Archives de mars, 2016

La zone Euro perméable aux chocs extérieurs.

6 éléments à retenir dans la semaine écoulée pour bien appréhender la conjoncture économique

Point #1La dynamique de la zone Euro plafonne
La publication de l’estimation avancée de l’enquête Markit pour le mois de mars suggère que l’économie de la zone Euro ralentit par rapport aux derniers mois de 2015 (point haut en novembre). Cela s’observe sur l’indice global qui au premier trimestre s’inscrit en moyenne à 52.4 contre 53.1 durant les trois derniers mois de 2015. On notera que le chiffre de mars à 52.3 est inférieur à celui de la moyenne du trimestre ce qui montre une dynamique limitée. Lire la suite

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Anne Gravoin au concert de Florent Pagny en juillet 2015 à La Rochelle. Image d'illustration.

L’hebdomadaire « L’Obs » publie une enquête sur l’Alma Chamber Orchestra, dirigé par l’épouse du Premier ministre… Et sur les zones d’ombre qui l’entourent.

Publié le 30/03/2016 | Le Point.fr

Anne Gravoin au concert de Florent Pagny en juillet 2015 à La Rochelle. Image d’illustration. © CITIZENSIDE/ FABRICE RESTIER

C’est une enquête qui risque de faire du bruit. Et pas seulement pour la grâce des interprétations des plus grands airs classiques. L’Obs publie ce jeudi un long papier sur l’Alma Chamber Orchestra, l’orchestre dont la direction artistique a été confiée à la femme du Premier ministre français depuis trois ans. Anne Gravoin est violoniste. L’hebdomadaire note quelques zones d’ombre autour de cet orchestre, composé des meilleurs solistes mondiaux. Une formation qui souhaite « diffuser un message de paix et de fraternité »…

L’Obs indique qu’au fil des mois « l’orchestre a aimanté l’intérêt d’une mosaïque de personnages, au carrefour de la politique, des affaires, de la diplomatie parallèle, tous gravitant autour de Mme Valls officiellement par « amour de la musique » ». L’hebdomadaire poursuit : « On y trouve pêle-mêle un marchand d’armes, un vieux routier de la Françafrique, un raider boursier reconverti dans la vente de tenues militaires et, enfin, un businessman naviguant entre la France et le Koweït. »

On apprend ainsi que l’orchestre serait soutenu par la fondation du plus important groupe d’armement en Afrique (Paramount). Zouhir Boudemagh, le mécène principal de l’orchestre (également président), aurait eu besoin de nouveaux partenaires, las de tout financer lui-même. Il aurait jeté son dévolu sur Jean-Yves Ollivier, un « homme d’affaires aux multiples vies, figure de la Françafrique », décoré de la Légion d’honneur par Manuel Valls en 2015, et Ivor Ichikowitz, « richissime marchand d’armes sud-africain » qui aurait organisé la tournée de l’orchestre en Afrique du Sud. Ces deux partenaires seraient proches du très contesté président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso.

Diplomatie musicale

Enfin, selon L’Obs, Anne Gravoin utiliserait les réseaux de son mari pour remplir les salles. Cité par le magazine, un ancien membre du gouvernement explique que les ministres avaient été invités à un concert Salle Pleyel en 2014. « Trois semaines avant, les réservations étaient à moitié vides et, après le remaniement, c’était complet », signale-t-il. « Quand l’épouse du Premier ministre se produit à l’étranger, même à titre privé, les ambassadeurs ne restent pas les bras croisés », signale le magazine.

L’hebdomadaire a contacté en amont de l’enquête la femme de Manuel Valls. Dans un premier temps, elle n’a pas souhaité répondre, car elle estimait que l’article serait « à charge ». Avant d’envoyer un mail à L’Obs pour préciser qu’elle n’était qu’une simple « prestataire » au sein de cet orchestre.

http://www.lepoint.fr/societe/le-mysterieux-orchestre-d-anne-gravoin-30-03-2016-2028963_23.php

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PLUS:

« Le renseignement est un boulot ingrat. On ne gagne jamais… Du moins, nos victoires restent le plus souvent secrètes. Par contre, nos échecs deviennent des scandales d’États ».

John Smith est un vétéran du renseignent américain. Bien entendu, John ne s’appelle pas John. Mais sa véritable identité importe peu. Son parcours parle pour lui. Il traine ses guêtres dans les zones de conflit depuis plus de 40 ans. La guerre froide, l’Amérique latine, le Liban, l’Afghanistan et puis, depuis le 11 septembre 2001, le Moyen Orient. La chasse aux terroristes, la chute de Saddam, les printemps arabes et enfin la Syrie et la menace Daech.

Depuis longtemps, John est une source. Bien sur, la règle numéro 1 du journaliste d’investigation est de ne jamais faire totalement confiance à sa source. De garder en tête que chaque fuite, chaque morceau d’information, chaque confidence sont partagés pour une raison. Un agenda disent les Américains.

Mais au lendemain des attentats de Bruxelles, quelques mois après ceux de Paris, B3zero voulait connaitre l’avis d’un pro de l’espionnage. Et l’avantage avec John, c’est qu’il ne mâche pas ses mots…

JS: Je ne suis pas là pour critiquer mes collègues. C’est un boulot trop difficile. Les enjeux sont trop importants…

B3zero: Pourtant à Bruxelles, comme à Paris, il semble que les dysfonctionnements aient été nombreux ?

JS: A quel niveau ? Et pourquoi ? Parce que les gars sur le terrain ont mal fait leur boulot ou parce qu’au dessus d’eux les mauvaises décisions ont été prises ? Je ne dis pas que l’on ne se plante jamais mais en 40 ans de services, sur le terrain, nous avons toujours payé les mauvais choix des politiques. Toujours !

B3zero: C’est le cas à Bruxelles ? A Paris ?

JS: Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que la France a de super agents. En Afrique, au Moyen Orient, vous avez toujours fait un super boulot.
Darknet, l’encrytpage… Ce sont des conneries !

B3zero: Alors pourquoi les échecs de Paris et Bruxelles ? La faute à la technologie utilisée par les terroristes ?

La question a le don d’énerver notre agent qui s’emporte:

JS: Il faut arrêter avec ça ! Ce sont des conneries !

Une pause…

JS: Les nouvelles technologies, l’encryptage, darknet, c’est le grand méchant loup trouvé par les politiques pour masquer leurs incompétences !

