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Selon une étude détaillée publiée ce jour par Temenos, près de la moitié des banques de détail estiment que la révolution des technologies financières va sonner le glas des opérations bancaires en agence ; la plupart tablent sur une automatisation complète des services de banque de détail d’ici à cinq ans.
Cette troisième étude annuelle, intitulée « Retail Banking: In Tech We Trust » et réalisée en association avec The Economist Intelligence Unit auprès des banques de détail, montre que pour ces établissements, la menace des sociétés technologiques présentes dans le secteur des services financiers est bien plus sérieuse qu’il y a un an. Deux évolutions en particulier sont jugées préoccupantes : le déclin significatif et programmé des paiements en espèces dans les commerces d’ici à 2020, les technologies financières facilitant la plupart des opérations, ainsi que le prêt entre particuliers (peer-to-peer lending) librement accessible par le biais de plates-formes bancaires.
David Arnott, Directeur général de Temenos, déclare : « Notre étude le révèle, les banques ont manifestement pris conscience de la menace que constituent les technologies financières pour leur activité……..
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L’économiste Thomas Piketty était l’invité de BFMTV-RMC ce vendredi 29 avril. Il fait le bilan de la politique de François Hollande.
En ce moment, les indicateurs sont au vert. La croissance s’accélère, les défaillances d’entreprises baissent ainsi que le chômage. Mais pour Thomas Piketty, économiste, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et professeur à l’École d’économie de Paris, invité sur BFMTV-RMC, il faut remettre les choses dans leur contexte. S’il reconnait que ça va mieux en France, il rappelle qu »on part de loin ».
« Nous étions 2 millions de chômeurs en 2008, nous sommes 3,5 aujourd’hui », précise-t-il. D’après lui, la politique menée depuis la fin du mandat de Nicolas Sarkozy puis par François Hollande avec Emmanuel Macron est une erreur. « On peut faire des erreurs, mais il faut les reconnaître ». Et il insiste: « Si une autre politique avait été menée depuis 2012, il y aurait un million de chômeurs en moins ».
D’après Thomas Piketty, le vrai problème est d’avoir cherché à réduire les déficits beaucoup trop vite. « On a cassé la croissance. Nous avons augmenté les impôts trop rapidement ». Mais la France n’est pas la seule fautive: « La zone euro a recréé une récession. Les règles actuelles de l’Europe sont trop technocratiques. Il faut décider des niveaux de déficits de manière beaucoup plus démocratique ».
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Maxime Tandonnet - Mon blog personnel
La France n’est pas la seule touchée. Le phénomène est en train de frapper l’ensemble des pays occidentaux: un rejet viscéral des « partis traditionnels », démocrates-sociaux et conservateurs qui règnent en maîtres depuis 1945. Le triomphe du FPö autrichien, le 24 avril, contre une coalition centrale, au premier tour des présidentielles en témoigne de manière sidérante, comme la course en tête de M. Trump aux primaires républicaines aux Etats-Unis, l’effondrement de Mme Merkel en Allemagne, les difficultés de M. Cameron au Royaume-Uni, la poussée d’extrême gauche en Espagne, etc. Quant à la France, mieux vaut ne pas en parler tandis que les socialistes au pouvoir atteignent les fond de l’abîme (« eh, oh, la gauche« ) et l’opposition se décompose en individualités obnubilées par la conquête de l’Elysée. Pourquoi? Partout prédomine le sentiment d’un milieu politique obsédé par ses intérêts et refusant d’entendre les souffrances, les malheurs, la détresse, l’angoisse des populations. L’aveuglement des politiques…
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La croissance du PIB américain, au premier trimestre, est ressortie à 0.54% en taux annuel soit 0.13% en taux non annualisé. Au dernier trimestre 2015, le chiffre était de 1.4% (annualisé).
Sur un an, l’activité progresse de 1.95% et l’acquis est de 0.88%. Pour réaliser la même performance qu’en 2014 et 2015 soit 2.4% de croissance sur l’année, il faudrait une hausse de 4% en taux annualisé à chacun des trois trimestres restants pour l’année 2016. Cela sera certainement compliqué. C’est pour cela que la hausse de l’activité sera très certainement au-dessous de 2% en 2016.
La demande interne est moins dynamique au premier trimestre 2016. La contribution de la consommation est plus faible, celle de l’investissement logement augmente alors que les entreprises ont réduit fortement leurs investissements (productifs et de structure (bureaux,..). Le commerce extérieur a une contribution un peu plus négative qu’à la fin du dernier trimestre 2015.
