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THE INFORMANT
Dans ce "blog-info" de Marc Fievet AKA "NS 55 DNRED", les articles sont reblogués dans le seul but d'informer!
Originally posted on COKE EN STOCK: Nous avons délaissé quelque peu le Brésil pour suivre ce trafiquant uruguayen particulier sévissant au Paraguay (et au Brésil), devenu un des leaders en fort peu de temps du trafic de cocaïne envoyée vers l’Europe. On lui attribue au moins 16 tonnes de transférées, c’est pourquoi nous nous sommes…
L’histoire se déroule bien loin des Moulins. Elle met en scène, à Dubaï, deux figures du trafic de drogue. L’une marseillaise, l’autre niçoise. Le premier s’y serait retiré fin 2020 après que son frère s’était fait “charclé” C’est comme ça qu’on appelle les règlements de compte dans le milieu. Le second n’y aurait été que […]
Trois hommes, âgés de 24 ans à 39 ans, ont été mis en examen dans le cadre du démantèlement d’un réseau de trafic de cannabis, dans le 14ème arrondissement de Marseille. 288 kgilos de cannabis ont été saisis. L’opération a été menée par l’Unité des Stupéfiants et de l’Economie Nord de Marseille. Une partie de […]
La semaine dernière la Commission européenne a rendu publique ses nouveaux projets de financement du secteur de l’armement. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle semble avoir oublié que la paix est au centre du projet européen.
« Aujourd’hui la Commission européenne a présenté de nouvelles mesures favorisant l’industrie de l’armement et brouillant les limites de ses compétences en matière militaire; cela ouvre la voie à l’émergence d’un complexe militaro-industriel très influent au niveau européen » dit le communiqué de presse du Réseau européen contre le commerce des armes.
Ce que la Commission européenne ne précise pas c’est la provenance de ces fonds européens. Selon l’EU observer ils pourraient s’agir d’argent initialement prévu pour des programmes énergétiques, environnementaux et scientifiques.
La pétition demandant à l’UE de renoncer à ses investissements dans les armes de guerre est plus que jamais d’actualité. Vous pouvez la lire et la signer ici, et merci de participer largement à sa diffusion !
Disclose a remonté la piste d’une livraison secrète de canons « Caesar » fabriqués par l’entreprise Nexter et expédiés en septembre 2018. Grâce à l’analyse d’images satellites et d’informations obtenues en sources ouvertes, nous avons reconstitué en vidéo l’itinéraire des canons entre le port du Havre en France et Jeddah en Arabie saoudite.
Enquête – Team Disclose et Aliaume Leroy (Bellingcat) Réalisation et motion design – Tom Flannery
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Les munitions à destination de l’Arabie saoudite ne seront pas chargées au port de Marseille-Fos. Selon nos informations, les charges modulaires parties en containers depuis l’usine d’Eurenco, à Bergerac, ont été redirigées vers une destination inconnue.
Alors que le Bahri Tabuk est à quai, le syndicat CGT des dockers du port de Marseille-Fos a déclaré dans un communiqué que « fidèle à leur histoire et valeurs de paix (…) ils ne chargeront aucune arme, aucune munition pour quelle guerre que ce soit ».
Du matériel uniquement civil sera donc embarqué demain matin.
Cette après-midi à l’Assemblée nationale, l’Etat a réaffirmé par la voix de la ministre des Armées que ces livraisons d’armes se faisaient dans le cadre « d’un partenariat avec l’Arabie saoudite ».
Après les canons Caesar qui n’ont pas été embarqués au Havre le 7 mai dernier, la question se pose de savoir comment et quand seront livrés ces canons et leur munition. « Il devient évident que l’opinion publique met le gouvernement sous pression, explique un salarié de Nexter. Il faut maintenant savoir comment ces armes seront envoyées en Arabie saoudite ».
La mobilisation des ONG depuis le précédent du port du Havre semble avoir entraîné un changement de stratégie au sommet de l’Etat.
Le spécialiste français des navires militaires a remporté un mégacontrat de 34 milliards d’euros en Australie. Zoom sur un groupe dont l’origine remonte au XVIIe siècle, et qui, de la dissuasion nucléaire au Mistral, fait intégralement partie de l’Histoire de la France.
DCNS vient de décrocher le contrat du siècle dans le secteur de la Défense. Le groupe français a en effet remporté un appel d’offre émanant de l’Australie, qui compte renforcer sa flotte de sous-marins. Une commande de 34 milliards d’euros sur 50 ans et portant sur 12 sous-marins. Ce qui offre potentiellement de quoi travailler plusieurs dizaines d’années à une bonne partie des 13.000 salariés de cette entreprise publique.
« Ce n’est que le début de l’aventure, nous sommes sélectionnés et nous avons encore beaucoup de choses à négocier », a nuancé le PDG du groupe Hervé Guillou sur BFM Business.
Évidemment, sur les 50 milliards de dollars, une part sera également à répartir avec d’autres industriels. « Le système de combat sera confié soit à Raytheon soit à Lockheed Martin, deux sociétés américaines », a rappelé Hervé Guillou. Il n’empêche que la victoire est énorme pour DCNS.
Peu de Français connaissent pourtant ce groupe devenu au fil des années un poids-lourd de l’industrie de la Défense. Pourtant DCNS est étroitement liée à l’histoire de la France. Avec Saint-Gobain, elle est même la seule grande entreprise à puiser ses racines au XVIIème siècle. En 2031, elle fêtera ses 400 ans.
Créé par Richelieu
Ce n’est ni plus ni moins que le cardinal de Richelieu, Premier ministre de Louis XIII, qui acte sa naissance en 1631, en décidant de créer plusieurs arsenaux permettant à la France de devenir une puissance maritime « capable de rivaliser avec celle de la Grande-Bretagne ». Colbert puis Antoine de Sartine, respectivement secrétaire d’État et ministre de la Marine de Louis XIV et Louis XVI reprendront le flambeau si bien qu’à la fin du XVIIIème siècle la France figure parmi les plus grandes puissances navales du monde. Le dernier arsenal français, Cherbourg, sera construit en 1803. En 1898, il se spécialisera exclusivement dans les sous-marins. Un an plus tard, le premier sous-marin torpilleur au monde, le Narval, est opérationnel.
Après la seconde guerre mondiale, en 1946, les arsenaux vivent une nouvelle mutation majeure. L’État décide en effet de les spécialiser. Brest produira les gros bâtiments, Lorient se chargera de la construction des bâtiments de moyenne taille, Toulon s’occupera de la réparation et l’entretien de la flotte et Cherbourg continuera de se concentrer sur les sous-marins.
Cette articulation est peu ou prou celle de DCNS à l’heure actuelle, l’entreprise employant environ 2.000 personnes sur chacun de ces 4 sites en France. Certes, Brest s’occupe désormais de la maintenance des navires ainsi que de l’activité énergies maritimes renouvelables, et d’autres sites existent (comme à Toulon pour les missiles ou à Nantes pour la R&D) mais les jalons sont posés.
