Archives de la catégorie ‘Système monétaire’

Par Christine Deviers-Joncour

J’entendais leurs délires, loin d’imaginer qu’ils iraient jusqu’au bout de leur folie

Je les ai vus, à l’époque, se goberger, s’empiffrer sur le dos du peuple. Je les ai vus, les yeux plus gros que le ventre, piller et se goinfrer. Se donner des lettres de noblesse factices que leur position et leur pouvoir leur conférait. Je les ai vus bomber le torse et de leur petite hauteur, mépriser le peuple en donnant au château de Versailles des fêtes royales pour célébrer dignement l’arrivée au pouvoir du nouveau « monarque ».

Les cortèges de voitures officielles comme autant de carrosses et les garden-parties de ces nouveaux parvenus.

J’ai vu les épouses et leur marmaille jouant à Marie-Antoinette sans vergogne sous les lambris, dont le passe-temps se limitait à organiser des dîners fins entre amis et visiter le ‘Mobilier national’ comme on va chez Ikea. Gratuit ici. Surtout quand on omettait de restituer pièces d’art et meubles d’époque. Je les ai vus et j’ai payé très cher pour avoir été témoin, n’étant pas du sérail…

J’ai vu les caisses noires des ministères exonérées d’impôts, les frais d’intendance éhontés enfler, chauffeurs et gardes du corps à vie et retraites cumulées replètes, retro-commissions sur des marchés d’état, des avions équipés comme des palaces volants, des jets sur le tarmac prêts à décoller au moindre caprice ou quand tsunamis, tremblements de terre et autres catastrophes permettaient d’appeler les hordes de photographes, après être passé en vitesse chez le coiffeur et le couturier branché, pour se faire immortaliser au pied d’un jet avec un sac de riz sur le dos.

J’ai vu des soutes en provenance d’Afrique garnies de billets de banque et des coffres de voitures transformés en caverne d’Ali Baba pour distribution d’argent à grande échelle, des contrats d’État passés aux mains des filous, des comptes bien cachés dans des pays aux lagons bleus, (…). J’ai vu un avion avec une croix rouge sur son flanc porter secours à des populations africaines affamées en leur tirant dessus, et j’ai même vu certains crocodiles bouffer de malheureux témoins encombrants et d’autres tomber des fenêtres, arrêts cardiaques et cancers fulgurants. Un monde aux mains de la Finance Internationale, Bilderberg, Nouvel Ordre Mondial criminel, FMI, GAFAM etc, pour maintenir, verrouiller le système, protéger une élite et asservir les peuples en les abrutissant et en les dépravant en inversant les valeurs ! Nous leur donnons une once de pouvoir et ils perdent tout sens commun.

Et plus on monte dans la hiérarchie, plus ils s’en donnent à cœur joie, perdent le sens des réalités et franchissent allègrement et sans états d’âme l’inacceptable. Et au plus haut niveau de la pyramide ils n’ont plus rien d’humain. Ce sont des monstres.(…) Le pouvoir, aphrodisiaque suprême, les déshumanise ? Et le fric, moteur essentiel à toutes ces dérives… Comment osent-ils se poser en donneurs de leçons, parler de probité, d’intégrité, de franchise, quand se multiplient leurs égarements et que les affaires de corruption et autres méfaits les éclaboussent ? (…)

Soumission

Nous sommes devenus un immense peuple de moutons à tondre, tandis que la démocratie n’existe plus depuis longtemps, et tout dépend maintenant du pouvoir de résistance et de révolte des peuples. La mise en esclavage des populations est passée à la vitesse supérieure avec cette « pandémie covid » en créant la PEUR. Et les grands argentiers de la planète et leurs marionnettes nous font clairement comprendre que seuls comptent leurs profits, que le bien-être des citoyens n’a aucune espèce d’importance. Nous sommes tous sacrifiés sur l’autel des profits. Depuis ces dernières décennies tout fut mis en œuvre pour leurs profits. Et la télévision et les médias aux ordres ont participé à cet abrutissement de masse qui nous a conduits à l’impuissance en nous lavant le cerveau. Je veux pourtant rester optimiste.

Nous sommes à un changement de civilisation.

Il est urgent que tous les citoyens se réveillent et reprennent en main leurs pays, leur souveraineté et éliminent cette vermine financière afin de réinjecter dans les caisses des états pour le bien collectif, les incroyables fortunes détournées par une poignée de mafiosi sans foi ni loi et dangereux. Il faut bien prendre conscience que, quels que soient votre bord politique ou votre conception de la vie, si vous ne faites pas partie de leur élite, vous serez broyés.

