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Entretien du 24/3/2019 avec Ali Benouari, ancien ministre du trésor, et président de Nida el Watan. Il revient sur la situation politique algérienne, il estime notamment que les manifestations continueront «aussi longtemps que le système ne partira pas».

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algerieDans un entretien exclusif accordé à Algérie-Focus, Abdelatif Benkortbi, l’un des plus célèbres artisans bijoutiers algériens, révèle  comment des bijoutiers véreux appartenant à des réseaux mafieux qui bernent les Algériens et leurs vendent des bijoux contrefaits.

Le plus étonnant demeure l’impunité dont bénéficie cette mafia dont les barons sont protégés par des services de la direction des impôts et du ministère des finances.

http://www.algerie-focus.com/2016/09/videolorsque-dirigeants-services-impots-protegen

Écoutez ces révélations fracassantes pour comprendre les tenants et aboutissants de ce scandale longtemps étouffé par nos autorités !
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http://www.les-crises.fr/quand-la-france-deportait-2-millions-d-algeriens/

Photo extraite de la série de Paolo Woods et Gabriele Galimberti intitulée, Les Paradis.
Le régime algérien et les paradis fiscaux ont pour point commun une certaine opacité qu’ils entretiennent pour préserver leurs systèmes. A Alger, l’évasion fiscale est un sujet tabou, réservé à une certaine élite. Il est théoriquement interdit de posséder des avoirs monétaires à l’étranger accumulés grâce à une activité en Algérie.

Lire aussi : Les Africains du Panama (1) : les circuits offshore des « fils de »

Toutefois, selon des documents consultés par Le Monde, le ministre de l’industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb, a détenu une société établie au Panama, Royal Arrival Corp. Elle a été créée en avril 2015 à travers les services de la société de domiciliation d’entreprises offshore Mossack Fonseca.

La société offshore du ministre de l’industrie de l’Algérie

Dans un courriel adressé le 6 avril 2015 au bureau luxembourgeois de Mossack Fonseca, le Français Guy Feite, fondé de pouvoir de Royal Arrival Corp, confirmait que le bénéficiaire effectif de la société était bien le ministre en fonctions depuis avril 2014, et tentait de rassurer quant à cette « personnalité politiquement exposée ». Car selon les recherches effectuées par Mossack Fonseca, M. Bouchouareb apparaît dans l’affaire Rafik Khalifa, du nom de ce pharmacien algérien improvisé banquier et homme d’affaires à la fin des années 1990, condamné en 2014 à cinq ans de réclusion en France puis à dix-huit ans de prison par le tribunal criminel de Blida (ouest d’Alger) pour association de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux.

M. Feite, agent de change qui avait été mis en examen dans les années 1980 à Metz, puis incarcéré pour une vaste escroquerie de petits porteurs, explique dans ce courriel du 6 avril 2015 : « M. Bouchouareb s’est constitué un patrimoine en étant industriel et il n’a pas besoin de la politique pour vivre. » Puis il précise la raison d’être de Royal Arrival Corp : la gestion « d’un portefeuille de valeurs immobilières détenu actuellement à titre personnel (…). Ce portefeuille d’un montant de 700 000 euros est cantonné depuis ses prises de fonctions politiques et a été transféré de la BIL [Banque internationale à Luxembourg] vers NBAD Genève [National Bank of Abu Dhabi, dont la filiale suisse, sise à Genève, est spécialisée dans la gestion de fortune et le financement du négoce] ».

Selon les fichiers consultés par Le Monde, le ministre est passé par une société établie au Luxembourg, Compagnie d’étude et de conseil (CEC), pour gérer Royal Arrival Corp, qui a détenu un compte à la NBAD Private Bank (Suisse) SA. Dans plusieurs courriels, la CEC se montre plus précise sur les ambitions de Royal Arrival Corp : représentation commerciale, négociation et obtention de contrats, travaux publics, transport ferroviaire et maritime en Turquie, Grande-Bretagne et Algérie.

Abdeslam Bouchouareb, le 9 juin 2014.

« Cela a été fait en toute transparence, se défend la CEC, contactée par le Consortium international des journalistes d’investigation (International Consortium of Investigative Journalists, ICIJ) dont Le Monde est partenaire. Nous avons décidé, avec son accord, de suspendre toute utilisation de la société, et l’ouverture du compte bancaire à la NBAD de Genève n’a jamais été finalisée. M. Bouchouareb nous a demandé de geler cette société le temps de son mandat. »

Des précisions ont été apportées lundi 4 avril par la CEC, dans un communiqué signé par son fondé de pouvoir, M. Guy Feite et envoyé à l’agence Algérie Presse Service (APS). La société Royal Arrival Corp a été créée « à l’initiative » de la Compagnie d’études et de conseil (CEC) et « en toute transparence (…) pour gérer son patrimoine privé [de M. Bouchouareb Abdeslam] mais n’a jamais été active » et « ne possède aucun compte bancaire », écrit-il. Selon la CEC, M. Bouchouareb, « en apprenant nos démarches, a immédiatement demandé de geler (pendant l’exercice de ses mandats publics) toute utilisation de cette société et l’ouverture du compte bancaire à la NBAD Genève n’a, de ce fait, pas été concrétisée (…) puisque les formalités d’ouverture ont été annulées ». La société « n’a donc jamais été active dans aucun pays puisqu’elle n’a pas eu le moindre fonctionnement ».

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/04/les-africains-du-panama-2-ces-ministres-en-algerie-et-en-angola-clients-de-mossack-fonseca_4895210_3212.html#KofuzIofwQo3zYxq.99

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Bouchouareb pris dans la Toile
  © Liberté
 Cité parmi les centaines de personnalités épinglées par “Panama papers”, le wikileaks de la finance offshore, Abdeslam Bouchouareb s’est rapidement retrouvé au milieu des débats sur les réseaux sociaux algériens.

Star virtuelle malgré lui, le ministre de l’Industrie et des Mines n’a pas été épargné par les critiques. Dès dimanche soir, les internautes algériens se sont emparés du sujet affichant parfois une certaine délectation à “taper” sur du ministre. Les révélations sur l’existence d’une société offshore appartenant au ministre ont fait réagir un certain Amine H., qui, dans un tweet moqueur sur l’information divulguée, écrit : “Bouchouareb a déposé un dossier Ansej au Panama.”

lire: http://www.liberte-algerie.com/actualite/bouchouareb-pris-dans-la-toile-245256

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Bouchouareb : La justice va-t-elle enquêter ?

 L’enquête de Panama Papers révèle que Abdessalem Bouchouareb a dissimulé une fortune colossale dans des comptes offshores créés en 2015, par le cabinet Mossack Fonseca, au Panama, au nom de la société Royal Arrival Corp, servant pour des activités commerciales en Turquie, au Royaume-Uni et en Algérie.