La grande histoire du nucléaire
Le Général de Gaulle va ensuite lier un peu plus étroitement l’histoire du groupe à celui de la France en décidant de se doter d’une force de dissuasion nucléaire. Ce qui va conduire à l’émergence du premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins, Le Redoutable, inauguré le 29 mars 1967 et mis en service quatre années plus tard. DCNS produira plusieurs sous-marins de ce type, dont le dernier, L’Inflexible, a été mis en service en 1985.
Le nucléaire est alors une véritable pierre angulaire pour l’entreprise. « Le succès à l’export qu’a connu DCNS dans les années 90 est lié à cette période où l’on a développé toute cette dimension technologique servant à assurer l’efficacité de la dissuasion nucléaire. Les lanceurs présents dans les derniers sous-marins de classe Le Redoutable ont ensuite équipé la fusée Ariane dans les années 90 », raconte Vincent Groizeleau, rédacteur en chef du site MeretMarine.com.
Mehdi Fouache – AFP –
Autre étape clef durant la présidence du Général de Gaulle, le détachement des arsenaux de la Marine nationale. Les ingénieurs des Directions des Constructions des armes navales (DCAN) dépendent désormais du ministère de la Défense. Ce changement de tutelle va permettre de diversifier les activités des arsenaux dans les années 70. La production de navires civils débute à Toulon. L’ensemble se transforme peu à peu en une véritable une entreprise.
« C’est aussi le temps des premiers grands contrats à l’export avec la vente de sous-marins à l’Espagne, au Portugal, à l’Afrique du Sud », rappelle Vincent Groizeleau. En 1991, les DCAN sont rebaptisées DCN (Direction des constructions navales). Le groupe va ensuite lancer plusieurs produits phares. En 1992 la frégate furtive La Fayette est livrée à la marine nationale. Avec ce navire, la DCN mise sur un design totalement novateur. Cinq ans plus tard, le groupe met en service Le Triomphant, un sous-marin nucléaire nouvelle génération.
Nouveau tournant majeur, en 2001, avec la construction du fameux porte-avion Charles de Gaulle, à Brest, le seul navire militaire à propulsion nucléaire construit en Europe. Ce gigantesque chantier aura mobilisé 20 milliards de francs, soit environ 3,75 milliards d’euros. « Quoiqu’on en dise, c’est un super bateau de guerre, dont les Américains nous envient l’efficience », assure Vincent Groizeleau.
Yannick Auberger – Wikimedia Commons – CC –
En parallèle, le groupe est contraint, en raison du contexte économique de se développer sur de nouveaux marchés, signant des contrats à l’export au Chili (1997), à Singapour (2000) ou encore en Norvège (2003).
Une véritable entreprise en 2003
Surtout, l’État achève de faire de DCN une entreprise à part entière lorsque, en 2001, il décide de la transformer en société anonyme de droit privé, un changement qui sera effectif en 2003. « C’est le début d’une nouvelle histoire industrielle pour le groupe. DCNS peut ainsi agir avec tous les moyens d’une véritable entreprise et va pouvoir jouer avec les mêmes règles du jeu dans un marché européen et mondial », affirme Jean-Marie Poimboeuf, PDG du groupe de 2003 à 2009.
Le milieux des années 2000 est riche de faits marquants. En 2006, DCN livre son premier Mistral, le fameux porte-hélicoptère qui s’est, entre 2013 et 2015, trouvé au cœur de tensions diplomatiques avec la Russie pour être finalement livré à l’Égypte. Il convient toutefois de préciser que les deux navires en question avaient été fabriqués à Saint-Nazaire, par STX.
DCNS –
En 2007, le groupe lance le programme FREMM, l’un de ses produits phares. Cette frégate multi-mission est vantée comme une incroyable prouesse technologique par DCNS, le système de combat représentant « plus de 20 millions de lignes de codes », explique-t-on au sein de l’entreprise. « C’est aujourd’hui ce qu’il y a de plus avancé en terme de systèmes de combat. La France est clairement dans le top », confirme Vincent Groizeleau. La première frégate sera livrée fin 2012 à la Marine française, un peu plus d’un an avant celle vendue au Maroc.
DCNS –
De DCN à DCNS
Entre temps, DCN rajoute une lettre à son nom, pour se rebaptiser DCNS. Ce changement vient marquer l’entrée au capital du groupe de Thales qui prend 25% de l’entreprise, puis 35% en 2011, laissant à l’État 63,5% du capital (le reste étant détenu par les salariés). La racine DCN est conservée en raison de l’attachement des salariés à l’histoire du groupe tandis que le « S » doit symboliser l’ouverture pour les « systèmes et services ».
« Dans les faits, c’était surtout un enjeu de communication. Beaucoup de groupe avaient des sigles de quatre lettres », relève Vincent Groizeleau. Le rapprochement avec Thales est beaucoup moins anodin.
« Il s’agissait d’abord de renforcer une alliance avec un partenaire historique, Thales fabriquant les radars et les sonars de DCNS. Ensuite de créer un seul acteur du secteur naval, les contrats à l’export étant souvent portés par Thomson puis Thales, qui était donc le porteur d’affaires alors que DCNS faisait plus de 90% du travail. Cela manquait de cohérence. Enfin il s’agissait de tuer une concurrence franco-française. Thales avait développé des compétences dans les systèmes de combats qui faisaient face à ceux des DCNS. Ils ont été absorbés après cet accord », développe le journaliste spécialisé.
À la conquête du monde
Le groupe est alors mieux armé pour décrocher des marchés. Entre 2005 et 2014, il ouvre sept filiales à l’étranger au point d’être aujourd’hui présent dans une quinzaine de pays. L’international représente ainsi 38% de son chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros en 2015.
Face à la concurrence féroce, le groupe a, fin 2015, négocié avec ses syndicats un accord global de performance, prévoyant la suppression de 1.000 postes sans licenciement. Le but étant de redresser les comptes, après avoir perdu 347 millions d’euros en 2014. Ce qui a été le cas en 2015 avec un bénéfice de 58,4 millions d’euros.
Le groupe part désormais à la conquête de l’international, l’un des principaux défis de l’actuel PDG, Hervé Guillou, si ce n’est le plus grand. « Notre ambition est d’arriver à 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2025 avec plus de la moitié à l’export. Il n’est de secret pour personne que les budgets publics européens sont limités, c’est donc là qu’on trouvera la croissance », confiait-il en juillet dernier sur BFM Business. En décrochant le contrat australien, le groupe est plus que jamais en ordre de marche pour conquérir le monde.
Arsenal de Toulon: deux gendarmes trop vite mutés. Selon la justice, ils ont été sanctionnés parce que leur enquête s’approchait des hautes sphères militaires.
Marseille, de notre correspondant.