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(Boursier.com) — Ils sont 80 en France, appelés les « dignitaires » du Parlement, et se partagent une somme rondelette en guise d »indemnités « spécifiques »… L’Association pour une démocratie directe dénonce sur son site internet le versement de 1,5 million d’euros chaque année pour ces « hauts parlementaires », et adresse une lettre ouverte aux présidents de l’Assemblée et du Sénat…
« Alors que la loi organique de 1958 et les règlements des Assemblées parlementaires n’autorisent que deux indemnités pour un montant maximum de 6.893,35 euros, quatre-vingts parlementaires touchent une rallonge mensuelle défiscalisée pouvant aller jusqu’à 7.057,55 euros », écrit l’association, qui souhaite « faire cesser au plus vite le versement de ces indemnités spéciales et demander le remboursement des trop-perçus »…
Rallonge conséquente
Dans le détail, les présidents de l’Assemblée et du Sénat touchent 7.057,55 euros de « bonus », et les Questeurs du Sénat 4.132,29 euros, tandis que leurs homologues de l’Assemblée gagnent 4.927,50 euros. Cette rallonge, avec des montants très variables, est également versée aux vice-présidents des deux chambres, mais aussi aux présidents de groupe ou de commission, aux rapporteurs ou encore aux présidents de délégation.
« La loi doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Elle doit donc être respectée par tous, à commencer par les Assemblées parlementaires », rappelle l’association, dans ses lettres ouvertes adressées aux présidents des deux chambres. L’Association pour une démocratie directe dénonce régulièrement les abus des parlementaires, comme par exemple l’usage abusif de leur indemnité représentative…
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Le 31 mars dernier, « l’Obs » a révélé que l’Alma Chamber Orchestra, dirigé par l’épouse de Manuel Valls, a été aidé et financé par deux proches de Denis Sassou-Nguesso, le dictateur congolais.
L’enquête de « l’Obs » sur l’Alma Chamber Orchestra, l’orchestre dirigé par Anne Gravoin – l’épouse de Manuel Valls – n’en finit pas de faire des vagues. Après la démission d’Anne Gravoin de son poste de directrice artistique, annoncée par nos confrères de « Closer », l’ONG Sumofus a mis en ligne lundi 25 avril au matin une pétition pour demander la publication des comptes financiers de la société d’Anne Gravoin, AG Productions, prestataire et productrice de l’Alma Chamber. Mardi à la mi-journée, la pétition recueillait déjà 23.000 signatures.
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Le spécialiste français des navires militaires a remporté un mégacontrat de 34 milliards d’euros en Australie. Zoom sur un groupe dont l’origine remonte au XVIIe siècle, et qui, de la dissuasion nucléaire au Mistral, fait intégralement partie de l’Histoire de la France.
DCNS vient de décrocher le contrat du siècle dans le secteur de la Défense. Le groupe français a en effet remporté un appel d’offre émanant de l’Australie, qui compte renforcer sa flotte de sous-marins. Une commande de 34 milliards d’euros sur 50 ans et portant sur 12 sous-marins. Ce qui offre potentiellement de quoi travailler plusieurs dizaines d’années à une bonne partie des 13.000 salariés de cette entreprise publique.
« Ce n’est que le début de l’aventure, nous sommes sélectionnés et nous avons encore beaucoup de choses à négocier », a nuancé le PDG du groupe Hervé Guillou sur BFM Business.
Évidemment, sur les 50 milliards de dollars, une part sera également à répartir avec d’autres industriels. « Le système de combat sera confié soit à Raytheon soit à Lockheed Martin, deux sociétés américaines », a rappelé Hervé Guillou. Il n’empêche que la victoire est énorme pour DCNS.
Peu de Français connaissent pourtant ce groupe devenu au fil des années un poids-lourd de l’industrie de la Défense. Pourtant DCNS est étroitement liée à l’histoire de la France. Avec Saint-Gobain, elle est même la seule grande entreprise à puiser ses racines au XVIIème siècle. En 2031, elle fêtera ses 400 ans.
Ce n’est ni plus ni moins que le cardinal de Richelieu, Premier ministre de Louis XIII, qui acte sa naissance en 1631, en décidant de créer plusieurs arsenaux permettant à la France de devenir une puissance maritime « capable de rivaliser avec celle de la Grande-Bretagne ». Colbert puis Antoine de Sartine, respectivement secrétaire d’État et ministre de la Marine de Louis XIV et Louis XVI reprendront le flambeau si bien qu’à la fin du XVIIIème siècle la France figure parmi les plus grandes puissances navales du monde. Le dernier arsenal français, Cherbourg, sera construit en 1803. En 1898, il se spécialisera exclusivement dans les sous-marins. Un an plus tard, le premier sous-marin torpilleur au monde, le Narval, est opérationnel.
Après la seconde guerre mondiale, en 1946, les arsenaux vivent une nouvelle mutation majeure. L’État décide en effet de les spécialiser. Brest produira les gros bâtiments, Lorient se chargera de la construction des bâtiments de moyenne taille, Toulon s’occupera de la réparation et l’entretien de la flotte et Cherbourg continuera de se concentrer sur les sous-marins.
Cette articulation est peu ou prou celle de DCNS à l’heure actuelle, l’entreprise employant environ 2.000 personnes sur chacun de ces 4 sites en France. Certes, Brest s’occupe désormais de la maintenance des navires ainsi que de l’activité énergies maritimes renouvelables, et d’autres sites existent (comme à Toulon pour les missiles ou à Nantes pour la R&D) mais les jalons sont posés.
