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Cérémonie dite du « Ravivage de la flamme » en ce jour de Saint-Matthieu, saint patron des douaniers

Il sont venus, ils sont tous là, ou presque et cette cérémonie a ravivé mes souvenirs et a motivé cette lettre ouverte à Michel Baron, le chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher administrateur des douanes

Mon cher chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher menteur

Mon cher tartuffe

Relisant tes écrits, j’ai pu constater que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère et ta nomination au poste de chef du bureau de la politique de dédouanement, tu la mérites. Tu étais déjà un virtuose du dédouanement de toutes responsabilités de ta hiérarchie et en particulier de François Auvigne en confirmant la forfaiture de tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et du gredin Erwan Guilmin

Le 10 avril 2020, je t’avais écrit une lettre ouverte, que je t’ai envoyée à nouveau le 21 décembre 2021 et ce 21 septembre 2022, mais tes nombreuses occupations ne t’ont pas permis de trouver le temps d’y répondre.

Ce 21 septembre 2022, je profite donc de la saint Matthieu et de la date de mon anniversaire pour te féliciter de cette nomination et te rappeler à tes obligations d’honneur et d’intégrité que tu sembles avoir oubliées pour satisfaire ta hiérarchie.

J’ai mis quelques photos pour te permettre de reconnaitre tes semblables !

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Michel Baron

Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et le gredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !

Erwan Guilmin

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu ne souhaitais que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas ! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en déformant sciemment l’action que j’ai menée suite aux volontés ministérielles de Michel Charasse.

Gérard Schoen

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang d’administrateur, comment peux tu l’occuper sans honneur? Tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais ou préférerais-tu jouer les timides méprisants et dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder ?

Corine Cleostrate

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.

Thomas Charvet

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits.

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier. »

Marc Fievet

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Je ne vous apprends rien en vous disant que j’adore l’aviation.

J’ai donc été ravi tout le week-end, en observant à distance le ballet aérien qui s’est déroulé sur nos côtes normandes pour célébrer comme il se fait le 75 ème anniversaire du débarquement.

Cette année, l’avion principal du débarquement, le célèbre DC-3 Dakota était venu en force, avec pas moins de 15 appareils pour les seuls américains, leur venue étant appelée obligatoirement « Daks over Normandy » qui compte même un français comme organisateur, l’angevin  Frédéric Malleret.

Le DC-3, je vous en ai parlé souvent ici, mais pour un autre usage : celui d’être l’un des avions à avoir été le plus utilisé par la CIA. Alors l’idée m’est naturellement venue d’aller vérifier si, parmi nos visiteurs, il aurait pu y en avoir quelques uns.

Et comme vous allez voir, c’est assez surprenant…. en effet !

LIRE épisode N° 1

LIRE épisode N° 2

LIRE épisode N° 3

LIRE épisode N° 4

LIRE épisode N° 5

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Le hasard des recherches fait parfois tomber sur de très beaux textes.  Ou des textes-clés, ceux qui « relient les points » (« connecting the dots » ) comme disent si bien les américains. 

Celui signé  et intitulé « Gun under glass », paru le 13 mars 2018 dans le magazine Oxford American (pour son numéro 100), est un de ceux-là, c’est pourquoi j’ai choisi de vous en montrer le maximum, car ce qu’il décrit est une affaire historique, qui n’a été résolue que trente ans plus tard.  Mais c’est aussi un texte qui va vous révéler un étonnant détail, qui prend aujourd’hui une toute autre dimension.  Celui du nom d’un entreprise très spéciale, qui a eu plusieurs rendez-vous importants avec l’histoire comme on va le voir…  Le titre du texte peut paraître obscur au premier chef.  Ce « fusil sous verre », c’est en effet l’arme d’un crime, désormais exposée dans un musée de la lutte pour l’émancipation des noirs.

Nota :  à ceux qui pourraient penser récupérateur l’association de la catastrophe du vol MH-370 dans le titre de cette longue série, je rappelle qu’à l’origine il y a la forte suspicion émise par l’un des parents de victimes françaises sur la possibilité que le Boeing 777 incriminé ait pu avoir eu affaire à un trafic de ce genre, ou à une bavure militaire liée à ce trafic.  La série a débuté ici

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Lire les suivants:

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MH370 (19) : Century Arms, plusieurs rendez-vous avec l’histoire, le second et le troisième, à Paris

L’histoire de l’arme disparue, puis retrouvée trente ans plus tard pour un procès ayant marqué l’histoire du pays, nous a mené à un bien étrange firme US, importatrice d’armes des anciens pays soviétiques et dispatchées à nouveau un peu partout dans le monde grâce à l’aide d’une CIA fort intéressée par ces entreprises privées capables de lui servir de paravent.  Mais avant même d’alimenter l’Amérique du Sud ou Centrale, pour effectuer des coups tordus, la même société a été étroitement mêlée à une autre page importante de l’histoire contemporaine américaine, dans des circonstances où il devient difficile d’invoquer aujourd’hui le seul hasard… il est temps en effet de dévoiler le « jeu » derrière lequel se cache le « pion » Century Arms…. (cf Bob Dylan, voir l’épisode précédent).  Ce jeu sinistre mène aussi en effet et hélas, aussi, à… Paris.

Nota :  à ceux qui pourraient penser récupérateur l’association de la catastrophe du vol MH-370 dans le titre de cette longue série, je rappelle qu’à l’origine il y a la forte suspicion émise par l’un des parents de victimes françaises sur la possibilité que le Boeing 777 incriminé ait pu avoir eu affaire à un trafic de ce genre, ou à une bavure militaire liée à ce trafic.  La série a débuté ici

Vous avez bien sûr retenu de l’épisode précédent que Empire Wholesale Sporting Goods LTD, l’entreprise canadienne des débuts de Sucher, avait elle aussi importé tout un lot de carabines « italiennes », dont la très connue Mannlicher-Carcano M91/38. Mais pas celle portant le numéro C2766, impliquée dans l’assassinat de John Kennedy en 1963 à Dallas.

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MH370 (19)

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MH370 (20): « une guerre où vous voulez » qui mène à Paris

Des brokers américains fournissant des armées entières, le roi était à l’évidence Sam Cummings (il est mort en 1998… à Monaco, fortune faite).  J’ai déjà expliqué qui il était dans ma série sur l’assassinat de Kennedy (à l’épisode 7). Il s’était lui-même raconté en 1979 dans un ouvrage, en se donnant le beau rôle bien sûr.  L’homme s’était vanté de pouvoir fournir une armée entière à partir des gigantesques stocks qu’il avait patiemment amoncelés.  C’est donc chez lui que les contras vont se fournir naturellement, en échangeant de la drogue contre des armes, ce que la CIA savait, donc, obligatoirement.  Un employé de Century Arms et de son patron « Manny » Weigensberg, cité à plusieurs reprises dans notre enquête (cf les deux épisodes précédents) avait avoué ces liens dans un entretien sidérant dont a retrouvé la trace… celui qui relie la firme canadienne aux livraisons d’armes à la CIA.  Vingt ans plus tard, on retrouvera le même circuit que celui qu’il avait décrit, avec un interception de container rempli de plus de 3000 Kalachnikovs, en Italie, cette fois… dans un fief de la ‘Ndrangheta, une transaction dans laquelle était apparu un autre intermédiaire israélien. 

Des brokers américains fournissant des armées entières, le roi était à l’évidence Sam Cummings (il est mort en 1998… à Monaco, fortune faite).  J’ai déjà expliqué qui il était dans ma série sur l’assassinat de Kennedy (à l’épisode 7). Il s’était lui-même raconté en 1979 dans un ouvrage, en se donnant le beau rôle bien sûr.  L’homme s’était vanté de pouvoir fournir une armée entière à partir des gigantesques stocks qu’il avait patiemment amoncelés.  C’est donc chez lui que les contras vont se fournir naturellement, en échangeant de la drogue contre des armes, ce que la CIA savait, donc, obligatoirement.  Un employé de Century Arms et de son patron « Manny » Weigensberg, cité à plusieurs reprises dans notre enquête (cf les deux épisodes précédents) avait avoué ces liens dans un entretien sidérant dont a retrouvé la trace… celui qui relie la firme canadienne aux livraisons d’armes à la CIA.  Vingt ans plus tard, on retrouvera le même circuit que celui qu’il avait décrit, avec un interception de container rempli de plus de 3000 Kalachnikovs, en Italie, cette fois… dans un fief de la ‘Ndrangheta, une transaction dans laquelle était apparu un autre intermédiaire israélien. 