La hiérarchie militaire a sanctionné pour des motifs fallacieux les deux gendarmes chargés de l’enquête sur la corruption à l’arsenal de Toulon. C’est ce qu’a estimé vendredi, devant le tribunal administratif de Nice, la commissaire du gouvernement, Dominique Terrazzoni, qui a conclu à l’annulation des sanctions. Saisi d’un recours par la gendarmerie, le tribunal doit rendre sa décision dans une dizaine de jours. S’il suit l’avis de cette magistrate indépendante, le ministère de la Défense se verrait de plus en plus suspecté d’avoir tenté d’étouffer l’enquête, au moment où elle s’approchait des hautes sphères militaires.
Pour le savoir, si les Parquets en émettent le désir, des enquêtes pénales pour délit d’«entrave à la justice» pourraient s’ouvrir à Toulon et à Marseille. Ils y sont en tout cas fortement incités par la commissaire du gouvernement, selon qui il y a eu «un piège tendu aux gendarmes» sanctionnés puis écartés de l’enquête: «Il fallait avoir quelque chose à leur reprocher au moment où le juge Calmette (en charge, à Marseille, d’un des dossiers, Ndlr) s’intéressait aux militaires», a affirmé la magistrate, citée par Var-Matin.
«Ecueuils et pressions». Le dossier, ouvert en 1995, porte sur un vaste système d’irrégularités lors des attributions de marchés publics à l’arsenal. Les militaires les confiaient à des entreprises sans passer par les appels d’offres obligatoires. En retour, le personnel de la DCN (Direction des constructions navales) impliqué percevait des avantages matériels, payés grâce à un système de surfacturation. Les détournements porteraient sur 1 milliard de francs et près de 80 personnes ont été mises en examen dont plus du tiers écrouées: personnel civil de la DCN, chefs d’entreprise, officiers de haut rang.
A la tête de cette enquête complexe, qui remplit 27 tomes, l’adjudant Henri Calliet, chef de la brigade de gendarmerie maritime de Castigneau (Var), basée dans l’arsenal, et son adjoint le maréchal des logis-chef Jean-Pierre Jodet, ont donné toute satisfaction aux juges d’instruction, qui louent leur «compétence et leur pugnacité, malgré les écueuils et les pressions». C’était aussi, semble-t-il, l’avis de leur hiérarchie, jusqu’à ce soudain revirement de l’automne 1998.
150 francs. Accusés de cacher des choses à leurs supérieurs, et, pour Calliet, d’avoir commis une fausse note de frais de » 150 francs, ils ont été sévèrement sanctionnés: deux fois vingt jours d’arrêt pour Caillet, une fois vingt jours pour Jodet. Puis on les a mutés «dans l’intérêt du service», Caillet à Cherbourg, Jodet à Brest. L’enquête perdait ainsi ses deux têtes pensantes. Rebondissement qu’un militaire poursuivi avait prédit dès novembre 1997 en déclarant: «Dans quelques temps, les gendarmes n’auront plus l’affaire, et ils auront même une mutation». Pire, Caillet ayant sombré dans la dépression, le commandant du groupement de gendarmerie maritime a tenté de lui porter le coup de grâce, en demandant au médecin-chef: «Ne pourrait-on pas, afin de clarifier la situation [« ] fixer l’aptitude de l’adjudant Calliet à exercer son métier de gendarme?». Selon leur avocat toulonnais Me Patrick Lopasso, les deux hommes, «particulièrement blessés», sont entrés en disgrâce quand ils ont découvert «des fuites provenant de la gendarmerie maritime» sur l’enquête. En accord avec les magistrats instructeurs, les deux enquêteurs ont alors décidé de ne plus faire que des comptes-rendus succincts à leur hiérarchie.
Pour le ministère de la Défense, l’adjudant Calliet a ainsi fait preuve d’«un comportement ambigu avec la hiérarchie militaire dont il a eu tendance à s’affranchir». Il a «trompé la confiance de son chef». Quant à la fausse note de frais de 150 francs, «il serait tout à fait extravagant que l’autorité militaire [« ] laisse passer de tels agissements de nature à discréditer les personnels de la gendarmerie». Et le ministère se défend: «Il n’a jamais été question de mettre en cause la compétence [de l’adjudant]».
Poursuites. La commissaire du gouvernement n’a pas suivi ces arguments. Pour la hiérarchie militaire, l’affaire tombe d’autant plus mal que, comme Paris-Match l’a révélé jeudi, le parquet de Marseille a envoyé, début juin au ministre Alain Richard, une note de synthèse pour demander son avis (consultatif) avant d’engager d’autres poursuites contre des militaires. Ce volet concerne un système de main d’oeuvre au sein de l’arsenal, où l’on aurait fait travailler illégalement plus de 1200 employés de sociétés privées
Le gouvernement français a récemment déposé un projet de loi prévoyant la réintégration totale de la France dans l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), juste 50 ans après la décision de retirer le pays du commandement intégré de l’alliance prononcée par le général Charles de Gaulle.
Selon le Canard enchaîné, le Conseil des ministres a donné le 4 janvier dernier son accord sur un projet de loi « autorisant l’accession de la France au protocole sur le statut des quartiers généraux militaires internationaux créés en vertu du Traité de l’Atlantique nord ». Le contre-amiral François Jourdier et le général Henri Pinard-Legry s’expriment à ce sujet dans des entretiens accordés à Sputnik.
Selon M.Jourdier, la situation actuelle montre qu' »il n’y a pas de fumée sans feu ». En répondant à la question concernant la raison du caractère discret de cette politique, le contre-amiral explique que, à son avis, la majorité du président François Hollande ne serait pas favorable à une intégration plus grande dans l’Otan.
A rappeler que M.Hollande qui était absolument contre cette réintégration en 2008, a changé sa position et a entraîné le processus actuel. Qui est-ce qui l’a poussé à revoir entièrement son approche?
« Je pense qu’il y a eu des pressions des autres pays de l’Otan, et peut-être aussi la demande des militaires du commandement qui voulaient accroitre la participation avec l’Otan. Ce qui a été une tendance, c’est qu’actuellement, nous ne bénéficions pas tellement de l’aide de l’Otan pendant les opérations aussi bien en Afrique qu’en Syrie« , explique l’interlocuteur de Sputnik.
Cependant, le contre-amiral ne voit pas de rapports entre la situation politique actuelle en France et l’affaire de la réintégration totale dans l’Otan. Selon lui, il s’agit d’une affaire « strictement militaire ». M.Jourdier désapprouve largement l’existence même de l’Otan dont il croit nécessaire d’être dissoute.
« Actuellement, il va falloir trouver de l’argent pour la défense, étant donné que nous sommes quand même un peu en guerre, vraiment en guerre. Et je pense qu’il va falloir redévelopper les forces militaires qui ont été bien réduites il y a quelques années« , déclare l’interlocuteur de Sputnik.