Le Général de Gaulle va ensuite lier un peu plus étroitement l’histoire du groupe à celui de la France en décidant de se doter d’une force de dissuasion nucléaire. Ce qui va conduire à l’émergence du premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins, Le Redoutable, inauguré le 29 mars 1967 et mis en service quatre années plus tard. DCNS produira plusieurs sous-marins de ce type, dont le dernier, L’Inflexible, a été mis en service en 1985.
Le nucléaire est alors une véritable pierre angulaire pour l’entreprise. « Le succès à l’export qu’a connu DCNS dans les années 90 est lié à cette période où l’on a développé toute cette dimension technologique servant à assurer l’efficacité de la dissuasion nucléaire. Les lanceurs présents dans les derniers sous-marins de classe Le Redoutable ont ensuite équipé la fusée Ariane dans les années 90 », raconte Vincent Groizeleau, rédacteur en chef du site MeretMarine.com.
Autre étape clef durant la présidence du Général de Gaulle, le détachement des arsenaux de la Marine nationale. Les ingénieurs des Directions des Constructions des armes navales (DCAN) dépendent désormais du ministère de la Défense. Ce changement de tutelle va permettre de diversifier les activités des arsenaux dans les années 70. La production de navires civils débute à Toulon. L’ensemble se transforme peu à peu en une véritable une entreprise.
« C’est aussi le temps des premiers grands contrats à l’export avec la vente de sous-marins à l’Espagne, au Portugal, à l’Afrique du Sud », rappelle Vincent Groizeleau. En 1991, les DCAN sont rebaptisées DCN (Direction des constructions navales). Le groupe va ensuite lancer plusieurs produits phares. En 1992 la frégate furtive La Fayette est livrée à la marine nationale. Avec ce navire, la DCN mise sur un design totalement novateur. Cinq ans plus tard, le groupe met en service Le Triomphant, un sous-marin nucléaire nouvelle génération.
Nouveau tournant majeur, en 2001, avec la construction du fameux porte-avion Charles de Gaulle, à Brest, le seul navire militaire à propulsion nucléaire construit en Europe. Ce gigantesque chantier aura mobilisé 20 milliards de francs, soit environ 3,75 milliards d’euros. « Quoiqu’on en dise, c’est un super bateau de guerre, dont les Américains nous envient l’efficience », assure Vincent Groizeleau.
En parallèle, le groupe est contraint, en raison du contexte économique de se développer sur de nouveaux marchés, signant des contrats à l’export au Chili (1997), à Singapour (2000) ou encore en Norvège (2003).
Surtout, l’État achève de faire de DCN une entreprise à part entière lorsque, en 2001, il décide de la transformer en société anonyme de droit privé, un changement qui sera effectif en 2003. « C’est le début d’une nouvelle histoire industrielle pour le groupe. DCNS peut ainsi agir avec tous les moyens d’une véritable entreprise et va pouvoir jouer avec les mêmes règles du jeu dans un marché européen et mondial », affirme Jean-Marie Poimboeuf, PDG du groupe de 2003 à 2009.
Le milieux des années 2000 est riche de faits marquants. En 2006, DCN livre son premier Mistral, le fameux porte-hélicoptère qui s’est, entre 2013 et 2015, trouvé au cœur de tensions diplomatiques avec la Russie pour être finalement livré à l’Égypte. Il convient toutefois de préciser que les deux navires en question avaient été fabriqués à Saint-Nazaire, par STX.
En 2007, le groupe lance le programme FREMM, l’un de ses produits phares. Cette frégate multi-mission est vantée comme une incroyable prouesse technologique par DCNS, le système de combat représentant « plus de 20 millions de lignes de codes », explique-t-on au sein de l’entreprise. « C’est aujourd’hui ce qu’il y a de plus avancé en terme de systèmes de combat. La France est clairement dans le top », confirme Vincent Groizeleau. La première frégate sera livrée fin 2012 à la Marine française, un peu plus d’un an avant celle vendue au Maroc.
Entre temps, DCN rajoute une lettre à son nom, pour se rebaptiser DCNS. Ce changement vient marquer l’entrée au capital du groupe de Thales qui prend 25% de l’entreprise, puis 35% en 2011, laissant à l’État 63,5% du capital (le reste étant détenu par les salariés). La racine DCN est conservée en raison de l’attachement des salariés à l’histoire du groupe tandis que le « S » doit symboliser l’ouverture pour les « systèmes et services ».
« Dans les faits, c’était surtout un enjeu de communication. Beaucoup de groupe avaient des sigles de quatre lettres », relève Vincent Groizeleau. Le rapprochement avec Thales est beaucoup moins anodin.
« Il s’agissait d’abord de renforcer une alliance avec un partenaire historique, Thales fabriquant les radars et les sonars de DCNS. Ensuite de créer un seul acteur du secteur naval, les contrats à l’export étant souvent portés par Thomson puis Thales, qui était donc le porteur d’affaires alors que DCNS faisait plus de 90% du travail. Cela manquait de cohérence. Enfin il s’agissait de tuer une concurrence franco-française. Thales avait développé des compétences dans les systèmes de combats qui faisaient face à ceux des DCNS. Ils ont été absorbés après cet accord », développe le journaliste spécialisé.
