Archives de la catégorie ‘Caraïbes’

Un homme tué par balle devant l’établissement Domaine des Oasis à Rivière-Salée

Les faits se sont déroulés dans la nuit de dimanche à lundi (12 juin 2023) devant l’établissement de loisirs, le Domaine des Oasis, à Rivière-Salée. Un homme a été mortellement blessé par balle. Il s’agit d’une 12e homicide commis cette année.

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Déjà,tôt dans la matinée du 11 novembre 2022, au Domaine de l’Oasis à Rivière Salée, une fusillade avait éclaté pendant le concert de la chanteuse de dancehall Maureen.

Cette nuit-là, une cinquantaine de motards cagoulés et armés avaient fait irruption dans l’établissement nocturne en ouvrant le feu. La scène surréaliste en Martinique, avait provoqué une panique légitime et avait entrainé les blessures pour huit personnes dont six par balles.

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Par Christine Deviers-Joncour

J’entendais leurs délires, loin d’imaginer qu’ils iraient jusqu’au bout de leur folie

Je les ai vus, à l’époque, se goberger, s’empiffrer sur le dos du peuple. Je les ai vus, les yeux plus gros que le ventre, piller et se goinfrer. Se donner des lettres de noblesse factices que leur position et leur pouvoir leur conférait. Je les ai vus bomber le torse et de leur petite hauteur, mépriser le peuple en donnant au château de Versailles des fêtes royales pour célébrer dignement l’arrivée au pouvoir du nouveau « monarque ».

Les cortèges de voitures officielles comme autant de carrosses et les garden-parties de ces nouveaux parvenus.

J’ai vu les épouses et leur marmaille jouant à Marie-Antoinette sans vergogne sous les lambris, dont le passe-temps se limitait à organiser des dîners fins entre amis et visiter le ‘Mobilier national’ comme on va chez Ikea. Gratuit ici. Surtout quand on omettait de restituer pièces d’art et meubles d’époque. Je les ai vus et j’ai payé très cher pour avoir été témoin, n’étant pas du sérail…

J’ai vu les caisses noires des ministères exonérées d’impôts, les frais d’intendance éhontés enfler, chauffeurs et gardes du corps à vie et retraites cumulées replètes, retro-commissions sur des marchés d’état, des avions équipés comme des palaces volants, des jets sur le tarmac prêts à décoller au moindre caprice ou quand tsunamis, tremblements de terre et autres catastrophes permettaient d’appeler les hordes de photographes, après être passé en vitesse chez le coiffeur et le couturier branché, pour se faire immortaliser au pied d’un jet avec un sac de riz sur le dos.

J’ai vu des soutes en provenance d’Afrique garnies de billets de banque et des coffres de voitures transformés en caverne d’Ali Baba pour distribution d’argent à grande échelle, des contrats d’État passés aux mains des filous, des comptes bien cachés dans des pays aux lagons bleus, (…). J’ai vu un avion avec une croix rouge sur son flanc porter secours à des populations africaines affamées en leur tirant dessus, et j’ai même vu certains crocodiles bouffer de malheureux témoins encombrants et d’autres tomber des fenêtres, arrêts cardiaques et cancers fulgurants. Un monde aux mains de la Finance Internationale, Bilderberg, Nouvel Ordre Mondial criminel, FMI, GAFAM etc, pour maintenir, verrouiller le système, protéger une élite et asservir les peuples en les abrutissant et en les dépravant en inversant les valeurs ! Nous leur donnons une once de pouvoir et ils perdent tout sens commun.

Et plus on monte dans la hiérarchie, plus ils s’en donnent à cœur joie, perdent le sens des réalités et franchissent allègrement et sans états d’âme l’inacceptable. Et au plus haut niveau de la pyramide ils n’ont plus rien d’humain. Ce sont des monstres.(…) Le pouvoir, aphrodisiaque suprême, les déshumanise ? Et le fric, moteur essentiel à toutes ces dérives… Comment osent-ils se poser en donneurs de leçons, parler de probité, d’intégrité, de franchise, quand se multiplient leurs égarements et que les affaires de corruption et autres méfaits les éclaboussent ? (…)

Soumission

Nous sommes devenus un immense peuple de moutons à tondre, tandis que la démocratie n’existe plus depuis longtemps, et tout dépend maintenant du pouvoir de résistance et de révolte des peuples. La mise en esclavage des populations est passée à la vitesse supérieure avec cette « pandémie covid » en créant la PEUR. Et les grands argentiers de la planète et leurs marionnettes nous font clairement comprendre que seuls comptent leurs profits, que le bien-être des citoyens n’a aucune espèce d’importance. Nous sommes tous sacrifiés sur l’autel des profits. Depuis ces dernières décennies tout fut mis en œuvre pour leurs profits. Et la télévision et les médias aux ordres ont participé à cet abrutissement de masse qui nous a conduits à l’impuissance en nous lavant le cerveau. Je veux pourtant rester optimiste.

