Archives de la catégorie ‘Administration pénitentiaire’

fresnes« Ils nous ont tous souhaité la bienvenue à leur manière ! »

Dans le huis clos de l’ École militaire à Paris , quelque 300 directeurs de prisons et de services d’insertion et de probation ont été accueillis par les patrons des services de renseignements français. Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et extérieure (DGSE), renseignement douanier (DNRED), gendarmerie (SDAO), etc. Tous étaient représentés lundi pour accueillir dans leur communauté un nouveau venu : le renseignement pénitentiaire.

La réforme, chère à Jean-Jacques Urvoas , et menée au pas de course ces six derniers mois , vise à doter l’ administration pénitentiaire de techniques d’espionnage élaborées (interceptions téléphoniques, sonorisation des cellules, Imsi Catcher, captation de données informatiques , etc.) qu’elle n’avait jusque-là pas le droit d’utiliser.

Objectif  : mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée, anticiper les menaces dans et à l’ extérieur des prisons.

lire:http://www.lepoint.fr/societe/en-prison-tous-les-voyants-sont-au-rouge-01-02-2017-2101646_23.php

00000000000000000000000000000

coordination-renseignement-france« Traquer les terroristes ou protéger ses fesses ? »

*par Philippe Joutier

Une moitié de l’administration contrôle ce que fait l’autre moitié dont l’essentiel consiste alors à lui échapper d’où la multiplication de technostructures pour diluer les responsabilités et éviter de froisser les susceptibilités, car toujours soucieuse à la fois de garer ses fesses et… du sens du vent, toutes les hiérarchies prennent soin de réfléchir longuement (et même si possible très secret-defenselonguement) aux informations qu’elles distillent après mûre sélection!

Et puis en dernier recours, il reste toujours le bon vieux « SECRET DEFENSE »!

LIRE sur: http://eurolibertes.com/societe/inflation-administrative-ca-respire-lefficacite-on-fremit/

Philippe Joutier

Inspecteur, puis Directeur départemental au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Titulaire d’un DEST de biologie du Conservatoire National des Arts et Métiers, il est également ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale et a fait partie d’un groupe ministériel de lutte contre les sectes… Il est l’auteur du livre “Les Extrafrançais” (éditions Dualpha).

 

00000000000000000000000000000000000000000

AVISEUR INTERNATIONAL

LCPNS55

Les invités d’Arnaud Ardoin – LCP

Emmanuel Fansten, journaliste à Libération, auteur de l’enquête – Dominique Perben, ancien Garde des sceaux et aujourd’hui avocat – Gilbert Collard, avocat, député RBM-FN du Gard et Secrétaire Général du Rassemblement Bleu Marine, auteur du livre  » Les dérives judiciaires : et si ça vous arrivait ?  » Paru aux Editions Eyrolles  – Marc Fievet, aviseur de la douane française, inscrit sous le matricule  » NS 55 DNRED « , auteur des livres  » Infiltré au coeur de la mafia  » paru aux Editions Hugo Doc, et  » Gibraltar « , paru aux Editions Michel Lafon.

http://www.lcp.fr/emissions/ca-vous-regarde
***

Le narcotrafic, et tout ce qui en découle, ne semble pas être pris au sérieux par nos décideurs politiques qui continuent à laisser les régaliennes affectées à cette tâche, et ses différentes hiérarchies, faire « joujou » avec les moyens mis à leurs dispositions pour surtout dérouler des plans de…

Voir l’article original 561 mots de plus

FRANCE (Stups): révélations sur un trafic d’Etat

Publié: 22 mai 2016 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 36, 4 - REGALIENNES, Administration pénitentiaire, Cannabis, Cocaïne, DCRI, DGSI, DNRED, Douane, Gendarmerie, Héroïne, Informations générales, INTERPOL, Justice, Narcotrafic, OCRTIS, Police, Secret défense, Services de renseignement, TRACFIN
Tags:, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

AVISEUR INTERNATIONAL

Par Emmanuel Fansten 22 mai 2016
paris-customs-find-71-tons-of-cannabis
 Photo WITT.SIPA

Saisie record à Paris, le 17 octobre : 7,1 tonnes de cannabis sont saisies dans trois camionnettes boulevard Exelmans (XVIe arrondissement). Le lendemain, François Hollande se rend sur place, accueilli par Hélène Crocquevieille, la directrice générale de la Douane française en l’absence remarqué de Jean Paul Garcia, le « Boss » de la DNRED.

C’est un scandale qui risque de provoquer une déflagration au sommet de la police judiciaire. L’ancien patron de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), François Thierry, est soupçonné d’avoir laissé entrer en France plusieurs dizaines de tonnes de…

Voir l’article original 1 499 mots de plus

http://mobile.francetvinfo.fr/faits-divers/justice-proces/proces-air-cocaine/air-cocaine-en-republique-dominicaine-christophe-naudin-incarcere-dans-des-conditions-epouvantables_1456053.html#xtref=acc_dir

Une prison

© East News. Muhammed Muheisen

Mi-janvier 2015, le gouvernement français a décidé d’accélérer son programme de déradicalisation des centres de détention.

Lundi 25 janvier, le gouvernement français a lancé son programme de déradicalisation dans les prisons françaises. Deux unités spécifiques devant accueillir les détenus radicalisés ou en voie de radicalisation ont ouvert dans les départements du Val d’Oise et du Nord, annonce le site The Local

L’enquête sur les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, à Paris, les 7 et 9 janvier 2015, a alerté les services de l’Etat français sur l’urgence à agir. Il est apparu rapidement que les auteurs des attaques ont été en contact alors qu’ils étaient en prison. C’est le cas notamment pour Amédy Coulibaly et Chérif Kouachi mais, avant eux, Mohamed Merah et Medhi Nemmouche avaient, eux aussi, été approchés par des islamistes radicaux lors de séjours en prison.

Mi-janvier 2015, le gouvernement français a donc décidé d’accélérer son programme de déradicalisation des centres de détention. Il s’agit dans un premier temps de recruter des agents pénitentiaires chargés de détecter les détenus à risque. En 2012, les prisons françaises comptaient sept agents de renseignement formés à reconnaître les détenus en voie de radicalisation. Ils sont aujourd’hui près de 160 et devraient être 185 d’ici quelques mois.

Ensuite, il s’agit de prendre en charge ces détenus. C’est l’objectif des quartiers dédiés qui ont commencé à ouvrir leurs portes lundi. Ils sont deux, pour l’instant, mais le programme en prévoit cinq d’ici à la fin du mois de mars avec une capacité d’accueil d’une vingtaine de détenus chacun, soit un total d’un peu plus de cent personnes jugées «radicalisées» ou  «en voie de radicalisation».

Le placement en unité dédiée devrait durer au moins six mois avec une période d’évaluation de deux à six semaines. Maintenus en cellules individuelles, les prisonniers seront « triés », en quelque sorte. Les plus endurcis seront maintenus à l’isolement; ceux qui sont considérés comme pouvant avoir une influence néfaste sur les autres détenus resteront dans les unités dédiées; les autres retrouveront le régime ordinaire de détention, mais tous devront obligatoirement suivre un programme intensif de déradicalisation: quatre demi-journées, par semaine, d’enseignement général et de séances de travail en groupe avec l’aide d’intervenants extérieurs (victimes de terrorisme, djihadistes repentis, psychologues…). L’objectif, assure l’administration, est «d’amener ces détenus à se désengager de la violence, pour prévenir la récidive».

Tout ce processus est expérimental. La centaine d’agents pénitentiaires déjà affectés à ce programme l’ont rejoint sur la base du volontariat. Leur formation de trois semaines a commencé le 7 janvier dernier et vient de s’achever avant leur déploiement dans les premières unités dédiées. Une centaine d’agents, alors que l’on estime le nombre de détenus radicalisés ou en voie de radicalisation à entre 700 et 2.000, en France.