Nota :  à ceux qui pourraient penser récupérateur l’association de la catastrophe du vol MH-370 dans le titre de cette longue série, je rappelle qu’à l’origine il y a la forte suspicion émise par l’un des parents de victimes françaises sur la possibilité que le Boeing 777 incriminé ait pu avoir eu affaire à un trafic de ce genre, ou à une bavure militaire liée à ce trafic.  La série a débuté ici

Sam Cummings, alias « une guerre où vous voulez »

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MH370 (20)

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MH370 (21) : Gander, ou l’horreur manipulée

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Le 2 avril 2011, à la suite d’une longue enquête sur les vols d’avions emportant de la cocaïne, dont certains avaient aussi transporté des armes, dans la série Coke en stock (XXXIII), je m’étais intéressé à un crash passé inaperçu, historiquement.  Malgré l’horreur de ce qu’on avait entrevu, à savoir les cadavres carbonisés de 250 soldats américains, exposés dans une salle dans leur sac mortuaire.  Des images vite retirées des bandes d’actualité.  La chose militaire sait aussi s’y prendre médiatiquement pour faire taire les curieux.  Des militaires extraits des décombres d’un avion civil.  A l’époque, je ne possédais pas toutes les informations que je viens de vous décrire dans les épisodes précédents.  Ce crash en fait, lui aussi, donc, « connect the dots » et révèle que, derrière lui, c’était bien une livraison déguisée d’armes, liée aux Contras, ce que l’on avait à l’époque déjà fortement soupçonné.  La CIA était donc capable en 1985 de dissimuler les raisons de la disparition de 250 passagers, ce qui aujourd’hui résonne de façon fort inquiétante dans cette série qui tente d’élucider une autre disparition d’avion…   Il convient donc de relire ce texte prémonitoire et non retouché, rédigé il y a sept ans déjà (seules de nouvelles photos ont été ajoutées).

Nota : à ceux qui pourraient penser récupérateur l’association de la catastrophe du vol MH-370 dans le titre de cette longue série, je rappelle qu’à l’origine il y a la forte suspicion émise par l’un des parents de victimes françaises sur la possibilité que le Boeing 777 incriminé ait pu avoir eu affaire à un trafic de ce genre, ou à une bavure militaire liée à ce trafic.  La série a débuté ici

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MH370 (21)

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MH-370 (22) : « ce bon vieux Jim »

Ce sont les catastrophes aériennes qui nous ont beaucoup appris, en fait, en révélant le contenu surprenant de certains avions tombés au sol.  Notamment ceux à répétition d’une entreprise américaine appelée Kalitta, dont un 747 avait failli provoquer une catastrophe majeure en 2008 à Bruxelles.  Mais aussi d’autres, dont celles dirigées par Jim et Sunny Neff, vétérans de la CIA et de Southern Air (revendue en 2007), ou de Flying Tigers et Air Cal à la tête également de Global Air et de  Nordic Global Airlines (et auparavant de Western Global Airlines).  C’est un de ces vieux MD 11 qui va nous intéresser, celui aperçu fort discret sur l’aérodrome de Rijeka, le troisième port pour le trafic en Croatie.  Nous ramenant une nouvelle fois à la fourniture balkanique des armes légères, celle que l’on redécouvre constamment sans savoir l’empêcher semble-t-il.  Ou sans vouloir vraiment l’en empêcher… aux dernières nouvelles, il traînerait toujours entre 3 et 6 millions d’armes dans la région !

Nota : à ceux qui pourraient penser récupérateur l’association de la catastrophe du vol MH-370 dans le titre de cette longue série, je rappelle qu’à l’origine il y a la forte suspicion émise par l’un des parents de victimes françaises sur la possibilité que le Boeing 777 incriminé ait pu avoir eu affaire à un trafic de ce genre, ou à une bavure militaire liée à ce trafic.  La série a débuté ici

Remonter la filière d’origine des armes après un massacre est plein d’enseignements.  Les attentats de Paris nous on fait retrouver la filière de Zastava des Kalachnikov.  Les pistolets Tokarev M57 de 7,62 venus de Serbie ont aussi été importés aux USA par Century Arms International, comme leurs collègues M70 en calibre 9 mm.  Des Tokarev qui ont atterri ensuite chez Koulibaly, fournis par Claude Hermant, comme on le sait.

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MH370 (22)

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A Paris, Corinne Cleostrate de la DNRED et Bruno Dalles du Tracfin participaient à une table ronde d’experts en charge de la lutte contre le financement du terrorisme…pendant qu’à New York, DEA et CIA faisaient libérer un narcoterroriste!

AVISEUR INTERNATIONAL

En octobre 2008, le ministère de la Justice et la Drug Enforcement Administration ont annoncé l’arrestation de Haji Juma Khan pour trafic de stupéfiants et de terrorisme.

Sa capture, ont-ils dit, a porté un coup sévère aux talibans et à la relation symbiotique entre le groupe d’insurgés et les trafiquants de drogue afghans…

Pourtant, à l’insu de tous, sauf des observateurs les plus proches de la guerre d’Afghanistan en grande partie oubliée, Khan a été libéré discrètement de la garde du Federal Bureau of Prisons le mois dernier. Après avoir passé près de 10 ans au Metropolitan Correctional Centre de Lower Manhattan, les conditions de sa libération – comme presque tout le reste de son cas – restent entourées de secret.

Le secret reflète la relation conflictuelle du gouvernement américain avec Khan. Avant son arrestation, le trafiquant présumé de drogue a travaillé avec la CIA et la DEA, a…

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Les familles de 850 victimes et les 1 500 blessés poursuivent l’Arabie saoudite , l’accusant d’avoir apporté une aide matérielle et financière à Al-Qaïda dans les années qui ont précédé la pire attaque terroriste sur le sol américain.

Sur les 19 pirates de l’air qui ont pris le contrôle des avions pendant l’attaque, 15 venaient d’Arabie Saoudite.

La plainte accuse les responsables saoudiens d’être conscients que l’argent a été redirigé vers Al-Qaïda par des organisations caritatives du pays, afin qu’ils puissent financer leurs attaques. Cette plainte a été rendue possible par une nouvelle loi, la JASTA (Justice Against Sponsors of Terrorism Act), autorisant désormais les justiciables à poursuivre des États dans des affaires de terrorisme. Dans ce domaine, l’immunité diplomatique accordée aux gouvernements étrangers ne joue plus aux USA. Passé l’année dernière, Cette loi permet des procédures au civil et des recours collectifs contre des personnes, des entités et des pays étrangers ayant fourni un soutien matériel, direct ou indirect, à des organisations étrangères ou à des personnes engagées dans des activités terroristes contre les États-Unis.« Loi « Jasta » : vent de tempête entre Riyad et Washington »

Expliquant le raisonnement du procès, le coprésident du comité des plaignants, Jim Kreindler, a déclaré à CNN: « Le 11 septembre n’aurait pas pu se produire sans le soutien de l’Arabie Saoudite à Al-Qaïda ».

La plainte cite à la fois les rapports de la CIA et du FBI, y compris les «28 pages» d’une section de l’Enquête conjointe de 2002 sur les activités communautaires du renseignement avant et après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, déclassifiée en 2016.

Cela suggère que les pirates de l’air ont reçu une assistance et un soutien financier de la part de personnes liées au gouvernement saoudien, impliquant des officiers du renseignement, du personnel de l’ambassade et des membres de la famille royale du pays.

Le gouvernement saoudien a nié toute implication dans les attaques et a refusé de commenter le dernier cas aux médias.

source: Reuters

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ciaL’homme qui était agent de la CIA à Durban en 1962 a précisé son rôle. Une révélation qui devrait attiser les pressions pour que l’agence ouvre enfin ses archives.

Publié le 16 mai 2016

La CIA n’a jamais officiellement admis avoir contribué à l’arrestation de Nelson Mandela, sur une route non loin de Durban, le 5 août 1962, un épisode qui a conduit le militant anti-apartheid à passer vingt-sept années de sa vie en prison. Une interview posthume de son agent à Durban, Don Rickard, révélée par le « Sunday Times », vient confirmer ce que l’on soupçonnait déjà. Rickard reconnaît avoir lui-même donné aux autorités le tuyau qui a permis l’arrestation de Mandela, qui se faisait alors passer pour le chauffeur éthiopien d’un blanc, sous le nom de « David Motsamayi ».

« J’ai découvert quand il venait [à Durban] et comment il venait… C’est à partir de là que j’ai été impliqué et que Mandela a été attrapé », a confié Rickard au metteur en scène John Irvin, dans le cadre de la préparation d’un film, « Mandela’s gun » qui revient sur la vie du militant, lorsqu’il était encore un guerillero armé.

LIRE plus:http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160516.OBS0575/c-est-bien-la-cia-qui-a-declenche-l-arrestation-de-nelson-mandela.html

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La grille du « camp six » de Guantanamo, le 19 janvier 2012, à Cuba ( AFP/Archives / JIM WATSON )

La prison  en chiffres

AFP le 23/02/2016
Plus de quatorze ans après l’ouverture de Guantanamo, le 11 janvier 2002, la prison militaire qui a cristallisé le sentiment anti-américain post 11-Septembre et que Barack Obama cherche à fermer depuis 2009, renferme encore 91 détenus dont le transfèrement pose question.
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– Américaine depuis 1903

Le centre de détention a ouvert en janvier 2002 sur une base navale américaine de la côte sud-est de l’île du Cuba. Cette enclave de 117 km2 (dont seulement 49 km2 de terre ferme) avait été cédée par Cuba aux Etats-Unis en 1903, pour remercier son puissant voisin de son aide dans la guerre contre les Espagnols.

Les premiers prisonniers arrivent sur la base située à 1.000 km de La Havane, dans la foulée des attentats du 11-Septembre. Ces détenus sont qualifiés de « combattants ennemis » par l’administration de George W. Bush et privés de leurs droits fondamentaux.