Nous sommes à un changement de civilisation.

Il est urgent que tous les citoyens se réveillent et reprennent en main leurs pays, leur souveraineté et éliminent cette vermine financière afin de réinjecter dans les caisses des états pour le bien collectif, les incroyables fortunes détournées par une poignée de mafiosi sans foi ni loi et dangereux. Il faut bien prendre conscience que, quels que soient votre bord politique ou votre conception de la vie, si vous ne faites pas partie de leur élite, vous serez broyés.

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http://mobile.francetvinfo.fr/faits-divers/justice-proces/proces-air-cocaine/air-cocaine-en-republique-dominicaine-christophe-naudin-incarcere-dans-des-conditions-epouvantables_1456053.html#xtref=acc_dir

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Featured imagepar Yves-Léopold MONTHIEUX

« Comme en amour, en politique il trompe qui peut », j’ai souvent repris cet aphorisme qui fut le titre de l’une de mes premières tribunes. Le rapport a un caractère personnel et concerne un homme ou une équipe et un électorat. Mais il est très rare, en démocratie, que la conjonction d’hommes et d’institutions, politiques et judiciaires, nationales et locales, moyennant un usage biaisé de la démocratie, ait permis de donner à un pays une orientation que sa population n’a pas souhaitée. C’est pire lorsque celle-ci a refusé le changement de statut par une réponse clairement exprimée à la question qui lui a été clairement posée. C’est le cas de la Martinique. La méthode du forceps a donc été utilisée, qui a toujours servi et permis la déconstruction méticuleuse du libre-arbitre des Martiniquais. Il n’est pas aisé de reconstituer des cerveaux après que ceux-ci ont été…

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Creoleways

Featured imagePour alimenter le débat (et non la polémique stérile) sur le concept d’égalité réelle chère à Patrick Karam (CREFOM) et à Victorin Lurel, notre nouvelle contributrice, Anne-Laure Bernard, s’est interrogée sur le succès économique de l’île de Saint-Barthélemy. Cette chronique est censée nourrir la réflexion des uns et des autres -promoteurs, adversaires ou sans opinion- quant à l’insatiable quête d’égalité avec la métropole qui, semble-t-il, habite la plupart de nos peuples ultramarins.

Egalité réelle : ce que Saint-Barth nous enseigne

par Anne-Laure BERNARD

A l’heure où un projet de loi sur l’ « égalité réelle » dans l’Outre-mer français est en préparation, texte autrement désigné comme « loi sur l’égalité économique », il nous semble intéressant de nous pencher sur l’exemple de Saint-Barthélemy, minuscule bout de France dans la Caraïbe véritablement en prise avec l’économie réelle et qui n’a pas toujours été la destination privilégiée de la jet set…

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Creoleways

Featured imagepar Joseph VIRASSAMY

Ne serait-ce que pour la santé mentale, l’examen d’une telle question, qui ne cesse de perturber les inconscients et les inconsciences, vaut la peine qu’on s’y penche. Et les Etats-Majors qui s’agitent dans tous les sens, du nord au sud, d’est en ouest de la Martinique ne pourraient pas dire qu’ils ont été pris de court par une hypothèse hautement invraisemblable. Supposons, absurdes, que le 1% de chance que l’annulation se réalise, survienne.

Nous pouvons supposer tout d’abord que ceux qui auraient été à l’origine de cette opération annulation, voudront prendre les moyens afin qu’une telle situation ne se reproduise plus jamais, en quelque sorte finir le travail. Par exemple, éliminer pour longtemps les autonomistes et les indépendantistes de la scène politique. Ainsi il pourrait advenir que les martiniquais, ayant senti, pour de vrai, passer le vent du boulet du grand largage, arrêtent de jouer schizophrène du…

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Communiqué

Le Président du Conseil Régional s’inquiète de la position de la direction générale de la concurrence.

