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Le père, la mère et la sœur de l'actuel président gabonais Ali Bongo possédaient des parts dans la société immobilière propriétaire d'un hôtel particulier à Paris et d'une villa à Nice. 22 Avril 2016

Le père, la mère et la sœur de l’actuel président gabonais Ali Bongo possédaient des parts dans la société immobilière propriétaire d’un hôtel particulier à Paris et d’une villa à Nice.  AFP / Xavier Bourgois
Une villa à Nice (Alpes-Maritimes) et un hôtel particulier dans le XVIe arrondissement de Paris. Ces biens immobiliers appartenant à la famille du président gabonais Ali Bongo ont récemment été saisis par les juges d’instruction enquêtant sur les conditions d’acquisition de riches patrimoines en France par plusieurs chefs d’Etat africains, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Selon des sources judiciaire et proches du dossier, les juges ont saisi une société civile immobilière, la SCI Emeraude, propriétaire des deux biens.

Cette enquête dite des «biens mal acquis» a pour origine les plaintes déposées à partir de 2007 par plusieurs associations anticorruption, comme Sherpa ou Transparency International, qui dénonçaient des détournements de fonds publics ayant permis à certains chefs d’Etats africains ou à leurs entourages de se constituer d’importants patrimoines en France.

«Le chapitre Bongo s’ouvre. Il ne fait que commencer»

Des saisies ont déjà eu lieu concernant la famille de Denis Sassou Nguesso, qui est depuis plus de 30 ans à la tête du Congo, et celle du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 1979. Les saisies venant d’être révélées…..

LIRE sur http://www.leparisien.fr/faits-divers/biens-mal-acquis-saisie-a-paris-et-a-nice-de-proprietes-de-la-famille-bongo-22-04-2016-5737601.php

LIRE aussi:

Le narcotrafic, la French connection, Les otages français, les généreuses enveloppes de Elf, les allers-retours de certaines éminences de la classe politique en Afrique, les projets immobiliers douteux, les accords secrets avec le FN ou l’UDF, les contrats d’armes, l’affaire Boulin, le suicide de François de Grossouvre, les disgrâces de quelques barons qui avaient cessé de plaire au roi… etc. ETC. ETC.

Tout cela…et plus encore n’avait plus de secrets pour lui!

Lire plus ur FRANCE: Charles Pasqua est décédé.

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AVISEUR INTERNATIONAL

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Locations de jet Gulfstream ou Falcon, privatisation d’Airbus A 319 ou de Boeing 757, réservation de tickets commerciaux sur les grandes lignes… La société suisse Travcon AG, dans le canton de Saint-Gall, dispose de la panoplie complète de l’avionneur d’affaires.Travcon pensait avoir tiré le gros lot en ayant pour cliente, entre 2008 et 2010, l’une des familles les plus dépensières d’Afrique : les Bongo.

Mais elle a découvert à ses dépens, comme d’autres sociétés d’ailleurs, que ces grands dépensiers peuvent aussi être de très mauvais payeurs.

Des voyages personnels facturés à la présidence

Selon des documents consultés par Le Monde Afrique, 86 millions de dollars ont été facturés par la société suisse à la famille Bongo, qui préside au destin du Gabon depuis 1967. Précision de taille : la note a été adressée à Pascaline Mferri Bongo Ondimba, à la présidence de la République.

Conseillère et directrice de cabinet de son père, le président Omar Bongo, décédé en 2009, Pascaline Bongo tenait aussi le rôle de grande argentière, tant du pays que de la famille. De fait, une grande partie des voyages organisés pour elle par Travcon AG ne semblent pas avoir d’aspect officiel ou diplomatique.

Le 10 août 2008, par exemple, une confirmation de commande décrit une longue escapade en groupe et par étapes. Le Gulfstream G555 décolle de Los Angeles, fait escale à Orlando puis sur la côte d’Azur, à Nice, d’où il repart pour Libreville, la capitale du Gabon, et Paris avant de ramener ses passagers à Los Angeles. Coût du trajet : 632 930 dollars (près de 584 300 euros).