– 91 prisonniers restants

Il reste à ce jour 91 détenus dans cette prison qui en a accueilli jusqu’à 680 en 2003. Au total, quelque 760 prisonniers sont passés par Guantanamo, dont 85% ont depuis été transférés sous conditions. L’administration Obama affirme avoir procédé à 147 transfèrements, …..

lire la suite: http://www.boursorama.com/actualites/quatorze-ans-apres-la-prison-de-guantanamo-en-chiffres-a64d453d7e571d06acbcf8b2e1904e94

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GUANTANAMO BAY GUARDS TOLD – ‘TREAT PRISONERS AS ANIMALS’

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Obama veut fermer Guantánamo avant son départ (mais les chances sont minces)

Le président américain a annoncé mardi un plan pour fermer la prison militaire de Guantánamo. Jusqu’à 60 prisonniers pourraient être relocalisés sur le territoire américain. Reste à convaincre le Congrès…
Une tour de garde à Guantanamo (PAUL J. RICHARDS / AFP FILES / AFP)Une tour de garde à Guantanamo (PAUL J. RICHARDS / AFP FILES / AFP)
 

Lire: http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/elections-americaines/20160223.OBS5180/pourquoi-obama-veut-reussir-a-fermer-guantanamo-avant-son-depart.html

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Les armes utilisées dans les attentats de Paris proviennent d’une compagnie liée à la CIA

Jeudi, le « Palm Beach Post » (lire et écouter ci-dessous) a rapporté le fait qu’un pistolet semi-automatique M92 utilisé dans l’attaque terroriste de Paris a été retracé à Century International Arms à Delray Beach, en Floride. Century achète et revend des armes à feu de surplus militaire. La société se spécialise dans l’achat d’armes à l’étranger et dans la revente à des sociétés tierces.

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Dealer: Gun linked to Paris attack came through Delray firm

Updated: 7:49 p.m. Thursday, Dec. 10, 2015  |  Posted: 4:40 p.m. Thursday, Dec. 10, 2015

By Pat BeallJohn Pacenti and Mike Stucka – Palm Beach Post Staff Writers

http://www.mypalmbeachpost.com/news/news/crime-law/dealer-gun-linked-to-paris-attack-came-through-del/npgwf/

A gun once owned by a Delray Beach arms dealer is among those linked to the Paris attacks that killed 130 people, the head of a Serbian arms factory told The Associated Press.

read: http://www.mypalmbeachpost.com/news/news/crime-law/dealer-gun-linked-to-paris-attack-came-through-del/npgwf/

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En 2011, les câbles diplomatiques secrets rendus publics par WikiLeaks indiquaient que la compagnie était impliquée dans la vente d’armes à des «courtiers non autorisés» et un marchand d’armes israélien agissait comme un intermédiaire fréquent dans les transferts illégaux.

La société a déjà effectué des opérations douteuses dans le passé. Le Center for Public Integrity a rapporté en 2011 que des fusils roumains WASR-10 (une variante du Kalachnikov) produits par Century International Arms ont été trouvés sur des scènes de crime au Mexique. Les armes ont été semblerait-t-il « l’une des favorites des cartels mexicains de la drogue et au cours des dernières années, des centaines d’entre elles ont été reliées à des crimes au Mexique. »

Le Post a rapporté qu’au moins sept des armes utilisées ou découvertes après les attaques du 13 novembre à Paris ont été identifiées comme étant produites par une usine située dans le centre de la Serbie détenue par Century International Arms.

Le lien avec Iran-Contra

Au cours de l’affaire Iran-Contra à la fin des années 1980, des employés de Century Arms et un ancien policier, John Rugg, ont déclaré à un comité du Sénat américain que l’entreprise avait été impliquée dans la fourniture d’armes, y compris des roquettes et des grenades au Contras au Nicaragua.

Lors de son témoignage Rugg affirma que la compagnie était en relation avec Richard Secord, le major général dans l’Airforce qui avait travaillé avec la CIA lors des bombardements secrets et illégaux contre le Pathet Lao pendant la guerre du Vietnam.

Secord a démissionné de l’armée en 1983 après des allégations de transactions irrégulières avec l’ancien agent de la CIA Edwin P. Wilson. Il est ensuite devenu impliqué dans le transfert d’armes aux Contras avec le lieutenant-colonel Oliver North.

Lors de son procès en 1989 North admis que l’Opération Tipped Kettle a fourni des armes aux Contras-en violation de l’amendement Boland et que l’opération avait été commandée par le directeur de la CIA William Casey et le secrétaire à la Défense Caspar Weinberger.

Le fait que l’arme M92 est liée à une entreprise qui a fait affaire avec Secord et la CIA n’est pas une preuve définitive que l’agence était derrière l’attaque terroriste à Paris. Cependant, c’est une preuve circonstancielle que la CIA a été impliquée dans la fourniture des armes.

Il y a une abondance de preuves démontrant que la CIA a créé, financé, soutenu et armé des groupes terroristes, le plus notable étant les moudjahidins afghans qui sont devenus à la fois al-Qaïda et les talibans.

« Malgré son nom, le but principal de la Central Intelligence Agency est, et a toujours été, la mise en oeuvre d’opérations secrètes impliquant la guerre économique, les élections truquées, les assassinats et même le génocide», écrit Mark Zepezauer. « La litanie des activités illégales de la CIA meurtrière est suffisant pour refroidir les os de quiconque se soucie de la liberté et de la justice. »

Traduction: Fawkes News

Source: Infowars

SOURCE: http://reseauinternational.net/les-armes-utilisees-dans-les-attentats-de-paris-proviennent-dune-compagnie-liee-a-la-cia/

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https://i0.wp.com/metatv.org/wp-content/uploads/articles/2015-06-10_11h01_10.jpgManlio Dinucci
Mondialisation.ca, 09 juin 2015
Url de l’article:
http://www.mondialisation.ca/la-brulante-verite-dilaria-journaliste-assassinee/5454461

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ilaria_alpi

La docufiction  “Ilaria Alpi – L’Ultimo Viaggio” (“Ilaria Alpi-Le dernier voyage”, visible sur le site de Rai Tre[1]) met en lumière, surtout grâce aux preuves découvertes par le journaliste Luigi Grimaldi, l’homicide de la journaliste et de son opérateur Miran Hrovatin le 20 mars 1994 à Mogadiscio. Ils ont été assassinés, dans un guet-apens organisé par la Cia avec l’aide de Gladio[2] et des services secrets italiens, parce qu’ils avaient découvert un trafic d’armes  géré par la Cia à travers la flotte de la société Schifco, donnée par la Coopération italienne à la Somalie officiellement pour la pêche.

En réalité, au début des années 90, les navires de la Schifco était utilisés, avec des navires de Lettonie, pour transporter des armes étasuniennes et des déchets toxiques, y compris radioactifs, en Somalie, et pour approvisionner en armes la Croatie en guerre contre la Yougoslavie. Même si on n’en parle pas dans la docufiction, il s’avère qu’un navire de la Schifco, le 21 Oktoobar II (ensuite sous bannière panaméenne sous le nom de Urgull), se trouvait le 10 avril 1991 dans le port de Livourne où était en cours une opération secrète de transbordement d’armes étasuniennes revenues à Camp Darby après la guerre en Irak, et où se consomma la tragédie du Moby Prince dans laquelle moururent 140 personnes.

Sur le cas Alpi, après  huit procès (avec la condamnation d’un Somalien jugé innocent par les parents mêmes d’Ilaria) et quatre commissions parlementaires, la vérité est en train de venir au jour : à savoir ce qu’Ilaria avait découvert et noté dans ses carnets, que les services secrets ont fait disparaître. Une vérité d’actualité brûlante, dramatique.

L’opération « Restore Hope », lancée en décembre 1992 en Somalie (pays de grande importance géostratégique) par le président Bush, avec l’assentiment du néo-président Clinton, a été la première mission d’« ingérence humanitaire ». Avec la même motivation, à savoir intervenir militairement quand est en danger la survie d’un peuple, ont été lancées les successives guerres USA/Otan contre la Yougoslavie, l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie et d’autres opérations comme celles au Yémen et en Ukraine. Préparées et accompagnées, en costume « humanitaire », par des activités secrètes. Une enquête du New York Times (26 mars 2013[3]) a confirmé l’existence d’un réseau international de la Cia qui, avec des avions qataris, jordaniens et saoudiens, fournit aux « rebelles » en Syrie, par la Turquie, des armes provenant aussi de la Croatie, qui rend ainsi à la Cia la « faveur » reçue dans les années 90.