Le groupe est alors mieux armé pour décrocher des marchés. Entre 2005 et 2014, il ouvre sept filiales à l’étranger au point d’être aujourd’hui présent dans une quinzaine de pays. L’international représente ainsi 38% de son chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros en 2015.
Face à la concurrence féroce, le groupe a, fin 2015, négocié avec ses syndicats un accord global de performance, prévoyant la suppression de 1.000 postes sans licenciement. Le but étant de redresser les comptes, après avoir perdu 347 millions d’euros en 2014. Ce qui a été le cas en 2015 avec un bénéfice de 58,4 millions d’euros.
Le groupe part désormais à la conquête de l’international, l’un des principaux défis de l’actuel PDG, Hervé Guillou, si ce n’est le plus grand. « Notre ambition est d’arriver à 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2025 avec plus de la moitié à l’export. Il n’est de secret pour personne que les budgets publics européens sont limités, c’est donc là qu’on trouvera la croissance », confiait-il en juillet dernier sur BFM Business. En décrochant le contrat australien, le groupe est plus que jamais en ordre de marche pour conquérir le monde.
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Marseille, de notre correspondant.
La hiérarchie militaire a sanctionné pour des motifs fallacieux les deux gendarmes chargés de l’enquête sur la corruption à l’arsenal de Toulon. C’est ce qu’a estimé vendredi, devant le tribunal administratif de Nice, la commissaire du gouvernement, Dominique Terrazzoni, qui a conclu à l’annulation des sanctions. Saisi d’un recours par la gendarmerie, le tribunal doit rendre sa décision dans une dizaine de jours. S’il suit l’avis de cette magistrate indépendante, le ministère de la Défense se verrait de plus en plus suspecté d’avoir tenté d’étouffer l’enquête, au moment où elle s’approchait des hautes sphères militaires.
Pour le savoir, si les Parquets en émettent le désir, des enquêtes pénales pour délit d’«entrave à la justice» pourraient s’ouvrir à Toulon et à Marseille. Ils y sont en tout cas fortement incités par la commissaire du gouvernement, selon qui il y a eu «un piège tendu aux gendarmes» sanctionnés puis écartés de l’enquête: «Il fallait avoir quelque chose à leur reprocher au moment où le juge Calmette (en charge, à Marseille, d’un des dossiers, Ndlr) s’intéressait aux militaires», a affirmé la magistrate, citée par Var-Matin.
«Ecueuils et pressions». Le dossier, ouvert en 1995, porte sur un vaste système d’irrégularités lors des attributions de marchés publics à l’arsenal. Les militaires les confiaient à des entreprises sans passer par les appels d’offres obligatoires. En retour, le personnel de la DCN (Direction des constructions navales) impliqué percevait des avantages matériels, payés grâce à un système de surfacturation. Les détournements porteraient sur 1 milliard de francs et près de 80 personnes ont été mises en examen dont plus du tiers écrouées: personnel civil de la DCN, chefs d’entreprise, officiers de haut rang.
A la tête de cette enquête complexe, qui remplit 27 tomes, l’adjudant Henri Calliet, chef de la brigade de gendarmerie maritime de Castigneau (Var), basée dans l’arsenal, et son adjoint le maréchal des logis-chef Jean-Pierre Jodet, ont donné toute satisfaction aux juges d’instruction, qui louent leur «compétence et leur pugnacité, malgré les écueuils et les pressions». C’était aussi, semble-t-il, l’avis de leur hiérarchie, jusqu’à ce soudain revirement de l’automne 1998.
150 francs. Accusés de cacher des choses à leurs supérieurs, et, pour Calliet, d’avoir commis une fausse note de frais de » 150 francs, ils ont été sévèrement sanctionnés: deux fois vingt jours d’arrêt pour Caillet, une fois vingt jours pour Jodet. Puis on les a mutés «dans l’intérêt du service», Caillet à Cherbourg, Jodet à Brest. L’enquête perdait ainsi ses deux têtes pensantes. Rebondissement qu’un militaire poursuivi avait prédit dès novembre 1997 en déclarant: «Dans quelques temps, les gendarmes n’auront plus l’affaire, et ils auront même une mutation». Pire, Caillet ayant sombré dans la dépression, le commandant du groupement de gendarmerie maritime a tenté de lui porter le coup de grâce, en demandant au médecin-chef: «Ne pourrait-on pas, afin de clarifier la situation [« ] fixer l’aptitude de l’adjudant Calliet à exercer son métier de gendarme?». Selon leur avocat toulonnais Me Patrick Lopasso, les deux hommes, «particulièrement blessés», sont entrés en disgrâce quand ils ont découvert «des fuites provenant de la gendarmerie maritime» sur l’enquête. En accord avec les magistrats instructeurs, les deux enquêteurs ont alors décidé de ne plus faire que des comptes-rendus succincts à leur hiérarchie.