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Cagnotte-trésor, cherche utilisation judicieuse …..

ses caractéristiques actuelles :

  • 317 milliards (22 pistes explorées sur 38!)
  • 8 000€ de prime annuelle de Noël (en moyenne. A égalité, pour une fois, avec les parlementaires)
  • plus de 40 millions de bénéficiaires
  • couper les branches sur lesquelles les pouvoirs prospèrent (au crochet des citoyens. Ce qui est interdit pas la loi anti « Julot Casse-croute »)

Il y a les :

  • chercheurs de doléances (la masse inerte)
  • contradicteurs de ces doléances (au motif « il n’y a pas d’argent…. « . Les 1% de « pauvres » nantis, dessus, apparemment, du panier, l’élite, quoi…!!! )
  • chercheurs de moyens pour satisfaire les doléances rares, si rares qu’ils font comme un canal sous un ciel de plomb, comme la chape, perdu corps et armes en plat encéphalogramme)

A quelle catégorie appartenez-vous réellement ?

Pour plus d’infos: guilke2@gmail.com

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Bien que le président de la République ait annoncé en personne le retrait de l’augmentation de la hausse du carburant qui est à l’origine directe du mouvement de contestation des GJ, et ce retrait pour l’année 2019, il me semble qu’Emmanuel Macron doit actuellement tenter de reprendre la main par des mesures pour qu’enfin le pouvoir d’achat des Français retrouve un niveau acceptable.
Poursuivre les manifestations, c’est risqué l’aggravation des violences sur les Champs Élysées qui pourraient alors se traduire par de nombreux morts, mais qui ne nuirait pas plus à un pouvoir politique, qui est déjà à terre.
Et penser que le départ d’Emmanuel Macron solutionnerait la crise du système actuel n’est pas raisonnable.
Son maintien, sa démission ou sa destitution, indépendamment des suites ou difficultés, à savoir, qui mettre à la place, n’est pas la solution. il a été élu « démocratiquement » (avec 18,19% des inscrits du premier tout et les 12 millions de ‘peureux’ du second tour) et il faut donc le laisser continuer…en exigeant qu’il s’éloigne de ses conseillers de l’ENA, tous hors-sol, pour être entouré alors de conseillers des populations des GJ ouverts aux suggestions venant de gens confrontés à la réalité de la société actuelle et pouvant lui transmettre et lui apporter la réalité de ce que vivent les Français au quotidien.
Mais ne serait-il pas dangereux de maintenir quelqu’un qui donne l’impression n’avoir que du mépris, maintenant comme avant, des petites gens? Les apparences sont parfois trompeuses et l’intelligence d’Emmanuel Macron saura rectifier la perception négative qu’a une majorité de Français.
Faute de ces préalables de recomposition de son environnement de « conseillers », effectivement son départ deviendrait inéluctable.
Coté partis politiques, une représentativité  à la proportionnelle est également la seule option qui peut s’offrir à lui pour que les citoyens retrouvent le chemin des urnes.
L’urgence est de restaurer en France une vraie démocratie, de rebâtir des partis politiques crédibles pour assurer une représentation politique digne du pays.
Quant à la grève prévue par deux syndicats routiers cherchant ainsi à se redonner de l’importance alors qu’ils sont avant tout des parasites des travailleurs, je ne pense pas que ce soit la solution.
Toutes les gréves ont un coût et ce sont les travailleurs en final qui règlent l’addition.
Note de vécu par un sondage effectué, ce 06/11/2018, au passage-piéton des Tourettes près de Montélimar Nord (Drôme), sur 200 automobilistes questionnés.
Sur Emmanuel Macron:
35,68% pour la destitution et 42,71% pour la démission!
Lors du sondage au même endroit le 26/11, c’était 30% pour la démission et 21,61% pour le maintien.
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junker55Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.

Quarante médias internationaux s’appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) viennent de révéler l’existence d’accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa. Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l’ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l’ Asahi Shimbun au Japon. Ils ont été passés entre 2002 et 2010, soit à une période où Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, était aux commandes du Luxembourg.
Ministre des Finances du Grand Duché du 14 juillet 1989 au 23 juillet 2009, il a également été son Premier ministre durant près de 19 ans, du 20 janvier 1995 au 4 décembre 2013. Non seulement M. Juncker ne pouvait ignorer les pratiques mises à jour par l’ICIJ, mais aux postes qu’il occupait il les organisait.

On savait que le Luxembourg était le Duché de l’évasion fiscale.