Sur les 11,5 millions de fichiers du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans la domiciliation de sociétés offshores, de nombreuses personnalités algériennes sont éclaboussées. Le premier nom cité est celui de Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines. Celui-là même qui a, il y a quelque temps, accusé l’homme d’affaires Issad Rebrab d’avoir fraudé le fisc algérien. L’enquête de Panama Papers révèle que Bouchouareb a dissimulé une fortune colossale dans des comptes offshores créés en 2015 par le cabinet Mossack Fonseca au Panama, au nom de la société Royal Arrival Corp, servant pour des activités commerciales en Turquie, au Royaume-Uni et en Algérie.

lire: http://www.elwatan.com/une/bouchouareb-la-justice-va-t-elle-enqueter-05-04-2016-318148_108.php

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Ali-Benouari-20Qui est Ali Benouari ?

Ali Benouari est un homme politique algérien et ancien ministre né en 1951 à Bougaà dans la Wilaya de Sétif. Titulaire d’un DES en Sciences Économiques et diplômé de l’Institut d’Études Politiques d’Alger. Il a occupé des postes à responsabilité dans différents centres financiers, comme la Banque centrale d’Algérie, le Groupe Al Saudi Banque à Paris et la Société Générale à Genève. Il a également à son actif une carrière d’enseignant-chercheur à l’Université d’Alger, comme Maître assistant à l’Institut d’Etudes politiques et à l’Institut de Sciences économiques.

Il a fondé à Genève la société de conseils en partenariats industriels et financiers, Ecofinance, une entreprise qu’il dirige depuis une vingtaine d’années. Il a également fondé la première banque étrangère en Algérie, la Société Générale Algérie, dont il a été le premier président, de 1999 à 2004.

Il a également fondé diverses associations, dont : la Fondation Luc Montagnier à partir de 2008, dont il est Secrétaire Général et membre du Conseil de La Fondation ; l’association DiverCité, en 2009, pour lutter contre l’exclusion sous toutes ses formes, et favoriser la promotion politique des Suisses issus de l’émigration ; l’Union des Maghrébins de Suisse en 2009 ; la Fondation Novembre, en cours de fondation, dont le but est de perpétuer le serment prêté par nos aînés en Novembre 1954 et rappeler que leur dur et long combat pour la liberté, la justice et la dignité, est toujours d’actualité.

Il a été ministre du Trésor sous les Gouvernements Ghozali I et II, et a été candidat à l’élection présidentielle de 2014.

Détenteur de la double nationalité, Ali Benouari réside en alternance entre la Suisse et l’Algérie depuis 1992, militant pour la modernisation économique et sociale de son pays d’origine, intervenant dans tous les débats, donnant des conférences et publiant ses contributions dans la presse algérienne et internationale.

Algérie Résistance

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M. Ali Benouari. DR.

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Mohsen Abdelmoumen : En tant qu’économiste et ancien ministre algérien du Trésor, que pensez-vous de la situation économique actuelle de l’Algérie ?

Ali Benouari : L’Algérie vit la crise la plus profonde de son histoire. Non en raison de l’ampleur de ses déficits actuels, car on a vu pire. C’était entre 1986 et 1994, quand le premier effondrement des prix du pétrole avait conduit le pays au rééchelonnement de sa dette extérieure. Le niveau actuel des réserves de change donne une marge de 3 ans, qui permet théoriquement de voir venir, mais la situation est plus grave pour plusieurs raisons.

Voir l’article original 2 380 mots de plus

ENTRETIEN

vendredi 8 janvier 2016 | Par Imad Boubekri | Entretiens

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Ali Benouari, ex-ministre du Trésor dans le gouvernement Ghozali (© Imad Boubekri – TSA Algérie)

Ali Benouari a été ministre du Trésor dans le gouvernement Ghozali avant de s’établir en Suisse. En 2014, il était candidat à la candidature à la présidentielle. Mardi dernier, Ahmed Ouyahia, en présentant le projet de révision de la Constitution, a affirmé que ceux qui se sont présentés aux élections en Suisse n’auront plus le droit de se porter candidats aux présidentielles algériennes. « Une attaque personnelle contre moi », explique Ali Benouari dans cet entretien réalisé par TSA à Alger. L’ancien ministre revient également sur la politique économique du gouvernement et mets en garde : « Si ce pouvoir ne change pas d’ici trois ans, c’est la digue qui va céder. Ça veut dire l’euro à 2 000 dinars, la baguette de pain et l’essence seront à 10 000 dinars »
Lors de sa présentation de l’avant-projet de la révision constitutionnelle, Ahmed Ouyahia a parlé « d’un homme politique qui s’est présenté aux élections en Suisse et qui n’aura plus le droit de se présenter aux élections présidentielles en Algérie après cette révision ». Ouyahia vous a-t-il visé ?

Ahmed Ouyahia est coutumier des attaques personnelles contre moi. Il y a dix ans, il avait réagi à un de mes articles de nature académique intitulé « Plaidoyer pour une convertibilité totale du dinar ». C’était un papier purement académique destiné aux étudiants et aux chercheurs dans lequel j’ai exposé mon point de vue sur la nécessité d’instaurer la convertibilité du dinar afin que le taux de change devienne une variable d’ajustement pour éviter un écart trop important entre la valeur réelle et la valeur officielle de notre monnaie.

Mais M. Ouyahia m’avait attaqué personnellement et en direct à la télévision algérienne, avec les mêmes arguments qu’il a utilisés mardi. C’est-à-dire comment un homme qui fait de la politique en Suisse se permet de parler de l’économie algérienne en usant de termes insultants à mon égard du genre parti d’extrême droite etc. ? Il avait même ajouté : « On se demande quelle mafia cet homme (Ali Benouari) sert parce que si on suit ses recommandations, cela reviendrait à siphonner les réserves de change du pays ».

Dix ans après, la même personne commet les mêmes attaques liées à ma nationalité suisse et à mes activités politiques dans ce pays. Ce n’est pas innocent. Le point commun entre les deux attaques c’est de détruire un homme, pas pour ses ambitions politiques forcément.

D’ailleurs, la lecture de l’avant-projet de révision constitutionnelle montre à l’évidence qu’il y a des articles qui ont été ajoutés pour m’empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle. S’il subsistait un doute sur ce point, il a été levé par le commentaire personnel (d’Ouyahia) me concernant.

La question fondamentale que je me pose : qui a peur de Ali Bennouri, et par voie de conséquence, qui a peur de Nidaâ El Watan (parti non agrée de Ali Benouari) ?  Il y a dix ans, je me suis également posé la question par rapport aux attaques personnelles qui visaient à m’incriminer dans l’affaire Khalifa de manière absolument odieuse, injustifiée et sans fondement.