C’est ce qu’ils ont trouvé à balancer au public pour excuser leurs propres erreurs ! La vérité c’est que Paris et Bruxelles sont justement le contraire ! Des opérations low-tech ! Et c’est le coeur du problème.

B3zero: Comment cela ?

JS: Les gars qui ont fait les opérations ont volontairement rejeté la technologie pour ne pas se faire attraper. Les communications se sont faites à partir de téléphones jetables, de rencontres en face à face. Pas en envoyant des emails cryptés ! Même chose pour l’explosif. Ils ont utilisé du TATP (peroxyde d’acétone) parce que justement n’importe qui peut le fabriquer et que l’ensemble des ingrédients est en vente libre. Pas de contrôle donc pas de détection !

B3zero: C’est une stratégie typique à Daech ?

JS: Non, on pourrait remonter au Vietnam pour retrouver ce genre de comportement. Surement plus tôt aussi. Vous êtes en train de vous retrouver face à la même situation que nous après le 11 septembre.

B3zero: C’est à dire ?

LIRE : http://www.breaking3zero.com/confidence-dun-agent/

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Le Blog de Philippe Waechter

L’indice synthétique du climat des affaires calculé par l’INSEE retombe en mars sur sa moyenne de long terme. Après une courte escapade au-dessus de sa moyenne de long terme, l’indice s’essouffle.
Certes, au regard de cet indicateur, la conjoncture a rebondi, depuis la fin 2014, sortant des affres de 2012 à 2014. Pour autant la dynamique qui permettait à l’activité de progresser bien au delà de sa moyenne de long terme est émoussée. En 1992/1993 après la récession liée aux secousses sur le Système Monétaire Européen l’indice avait franchement rebondi au voisinage de 110. Une telle allure n’est pas observable aujourd’hui.
Cela ne signifie pas que la conjoncture va repartir dans le mauvais sens mais simplement qu’elle n’a pas d’impulsion robuste et durable. C’est sur ce point là que la note de conjoncture de l’INSEE est, à mon sens, trop optimiste, les sources d’impulsion sont plus limitées qu’attendues.

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Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

XVM0198d4be-f2a8-11e5-b8bc-cfdec6865de4Voici un article publié hier dans le Figaro Vox sur l’honneur de deux ministres belges ayant proposé leur démission à la suite des attentats de lundi dernier. Dans cette tribune, j’exprime une idée qui m’est chère depuis longtemps: pour une personnalité politique, la démission, même refusée, même symbolique, est un acte de noblesse, qui consiste à assumer ses responsabilités. Un épouvantable carnage a eu lieu à Bruxelles. Il n’est pas le fruit de la fatalité mais d’une politique, de décisions ou de non décisions. Le geste d’offrir sa démission est chargé de sens. Il signifie que nul n’est propriétaire de son mandat, sa fonction et que l’intérêt personnel d’un dirigeant doit s’effacer devant la notion de bien commun. Il rappelle que la politique, en démocratie, devrait être une mission temporaire au seul service de l’intérêt général et non un outil d’ascension sociale et de satisfaction narcissique. En creux, ce geste de deux…

Voir l’article original 23 mots de plus

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Florence Hartmann en 2008.
© Olaf Kraak

L’ancienne porte-parole du procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie a été emmenée en pleurs, par les gardes sous les protestations des manifestants venus à La Haye pour la lecture du jugement contre l’ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic

L’ancienne porte-parole du procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), la Française Florence Hartmann, a été arrêtée jeudi par des gardes du tribunal, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Présente à l’extérieur du Tribunal, Florence Hartmann, en pleurs, a été emmenée par les gardes sous les protestations des manifestants venus à La Haye pour la lecture du jugement contre l’ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic.

Porte-parole de 2000 à 2006

Florence Hartmann, porte-parole du procureur du TPIY Carla Del Ponte de 2000 à 2006, avait été condamnée pour outrage à la Cour en 2009 pour avoir publié dans un livre deux décisions confidentielles.

LIRE sur:

https://www.letemps.ch/monde/2016/03/24/florence-hartmann-ex-porte-parole-tpiy-arretee-outrage-jugement-karadzic

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Neuf semaines sans quitter son camion. C’est la vie d’un routier roumain chez Geodis. Qu’en pense la SNCF, maison mère de cette entreprise de transport ?

Elise Lucet interroge le directeur général de SNCF Logistics, Alain Picard. Extrait de « Salariés à prix cassé : le grand scandale » une enquête de « Cash Investigation », à voir le mardi 22 mars à partir de 20h55.

Pourquoi autant de chauffeurs des pays de l’Est roulent-ils sur les autoroutes françaises ? La réponse est simple : ils sont beaucoup plus compétitifs que les routiers français. Un chauffeur roumain chez Geodis touche par exemple un salaire mensuel brut de 237 euros, hors prime journalière.

Le week-end sur le parking de l’entreprise

Et ils roulent neuf semaines sans rentrer chez eux, dorment dans leur camion, mangent dans leur camion et passent le week-end sur le parking de l’entreprise… Mais qu’en pense la SNCF, la maison mère de Geodis ? Elise Lucet interroge Alain Picard, directeur général de SNCF Logistics.

Extrait de « Salariés à prix cassé : le grand scandale », une enquête de Sophie Le Gall diffusée dans « Cash Investigation » le mardi 22 mars à partir de 20h55.

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/video-cash-investigation-geodis-filiale-de-la-sncf-raffole-des-chauffeurs-roumains_1365073.html

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Une entreprise toulousaine se déchaîne contre le « dumping social »Cash Investigation a diffusé sur France 2, mardi 22 mars 2016, une enquête sur le dumping social et relayé le coup de gueule de l’entreprise toulousaine Rives Dicostanzo.Publié le : 23/03/2016
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L’émission était diffusée mardi 22 mars 2016 sur France 2 (Photo : mesreplay.fr)

C’est devenu la marque de fabrique de l’émission. Mardi 22 mars 2016, l’émission de France 2 Cash Investigation diffusait une enquête sur les travailleurs détachés dans le transport routier, le BTP, etc… ciblant particulièrement le cas des salariés roumains payés au salaire roumain mais travaillant en France. Dans ce reportage choc, les méthodes de grandes entreprises ont été épinglées.