L’intérêt de l’enquête de l’ICIJ est d’en expliquer le mécanisme, révélant par là-même la complicité du pouvoir politique luxembourgeois. La pratique du « tax ruling », mise au jour dans cette enquête de six mois baptisée « Luxembourg Leaks » ou « LuxLeaks », est légale. Elle permet à une entreprise de demander à l’avance comment sa situation sera traitée par l’administration fiscale d’un pays, et d’obtenir certaines garanties juridiques. Les groupes concernés réalisent ainsi des milliards d’euros d’économies chaque année grâce à la création d’une filiale, d’une holding ou au déplacement d’un siège social sur le territoire du Grand-Duché. Avec pour but de payer le moins d’impôt possible.
Les 28 000 pages d’accords fiscaux secrets auxquels l’ICIJ a eu accès concernent 340 grandes entreprises – notamment Apple, Amazon, Verizon, AIG, Heinz, Pepsi, Ikea – et proviennent toutes du grand cabinet de conseil et d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC). Ces accords ne concernent donc que les entreprises clientes de PwC. Et le Luxembourg n’entend pas renoncer à la pratique du « tax ruling » : Elle « fait partie de notre patrimoine et nous voulons la perpétuer dans le respect des règles » , déclarait son ministre des Finances, Pierre Gramegna, dans Le Monde du 29 octobre. Avant d’ajouter, non sans cynisme : « Le maintien d’une certaine compétitivité, loyale, entre les États dans le domaine fiscal est indispensable. »

Que ces mécanismes d’optimisation fiscale soient légaux n’en diminue pas le scandale à l’heure où l’Union européenne et ses États membres réclament sur tout le continent à leurs citoyens de se serrer la ceinture au motif qu’il n’y aurait plus d’argent dans les caisses. Derrière la technicité de ces mécanismes révélés par l’ICIJ, il y a des législations qui les ont permis, ces législations relèvent de décisions politiques voulues ou approuvées par des responsables politiques. Ces derniers devraient maintenant rendre des comptes. Dans une démocratie, c’est ainsi que les choses devraient se passer. Mais l’Europe en est-elle seulement une ?

Lorsqu’à l’été dernier il s’est agi de désigner le président de la Commission européenne , nul ne pouvait ignorer que Jean-Claude Juncker, qui était le candidat de la droite (sortie en tête des élections européennes), était aussi le candidat des paradis fiscaux. Lire > Européennes: Juncker, candidat de la droite et des paradis fiscaux Cela n’a pas gêné la plupart des sociaux-démocrates, François Hollande inclus, qui ont accepté de l’introniser. On a même vu Daniel Cohn-Bendit appeler ses amis Verts à faire de même, en vain. À ces derniers, Jean-Claude Juncker a été jusqu’à promettre de « lutter contre la fraude et l’évasion fiscales » , promesse réitérée en séance plénière. Hier, interrogé sur le « Luxembourg Leaks » lors de son premier point de presse, Jean-Claude Juncker a promis de ne pas intervenir dans l’enquête européenne sur la pratique fiscale de « tax ruling » qui vise le Luxembourg et trois autres pays1. Ne pas intervenir n’est pas tout à fait ce qu’on attendrait d’un responsable politique déterminé à lutter contre l’évasion fiscale.

Un moyen simple de lutter contre l’évasion fiscale consisterait à rétablir « la souveraineté fiscale » en taxant les bénéfices là où ils sont réalisés. C’est ce que recommandait l’OCDE dans un document à destination du G20 publié en septembre. Mais c’est sans doute contraire à la religion néolibérale de Jean-Claude Juncker.

À lire > Barroso à Goldman Sachs : l’éthique en toc de la Commission européenne


  1. Cette enquête ne porte que sur des accords passés par le Luxembourg avec Fiat Finance and Trade, qui fournit des services de gestion de trésorerie au groupe automobile Fiat. Les trois autres visent : 1.L’Irlande pour des accords passés entre l’administration fiscale et le géant américain d’internet Apple, soupçonné d’avoir bénéficié d’un traitement de faveur contraire aux règles européennes de la concurrence. 2. Des soupçons d’avantages fiscaux accordés par les Pays-Bas à la chaîne de cafés Starbucks. 3. Gibraltar, cette dernière enquête ayant été ouverte en octobre. 

source: http://www.politis.fr/articles/2014/11/juncker-au-centre-dun-scandale-fiscal-impliquant-340-multinationales-28907/

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eurolivresQuelques mois après le Brexit, l’indice du volume des ventes du commerce de détail en Grande-Bretagne s’élève à +9, le chiffre le plus haut depuis février dernier.