Ces attaques souvent sournoises, anonymes, qui me visent, ont atteint un niveau jamais égalé, à la fin 2013 au moment où j’étais engagé dans la campagne électorale pour les élections présidentielles de 2014. Quelque part, je représentais une menace politique. Je me suis présenté aux présidentielles et j’ai été exclu par le Conseil constitutionnel au motif de ne pas avoir réuni les 60 000 signatures. Je me suis dit : voilà une autre manœuvre pour m’empêcher de faire de la politique et d’entraver mon action et mon militantisme.

Par la suite, j’ai créé Nidaâ El Watan pour poursuivre mon activité politique à travers un parti en dehors de toute ambition électoraliste. Et là, je découvre que je n’ai même pas le droit de déposer mon dossier de constitution de mon parti politique auprès du ministère de l’Intérieur.
Pourquoi c’est Ouyahia qui est à la manœuvre contre vous ?

Cet homme, je ne le connais pas et il ne me connaît pas. Pourquoi cette obsession de vouloir m’empêcher de faire de la politique dans mon pays ? Je suis obligé de faire un lien avec les menaces que je subis de la part de la mafia algérienne. Ça m’amène à revenir aux circonstances de mon départ du gouvernement en 1992. J’ai attaqué la mafia au plus haut niveau de l’État. J’étais menacé de mort, ce qui m’a valu d’en parler au Premier ministre de l’époque Sid Ahmed Ghozali qu’il m’avait octroyé un grade du corps. Quelques mois après, ils m’ont fait quitter le gouvernement. J’ai été contraint de rentrer en Suisse.
C’est qui la mafia algérienne ?

Ce sont ceux que j’ai attaqués à cette époque.

Des noms ?  

Je ne peux pas vous donner de noms. D’ailleurs, la plupart des menaces sont anonymes. Des lettres, des appels téléphoniques, etc.
Donc, les attaques d’Ouyahia ont un lien avec les attaques de la mafia ?

Mais bien entendu. Je ne peux pas imaginer une seconde que les attaques d’Ouyahia procèdent d’une bonne intention ou qu’elles soient fondées sur quelque chose. Encore une fois, je ne le connais pas. Je n’ai pas travaillé avec lui. Donc, pourquoi ces attaques répétées et renouvelées contre moi ? Pourquoi cette obsession à vouloir me barrer le chemin de la politique ? Pour moi, Ouyahia sert la mafia.

À lui de répondre et il n’a qu’une façon de répondre : c’est d’expliquer pourquoi il m’a accusé de me mettre au service de la mafia lorsque j’ai écrit l’article sur la convertibilité du dinar en 2005. Pourquoi au moment où il présente l’avant-projet de Constitution, il m’attaque sans parler du contenu des articles qui visent manifestement à m’empêcher à me présenter aux élections présidentielles même si je renonce à ma nationalité Suisse. À l’évidence, ces attaques sont signées et elles ont un but et un sens. Ayant un seul ennemi, la mafia, je ne peux pas m’empêcher de faire le lien entre ces attaques et les menaces que je reçois régulièrement de la part de cette mafia.
Cela veut-il dire que vous avez des preuves tangibles contre cette mafia ?

Je n’ai pas de preuves. J’essaie de trouver des explications politiques et personnelles, je n’en trouve pas. Par contre, il se trouve que les gens qui m’ont toujours attaqué sont ceux que j’ai dérangés dans la quiétude de leurs affaires. Exemple : j’ai été le premier algérien à avoir dénoncé les pratiques de Khalifa en avril 2000. J’étais seul, je pêchais dans le désert.

Il fallait d’abord que je donne à manger à mes enfants. Je veux rappeler que j’ai travaillé trois ans sans être payé. Je suis rentré en septembre 88 en Algérie et je n’ai pas été payé pendant 3 ans. D’ailleurs, à cause de ça, je ne touche que 40 % de ma retraite. Alors, j’arrive au gouvernement et je me rends compte que les caisses étaient vides, mais j’ai découvert également qu’il y avait des gens qui se sucraient et la corruption persistait malgré le fait que le pays était ruiné. J’ai commencé à faire le nettoyage. Je suis le seul, à ma connaissance, à avoir chassé des présidents de banques et avoir mis en prison des patrons des entreprises. C’est à la suite de ça que j’étais menacé de mort. Les auteurs de ces menaces n’ont pas hésité à me donner l’adresse de mes enfants et de ma femme en Suisse en disant qu’ils s’en prendront à eux. Dans les années 90, je me suis mis à la disposition de mon pays avec une grande présence dans les médias et des conférences où je traitais souvent de la dette et je préconisais le rééchelonnement. Tout ça pour dire que je suis resté présent sur la scène économique de mon pays pour le servir.

Vous étiez, entre 1999 et 2004, le premier responsable de Société Générale en Algérie. Cela avait coïncidé avec la montée en flèche de Khalifa Banque. Que diriez-vous de cet épisode ?

Effectivement, il y a eu ensuite l’épisode Khalifa. Nous avons mis en grade les autorités algériennes contre les pratiques absolument étonnantes de cette banque, après avoir constaté qu’il n’y avait pas de réaction au niveau des banques algériennes notamment l’association des banques algériennes présidée à l’époque par Abderrahmane Benkhalfa.

Malgré toute l’insistance et les démarches entreprises par Société Générale auprès des banques algériennes, nous n’avons jamais su pourquoi la banque Khalifa surpayait et agissait d’une manière si peu orthodoxe. Ce qui m’a conduit, le 27 avril 2000, à donner une interview à un quotidien national où j’ai demandé de resserrer le contrôle sur les banques privées.

Nous avons pris contact, quelques semaines plus tard, avec M. Abdelouahab Keramane qui était le Gouverneur de la Banque d’Algérie à l’époque pour lui expliquer que nous étions inquiets concernant les pratiques de la banque Khalifa et il fallait absolument qu’il nous rassure. Deux ans après, nous vendons, nous les actionnaires algériens, tous non-résidents, nos actions Société Générale à Khalifa banque. Et à partir de là, il s’est passé quelque chose d’étrange.

Moins d’une semaine après avoir annoncé la cession de nos 29% détenues par des Algériens cadres bancaires résidents à l’étranger, le gel des transferts de Khalifa banque était décrété le 27 novembre 2002. Ce qui a immédiatement entrainé la liquidation de Khalifa banque. J’évoque cette question parce que quelque temps après, j’ai été incriminé pour avoir commis quelque chose d’illégal alors qu’il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour démontrer le contraire. Au contraire, j’ai aidé l’administrateur à récupérer des actions de Khalifa à Genève et j’ai aidé le liquidateur après pour les revendre. Le seul actif que Khalifa a acheté et qui a été récupéré à 100%, ce sont ces actions et je suis fière d’avoir contribué d’une manière indirecte à sauver 8 millions de dollars de tout l’argent que Khalifa a investi à l’étranger.