Par un courrier du 23 juin 2015 le président du conseil régional a attiré l’attention du Président de la République sur la situation du régime de l’octroi de mer dont les nouvelles règles, édictées par le Conseil européen à travers sa décision 940/2014/UE du 17 décembre 2014, entrent en application au 1er juillet 2015.

Le président du Conseil régional s’inquiète, d’une volonté unilatérale de la Commission européenne, et particulièrement de la Direction Générale de la Concurrence, de rattacher ce nouveau régime au régime général d’exemption par catégories (RGEC). Une telle initiative constituerait un recul sans précédent que n’ont eu cesse de dénoncer les élus Martiniquais en se référant à la durée de validité de la décision européenne (31 décembre 2020).

Le président de la Région Martinique indique ne pas se satisfaire de la…

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Featured imageCommuniqué

Le 17 juin 2015 – Le président de la Région Guadeloupe, Victorin LUREL, exprime sa totale satisfaction, après l’adoption définitive par l’Assemblée nationale du projet de loi portant transformation de l’université des Antilles et de la Guyane en université des Antilles.

« Ce 16 juin 2015 est pour nous un jour historique aux Antilles, puisqu’il entérine enfin, après beaucoup de tergiversations et de longs débats parlementaires, l’existence juridique, définitive, de l’université des Antilles (l’UA) ».

« D’autant que le texte adopté demeure en tous points conforme à ce qu’avaient souhaité les élus de Guadeloupe et de Martinique, de même qu’une large majorité de la communauté universitaire des Antilles ; à savoir le principe de l’autonomie des deux pôles universitaires, et notamment le vote libre des vice-présidents de pôle. Il était en effet nécessaire d’adapter et d’inventer un mode de gouvernance spécifique à nos territoires, puisque l’UA est la seule…

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Featured imageScène de racisme à l’envers – Décryptage (1)

par Michel HERLAND

Un « blanc-métro » victime d’une agression raciste en Martinique. Certains trouveront peut-être des excuses : qu’il « l’avait bien cherché » (voir plus loin le récit de l’action) ou que, en tout état de cause, ce qui lui est arrivé n’est rien à côté de tous les actes racistes dons sont victimes les Antillais en France. Le premier argument (« il l’avait bien cherché ») revient à entériner la force sur le droit. Le second est plus pernicieux car si les Antillais revendiquaient le droit de se montrer racistes chez eux, ils n’auraient plus d’argument véritable à opposer à ceux qui se montreraient raciste à leur encontre ailleurs. Mais examinons le cas d’espèce.

À l’entrée du campus de Schoelcher, Université des Antilles, le 26 mai 2015, vers 15h.

Le contexte : ce jour-là prenait fin la sanction pesant…

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Featured imageL’examen en séance du projet de loi modifiant la loi du 2 juillet 2004 relative à l’octroi de mer s’est déroulé lundi 1er juin 2015 à l’Assemblée nationale.

Le député Serge LETCHIMY a tenu, dans son discours introductif, à rappeler l’importance de l’octroi de mer dans le budget des communes et des régions d’outre-mer. Il a, de plus, précisé que le dispositif d’octroi de mer est un outil fiscal qui permet, grâce à des différentiels, de protéger la production locale et d’accompagner les filières de production. Cependant, outre ce constat qui plaide en faveur du maintien de cette taxe dérogeant au droit communautaire, le député a manifesté son inquiétude face au maintien de ce modèle économique basé sur l’importation.

Dans son intervention, le Député de Martinique a regretté qu’une réflexion ne soit pas portée sur la conception d’un nouveau modèle fiscal qui pourrait accompagner le développement des territoires d’outremer, étant…

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Featured imagepar Francette ROSAMONT

« La Martinique avance ! » Le trait d’humour du Président de la République lors de son allocution devant les élus en Martinique à l’Atrium, a été diversement apprécié.