Pour le ministère de la Défense, l’adjudant Calliet a ainsi fait preuve d’«un comportement ambigu avec la hiérarchie militaire dont il a eu tendance à s’affranchir». Il a «trompé la confiance de son chef». Quant à la fausse note de frais de 150 francs, «il serait tout à fait extravagant que l’autorité militaire [« ] laisse passer de tels agissements de nature à discréditer les personnels de la gendarmerie». Et le ministère se défend: «Il n’a jamais été question de mettre en cause la compétence [de l’adjudant]».
Poursuites. La commissaire du gouvernement n’a pas suivi ces arguments. Pour la hiérarchie militaire, l’affaire tombe d’autant plus mal que, comme Paris-Match l’a révélé jeudi, le parquet de Marseille a envoyé, début juin au ministre Alain Richard, une note de synthèse pour demander son avis (consultatif) avant d’engager d’autres poursuites contre des militaires. Ce volet concerne un système de main d’oeuvre au sein de l’arsenal, où l’on aurait fait travailler illégalement plus de 1200 employés de sociétés privées
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La dynamique de croissance des pays développés a changé avec la crise. Le régime de croissance n’est plus comparable. La longueur de la crise a provoqué une dynamique de l’investissement plus limitée de telle sorte que la dynamique de l’emploi est plus réduite et que la croissance potentielle est franchement affectée à la baisse. Elle est probablement voisine de 1% en zone Euro désormais contre une tendance de 2% avant la crise. C’est très insuffisant pour disposer d’un marché du travail créant de nombreux emplois mais aussi pour financer le modèle social.
Sur le graphe on observe que la croissance sur 5 ans est plus faible que le rythme observé avant 2007. Seule l’Allemagne a une dynamique de croissance similaire, sa demande interne n’a pas été affectée par la rupture de 2008/2009 qui caractérise tous les autres pays industrialisés.
Pour tous les autres,
Voir l’article original 891 mots de plus
Selon des sources judiciaire et proches du dossier, les juges ont saisi une société civile immobilière, la SCI Emeraude, propriétaire des deux biens.
Cette enquête dite des «biens mal acquis» a pour origine les plaintes déposées à partir de 2007 par plusieurs associations anticorruption, comme Sherpa ou Transparency International, qui dénonçaient des détournements de fonds publics ayant permis à certains chefs d’Etats africains ou à leurs entourages de se constituer d’importants patrimoines en France.
«Le chapitre Bongo s’ouvre. Il ne fait que commencer»
Des saisies ont déjà eu lieu concernant la famille de Denis Sassou Nguesso, qui est depuis plus de 30 ans à la tête du Congo, et celle du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 1979. Les saisies venant d’être révélées…..
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Terence
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L’actuel commandant de l’Outre-mer a publié en mars un livre à succès dans lequel il critique notamment des magistrats « jusqu’au-boutistes », un système syndical « dispendieux » et des partis politiques « globalement disqualifiés ».
Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) Denis Favier a confirmé ce jeudi 21 que le général Bertrand Soubelet, ex-numéro 3 de la gendarmerie était « appelé à changer d’affectation » dans « les jours qui viennent ».
L’actuel commandant de l’Outre-mer a publié en mars un livre à succès dans lequel il critique notamment des magistrats « jusqu’au-boutistes », un système syndical « dispendieux » et des partis politiques « globalement disqualifiés » a confirmé ce jeudi 21 que le général Bertrand Soubelet, ex-numéro 3 de la gendarmerie était « appelé à changer d’affectation » dans « les jours qui viennent ». Il devait être sanctionné et placé hors cadre, avait-on appris de sources proches du dossiers. « Dans les jours qui viennent, il est appelé à changer d’affectation », a confirmé ce jeudi sur France Inter Denis Favier, qui souligne que le général Bertrand Soubelet « n’a pas été sanctionné ».
« Il occupe une fonction qui relève des emplois à la discrétion du gouvernement, il a exercé cette fonction, il en exercera peut-être d’autres dans le futur », a-t-il dit. « La question n’est pas celle du devoir de réserve, n’est pas celle du droit d’expression, c’est un débat d’une autre nature. On ne peut pas avoir évolué dans un système pendant plus de trente ans et méconnaître les règles qui régissent ce système », a ajouté le DGGN. « On ne peut pas non plus lorsqu’on a bousculé certaines de ces règles faire semblant d’en être étonné (…) Les règles sont des règles de loyauté, de transparence, de franchise, d’engagement », a-t-il dit. « S’exprimer est un droit (…) mais s’exprimer pour dire quoi? Poser un constat est assez facile mais aux responsabilités qui sont les nôtres, une fois qu’on a posé le constat, il faut mettre tout en œuvre pour inverser la tendance si le constat est négatif », a insisté Denis Favier.
Dans Tout ce qu’il ne faut pas dire, paru chez Plon le mois dernier, le général Bertrand Soubelet sort de son devoir de réserve pour donner sa « contribution citoyenne sans aucun esprit partisan » tout en critiquant sans détours le gouvernement, une prise de position publique inédite pour un haut gradé en exercice de la gendarmerie. Le général Soubelet a été muté à l’été 2014 au commandement de la gendarmerie de l’Outre-mer, après avoir exprimé ses réserves sur la politique pénale face aux délinquants lors d’une audition à l’Assemblée nationale le 18 décembre 2013.