Le général Henri Pinard-Legry estime, pour sa part, que le passage actuel vers le commandement intégré ne change pas grand-chose. Pour lui, « la question, c’est la possibilité pour l’Otan d’avoir des bases en France ». L’interlocuteur de Sputnik rappelle la position du général de Gaulle qui dans sa politique de renforcement de la France était contre la présence militaire étrangère sur le territoire du pays.
Actuellement, selon le Canard enchaîné, la France, sous l’impulsion de l’actuel locataire de l’Elysée, s’apprête à réintégrer l’ensemble des instances militaires de l’Otan. Cette activité viendrait donc compléter la décision annoncée en 2007 par le président Nicolas Sarkozy d’assurer le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan qui était devenue effective en avril 2009.
Ironie de l’histoire, c’est exactement il y a 50 ans, en février 1966, lors d’une conférence de presse, que le président de Gaulle avait annoncé le retrait de la France du commandement intégré de l’Otan, en soulignant les changements dans la politique mondiale rendant logique une telle décision.
Selon le Canard enchaîné, le Conseil des ministres a donné le 4 janvier son accord sur un projet de loi « autorisant l’accession de la France au protocole sur le statut des quartiers généraux militaires internationaux créés en vertu du Traité de l’Atlantique Nord », projet déposé dans la foulée à la Présidence du Sénat.
De fait, indique le Canard enchainé dans son édition publiée cette semaine, la France, sous l’impulsion de l’actuel locataire de l’Elysée, s’apprête à réintégrer l’ensemble des instances militaires de l’Alliance.
La démarche viendrait donc compléter la décision annoncée en 2007 par le président Nicolas Sarkozy d’assurer le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan, décision devenue effective en avril 2009.
La discrétion de l’actuel président français est compréhensible: fin 2008, François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste, avait défendu bec et ongles une motion de censure portée par le groupe socialiste contre le retour de la France dans la commandement intégré de l’Otan.
« Dans toute démocratie digne de ce nom, de tels arbitrages auraient été rendus après un vaste débat dans le pays », lançait M. Hollande à la tribune de l’Assemblée Nationale fin 2008.
« Sarkozy avait commencé le travail, Hollande rompt définitivement avec la tradition d’indépendance de la France en matière militaire », commente de son côté l’hebdomadaire Marianne en écho aux révélations du Canard enchainé. « La souveraineté militaire de la France, c’est ce que s’apprête donc à brader le gouvernement de Manuel Valls pour des motifs bien étranges ».
En effet, le texte du document en question apporte peu de clarté au sens de cette démarche. Dans le projet de loi déposé le 4 janvier rapporté par Marianne, il est ainsi écrit qu' »en 2009, la France a décidé de réintégrer la structure de commandement de l’Otan. En conséquence, elle a recommencé à accueillir du personnel de l’Organisation dans ses quartiers généraux militaires sans que ses QG ne bénéficient toutefois d’aucun statut international. Seuls des arrangements de circonstance ont permis jusqu’ici l’accueil de personnels de l’Otan dans les QG situés sur le sol français. L’attractivité du territoire français s’en trouve affectée de même que l’influence française au sein des structures de commandement. »
Si les motifs sont flous, la logique, elle, est très claire: de gouvernement en gouvernement, la France poursuit la logique de renonciation à sa souveraineté, et parachève son intégration au bloc atlantique. En prenant soin de ne pas consulter le peuple au sujet de ces choix stratégiques.
L’assemblée Nationale a décidé de ne pas créer de commission d’enquête mais va créer une mission d’information car celle ci a une durée de vie plus longue. Dont acte!
Le 13 novembre dernier, des attentats revendiqués par la milice Daech ont tué 130 personnes et en ont blessé des dizaines de personnes.
Depuis la France est en état d’urgence, avec pour priorité, la traque des soutiens des terroristes sur le sol français.
Pourquoi ce refus? Cette question est essentielle pourtant. Sans soutien financier, sans détournement du pétrole syrien et irakien à son profit, Daech n’aurait pas cette puissance.
Tout comme pour le 11 septembre, la France n’enquêtera donc pas sur l’origine de l’argent qui a permis de financer le massacre de 130 français.
Recep Tayyip Erdogan, le président turc, a récemment raillé les sanctions russes en réaction au bombardier abattu par son armée, modifié la donne sur les accords commerciaux et une nouvelle fois continué de provoquer la Russie.
Se croyant sans doute invulnérable du fait de ses alliances avec L’OTAN, il semblerait que Recep Erdogan ait décidé de jouer un jeu dangereux avec la Russie. Loin de jouer l’apaisement, la Turquie continue de provoquer ouvertement Vladimir Poutine. Le président turc se moque des sanctions russes
Après que l’armée turc ait, dans des conditions assez suspectes, abattu un avion militaire russe au niveau de la frontière entre la Syrie et la Turquie, la Russie a imposé des sanctions commerciales à Ankara. Celles-ci portent sur des secteurs tels que le textile, les produits agricoles, le tourisme et les travaux publics.
Loin de jouer l’apaisement demandé par la communauté internationale, le président turc s’est moqué ouvertement des sanctions en déclarant : « vous voyez maintenant qu’ils (en parlant des russes) n’achètent plus de textiles turcs. La Turquie n’est pas un pays qui va s’effondrer avec vos (…) importations d’un million de dollars« .
Recep Erdogan attise encore plus les braises
Non content de railler les sanctions russes, le président turc a décidé hier de réduire ses importations de gaz et de pétrole russe en signant des accords avec le Quatar. La Russie fournissait jusqu’à présent 55% des besoins en gaz turc et 30% de ses besoins en pétrole.
Les russes accusent par ailleurs la Turquie de participer très activement au trafic de pétrole volé par l’Etat Islamique. Ils menacent, tout comme l’Iran, de publier les preuves de l’implication turque dans ce trafic mais aussi de la famille directe du président. Bien qu’un grand nombre d’experts estiment fort probable l’implication de la Turquie dans le blanchiment du pétrole volé par l’Etat Islamique, Recep Erdogan a balayé ces accusations d’un revers de main, accusant à son tour la Russie de vol. Une situation qui devient de plus en plus tendue et le président turc semble peu disposé à jouer l’apaisement.
Un train transportant 40 blindés américains est arrivé dimanche en Estonie, a annoncé l’Etat-major général des Forces armées estoniennes.
« Le convoi ferroviaire transporte 40 matériels dont quatre chars M1A2 Abrams et 10 véhicules blindés de combat d’infanterie Bradley. Les blindés seront déployés à la base militaires de Tapa », à quelque 140 km de la frontière russe, a annoncé l’Etat-major général.
Selon les militaires estoniens, d’autres blindés arriveront en Estonie le 26 octobre prochain et à la mi-novembre. Il s’agit notamment de trois canons automoteurs Paladin (…)
La signature éventuelle d’un contrat entre Riyad d’un côté et Thales et Airbus de l’autre pourrait rapporter « plusieurs milliards », estime Matignon.