La confiance des consommateurs s’est en outre améliorée à un rythme jamais vu en trois ans et demi.

 

lire:https://francais.rt.com/economie/25510-apres-brexit-leconomie-britannique-sepanouit

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Le Blog de Philippe Waechter

Voici les points saillants à retenir de la conférence de presse de Mario Draghi à l’issu du comité de politique monétaire de la BCE

  1. Les taux d’intérêt de la BCE sont restés inchangés. Mario Draghi a précisé qu’ils resterait à ce niveau bas ou plus bas pour une longue période (extended period)
  2. Les taux d’intérêt négatifs ont eu un impact positif sur les conditions financières
  3. Les taux d’intérêt ne remonteront que lorsqu’il y aura davantage de croissance et d’inflation.
  4. Les signaux conjoncturels sur l’activité sont plus rassurants même s’ils restent insuffisants.
  5. L’inflation n’avait plus l’allure préoccupante qui était la sienne mais il faut désormais être patient. « Nous devons attendre » pour reprendre le terme de Mario Draghi
  6. Sur un plan plus conjoncturel il s’attend à un taux d’inflation négatif au cours des prochains mois et positif durant la seconde partie de l’année lorsque l’écart du  du prix du pétrole d’une année…

Voir l’article original 307 mots de plus

 Les révélations des documents panaméens viennent s’ajouter à une liste de scandales financiers qui s’étendent de l’Europe à la Chine, en passant par les Etats-Unis. | Quentin Hugon/Le Monde
Les « Panama papers » révélés par Le Monde et ses partenaires internationaux sont le dernier en date d’une longue série de scandales financiers, qui ont chacun levé à leur façon une partie du voile sur le monde opaque des paradis fiscaux, de la fraude fiscale et du blanchiment d’argent.

  1. 2008 : le scandale UBS
  2. 2013 : les Offshore Leaks
  3. Janvier 2014 : les China Leaks
  4. Novembre 2014 : les Luxembourg Leaks
  5. 2015 : Swiss Leaks, les listings HSBC

http://mobile.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/06/d-ubs-aux-panama-papers-une-decennie-de-scandales-financiers-et-ce-qu-ils-ont-change_4897177_4890278.html?xtref=https://t.co/LV8W9ZNvtq&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter

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Dominique Strauss-Kahn dans les bureaux du Fond Monétaire International (FMI) à Paris, en 2010. | GUEORGUI PINKHASSOV / MAGNUM PHOTOS

C’est un ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), lucide quant aux abus de la finance internationale, qui témoigne en ce mercredi de juin 2013 sur les bancs feutrés du Sénat

Auditionné par la commission d’enquête sur le rôle des banques et des acteurs financiers dans l’évasion fiscale, Dominique Strauss-Kahn ne mâche pas ses mots contre les « conséquences injustes » des paradis fiscaux, qui « privent des Etats de recettes fiscales », et contre les « instruments financiers fondés sur l’opacité ». « C’est cette opacité-là, renforcée par les territoires offshore, qui est très déstabilisante », explique aux sénateurs l’ancien ministre de l’économie.

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Wikileaks
© Flickr/ Jagz Mario  –  02.04.2016

Le directeur du Département Europe du FMI,Poul Mathias Thomsen, et la chef de la mission du FMI pour la Grèce 6, Delia Velkouleskou, ont pris part à une téléconférence consacrée au sort de la Grèce et au référendum britannique.

L'oligarchie financière mondiale fait main basse sur la Grèce
© REUTERS/ Pawel Kopczynski

Le site de Julian Assange, WikiLeaks, a mis en ligne samedi un extrait de la téléconférence qui avait eu lieu le 19 mars entre deux représentants du Fonds monétaire international (FMI). Le Fonds estime que le possible défaut de paiement de la Grèce pourrait coïncider avec le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE (Brexit).On apprend de cette conversation publiée par WikiLeaks que le FMI envisage d’annoncer à l’Allemagne son intention de quitter la troïka des créanciers d’Athènes s’il n’arrive pas à s’entendre avec la Commission européenne sur la dette grecque.

« Ce serait une catastrophe », a réagi Delia Velkouleskou.