LIRE aussi: GENDARMERIE: Obsequium amicos, veritas odium parit! Ainsi parlait Terence…
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Voici les points saillants à retenir de la conférence de presse de Mario Draghi à l’issu du comité de politique monétaire de la BCE
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Entretien.
Le Lanceur : Dans votre livre, vous décrivez un “système d’emplois fictifs”. La situation est si sombre que ça ?
Yvan Stefanovitch : C’est un système très avantageux qui n’existe pas en Allemagne ou en Grande-Bretagne, où on est soit haut fonctionnaire, soit professionnel de la politique, mais pas les deux à la fois. Or, à l’Assemblée nationale ou au Sénat, on a 10 % de hauts fonctionnaires et 40 % de fonctionnaires, qui pourront revenir dans la fonction publique une fois leur mandat terminé.
Les services publics crèvent de l’hypertrophie de la haute fonction publique, celle qui dirige, qui manage, qui commande. Très peu de postes de hauts fonctionnaires sont supprimés et certaines augmentent même. Par contre, un fonctionnaire sur deux partant à la retraite n’est pas remplacé.
Cette réduction des effectifs touche les fonctionnaires simples, mais pas les hauts fonctionnaires ?
Le pouvoir politique dépend de la haute fonction publique pour appliquer ses décisions. Ces hauts fonctionnaires ont du mal à mettre à la porte leurs petits camarades, dont certains ont des salaires confortables, allant de 7000 à plus de 20 000 euros nets. Ces gens-là, on n’y touche pas.
Sans le parapluie de la haute fonction publique, ces drogués de la politique ne seraient jamais devenus des professionnels de la politique”
Vous parlez aussi de copinage, avec le cas de Christian Estrosi qui a, selon vous, profité de sa proximité avec Nicolas Sarkozy pour être nommé au Conseil économique et social en 1994, neuf mois après que son élection comme député avait été invalidée par le Conseil constitutionnel…
Les gens, à la tête de l’Etat, sont déconnectés par rapport à la réalité. Ils sont convaincus que ces nominations œuvrent dans l’intérêt général.
Il y a aussi l’exemple du sénateur du Val-de-Marne, Luc Carvounas, un vieux compagnon de route du Premier ministre Manuel Valls depuis une quinzaine d’années. Il a des fonctions au sein du PS, il est sénateur, il était directeur de cabinet de M. Bartolone pour les régionales de 2015. Tout ça sans démissionner de la fonction publique. Résultat, l’an dernier, il n’a été présent qu’à 12 reprises au Sénat et 15 fois en commission sur 40 semaines d’activité.
Vous les appelez “fonctionnaires hauts absolument débordés”. Avec ironie, parce que vous expliquez que, “débordés”, ils ne le sont pas tant que ça. Comme Jean-Christophe Le Duigou, ancien n°2 de la CGT nommé conservateur des hypothèques, travaillant une moyenne de 2 heures par jour. Comment peut-on arriver à ce genre de situation ?
Dès qu’il a été à la fin de sa carrière, il a été nommé pendant 9 mois conservateur des hypothèques et gagnait 9500 euros par mois. Sur cette base, il pourra toucher une retraite plein pot de plus de 3000 euros, alors qu’il n’a travaillé qu’une dizaine d’années à l’administration des finances et a été détaché pendant une trentaine d’années comme syndicaliste à la CGT.
Il existe aussi des dispenses de temps (jusqu’à 90 %) pour les hauts fonctionnaires qui sont également élus, qui favorisent les professionnels de la politique. Forcément, un médecin ou un salarié lambda aura beaucoup plus de mal à se présenter tout en maintenant son activité professionnelle.
La haute fonction publique permet à ceux qui veulent faire de la politique d’avoir tout le temps nécessaire pour essuyer des défaites électorales avant d’être élu. Sans le parapluie de la haute fonction publique, qui leur fournit le gîte et le couvert, ces drogués de la politique ne seraient jamais devenus des professionnels de la politique, avec tous les problèmes que cela crée…
Obliger un parlementaire, une fois élu, à démissionner de la fonction publique, comme en Grande-Bretagne, est la seule mesure qui peut modifier le recrutement du personnel politique et impulser un changement.
Le Conseil économique, social et environnemental est une clinique où l’on remet sur pied les membres de l’élite sans emploi ou qui ont subi une défaite électorale”
Vous parlez du Conseil économique, social et environnemental comme d’une “institution de la République qui ne sert à rien, sinon à rétribuer discrètement des syndicalistes et des élus naufragés du suffrage universel”. Cette institution est-elle à ce point inutile ?
Elle sert à recaser les copains des syndicalistes, les proches des associatifs et les élus battus. Quand on ne leur trouve pas de place, on les met au CESE. Ce ne sont pas des hauts fonctionnaires mais ils brassent de l’air aussi. Sur 233 membres du CESE, 193 sont nommés par les syndicats et les associations et 40, les PQ (personnalités qualifiées), sont nommés par le président de la République. Pour entrer au CESE, il suffit d’avoir 18 ans.