00000000000000000000000000000000000000

Les effronté·es

LA PÉTITION << Cliquez

En décembre 2015, les effronté-e-s ont réalisé une vidéo de soutien à Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison ferme pour avoir tué son mari qui la frappait et la violait, elle et leurs filles qui toutes soutiennent leur mère et dénoncent les violences de leur père.

Les effronté-e-s participeront aux rassemblements de soutien à Jacqueline Sauvage :

le samedi 23 janvier

à 10h30 place de la Bastille (Paris)

à 14h place Kléber (Strasbourg)

pour réclamer la grâce présidentielle !

 


LA PÉTITION

LA PAGE FACEBOOK DE SOUTIEN

Envoyez votre photo de soutien à Jacqueline Sauvage

comme beaucoup d’autres l’ont fait :

12541128_1521574511476085_5864671943156609988_n

Voir l’article original

Afficher l'image d'origineLe Monde.fr avec AFP | 08.10.2012 à 10h59 • Mis à jour le 08.10.2012 à 11h12

L’ancien chef de la DST (Direction de la surveillance du territoire) Yves Bonnet a mis en cause, lundi 8 octobre, l’argent de la drogue, mais aussi celui de l’Arabie saoudite et du Qatar dans le financement de réseaux islamistes radicaux.Dans un entretien publié lundi par La Dépêche du Midi, M. Bonnet estime que ces réseaux posent la question du trafic de drogue, mais, selon lui, « il y aussi le problème de l’argent qui est alloué par des pays salafistes ». « On n’ose pas parler de l’Arabie saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d’alimenter de leurs fonds un certain nombre d’actions préoccupantes, déclare-t-il. Il va falloir un jour ouvrir le dossier du Qatar, car, là, il y a un vrai problème. Et je me fiche des résultats du Paris-Saint-Germain. »

Les projets du Qatar en France suscitent des interrogations dans la classe politique. Après avoir investi au Paris-Saint-Germain, dans l’achat de droits de diffusion télévisuels puis sur le marché de l’art, le Qatar pourrait consacrer un fonds d’investissement de 50 à 100 millions d’euros aux banlieues françaises.

Une cellule islamiste radicale a été démantelée samedi et l’un de ses membres, un Français de 33 ans de la communauté antillaise, a été tué à Strasbourg après avoir ouvert le feu sur des policiers venus l’interpeller. Onze personnes, toutes françaises, étaient en garde à vue lundi. « Côté renseignement, ce type de réseau est beaucoup plus difficile à identifier, car là on a affaire à des gens qui sont des convertis (…). Ils sont beaucoup plus difficiles à cerner », commente M. Bonnet.

Selon lui, il faut « s’intéresser à ces milieux de jeunes délinquants qui sont à la marge. (…) Si la police veut être efficace, elle va devoir travailler en profondeur ces milieux, liés principalement à la drogue. Cela passera essentiellement par l’infiltration ». L’ancienne DST a fusionné avec la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG) au sein de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

En savoir plussur http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/08/financement-de-l-islamisme-radical-un-ex-chef-de-la-dst-met-en-cause-le-qatar-et-l-arabie-saoudite_1771633_3224.html#ICfJDI0wZ5gUkjAw.99

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Intervention de Yves Bonnet, ancien préfet et ancien chef de la DST dans les années 80 sur le plateau de C dans l’air le 8 octobre 2012.

Il explique d’une part les modes opératoires pour quadriller les foyers terroristes, puis d’autre part l’alliance trilatérale entre les USA, l’Arabie et le Qatar dans le financement massif des groupes djihadistes en Afrique, au Proche-Orient et en Occident.

LIRE aussi:

NARCO-TERRORISME: le Captagon, la drogue de Daech et des princes saoudiens

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Afficher l'image d'origine

On parle d’Agent de l’Administration Pénitentiaire, je suis un maton!

Sans emploi ni perspective d’emploi malgré un Bac + 4 en sociologie (à quoi ça sert, une maîtrise de sociologie, on se demande !) je me suis décidé à devenir maton il y a un peu plus de 2 ans, et suis affecté à la Maison d’Arrêt de Saintes. J’ai jusqu’à maintenant toujours voté à gauche, « socialiste de cœur » (sinon de raison ?). Venant d’une ville de banlieue bordelaise où l’immigration n’est pas (encore ?) un problème, j’avoue avec honte que jusqu’à ma prise de fonction je me sentais quelque peu attristé par le sort de ces immigrés, tout comme moi sans emploi, en prise au racisme, etc. Élevé dans une famille de la classe moyenne j’étais sans doute ce que vous appelez un « bobo ». Et un imbécile.

Il y a 2 ans j’ai donc pris mes fonctions de surveillant à la MA de Saintes. Comment décrire le choc subi ? J’ai pris en pleine gueule la réalité soigneusement cachée par les média et dont il ne faut pas, surtout pas, parler. Je vais essayer d’être calme et de décrire avec ordre la situation.

La MA de Saintes regroupe environ 80% de prévenus (en attente de jugement) et 20% de condamnés attendant d’être transférés dans un « établissement pour peine » (Centre de Détention ou Maison Centrale). Dans ces 100% de détenus, sont plus de 80% de détenus se réclamant de l’islam. Simple à voir, puisque nous proposons des menus « halal », il suffit de compter donc les détenus le réclamant.

Un Aumônier passe chaque dimanche et visite les détenus catholiques qui le souhaitent, il célèbre également un office environ une fois par mois. Y sont présents au maximum 20 détenus (sur un total d’environ 400).

Un imam est quasiment chaque jour à la MA de 10 h à 17 h et n’a manifestement pas assez de temps pour visiter tous les détenus qui le souhaitent. Aux heures de prière musulmane, les coursives résonnent des sourates du coran récitées et chantées par les détenus.

La MA est composée de plusieurs étages. Au premier se trouvent les salles de classe et d’activité, ainsi que principalement les détenus « isolés » (affaires de mœurs). Au second en principe les détenus musulmans. Au 3ème en principe les détenus non-musulmans. Çà c’est la théorie, c’était ainsi il y a plusieurs années comme me racontent les anciens collègues. Aujourd’hui, avec plus de 80% de musulmans, ils sont partout, dans tous les étages.

Tout le monde sait bien qu’en prison, ce sont les surveillants qui font régner la discipline. C’est du moins ce que je croyais. Eh bien non ! À Saintes, ce sont les caïds musulmans qui font régner leur ordre. Nous, matons, devons nous plier à leurs décisions, et TOUTE décision que NOUS prenons sans leur aval ne sera pas exécutée. Nos Brigadiers négocient quasiment chaque jour avec les caïds musulmans pour décider s’il est possible d’inscrire X ou Y aux activités sportives, si X ou Y est « autorisé » à travailler aux ateliers, etc. J’ai même vu de mes yeux un Brigadier négocier avec un caïd musulman le « droit » pour un détenu d’aller au parloir quand il avait une visite, pour s’assurer qu’il ne serait pas attaqué par les détenus musulmans (Ce détenu particulier était accusé de faire partie d’un groupe « raciste »).

Il y a dans l’enceinte de la MA un grand gymnase ou on y fait essentiellement… de la boxe ! Et devinez qui s’inscrit à cette activité ? – Les musulmans. Ceci explique que quand un de mes collègues se fait agresser par un détenu, il soit très sévèrement rossé !

Le ramadan a imposé des horaires spéciaux de distribution des repas. Et par « simplicité » les musulmans ont tenté d’imposer à TOUS les détenus leurs horaires de repas. Ceci a été tout de même refusé par la Direction, ce qui a généré insultes et menaces de la part des caïds musulmans.

Le racket en prison n’est pas une légende, et il est aujourd’hui organisé par les caïds musulmans : Il est notoire que tout détenu recevant un salaire de l’administration pénitentiaire (qui travaille aux ateliers, qui travaille dans le service général), doit en reverser une partie aux caïds de la prison. Cette partie se fait en produits alimentaires, on le voit aux distributions des «cantines». De même pour les détenus non-musulmans recevant des mandats, ils doivent «cantiner» pour les caïds musulmans.