Frexit
© AFP 2016 FREDERICK FLORIN

 

Selon Poul Mathias Thomsen, le risque d’une catastrophe financière imminente serait nécessaire pour forcer les acteurs européens à « prendre une décision ». Cependant, estiment les responsables du FMI, le processus de prise de décision en Europe pourrait être paralysé par le référendum prévu pour fin juin au Royaume-Uni.D’après M.Thomsen, l’absence de décision concernant la Grèce hâtera la faillite de cette dernière, mais l’éventualité d’un Brexit empêchera les autorités européennes d’adopter cette décision.

https://fr.sputniknews.com/international/201604021023893480-wikileaks-faillite-grece-referendum-royaume-uni/

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Le Blog de Philippe Waechter

9 éléments à suivre cette semaine pour appréhender la conjoncture

Premier pointLa dynamique mondiale reste limitée
Les chiffres du commerce mondial ont été publiés pour le mois de novembre. Sa progression sur un an est de 2%, soit une progression qui reste en-dessous de ce qui était observé avant la crise de 2008. L’Asie hors Japon est la région la plus pénalisante pour l’évolution des échanges avec une contribution négative. Les Etats-Unis n’ont pas non plus une contribution forte mais elle est positive. La zone Euro et l’Afrique et le Moyen-Orient ont une contribution positive aux échanges

Voir l’article original 1 335 mots de plus

Christine Lagarde a plaidé à Davos pour une intégration "rapide" des migrants au marché du travail.
Le FMI plaide pour une intégration rapide des migrants sur le marché du travail
Le Fonds monétaire international plaide dans un rapport pour une intégration rapide des migrants sur le marché du travail. Mais certains économistes craignent une concurrence déloyale.

Autoriser les réfugiés à travailler pendant l’examen de leur dossier, mais aussi et surtout, pouvoir les payer moins que le salaire minimum là où il est en vigueur: c’est ce que propose ce rapport du Fonds monétaire international (FMI) pour intégrer les migrants sur le marché de l’emploi, présenté par sa directrice générale Christine Lagarde mercredi au World Economic Forum (WEF) à Davos.

Pas d’obligation de salaire minimum

Les dépenses publiques liées à leur accueil risquent en effet de peser sur les finances des Etats, et il faut trouver des solutions. Pour le FMI, l’impact économique de cette vague migratoire dépendra de la capacité des réfugiés à pouvoir travailler rapidement et sans que les employeurs ne doivent forcément leur verser le salaire minimum.

« Sur le plan économique, c’est LA bonne solution », estime Charles Wyplosz, professeur d’économie à l’IHEID à Genève. « Ces réfugiés qui arrivent ont des problèmes pour acquérir la langue et les compétences locales. Et ils ne sont probablement pas employables dans les pays où les salaires minimum sont relativement élevés, ce qui est un peu le cas de l’Allemagne et beaucoup le cas de la France », relève-t-il.
Menace de concurrence déloyale

Mais un autre économiste, Samuel Bendahan, met en garde contre un risque de concurrence déloyale. « Il ne faut en tout cas pas les mettre en concurrence avec des travailleurs locaux qui demandent un salaire minimum et que l’on n’a pas le droit d’engager moins cher », avertit le maître de recherche à HEC Lausanne.

Ce dernier suggère d’autres pistes, comme des emplois sur le modèle du service civil mais mieux rémunérés – « avec le but d’obtenir un véritable salaire et un revenu décent à la fin », précise-t-il. Samuel Bendahan craint, avec les pistes du FMI, que l’on créée « des situations où on rajoute du chômage dans le système tout en baissant les salaires. »

Le FMI le reconnaît du reste que ses solutions économiques sont politiquement sensibles.

Olivier Schorderet/oang

http://www.rts.ch/info/economie/7431391-le-fmi-prone-une-integration-rapide-des-migrants-au-marche-du-travail.html

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Nouveau krach boursier Chine Yann Rousseau / Correspondant à Tokyo et Alain Ruello / Correspondant à Pékin | Le 07/01 à 06:30

Nouveau krach boursier en Chine – Sipa

Les bourses de Shanghai et de Shenzhen ont de nouveau fermé leurs portes après ce qui s’apparente à un nouveau krach boursier.De plus en plus rapide ! Il n’a fallu que 29 minutes ce matin pour que les bourses de Shanghai et de Shenzhen ferment leurs portes, contre quatre heures lundi , dans ce qui s’apparente à un nouveau krach boursier, le deuxième en quatre séances depuis le début d’année !

Le CSI Index 300, qui regroupe les principales valeurs des deux places ayant perdu plus de 5% à 9h42, les échanges ont été interrompus 15 minutes, en application d’un nouveau règlement coupe-circuit destiné à éviter tout mouvement de panique. Raté car 2 minutes plus tard – contre 7 minutes lundi – ce même index (et d’autres) ont franchi le seuil de 7% de baisse fatidique amenant à une suspension pour le reste de la journée.