4606716_3_031a_jermaine-jackson-le-frere-aine-du-roi-de-la_f10ea6bbc27ddf2ae7faaf5d024cb3b9Dans la cabine au confort fastueux, on trouve Pascaline Bongo, des membres de la famille et un invité de marque, Jermaine Jackson, frère aîné du roi de la pop Michael Jackson. Dans l’un de ses albums des années 1990, Jermaine cite d’ailleurs Pascaline Bongo dans les remerciements.

Le 3 décembre 2008, Pascaline Bongo utilise un autre Gulfstream, G 550 cette fois, pour un périple aérien avec un autre groupe de Libreville à Washington, puis Accomack (en Virginie), avant de passer par Orlando, Miami, Francfort et Paris. De retour à Libreville, la facture s’élève cette fois à 518 750 dollars (478 900 euros).

Des figures aujourd’hui identifiées comme faisant partie de l’opposition ont bénéficié de ces voyages. Ainsi de Jean Ping, ancien Jean Ping, le désormais opposant à Ali Bongo, et ancien compagnon de Pascaline Bongo.ministre des affaires étrangères d’Omar Bongo et ancien compagnon de Pascaline Bongo, qui a bénéficié d’un voyage entre Addis-Abeba et Le Bourget (près de Paris) en Falcon 2000 LX. La facture datée du 10 novembre 2008 affiche un montant de 142 570 dollars (131 600 euros).

Plus raisonnable, le 16 avril 2009, un A 319 transporte les enfants Bongo-Ping et leurs amis. En tout, les quinze passagers font un simple aller-retour entre Los Angeles et Las Vegas, facturé 60 630 dollars (près de 55 900 euros). Ce ballet aérien connaît un dernier entrechat le 15 septembre 2009 pour un Paris – Los Angeles – Libreville à 394 710 dollars (près de 364 300 euros).

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Ces frais aériens pourraient n’être qu’une indication supplémentaire du train de vie de la famille Bongo, à la tête d’un Etat pétrolier dont la population reste l’une des plus pauvres au monde. En vérité, les factures de Travcon AG vont donner lieu à une guerre ouverte.

Le 31 juillet 2013, Me François Meyer, avocat parisien de Pascaline Bongo et passager occasionnel de ces vols (son numéro de téléphone est même indiqué dans l’une des factures), écrit une étrange lettre à Travcon, sur papier à en-tête de la présidence du Gabon. « Conformément à mes derniers mails, je vous confirme que le gouvernement gabonais doit encore à Travcon AG la somme de 8 356 097 dollars américains », écrit-il. Or, malgré une relance auprès de la présidence gabonaise le 15 août 2013, cette créance ne sera jamais honorée par la présidence d’Ali Bongo. Sollicité par Le Monde Afrique, Me Meyer n’a pas souhaité répondre.

« De quel droit Me Meyer, non mandaté et ayant profité de ces voyages, s’engage-t-il au nom de l’Etat ?, fulmine un proche de la présidence d’Ali Bongo. Cette époque où la famille confondait la caisse de l’Etat et sa cassette personnelle est révolue ». Il faut dire qu’entre la date du dernier voyage et la lettre de Me Meyer, la donne politico-familiale à Libreville a changé.

Ali a succédé à son père en 2009, à l’issue d’un scrutin controversé et Pascaline n’est plus dans les petits papiers de son frère et président.

Un avion d’Etat immobilisé sur le tarmac d’Orly

Arguant de cette reconnaissance de dette, la société Travcon AG a confirmé au Monde Afrique avoir mandaté avocat et huissiers à Paris pour faire honnorer sa créance. Le 25 février 2015, la société suisse a obtenu du tribunal d’Ivry la saisie conservatoire d’un avion gabonais sur le tarmac d’Orly. Le Boeing 777-236, immatriculé TR-KPR, venu en France procéder à des révisions, est immobilisé depuis lors.