Parmi elles, celles du transporteur routier Geodis, filiale de la SNCF. Dans cette partie du reportage, l’équipe de l’émission s’est rendue dans les locaux de l’entreprise toulousaine Rives Dicostanzo, spécialisée dans le déménagement et les services logistiques et comptant près de 300 salariés sur 13 sites en France dont Toulouse, Castres ou Montpellier dans la région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées.

Geodis, « de la délinquance sociale »

Le rôle du transporteur toulousain n’était pas celui de l’accusé… mais de l’accusateur, involontaire, de Geodis, le patron toulousain ignorant au départ le nom de l’entreprise dont on lui parlait. Invité par les journalistes de Cash Investigation à commenter le temps de travail d’un conducteur roumain travaillant majoritairement en France et la différence de salaire entre la France (4 416 euros, charges comprises) et la Roumanie (1 411 euros, soit trois fois moins), voici sa réaction :

Cette différence n’arrivera jamais dans le système (de protection sociale) français. C’est du dumping social et de la délinquance sociale. C’est sauvage, désastreux et sans lendemain.

Dans un édito posté sur son site internet, l’OTRE (Organisation des TPE et PME du transport routier), dont le chef d’entreprise toulousain Christophe Dicostanzo fait partie, s’est félicitée de ce travail journalistique de « sensibilisation et de médiatisation contre la délinquance économique des profiteurs de la concurrence déloyale et du travail illégal ».

http://actu.cotetoulouse.fr/cash-investigation-entreprise-toulousaine-transports-rives-dicostanzo-dechaine-contre-dumping-social_32270/

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24 mars 2016  Par Olivier-Jourdan Roulot

Révélations – En Paca, le tourisme pèse lourd, normal qu’il paie son principal promoteur en retour. D’autant que Bruno James, directeur du comité régional de tourisme, s’est taillé une situation sur mesure : augmentation turbo, avantages variés, golden parachute, rien n’est trop beau pour saluer l’inestimable talent de ce fidèle de l’ex-président du conseil régional. En toute discrétion, jusqu’à… planquer des pièces quand l’Inspection générale des services débarque !

Après la respiration démocratique, l’action : au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la nouvelle mandature regroupée autour du LR Christian Estrosi peut compter sur plusieurs organismes associés pour appliquer son programme. Parmi ceux-ci, le comité régional de tourisme (CRT), désormais présidé par le Marseillais Renaud Muselier.

L’objet de cette association, déclarée le 26 février 1988 et régie par la loi du 3 janvier 1987, précise son champ d’intervention : “assurer la préparation et la mise en œuvre des actions de promotion touristique”, “élaborer le schéma régional de développement du tourisme et des loisirs” et “assurer la mise en œuvre de la politique du tourisme”.

408 981 euros pour “risque structurel”…

Ce vendredi 25 mars 2016, le CRT réunit son conseil d’administration à 9h30, au Club du Vieux-Port. À l’ordre du jour de la séance, l’élection du bureau, la mise en place de la commission des marchés ou encore un futur déménagement dans de nouveaux locaux. Mais également l’adoption des comptes 2015 et du budget prévisionnel 2016. Les participants sont notamment invités à approuver une provision de 408 981 euros pour “risque structurel”. Gageons que les administrateurs seront curieux de découvrir ce que cache cette mystérieuse ligne budgétaire… Pour comprendre, un bond de quelques années en arrière s’impose.

Tout démarre le 30 avril 2009. Ce jour-là, Jean-Marc Coppola appose sa signature au bas d’un document qui porte les armes de la région Paca en en-tête. Allié de premier plan de Michel Vauzelle au sein de la majorité de la gauche plurielle, le vice-président communiste de l’assemblée régionale a également hérité de la présidence du comité régional de tourisme. Ce 30 avril 2009, un second paraphe noircit la feuille blanche à côté de celui de l’élu : Bruno James est officiellement directeur général du CRT. Il vient de signer son contrat de travail.

Un bon petit soldat

Avant de s’improviser expert du tourisme, James a longtemps dirigé la communication du conseil régional, où il a fini au grade de directeur général adjoint, et le service des moyens généraux. Arrivé au conseil régional dans les bagages de Michel Vauzelle, il est un très proche de l’ancien maire d’Arles.

Membre de la garde rapprochée de celui qui fut le premier porte-parole de Mitterrand, il a été pendant une double décennie de toutes ses campagnes électorales. Il était le grand ordonnateur des meetings, réglant le bal de ces grandmesses dans lesquelles son grand homme faisait apprécier ses talents oratoires d’homme de gauche. Un entrain exercé avec le désintéressement du militant, puisque non rémunéré. À croire que son salaire au conseil régional suffisait amplement à ses besoins, ou que cet incontestable dévouement justifie sa superbe carrière.

La rémunération du nouvel homme fort du tourisme provençal est fixée à 9 423,04 euros mensuels. Elle tient compte de la situation antérieure de James au conseil régional. Le contrat prévoit également une majoration d’indemnité de résidence (3 % du salaire brut de base), la mise à disposition d’un véhicule de fonction ou encore d’un téléphone mobile.

En dépit d’un traitement qui en ferait saliver plus d’un, le directeur du CRT estime ses qualités insuffisamment reconnues. Par chance, ses employeurs partagent cette très haute opinion de leur salarié. Le 8 septembre 2009, quatre mois après la signature du CDI, un avenant réévalue sa rémunération. Nettement : désormais, il percevra 11 832,94 euros bruts par mois.

À ce tarif, James peut donner la pleine mesure de son talent et de son professionnalisme. Il va avoir l’occasion de l’exprimer.

Rémunération sous “observations”

Trois ans se sont écoulés quand on frappe à la porte du comité régional de tourisme. Au numéro 61 de la Canebière, en ce mois d’octobre 2012, personne n’est surpris. Bien élevés, les visiteurs ont prévenu de leur passage. Depuis plusieurs mois. Pierre Meffre (nouveau président, en remplacement de Coppola) a reçu le 16 décembre 2011 un courrier l’en informant. Dans une lettre recommandée du 2 octobre 2012, la patronne de l’Inspection générale des services, qui vient contrôler la gestion du CRT, a ensuite listé les éléments à produire.

Cinq jours durant, les 17, 18, 19, 22 et 29 octobre 2012, Bruno James est aux petits soins avec les fonctionnaires, qu’il guide et accompagne dans ses locaux. Une disponibilité qui lui vaudra en retour des remerciements très urbains des visiteurs.