L’annonce par la commission de régulation de la bourse d’une limite de 1% du pourcentage de capital d’une valeur que des grands actionnaires sont autorisés à vendre n’a pas plus calmé les esprits. Imposée pour trois mois, cette mesure remplace une interdiction de six mois de toute cession qui devait être levée ce vendredi.

Même si les bourses chinoises sont très majoritairement aux mains de petits porteurs, le caractère irrationnel de ce mouvement de panique s’est propagé aux autres places asiatiques comme une traînée de poudre : en début d’après-midi au Japon, le Nikkei perdait plus de 1,7%, en Corée le Kospi abandonnait 0,7%, et à Hong Kong, le Hang Seng 2,4%…

La huitième baisse d’affilée ce matin du cours pivot au-delà duquel le Yuan « on-shore » est habilité à fluctuer de plus ou moins 2% par rapport au dollar a rajouté aux inquiétudes sur la santé de l’économie chinoise et aux baisses des marchés actions. La banque centrale chinoise a entrepris de dévaluer graduellement sa monnaie, mais elle vient de donner deux coups de canifs dont l’ampleur laisse les analystes pantois : -0,22% mercredi, -0,5% ce mercredi, soit la plus forte baisse depuis la « vrai-fausse » dévaluation du 11 août dernier.

Même si le Yuan dit « off-shore », librement échangeable celui-là à Hong Kong, se reprenant un peu en séance, et même si la banque centrale assure qu’elle mesure sa monnaie par rapport à un panier d’autres devises et non pas seulement face au dollar, le Yuan a atteint son plus bas en cinq ans face au billet vert. Puisant dans ses réserves de change, Pékin continue visiblement d’intervenir pour éviter que l’écart entre ses deux Yuans ne s’écarte trop.

Naufrage des géants coréens de la construction navale

Les géants sud-coréens de la construction navals n’ont pas encore présenté leurs résultats 2015 mais les analystes interrogés par l’agence Yonhap estiment déjà qu’ils pourraient être sur le point de dévoiler des pertes gigantesques. Selon leurs calculs, Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) aurait généré une perte de 5.000 milliards de wons sur l’année, Hyundai Heavy Industries et Samsung Heavy Industries pourraient avoir respectivement perdu 1.400 et 1.500 milliards de wons.

Au total, ces trois grands acteurs qui accaparent près d’un quart du marché mondial cumuleraient une perte équivalente à 6,2 milliards d’euros. Jamais, cette industrie, qui s’est imposé avec l’automobile et l’électronique comme l’un des piliers de la croissance coréenne, n’auraient dévoilé de performances aussi mauvaises. Pour expliquer cette crise, les analystes rappellent la baisse des commandes de navires et de platefomes dans le secteur pétrolier et gazier, les surcapacités sur le marché des porte-conteneurs et la montée en gamme des chantiers chinois qui, très aidés par Pékin, subtilisent de plus en plus de commandes de petits bateaux à leurs concurrents coréens.

Sony et Samsung lorgnent le matériel médical de Toshiba

Accélérant les cessions d’activités pour tenter de redresser ses finances, Toshiba, le géant japonais de l’électronique préparerait, selon le Nikkei, la cession de son pôle d’équipements médicaux. Il pourrait ainsi annoncer dès la semaine prochaine son intention de mettre en vente pour plus de deux milliards de dollars 51% de sa filiale Toshiba Medical Systems qu’il contrôle actuellement en totalité.

Encore profitable, cette activité, qui conçoit et produit notamment des systèmes d’IRM, des appareils à ultra-sons ou encore des scanners CT a généré sur l’exercice fiscal qui s’était achevé en mars 2015 un volumes de ventes de 3,4 milliards de dollars. Selon le Nikkei, les groupes Sony, Fujifilm, GE Healthcare ou encore Samsung seraient intéressés par une reprise de cette société alors qu’ils tentent tous de doper leur présence sur le segment de la médecine, où les marges restent plus intéressantes que sur les produits grand-publics. Le nom du repreneur pour être connu en mars prochain.

http://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/021602331445-cette-nuit-en-asie-29-minutes-pour-un-krach-boursier-en-chine-1190323.php

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Le Blog de Philippe Waechter

Le mode de décision de la Fed, version Janet Yellen, est présenté dans cet article du Washington Post. L’article montre le rôle décisif et majeur du président de la Fed pour orienter la politique monétaire et déterminer les orientations à prendre.
D’une manière ou d’une autre cet article suggère bien que la décision prise est finalement celle relevant du president de la Fed.

