfin, la double page centrale de la revue avec cette belle photo posée…

sur laquelle on voit un espion à la solde des Allemands emmené par les dragons pour son jugement alors que ses concitoyens voulaient lui faire un sort. Trop beau pour être vrai !
source: http://unmondedepapiers.com/2015/05/01/il-y-a-100-ans-jour-pour-jour-sur-le-vif-du-1er-mai-1915/
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