Les deux constructeurs de satellites français lanceront des négociations sur la fourniture de quatre satellites (deux d’observation et deux de télécoms) à Riyad.
Il s’agit d’un des contrats négociés lors de la visite de la délégation française en Arabie saoudite.
Le montant total du contrat éventuel s’élèvera à « plusieurs milliards », estime Matignon. Pour le moment, personne ne peut donner le chiffre exact. Pourtant, il semblerait que Thales et Airbus pourraient gagner entre 2,5 et 3 milliards d’euros si les parties prenantes concluent le contrat en question dont la signature est prévue pour 2016.
Pour le moment, les deux géants, qui ont réussi à se mettre d’accord sur le partage du programme, restent des négociateurs exclusifs de l’Arabie saoudite dans le cadre d’un programme concernant deux satellites d’observation et deux satellites de télécoms militaires sous le pilotage du gouvernement français. Selon l’accord atteint auparavant entre les deux groupes, Airbus se chargera du programme d’observation et Thales se concentrera sur les télécoms militaires.Lors de sa visite en Arabie saoudite, la délégation française a décroché des contrats d’un montant total de dix milliards d’euros.
Paris et Ryad ont conclu des contrats concernant un grand nombre de secteurs, dont l’énergie, les infrastructures, la santé, l’agroalimentaire, l’aéronautique, les télécommunications et l’armement.
Pour le moment, les contrats ne sont pas encore finalisés, pourtant la délégation française semble satisfaite des résultats déjà obtenus et des perspectives économiques s’ouvrant devant la France et l’Arabie saoudite.L’Arabie saoudite est considérée comme la première économie du monde arabe. Il est pourtant à noter que l’application étendue de la peine de mort dans le pays suscite l’inquiétude de nombreuses organisations, qui reprochent au gouvernement français de fermer les yeux sur ces dérives en matière de droits de l’homme.
Le gouvernement saoudien est notamment critiqué pour le non-respect des droits des femmes et des minorités.
Deux chasseurs F-16 turcs ont intercepté samedi 3 octobre un avion de combat russe violant l’espace aérien turc à la frontière syrienne (sud-est), le contraignant à rebrousser chemin, a annoncé lundi le ministère turc des Affaires étrangères.
L’ambassadeur de Russie à Ankara a été convoqué et les autorités turques lui ont fait part de leur « vive protestation », selon un communiqué. Ankara a demandé à la Russie d' »éviter une répétition de cet incident » et fait savoir que le cas échéant, « la Fédération de Russie serait responsable de tout événement non voulu » qui pourrait se produire.
Les manœuvres Trident Juncture-2015, qui impliquent 36.000 militaires d’une trentaine de pays dont l’Ukraine, se poursuivront jusqu’au 6 novembre.
Les exercices se dérouleront sur le territoire de l’Italie, de l’Espagne et du Portugal avec la participation des forces terrestres et aériennes et des unités spéciales des pays membres de l’Alliance ainsi que de leurs partenaires. Des manœuvres navales sont également programmées en Atlantique et en Méditerranée.
Le scénario des exercices reflète les réalités de la guerre moderne: antimissiles, résistance aux attaques informatiques et aux opérations de propagande. Le programme des manœuvres prévoit notamment la lutte contre des ennemis « fictifs comme réels » sur les réseaux sociaux.
Au total 200 avions et 50 navires militaires prendront part aux exercices.
Fin août, le commandant suprême allié pour la transformation de l’Otan Jean-Paul Paloméros a souligné que les manœuvres Trident Juncture étaient programmées depuis 2 ans et demi et ainsi n’étaient pas liées à…
Par Direct Matin,publié le 30 Septembre 2015 à 21:30
Todenhöfer a pu se rendre compte de l’extrême détermination de Daesh pour mener à bien ses objectifs.[Marwan Ibrahim / AFP/Archives]
Un journaliste allemand qui a partagé le quotidien de Daesh pendant 10 jours, affirme dans un livre que l’organisation islamiste envisage de mener une attaque nucléaire d’envergure contre les pays occidentaux.
Jürgen Todenhöfer écrit précisément dans son ouvrage intitulé « Inside IS – 10 jours avec Daesh » que le groupe terroriste prévoyait « un holocauste nucléaire » contre toutes puissances s’opposant à sa volonté d’établir un califat islamique dans le monde entier. L’organisation entend ainsi tuer des centaines de millions de personnes.
Au cours de son immersion, Todenhöfer a pu se rendre compte de l’extrême détermination de Daesh pour mener à bien ses objectifs. « Pour moi, personne n’a de chance de les arrêter à part les Arabes. Je suis devenu très pessimiste », a-t-il expliqué au journal The Express au cours d’une interview à propos de la sortie de son livre.
Après de nombreux échanges par Skype, Daesh a accepté d’accueillir dans ses rangs le journaliste, ancien député allemand, au motif qu’il est un critique régulier de la politique américaine menée au Moyen-Orient.
Conscient du risque qu’il encourait, Todenhöfer a confié avoir rédigé son testament avant de quitter son pays d’origine.
La France perdra environ 1,1 milliard d’euros dans l’affaire des Mistral si on ne prend pas compte de leur revente à l’Egypte, a annoncé le Sénat français.
« Il est faux de soutenir, comme le fait le Gouvernement, que la France et ses industriels ne subiront +aucune perte+ du fait de ces accords grâce la revente des BPC à l’Egypte. Hors revente des BPC, l’Etat supportera une perte financière d’environ 1,1 milliard d’euros, qui se traduira en 2015 par un effet négatif sur le solde budgétaire de 556,7 millions d’euros », a indiqué la commission des finances du Sénat.
« Si l’accord de principe trouvé avec l’Egypte se concrétise effectivement, le reversement au budget général d’une fraction du produit de la vente des BPC pourrait finalement ramener le coût pour l’Etat à un montant compris entre 200 millions d’euros et 250 millions d’euros », lit-on dans le communiqué.
La commission des finances s’est réunie lundi pour examiner le projet de loi autorisant l’approbation de l’accord intergouvernemental franco-russe sur le règlement des obligations complémentaires liées à la cessation de l’accord de 2011 relatif à la construction de bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral.D’après la commission, la perte subie par les industriels français, principalement le groupe DCNS, pourrait s’établir (…) à environ 150 millions d’euros, correspondant à la perte de marge sur le contrat russe ».
Publié le 26 septembre 2015 par L’Imprécateur
Merveilleux vendeur à la sauvette que ce président ! Il a réussi à refiler à l’Egypte les deux Mistral achetés et payés par la Russie, mais pas livrés parce que les Russes sont méchants et que nous, en France, on ne vend nos armes de guerre qu’aux gentils qui les achètent pour faire joli dans leur salon. Il a du mérite le « prèz », parce que souvenez-vous qu’il n’avait pas de mots assez durs et assez méprisants pour le maréchal qui avait dégommé son « ami » le Frère musulman Mohamed Morsi.