Adoubement évident pour le Président de Région et donc joie pour certains, consternation pour d’autres, d’autant que l’édilité régionale a remis le couvert pour une nouvelle évolution institutionnelle… Comme si l’étape de la collectivité territoriale n’était pas un acte important à réussir avant d’aller plus loin. Rappelons juste que cette nouvelle organisation administrative est une innovation pour laquelle quasiment rien n’existe en termes d’organisation, de financement et de gestion. Durant les quatre dernières années, les élus actuels de la Région ne se sont préoccupés que de la mise en ligne des systèmes comptables pour éviter tout bug au premier janvier 2016 pour la réalisation de la paye des agents. Rien sur le financement, rien sur l’organisation, rien sur…

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En avril 2009, Raphaël Confiant dénonçait sur son site, Montray Kréyol, le succulent sursalaire des fonctionnaires des DOM-ROM-TOM. Aux Antilles, beaucoup de nationalistes, qui dénoncent l’assistanat de la France et affirment lutter contre les inégalités, empochent nawflaw cette prime coloniale (qui profite, avouons-le, à tout le monde, de manière directe ou indirecte). Or pour que perdurent ces « 40% », ne faut-il pas que l’Etat français continue à les payer ? Cette condamnation d’un certain compère-lapinisme, avait valu une sacrée volée de balata à l’écrivain martiniquais. Pour rappel, en 1996, Jacques Chirac (UMP) avait déjà souhaité en finir avec ce qui peut passer pour un vestige colonial. Jusqu’ici, comme dirait Damoclès, «l’affaire reste en suspens».

De l’urgente nécessité de supprimer les 40 % des fonctionnaires…

par Raphaël CONFIANT

Depuis 1946, c’est-à-dire depuis que la colonie de la Martinique a été transformée en département d’Outre-Mer, tout et le contraire de tout…

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Featured imageAlgues vertes – algues brunes : deux poids, deux mesures ?

par Teddy BERNADOTTE

En 2010 faisant suite à sa visite sur la plage de Saint-Michel-en-Grève (Bretagne) le premier ministre François Fillon confirme que le gouvernement va « prendre à sa charge », le nettoyage des algues vertes, ceci conformément aux engagements pris dans le cadre du Grenelle de l’environnement.

La secrétaire d’Etat à l’écologie Chantal Jouanno et le ministre de l’agriculture Bruno Le Maire vont présenter un plan d’action du gouvernement pour lutter contre la prolifération des algues vertes en Bretagne.

Le plan arrêté par le gouvernement pour lutter contre les Algues vertes mobilisera au total 134 millions d’euros, dont 94 millions à la charge de l’Etat et de ses établissements publics, le reste devant être assuré par les collectivités territoriales.

Récemment, l’Etat a été condamné à indemniser le ramassage communal des algues vertes !

Dans quatre arrêts, la Cour administrative…

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NARCO-BUSINESS: l’implication du pouvoir… et des banques.

Les généraux sont en cause, on l’a vu. Mais pour mettre à l’abri leurs fortunes longuement amassées, ils ont dû faire appel à des banques. Celles du blanchiment, qui sont bien entendu les mêmes que celles des trafiquants. La coke, et l’argent qu’elle génère, corrompt tout (*), au plus haut niveau. Jusqu’aux chefs d’Etat, parfois, ou bien leur famille, comme en Colombie. A ce stade, il n’y a plus à parler d’éthique. C’est à celui qui va empocher la mise le premier, car le flux est tel que tout le monde en profite. Devant cette chienlit qui envahit tous les rouages d’un Etat, certains se lèvent et résistent, comme un certain juge, qui, en France, avait fait front devant les mafieux. Son équivalent hondurien, Julian Aristides Gonzalez, a connu hélas le même sort… mais depuis quelque temps, ça se lézarde, et des rats quittent le navire vénézuélien. Et viennent raconter, une fois avoir mis leur famille à l’abri, les turpitudes d’un régime qui parle un double langage constant.

Un document implacable

Un excellent rapport de mai 2011 de l’ OFDT (**), signé David Weinberger, de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) nous dresse un tableau éloquent de la tendance générale du circuit de cocaïne désormais autour du Venezuela : « depuis 2005 et 2006, du fait des bouleversements régionaux susmentionnés, les États vénézuéliens du Zulia, du Táchira mais surtout d’Apure, limitrophes de la Colombie, deviennent ainsi, les principaux lieux de départ de la cocaïne colombienne vers le marché nord-américain, notamment au moyen du vecteur aérien. Si le crash d’un DC9 à Playa del Carmen avec 5,5 t de cocaïne à son bord en 2005 a marqué les esprits, il n’en reste pas moins exceptionnel car le trafic par les airs est majoritairement le fait de petits avions qui ne rejoignent que très rarement le Mexique sans escale. Ils atterrissent généralement dans des zones où l’espace aérien est moins contrôlé, comme en République Dominicaine et Haïti jusqu’en 2009, puis au Honduras, au Guatemala, au Costa Rica ou au Belize. » Exactement ce que je vous ai décrit ici en de multiples épisodes de la série « Coke en Stock » ! « Ces États, dotés de faibles moyens, sont désormais profondément déstabilisés par la mainmise partielle des organisations criminelles, notamment mexicaines, qui acheminent la drogue vers le nord par la voie terrestre ou maritime ». L’emprise de l’argent de la coke devenant le principal levier de corruption des hommes politiques dans ces pays.