Mais, si on est entre gens civilisés, le boulot reste le boulot. Et une inspection… une inspection. Forcément, les limiers de l’IGS ne manquent pas de saluer le traitement dont le directeur bénéficie : “une augmentation très conséquente de près de 30 % (28,43 %) de sa rémunération, avantages en nature inclus” (comparée à son dernier salaire au conseil régional), notent-ils. On ne saurait mieux dire.

À la lecture de leur rapport définitif, rendu le 17 avril 2013, on apprend que cette belle générosité est censée compenser la perte du logement de fonction dont l’intéressé bénéficiait. Une justification (du CRT) contestée par les contrôleurs, qui concluent sur cette sentence : “La politique de rémunération fait l’objet d’observations.”

Les petites cachotteries du directeur

Rapport IGS CRT Paca 2008-2012On le voit, le travail des visiteurs d’octobre se veut sans compromission. C’est sans doute pour cette raison que la page de garde de leur rapport est barrée de la mention “Confidentiel”. L’audit est également réputé complet. “L’association (…) a présenté l’ensemble des documents réclamés dans le cadre du présent contrôle”, se félicitent les rédacteurs en page 14. Et de préciser, pour la liste des “documents présentés” : “les contrats de travail et leurs avenants, les curriculum vitæ, les notes de frais, les avantages en nature”… Pourtant, en dépit de ce satisfecit, les inspecteurs ont manqué une information détonnante, qu’ils auraient sans doute appréciée à condition d’en avoir été… informés.

Quelques semaines plus tôt, Bruno James a fait ajouter un nouvel avenant – une obsession… – à son contrat de travail. Cette fois, l’affaire est réglée sur deux pages, et le logo de la région Paca apparaît en petit, en bas à gauche. Cet avenant n° 2 propulse monsieur le directeur général dans une nouvelle dimension. Digne des entreprises du grand capital, puisqu’il s’est fait tailler sur mesure un superbe parachute doré. Le document, dont nous disposons d’une copie, distingue deux cas de figure : en cas de licenciement “à compter de 3 ans d’ancienneté” (autrement dit au moment de la signature de l’avenant), Bruno James touchera “dix-huit fois le montant de la moyenne des salaires bruts perçus depuis l’embauche y compris les gratifications annuelles”. Et, au-delà de “5 ans d’ancienneté”, ce sera “vingt-quatre fois le montant de la moyenne des salaires bruts perçus depuis l’embauche y compris les gratifications annuelles”.

Très généreuse, la clause a de quoi rendre jaloux les fonctionnaires les mieux notés, le droit des collectivités ne prévoyant aucun dispositif de ce type pour ses serviteurs. Il est vrai que les employés du CRT disposent de contrats de droit privé. À cette réserve près – elle est de taille – que le financement quasi exclusif de l’organisme par de l’argent public impose un parallélisme des formes dans la politique salariale et la gestion des ressources humaines.

Un directeur très capital

Les deux signataires (James et Meffre, son président) sont parfaitement conscients de l’exorbitance de cet avantage, puisque le document précise qu’il “se substitue aux indemnités de même nature prévues par la convention collective des organismes de tourisme applicable”. Le contrat d’embauche initial ne prévoyait d’ailleurs qu’une “indemnité correspondant à 12 mensualités calculées sur la base de son dernier mois de salaire ou sur la moyenne des six derniers mois de salaires bruts si celle-ci est plus avantageuse”. Une misère, donc, sur laquelle les fonctionnaires de l’IGS n’auront pas pu se prononcer. Regrettable, évidemment. Guère partageur, Bruno James a fait le nécessaire pour protéger son mirobolant parachute doré.

Les contrôleurs partis contrôler ailleurs, reste un dernier obstacle : pour toucher le pactole le moment venu, monsieur le directeur général doit en faire valider le principe par son conseil d’administration. L’alerte étant passée près, il va dans un premier temps laisser dormir son précieux avenant dans un tiroir fermé à double tour. On n’est jamais trop prudent.

Le premier mais le dernier…

Au bout de vingt-six mois, l’occasion se présente enfin : le 12 février 2015, les administrateurs se retrouvent au siège de l’association après déjeuner. À peine installés, on leur remet quatre pages consacrées aux “questions administratives et financières”, qu’on s’est bien gardé de communiquer en amont. Cette fois, il s’agit d’approuver “la nouvelle rédaction des contrats de travail” des salariés. Une curiosité, puisque le CA n’a en principe à connaître de contrat que celui de son directeur…

Dans le document présenté, les avantages de chaque agent sont listés. Logiquement, on démarre par le haut de la hiérarchie : d’abord le secrétaire général, puis le directeur du marketing, et ainsi de suite. Étonnamment, le cas de Bruno James ne vient qu’à la fin, après les secrétaires et agents de service. Mais l’essentiel est ailleurs : le conseil d’administration valide enfin le beau parachute doré. Dans l’affaire, le plus drôle reste la justification de cette tartuferie : cette inédite validation des contrats a été proposée pour se mettre en conformité avec… les recommandations de l’IGS. Du très grand art, on le voit.

Découvrir la façon dont une association financée quasi exclusivement par la région a assuré le train de vie d’un proche de Michel Vauzelle, au prix de curieuses acrobaties, a de quoi étonner. Surtout si on a de la mémoire : en 2013, un cinglant rapport de la chambre régionale des comptes avait étrillé la politique associative du conseil régional, qui a servi à nourrir des clientèles électorales pendant des années à coup de subventions. Ces pratiques avaient conduit à la condamnation de Sylvie Andrieux, toujours en 2013.

Le procès de l’ex-vice-présidente de Michel Vauzelle, que nous avions suivi, avait laissé aux observateurs l’étrange sentiment que la députée PS avait servi de lampiste pour solder un système qui ne se réduisait nullement aux égarements d’une brebis isolée. À l’époque, son collègue de l’Assemblée nationale était miraculeusement passé entre les gouttes, après avoir été un temps placé sous statut de témoin assisté dans ce dossier d’associations bidon.

L’affaire James rappelle un précédent aux contours similaires : en 2009, le CRT de Bretagne avait été pointé du doigt après des révélations du Canard enchaîné. Nos confrères avaient découvert un parachute doré de 404 000 euros accordé au directeur de l’établissement pour lui faire avaler son licenciement – après vingt-neuf ans de service, tout de même.