En plus, il s’appelle Sissi, quel drôle de nom, pourquoi pas Zabeth ou Chloé ?Les voilà copains paraît-il, et c’est en buvant un coup en regardant les cérémonies d’inauguration du nouveau canal de Suez que l’affaire aurait été conclue.On imagine la scène :
« Dis donc, Abdel, si tu me rachetais les deux Mistral de Poutine ? »
« Ouais, pourquoi pas François ? Si ça te fait plaisir ».
Les hélicoptères achetés à la Russie seront probablement utilisés pour les navires achetés ce mercredi à la France par l’Egypte.
La Russie et l’Egypte ont conclu un contrat de livraison de 50 hélicoptères Ka-52 Alligator. Il n’est pas exclu que les appareils soient adaptés aux porte-hélicoptères Mistral achetés par Le Caire à la France.
« Le contrat de livraison de 50 hélicoptères Ka-52 à l’Egypte est conclu. (…) Si la partie égyptienne le désire, les engins livrés seront adaptés aux porte-hélicoptères », a fait savoir une source proche de la situation citée par les médias russes.Il est à noter que « Rosoboronexport » (agence russe chargée des exportations du complexe militaro-industriel russe, ndlr) s’est abstenu des commentaires concernant le contrat conclu entre Moscou et Le Caire.
Auparavant, l’Elysée avait annoncé que les deux navires Mistral, dont la livraison à la Russie avait été annulée, seraient finalement vendus à l’Egypte.Le contrat de 1,2 milliard d’euros prévoyant la construction de deux bâtiments de guerre de classe Mistral a été signé entre la Russie et la France en 2011. La livraison du premier des deux navires, le Vladivostok, a été suspendue par le président français sur fond de la crise en Ukraine. Début août 2015, les présidents russe et français, Vladimir Poutine et François Hollande, ont décidé de rompre le contrat. Paris a remboursé la non-livraison des bâtiments.
L’affaire des Mistral nous ramène à un alignement de la France sur les orientations occidentales qui sont plus décidées à Washington qu’à Paris, qui paie le prix en termes de crédibilité et diplomatique, estiment les experts Richard Labévière et François Asselineau dans un entretien à Sputnik.
Selon Richard Labévière, rédacteur en chef de la revue Défense, le dossier douloureux des Mistral est devenu éminemment politique pour François Hollande, qui a des difficultés pour financer la plupart des services publics.
« L’autre aspect est plus politique dans la mesure où, depuis le début de cette affaire, on ne voit pas pourquoi on bloque la livraison de ces bateaux destinés à la Russie selon des contrats qui avaient été signés et poursuivis avec les transferts de technologies, etc. Alors que dans le même temps, la France a augmenté considérablement ses ventes d’armes à des pays comme le Qatar, l’Arabie saoudite et d’autres +grandes démocraties+. Je dis +démocratie+ avec beaucoup de guillemets sur le plan politique et de la morale ». On trouve sur ce dossier, selon l’expert, un deux poids deux mesures.Ce dernier estime que le président de la République et le Quai d’Orsay annoncent qu’il y a des discussions entreprises avec le gouvernement égyptien pour ces bateaux juste pour rassurer les contribuables français.
Mais M. Labévière souligne que ces bateaux ne sont fabriqués que pour les mers du Nord. » On ne voit pas très bien pourquoi cette coque serait nécessaire pour l’Egypte dans les eaux de la Méditerranée. On peut se poser la question sur un plan stratégique et opérationnel des besoins de projection d’un pays comme l’Egypte », fait-il remarquer.
« Cette affaire est doublement désastreuse pour la France sur le plan financier, mais aussi sur le plan diplomatique et sur le plan politique. Elle nous ramène encore une fois à un alignement de la France sur les options occidentales qui sont plutôt décidées à Washington qu’à Paris », conclut M. Labévière.
François Asselineau, président du Parti Union Populaire Républicaine, commentant l’aspect financier de cette affaire, a déclaré que le fait qu’il y avait une somme annoncée à l’euro près, n’est pas choquant en soi.
« Ce qui est beaucoup plus choquant, c’est que nul ne sait ce que recouvre exactement ce montant et s’il est complet. En particulier, on ne sait pas si dans ce montant sont intègrés les frais de maintenance des bateaux qui depuis des mois croupissent à Saint-Nazaire, et cela nécessite des millions d’euros pour les maintenir en bon état. On ne sait pas non plus les coûts qui vont être occasionnés, par ce qu’on ne sait pas ce qu’on va faire de ces navires ensuite. Rembourser la Russie, c’est une chose, mais qu’en faire ensuite? », s’interroge-t-il.
Dans la mesure où la Russie pourrait bloquer la vente de ces Mistral, on ne voit même pas d’acheteurs.
« On a parlé de la Malaisie qui pourrait racheter, la Malaisie a démenti. On a parlé de l’Arabie Saoudite, de l’Egypte… Concrètement, pour l’instant il n’y a aucun acheteur », estime M. Asselineau. Selon lui, on ignore complètement combien de temps on va garder ces navires, si, même on pourrait un jour les revendre.
« Si on les garde encore plusieurs mois ou plusieurs années, cela risque de nous coûter des sommes bien supérieures à ce qui est annoncé », souligne-t-il, en ajoutant que l’option consistant à démanteler ces navires est également très coûteuse.
D’après lui, il faut ajouter à tout cela un coût supplémentaire qui ne se chiffre pas en euros: un coût en termes de crédibilité et également diplomatique. La parole de la France n’a pas été respectée. La France s’est inclinée devant le diktat de Washington. Monsieur Hollande porte une responsabilité écrasante dans cette affaire.
M. Asselineau a déclaré qu’il fallait bien entendu livrer les navires à la Russie. « On a besoin d’entretenir les relations diplomatiques avec un pays qui doit être un grand ami de la France. Si nous ne livrons pas ces navires, c’est uniquement parce que Washington l’a exigé, ce qui est contraire à notre souci d’indépendance et de souveraineté nationale », a conclu le président de l’Union Populaire Républicaine.
Le Président de la République, François Hollande, risque de laisser après lui une France endettée jusqu’au cou.
En moins de trois mois, la France aurait perdu 54 milliards d’euros.
C’est ce qu’affirme Emmanuel Roussel, chef d’entreprise, auteur de l’article consacré à ce sujet paru dans Boulevard Voltaire: « Même si le temps passe vite, on peut constater qu’en trois ans, le chef de l’exécutif n’a pas mesuré ses efforts pour laisser une ardoise assez abyssale. Sans même se focaliser sur les grands indicateurs économiques calamiteux du pays, deux feuilletons estivaux illustrent assez bien l’ampleur de la catastrophe. En à peine trois mois, Hollande nous aura plombé de 54 milliards ».