Le téléphone en maison d’arrêt est interdit. Et pourtant tout le monde peut téléphoner, puisque les téléphones mobiles sont très nombreux. Et là aussi, l’autorisation des caïds musulmans est de fait, et se paye en produits alimentaires… ou en «services».

Ces « services »… Un détenu ayant des visites familiales fréquentes sera mis à contribution pour introduire de la drogue dans la prison, lors de ses visites. C’est simple : sur le parking où attendent les familles, les trafiquants remettent quelques doses de drogue aux visiteurs, qui les donneront ensuite aux détenus. Celui-ci les cachera où il peut (dans l’anus souvent… dans ses vêtements…) et s’il se fait prendre à la fouille après la visite, sera bien sûr le seul à en payer les conséquences ; il sait que s’il parle, il sera tabassé par ses codétenus. Et s’il ne se fait pas prendre, il donnera la drogue aux cadis qui la revendront aux autres détenus, et qui seront payés en produits alimentaires… ou en services. La boucle est bouclée !

Le « business » comme ils disent : les caïds continuent bien sûr de diriger leurs réseaux depuis la prison. Les réseaux à l’extérieur se reconstruisent à l’intérieur, et sont à l’origine de la plupart des règlements de comptes ayant lieu à l’intérieur de la maison d’arrêt.

Revenons à l’islam : Les conversions à l’islam sont fréquentes, et quelques détenus exercent les fonctions de « sages » en faisant la propagande islamique dure. J’ai vu moi-même des jeunes détenus français commencer à changer leur mode vestimentaire, puis demander des repas halal, en très peu de temps.

Et ce qui m’a décidé à vous écrire… Le jour où ce Français de la région lyonnaise a été décapité par un musulman, ça a été des explosions de joie. Des hurlements de sauvages. Des déchaînements d’insultes et de menaces contre nous (« on va te faire pareil à toi et ta famille »). Les caïds musulmans ont même exigé ET OBTENU de prolonger la promenade dans la cours de plus de 2 heures pour célébrer ce crime.

Je ne vais travailler maintenant qu’avec la peur au ventre. Les insultes sont bien sûr désagréables, mais surtout je sais que pour le moindre prétexte je peux être agressé. Il y a eu à Saintes 16 agressions physiques de surveillants au mois de juillet dernier. Cela fait plus d’une tous les 2 jours. Mais j’ai aussi peur pour ma famille, je suis marié et père de 3 enfants. J’ai été pris à partie quand je quittais l’établissement après mon travail, à 2 reprises (en à peine 2 mois !), suivi une fois en voiture sur plusieurs kilomètres. Le lendemain un caïd m’a ordonné d’inscrire un de ses amis à une séance d’informatique. J’ai accepté. Avec honte. Mais j’ai peur.

Aujourd’hui je cherche activement un autre emploi, mais je sais que je ne trouverai rien, la situation est ainsi. Certains de mes collègues de travail se font à cette situation, certains profitent même financièrement en s’étant vendus à la mafia qui règne à Saintes ! Mais d’autres comme moi, voudraient pouvoir simplement faire notre travail.

Plusieurs d’entre nous sommes allés voir la Direction. La réponse a été claire « On ne veut pas d’émeutes, gardez un profil bas ».

Malgré nos demandes la Ministre de la justice et le gouvernement ne font rien.

Lu sur: http://www.minurne.org/?p=4296

sous le titre

EN PRISON (AUSSI) LES ISLAMISTES IMPOSENT LEUR LOI !

00000000000000000000000000000000000000000000

Par SERVICE DESINTOX — 17 octobre 2015 à 09:05

La ministre de la Justice, Christiane Taubira, à l'université PS de La Rochelle, le 29 août.

La ministre de la Justice, Christiane Taubira, à l’université PS de La Rochelle, le 29 août. Photo Laurent Troude

Prison, récidive, peines planchers… Désintox revient sur une semaine de débat à propos du laxisme de la justice, et relève huit intox. Dans les deux camps.

1) «Les peines ont augmenté ces dernières années»

Cécile Duflot,  le 14 octobre sur France Inter

La justice laxiste ? Que nenni, affirme Cécile Duflot au micro de France Inter : «On ne peut pas dire que les policiers en ont assez de courir après les délinquants que les magistrats relâchent prématurément. Pour une raison très simple, que les peines ont augmenté en France ces dernières années. Il y a énormément de monde en prison, aujourd’hui, dans notre pays.»

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

2) Christiane Taubira a facilité l’évasion de 236 détenus en permission, soit près d’un par jour, depuis le début de l’année

La grande évasion ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
3) «Dans aucune autre démocratie vous ne trouverez un juge d’application des peines (JAP) qui peut dénaturer la peine prononcée initialement par tribunal… Aujourd’hui, vous avez un tribunal qui prononce deux ans de prison et le lendemain le JAP qui la change en un travail d’intérêt général (TIG), un bracelet électronique.»

Georges Fenech, député LR du Rhône, secrétaire national Les Républicains en charge de la justice, sur LCP

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

4) «Aujourd’hui, un récidiviste est traité comme un primo-délinquant !»

Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance, sur Itélé

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

5) «Les peines planchers ont fait augmenter la récidive»

Dans le vrai-faux de la contrainte pénale, sur le site du ministère de la Justice

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

6) «Un condamné à du sursis avec mise à l’épreuve récidive (SME) deux fois moins souvent qu’un condamné à de la prison ferme»

Dans les chiffres clés de la chancellerie

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

7) «Il faut supprimer les remises de peine automatiques pour que les délinquants, comme en Allemagne, se voient appliquer au moins les deux tiers de la peine prononcée»

Nicolas Dupont-Aignan, dans un communiqué

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

8) «100 000 peines de prison ferme ne sont pas exécutées ! 100 000 parce qu’il manque des places de prison !»

Eric Ciotti sur Europe 1

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

LIRE  sur http://www.liberation.fr/desintox/2015/10/17/taubira-le-laxisme-la-justice-une-semaine-d-intox_1403329?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot

000000000000000000000000000000000000000

AVISEUR INTERNATIONAL

Un francés expatriado en Gibraltar, trabaja como un agente infiltrado para la DNRED, el servicio especial de las Aduanas Francesas.

00000000000000000000000

Voir l’article original

Multiples voyages financés par le narcotrafic!

°°°

Par Eugénie Bastié

    • Mis à jour le 28/06/2015 à 09:33
    • Publié le 27/06/2015 à 20:32

Le journaliste Alex Jordanov a écrit un récit documenté sur l’affaire Merah. Il revient sur les évènements de mars 2012 et met en garde contre certains tabous qui nous empêcheraient de voir la réalité de la détermination des nouveaux terroristes, dont fait désormais partie Yassin Salhi.

LE FIGARO: Vous publiez Merah, l’itinéraire secret (Nouveau monde, 2015). Nemmouche, Kouachi, Coulibaly, Ghlam et maintenant Salhi.. diriez-vous que Mohamed Merah a été le pionnier et modèle d’une «génération djihadiste»?

Merah est effectivement une «idole». C’est lui qui a inauguré cette longue liste, donc un pionnier. Il est souvent cité comme l’exemple à suivre dans les vidéos de propagande francophone diffusées par l’État islamique. Ce qui m’inquiète ce sont les conférences de presse de M. Cazeneuve après chaque attentat. Le temps passe, elles restent identiques. Tout comme Merah, Salhi avait «une fiche S et était connu comme salafiste». Bernard Cazeneuve a certes injecté «200 millions et 1 500 agents supplémentaires» à la lutte anti-terroriste, mais cela ne veut rien dire. 200 millions pour quoi? On ne peut pas jeter de l’argent à un problème sans connaître la nature de celui-ci. Le député Eric Ciotti qui se veut le champion de la lutte contre l’islamisme n’a pas voulu d’une commission d’enquête après Merah, ne voulant pas «d’un procès des services». Il est resté étrangement silencieux sur ce sujet après Charlie. C’est à croire que la classe politique ne veut pas définir la problématique, donc de penser des solutions. Les services les premiers semblent démunis parce qu’ils ne se sont pas adaptés au mode de pensée et à l’idéologie propagée. «Ils ont la tête dans le guidon, sont dans la procédure et débordés», me disait un haut gradé du renseignement. Tout est dit. Sans vouloir être alarmiste, je crains que le pire soit à venir. C’est notre réalité.