Au final, le régisseur préféré de Michel Vauzelle a bien mené sa barque. Récapitulons : des conditions salariales dignes du privé, des documents volontairement cachés à l’Inspection générale des services, un golden parachute validé en sourdine des années après sa signature… En période d’austérité, alors que l’argent public fait défaut, que les dotations de l’État aux collectivités se réduisent drastiquement et que le projet de loi El Khomri envisageait de plafonner les indemnités prud’homales à 15 mois, l’histoire prend un relief singulier… Pendant plus de deux ans, James aura patienté pour que son parachute doré soit validé, prêt à servir en temps utile. Le temps utile, en cette année 2016, l’intéressé semble l’estimer venu, après le changement de majorité à la tête du conseil régional Paca.

En Provence, les marins le savent, naviguer c’est prévoir le sens du vent. En bon gestionnaire, Bruno James a tout prévu : c’est lui qui a fait provisionner les fameux 408 981 euros de “risque structurel” inscrits au budget prévisionnel. On a compris pour quel usage.

Et pour quelles poches.

http://www.lelanceur.fr/paca-lextravagant-parachute-dore-de-lhomme-de-main-de-vauzelle/

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Le Blog de Philippe Waechter

Les 3 principales enquêtes relatives à l’Allemagne pour le mois de mars ont été publiées ce jour.
Le graphe ci-dessous retrace le profil de ces 3 enquêtes. Les données sont centrées et réduites afin d’être comparables. Pour chacune des enquêtes, 0 est la moyenne historique et l’écart-type est de 1 (les indices évoluent principalement dans la zone -1 +1
On constate que, pour les trois enquêtes, le point haut est certainement passé.

Voir l’article original 170 mots de plus

Le Blog de Philippe Waechter

L’estimation avancée de l’enquête Markit pour l’ensemble de la zone Euro montre une amélioration marginale en mars par rapport à février. L’indice synthétique (pondération des deux indices synthétiques par la valeur ajoutée de chacun des deux secteurs) passe de 52.1 en février à 52.3 en mars. L’activité globale continue de progresser mais à un rythme modéré. Le repli de l’indice constaté depuis le point haut de novembre (53.35) n’est pas compensé par un rebond mais simplement par une stabilisation. Ce n’est pas un signal robuste sur la dynamique de l’activité.

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Le Blog de Philippe Waechter

6 points à retenir cette semaine pour comprendre la conjoncture économique

Point #1La Fed préfère agir plus tard que trop tôt
La Fed a nettement revu à la baisse le profil de ses anticipations de taux d’intérêt. En décembre, les anticipations de l’ensemble des membres du comité de politique monétaire suggérait la possibilité de 4 hausses de taux en 2016. Lors de la réunion de mars, il n’y a plus que 2 hausses de comptabilisées. Et le repli est majeur puisque la médiane des anticipations est en recul de 50 points de base à 0.875% contre 1.375% en décembre.
Les attentes pour 2017 et 2018 ont aussi été revue à la baisse.
Cependant, cela ne signifie pas que ce sera le profil des taux d’intérêt de la Fed. Car c’est la décision de Janet Yellen qui compte. Elle l’a d’ailleurs rappelé dans le propos préliminaire à sa…

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Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

sans-titreIl n’est pas inutile de se pencher sur les programmes de l’Education nationale, y compris du primaires et du collège. Ce qu’on y trouve est surprenant: sur des pages et des pages, une jacasserie verbeuse, inconsistante, moralisante, prétentieuse, sans queue ni tête. L’école pour apprendre à lire, à écrire et à calculer? Quelle ringardise! Quelle plaisanterie!  Beaucoup parler pour ne rien dire, fuir le monde des réalités, le regard des élèves, noyer l’essentiel dans un jargon aux connotations idéologiques dignes d’un régime totalitaire. Le principe est celui du nivellement par le bas. L’Education nationale ne semble pas avoir pour objectif de fixer un objectif à atteindre, un horizon identique de savoir, de connaissance, mais au contraire, de s’aligner sur le plus petit commun dénominateur, renoncer à toute idée d’exigence collective, d’effort, d’élévation par l’acquisition du savoir. L’égalitarisme se substitue au principe d’égalité des chances. Morceau d’anthologie: Les enfants qui arrivent au cycle 2…

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Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

téléchargementLes événements de ces douze derniers mois ont marqué un épouvantable fiasco des dirigeants européens. Les peuples ont la mémoire courte et l’oubli est la source de toutes les manipulations. Il y a sept mois, Mme Merkel et M Juncker, la larme à l’œil, lançaient un cri d’amour à la terre entière: « ouvrons leur les bras. » Un gigantesque appel d’air s’est ensuivi, au rythme de cent mille arrivées chaque mois. Toutes les communes d’Europe étaient sommées de prendre la part à l’accueil des migrants dans un immense élan d’enthousiasme généreux. Puis, l’Allemagne et la  Commission ont voulu imposer des quotas d’accueil aux  Etats européens qui ne les ont pas acceptés, à  l’exception de quelques-uns, dont la France. Dans un mouvement de panique et face à l’urgence, l’espace Schengen a implosé, les nations rétablissant dans la plus parfaite illégalité leurs contrôles aux frontières. La colère des peuples s’est manifestée sur le plan électoral. Alors, on a voulu isoler…

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AVISEUR INTERNATIONAL

OCRTIS1Scandale sans précédent à Marseille : un commandant de police chargé de la lutte antidrogue a été interpellé hier alors qu’il s’apprêtait à vendre du cannabis à des dealeurs. Il a été placé en garde à vue.

Stéphane Sellami | 19 Mars 2016

Marseille (Bouches-du-Rhône). La drogue que le commandant de police de la brigade des stupéfiants s’apprêtait à revendre à un trafiquant proviendrait de saisies réalisées après le démentèlement de plusieurs réseaux, notamment à la cité sensible de la Castellane.
Marseille (Bouches-du-Rhône). La drogue que le commandant de police de la brigade des stupéfiants s’apprêtait à revendre à un trafiquant proviendrait de saisies réalisées après le démantèlement de plusieurs réseaux, notamment à la cité sensible de la Castellane. (PhotoPQR/« la Provence »/Souillard Bruno.)

Nouveau coup de tonnerre au sein de l’institution policière. Hier matin, un commandant de police en poste à l’antenne de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants…

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/policier-et-trafiquant-de-drogue-19-03-2016-5640645.php

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Un commandant de police de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Marseille, âgé de 47 ans, est interrogé depuis vendredi par «la police des polices» après…

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Algérie Résistance

Pr.-Celghoum1

Le Professeur Abdelkrim Chelghoum. DR.