Première erreur géopolitique en date: la vente des avions Rafale. Dans une interview à la radio Sputnik, Emmanuel Roussel rappelle les coulisses du contrat juteux de 24 chasseurs pour un montant de 5,2 milliards d’euros. L’Egypte va financer sur ses fonds propres un peu moins de 50%, soit plus de 2 milliards. Pour le reste, le pays va emprunter de l’argent à des banques françaises, à des taux inférieurs à ceux du marché. Ces prêts seront intégralement garantis par la Coface (compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur). « On peut se poser la question qui va payer les Rafale, précise Emmanuel Roussel.
Vient ensuite la résiliation du contrat des Mistral avec la Russie dont la note serait de plus de deux milliards d’euros, selon Le Canard enchaîné. La dérussisation et la décustomisation (par exemple, la proue des navires ou les télécommunications sont des équipements russes) coûterait près de 200 millions d’euros. Ajoutez à cela le gardiennage et la maintenance à Saint-Nazaire (5 millions d’euros par mois) et le remboursement à la DCNS, Thales et Safran.
L’avenir des Mistral est terne, selon Emmanuel Roussel: « Fort à priori, François Hollande qui était en Egypte pour l’inauguration du deuxième canal de Suez, a annoncé que l’Egypte était un acheteur potentiel. Si on a le même montage que pour la vente des Rafale, on peut se poser des questions en tant que contribuables français. Il parle également de l’Arabie Saoudite, voire du Canada, voire de la Chine. Pour l’instant, ce ne sont que des supputations… »
Tous les facteurs réunis, la parole du politique est totalement discréditée en France, s’agace Emmanuel Roussel.
le chasseur russe Su-35
Primo: dix jours après la vente des Rafale en Egypte, François Hollande affirme avoir signé un contrat MMRCA sur 126 chasseurs avec l’Inde, ce qui n’était pas le cas. L’Inde a finalement préféré les Sukhoï russes, entrainant l’annulation de l’achat de 126 Rafale par l’Inde. Manque à gagner: 48 milliards d’euros. .
Secundo: lors de sa traditionnelle conférence de presse du 14 juillet dernier, le président annonce que la croissance est là, tandis qu’en réalité, le taux de croissance vient de tomber pour le deuxième trimestre en France.
« En somme, conclut Emmanuel Roussel, le compromis diplomatique des Rafale contre les Mistral ressemble à un marché de dupes et les milliards de la rupture du contrat russe vont s’ajouter aux montants maintenant colossaux » de déficit, de dettes, de crise de l’agroalimentaire due, en partie, à l’embargo respectif entre Paris et Moscou. Pire: « le gouvernement ne montre aucune capacité à savoir résoudre le problème, même de loin ».
Le constat est sans appel. Au Maroc comme en Europe, la plupart des armes à feu utilisées dans des opérations de terrorisme ou de grand banditisme proviennent de Belgique.
C’est en tout cas ce que rapporte Le360 ce lundi 24 août 2015, avec un récapitulatif des principales affaires qui démontrent que la Belgique devient une plaque tournante du trafic d’armes.
Fusil à pompe « browning » de calibre 12mm, 33 cartouches de chevrotine, mitraillette de marque « FAB » avec 4 chargeurs et 304 cartouches de calibre 7.62 mm, cinq bombes fumigènes… Voici la liste des armes saisies par les services de police chez la bande criminelle qui a tenté, le 13 août à Tanger, de braquer un fourgon de transport de fonds. Cet arsenal de guerre a été introduit au royaume par des Belgo-Marocains qui ont fait leurs emplettes en Belgique.
«Cela conforte l’amplitude de la menace provenant de la Belgique, notamment de la part d’une nouvelle génération de bi-nationaux, dont des repris de justice, pour des faits liés au grand banditisme, au narcotrafic international et au terrorisme», confie une source sécuritaire. Et d’ajouter: «C’est la preuve d’un risque patent, émanant de la Belgique, sachant que ce pays européen est apparu de manière récurrente, lors du traitement précédent d’affaires liées au terrorisme, comme une plaque tournante du trafic d’armes».
Et le journal électronique d’énumérer les affaires liées à des trafics d’armes en Belgique, où il ne serait pas compliqué de se procurer un pistolet mitrailleur avec silencieux à 1000 euros ou un automatique 9mm à 600 euros.
Cette accessibilité aux armes de guerre donne parfois lieu à des affaires dramatiques. La fusillade du musée juif de Bruxelles, perpétrée en mai 2014, qui a coûté la vie à quatre personnes en est un exemple. Encore plus proche, l’auteur du massacre de la fusillade dans un train Thalys, vendredi 21 août, est non seulement un de ces autres Marocains extrémistes résidant en Belgique, mais en plus, il n’est pas exclu que l’arme qu’il a brandie dans le train reliant Paris à Amsterdam serait en provenance de Bruxelles.
En Belgique, ajoute le journal, le trafic d’armes prend, parfois, des proportions industrielles. En mars dernier, la presse belge avait fait état du démantèlement à Charleroi d’un réseau qui falsifiait la signature du ministre-président Wallon pour importer de grandes quantités d’armes. L’affaire de ce gang qui a agi pendant de longs mois sans être inquiété démontre un certain laxisme de la part des autorités belges dans la lutte contre ce type de trafic. Un laisser-aller dont les répercussions se ressentent souvent dans d’autres pays dont les services sécuritaires sont forcés de redoubler de vigilance.
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Les manœuvres sont organisées chaque année depuis 2011. Cette fois-ci, un bataillon géorgien ainsi que 220 Marines américains et 20 soldats de Bulgarie, de Lettonie et de Lituanie y prennent part. Les exercices se poursuivront jusqu’au 22 juillet.
« L’Otan aide la Géorgie à développer ses forces armées. Les manoeuvres Agile Spirit contribue à ce développement », a déclaré le général britannique Adrian Bradshaw, commandant adjoint de l’Otan en Europe. Les exercices au cours desquels les militaires géorgiens acquièrent une préparation spéciale pour participer aux opérations militaires internationales, notamment en Afghanistan, sont organisés dans le cadre de la coopération militaire des Etats-Unis et de l’Otan avec la Géorgie.
Le narcotrafic, la French connection, Les otages français, les généreuses enveloppes de Elf, les allers-retours de certaines éminences de la classe politique en Afrique, les projets immobiliers douteux, les accords secrets avec le FN ou l’UDF, les contrats d’armes, l’affaire Boulin, le suicide de François de Grossouvre, les disgrâces de quelques barons qui avaient cessé de plaire au roi… etc. ETC. ETC.
Tout cela…et plus encore n’avait plus de secrets pour lui!
Lors des exercices militaires Baltops-2015 et Saber Strike-2015, trois bombardiers stratégiques américains B-52 ont largué des bombes d’entraînement sur des cibles conventionnelles en Lettonie et sur le littoral suédois, annonce mardi le portail DVIDS, proche du Pentagone.