Quand le 29 mai dernier le quotidien turc Cumhuriyet a publié une vidéo montrant le transit de ces armes à travers la Turquie, le président Erdogan a déclaré que le directeur du journal aller payer « un lourd prix ».

par euronews-fr, vidéo 20 mars 2013

Il y a vingt et un ans Ilaria Alpi paya de sa vie la tentative de démontrer que la réalité de la guerre n’est pas seulement celle que l’on nous met sous les yeux.  Depuis lors la guerre est devenue de plus en plus « couverte ». Comme le confirme un reportage du New York Times (7 juin[4]) sur le « Team 6 », unité supersecrète du Commandement USA pour les opérations spéciales, chargées des « meurtres silencieux ». Ses spécialistes « ont tramé des actions mortelles depuis des bases secrètes sur les calanques de la Somalie ; en Afghanistan ils se sont engagés dans des combats si rapprochés qu’ils sont rentrés trempés d’un sang qui n’était pas le leur », en tuant y compris avec des «tomahawks primitifs». En utilisant  « des stations d’espionnage dans le monde entier », en se camouflant en « employés civils de sociétés ou en fonctionnaires d’ambassades », ils suivent ceux que « les Etats-Unis veulent tuer ou capturer ». La « Team 6 » est devenue « une machine mondiale de chasse à l’homme ».

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Les tueurs d’Ilaria Alpi sont encore plus puissants aujourd’hui.

Mais la vérité est dure à tuer.

Manlio Dinucci

Edition de mardi 9 juin 2015 de il manifesto

http://ilmanifesto.info/la-scottante-verita-di-ilaria-alpi/

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Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Manlio Dinucci est géographe et journaliste. Il a une chronique hebdomadaire “L’art de la guerre” au quotidien italien il manifesto. Parmi ses derniers livres:  Geocommunity (en trois tomes) Ed. Zanichelli 2013; Geolaboratorio, Ed. Zanichelli 2014;Se dici guerra…, Ed. Kappa Vu 2014.

[2]Sur le réseau Gladio voir notamment : http://www.voltairenet.org/article162763.html; sur Mondialisation.ca, Les historiens, le 11-Septembre et les armées secrètes de Gladio par Daniele Ganser, 22 mai 2014.

[4]http://www.nytimes.com/2015/06/07/world/asia/the-secret-history-of-seal-team-6.html?_r=0

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Avis de non-responsabilité: Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que le ou les auteurs. Le Centre de recherche sur la mondialisation se dégage de toute responsabilité concernant le contenu de cet article et ne sera pas tenu responsable pour des erreurs ou informations incorrectes ou inexactes.

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11 déc. 2015

Par Pizzicalaluna

Blog : Le blog de Pizzicalaluna

The Guardian (et qui oserait prétendre qu’il s’agit d’un journal chaviste et bolivarien ?) a envoyé au Venezuela l’économiste américain Mark Weisbrot afin qu’il informe au sujet des mobilisations de l’opposition. Après deux semaines d’observation sur place, il a publié une chronique intitulée « La vérité sur le Venezuela : une révolte des riches »** dans laquelle il explique que la vérité n’a…

José Manuel Martín Medem

Quand Felipe Gonzalez dit que le Venezuela vit sous un régime tyrannique, personne ne demande à l’ancien chef du gouvernement espagnol qu’il expose ses arguments qui soutiendraient un mensonge aussi éhonté. Et lui de rajouter que le Chili de Pinochet respectait plus les droits de l’homme que le Venezuela de Maduro. Par contre quiconque voudrait lui répondre se verrait obligé d’apporter milles et une preuve, lesquelles n’auraient de toute façon aucun effet contre la mauvaise foi. Le Venezuela n’est pas une démocratie jusqu’à ce que l’on démontre le contraire, c’est une tyrannie bien que cette accusation ne tienne que… « parce que tout le monde le sait« .

Pour Fernando Casado, parler de « tyrannie au Venezuela » est un parfait exemple de sound bites, des messages courts qui résument des idées complexes et dont le but est d’être injectés l’opinion publique internationale. Spécialiste en droit et communication, Casado vient de publier à Madrid un livre (1) qui reprend ses conclusions après cinq années de recherches sur le rôle des informations contre le gouvernement du Venezuela dans les médias les plus influents d’Espagne et d’Amérique latine.

Il explique le système de triangulation mis en place pour tergiverser l’information et se base sur ses interviews de plusieurs journalistes reconnus travaillant pour de grands médias, qui reconnaissent l’influence que joue la ligne éditoriale antigouvernementale dans leurs articles.

La triangulation consiste à semer des informations de la CIA dans la presse madrilène, provenant toujours de « sources confidentielles », pour ensuite les reproduire à Miami et par le biais du Groupe de Journaux d’Amérique. Ces informations sont ensuite rediffusées à Caracas par le journal El Nacional, comme s’il s’agissait de la parole divine.

Il est important de souligner ici qu’il ne s’agit pas de l’opinion de Casado ou de la mienne, mais de l’expérience vécue et racontée par des journalistes qui travaillent pour les médias impliqués. Le Groupe de Journaux d’Amérique est constitué de O Globo (Brésil), El Mercurio (Chili), La Nación (Argentine), El Tiempo (Colombie), El Comercio (Equateur et Pérou), El Universal (Mexique), El País (Uruguay) et El Nacional (Venezuela). Des journaux comme El Nuevo Herald (Miami), El Espectador (Colombie) et ABC, El Mundo et El País (Madrid) sont sur la même longeur d’onde.

Les faits que révèlent les journalistes interviewés par Casado lèvent le voile sur un supposé journalisme de qualité qui laisse en fait fort à désirer. Angelica Lagos, éditrice de la rubrique internationale du journal El Espectador, parle d’une « construction dévastatrice pour l’image du Venezuela ». Maye Primera et Clodovaldo Hernández, tous deux collaborateurs d’El País à Caracas, parlent d’un « effort pour créer une opinion publique défavorable » et d’ « une pression insupportable pour raconter les choses comme eux voulaient les voir ». Miguel Angel Bastenier : « Nous savons tous qui est notre propriétaire ; l’immense majorité de ceux qui se trouvent à l’intérieur du système ne sortent pas de ce cadre ». Angel Expósito, directeur du journal ABC : « Nous avons accès à des informations de la CIA ».

La CIA sème des infos dans la presse à Madrid

Le 6 janvier, la DEA et la CIA ont offert un petit cadeau au journal madrilène ABC. Ils ont exfiltré de Caracas le déserteur Leasmy Salazar -présenté comme un officier membre des gardes du corps d’Hugo Chavez et de Diosdado Cabello, le président de l’Assemblée Nationale- ils l’ont emmené à Madrid afin qu’il se fasse interviewer par Emili J. Blasco, correspondant à Washington du journal. Salazar lui a relaté en exclusivité les chefs d’accusation qu’il allait négocier avec le procureur aux Etats-Unis : « le Venezuela est un narco-état construit par Hugo Chavez et aujourd’hui dirigé par Diosdado Cabello ». Je n’invente pas cette histoire. Blasco la raconte lui-même dans le livre (2) qu’il a écrit à partir des révélations de Salazar, mis à sa disposition par la DEA et la CIA. Expósito [le directeur du journal ABC] a admis à Casado que l’information « provenait de la CIA » et Blasco confirme dans son ouvrage qu’il a eu accès à des rapports des services secrets. Le correspondant d’ABC est devenu la référence de base pour tous les médias qui sont disposés à utiliser l’information des services secrets des Etats-Unis préalablement blanchie par ABC.

Le livre de Blasco assure aussi que le Venezuela a mis en place un système de fraude électorale permanent grâce à l’intervention d’assesseurs cubains. Ses seules preuves sont les « accusations de témoins protégés par la Justice américaine » et des révélations de « figures du chavisme qui ont établi des contacts avec les autorités américaines mais qui préfèrent attendre encore avant de prendre la fuite ».

Le Wall Street Journal a participé à la légitimation de l’intervention de la CIA dans les médias, en l’auréolant de son prestige de Mecque du journalisme international. Pourtant, il est intéressant de lire avec attention les articles au sujet du Venezuela. En effet, le WSJ reconnaît que toute l’information utilisée provient de fonctionnaires du gouvernement des Etats-Unis et de ses services secrets. Le journal reconnaît aussi que les Etats-Unis tentent depuis dix ans de monter des affaires judiciaires liées au narcotrafic contre le gouvernement du Venezuela sans y parvenir faute de preuves indiscutables, et qu’une opération en cours consiste en provoquer des désertions de fonctionnaires et de militaires afin de leur donner le statut de témoins en échange de compensations comme un titre de séjour aux Etats-Unis. « Les services secrets américains –reconnaît le WSJ- ont accéléré le processus de recrutement de déserteurs qui offrent des informations utiles ». Des agents de ces services ont expliqué au journal que des exilés vénézuéliens les aident à contacter des fonctionnaires gouvernementaux afin de leur proposer qu’ils deviennent des déserteurs et partent se réfugier aux Etats-Unis.