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Mohsen Abdelmoumen : Vous êtes un expert en génie parasismique et en sismologie, pourquoi n’écoute-t-on pas vos avis ? Est-ce que le professeur Chelghoum dérange en Algérie ?

Professeur Chelghoum : C’est une question intéressante mais à poser aux décideurs algériens qui ont le pouvoir absolu dans ce pays et qui gèrent les affaires de la cité comme ils l’entendent sans se soucier des conséquences gravissimes engendrées après chaque catastrophe sur les plans économique et surtout humain avec des pertes considérables en vies humaines.

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Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

sans-titreVoilà quelque temps que nous n’avions pas eu de grand lynchage médiatique. La France se donne un nouveau bouc émissaire en la personne de Monseigneur Barbarin, traîné dans la boue par l’ensemble des médias, une partie de la presse et jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, où on l’invite à « prendre enfin ses responsabilités », c’est-à-dire à démissionner ce qui revient à un aveu de culpabilité. L’archevêque de Lyon est accusé de ne pas avoir dénoncé des actes pédophiles. Lui dément et clame son innocence. Pour la France d’en haut dans son ensemble, médiatique, politique, intellectuelle , il est par définition coupable. La présomption d’innocence? Quelle plaisanterie! La séparation de l’Eglise et de l’Etat et l’indépendance de la justice? Oubliées, foulées au pied. Coupable, on vous dit. Coupable, par définition. Pensez-vous, un prélat catholique, hostile au « mariage pour tous », la belle aubaine, la belle revanche. Un magnifique scandale qui tombe à pic pour tout faire oublier…

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CAMIONPar Alice Beckel

À quelques jours du Salon international du transport et de la logistique de Paris, les transporteurs routiers français tirent la sonnette d’alarme contre la concurrence, qu’il juge déloyale, des conducteurs étrangers et somment le gouvernement à agir.

Alors que le Salon international du transport et de la logistique de Paris s’ouvre mardi prochain, l’Organisation des Transporteurs Routiers Européens (O.T.R.E) souhaite alerter le gouvernement sur ce sujet.

Au centre du problème : de petites camionnettes

Les véhicules qui cristallisent la colère des entreprises françaises sont de petites camionnettes inférieures à 3,5 tonnes pouvant transporter au maximum 3 palettes. Appelées véhicules utilitaires légers (VUL), ces camionnettes ne sont pas soumises aux mêmes réglementations que les camions et surtout elles se fondent plus facilement dans le trafic et donc échappent aux contrôles.

Dumping social et concurrence déloyale

Les VUL profitent de cet état de fait pour enfreindre la législation française. Cette dernière interdit aux entreprises de transports étrangères d’effectuer plus de trois chargements en une semaine. « Les chauffeurs venus des pays de l’Est s’affranchissent de cette contrainte en embarquant dans leur cabine plusieurs documents et en falsifiant les dates » explique Caroline Caire, secrétaire générale de l’O.T.R.E Champagne-Ardenne « Ils peuvent rouler pendant plus d’un mois en France, en semaine comme en week-ends, sans être inquiétés et surtout ils travaillent à moindre coût ».

Les transporteurs tricolores dénoncent en effet le dumping social consécutif à cette pratique. Les conditions de travail des salariés venus de Pologne, Bulgarie et Roumanie sont difficiles. « Ces conducteurs, éloignés de leur domicile durant de longues périodes, prennent leur repos dans leur véhicule, pourtant inadapté. Ils peuvent conduire de nombreuses heures d’affilée, sans limite contrôlable », explique dans un rapport daté de 2016 le ministère de l’Écologie.

La rentabilité des camions français menacée

Mais comment ces petites camionnettes chargées de quelques palettes peuvent concurrencer des poids lourds ? Les entreprises étrangères ne parviennent pas à récupérer l’ensemble des livraisons d’une société française mais ils reprennent de petites livraisons très utiles pour les grands transporteurs.

Auparavant, un poids lourd immatriculé en Champagne-Ardenne qui effectuait le trajet Reims – Paris – Rennes déchargeait puis récupérait des palettes à chaque escale. Ainsi, il roulait toujours chargé au maximum. Désormais pour le même trajet, le chauffeur champardennais a plus de risque de rouler à moitié vide. En effet, les camionnettes venues des pays de l’Est auront récupéré les livraisons entre Paris et Rennes ou Paris et Reims. Le manque à gagner est donc réel.

Renforcement des contrôles

L’O.T.R.E demande aux autorités françaises de renforcer les contrôles de ces véhicules étrangers. « Aujourd’hui, les entreprises françaises sont davantage surveillées car il est possible d’inspecter le siège social des transporteurs », affirme Caroline Caire.

La secrétaire générale de l’O.T.R.E exige aussi des pouvoirs publics de mener des actions de sensibilisation auprès des groupes français ayant recours aux transporteurs étrangers. « Si nous demandions nous-même à nos clients de ne plus faire appel aux camionnettes immatriculées dans les pays de l’Est on pourrait les vexer et les perdre ! »

Et surtout cette organisation réclame que le gouvernement se donne les moyens de ses ambitions « Des lois sont promulguées mais personne ne surveille leur application ».

Pour faire entendre leurs revendications l’O.T.R.E n’exclut pas d’organiser « une mobilisation d’envergure ».

http://www.lunion.fr/684883/article/2016-03-17/les-transporteurs-etrangers-dans-le-collimateur-des-entreprises-francaises

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Le Blog de Philippe Waechter

La Federal Reserve, qui avait l’air si sûre d’elle lors de sa réunion de décembre 2015, revient en arrière. Lors de sa réunion de mars, elle s’inquiète de l’activité en interne et des chocs qui pourraient provenir de l’extérieur. Dès lors elle maintient son taux d’intérêt de référence entre 0.25% et 0.5% et surtout révise ses projections de taux pour les mois qui viennent.
J’ai exprimé le fameux graphe des dots (graphe où chaque membre du comité de politique monétaire donne son choix, son anticipation sur le taux à la fin de l’année X). Sur le graphe j’ai représenté les attentes de décembre 2015 et de mars 2016 pour les années 2016, 2017 et 2018. J’ai ajouté la médiane de chacune des distributions.
Chaque courbe représente les attentes cumulées des membres du FOMC. On peut lire ainsi: en mars 2016, 1 membre s’attend à ce que le taux des fed…