Il vous reproche aussi de faire de la politique en Suisse. Pouvez-vous nous expliquer ce qui vous a amené à faire de la politique en Suisse ?

Disons que j’ai fait un stage. Comme d’aucun veut apprendre la médecine et revenir dans son pays pour le servir. Moi j’ai appris à faire de la politique en Suisse et je viens dans mon pays pour mettre cette expérience et cette ingénierie politique au service de mon pays. Mon expérience professionnelle aussi. J’ai été aux commandes dans plusieurs banques à l’étranger notamment en France et en Suisse. J’ai acquis une expérience extrêmement importante dont a besoin notre pays.  La création d’un parti politique est une autre manière de servir mon pays.

Si vous estimez que vous êtes visé par l’article 51 de l’avant-projet de la révision de la Constitution, il n’y a pas qu’Ouyahia qui a participé à l’élaboration de ce texte…

Je me suis déjà posé la question, en quoi je pouvais par exemple déranger Bouteflika. Je peux l’avoir dérangé en ayant été appuyé par Benflis. C’est une raison pour attirer l’inimitié du clan présidentiel. Est-ce que cette inimitié du clan présidentiel pouvait aller jusqu’à m’interdire d’activité politique ou mon parti ? S’il n’y avait pas eu cette sortie d’Ouyahia, j’aurai pensé que mes ennemis se situaient du côté du clan présidentiel. Or, le crime est signé. C’est Ouyahia.

Donc pour vous, Ouyahia ne fait pas partie du clan présidentiel ?

Non. Je n’ai pas dit ça. Aujourd’hui, il est officiellement au service du clan présidentiel. Je ne sais pas qui a rédigé l’avant-projet de la Constitution mais on sait que c’est lui qui a procédé aux consultations. Donc, il était à la manœuvre dans la rédaction de ce texte. Je ne peux pas penser qu’il est étranger aux rajouts qui me visent.

Il se trouve que le Secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, est contre l’article 51 de l’avant-projet de révision constitutionnelle. Comptez-vous aborder cette question avec lui ?

Par bonheur, je le félicite publiquement comme je le félicite pour ses positions contre Louisa Hanoune qui m’a déjà attaqué de manière ouverte et diffamatoire. D’ailleurs, je suis en procès contre elle. Le FLN, ce n’est pas ma tasse de thé. Pour moi, il doit être au musée. Mais Saâdani, par beaucoup d’égard, est quelqu’un de plus démocratique que le RND et Louisa Hanoune par exemple.

Que pensez-vous de La loi de finances 2016 ?

La loi de finance 2016 n’est pas une réponse appropriée aux problèmes qui se posent actuellement au pays. Il s’agit d’un déséquilibre structurel très grave. Un déséquilibre structurel est un déficit qui naît non pas d’un phénomène conjoncturel qui est appelé à se rétablir rapidement, mais c’est un déficit qui naît du fait que nous ne produisions pas et nous n’exportons que des hydrocarbures. Aujourd’hui, aucune politique ne peut viser l’avenir du pays sur une donnée qui nous échappe.

Le prix du pétrole est actuellement en dessous de 35 dollars le baril. Pensez-vous qu’il continuera dans sa tendance baissière ?

Personnellement, je pense qu’il continuera de baisser. Il faudra attendre deux ou trois ans pour espérer un redressement du prix du pétrole et cela est dû à plusieurs raisons. D’abord, le taux de croissance mondial est toujours en baisse. Les taux faramineux de croissance chinoise sont derrière nous, l’Europe n’arrive pas à redresser la barre de sa croissance. Les États-Unis qui étaient le premier importateur de pétrole sont maintenant exportateurs. Il y a donc une faiblesse de la demande et une surabondance de l’offre dans le marché mondial. Les perspectives sont très sombres aussi du moment que la Libye va revenir à sa production normale et avec l’entrée de l’Iran dans le marché. L’effet quantité va remplacer l’effet prix. C’est-à-dire plus les prix baissent plus les pays produisent pour pouvoir compenser. Dans trois ans, l’Algérie n’aura plus de réserves de change, vu que c’est le seul moyen pour combler le déficit des balances de payement.

Certains experts préconisent l’amélioration de l’appareil fiscal. Qu’en pensez-vous ?

Pour améliorer l’appareil fiscal, il faut une refonte complète de notre système économique et dans des pires moments. Nous aurions pu entamer des réformes quand il y avait l’aisance financière. Le pouvoir lui-même ne sert pas le peuple. C’est-à-dire, on ne prend pas l’argent des riches pour le donner aux pauvres. Les riches sont peu ou pas taxés. Ajoutons à cela le secteur informel. Ce phénomène est un autre danger puisqu’il engendre le non-paiement des impôts et l’évasion des capitaux vers l’étranger.

Le dinar se déprécie. Quelle est la conséquence sur l’économie nationale ?

Je pense que le régime pratique la fuite en avant. Il ne veut pas avouer ses échecs et donc il va tout faire pour camoufler ses échecs. Un des moyens pour le faire et de maintenir un taux de change artificiel. Le dinar est surévalué, mais on ne veut pas le reconnaître. Ils ne savent même pas gérer annuellement les budgets et les dépenses. On va s’apercevoir de plus en plus que les mesures qui sont prises ne serviront pas à équilibrer les déficits budgétaires.

Quand on épuisera le Fonds de régulation des recettes, on entre dans une phase où on ne pourra pas payer les fonctionnaires, ni les soldats d’ailleurs. Et on ne pourra même pas financer les importations. Un jour, la digue va lâcher. À ce moment-là, on pourra dire bonjour les dégâts. Les gens vont peiner de mettre de l’essence dans leurs voitures. Si ce pouvoir ne change pas d’ici trois ans, c’est la digue qui va céder. Ça veut dire l’euro à 2 000 dinars, la baguette de pain et l’essence seront à 10 000 dinars. Ce jour-là, ça sera le sauve-qui-peut pour le régime et l’Algérie aura besoin de beaucoup de courage. Il faudra que l’Algérie ne soit pas totalement disloquée pour qu’elle puisse se reconstruire et panser ses blessures.

http://www.tsa-algerie.com/20160108/ali-benouari-pour-moi-ouyahia-sert-la-mafia/

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publié le 26/12/2015 17:30

Il y a des signes qui ne trompent pas. Depuis que monsieur le président de la République avait annoncé « l’effondrement de l’Etat », les évènements ne font que lui donner raison à une nuance près. En effet, le risque de l’effondrement de l’Etat est aujourd’hui bien réel sauf que ceux désignés par le chef de l’Etat ne sont pas les seuls prétendants à cette sale besogne. Comme dit le vieil adage chinois, quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt.