Quels sont les points communs entre ces terroristes?

Ce sont les envoyés spéciaux de l’islam radical. Ils sont les représentants d’une vague terroriste qui a décidé de frapper chez nous, à travers de petites structures, et ce selon les préceptes élaborés par Al-Souri, théoricien du nouveau djihad, ou encore de al-Awlaki, l’américain qui a influencé le psychiatre musulman auteur de la fusillade de Fort Hood en 2009. Leurs cibles sont précises: les juifs (éviter les synagogues), les évènements sportifs, et les apostats militaires ou policiers. Le dernier en date, Ahmed Ghlam était le mauvais exécutant d’une chaine extrêmement bien organisée, provenant de Syrie.

A Toulouse, véritable place forte de l’islamisme français, ces écrits circulent. La forte immigration notamment d’anciens militants FLN dans le Languedoc-Roussillon pendant les années 1960, couplée a «l’apartheid» social des quartiers dont parle Manuel Valls a créé cette troisième génération «djihadiste» déboussolée, en quête d’identité. Dans le quartier des Izards, Merah est l’idole absolue. Faire ce qu’il a fait, passer le palier psychologique et oser agir seul en France, affronter la police les armes à la main, comme il l’a fait, c’est «maximum respect» comme on dit dans les cités. Le profil de ceux qui osent «porter l’étendard» (selon les mots de Merah) en France n’est pas forcément le même que celui des ados qui partent en Syrie après avoir été radicalisé sur Facebook. Ils ont souvent une expérience, des années à esquiver les surveillances, de la délinquance à leur actif, plus la case prison et le voyage à l’étranger: Yémen pour les frères Kouachi, la Syrie pour Nemmouche qui îdôlatrait Merah. Lui même est allé dans 14 pays différents au Moyen-Orient, par des routes extrêmement détournées: en Algérie, en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, en Syrie, au Liban, et même en Israël, à la rencontre de frères et de causes auxquels se dévouer. Ces multiples voyages étaient financés par des braquages et le narcotrafic, dont je retrace l’itinéraire dans mon livre.

Des dizaines d’ouvrages ont été écrit sur le terroriste de Toulouse et Montauban. Qu’apporte le vôtre de nouveau?

ALEX JORDANOV*: Beaucoup de livres ont été publiés juste après l’affaire. Quand j’ai récupéré le dossier en tant que journaliste j’ai été stupéfait par le volume des choses que l’on ne savait pas. J’ai voulu poser les bonnes questions. Et la plus importante: nos services de renseignement sont-ils vraiment outillés pour faire face à des terroristes type Merah? Je crois qu’il y a une méconnaissance absolue de la manière dont pense le terroriste nouveau. Il y a aussi un problème de rivalité entre les différents services, qui se font des croche-pattes. Le déficit de communication(collaboration) entre les spécialistes parisiens et les hommes de terrain à Toulouse a été frappant dans l’affaire Merah.

Où en est l’enquête trois ans après les massacres de Toulouse et Montauban?

Aujourd’hui l’enquête est finie, les familles ont demandé que le dossier soit clos. Il y aura un procès, mais personne dans le box des accusés. Du point de vue de la justice, c’est un fiasco absolu. Abdelkader, le frère de Mohamed, nargue les juges depuis sa prison de Villepinte. Sabri Essid le «beau-frère» de Merah, sans doute celui-qui en sait le plus, joue les bourreaux YouTube en Syrie pour l’Etat islamique.

Avez-vous l’impression que toutes les leçons ont été tirées de l’affaire Merah?

Du point de vue du renseignement, il y a eu une prise de conscience. Qui n’a pas pu empêcher la tuerie de Charlie Hebdo rendue possible par de nouvelles failles dans le renseignement. Mais le politiquement correct reste un frein qui, aux dires des policiers, empêche de parfois de voir le réel. L’affaire des voitures folles fonçant sur des foules à Nantes et Dijon à Noël qu’on a attribué à des «déséquilibrés» en dit long sur notre incapacité à saisir la détermination des nouveaux terroristes.

 

Alex Jordanov est journaliste d’investigation et documentariste, spécialiste notamment de l’islamisme. Il publie ces jours-ci une enquête documentée sur le clan Merah et la nébuleuse salafo-terrosiste de Toulouse, intitulé Merah, l’itinéraire secret (Nouveau monde, 2015).

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/06/27/01016-20150627ARTFIG00157-de-merah-a-salhi-il-y-a-une-meconnaissance-absolue-de-la-maniere-dont-pense-le-terroriste-nouveau.php#auteur

00000000000000000000000000000000000000000000

Creoleways

Featured imageMadame Christiane TAUBIRA
Ministre de la Justice Garde des Sceaux
13, place Vendôme
75042 Paris Cedex 01

Pointe-à-Pitre, le 5 mai 2015

Madame la Ministre, Garde des Sceaux,

C’est avec un grand respect que je vous adresse la présente lettre et avec l’assurance que vous lui accorderez la meilleure attention.

L’humaniste, l’élu, le défenseur des droits de l’Homme que je suis, ne peut rester indifférent aux souffrances que me rapportent certains parents de jeunes détenus de la Maison d’arrêt de BAIE-MAHAULT.

Très récemment, la publication sur les réseaux sociaux de scènes de violences, de torture et d’actes de barbarie perpétrés sur les enfants de deux de mes clientes m’a conduit à déposer plainte, tout en envisageant de mettre en cause la responsabilité de l’Etat.

Car comme vous le savez, mais il fait bon de le rappeler, ce n’est pas parce qu’ils sont suspectés ou condamnés que les prisonniers doivent être…

Voir l’article original 972 mots de plus

Les services étrangers se servent eux aussi allègrement dans les données volées par la France à ses citoyens et aux internautes étrangers. Selon Le Monde, l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et son homologue britannique, le GCHQ, s’adressent régulièrement à la DGSE pour récupérer des « blocs » concernant des régions du monde particulièrement surveillées par la France, dont notamment le Sahel.

Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

france surveillance massive« Les services secrets volent « des milliards de données » aux Français avec la plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), selon « Le Monde ».

C’est bien pire que ce que l’on craignait. Selon les informations du Monde, la France a mis en place depuis 2007 un système de surveillance massive qui dépasse les pires craintes des défenseurs des libertés. La plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée « pour l’essentiel » dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de France et intercepte puis stocke « des milliards de données françaises et étrangères ».

Gérée par la DGSE, les espions qui assurent la préservation des intérêts français hors du territoire national (en théorie…), la PNCD est aussi une source majeure d’informations pour les autres services de renseignement, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi…

Voir l’article original 648 mots de plus

AVISEUR INTERNATIONAL

DICK MARTY Docteur en droit, ancien procureur général du Tessin, conseiller aux Etats, conseiller d’Etat  et membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, pour laquelle il a mené différentes enquêtes qui l’ont fait connaître sur la scène internationale.

DICK MARTY Docteur en droit, ancien procureur général du Tessin, conseiller aux Etats, conseiller d’Etat et membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, pour laquelle il a mené différentes enquêtes qui l’ont fait connaître sur la scène internationale.

© Lukas Lehmann, Keystone

Par Dick Marti

Pour lutter contre les narcotrafiquants, il est nécessaire de mener une importante action de sensibilisation au niveau mondial, selon Dick Marty. Et il faut progressivement s’acheminer vers un marché contrôlé dans lequel la réglementation est définie en fonction de la dangerosité de la substance et de l’âge du consommateur.