Des avions, mais aussi des bateaux et des containers

Car il n’y a pas bien sûr que les avions pour transporter la drogue : « cependant, le moyen le plus usité reste celui des containers. Ceux-ci partent des grands ports vénézuéliens comme Maracaibo pour acheminer la drogue dans le monde entier, notamment vers le Panama et le cône sud du continent américain. Selon l’ONUDC, plus de la moitié de la drogue saisie en 2013 au Brésil proviendrait du Venezuela. Mais les portes-containers transitent généralement aussi en Colombie et il est donc difficile d’identifier le lieu précis de chargement de la drogue. Hormis ces routes, l’ONUDC observe, depuis 2005, une nette augmentation du trafic transatlantique destiné à l’Europe en provenance du Venezuela. Jusqu’en 2009, de nombreuses saisies maritimes ont été opérées, comme celle du Doña Fortuna arraisonné au milieu de l’Atlantique avec cinq tonnes de cocaïne (un petit bateau de pêche (ici à droite) ayant contenu 5 tonnes de cocaïne d’une valeur de 250 millions d’euros. En 2009, une frégate anglaise, l’HMS Iron Duke, avait arraisonné le MV Cristal (à gauche) au large des Caraïbes, il contenait lui aussi la même quantité en 212 ballots de cocaine de 26kg chacun..) ,  « mais depuis 2011 plus aucune saisie maritime majeure n’a été réalisée. Il semblerait que les trafiquants privilégient aussi les routes transatlantiques aériennes par avions privés au départ du Venezuela. La saisie la plus médiatisée est sans nul doute celle surnommée « Air Cocaïne », concernant un Boeing 727, chargé de plusieurs tonnes de drogues, retrouvé incendié au Mali en 2009  (c’est le point de départ fondamental de toute cette série !). Les radars vénézuéliens avaient détecté l’avion entrant dans l’espace aérien vénézuélien, avant de perdre sa trace dans la région d’Apure où vraisemblablement le Boeing a pris possession du chargement illicite. L’aéronef fut de nouveau observé au niveau de Valencia se dirigeant vers l’Atlantique. Fait notable, les pilotes vénézuéliens, deux frères, se trouvaient aussi à bord de l’avion retrouvé à Playa del Carmen (qui avaient donc été relâchés ou avaient bénéficié de complicités dans la police mexicaine…). Et ce n’est pas un cas isolé puisque nombre d’avions s’envolent depuis les aéroports côtiers du Venezuela vers l’Afrique mais aussi directement vers l’Europe. Ainsi, en 2011, les pilotes d’un jet privé ont été obligés par une dizaine de membres de la Garde nationale vénézuélienne de transporter 1,2 t de cocaïne qui a été interceptée aux Iles Canaries (Espagne). C’est le fameux Gulfstream 9H-FED Global Express 9234 qui a été ici l’objet ici d’une étude plus approfondie dans l’épisode précédent). » Partant des zones de stockage à la frontière colombienne, la cocaïne est chargée dans les aérodromes de Valencia et Barcelona, ou dans les ports de Maracaibo, La Guaira et Puerto Cabello. Les avions et les navires traversent alors l’Atlantique pour atteindre l’Afrique de l’Ouest, en passant notamment par l’archipel des Bijagos (Guinée-Bissau) et le Cap-Vert : cette route est surnommée l’« autoroute 10 » car elle longe approximativement la latitude 10″… l’autoroute maritime ou aérienne de la drogue !!