En effet, en désignant les terroristes et leurs violences comme unique menace qui pèse sur l’Etat, il détourne, sans le savoir peut-être, le regard loin de l’autre menace qui elle est bien plus pernicieuse. Celle de la mafia qui est en train de gangréner l’appareil de l’Etat.

Vous avez aimé le commerce parallèle, la contrebande, l’évasion fiscale, la corruption à tous les étages, vous allez maintenant adorer la diplomatie parallèle ! Celle qui emprunte des canaux souterrains avec des ramifications qui vont jusqu’en Libye où se mêlent argent sale, barbouses, milices, faux enlèvement et fausse libération. D’aucuns diront, mais la diplomatie parallèle a toujours existé. Ils te citeront toujours Bob Denard & Co, les plus romantiques te parleront même de James Bond. Sauf que ce genre de diplomatie n’échappe pas au contrôle de l’Etat. Elle est souvent organisée en sous-main par l’Etat pour éviter de faire le sale boulot comme on dit.

La diplomatie parallèle à la Tunisienne est réellement parallèle, aucune convergence avec les intérêts de l’Etat. Elle se fait en dehors de toute concertation, de tout contrôle direct ou indirect. Elle ne sert pas l’intérêt de l’Etat bien au contraire elle vise à le doubler, à le vider de sa substance. En apportant la preuve de son « efficacité » elle vise à légitimer son action et à se substituer à l’Etat. Contrairement aux acteurs de la diplomatie parallèle qu’on connaît de par le monde, qui tiennent à rester tapis dans l’ombre, nos trafiquants et apprentis diplomates à nous cherchent à se faire connaître. Ils revendiquent un statut, ils se veulent incontournables en ridiculisant le pouvoir central et en montrant sa faiblesse. Guerre d’influence au détriment de l’Etat et de son prestige, au détriment du politique déjà mal en point dans l’opinion publique.

Le plus inquiétant c’est de voir que les représentants de l’Etat, ceux qui sont censés préserver un tant soit peu son prestige et ses prérogatives, ne réagissent pas, acquiescent, faisant fi même, des règles les plus élémentaires régissant les relations internationales. Si on ajoute à cela l’infiltration de la mafia dans les rouages de l’Etat aux moyens d’une corruption systémique on a effectivement la démonstration de l’effondrement de l’Etat. Des décennies de diplomatie prudente et empreinte de sagesse, bâtie avec patience par Bourguiba vient de partir en fumée. Bourguiba doit certainement se retourner dans sa tombe.

* Hédi Ben Abbes est universitaire et dirigeant d’entreprise

Hédi Ben Abbes
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Algérie Résistance

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L’initiative des 19 personnalités, moins quelques unes qui se sont désistées, demandant une audience au président pour vérifier qu’il était toujours bien aux commandes de l’État, a suscité frayeur, incompréhension et analyses à l’emporte-pièce venant de part et d’autre. Au lieu d’étudier et d’établir une analyse solide de cette démarche citoyenne, nous avons eu droit à toutes les spéculations et états d’âme délivrés ici et là en vrac, offrant un spectacle pitoyable propre à l’Algérie du 4ème mandat illégitime de Saïd Bouteflika.

Voir l’article original 2 180 mots de plus

Algérie Résistance

Sammy Oussedik1

Sammy Oussedik. DR.

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Mohsen Abdelmoumen : Quelle est votre opinion sur ce qui se passe dans notre pays en ce moment, à savoir le départ du général Mediène, la bataille rangée entre les clans où l’on voit par exemple un Haddad attaquer à la fois le général Benhadid et Rebrab, et autres évènements qui secouent la scène nationale ?

Sammy Oussedik : Ce qui se déroule sous nos yeux est l’ultime ajustement d’une séquence politique qui a débuté depuis 2013. En effet, face à une crise multidimensionnelle et inédite dans l’histoire de l’Algérie indépendante, la Matrice a fait ce qu’elle sait faire, à savoir se recomposer afin d’essayer, encore une fois, de…

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Algérie Résistance

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Saïd Bouteflika et un de ses copains de débauche. DR.

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Après le démantèlement du GIS* et du SIE**, le Scorat*** et la DCRE**** sont rattachés à l’état-major.

Après « l’Opération Zéralda », comme prévu, l’entourage du président mourant, en l’occurrence son frère cadet et conseiller, Saïd Bouteflika,chikour dzyer, poursuit son œuvre de destruction du DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité), en le démantelant service après service, direction après direction. Le frère du président et son acolyte Gaïd Salah, chef de l’état-major, que Saïd tient par des dossiers multiples de corruption, ont réussi à démanteler le SIE, service qui a enquêté sur l’implication de cette canaille de Saïd dans des scandales liés…

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Algérie Résistance

Saïd-Bouteflika-et-Bernard-Bajolet

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À quoi jouent le Régent d’Alger Saïd Bouteflika et son maître Bernard Bajolet?

De dérive en dérive, le pouvoir illégitime des frères Bouteflika redouble d’efforts pour saboter l’Algérie. Certes, le frère cadet du président a fait couler beaucoup d’encre mais à présent, c’est du sang qui coule en Algérie avec l’attentat terroriste qui a coûté la vie à 13 soldats de l’ANP sans que la famille royale Bouteflika daigne témoigner son soutien aux familles des soldats et au peuple algérien. Bien au contraire, la nouvelle a été diffusée dans les réseaux sociaux, et personne n’a soufflé mot de cet attentat, ni au gouvernement, ni dans les canaux officiels. L’armée fait à nouveau…

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Algérie Résistance

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François Hollande « l’alacrité » et le sémillant Abdelaziz Bouteflika. DR.

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La sphère d’absurdité et de médiocrité

L’Algérie a sa propre loi de la pesanteur qui lui est spécifique et que l’on ne rencontre dans aucun autre pays. En Algérie, nous sommes dans un contexte anormal, avec des institutions anormales, un président anormal, un entourage présidentiel anormal, et qui a quand même reçu la visite d’un président « normal », ce 15 juin, pour vanter « l’alacrité » (bonne humeur pleine d’entrain) du président grabataire. La grille de lecture de certains opposants et journalistes prouve qu’ils n’ont pas bien saisi que l’Algérie est dans une bulle inédite où les différents acteurs n’obéissent pas à la loi universelle…

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Algérie Résistance

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La vallée du M’zab brûle. DR.

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Ghardaïa, symbole de la faillite du pouvoir politique.