Après des décennies de faillites ruineuses dans la réponse sociale au problème des dépendances, on doit le dire clairement: le prohibitionnisme en matière de drogue et la criminalisation des consommateurs sont une voie sans issue. Plus, ils ont directement contribué à produire le plus important phénomène criminel de tous les temps, qui alimente toutes sortes d’autres trafics. L’argent…

Voir l’article original 1 488 mots de plus

AVISEUR INTERNATIONAL

 La plage d'Ostende, sur la côte belge

March 3, 2015 | 8:40 pm

Authorities in Belgium pulled in a massive catch on Saturday after they recovered a ton of cocaine that was spotted floating 15 miles off the Belgian port of Ostend in the North Sea.

A pilot boat that transports personnel to and from ships noticed duffel bags laden with 16 sealed packages containing the drug while conducting maneuvers in the area. Maritime police used a tugboat with a crane to collect the contraband bring it ashore. The investigation has since been handed over to the prosecutor in Bruges.

The loot weighed in at more than 2,100 pounds and has an estimated street value of 50 million euros ($56 million). To evade customs, smugglers have been increasingly tossing illegal goods over the sides of shipping vessels to be retrieved by accomplices trailing behind. This is the third such discovery in recent weeks — 2,650 pounds…

Voir l’article original 130 mots de plus

Christophe Rocancourt le 21 mai 2008 à Cannes
Christophe Rocancourt le 21 mai 2008 à Cannes
R.L.

Déjà impliqué dans le dossier ayant abouti à la mise en examen et à la suspension de Bernard Petit, l’ex-patron de la police judiciaire de Paris, Christophe Rocancourt a été mis en examen vendredi dans le cadre de l’affaire du vol de 52 kg de cocaïne au 36 Quai des Orfèvres en juillet dernier.

LIRE:http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/rocancourt-entendu-dans-l-affaire-de-vol-de-drogue-au-36-8559970.html

Déjà impliqué dans le dossier qui a provoqué l’interpellation du patron de la PJ de Paris, apparaît aussi dans celui du vol à la brigade des stups.

Dix personnes mises en cause

En effet, l’homme est convoqué ce matin dans le bureau des juges d’instruction en vue de sa mise en examen dans ce dossier, rapporte le quotidien, notamment pour blanchiment de trafic de stupéfiants et complicité de recel de détournement ou de soustraction de biens par personne dépositaire de l’autorité publique.

Si la mise en examen de l’ancien gamin de l’Assistance publique était prononcée, il s’agirait de la dixième personne, dont sept policiers, mise en cause. Dont Jonathan Guyot, le principal suspect.

50.000 euros dans un sac

En effet, Rocancourt et Guyot auraient noué derrière les murs de Fleury-Mérogis un pacte pour récupérer l’argent de la drogue qui se trouvait au fond du lac de Créteil.

La scène surréaliste a lieu en janvier dernier, note RTL: Le frère de Jonathan et un ami de Rocancourt plongent dans l’eau du lac à deux degrés. Impossible de retrouver l’argent, mais la pêche est meilleure dans un buisson voisin, où la fine équipe met la main sur un sac poubelle rempli de liasses pour 50.000 euros. La police des polices est convaincue que c’est une partie de la revente des 52 kilos de cocaïne.

«Rocambolesque»

Christophe Rocancourt «conteste cette histoire rocambolesque», a assuré son avocat, Me Jérome Boursican, sollicité par l’AFP. Christophe Rocancourt devait sortir de détention dimanche, a-t-il précisé, mais il ne reste pas moins trempé dans le plus récent scandale qui a provoqué la suspension de Bernard Petit.

Christophe Rocancourt est en effet soupçonné d’avoir tenté, contre paiement, de faire régulariser des sans-papiers. Il a été mis en examen début octobre, notamment pour «escroquerie» et «trafic d’influence». Sa compagne, l’un de ses avocats Me Marcel Ceccaldi, un notaire, l’ex-secrétaire d’État socialiste Kofi Yamgnane, sont aussi poursuivis, de même que Christian Prouteau, l’ex patron et fondateur du GIGN .

http://www.20minutes.fr/societe/1534891-20150206-vol-cocaine-36-christophe-rocancourt-mouille-affaire

0000000000000000000000000000000000

AVISEUR INTERNATIONAL

Huit suspects, dont deux policiers de la Police aux frontières, ont été écroués dans un dossier de cocaïne qui confirme l’attrait de la République dominicaine pour les trafiquants français.

« Ne dis jamais que tu m’connais bien. Tu sais très bien que c’est moi qui décide sur ce que je laisse voir de ma vie. » La photo de Leonardo DiCaprio, une coupe de champagne à la main, complète ce « post » mis en ligne avant les fêtes sur son compte Facebook par Clément-Roch Geisse. Un message qui va longtemps faire cogiter ses collègues de la Police aux frontières de Roissy.

Le gardien de la paix, 38 ans, et son supérieur, le brigadier-chef Christophe Peignelin, 51 ans, ont en effet été arrêtés dimanche dernier en « flag » par l’OCRTIS, l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants, avec 39 kg de cocaïne dans le coffre de leur voiture de service. Ils dorment en prison depuis…

Voir l’article original 781 mots de plus

FRANCE-NARCOTRAFIC: plus la répression est efficace, plus les prix grimpent – et plus les trafiquants s’en mettent plein les poches.

Publié: 1 février 2015 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 3 - POLITIQUE, 36, 4 - REGALIENNES, Administration pénitentiaire, Cannabis, Cocaïne, Défense, DCRI, DGSI, DNRED, Douane, Education nationale, Gendarmerie, Héroïne, Informations générales, INTERPOL, Justice, Les élus, Les Menteurs, Les tartuffes, mafia, Narcotrafic, OCGRDF, OCRTIS, Paris, Police, Réflexions, Secret défense, Services de renseignement, Terrorisme, TRACFIN
Tags:, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

AVISEUR INTERNATIONAL

31 janvier 2015, par G.Moréas

Cocaïne, fric et flics

L’arrestation ces derniers jours de policiers de la PAF, mis en cause dans un trafic qu’ils sont censés surveiller ; la disparition d’une cinquantaine de kilos de cocaïne dans la salle des scellés de la brigade des stups du quai des Orfèvres, autant d’affaires récentes qui plombent la police. Une seule raison : le fric. En octobre dernier, c’était un ancien chef d’Interpol qui était mis sous les verrous en Équateur, et l’on se souvient des nombreuses arrestations parmi les autorités de l’aéroport de la station balnéaire de Punta Cana, en République Dominicaine, après la découverte de 682 kg de cette drogue dans un Falcon 50 français, en mars 2014.

http://moreas.blog.lemonde.fr/files/2015/01/Narcops.jpg

Le trafic de stupéfiants, et notamment celui de la cocaïne, génère de tels bénéfices que tous les intermédiaires s’enrichissent… en une traînée de poudre – du moins s’ils ne vont pas…

Voir l’article original 1 359 mots de plus

MAROC-FRANCE: la reprise de la coopération judiciaire permettra-t-elle enfin de poursuivre M6, drug Kingpin, pour narcotrafic ? (On peut rêver, non?)

Publié: 31 janvier 2015 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 3 - POLITIQUE, 36, 4 - REGALIENNES, Administration pénitentiaire, Cannabis, Cocaïne, DCRI, DGSI, DNRED, Douane, Gendarmerie, Informations générales, INTERPOL, Justice, Les Menteurs, Les tartuffes, Maroc, Narcotrafic, OCRTIS, Paris, Police, Secret défense, Services de renseignement, Terrorisme, TRACFIN
Tags:, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,
France Maroc
Publié le 31-01-2015 Modifié le 31-01-2015 à 18:27

La France et le Maroc reprennent leur coopération judiciaire

media
Le roi du Maroc, Mohammed VI. AFP/Abdhelhak Senna

La France et le Maroc ont annoncé la reprise de leur coopération judiciaire suspendue par Rabat il y a près d’un an. La mesure intervenait en représailles à la convocation par la justice française du chef du renseignement marocain, Abdellatif Hammouchi, en février 2014, pour des faits présumés de torture. Le gel de la coopération a entrainé le blocage de nombreux dossiers judiciaires entre la France et le Maroc, avec des conséquences non négligeables pour les binationaux, et les quelque 60 000 Français résidant dans le royaume.