L’article est ici

Voir l’article original

Periscope – BCE, Fed et Emploi US

Le Periscope fait à 1600 est en ligne dans la vidéo ci-dessous.
Philippe Waechter évoque les enjeux de la politique monétaire de la BCE, la stratégie de la Fed et le profil de l’Emploi américain pour le mois de novembre.

Voici 3 graphes que j’évoque dans la vidéo
USA-2015-novembre-emploi-compUSA-2015-Novembre-SalaireUSA-2015-novembre-txEmploi

Le Blog de Philippe Waechter

Interview sur la politique monétaire américaine publiée sur le site Atlantico.fr
Retrouvez le sur le site ici

Atlantico : La Fed a annoncé qu’elle laisserait inchangé ses taux d’intérêts mais qu’elle pourrait procéder à l’amorce d’un resserrement en décembre. Ce qui a, en partie, pu surprendre les marchés financiers. Cette décision peut-elle est interprétée comme un durcissement de la politique monétaire américaine ?
Philippe Waechter : Lors de la conférence de presse de septembre, la Fed était sortie du jeu alimentant l’idée que toute hausse des taux était potentiellement exclue pour 2015.
En supprimant la référence aux évolutions externes (volatilité des marchés et croissance globale) et en ajoutant une référence à ce qui pourrait être fait lors du prochain meeting, la Fed est revenue dans le jeu. Il n’était pas attendu de changement de politique monétaire lors de cette réunion, il n’y en a pas eu mais la Fed s’est…

Voir l’article original 884 mots de plus

Le Monde.fr | 15.10.2015 à 11h01 • Mis à jour le 15.10.2015 à 15h47 | Par Jade Grandin de l’Eprevier

Christine Lagarde, en 2015. La directrice du FMI était ministre de l'économie et des finances à l'époque de l'affaire Kerviel.

image: http://s2.lemde.fr/image/2015/10/15/534×0/4789877_6_54a4_christine-lagarde-en-2015-la-directrice-du_26800424e672b27e2e353d0a5d702895.jpg

Un cadeau fiscal que certains ont encore en travers de la gorge. Jeudi 15 octobre, le tribunal administratif de Paris a ajouté sa pierre à la polémique des 2 milliards d’euros de deniers publics reçus par la Société générale dans l’affaire Kerviel. Une somme qui a compensé presque la moitié de ses pertes.

En 2008, la banque déclare 4,9 milliards d’euros de pertes dues à la fraude commise par l’ex-trader Jérôme Kerviel. La loi veut que dans ce cas, une entreprise bénéficie d’une créance d’impôt sur les montants perdus. Aussi l’Etat verse-t-il à la Société générale d’abord 1,7 milliard d’euros en 2009, puis 500 millions d’euros en 2010, pour un total de 2,197 milliards d’euros.
Demandes sans réponse

Depuis, le flou sur la responsabilité de la banque remet en question la légitimité de cette déduction fiscale. En effet, il faut que la fraude ait été commise à l’insu des dirigeants, et que ces derniers n’aient pas été, directement ou indirectement, à l’origine de la perte. Or, si en octobre 2010, Jérôme Kerviel est reconnu seul coupable au pénal et condamné à cinq ans de prison pour « abus de confiance, introduction frauduleuse de données dans un système automatisé et de faux et usage de faux », de leur côté le Trésor et la Commission bancaire (devenue Autorité de contrôle prudentiel) pointent chez la banque de graves défaillances du système de contrôle et de hiérarchie.

Résultat, en mars 2014, la Cour de cassation casse le volet civil du jugement, renvoyé à janvier 2016. Elle annule ainsi les dommages et intérêts de 4,9 milliards d’euros dus par Jérôme Kerviel et rappelle « l’existence de fautes commises par la Société Générale [qui ont] concouru au développement de la fraude et à ses conséquences financières ». Enfin, en mai 2015, Nathalie Le Roy, qui était commandante de police à la brigade financière chargée des investigations sur l’affaire Kerviel assure avoir « la certitude que la hiérarchie de Jérôme Kerviel ne pouvait ignorer les positions prises par ce dernier », dans des déclarations relayées par le site Mediapart.