Ce que je n’ai pas cessé d’annoncer dans divers articles est arrivé. La situation dans la ville prospère de Ghardaïa où la cohabitation séculaire entre les différentes ethnies était un modèle de quiétude, s’est dégradée à tel point qu’elle a entrainé la mort de vingt-quatre personnes et fait de nombreux blessés y compris dans les rangs des policiers. La vallée du M’zab a toujours été un exemple de ce peut être l’Algérie avec ses variantes linguistiques, ethniques, et même religieuses. Cette oasis de paix s’est transformée graduellement en un enfer sur terre avec des morts en plein mois…

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Mokhtar Belmokhtar a été tué lors d'une frappe américaine.

Le Point – Publié le 15/06/2015 à 06:49

Le cerveau de la meurtrière prise d’otages du site gazier algérien d’In Amenas en 2013 a été tué par une frappe aérienne américaine en Libye.

Le chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar, lié à Al-Qaïda, a été tué par une frappe aérienne américaine en Libye, a annoncé dimanche soir le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale. Le Pentagone a indiqué à Washington que le djihadiste Belmokhtar avait bien été la cible d’une frappe américaine, mais n’a pas confirmé sa mort. « Nous continuons à évaluer les résultats de l’opération et fournirons plus de précisions de manière appropriée », a déclaré dans un communiqué le colonel Steve Warren, porte-parole du Pentagone.

lire: http://www.lepoint.fr/monde/le-gouvernement-libyen-confirme-la-mort-de-mokhtar-belmokhtar-15-06-2015-1936433_24.php

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Algérie Résistance

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M. Ahmed Ouyahia et M. Abdelmalek Sellal. DR.

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Mesdames et Messieurs, faites vos jeux, rien ne va plus : le futur président sera Ouyahia ou Sellal !

Après un remaniement gouvernemental remanié en dernière minute et un ballet rustique de chaises musicales avec limogeages, permutations et autres aberrations, et surtout la nomination – Alléluia ! –  d’un PDG qui ne soit pas intérimaire à la tête de Sonatrach – l’ère des intérimaires serait-elle révolue ? – voici qu’un pseudo congrès du FLN se pointe à la vitesse de l’éclair et consacre Abdelaziz Bouteflika président du parti. Quel revirement de situation par rapport au manque d’entrain du président de la République qui, lors du 9 Congrès du FLN…

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Algérie Résistance

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Le président Abdelaziz Bouteflika lors de la visite de Laurent Fabius. DR.

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Pas un jour ne se passe en Algérie sans qu’éclate un scandale lié à la mauvaise gestion des affaires de l’Etat, dénonçant la gabegie et l’anarchie érigées en mode de gouvernance. Les simulacres de procès de corruption de l’autoroute Est-Ouest et El Khalifa ont démontré à quel point la Justice est loin d’être indépendante et n’est plus que l’otage d’un pouvoir politique dépourvu d’agenda, uniquement tournée vers la fumée blanche ou noire d’El Mouradia ou, plus précisément, de la résidence présidentielle médicalisée de Zéralda. Ces procès n’ont eu lieu que pour amuser la galerie sans intention de combattre réellement le…

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Algérie Résistance

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Les massacres du 8 mai 1945 en Algérie. DR.

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Le matin du 8 mai 1945, à l’appel des AML (Amis du Manifeste et de la Liberté, de Ferhat Abbas) et du PPA (Parti du Peuple Algérien), plusieurs villes du Nord Constantinois s’apprêtent à célébrer la victoire des alliés et à montrer pour la première fois le drapeau algérien. A Sétif, ce 8 mai est un jour de marché hebdomadaire, et une dizaine de milliers d’Algériens se sont rassemblés dans les rues afin de déposer une gerbe au pied du monument aux morts de la ville. Les Algériens qui ont payé un lourd tribut dans la guerre contre les nazis, veulent honorer leurs…

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Algérie Résistance

bouteflika_reapparait-en-public_00Le président Abdelaziz Bouteflika à l’Hôpital militaire du Val-de-Grâce en France. DR

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A la facture très salée du bilan catastrophique du 4 mandat avec ses accords commerciaux perdants pour l’Algérie, s’ajoute un livre qui évoque les malversations et le blanchiment d’argent de ministres et autres responsables algériens en poste ou retraités : « Paris-Alger : une histoire passionnelle », des journalistes Christophe Dubois de TF1 et Marie-Christine Tabet du Journal du Dimanche. En dehors de toute supputation sur le temps choisi pour sa parution ou de qui est derrière cette opération, pourquoi la France, à travers TF1 du groupe Bouygues du CAC40, sort-elle un livre compromettant sur les responsables irresponsables algériens qui ne…

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Entre les lignes entre les mots

Dimanche 19 avril 2015. Jean-Marc Todeschini, le secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire a déposé une gerbe devant le mausolée de Saal Bouzid, jeune scout algérien assassiné le 8 mai 1945 par un policier français dans la rue principale de Sétif en Algérie. De quoi était-il coupable ? D’avoir osé manifester pacifiquement, en portant le drapeau de l’Algérie indépendante, avec plusieurs milliers d’autres « indigènes » pour exiger la libération du leader nationaliste Messali Hadj et pour défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Dans les jours et les semaines qui suivent, les émeutes, qui ont gagné tout le Constantinois, sont écrasées dans le sang par les forces armées françaises et de nombreuses milices composées de civils d’origine européenne. Bilan : Entre 20 000 et 30 000 victimes, arrêtées, torturées et exécutées sommairement pour rétablir l’ordre colonial imposé par la métropole et terroriser de façon durable les autochtones. « Agir vite et puissamment…

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Autre face du terrorisme : Le trafic de drogue prend de l’ampleur