« Tout le monde sait que »

Un second livre (3) récemment publié a lui aussi alimenté les accusations de supposée complicité entre Cuba et le Venezuela. Son auteur est un vénézuélien, Gustavo Azócar, conseiller électoral de l’opposition, et ses sources proviennent aussi d’informations récoltées par le journal espagnol ABC. Il réitère les accusations de Blasco, utilise les mêmes « rapports des services secrets » et a souvent recours au « tout le monde sait que« , assurant ainsi que les militaires cubains contrôlent l’Université des Forces Armées dans le cadre de la formation des officiers vénézuéliens pour réprimer les protestations populaires qui auront lieu suite à la fraude électorale lors des prochaines législatives du 6 décembre.*

The Guardian (et qui oserait prétendre qu’il s’agit d’un journal chaviste et bolivarien ?) a envoyé au Venezuela l’économiste américain Mark Weisbrot afin qu’il informe au sujet des mobilisations de l’opposition. Après deux semaines d’observation sur place, il a publié une chronique intitulée La vérité sur le Venezuela : une révolte des riches**, dans laquelle il explique que la vérité n’a pas grand-chose à voir avec celle décrite par les médias qui ont le plus d’influence auprès de l’opinion publique internationale. Weisbrot en arrive à la conclusion suivante : une stratégie insurrectionnelle de l’extrême droite vénézuélienne est en cours, avec le soutien des Etats-Unis.

José Manuel Martín Medem

L’auteur a été correspondant de RTVE au Mexique, en Colombie et à Cuba. Membre de la Commission Exécutive du Syndicat des Journalistes de Madrid (SPM).

Source : La Jornada (Mexique), 06/12/2015
http://www.jornada.unam.mx/2015/12/06/opinion/013a1pol

Traduit par Luis Alberto Reygada pour Le Grand Soir (http://www.legrandsoir.info/)

»» http://www.jornada.unam.mx/2015/12/06/opinion/013a1pol

NOTES :

(1) Antiperiodistas. Fernando Casado. Editions Akal.

(2) Bumerán Chávez. Emili J. Blasco. Sans identification éditoriale.

(3) Disparen a matar. Gustavo Azócar. Sans identification éditoriale.

NOTES DU TRADUCTEUR :

* L’article a été publié le 06 décembre 2015 et donc écrit avant l’annonce des résultats de l’élection. L’auteur fait allusion a une campagne médiatique orchestrée par la droite vénézuélienne et ses soutiens internationaux qui visait à dénoncer une fraude de la part du gouvernement vénézuélien qui refuserait de reconnaître une victoire de l’opposition. Les faits ont, encore une fois, démontré le contraire.
** Voir The truth about Venezuela : a revolt of the well-off, not a ’terror campaign’ Mark Weisbrot, The Guardian, 20/03/2014 http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/mar/20/venezuela-revolt-truth-not-terror-campaign (traduction en français par LGS : http://www.legrandsoir.info/la-verite-sur-le-venezuela-une-revolte-des-classes-aisees-pas-une-campagne-de-terreur-the-guardian.html).

URL de cet article 29714
http://www.legrandsoir.info/comment-la-cia-fabrique-des-informations-contre-le-gouvernement-du-venezuela-la-jornada.html

https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/111215/venezuela-comment-la-cia-fabrique-des-informations-contre-le-gouvernement

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We bribed parties and politicians who enticed hate between the nations. Our ultimate goal was to enslave you!

WebTribune publishes their interview with former CIA agent Robert Baer during his promotion tour in Quebec for upcoming book “Secrets of the White House” last week.

robert-baerMy boss, who was formerly a US Senator, stressed repeatedly that some kind of scam would go down in Bosnia. A month before the alleged genocide in Srebrenica, he told me that the town would be headline news around the world and ordered us to call the media.

Robert Baer, ​​a former CIA officer, has authored many books which disclosed the secrets of both the CIA and the administrations of Bill Clinton and George W. Bush. He has been arrested and detained several times. Mitt Waspurh, a personal friend who worked at the Senate and shared information was killed at gunpoint. As a senior CIA operative, Baer worked in Yugoslavia during the 1991-94 period and in the Middle East. He has worked on several documentaries on National Geographic, accusing the Bush administration of waging war for oil.

The interview was conducted live in Canada, during my trip a few days ago. Robert Baer is currently promoting his book “The Secrets of the White House” in Quebec, where we talked. In an interview we spoke of the background of the war in Yugoslavia.

Where and when was your first job in Yugoslavia?

I arrived by helicopter with three agents. We landed on 12 January 1991 in Sarajevo. Our job was to keep an eye on alleged terrorists of Serbian nationality, who were expected to attack Sarajevo.

Who were the terrorists in question and why were they supposed to carry out these attacks?

They gave us files about a group called “Supreme Serbia” detailing plans to conduct a series of bomb attacks on key buildings in Sarajevo in opposition to Bosnia’s ambition to leave former Yugoslavia.

Did that group ever exist and what exactly you were doing in Sarajevo under CIA command?

No such group ever existed! Our headquarters lied to us. Our mission was to alarm and spread panic among politicians in Bosnia, simply to fill their heads with the idea that Serbs would attack. To begin with, we accepted the story, but after a while we started to wonder. Why were we raising such hysteria when the group clearly did not exist?

How and when did the mission end and did it have a name?

For me it ended after two weeks, I landed a new job in Slovenia. The operation lasted a month and had the name “Istina” (i.e. “truth”) although it was anything but!

Why did you go to Slovenia?

I received instructions that Slovenia was ready to declare independence. We were given money, a few million dollars, to fund various NGOs, opposition parties and various politicians who inflamed hatred.

Srebrenica a convenient false flag to frame Serbia

“Srebrenica should be blamed on Bosnians, Serbs and Americans – that is us! But in fact everything has been blamed on the Serbs. Many victims buried as Muslims were Serbs and other nationalities. A few years ago a friend of mine, a former CIA agent and now at the IMF, said that Srebrenica is the product of an agreement between the US government and politicians in Bosnia. The town of Srebrenica was sacrificed to give America a motive to attack the Serbs for their alleged crimes…Srebrenica is political marketing!”

Did you have an opinion about the CIA propaganda and did your colleagues think?

Of course, no one turns down a CIA mission, especially when we were all nervous and prone to paranoia! Many CIA agents and senior officers disappeared simply because they refused to conduct propaganda against the Serbs in Yugoslavia. Personally I was shocked at the dose of lies being fed from our agencies and politicians! Many CIA agents were directing  propaganda without being aware of what they were doing. Everyone knew just a fraction of the story and only the one who created the whole story knew the background – they are [the] politicians.

So there was only propaganda against the Serbs?

Yes and no. The aim of the propaganda was to divide the republics so they would break away from the motherland Yugoslavia. We had to choose a scapegoat who would be blamed for everything. Someone who would be responsible for the war and violence. Serbia was chosen because in some ways it is a successor to Yugoslavia.

Can you name the politicians in the former Yugoslavia [who] were paid by the CIA?

Franjo Tudjman: the rightwing strongman of Croatia, a sector of Yugoslavia with historically heavy pro-fascist leanings and a onetime Nazi ally.

Franjo Tudjman: the rightwing strongman of Croatia, a sector of Yugoslavia with historically heavy pro-fascist leanings and a onetime Nazi ally. He received friendly coverage by the Western media.

Yes, although it is somewhat delicate. Stipe Mesic, Franjo Tudjman, Alija Izetbegovic, many counselors and members of the government of Yugoslavia, were paid as were Serbian generals, journalists and even some military units. Radovan Karadzic was being paid for a while but stopped accepting help when he realised he would be sacrificed and charged with war crimes committed in Bosnia. It was directed by the American administration.

Tudjman visiting Croatian soldiers.

Tudjman visiting Croatian soldiers.

You mentioned that the media was controlled and funded, how exactly did that happen?

This is already known, some CIA agents were responsible for writing the official statement that the announcers read on the news. Of course the news presenters were oblivious to it, they got the news from their boss and he got it from our man. Everyone had the same mission: to spread hatred, nationalism and the differences between people through television.

We all know of Srebrenica, can you say about it?

Yes! In 1992 I was in Bosnia again, but this time we were supposed to train military units to represent Bosnia, a new state that had just declared independence. Srebrenica is an exaggerated story and unfortunately many people are being manipulated. The number of victims is the same as the number of Serbs and others killed but Srebrenica is political marketing. My boss, who was formerly a US Senator, stressed repeatedly that some kind of scam would go down in Bosnia. A month before the alleged genocide in Srebrenica, he told me that the town would be headline news around the world and ordered us to call the media. When I asked why, he said you’ll see. The new Bosnian army got the order to attack homes and civilians. These were of course citizens of Srebrenica. At the same moment, the Serbs attacked from the other side. Probably someone had paid to incite them!

Then who is guilty of genocide in Srebrenica?

Srebrenica should be blamed on Bosnians, Serbs and Americans – that is us! But in fact everything has been blamed on the Serbs. Unfortunately, many of the victims buried as Muslims were Serbs and other nationalities. A few years ago a friend of mine, a former CIA agent and now at the IMF, said that Srebrenica is the product of agreement between the US government and politicians in Bosnia. The town of Srebrenica was sacrificed to give America a motive to attack the Serbs for their alleged crimes.

Ultimately why do you think Yugoslavia collapsed and why did your government want to do it?

It is all very clear, the people who incited the war and dictated the terms of the peace now own the companies that exploit various mineral resources and the like! They simply made slaves of you, your people work for nothing and that product goes to Germany and America…they are the winners! You will eventually have to purchase and import what you have created yourself, and since you have no money, you have to borrow, that’s the whole story with the whole of the Balkans!

Radovan Karadzic, Bosnian Serb leader, one of the fall guys, like Milosevic.