Non seulement il est inutile, mais c’est un racket sur l’Etat. Le chef de l’Etat nomme qui il veut et n’exerce aucun contrôle. C’est une clinique où on remet sur pied les membres de l’élite qui sont sans emploi ou qui ont subi une défaite électorale.
Avec un budget de 40 millions d’euros par an et 19 rapports publiés en 2014, soit plus de 2 millions d’euros le rapport, vos comptes ne sont pas tendres pour la productivité de ces conseillers.
Et ça monte à 100 millions d’euros par an si on rajoute les CESER, leurs petits frères de province, qui sont un peu moins payés mais qui n’en font pas plus.
Au CESE, à Paris, dans leurs magnifiques locaux de la place d’Iéna, les conseillers n’ont pas les moyens de travailler réellement. Le spectacle des séances plénières, une fois tous les quinze jours, est lamentable… Certains dorment ostensiblement, les autres travaillent sur leur ordinateur, téléphonent, écrivent des lettres ou lisent Le Monde du jour…
Il y a tout de même deux questeurs qui contrôlent, si ce n’est l’activité, au moins les présences ?
Jusqu’en décembre 2015, la trésorière nationale de Force Ouvrière était aussi l’un des deux questeurs du CESE. Elle était là pour sanctionner l’absence des conseillers en leur retirant une partie de leur rémunération de 3000 euros nets par mois. Le problème, c’est qu’elle creusait sa propre tombe puisque cet argent n’était pas retiré au conseiller peu assidu, mais à l’organisation qui l’avait nommé. L’absentéisme des conseillers FO du CESE privait donc son organisation de fonds en cas de sanction pécuniaire. On est chez les fous.
Certains ont été absents pendant plus de 6 mois, comme Laurence Parisot. Jean-Paul Delevoye, le président, m’a confirmé qu’il ne l’avait pas souvent vue. Il aurait dû, comme le prévoit un décret de 1984, la déclarer démissionnaire d’office. Mais Mme Parisot a simplement reçu une lettre recommandée de remontrances.
Dans son rapport annuel de février 2015, la Cour des comptes est moins sévère que vous. Elle reconnaît des lacunes, mais note que des efforts ont été faits et qu’il faut les poursuivre…
La secrétaire générale du CESE est elle-même détachée de la Cour des comptes ! Donc la Cour des comptes n’est pas trop méchante, on est entre amis…
Mme Lauvergeon est à l’origine du naufrage d’Areva. Personne n’a crié au feu mais personne ne sera sanctionné”
Parmi ces “rentiers d’Etat”, vous décrivez aussi des préfets ou des ambassadeurs quasi fictifs. Ils sont trop nombreux pour les postes existants ?
C’est le système. Les grandes écoles, comme Saint-Cyr, Polytechnique, l’ENA, délivrent autant de diplômes qu’il y a cinquante ans. Pourtant, le trop-plein est visible. L’exemple des généraux de gendarmerie est frappant. Il y a aujourd’hui 73 généraux de gendarmerie pour 100 000 gendarmes, contre 3 pour 60 000 gendarmes il y a cinquante ans.
C’est la même chose avec les ambassadeurs, dont une cinquantaine restent sans affectation, et avec les préfets. Il existe 125 postes de préfets territoriaux, à la tête d’un département ou d’une région. Or, il y a 250 préfets en activité.
Le phénomène dit du “tour extérieur” n’arrange pas les choses. Dans tous les grands corps de la fonction publique (préfectorale, ambassadeurs, corps de contrôle et d’inspection), notre monarque républicain possède le droit régalien de nommer de 10 à 25 % des effectifs. Aucune condition de diplôme pour ces nominations, il faut seulement être âgé de 45 ans tout en étant dans les petits papiers du président de la République.
C’est, au final, tout un système qui est touché ? Il doit quand même y avoir des garde-fous ?
Mais le problème est le même dans les instances de contrôle ! Par exemple, Mme Lauvergeon est à l’origine du naufrage d’Areva, qui va nous coûter, à nous contribuables, près de 8 milliards d’euros. La vingtaine de hauts fonctionnaires chargés de contrôler cette entreprise (à l’inspection générale des finances, au contrôle général économique et financier, à la Cour des comptes et dans les ministères) n’a jamais crié au feu pour stigmatiser cette situation catastrophique. Et personne ne sera sanctionné.
Vous racontez comment le président de la République François Hollande a “distribué sept postes” de préfet hors cadre en mission de service public (PMSP), ce qui est tout à fait légal, mais que vous qualifiez de postes de “préfet fictif à vie”. On est encore loin de la République exemplaire promise en 2012 ?
C’est François Mitterrand qui a mis en place ce système des PMSP, peu utilisé jusque-là. Ça permet de rétribuer un fonctionnaire plus de 5000 euros bruts par mois sans lui donner le moindre travail. L’intéressé peut rester chez lui pendant une période de 5 ans. Le président de la République procède à ce genre de nominations en prévision d’une possible alternance politique.
Ce que fait François Hollande aujourd’hui pour éviter à ses proches collaborateurs de l’Elysée (et à ceux de Manuel Valls) de se retrouver au chômage en cas de victoire de l’opposition en 2017. François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont fait exactement la même chose.