 

LIRE la suite sur http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coke-en-stock-lxxxvi-l-implication-165185

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Sébastien Gilles
Publié le 05/03/2015 | 10:46, mis à jour le 06/03/2015 | 09:33

A quelques jours du vote du budget 2015 de l’Université des Antilles, censé intervenir avant la fin du mois, le vice président du Pole Universitaire régional de  Guadeloupe, Didier DESTOUCHES, a convoqué une assemblée générale ce matin à 11h sur le campus de Fouillole.

La Guerre des pôles n’aura pas lieu : c’est sous ce titre rassurant que bon nombre de mails se sont échangés depuis le début cette semaine entre membres imminents  de la communauté universitaire des Antilles. On peut tout de même en douter au regard des derniers événements et notamment cette assemblée générale convoquée par Didier DESTOUCHES. Fort d’une motion éditée en début de semaine et signée par une majorité de doyens, le président du pôle Guadeloupe estime que l’ensemble de la communauté universitaire, étudiants, personnels et enseignants, doit désormais échanger autour de ces questions posées dans cette motion.

La rallonge budgétaire réclamée auprès de l’état pour l’université est le seul point qui fait encore consensus entre les deux pôles,  les autres points faisant  eux débat  avec la Martinique; il s’agit de l’équité, du mode de répartition budgétaire entre les pôles et de la gouvernance. Pour l’heure le ticket à 3 défendu par la présidente a été écarté par le biais d’un amendement passé au forceps mais la question reviendra très vite sur la table parlementaire le 11 mars prochain précisément par le biais d’une commission mixte qui pourrait bien le restaurer, au grand dam de Didier DESTOUCHES  et d’un certain nombre d’éminences grises de la place. Alors AG a caractère informatif ou veillée d’arme?  en tous les cas la présidence de l’Université semble très attentive a ce qui va se passer ce matin.

De son coté la présidente, Corine MENCE CASTER, qui a déjà essuyé un refus de Didier DESTOUCHES pour une réunion qui était censée rassembler les vice-présidents de Pôles et les  Recteurs d’académie autour de la question budgétaire ce vendredi en Martinique, tente elle de jouer la carte de la transparence. Elle a fait parvenir à l’ensemble des membres de la communauté des pôles, Mardi en fin de journée, un document censé couper court aux allégations de toutes sortes.

Clairement,  la présidente, à travers ce document, cherche à couper court au discours qui pourrait bien être tenu ce matin lors de cette AG. Un discours dans le quel, entre autre, la Martinique ne cesserait de siphonner les fonds qui sont destinés au pôle Guadeloupe et que l’équité et l’égalité ne seraient pas respectés entre les pôles ; et d’étayer avec ce que la patronne de l’université appelle chiffre clés. On retrouve ainsi pêle-mêle dans le document un chapitre sur le respect de l’alternance dans la gouvernance de l’Université des Antilles Guyane : sur les 10 derniers présidents, 5 sont  issus de la Martinique et 5 de la Guadeloupe. Si l’on était pointilleux on parlerait plus d’équilibre que d’alternance puisque la présidence échoue à la Martinique depuis 9 ans maintenant….. Coté finance la présidente rappelle les enveloppes octroyées par les régions respectives sur la dernière décennie un peu moins de 10 Millions par la Martinique et un peu de moins de 15 Millions par la Guadeloupe; les dotations budgétaires et les répartitions par pôles selon les effectifs des étudiants sur chacun des sites sont également rappelés. La Transparence donc  sans certitude quand a son pouvoir d’apaisement.

Réactualisation avec Pascal Pétrine

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Au moins 16 personnes sont mortes électrocutées ou piétinées, et des dizaines d’autres ont été blessées, dans la nuit de lundi à mardi, dans un accident tragique survenu lors d’un défilé organisé pour le Carnaval de Port-au-Prince. Le dernier jour des célébrations a été annulé à la suite de l’accident.

L’accident est survenu à 2 h 48, heure locale, au moment où un char allégorique sur lequel se tenait le groupe Barikad Crew passait sur le Champ de Mars, tout près de l’estrade présidentielle. Pour une raison encore nébuleuse, des gens qui se trouvaient sur le char ont été électrocutés.

Selon une version, c’est la tête du chanteur qui a heurté un fil électrique. Selon une autre, l’électrocution est survenue lorsqu’une personne sur le char a utilisé un bâton pour soulever le fil, vraisemblablement pour que le char puisse passer.

Un certain nombre de danseurs et de musiciens qui se trouvaient sur le char ont été électrocutés dans la foulée, mais la plupart des victimes seraient plutôt mortes piétinées ou écrasées dans la cohue qui a suivi.