« C’est une violation du droit international, s’étrangle un membre du cabinet présidentiel d’Ali Bongo, dépêché en France pour suivre le dossier. C’est caractéristique du mépris que nous montre la France ». Le Gabon, par l’entremise de son avocat Me Claude Dumont-Beghi, a fait appel de l’ordonnance de saisie devant le tribunal d’instance d’Ivry. Une société suisse, un Etat africain, un avion d’Etat et des impayés qui entremêlent loisirs de la fille d’un chef d’Etat décédé et des intérêts commerciaux, diplomatiques et politiques : l’audience du 24 mars dernier n’était pas banale.
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Selon l’Etat gabonais, la saisie de l’avion viole à la fois les conventions internationales de l’ONU – qui selon ses arguments étendent l’immunité diplomatique aux biens de l’Etat –, les conventions de l’aviation internationale et la loi sur les transports français qui écarte les « aéronefs étrangers affectés à un service d’Etat » de saisie conservatoire. Acheté avant sa mort par Omar Bongo, l’avion est en effet devenu un aéronef d’Etat, selon la terminologie officielle, affecté à l’état-major de la présidence.

Surtout, les avocats de l’Etat ont insisté sur l’identité du titulaire de la créance, « un tiers, Mme Pascaline Bongo Ondimba ». Avant même le délibéré du tribunal d’Ivry, prévu pour début avril, le dossier « marque une rupture avec les pratiques du passé », estime l’envoyé spécial en France d’Ali Bongo pour cette affaire, qui souhaite améliorer la réputation du pouvoir de Libreville.

L’affaire participe aussi à la détérioration des relations entre le président Ali et sa sœur, qui se disputent de plus en plus ouvertement le leadership de la famille. En ligne de mire des deux légataires universels d’Omar Bongo (qui a reconnu 51 autres enfants), le partage de son héritage, estimé à plusieurs milliards d’euros et toujours pas soldé à ce jour. Et surtout, la présidentielle de 2016, où Ali devrait affronter un candidat unique de l’opposition. Laquelle compte dans ses rangs plusieurs anciens voyageurs de Travcon.

Par Xavier Monnier
Le Monde

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le monde à l'ENVERS

ALI BONGO PARC AUTO

Pendant que plus de la moitié de la population gabonaise vit dans la pauvreté, voici le parc auto d’Ali Bongo

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Solidarité Ouvrière

Koaci.com, 16 décembre 2014 :

Les agents de Bouygues Rechercher Bouygues Energie & Services, ex-Sogec, ont entamé une grève d’avertissement de 48 heures ce mardi matin au siège de leur entreprise à Oloumi, dans le 5 è arrondissement de Libreville.

Ils protestent contre les licenciements économiques décidés par la direction générale à l’encontre de soixante d’entre eux et les retraits opérés sur leur salaire pour le compte de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).

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Solidarité Ouvrière

AFP, 11 décembre 2014 :

Une partie de la production pétrolière du Gabon était à l’arrêt et des stations service de Libreville et Port-Gentil se trouvaient en rupture de carburant mercredi, suite à une grève lancée par le principal syndicat des employés du secteur pétrolier.

L’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) a entamé une grève générale et illimitée le 1er décembre, protestant notamment contre des licenciements de personnels.

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Solidarité Ouvrière

Gabonactu.com, 21 novembre 2014 :

L’organisation gabonaise des employés du pétrole (ONEP) a déposé jeudi un préavis de grève générale illimitée qui rentrerait en vigueur le 27 novembre prochain si le gouvernement n’ouvre pas des négociations.

Le préavis expire le 27 novembre 2014 à 0h59, précise le texte dont Gabonactu.com a obtenu une copie. Si le gouvernement n’ouvre pas des négociations entre temps, l’ONEP se réserve le droit d’entrer automatiquement en grève, précise le communiqué revêtu de plusieurs cachets des administrations ampliateurs du préavis adressé au Premier ministre.

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