La loi devrait obliger un haut fonctionnaire à démissionner lorsqu’il est élu parlementaire ou patron d’un exécutif local”
Vous parlez d’“urgence à refonder la haute fonction publique”…
C’est surtout une question d’exemplarité. Le pouvoir politique ne peut pas demander aux Français de se serrer la ceinture, de payer plus d’impôts, alors que lui continue à faire bombance, notamment au profit des hauts fonctionnaires.
Dans la fonction publique, quand on fusionne plusieurs services sous l’étendard des économies de fonctionnement, on les réunit toujours au salaire maximum. Les directeurs d’entreprises publiques ou parapubliques peuvent gagner jusqu’à 30 000 euros nets par mois. Ça commence à faire beaucoup.
Et un haut fonctionnaire, qui est également élu, peut cumuler 4 ou 5 retraites. Comme Jacques Valade [professeur d’université, ancien ministre UMP, ancien vice-président du Sénat, ancien président du conseil régional d’Aquitaine, ancien président du conseil général de Gironde, ancien premier adjoint au maire de Bordeaux et ancien vice-président de la communauté urbaine de Bordeaux, NdlR], qui cumule 13 000 euros bruts mensuels de pensions de retraite, grâce à des indemnités de fonction supplémentaires qui lui permettent légalement de dépasser la retraite maximum d’un sénateur, fixée à 6500 euros bruts par mois.
Comment faire évoluer cette situation ?
Pour que les choses changent, la loi devrait obliger un haut fonctionnaire à démissionner lorsqu’il est élu parlementaire ou patron d’un exécutif local. C’est non seulement un problème financier mais aussi un problème de connivence, et donc de confiance.
La première tâche, pour retrouver la confiance du peuple, c’est la transparence. Et dans toutes nos institutions où travaille la haute fonction publique, notamment les institutions de contrôle, cette transparence n’existe pas.
Vous écrivez que “ce n’est pas demain que Hollande ou Sarkozy mettra en place un cordon sanitaire” entre ces deux professions. Vous n’avez pas l’air très optimiste…
Il faut multiplier ces livres, ces enquêtes, en faire plus, pour faire prendre conscience aux gens et faire plier le pouvoir politique, pour qu’il réforme ces conditions de nomination et de contrôle.
Le meilleur exemple reste celui du président de la République François Hollande. Il n’aurait jamais réussi à devenir parlementaire s’il n’avait pas été payé à ne rien faire pendant neuf années à la Cour des comptes. Le plus drôle, dans ce système : s’il est battu aux élections présidentielles de 2017, il pourra revenir “travailler” à la Cour des comptes jusqu’à sa retraite.
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La compañía logística norteamericana XPO Logístic empezará a ofrecer a finales de mayo un nuevo servicio de transporte en España con Vehículos Modulares Europeos (EMS), también llamados megacamiones, con una longitud máxima de 25,25 metros y un peso máximo de 60 toneladas.
La empresa ha invertido en varias unidades de megacamiones para su flota con el objetivo de reducir el impacto medioambiental del transporte de mercancías a través de procesos más eficientes, mayor capacidad de carga por viaje y ahorro en combustible, según ha informado la empresa en una nota.
De igual manera, la empresa ha establecido un protocolo de seguridad especial para la operativa de estos vehículos, que deberán disponer de suspensión neumática, espejos y detectores para el ángulo muerto, un sistema de vigilancia de abandono de carril y sistema autónomo de frenado de emergencia o de alerta de colisión, entre otras innovaciones de seguridad.
El director de Operaciones de Transport Solutions de XPO Logistics Iberia, Roberto Martínez, ha destacado que “el objetivo se centra en ofrecer a los clientes las soluciones más avanzadas disponibles”.
“Los clientes de XPO en España se beneficiarán, además, de nuestra experiencia y conocimiento operando megacamiones en otros países en los que ya están autorizados, como Holanda”, ha resaltado.
Los nuevos vehículos EMS de XPO Logistics en España también dispondrán de los últimos sistemas de gestión de control y seguimiento de cargas, incluyendo la misma tecnología GPS que ya dispone su flota de más de 2.000 camiones en la Península Ibérica.
EFE
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Neuf points à suivre cette semaine dans la conjoncture globale
Point #1– Pas d’accord à Doha, le prix du pétrole en repli
L’échec de la réunion de Doha, le dimanche 18 avril, traduit l’impossibilité d’un accord coopératif sur l’offre de pétrole.
A Doha, seize pays producteurs avaient rendez vous avec pour objectif de stabiliser la production de pétrole. Parmi les pays se trouvaient la Russie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Venezuela et quelques autres. Il n’y avait pas les Etats-Unis et l’Iran n’était là qu’en observateur.
Le souhait, annoncé depuis la mi février, était de stabiliser la production de pétrole au niveau de janvier 2016 pour les pays signataires. L’objectif premier était d’éviter une baisse supplémentaire du prix de l’or noir alors qu’il était au voisinage de USD 30. La stabilisation de la production pour les 2 principaux producteurs aurait permis de prendre l’avantage lorsque la production américaine se…
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