Conséquence, en matière pénale tout d’abord, les extraditions de prisonniers sont gelées depuis près d’un an. Une dizaine de détenus français avait d’ailleurs observé une grève de la faim cet été, pour exiger leur transfèrement vers la France.

Par ailleurs, les procédures d’exéquatur, qui permettent d’exécuter un jugement rendu en France dans un autre pays, étaient aussi suspendues. La mesure a eu des effets particulièrement importants en matière de droit de la famille. Les reconnaissances de divorces ont été ralenties et le paiement des pensions alimentaires a été freiné voire bloqué.

Enfin plus grave, les affaires de déplacement illicite d’enfants – des enlèvements présumés, ne sont plus instruites depuis 11 mois. De plus, les mandats d’arrêt internationaux n’étaient plus exécutés entre les deux pays. Au point de rendre presque atone la coopération en matière de lutte contre le narcotrafic et le terrorisme.

Ce dernier volet semble avoir précipité la reprise de la coopération judiciaire entre Paris et Rabat. Le Maroc dispose d’informations précieuses, dans notamment dans l’enquête sur les attentats de Paris à la suite des séjours répétés d’Amédy Coulibaly dans le royaume, mais aussi après l’appréhension la semaine dernière à la frontière avec l’Algérie d’un homme lié a l’assassinat du guide français Hervé Gourdel.

source:http://www.rfi.fr/afrique/20150131-france-le-maroc-reprennent-leur-cooperation-judiciaire/

lire ou relire:

MAROC: l’une des richesses du roi, c’est le commerce international de la drogue (Narcotrafic)..

MAROC: complicité de l’armée marocaine avec le narcotrafic dénoncé dans un nouveau livre.

00000000000000000000000000000000000

 

When financial pressures escalate, Marc Duval (Gilles Lellouche), a Frenchman expatriated to Gibraltar, becomes a spy for French customs on the nation s border.

Navigating through debase trafficking and shady cargo, he slowly wins the confidence of Claudio Lanfredi (Riccardo Scamarcio), a powerful but dangerous cocaine importer. As Duval becomes further immersed in both the perils and temptations of the drug trafficking underworld he is forced to live on a knife edge, where only his lies can keep him alive. But it is when English customs land to arrest Lanfredi that Duval must take the greatest risk of all, placing his family in the heights of jeopardy. Inspired by true events, the writer of Mesrine and A Prophet brings a hard-hitting, suspense thriller that will make you question the very borders of the land you call home…

Dvd disponible sous titré en anglais

image

Christiane Taubira, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, le trio ministériel qui a entouré François Hollande. A l’Elysée, jeudi 8 janvier.

 

Christiane Taubira, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, le trio ministériel qui a entouré François Hollande. A l’Elysée, jeudi 8 janvier. | Vincent Isore/IP3 pour « Le Monde »

Faut-il renforcer l’arsenal législatif français en matière de lutte contre le terrorisme ? La question a été posée vendredi 9 janvier avant même que les deux auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo et le preneur d’otages de la porte de Vincennes, auteur du meurtre de la policière municipale à Montrouge (Hauts-de-Seine), ne soient abattus par les forces de l’ordre.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/01/10/pour-manuel-valls-il-faut-envisager-de-nouveaux-dispositifs-en-matiere-de-securite_4553263_823448.html#hJWwgfYTWhVjrMiS.99
000000000000000000000000000000000000

 

 

Le politicien tessinois et rapporteur du Conseil de l’Europe épingle la Roumanie et la Pologne. La CIA y a géré des prisons secrètes avec l’aval des gouvernements.

Le sénateur accuse par ailleurs l’Allemagne et l’Italie d’avoir fait obstruction à son enquête. Tous les pays rejettent les accusations.

Dans son second rapport sur les détentions secrètes de la CIA en Europe publié vendredi, Dick Marty révèle que la CIA a géré des prisons secrètes en Pologne et en Roumanie de 2003 à 2005 pour interroger des détenus dans le cadre de la guerre contre le terrorisme menée par les Etats-Unis.

Ces deux pays ont accueilli des prisons secrètes dans le cadre d’un programme de la CIA visant à «tuer, capturer ou détenir» des suspects de terrorisme importants, estime le sénateur radical (PRD, droite) tessinois qui a enquêté sur l’implication éventuelle des pays membres du Conseil de l’Europe.
Allemagne et Italie dans le collimateur

«Ces centres de détention ont bel et bien existé en Pologne et en Roumanie, et nous ne pouvons pas exclure que des détenus clandestins aient séjourné dans d’autres pays européens», a-t-il précisé depuis Paris.

Le sénateur accuse par ailleurs l’Allemagne et l’Italie d’avoir fait obstruction à son enquête.

La publication de son deuxième rapport sur ce dossier intervient alors que six organisations de défense des droits de l’Homme ont jeudi publié les noms de 39 suspects de terrorisme qui seraient encore détenus secrètement par les autorités américaines.

Citant des sources anonymes de la CIA, le rapport affirme qu’Abou Zoubaydah, intermédiaire présumé entre Oussama ben Laden et des cellules d’Al-Qaïda, et Khalid Cheikh Mohammed, cerveau présumé des attentats du 11-Septembre, ont été secrètement détenus et interrogés en Pologne.

Les opérations ont été rendues possibles notamment par un accord secret conclu le 4 octobre 2001 entre Washington et ses alliés de l’OTAN, permettant à la CIA d’enlever et d’incarcérer des personnes soupçonnées de terrorisme en Europe, ainsi que des accords bilatéraux secrets avec les pays concernés.
Accusations rejetées

Jerzy Szmajdzinski, ancien ministre polonais de la Défense entre 2001-2005, a rejeté ces accusations. «Je ne m’occupe pas de politique-fiction», a-t-il déclaré.

Le sénateur roumain Norica Nicolaï, qui a dirigé une enquête pour le Parlement roumain sur les allégations, juge pour sa part les accusations «totalement infondées» .

Même son de cloche du côté de l’Agence centrale américaine du renseignement (CIA), dont le porte-parole Paul Gimigliano a déclaré: «Je n’ai pas encore vu le rapport. Mais l’Europe est à l’origine d’allégations grossièrement inexactes sur la CIA et la lutte contre le terrorisme».

En Allemagne, le porte-parole du gouvernement, Thomas Steg, a récusé les accusations selon lesquelles Berlin aurait entravé l’enquête.
Des vols secrets

Selon le rapport, «les plus hautes autorités de l’Etat» dans les pays européens concernés «étaient au courant des activités illégales de la CIA sur leur territoire». La collaboration d’alliés de Washington était essentielle pour le programme de détention secrète de la CIA qui s’est déroulé dans le cadre de la politique de sécurité de l’OTAN.

Les preuves de vols secrets montrent le rôle crucial joué par la Pologne et la Roumanie comme points de débarquement de suspects de terrorisme, selon Dick Marty.

D’après lui, des «détenus de grande importance» ont été emprisonnés en Pologne sur la base de Stare Kiejkuty, et les Américains avaient le contrôle total des détenus.

Dans un entretien au «Figaro», Dick Marty explique qu’avec les prisons secrètes, «les Etats-Unis ont voulu imposer une guerre sans règles contre le terrorisme», qui a «débouché sur un désastre».