Par Farid Larbaoui

Au même titre que le terrorisme, le trafic de drogue prend des bonds inquiétants. Rien que pour l’année qui vient de s’écouler, plus de 260 tonnes ont été saisies par les services de sécurité. C’est une véritable menace pour la sécurité du pays. Il faut dire que les bilans précédents ont tiré la sonnette d’alarme sur un fléau qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes. Du cannabis, résine, kif traité, comprimés enrobés et même des drogues dures font l’objet d’un commerce illicite à travers les frontières , surtout celles de l’ouest. Pour l’année 2014, un bilan de l’office national de la lutte contre la drogue et la toxicomanie retient plus de 260 tonnes de drogues saisies en 16 mois. Sans compter que les deux dernières années ont enregistré un pic de saisies avec en 2013 une quantité de 211 tonnes. Avec ces chiffres inquiétants, il reste que l’Algérie est visée dans le collimateur de certains pays dont le Maroc qui reste à 80% le principal fournisseur du cannabis et du kif traité. Des réseaux organisés de plusieurs nationalités tentent de se rabattre sur un marché algérien en multipliant les incursions dans un territoire aussi étendu que l’Algérie. Selon le même office  » au total 15.448 personnes ont été impliquées dans des affaires liées à la drogue en 2014, dont 10.648 sont sans profession, 2.218 sont des employés et 195 sont des étudiants « . Dressant un bilan de l’année, les services de la sécurité ont précisé que  » 6.142 individus ont été interpellés durant la même période pour des affaires liées à la drogue dont 86 étrangers « . Il ressort que clairement que ces réseaux préfèrent utiliser la plupart des chômeurs qui se transforment du coup en délinquants notoires. Il faut mentionner que les étrangers de nationalités différentes tels que des maliens, nigériens, libanais, marocains et d’autres veulent faire de l’Algérie une plaque tournante et profitent de leurs contacts dans des régions de l’Amérique Latine pour inonder le dernier bastion qui leur reste à savoir l’Algérie. Mais autour de ce vaste trafic, les craintes s’amplifient autour des connexions avec les groupes terroristes qui sont mobiles dans la région sahélienne. Les hauts responsables de la sécurité nationale ont à plusieurs reprises indiqué que le narcotrafic profite de relations évidentes avec des groupes criminels pourchassés. Le but est évidemment de déstabiliser l’Algérie qui s’est prémuni jusqu’à l’heure de plusieurs complots tentant de la mettre à feu et à sang. Cela dit, les pouvoirs publics n’ont jamais cédé à ce fléau et comptent poursuivre leur stratégie de lutte par tous les moyens humains et matériels offerts. Au-delà des opérations de coups de filet contre les plus grands dealers et l’arrestation de plusieurs trafiquants forts connus, il existe également l’autre axe qui consiste à se déployer dans la surveillance permanente des frontières et par delà obtenir les renseignements sur les réseaux les plus dangereux. De leur côté, responsables politiques et de la société civile sont conscients que la prévention et la sensibilisation tous azimuts est l’autre enjeu où il faut mettre beaucoup d’efforts.
F.L.

http://diasporasaharaui.blogspot.fr/2015/04/autre-face-du-terrorisme-le-trafic-de.html

http://www.tribunelecteurs.com/fichier/trafic.html

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Algérie Résistance

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Ali Haddad et son maître Saïd Bouteflika. DR.

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Des bruits, chuchotements, susurres, rumeurs, ballons sondes, diversions multiples, ragots de concierge, évoquent le divorce entre Ali Haddad et Saïd Bouteflika, frère cadet et éminence grise du président, ou que le courant ne passe plus entre Bouteflika et son frère. On va finir par nous dire qu’il y a rupture entre le président et lui-même. Jamais l’Algérie n’a traversé une telle période de fragilité, surtout au niveau de l’institution présidentielle, où la brise la plus légère peut faire crouler un château de cartes qui oscille sur ses bases mouvantes. Jamais non plus l’Algérie ne s’est autant approchée de la phrase d’Antonio Gramsci : « la crise…

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Une dizaine de jours après les aveux du terroriste Redouane Kachniti, membre du Groupe islamique armé (GIA), sur le rapt et l’assassinat des sept moines de Tibéhirine, en 1996, un nouveau témoignage accable cette fois les services secrets algériens. Les différents scénarios sur cette affaire judiciaire, jamais élucidée, resurgissent.

L’enquête judiciaire sur le drame, qui s’es déroulé entre mars et mai 1996, dans le fief terroriste montagneux de Médéa, où sept moines du monastère Notre-Dame de l’Atlas, dans le village de Tibéhrine, ont été enlevés puis décapités, aboutira-t-elle un jour ? 19 ans après les faits, la question reste d’actualité. Jusqu’à ce jour, trois scénarios sur cette affaire encore non élucidée demeurent plausibles.

La thèse de l’implication des services secrets algériens vient, de nouveau, d’être évoquée. Un homme se présentant comme un ex-agent des services secrets algériens, entendu par le juge antiterroriste français Marc Trévidic le 21 janvier, met en cause l’ANP, indique ce vendredi une dépêche AFP, citant une source proche du dossier. Mourad B., âgé de 34 ans, résidant en Savoie, région montagneuse du sud-est de la France, menacé d’expulsion, a expliqué au magistrat français avoir intégré les services secrets algériens fin 2006-début 2007. Ces derniers l’ont chargé d’infiltrer les rangs islamistes sous le pseudonyme “Abou Nadil”, a-t-il raconté au juge Trévidic. Selon son témoignage, les agents secrets s’étaient largement introduits au sein des groupes jihadites, sévissant durant la décennie noire. “Des terroristes téléphonaient et j’ai entendu des conversations”, a -t-il ainsi dit au juge français, ajoutant aussi : “J’ai vu des mères de terroristes venir au centre militaire d’investigations et on leur donnait de l’argent”.

Le DRS impliqué ?

Mourad B. dit avoir demandé à quitter les services secrets fin 2009-début 2010 mais que l’un de ses supérieurs s’y était opposé, le prévenant qu’”on ne sortait pas de chez eux comme on y entrait”. Par la suite, l’”infiltré” aurait reçu des menaces plus sérieuses. “Si tu nous trahis, on fera ce que le colonel […] a fait aux moines”, l’aurait averti un officier du DRS, selon les déclarations faites au juge Trévidic. Début 2011, Mourad B. parvient toutefois à quitter l’Algérie, direction la France. Mais son titre de séjour a depuis expiré, ce qui le place sous la menace d’une expulsion vers son pays natal, là où il se dit en danger.

D’après le scénario imputant la responsabilité de l’assassinat des sept moines de Tibéhirine au Département algérien du renseignement et de la sécurité, le chef du GIA, Djamel Zitouni, alias Abou Abderahmane Amine, était en réalité un agent double. L’opération à Tibéhirine aurait eu pour but de disqualifier les terroristes dans une région montagneuse où les islamistes étaient relativement influents et de mettre la pression sur les autorités françaises afin d’obtenir leur soutien dans la guerre contre le terrorisme des années 1990, toujours selon cette thèse. Une autre version de cette thèse suppose que l’opération à Tibéhirine aurait échappé au contrôle de Djamel Zitouni et les moines, enlevés par le groupe “infiltré” par Zitouni, seraient ensuite tombés entre les mains d’un groupuscule plus radical.

Le témoigne de Mourad B., accablant les services de sécurité algériens, est toutefois à prendre avec précaution, de l’aveu même de l’avocat des familles des sept cisterciens trappistes. “Cette audition apporte un élément supplémentaire dans le sens de l’implication des services algériens” mais il faut être prudent “témoignage n’étant pas direct”, a ainsi commenté Me Patrick Baudouin, contacté par l’AFP.