Selon le site, l’opération est destinée à montrer la capacité des Etats-Unis à effectuer des bombardements au moyen d’armes conventionnelles dans cette région. Toutefois, compte tenu du fait que la principale mission des B-52 est d’effectuer des frappes nucléaires, il y a peu de doutes que l’Armée de l’air américaine ne se soit précisément entraînée à l’utilisation d’armes nucléaires dans ces régions.
Les exercices de l’Otan Baltops-2015 et Saber Strike-2015, qui se sont déroulés dans les pays Baltes et dans la région de la mer Baltique du 2 au 19 juin, ont impliqué plus de 6.000 soldats de 13 pays membres de l’Alliance atlantique, des bombardiers stratégiques américains B-52, des avions d’attaque au…
Le projet du Pentagone, dévoilé par le New York Times, vise avant tout à envoyer un message de fermeté à l’attention du Kremlin et à rassurer les pays de l’OTAN qui sont à la frontière russe et s’inquiètent de la guerre en Ukraine.
Si la proposition du Pentagone était validée par la Maison Blanche, les Etats-Unis pourraient déployer jusqu‘à 5 000 hommes et entreposer des armes lourdes, dont des chars dans les 3 pays baltes ainsi qu’en Pologne, en Roumanie en Bulgarie et éventuellement en Hongrie.
Cette force de dissuasion symbolique serait la réponse des Etats-Unis à l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014 et ce serait la première fois que les Etats-Unis disposeraient d’armes lourdes dans ces pays qui appartenaient à la sphère d’influence soviétique jusqu’en 1991.
‘ingénieur général de 1re classe de l’armement Jacques Cousquer, chargé de la sous-direction Asie-Pacifique à la direction du développement international de la Direction générale de l’armement (France), a souligné que son pays était toujours prête à accompagner le Vietnam dans le processus de modernisation de son armée.
Reçu le 26 mai à Hanoi par le général de division Vo Van Tuan, chef-d’état major général adjoint de l’Armée populaire du Vietnam, Jacques Cousquer a déclaré que de nombreuses entreprises françaises du secteur de la défense souhaitaient coopérer avec des agences du ministère vietnamien de la Défense.
Le général de division Vo Van Tuan a insisté sur les avancées des relations vietnamo-françaises dans la défense, dont l’industrie de la défense. Il a également affirmé que le ministère vietnamien de la Défense favoriserait et soutiendrait la promotion de la coopération dans ce domaine avec la France. -VNA
La Finlande a annoncé jeudi avoir clos une enquête sur une éventuelle incursion d’un sous-marin étranger dans ses eaux territoriales fin avril, qui avait provoqué des coups de semonce de sa marine, sans parvenir à aucune conclusion.
Le 28 avril, la Marine avait tiré deux séries de coups de semonce dans la mer Baltique, au large de la capitale Helsinki, après avoir détecté « plusieurs sons sous-marins qui n’étaient pas conformes à la situation en surface dans les eaux territoriales finlandaises », ont rappelé les garde-côtes dans un communiqué.
L’enquête qu’ils ont menée depuis n’a pas permis d’identifier l’origine de tous ces sons, ni de prouver qu’ils venaient d’un bâtiment. « Une activité sous-marine ou au fond de l’eau ne peut cependant pas être complètement exclue », ont ajouté les garde-côtes.
Le mystère devrait subsister, le dossier ayant été refermé, sauf élément nouveau. L’incident était intervenu dans un contexte d’activité militaire russe…
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Norvège, les Pays-Bas, la Suède, la Finlande et la Suisse au rendez-vous des exercices aériens Arctic Challenge Exercise 2015.
‘
Stockholm se déclare prêt à contrer « les provocations de la part des Russes ».
« Notre armée a toujours un plan d’action et de mesures à entreprendre en cas de provocation aérienne de la part des Russes. Tout dépend de la situation concrète« ‘, a déclaré le premier ministre suédois Stefan Löfven.
Russian diplomats have added their say to the halted sale of French-built Mistral-class helicopter carriers to Russia: they posted a funny puzzle picture on their Twitter featuring two packs of buckwheat, a toy construction model of a Russian attack helicopter and a book, “100 Great Diplomats”, but what do these have to do with the vessels?
The employees of Russia’s diplomatic mission to Tajikistan have mocked the pending deal between France and Russia.
They posted a funny puzzle picture in their Twitter featuring two packs of buckwheat, a toy model of a Russian attack helicopter and a book: “100 Great Diplomats”.
Nachdem Bundesverteidigungsministerin Ursula von der Leyen lange gezögert hatte, will sie einem Bericht der Zeitung „Die Welt“ zufolge nun mit Frankreich einen neuen Kampfpanzer entwickeln. Grund für das Projekt Leopard III seien Informationen über Pläne von Russlands Präsident Wladimir Putin.
„Es war im Frühjahr 2014, als sich die ersten Abgeordneten des Bundestags besorgt im Verteidigungsministerium erkundigten, wie es denn um den Zustand der deutschen Panzerflotte bestellt sei. Der Grund der Anfragen war die Annexion der Krim durch Russland, die beginnende Krise in der Ostukraine und die damit einhergehende Erkenntnis, dass die über zwei Jahrzehnte vernachlässigte Verteidigung des NATO-Bündnisgebietes womöglich wieder größere Bedeutung erlangen könnte“, schrieb das Blatt in ihrer Freitagsausgabe.
„Die politische Spitze des Wehrressorts reagierte abwiegelnd bis genervt. Der Konflikt mit Russland müsse diplomatisch gelöst werden, hieß es, nicht durch Abschreckung mit Panzern. Man lebe schließlich nicht mehr in Zeiten des Kalten Krieges.
16:39 23.05.2015(aktualisiert 17:06 23.05.2015) Zum Kurzlink
Der Zerstörer DDG 71 „Ross“ der US-Marine wird am Samstag im Schwarzen Meer erwartet. Der Einsatz gelte der „Erhaltung von Frieden und Stabilität in der Region“, wie die Pressestelle der 6. US-Flotte mitteilte.
„Die Präsenz desZerstörerswirdeinweiteres MaldasInteresse der USAvorAugenführen,dieKooperationunddasoperativeZusammenwirken mitPartnern in der Schwarzmeer-Region unter derÄgide derNATOzu festigen“,hieß es. Die „Ross“ hatdaselektronisches Warn- undFeuerleitsystemAegis, Tomahawk-Raketen, Fla- und U-Boot-Abwehrraketen sowie diverseKanonen an Bord.Laut Montreux-Konvention vom 20. Juli 1936 dürfen sich Schiffe von Nichtanrainer-Staaten höchstens 21 Tage im Schwarzen Meer aufhalten.
La suite de cette excellente analyse. Un peu long peut-être mais cela en vaut vraiment la peine afin de mieux comprendre le grand échiquier géopolitique qui se met en place et qui risque de plonger l’Europe dans le chaos.