«La sous-traitance instaurée dans nos pays témoigne d’un manque de respect vis-à-vis des partenaires européens», conclut l’ancien procureur.

swissinfo et les agences

http://www.swissinfo.ch/fre/prisons-de-la-cia–nouveau-rapport-accablant-de-dick-marty/5939446

000000000000000000000000000

La prison secrète de la CIA au cœur de Bucarest

AP/SIPA

Ven, 09/12/2011 – 18:20

Par Frédéric Therin (Munich)

D’anciens agents ont révélé l’emplacement d’une prison secrète utilisée par la CIA pour interroger et torturer des individus suspectés d’appartenir à Al Qaida: au cœur de Bucarest, en Roumanie. Le cerveau des attentats du 11 septembre y aurait été détenu.

Nom de code « Bright Light » – « Lumière crue ». Un choix judicieux pour nommer la prison secrète utilisée par la CIA en Roumanie. D’anciens agents des services américains, rencontrés par des médias allemands et l’agence de presse AP, ont localisé le site au numéro 4 de la rue Mures, dans le nord-ouest de Bucarest.

Une adresse loin d’être perdue au milieu de nulle part et de toutes oreilles indiscrètes comme en Pologne et en Lituanie, deux autres « bases arrières » américaines, mais en plein cœur d’un quartier résidentiel et à deux pas de nombreuses voies ferrés.

Les geôles se trouvaient dans les locaux de l’ORNISS, l’Office du Registre National pour les Informations Secrètes d’État, un organisme public où étaient stockées des informations confidentielles de l’OTAN et de l’Union européenne.

http://www.youtube-nocookie.com/embed/AADf-8h04ng?rel=0

AP rappelle que la prison roumaine faisait partie d’un réseau de soi-disant « sites noirs » que la CIA aurait géré et contrôlé à l’étranger, en Thaïlande, en Lituanie et en Pologne. Toutes ces prisons ont été fermées en mai 2006, et la  le programme de détention de la CIA a pris fin en 2009.

En 2006, l’ex-président Georges W. Bush avait du admettre que des suspects de terrorisme ont été « interrogés » par la CIA dans des centres basés hors des Etats-Unis – mais sans révéler leur localisation. L’année suivante, un rapport du Conseil de l’Europe accusait la Roumanie d’avoir accueilli une telle prison. Des accusations aussitôt démenties par la CIA que les autorités roumaines.

Ces dernières nient aujourd’hui encore avoir abrité des agents des services secrets américains.

 

Privés de sommeil

Le site de Bucarest aurait été ouvert à la fin de l’année 2003 et utilisé jusqu’en 2006, si l’on en croit les informations révélées par le quotidien munichois Süddeutsche Zeitung et la chaîne de télévision publique allemande ARD.

Il consistait en six cellules préfabriquées disposant d’une horloge et d’une flèche pointant vers la Mecque, décrivent les reporters d’AP. Les cellules étaient monté sur des ressorts, provoquant un léger déséquilibre et une désorientation chez certains détenus. Selon certains anciens employés de la CIA, parlant sous le couvert de l’anonymat, les détenus, au cours de leur premier mois de détention, ont pu être privé de sommeil et de nourriture.

Ils ont également été arrosé, giflé ou forcé à rester debout dans des positions douloureuses. Les détenus interrogés n’ont toutefois pas subi la torture par l’eau consistant en une simulation de noyade (waterboarding).

Après les premiers interrogatoires, les détenus étaient traités avec soin, selon les responsables. Les prisonniers ont reçu des soins dentaires et des examens médicaux. La CIA s’approvisionnait en nourriture halal depuis Francfort, le centre de l’agence pour les opérations en Europe. La viande halal est préparée selon les règles religieuses.

rapporte encore Associated Press.

Des dirigeants d’Al-Qaïda détenus à Bucarest
Khaled Cheikh Mohammed, l’homme, qui a  proposé dès 1999 l’idée des attentats du 11 septembre à Oussama BenLaden, aurait été un des « visiteurs menottés » de cette prison. Arrêté au Pakistan en 2003, il est en détention à Guantanamo depuis 2006. Il aurait été, d’après la presse américaine, torturé dans une prison secrète en Pologne. Selon ARD, Abd al-Rahim al-Nashiri, arrêté en 2002 aux Emirats arabes unis, a également été détenu dans la prison secrète de Bucarest. Présumé chef des opérations d’Al-Qaïda dans le Golfe persique, il aurait notamment préparé l’attaque du destroyer américain USS Cole en 2000 qui fit 17 morts ainsi que l’attentat contre le pétrolier français Limburg deux ans plus tard.

Les révélations de la presse allemande sur la prison secrète de la CIA ont déclenché une réaction immédiate d’Amnesty International. Nicola Duckworth, directeur pour l’Europe et l’Asie centrale de l’organisation de lutte contre les prisonniers politiques, souligne :

Il y a plusieurs années, nous avons appelé le gouvernement roumain à expliquer son implication dans les programmes secrets de détention de la CIA. Les autorités roumaines doivent maintenant faire face à ces accusations (…). Un simple démenti ne suffit plus. »

Une telle demande ne devrait toutefois pas encouragé Bucarest à réagir sur cette page sombre de son histoire récente.

http://fr.myeurop.info/2011/12/09/la-prison-secrete-de-la-cia-au-coeur-de-bucarest-4052

0000000000000000000000

Prisons secrètes de la CIA : la Pologne condamnée pour « complicité »

Le Monde.fr avec AFP | 24.07.2014 à 12h19 • Mis à jour le 24.07.2014 à 12h41

La Pologne a dû répondre devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) à des accusations d'un Palestinien et d'un Saoudien, qui affirment avoir été torturés sur son territoire avant leur transfert à Guantanamo.

 La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné, jeudi 24 juillet, la Pologne pour sa « complicité » dans la mise en place du programme de prisons secrètes de la CIA visant des terroristes présumés.
Varsovie a été condamné pour son rôle dans les tortures subies sur son territoire, en 2002-2003, par un Palestinien et un Saoudien, avant que ceux-ci ne soient transférés à la base américaine de Guantanamo (Cuba), où ils sont toujours détenus.

« La Pologne a coopéré à la préparation et à la mise en œuvre des opérations de remise, de détention secrète et d’interrogatoire menées par la CIA sur son territoire et aurait dû savoir que, en permettant à la CIA de détenir de telles personnes sur son territoire, elle leur faisait courir un risque sérieux de subir des traitements contraires à la convention [européenne des droits de l’homme]».

Lire notre reportage  : Plongée au cœur des prisons secrètes de la CIA

100 000 EUROS À CHACUN DES DEUX REQUÉRANTS

La Cour de Strasbourg avait été saisie par les avocats d’Abou Zubaydah, un Palestinien de 43 ans, et d’Abd Al-Rahim Al-Nashiri, un Saoudien de 49 ans.

Ceux-ci avaient plaidé que les autorités de Varsovie, « en toute connaissance de cause et de manière délibérée », avaient autorisé la CIA à les détenir au secret pendant plusieurs mois en 2002-2003 en Pologne, où leurs clients ont été torturés, notamment par la technique de la « simulation de noyade ». La CEDH a ordonné à la Pologne de verser 100 000 euros à chacun des deux requérants, au titre de leur dommage moral.

Cet arrêt n’est pas définitif : les autorités de Varsovie ont trois mois pour demander un nouvel examen du dossier devant la Grande Chambre de la CEDH, ce que la Cour n’est toutefois pas tenue de leur accorder.

Lire aussi : Prisons secrètes de la CIA : le rôle de la Pologne en question

0000000000000000000000000000000

marocLe Maroc aurait reçu de l’argent de la CIA pour construire une prison secrète afin d’accueillir des détenus condamnés par les Etats-Unis. C’est ce que révèle le Washington Post qui est revenu sur une prison américaine secrète basée en Pologne où Khalid Cheikh Mohamed, ancien numéro 3 d’Al-Qaïda et présumé cerveau des attentats du 11 septembre 2001, a été interrogé.