La thèse officielle : Le GIA, seul responsable

La prudence est aussi de mise étant donné que ce témoignage indirect intervient moins de deux semaines après les aveux du terroriste Redouane Kachniti, membre du GIA. Ce dernier, lors de son procès près la cour d’Alger, le 5 février dernier, a reconnu avoir fait partie du groupe de djihadiste qui, sur ordre de l’émir de la Katiba d’Ouled Slama, a enlevé et égorgé les sept moines de Tibéhirine et les a séquestrés avec des éléments du groupe El Djazaara, dissident du GIA, juste après le début des opérations de ratissage de l’armée nationale dans la région. Kachniti et les siens, membres du groupe dirigé par Djamel Zitouni, ont ensuite égorgé les sept moines de Tibéhirine et jeté leur tête à Médéa, a-t-il avoué durant son procès.

Ce scénario est la thèse officielle défendue par les dirigeants algériens. Pour eux, aucun doute, Djamel Zitouni, leader du GIA, est le principal coupable dans cet assassinat. Selon la thèse officielle, le GIA aurait voulu renforcer son autorité dans la région de Médéa par un coup d’éclat contre des cibles symboliques.

Bavure militaire ?

Un dernier scénario, que les autorités algériennes refusent d’entendre, évoque une bavure militaire. Cette thèse est apparue en juin 2009 lorsque le général français François Buchwalter, attaché militaire de la France en Algérie durant la décennie noire, a indiqué au juge Trévidic que les sept moines de Tibéhirine ont été victimes d’une “bavure” militaire. Buchwalter dit tenir cette information d’un ami officier algérien, qui lui-même la tient de son frère, pilote de l’armée algérienne ayant participé à cette bavure. Selon cette information, encore jamais confirmée, les sept moines de Tibéhirine ont été tués, par erreur, par des tirs d’hélicoptères de l’armée algérienne sur leur lieu de détention, peu après l’enlèvement. Les militaires se seraient ensuite poser au sol et, constant la bavure, ils auraient décidé de maquiller leur erreur en rejetant la faute sur les terroristes du GIA. D’après cette thèse non-officielle, les militaires auraient eux-mêmes décapité les corps inertes des moines de Tibéhirine.
Source : algerie-focus.com.
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MAGHREB ACTUALITÉS

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Revenant sur l’arrêt de la Cour suprême qui a rejeté le pourvoi en cassation introduit après l’extradition de Abdelmoumen Khalifa en Algérie, l’avocat de ce dernier, Me Nasreddine Lezzar, a déclaré que « La Cour suprême nous a notifié, le 20 décembre dernier, sa décision relative au pourvoi en cassation intenté contre l’arrêt de renvoi devant le tribunal criminel, au motif que celui-ci a été enregistré en dehors des délais ». Et de préciser que ce recours a été enregistré au lendemain de l’arrivée de Moumen en Algérie, soit le 23 décembre 2013.

Aussi évoque t-il  «deux irrégularités fondamentales durant cette phase cruciale et déterminante pour la suite des procédures et la garantie de droits de la défense : Moumen Khalifa n’a été ni assisté ni conseillé par un avocat. Un autre document aurait dû lui être notifié en même temps ou plutôt en lieu et place de l’arrêt de renvoi, à…

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Algérie Résistance

Haddad-300x300Ali Haddad, le boutiquier qui rêvait d’être roi. D.R.

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Il n’y a rien de plus assommant que d’écrire des articles à propos de scélérats dont les ambitions se mesurent au contenu de leurs comptes en banque. A chaque fois, je ressens de l’amertume, car j’appartiens à une école malheureusement effondrée aujourd’hui, celle du patriotisme. Néanmoins, mon devoir de journaliste patriote  m’impose de pourchasser les coléoptères coprophages qui pullulent dans mon  pays et prospèrent en bouffant de la merde. Un nom pollue actuellement l’Algérie de mes ancêtres et s’étale partout : Ali Haddad. On pourrait dire de lui qu’il a repris à son compte la fable de la grenouille qui voulait se faire aussi…

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Solidarité Ouvrière

Le Temps d’Algérie, 1 février 2015 :

Les travailleurs de l’Entreprise de préfabrication légère d’aluminium (EPLA), ont entamé, hier, une grève d’une journée renouvelable pour dénoncer «le marasme qui règne au sein de leur unité de production et attirer par la même l’attention de la PDG de l’usine sur les problèmes qui les rongent», lit-on dans la déclaration des employés au nombre de soixante. «Nous avons décidé de recourir à cette grève d’une journée renouvelable jusqu’à l’aboutissement et l’écoute de nos doléances par la présidente directrice générale de l’entreprise dont le siège se trouve à Alger», a-t-on affirmé.

Ces ouvriers dénoncent essentiellement «l’arrêt des projets existants, la désorganisation et la déstructuration des services existants, l’injuste et non équitable application de la convention collective, notamment en matière de salaires». En outre, les grévistes de l’Epla protestent contre «le dégarnissement de l’unité en matière d’effectifs», puisque, selon eux, «il n’y a eu…

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Cyber-risques - Cybercriminalité - Nouveau monde

Les brigades de lutte contre la cybercriminalité relevant de la Sûreté nationale ont traité en 2014, 211 affaires impliquant 205 individus dont 28 femmes, aindiqué jeudi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Il s’agit d’affaires liées aux systèmes de traitement automatique de données (75 cas), de diffamation et d’atteinte à la vie privée (59 cas), de menaces (28 cas) et d’usurpation d’identité (26 cas).

Il est également question d’affaires liées à la diffusion de photos licencieuses (9 cas), d’escroquerie via Internet (3 cas), d’invective et d’outrage via Internet (6 cas) et d’utilisation illégale de cartes magnétiques (2 cas).

En vue d’endiguer cette forme de criminalité, des brigades spécialisées relevant de la Police judiciaire ont été créées, à travers les 48 sûretés de wilaya sur instruction du Directeur général de la DGSN.

Ces brigades sont essentiellement composées d’enquêteurs et d’experts compétents spécialistes en informatique.

Source

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Mes coups de coeur

par Sophie Chapelle

Voilà une semaine que le Sahara algérien est gagné par des mobilisations contre l’exploitation des gaz de schiste. Depuis le 1er janvier dernier, journée au cours de laquelle 1 500 personnes se sont rassemblées à In Salah, « la ville est comme paralysée, encore sous l’onde de choc de cette mobilisation extraordinaire », relève le quotidien algérien El Watan. Les commerces, écoles et administrations sont fermés. Initialement lancée par l’ONG environnementale In Salah Sun & Power, la protestation a été rejointe par la population locale, dont beaucoup de femmes et d’enfants.

La suite sur : http://www.bastamag.net/Algerie-mobilisations-sociales

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