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L’abîme sans fin

Publié: 16 mars 2016 dans Informations générales

Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

imagesLQT0IDKVAllons, un bref billet d’humeur, avant de partir au boulot… Les derniers événements de la politique française, avec le recul sur la réforme du droit du travail (après le pataquès de la déchéance de la nationalité), donnent le sentiment d’un abîme sans fin. Dans n’importe quelle démocratie, la plus élémentaire, un gouvernement plongé dans cette situation apocalyptique serait renversé par le Parlement. Mais la France, je ne cesse de le répéter, n’a plus grand chose d’une démocratie. En l’absence de démocratie, le sentiment de dignité et d’honneur devrait conduire les responsables de ce marasme à démissionner et à passer à autre chose: écrire leurs mémoires, créer leur cabinet d’avocat, ou faire des cocottes en papier. Non seulement la démocratie est morte mais le sens de la dignité et de l’honneur semble avoir totalement disparu. Responsables? Non, mais, vous plaisantez ou quoi? Et pourquoi pas coupables? Comment le chaos politique ne se propage-t-il pas…

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Le Blog de Philippe Waechter

La dynamique des ventes de détail américaine est faible en ce début d’année. En janvier, l’indice total avait reculé de -0.4% (révisé à la baisse) et en février le repli est de -0.15%. Hors auto et essence, le recul était de -0.15% en janvier et la hausse de 0.3% en février. Si l’on enlève l’auto, l’essence et les matériaux de construction (partie des ventes de détail utilisée pour construire les dépenses totales de la consommation), la hausse était de 0.2% en janvier et l’indice est stable en février.

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Le Blog de Philippe Waechter

6 points à retenir cette semaine pour appréhender la conjoncture économique globale

Point #1La BCE, pour son dernier coup?
La BCE a annoncé d’importantes mesures de politique monétaire
Le taux de refi, le taux d’intérêt principal de la BCE, est abaissé de 5 points de base à 0%, le taux des facilités de prêts est fixé à 0.25% (-5bp) et le taux des facilités de prêts est réduit de 10bp à -0.4%. Ces niveaux de taux d’intérêt prendront effet le 16 mars. Mario Draghi a indiqué que ces taux ne bougeraient plus a priori. Cela a modifié en profondeur les anticipations sur les taux à terme puisque les investisseurs s’attendaient à des baisses supplémentaires des taux monétaires dans le futur.

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Dîner d’hiver

Publié: 14 mars 2016 dans Informations générales

Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

P1180659Un samedi soir de cet hiver, lors d’un dîner au coin du feu, nous avions parmi nos convives une dame dans la cinquantaine, grande, élégante, professeur agrégée des universités. D’origine roumaine, elle avait dû fuir son pays à l’âge de dix-sept ans: son père, avocat d’opposants au régime, venait d’être arrêté par la police de Ceaucescu le menaçant de s’en prendre à ses enfants. Descendante de la noblesse roumaine de tradition rebelle, la famille de cette dame avait été persécutée par le régime d’Antonescu sous la deuxième guerre mondiale puis massacrée par les communistes. Ceauscescu, nous a-t-elle raconté, était un personnage un peu simplet, totalement inculte, écrasé par la personnalité de son épouse. Mon invitée nous disait avec son accent délicieux et le plus grand sérieux que la France d’aujourd’hui lui faisait un peu penser à la Roumanie de son enfance, la Roumanie de Ceaucescu: un climat d’idolâtrie, d’abêtissement généralisé, autour du culte de la personnalité sous toutes ses formes, la…

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Je ne sais pas si tout le monde est comme moi mais, pour ma part, j’en ai assez des promesses.

Le seul avantage du président de la République qui aura l’honneur de nous représenter jusqu’en 2017 est que, pour ce qui le concerne, il est forcément sorti de la sphère des engagements et des espérances pour souffrir, et la France avec lui, d’une réalité qu’il ne parvient pas à maîtriser depuis 2012.

Le pouvoir égrène, au fil des jours, les désillusions et l’habitude n’y fait rien : le citoyen les prend de plein fouet mais au moins il n’y a aucun hiatus. Il n’y a que le morose et le morose !

Mais comme les promesses deviennent lassantes et répétitives avec la primaire LR dont la date se rapproche et qui sera non plus une joute pluraliste mais un immense fourre-tout, si Michèle Alliot-Marie décide à son tour de s’y présenter au prétexte que, mauvaise ministre tout le temps, elle s’est autoproclamée gardienne de l’authentique gaullisme et qu’à ce titre elle se croit nécessaire !

Chacun y va de son couplet – par exemple en matière de sécurité et de justice – en assurant que sur le plan pénal les choses changeront, que l’état de droit sera restauré, qu’on s’occupera des prisons et que la société des honnêtes gens sera protégée.

C’est peu ou prou l’antienne de Nicolas Sarkozy, de François Fillon, d’Alain Juppé ou de Bruno Le Maire. La réflexion régalienne creuse le même sillon.

Non pas que telle ou telle proclamation ne contienne pas parfois d’heureuses évidences comme dans ce propos de François Fillon : « Chacun est responsable de ses actes. Un voyou est un voyou avant d’être une prétendue victime de la société » (Le Figaro).

Ce qui cependant suscite une fatigue civique est l’inévitable et obligatoire déperdition qui affectera la pureté du projet quand le réel viendra se rappeler à lui. Alors il se délestera de sa force pour se dégrader, au mieux, en piètres compromis face auxquels il ne faudra pas se rengorger au prétexte qu’on aura résisté à la rue.

Alors que celle-ci n’aura même pas eu besoin de s’en mêler, tant la vigueur initiale programmée aura été émasculée par la prudence et précisément par cette peur anticipée d’une fronde populaire et syndicale, alibi justifiant toutes les lâchetés politiques.

Cette nausée qui nous saisit devant l’accumulation des virtualités roboratives que des personnalités plus ou moins jeunes mais ayant déjà beaucoup servi, nous font miroiter, a pour conséquence que les plus modestes, les plus mesurées, les plus vagues nous arrêtent juste avant le haut-le-coeur.

On attend aussi un peu de pudeur de la part de ceux qui ont échoué et qui prétendent à une session de rattrapage. Ils ont le droit de concourir mais qu’ils n’oublient pas qu’une première fois ils n’ont déjà pas fait leurs preuves !