Selon le responsable des secours au Carnaval, Claude Suréna, « le bilan provisoire est désormais de 16 morts et 78 blessés ». Une responsable du Département de la protection civile avait déclaré plus tôt à l’Associated Press que le bilan était de 20 morts et 46 blessés.

Des centaines de personnes se sont précipitées à l’hôpital, certaines transportant des victimes et des blessés, d’autres cherchant leurs proches.

Le gouvernement haïtien a décidé d’annuler le troisième et dernier jour du Carnaval et a décrété un deuil national de trois jours.

Le premier ministre Evans Paul demande aux habitants de la capitale de rendre hommage aux victimes en défilant « en blanc et en silence » sur le Champ de Mars à compter de 17 h, heure locale.

source: http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2015/02/17/003-haiti-18-morts-electrocution-carnaval-port-au-prince.shtml

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Solidarité Ouvrière

DOM Actu, 2 février 2015 :

Plusieurs organisations syndicales annoncent une mobilisation, jeudi prochain, à la même date qu’un certain 5 février 2009.

Elles sont dix, dix organisations syndicales à se rassembler dans l’optique d’une mobilisation : le 5 février prochain.

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Creoleways

oecs_martinique_2015_letchimyAprès l’adhésion à la CEPALC en août 2012 et à l’AEC en avril 2014, la Martinique poursuit son intégration au sein des grandes instances caribéennes. Dans ce cadre, elle sera l’hôte de la 60ème Réunion de l’OECS du 4 au 5 février 2015. Cette manifestation accueillera notamment les chefs de gouvernement des 9 pays membres de l’institution et leurs délégations :

  • Antigue et Barbude,
  • La Dominique,
  • Grenade,
  • St. Kitts et Nevis,
  • Sainte-Lucie,
  • Saint-Vincent et les Grenadines,
  • Montserrat, (territoire britannique -Membre)
  • Anguilla (territoire britannique – Membre associé)
  • Les Iles Vierges Britanniques  (territoire britannique – Membre associé)

Le Gouverneur de la Banque Centrale, le Secrétaire Général de la CARICOM et le Directeur de la Banque caribéenne de Développement participeront également à cet événement. A cette occasion, le Président du Conseil Régional Serge Letchimy signera l’accord d’adhésion de la Martinique à l’OECS en qualité de membre associé. La cérémonie officielle se déroulera le…

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Solidarité Ouvrière

DOM Actu, 30 décembre 2014 :

La grève se poursuivait au sein des magasins Roger Albert, alors que plusieurs employés étaient assignés en justice.

Le dialogue a toujours du mal à passer dans les magasins Roger Albert, alors que le conflit dure depuis plus d’une semaine.

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  • Martinique 1ère
  • Publié le 28/12/2014 | 11:24, mis à jour le 28/12/2014 | 16:58

Remi Plesel, originaire du Marigot, est le copilote de l’Airbus qui a disparu ce dimanche entre l’Indonésie et Singapour. Parti de Jakarta (Indonésie) l’avion aurait demandé à changer sa trajectoire en raison des conditions météorologiques, peu avant de disparaître des écrans radars.

Remi Plesel, pilote martiniquais et un AirAsia Airbus A320-200, près de Jakarta (Indonésie), le 30 janvier 2013 © Appag.fr/ et Enny Nuraheni/ REUTERS
© Appag.fr/ et EnnyNuraheni/ REUTERS
Remi Plesel, pilote martiniquais et un AirAsia Airbus A320-200, près de Jakarta (Indonésie), le 30 janvier 2013
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Selon la direction générale de l’aviation civile Indonésienne, le vol QZ8501 transportait sept membres d’équipage et 155 passagers. Parmi les membres d’équipage figure un Français. Il s’agit de Remi Plesel, 45 ans, martiniquais, originaire du Marigot, vivant à Paris, copilote de l’avion qui a disparu ce dimanche entre l’Indonésie et Singapour. Ces derniers jours le martiniquais vivait en Indonésie avec sa compagne.

Ce dimanche matin le conseil municipal du Marigot a rendu une visite à la famille du pilote martiniquais, quartier plate-forme, Marigot. Un syndicaliste de Force Ouvrière confirme l’origine martiniquaise du copilote, sur son compte twitter.

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