Radovan Karadzic, Bosnian Serb leader, one of the fall guys, like Milosevic.

You were never in Kosovo as a CIA agent, but did you feel any pressure from America?

Of course! Kosovo was taken for two reasons, first because of mineral and natural resources, and secondly, Kosovo is a military base of NATO! In the heart of Europe it is their largest military base.

Do you have a message for the people of the former Yugoslavia?

I have. Forget the past, it was staged and false. They manipulated you, they got what they wanted and it is stupid that you still hate one another, you must show that you are stronger and realise who has created this ! I sincerely apologise! That’s why I have for a long time disclosed the secrets of the CIA and the White House!

source: http://www.greanvillepost.com/2015/11/29/108895/

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International

12:15 22.11.2015
Le Pentagone a ouvert une enquête interne afin d’établir qui l’a fait et pourquoi.

Dans un rapport secret de l’année dernière, le commandement central américain (CENTCOM) a dissimulé de façon délibérée la puissance réelle du groupe terroriste Etat islamique et l’insuffisance de l’entraînement des forces armées irakiennes. Le New York Times a annoncé dans sa version électronique que le Pentagone avait ouvert une enquête interne afin d’établir qui l’avait fait et pourquoi.

Le NYT se réfère à ses propres sources au sein des services secrets et du renseignement militaire américains. Selon ses données, l’année dernière, des analystes du CENTCOM ont composé une note d’information à l’intention du commandement militaire et des politiques expliquant les raisons pour lesquelles les combattants de l’EI avaient occupé si rapidement certaines villes irakiennes: les djihadistes avaient mis en fuite les unités de l’armée gouvernementale irakienne lesquelles, soit dit en passant, avaient été entraînées par des instructeurs américains.Le document a été examiné par des chefs supérieurs, et ceux-ci « ont apporté des changements substantiels » au texte. Ainsi, la version définitive du document ne disait pas un seul mot sur la fuite des soldats et officiers irakiens. Selon le NYT, il a été écrit dans le document que ces derniers avaient été tout simplement repositionnés ».

Le NYT est convaincu que le CENTCOM « a révisé les conclusions des analystes pour cacher les insuffisances des militaires américains dans la formation des troupes d’Irak ». Le quotidien ignore à quel point ce document « édulcoré » a influé sur la politique générale de l’administration Obama dans la lutte contre Daech. Pour répondre à cette question il faudrait savoir combien régulièrement le CENTCOM fardait la vérité et trompait Washington.C’est justement là l’objectif de l’enquête entamée par le Pentagone et plusieurs membres du Congrès proches du dossier, y compris Mac Thornberry, président de la commission des forces armées de la Chambre des représentants des Etats-Unis (républicain du Texas). Les législateurs ont, on s’en doute, un grand nombre de questions à poser au général Steven Grove et à son adjoint Gregory Ryckman à ce sujet.

Le NYT n’exclut pas que cette dissimulation aura pu donner une idée fausse au président Obama concernant l’efficacité des frappes de l’aviation américaine sur les positions de Daech en Irak et en Syrie. Le 15 janvier dernier Barack Obama a déclaré, dans un entretien à la chaîne de télévision ABC, que l’extension de l’influence de l’Etat islamique avait été stoppée et que ses combattants ne pouvaient plus occuper ni retenir de nouveaux territoires.

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Shaker Aamer, le dernier détenu britannique de Guantanamo, doit être relâché dans les prochaines semaines. © Twitter
Shaker Aamer, le dernier détenu britannique de Guantanamo, doit être relâché dans les prochaines semaines.

Shaker Aamer a parlé publiquement pour la première fois depuis le début de sa détention, il y a 14 ans. L’homme met en lumière des détails inédits sur les conditions de sa détention et sur l’origine de la guerre en Irak.

«Il y des gens qui refusent que je voie de nouveau le soleil. Qu’ils aient signé les papiers [de ma libération] ne veut rien dire, tout peut arriver avant que je sorte. Si je meurs, ça sera la pleine responsabilité des Américains». Ainsi s’exprime Shaker Aamer, le dernier détenu britannique de la tristement célèbre prison de Guantanamo. Alors que l’homme s’apprête à retrouver la liberté après 14 années de détention, il a livré à nos confrères du Daily Mail un témoignage troublant, révélant des faits qui font trembler en haut lieu. Le quotidien britannique a aussi mis la main sur un rapport de 24 000 mots que le prisonnier a fourni à la police de Londres et dans lequel il décrit les actes de torture qui lui ont été infligés.Afficher l'image d'origine

L’homme, qui espère retrouver sa liberté dans les prochaines semaines, a raconté au tabloïd qu’il était, aujourd’hui encore, l’objet de traitements dégradants et de maltraitances physiques. Il a expliqué avoir entamé une grève de la faim après avoir été forcé de donner des échantillons de son sang. Plus compromettant encore, notamment pour son pays d’origine, Shaker Aamer affirme avoir été témoin d’actes de torture ayant poussé un détenu à faire de faux aveux. Des aveux arrachés par la force, qui auraient été à l’origine de l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis en 2003. Si ces propos étaient avérés, ils pourraient avoir de graves conséquences pour l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, dont l’engagement à voir la Grande-Bretagne participer à la guerre en Irak est déjà sujet à de nombreux questionnements.

Torturé par les Américains et les Anglais

«J’ai été abusé par les militaires américains depuis le premier jour», a expliqué Shaker Aamer à la police londonienne, racontant qu’il avait été kidnappé en Afghanistan où il était en mission humanitaire, avant d’être vendu à l’armée américaine. Ce Britannique s’attendait à être rapidement relâché mais, considéré par l’armée comme un cadre d’Al-Qaïda, soupçonné d’appartenir au cercle d’Oussama Ben Laden, avant d’être relégué au rang de «recrue, trésorier et responsable, doté d’un passé de combattant djihadiste». Même si l’intéressé a toujours nié ces accusations, il n’est jamais passé devant un juge et n’a jamais bénéficié d’un procès pour se défendre.

L’homme raconte encore avoir été détenu dans un hangar, durant le rude hiver afghan. Il affirme en outre que des membres des services secrets britanniques étaient présents lors des interrogatoires où les militaires américains ont frappé sa tête contre un mur à plusieurs reprises. Il dit enfin avoir été interrogé par des espions anglais, notamment sur la vie qu’il menait à Londres, où il avait épousé une britannique et travaillait comme traducteur.

Le 14 février 2002 – le jour de la naissance de son quatrième enfant – Shaker Aamer a été mis tout nu, contraint de revêtir la tenue orange des prisonniers de Guantanamo. Il aurait dû être relâché une première fois en 2007, puis une nouvelle fois en 2009. C’est finalement le 25 septembre 2015 que l’annonce de sa remise en liberté a été prononcée par les Etats-Unis.

Pour son avocat, Maître Stafford Smith : «personne n’a autant souffert à Guantanamo que Shaker Aamer, parce qu’il s’est battu pour ses droits et celui des autres prisonniers – et qu’il a été constamment puni pour cela». «Le gouvernement [du Premier ministre britannique David] Cameron aime clamer que chacun doit prendre ses responsabilités pour ses actions. La Grande-Bretagne devra certainement accepter sa propre responsabilité dans cette affaire», ajoute l’homme de loi.Afficher l'image d'origine

En savoir plus : Prisonnier français de Guantanamo: privation de sommeil et humiliation – sa vie en camp de détention

En savoir plus : L’ex-commandant de Guantanamo traduit devant la justice française

source: https://francais.rt.com/international/7765-revelations-effarantes-guantanamo

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Drapeaux de l'UE et des Etats-UnisLa justice européenne invalide l’accord sur le transfert de données entre l’UE et les USA

© jamdesign

10:31 06.10.2015(mis à jour 10:39 06.10.2015)

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a déclaré mardi « invalide » le cadre juridique qui couvre le transfert de données personnelles de l’Union européenne vers les Etats-Unis, dans une affaire impliquant le géant Facebook.

Dans un jugement, La cour basée à Luxembourg a ainsi donné raison à l’autrichien Max Schrems, qui contestait une décision de la Commission européenne, datant de 2000. Cette dernière estimait que les Etats-Unis assurait un « niveau de protection adéquat » aux données à caractère personnel transférées, rapporte l’AFP.

S’appuyant sur les révélations sur les pratiques des agences de renseignement américain, en particulier l’affaire Snowden, le juriste autrichien avait demandé aux autorités de contrôle en Irlande, où se trouve le siège européen de Facebook, de s’opposer au transfert de ses données personnelles vers les Etats-Unis.

Sa requête avait été rejetée, les autorités irlandaises ayant considéré que les Etats-Unis assuraient un niveau suffisant de protection aux données transférées. Mais Max Schrems avait lancé un recours devant la justice irlandaise qui avait saisi la CJUE.

Les autorités irlandaises avaient invoqué dans leur rejet le régime juridique dit de la « sphère de sécurité », plus connu sous le nom anglais de « Safe Harbour », mis en place par les autorités américaines pour leurs entreprises transférant des données depuis l’Europe.

Dans une décision datant de 2000, la Commission européenne avait considéré que ce cadre protégeait suffisamment les citoyens de l’UE.