Sans être forcément enthousiaste, on éprouve alors de l’indulgence, à cause des délires trop fréquents, pour les adeptes de la litote ou les pauvres en démagogie.

Ainsi Alain Juppé parvient à être relativement minimaliste au regard du futur qu’il nous annonce, quels que soient ses thèmes, et Hervé Mariton, moins usé que d’autres et moins accablé par un passé déjà grevé, se garde bien de proférer monts et merveilles, trop lucide sur la fatalité conduisant à tenir moins qu’on ne promet.

Mais la nausée des promesses a des origines plus profondes. On sait bien qu’il y a le théâtre, le simulacre d’avant, les châteaux en France, l’illimité voluptueux du verbal et du volontarisme, que tout le monde a le droit de s’ébattre avec cette fabuleuse liberté que permet l’abstraction mais que les choses sérieuses commenceront après.

Quand la réalité, sur laquelle on avait surestimé son emprise avant de se colleter à elle, surgira et sera le révélateur de ce qu’on vaut vraiment.

Il n’y aura pas seulement le retour rude de la poésie des songes vers la prose de la terre ferme mais l’implacable enseignement que seules les personnalités, les êtres dans leurs tréfonds sauront, avec les qualités exceptionnelles de courage, d’intelligence, de constance et d’intégrité exigées par la présidence d’un grand pays, ne pas rendre inconcevables, absurdes, dérisoires les professions de foi républicaine d’avant l’élection.

On a la nausée des promesses parce qu’on nous fait lanterner, on nous amuse avec elles quand l’essentiel réside dans la capacité d’affirmation d’un tempérament et d’un esprit face à la permanente dénégation du meilleur en chambre et en colloques par le pire en vrai.

Est-ce rêver que d’aspirer à un président plus fort que ce qui affaiblira la France et qu’il aura la charge de vaincre ?

http://www.philippebilger.com/

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Le Blog de Philippe Waechter

Les conditions financières sont accommodantes avec des taux d’intérêt qui seront au plus bas pendant très longtemps. De ce côté-là, plus rien à attendre, Mario Draghi a indiqué que le point bas avait été touché. Les craintes que l’on pouvait éventuellement avoir sur le système bancaire sont désormais prises en charge par la BCE avec un TLTRO très avantageux au niveau des taux d’intérêt pour les banques. Le TLTRO est une opération qui permet l’échange de papier (risqué) du bilan des banques pour de la liquidité de la banque centrale. Enfin la BCE élargit le montant des achats et le type d’actifs qu’elle pourra acheter en incluant les papiers des entreprises non bancaires.
Plusieurs réflexions sur ces annonces:

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Le Blog de Philippe Waechter

L’emploi marchand a progressé de 0.52% en France en 2015 soit 82 300 emplois dont 50 600 dans l’intérim.
Le fait que l’intérim progresse à ce stade du cycle est normal car les chefs d’entreprise ne sont pas encore rassurés sur le profil, vertueux ou pas , du cycle économique. Si l’activité se renforce alors ce nombre d’intérimaire se réduira. Il faut limiter l’incertitude qui entoure encore la conjoncture afin de favoriser le retour de l’emploi. C’est à la politique économique du gouvernement de jouer ce rôle.
La deuxième remarque est que l’économie française crée des emplois lorsque la croissance dépasse 1%. Par le passé, avant 2000, la norme était un peu supérieure à 1.5% de croissance du PIB pour créer des emplois. Ce que montre le graphe ci dessous c’est que la norme n’est plus aussi élevée.
France-2015-emploi-pib
Il y a deux questions qui sont posées:
1 – Est-il nécessaire…

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Contre les primaires

Publié: 12 mars 2016 dans Informations générales

Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

imagesDans cette tribune au Figaro vox, qui fait suite à l’annonce de leur candidature par plusieurs personnalités politiques, j’explique pourquoi je suis contre les primaires. Sans doute, en l’état actuel des choses, est-il impossible de faire autrement pour éviter la situation apocalyptique  d’un deuxième tour aux présidentielles de 2017 opposant les socialistes et l’extrême droite. Mais sur le fond, sur le long terme, j’y vois la quintessence de la décomposition de notre vie politique. Les primaires sont une absurdité au regard de la Ve République. L’élection présidentielle devrait traduire, dans une vision gaullienne, la rencontre d’un homme et d’une Nation fondée sur la confiance et dans l’intérêt supérieur du pays. Le choix d’une majorité, d’un programme de gouvernement s’effectue lors des législatives. Le quinquennat a tué les législatives et les présidentielles deviennent l’unique réceptacle des passions politiciennes. Ces primaires mettent en lumière le morcellement de la vie politique autour du mirage narcissique d’une…

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Disparition du vol MH370 : « un secret d’Etat gardé au plus haut niveau »

 le 08 mars 2016

Deux ans après, le mystère du vol MH370 reste entier. Le rapport d’enquête, publié mardi, indique qu’aucune piste n’est clairement établie pour expliquer la disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, avec 239 passagers à bord. La journaliste Florence De Changy, elle, remet en cause la théorie officielle. « C’est un secret d’Etat gardé au plus haut niveau. La version officielle est très loin de la vérité. Je pense que le motif est gardé par peu de gens, mais les circonstances par plus d’Etats », a assuré l’auteure de Le vol MH370 n’a pas disparu (éd. Les Arènes), mardi soir sur Europe 1.

« C’est inadmissible ». L’équipe d’experts internationaux a expliqué dans son rapport n’avoir aucune nouvelle indication sur les circonstances de la disparition inexpliquée de l’appareil. « C’est inadmissible. Le fait qu’en un an on ait progressé sur rien est choquant. Ils avaient fait beaucoup de promesses. On n’a pas un écho radar pour confirmer le trajet. On s’attendait à quelque chose de sérieux, mais il n’en a rien été », poursuit la journaliste.

« Une réponse à l’absurdité de la théorie officielle ». « Je sais qu’il a disparu. Mais c’est une réponse à l’absurdité de la théorie officielle. On nous dit qu’un avion, parmi les plus sûrs au monde, a disparu à l’époque où on est capable de voir une pièce de monnaie sur la lune. C’est une insulte à l’intelligence humaine de vouloir faire passer une théorie aussi aberrante. J’ai étudié de très près la théorie officielle. Il y a beaucoup de flou », conclut Florence De Changy.

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