Selon le journal américain, « en septembre 2003, la prison polonaise a été vidée. La CIA a alors dispersé les détenus en Roumanie, au Maroc et, plus tard, en Lituanie. En cherchant une solution à long terme, la CIA a payé aux Marocains 20 millions de dollars pour construire une prison qu’elle n’a jamais utilisée et dont le nom de code était ’’Bombay’’ ».

Le journal révèle aussi que la prison de la CIA en Pologne était sans doute la plus importante de tous les « sites noirs » – « black sites » – créés par l’agence de renseignement américaine après le 11 septembre 2001.

Pour rappel, l’année dernière, des ONG et un rapport de l’ONU ont pointé du doigt le Maroc pour avoir permis aux Etats-Unis de torturer des prisonniers dans un black site situé à Aïn Aouda.

source: http://www.yabiladi.com/articles/details/22682/maroc-aurait-recu-millions-dollars.html

————————————————————-

La CIA dotée d’une prison secrète au Maroc

Un rapport de la diplomatie russe le confirme

Carte prisons secrètes

La CIA est bien ancrée au Maroc. L’agence centrale de renseignement des USA se charge même de la gestion de prisons secrètes au pays de Mohammed VI. Un    rapport établi par le ministère des Affaires étrangères russe traitant de la situation des droits de l’homme aux États-Unis confirme cet état de fait, en précisant que les prisons    secrètes de la CIA constituent une problématique qui n’est pas réglée.

En plus du Maroc, ces centres pénitenciers tenus en secret par la CIA se trouvent également dans différents pays, tels que l’Irak, l’Afghanistan, la Thaïlande, la    Pologne pour ne citer que ces pays évoqués dans ledit rapport. Ce document, qui vient d’être présenté à la Douma (Parlement russe), accable de    manière virulente les USA pour son non-respect et ses violations multiformes des droits de l’homme.

« Les mauvais traitements infligés aux enfants, les ingérences dans la vie privée, les violences policières, les    prisons secrètes et les restrictions des libertés d’expression constituent les principaux problèmes en matière de respect des droits de l’homme », écrit-on dans le rapport confectionné    pendant une année par la diplomatie russe et qui se veut une réponse aux critiques adressées à Moscou par les gouvernements des pays occidentaux et les organisations internationales de protection des droits de l’homme.

A 25 km au sud de Rabat

Pour revenir au centre de détention détenu par la CIA au Maroc, à en croire d’autres sources concordantes, a été bâti à l’intérieur d’une colline boisée, non loin    du village d’Aïn Aouda sis à 25 kilomètres au sud de Rabat.

Il s’agit, précisent les mêmes sources, d’un long bâtiment de trois étages ceint d’une quinzaine de maisons cubiques dont la    construction a été réalisée avec le concours de la DST marocaine. Un autre centre de détention que les USA réservent essentiellement aux terroristes d’Al-Qaïda a également été construit au    sein même de la base militaire de Beni Guerir, au Nord de Marrakech, indique-t-on encore.

Le rapport de la diplomatie russe révèle par ailleurs que « les États-Unis demeurent le pays qui compte le plus    grand nombre de détenus au monde, soit 2,2 millions d’individus ». Aussi, la diplomatie russe pointe d’un doigt accusateur les USA pour les sévices et autres punitions    corporelles infligées aux enfants. En ce sens, des sources relevant de la Douma indiquent que « des centaines de milliers d’enfants font l’objet    de mauvais traitements aux États-Unis, ce qui entraîne la mort d’un grand nombre d’entre eux, évaluées à 1 600 victimes pour la seule année 2010 ».

D’autre part, en termes d’ingérence dans la vie privée des citoyens, le rapport russe précise qu’entre 2004 et 2007, « le nombre de messages électroniques interceptés par les services spéciaux américains a augmenté de 3 000 % ». Et ce n’est pas tout, la    diplomatie russe vilipende également le pays de l’oncle Sam pour son non-respect de la liberté de la presse. « Les mesures rigoureuses adoptées par    la police à l’encontre des journalistes couvrant des actions de protestation dans les villes américaines » ont été, en effet, dénoncées dans le même rapport.

K. A.

Le Temps d’Algérie, le 21 octobre 2012

—————————————–

La CIA avait bien fait construire une prison secrète au Maroc suite aux attentats de 2001 et sa guerre en Afghanistan.

C’est ainsi 20 millions de dollars qui ont été dispensés à la royauté afin de permettre, selon le Washington Post, d’emprisonner mais surtout de torturer les prisonniers musulmans suspectés d’entretenir des projets antiaméricains.

Le journal américain affirme que des détenus ont été transférés secrètement de Pologne vers le Maroc pour pouvoir être “traités”… Des rapports de l’ONU viennent d’ailleurs confirmer ces dires sur ce genre de prisons comme celle de Ain Aouda servant particulièrement de centre de torture.

Le Maroc n’est d’ailleurs pas le seul pays musulman ayant abrité ce genre de prisons de sous traitement de la torture américaine. La Syrie de Bachar s’était illustrée elle aussi par ces méthodes abjectes.

source:http://www.islametinfo.fr/2014/01/24/maroc-la-cia-avait-bien-fait-construire-une-prison-secrete/

 ———————————————–

Exclusif : dans l’enfer des prisons secrètes de la CIA 

<a href="/channel/UCCCPCZNChQdGa9EkATeye4g" class=" yt-uix-sessionlink     spf-link  g-hovercard" data-name="" data-sessionlink="ei=heaHVODlO8a0cdqwgeAD" data-ytid="UCCCPCZNChQdGa9EkATeye4g">FRANCE 24</a>

0000000000000000000000000

23:14 05/12/2014
Londres, 5 dic (Sputnik).

El Tribunal británico de Apelación ha declarado ilegal el veto impuesto por el ministerio de Justicia al envío de libros a prisioneros por parte de sus familiares y amigos.

El ministro conservador Chris Grayling introdujo la polémica restricción en noviembre de 2013 dentro de un paquete de medidas enfocadas a prevenir el acceso de los convictos a drogas.

La sentencia dictada hoy en Londres es un duro varapalo para Grayling, a quien el juez amonesta por « engañar a la ciudadanía » y le obliga a rectificar su política sobre los objetos que un reo puede recibir mientras cumple condena en la cárcel.

El caso se ha centrado en la reclamación de Barbara Gordon-Jones, prisionera de 56 años y licenciada en Literatura, a la que las autoridades penitenciarias le negaron acceso a las novelas, ensayos y diccionarios que solicitaba.

Pero la resolución del juez Andrew Collins beneficiará al resto de presos en Inglaterra y Gales.

El juez expresa sorpresa de que el gobierno considere « un privilegio » el acceso a libros por canales distintos a la biblioteca de una prisión o al servicio nacional de préstamos.

« Un libro puede ser una muy útil y además necesaria parte del proceso de rehabilitación de un prisionero », señala el magistrado del tribunal de Apelación.

Collins añade en su sentencia: « dada la importancia de los libros para los presos, no veo ninguna buena razón para restringirlos ».

La resolución contra el ministerio de Justicia es un triunfo de los abogados de Gordon-Jones y de la campaña pública que pelea desde el año pasado contra una restricción que el propio juez ha denunciado de « absurda y excesiva ».

« La lectura es un derecho, no un privilegio; se debe incentivar no restringir », ha señalado hoy el abogado de la demandante.

Decenas de escritores se sumaron a la campaña contra la censura gubernamental de libros en las prisiones de Gran Bretaña.

« Es una sabia, justa e irrefutablemente acertada sentencia », ha celebrado la poetisa laureada Carol Ann Duffy.

El reconocido autor de literatura infantil, Philip Pullman, ha expresado su satisfacción por el veredicto del Tribunal contra « un veto mezquino y vengativo » del ministro de Justicia.

http://sp.ria.ru/international/20141205/163486131.html

0000000000000000000000000000000000


%d blogueurs aiment cette page :