« L »existence d’une décision de la Commission constatant qu’un pays tiers assure un niveau de protection adéquat aux données à caractère personnel transférées ne saurait annihiler ni même réduire les pouvoirs dont disposent les autorités nationales de contrôle », a jugé la Cour de justice.

La Commission « n’avait pas la compétence de restreindre ainsi les pouvoirs des autorités nationales de contrôle », a-t-elle jugé, déclarant la décision de la décision « invalide ».

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19:00 05.10.2015(mis à jour 21:10 05.10.2015)

Ce lundi, le président américain Barack Obama a confirmé la conclusion de l’accord du Partenariat trans-pacifique (TPP) et a déclaré qu’il appartenait aux Etats-Unis d’établir les règles du commerce international.

L’accord TPP a été conclu par 12 pays. Le président américain a commenté cet accord ainsi que les problèmes liés au commerce mondial.

« Alors que plus de 95% de nos clients potentiels vivent en dehors de nos frontières, nous ne pouvons pas laisser les pays comme la Chine écrire les règles de l’économie globale. Nous devons écrire ces règles, en ouvrant nos produits américains à de nouveaux marchés et en établissant des hauts standards de protection des employés et de sécurité environnementale », a déclaré le président américain.

L’accord TPP concerne le développement du libre-échange économique et l’intégration dans les régions Asie et Pacifique. Le TPP n’a pas d’intention d’inclure la Chine et semble être opposé à l’influence de ce pays dans ces régions.

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Agentes da DEA (Drug Enforcement Administration)
Bolívia denuncia operação secreta da DEA norte-americana contra Evo Morales

© flickr.com/ US Coast Guard photo by Petty Officer 2nd Class Rob Simpson
11:48 21.09.2015(atualizado 11:50 21.09.2015)

O ministro da Presidência da Bolívia, Juan Ramón Quintana, denunciou neste domingo (20) uma operação secreta dos EUA que estaria atualmente em curso no país andino para forjar uma ligação entre o narcotráfico e o Presidente Evo Morales.

« Atualmente há uma operação secreta em marcha contra o Presidente Evo Morales na Bolívia que é financiada, articulada e organizada por agências de inteligência e de segurança dos Estados Unidos », disse Quintana em entrevista ao programa El Pueblo Es Noticia, transmitido pela rede estatal de mídia boliviana.

De acordo com o ministro, a campanha difamatória contra o chefe de Estado boliviano na última década é ligada à longa história de “conspiração” da agência antidrogas dos EUA – Drug Enforcement Administration (DEA) –, que estaria ativamente contra Morales desde que ele atuava como líder dos sindicatos de produtores de coca na Bolívia, antes de se tornar deputado e, enfim, candidato à presidência.

“Não descansaram um só segundo e não vão descansar. Eles querem o Presidente fora do Governo, querem desacreditá-lo”, afirmou Quintana.

O alto funcionário boliviano disse ainda que Morales é “o alvo número um das agências de segurança dos EUA porque o Presidente é um dos líderes indiscutíveis na América Latina e no mundo, que não comunga com a política do país do norte”.

Primeiro presidente de origem indígena da Bolívia, Morales ocupa o cargo desde 2006 e foi reeleito novamente em 2014. Reconhecido por suas políticas de redução da pobreza e de combate à influência de Washington e das corporações multinacionais na Bolívia, ele nunca foi encarado pelo governo norte-americano como um aliado, especialmente no contexto da guerra em curso contra as drogas.

No entanto, as intervenções estrangeiras dos EUA – que incluem ajuda militar e intervenção política como métodos para tentar estancar os fluxos de cocaína provenientes da América Latina –, continuam sendo amplamente impopulares no continente, além de basicamente ineficazes.Nas palavras do ministro Quintana, “há uma maquinaria midiática” que alimenta a construção de escândalos para tentar deslegitimar a voz “clara, firme e honesta” de Morales na comunidade internacional.

“A partir desta construção de uma matriz de opinião se pretende instalar a opinião de que a Bolívia é um narcoestado », disse ele, lamentando a existência no país de uma « imprensa » e de políticos « bobos », que repetem “sem qualquer tipo de reflexão este tipo de slogan, fazendo um favor aos EUA para legitimar o relato de que a Bolívia não contribui » na luta internacional contra o narcotráfico.

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International

23:27 28.09.2015(mis à jour 01:26 29.09.2015)

La rencontre bilatérale entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Barack Obama à huis clos a pris fin à New YorK. La rencontre a duré une heure et 40 minutes.

1:02 La rencontre a duré 1h40 au lieu de 55 minutes prévues par les dirigeants. Il s’agit de la première rencontre des deux dirigeants depuis plus de deux ans.

La Russie est prête à améliorer ses rapports avec les Etats-Unis, a déclaré M.Poutine à l’issue de la rencontre à huis clos. Il a qualifié l’entretien de « franc et fructueux ».

Le président russe a déclaré que la Russie ne participerait jamais à une opération militaire terrestre en Syrie contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI).

Le Kremlin tout comme la Maison-Blanche ont annoncé que parmi d’autres questions actuelles, les présidents allaient discuter du conflit syrien et de la crise ukrainienne.

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Logo de TotalAffaire Total: la justice US comme outil de guerre économique

© AFP 2015. MARTIN BUREAU

International

22:08 23.09.2015(mis à jour 07:44 24.09.2015) 

La polémique autour des récents scandales liés aux accusations de certains acteurs du marché du gaz européens ne cesse d’enfler.

Philippe Béchade, chroniqueur économique pour BFM-TV et président des Econoclastes, a estimé que la justice américaine met « la pression sur des entreprises étrangères qui concurrencent parfois sérieusement les entreprises américaines », mercredi lors d’une interview exclusive accordée à Sputnik.

« La justice américaine peut mettre la pression sur des BNP Paribas, sur des BP, sur des Total, on comprend très bien le message et cela doit rendre les européens plus dociles dans les négociations, dans la mesure où de toute façon les européens n’ont à leur disposition aucun moyen de riposte », a-t-il ajouté.

Selon lui, « l’Europe est beaucoup plus vulnérable aujourd’hui qu’elle a l’euro qu’elle ne l’était du temps où chaque pays avait sa propre devise », expliquant qu' »il y avait des souverainetés nationales qui étaient défendues parfois de manières assez agressives et efficaces ».Le groupe pétrolier français Total a été accusé par l’autorité américaine de régulation de l’énergie, la Federal Energy Regulatory Commission (FERC), d’avoir manipulé le marché du gaz dans le sud-ouest américain, de juin 2009 à juin 2012. Cependant, le groupe considère les accusations de la FERC infondées et se dit « convaincu que (sa filiale, ndlr) TGPNA ou ses employés (n’ont, ndlr) commis aucune des allégations de la FERC », a rapporté le Wall Street Journal.

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Incroyables révélations de George Friedman!
Comment les USA contrôlent l’Europe !
Incroyables révélations de George Friedman – Comment les USA contrôlent l’Europe !

George Friedman, le PDG fondateur de Stratfor, société privée d’information (a global intelligence company), connue pour être un cabinet fantôme de la CIA ( a Shadow – CIA). S’il n’appartient pas à la haute administration américaine, il est néanmoins considéré quasiment comme un « officiel de Washington ».

Ses révélations sont tout simplement incroyables.

A déguster sans modération !

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source:http://reseauinternational.net/incroyables-revelations-de-george-friedman-comment-les-usa-controlent-leurope/

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civilwarineurope

imageUn employé anonyme du Bureau de la Défense autrichien – qui opère sous la direction du ministère fédéral autrichien de la Défense – affirme que des organisations situées aux USA paient les trafiquants afin qu’ils acheminent davantage de migrants africains et d’orientaux en Europe.

“Les trafiquants demandent des sommes exorbitantes pour amener illégalement des “réfugiés” en Europe. Les conditions sont souvent très précaires, mais un transport coûte actuellement 7 000 à 14 000 euros” a déclaré un employé du Bureau de la Défense Autrichienne au site Info-Direkt.at.

“Il y a des éléments qui attestent que des organisations situées aux USA ont créé un modèle de co-financement et contribuent substantiellement aux paiements exigés par les trafiquants” a-t-il ajouté.

“Tous les “réfugiés” d’Afrique du Nord n’ont pas 11 000 euros en cash. Personne ne demande d’où vient l’argent” précise cet agent du renseignement autrichien.

Ce dernier souligne enfin qu’une “strict censure médiatique”…

Voir l’article original 20 mots de plus

German Chancellor Angela Merkel has come out in defense of her staff, denying media reports that her administration lied about plans to reach a no-spying agreement with the United States.De nouveaux documents rendus publics par WikiLeaks apportent des preuves que les Etats-Unis ont espionné le ministère des Affaires étrangères allemand et le ministre Frank-Walter Steinmeier à sa tête.

Lundi 20 juillet à 18 heures, WikiLeaks a publié des documents prouvant que l’Agence nationale de sécurité US (NSA) a écouté le ministre allemand des Affaires étrangères ainsi que 20 secteurs clés de son ministère.

« La liste complète des cibles allemandes de la NSA publiée par Wikileaks à ce jour montre que la NSA a ciblé 125 téléphones de haut responsables allemands de longue date, et ce pour des raisons politiques et économiques – comme le nom de la liste l’indique », lit-on sur le site de Wikileaks.

Les documents indiquent que cette histoire d’espionnage a commencé bien avant le 11 septembre 2001, par l’écoute de Joschka Fischer, vice-chancelier et ministre allemand des Affaires étrangères, en poste de 1998 à 2005. Puis l’interception s’est poursuivie et l’ancien ministre Frank-Walter Steinmeier, en poste de 2005 à 2009, a vu ses téléphones fixe et portable écoutés.

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Resistance71 Blog

Le Canada doit arrêter sa discrimination contre ses peuples autochtones (ONU)

 

Press TV

 

24 Juillet 2015

 

url de l’article original:

http://www.presstv.ir/Detail/2015/07/24/421592/Canada-rights-indigenous-aboriginals-UN-Human-Rights-Committee-

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le Comité pour les Droits de l’Homme de l’ONU dit que le Canada doit soutenir les droits des peuples indigènes et arrêter ses mesures discriminatoires contre eux.

Le corps humanitaire basé à Genève a déclaré dans un rapport publié hier jeudi, que le Canada avait toujours un énorme travail à effectuer pour ses peuples et nations premiers, demandant que le gouvernement canadien arrête promptement toute discrimination contre les femmes et les enfants autochtones.

Le comité a aussi fait remarquer le fait de la dispartion et les meurtres de femmes indigènes, notant aussi que le gouvernement canadien devait prendre en compte et s’occuper des abus commis contre les personnes autochtones en prison et devait leur offrir des…

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WORDVIRUS

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By Thomas Gaist
21 July 2015

Retired US Army General Wesley Clark called for the internment of persons deemed “disloyal” to the United States government in an interview with MSNBC last Friday.

Warning of the threat posed by “lone wolf” attacks similar to last week’s mass shooting in Chattanooga, Tennessee, Clark advocated stepped-up surveillance of US communities and pre-emptive detention of persons suspected of ideological or political opposition to US government policies.

“We have got to identify the people who are most likely to be radicalized. We’ve got to cut this off at the beginning,” Clark said.

“On a national policy level, we need to look at what self-radicalization means, because we are at war with this group of terrorists,” the former top military commander added. “They do have an ideology. In World War II, if someone supported Nazi Germany at the expense of the United States, we didn’t say…

Voir l’article original 961 mots de plus

Algérie Résistance

BAR

DR.

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America’s Got War
Poverty, Drugs, Afghanistan, Iraq, Terror, or How to Make War on Everything
By William J. Astore

War on drugsWar on poverty. War in Afghanistan. War in Iraq. War on terror. The biggest mistake in American policy, foreign and domestic, is looking at everything as war. When a war mentality takes over, it chooses the weapons and tactics for you.  It limits the terms of debate before you even begin. It answers questions before they’re even asked.

When you define something as war, it dictates the use of the military (or militarized police forces, prisons, and other forms of coercion) as the primary instruments of…

Voir l’article original 1 964 mots de plus

Le narcotrafic, la French connection, Les otages français, les généreuses enveloppes de Elf, les allers-retours de certaines éminences de la classe politique en Afrique, les projets immobiliers douteux, les accords secrets avec le FN ou l’UDF, les contrats d’armes, l’affaire Boulin, le suicide de François de Grossouvre, les disgrâces de quelques barons qui avaient cessé de plaire au roi… etc. ETC. ETC.

Tout cela…et plus encore n’avait plus de secrets pour lui!

Lire plus ur FRANCE: Charles Pasqua est décédé.

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AVISEUR INTERNATIONAL

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le-commissaire-europeen-Le commissaire européen aux Affaires économiques, en charge de la Fiscalité, Pierre Moscovici, le 18 mai 2015, à Berlin.

afp.com/TOBIAS SCHWARZ

Des documents rendus publics par Wikileaks, Libération et Mediapart révèlent que la NSA a placé sur écoutes des ministres du gouvernement français avec des objectifs purement économiques.Quelques jours après avoir révélé les écoutes des présidents Nicolas Sarkozy puis François Hollande, Wikileaks, en association avec Libération et Mediapart, dévoile de nouveaux faits d’espionnage de la NSA. Les grandes oreilles des Etats-Unis ne se sont pas cantonnées à des objectifs purement politiques. Elles se sont mis au service d’objectifs économiques, comme le montre la teneur des rapports sur les écoutes visant le ministres de l’Economie François Baroin et son successeur Pierre Moscovici en 2012.

Le rapport de la NSA dévoilé par Wikileaks révèle que Moscovici, lorsqu’il se trouvait au gouvernement, se montrait bien plus pessimiste en coulisses que face à l’opinion que la situation économique et budgétaire de la France. « Personne ne prend la mesure de la gravité de la situation économique française, et des mesures drastiques vont devoir être prises au cours des 2 prochaines années selon Pierre Moscovici », écrit la NSA, dixit Libération. Moscovici, actuellement engagé dans la crise grec pour Bruxelles, avait vivement réagi sur son compte Twitter la semaine dernière.

Read more at http://www.lexpress.fr/actualite/societe/moscovici-et-baroin-espionnes-par-la-nsa-revele-wikileaks_1694557.html#IUr3kQHv5f1McCAP.99

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The Pentagon is now openly admitting it will conduct ‘war-fighting’ training for the Ukrainian National Guard.Le Pentagone autorise à tuer les journalistes

© Flickr/ U.S. Army Europe Images
15:40 25.06.2015(mis à jour 15:43 25.06.2015)
 

Le département de la Défense des États-Unis a publié une nouvelle instruction de conduite des opérations militaires qui explique notamment que les journalistes peuvent être qualifiés de « belligérants non privilégiés ». Ils sont donc ainsi assimilés à des combattants et donc il est autorisé d’ouvrir le feu sur eux.

Selon ce manuel de guerre de 1176 pages, dénommé « Instructions du département de la Défense sur les règles de conduite des opérations militaires », on énumère différentes possibilités pour tuer un ennemi, comme l’abattre, le faire exploser ou le poignarder,  mais il n’est pas toujours autorisé d’utiliser le poison ou des gaz asphyxiants. Pourtant, les attaques surprises et le massacre des troupes en retraite sont bel et bien approuvés.

En même temps, les journalistes se trouvant dans les zones du conflit, peuvent être qualifiés de « belligérants non privilégiés », rapporte le quotidien américain The Washington Times.

En outre,  l’instruction va plus loin et contient non seulement   les règles de conduite sur la ligne de front, mais aussi une section détaillée sur les journalistes, notamment le fait qu’ils peuvent être qualifiés de « terroristes ».

 « En général, les journalistes sont des civils. Cependant, les journalistes peuvent être des membres des forces armées, des personnes autorisées à accompagner les forces armées ou des belligérants non privilégiés », précise l’instruction. Pourtant, le Pentagone ne donne pas les critères selon lesquels  un journaliste peut être classé dans cette catégorie.

Le terme »belligérants non privilégiés » remplace celui de « combattant ennemi illégal » utilisé sous George Bush. Certains  défenseurs des droits de l’homme considèrent comme étrange et provocateur la présence d’un tel terme dans un document du département de la Défense.

Le professeur en journalisme de l’université de Georgetown Chris Chambers a confié à RT qu’il ne savait pas ce que signifiait ce nouveau terme, « parce que ni la Convention de Genève, ni les autres principes du droit international et même la loi américaine ne possèdent de terme « belligérants non privilégiés ». Cela autorise les militaires à « attaquer et même tuer des journalistes qui ne leur plaisent pas particulièrement, mais en même temps qui ne sont pas forcément de l’autre bord », explique Chris Chambers.

Le manuel affirme aussi qu’il n’existe aucune interdiction à propos des drones dans le droit de la guerre, précise RT. Le livre affirme que ces derniers peuvent être désignés comme avions militaires s’ils sont utilisés par un militaire américain.

Le porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Joseph R. Sowers, a déclaré que le manuel n’était pas significatif et qu’il n’avait pas valeur de loi.

Ce manuel est le premier guide légal du Pentagone en ligne pour quatre branches militaires.

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civilwarineurope

imageLe déploiement «provisoire» de 250 blindés de différents types dans les Etats baltes, ainsi qu’en Bulgarie, en Pologne et en Roumanie, a été annoncé par Ashton Carter dans une conférence de presse à Tallinn. Selon lui, 5 états sur 6 ont déjà exprimé leur soutien à ces plans de l’administration américaine.

Le matériel militaire comprendra les chars Abrahams, les véhicules de combats Bradley et des obusiers à canons automoteurs. «Le but du déploiement est d’aider nos alliés de l’OTAN à contrer les menaces terroristes extérieures, ainsi qu’à contenir la Russie», a souligné le chef de la défense américaine.

Le ministre a également fait savoir que ses troupes ne seront pas stationnées en Europe de manière permanente et pourront se déplacer en fonction de l’endroit où se déroulent les exercices militaires. Cependant, selon son homologue polonais Tomasz Siemoniak, il s’agit d’un élément de création de la présence militaire permanente de l’OTAN…

Voir l’article original 180 mots de plus