L’administration fiscale a-t-elle mal ou trop vite agi ? La réponse pourrait se trouver dans un rapport interne réalisé en 2012, à Bercy, par la direction des Vérifications nationales et internationales (DVNI). Depuis deux ans, le conseiller régional EELV d’Ile-de-France Julien Bayou réclame sa publication. « Si ce rapport disculpe l’administration, très bien. Si, au contraire, il dit on n’aurait pas dû payer» explique ce jeune élu qui a saisi le juge administratif après des demandes restées sans réponse auprès de Bercy et de la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada). Cité par l’AFP, Michel Sapin a estimé mercredi que ce n’était « pas à l’administration fiscale de reconsidérer elle-même sa position ». Le ministre des finances a invité à attendre le procès civil en appel de Jérôme Kerviel, qui doit se dérouler du 20 au 22 janvier 2016, expliquant qu’on pouvait « reconsidérer [ce crédit d’impôt] mais dans le cadre d’une décision de justice ».

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/15/affaire-kerviel-bercy-a-t-il-eu-tort-de-verser-2-milliards-d-euros-a-la-societe-generale_4789878_3234.html#6pq3lg4T4f3jDcMk.99

Lire aussi : Affaire Kerviel : sept ans de mystères

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Le Blog de Philippe Waechter

L’économiste français Olivier J. Blanchard qui dirigeait la recherche économique au FMI depuis septembre 2008 a pris sa retraite de l’institution internationale. Il était déjà professeur émérite au MIT (voir icisa page personnelle sur le site du MIT).

Steven Pearlstein a écrit un très beau et très complet portrait dans le Washington Post. Je vous incite à le lire à la fois pour sa carrière au MIT et ses apports dans la compréhension pointue de la macroéconomie mais aussi pour l’histoire qu’il a contribué à écrire lorsqu’il était au FMI.

On peut lire aussi l’article plus court de Paul Krugman lui rendant hommage notamment sur sa période au FMI et la façon avec laquelle Olivier Blanchard a fait bouger les lignes de la politique économique.

A titre personnel, c’est un auteur remarquable car il a toujours essayé, dans ses livres ou ses articles, d’améliorer la compréhension que l’on pouvait…

Voir l’article original 114 mots de plus

Campaign created by Karoutas Andreas
Goldman Sachs a gagné 450 millions d'euros en ruinant la Grèce!
 To: Goldman Sachs

Goldman Sachs: remboursez le butin de 450 millions d’euros que vous avez récolté en ruinant la Grèce.

Why is this important?

La crise financière a dévasté la Grèce. Ma famille, mes amis et mes voisins luttent quotidiennement face à la pauvreté, au chômage de masse et à la perte de leur logement tandis que des jeunes comme moi ont dû quitter la Grèce pour trouver un futur.

C’est ainsi que les grecs survivent à la crise. Pendant ce temps, une grande banque comme Goldman Sachs a récolté un butin de 450 millions d’euros en ruinant l’économie grecque et ses citoyens.

J’en ai eu assez de ces grandes multinationales qui se font de l’argent en détruisant nos vies.

L’implication de Goldman Sachs dans la crise grecque date de 2001 au moment où la banque a créé un système complexe de produits financier toxics — les “Swaps” — dont l’objectif était de camoufler la dette grecque.

Le but était de permettre à la Grèce d’intégrer la zone euro et cela a bien “fonctionné” — la Grèce a rejoint l’euro suite aux manigances de Goldman Sachs. Cependant, cela a aussi permis à la Grèce de contracter des milliards d’euros de dettes alors que notre gouvernement était incapable de les rembourser.

Le clou de l’histoire est que, alors même que Goldman Sachs conseillait l’ancien gouvernement grec en camouflant le montant de sa dette, la banque spéculait dans le même temps contre la dette grecque sur les marchés financiers!

Aujourd’hui ce sont les citoyens grecs qui payent le prix — ma famille et mes voisins ont été ruiné sous le poids des politiques d’austérité pendant que Goldman Sachs jouit de ses profits réalisés sur le dos du peuple grec.

Il est choquant de savoir que Goldman Sachs a gagné 450 millions d’euros grâce à la crise, mais ce n’est en réalité pas si étonnant que ça de la part de cette banque — la multinationale de la finance est un leader dans le domaine des désastres financiers et possède une longue histoire de profits immenses réalisés sur la misère humaine. Goldman créé des bulles financières dans l’unique but d’engranger de substantiels gains, en vendant des produits financiers toxics tout en pariant dans le même temps sur leur faillite. De la spéculation alimentaire jusqu’à l’évasion fiscale, la banque est le symbole du désordre engendré par le capitalisme.

“La banque d’investissement la plus puissante du monde est une monstrueuse pieuvre vampirisant l’humanité en la cernant de toutes parts,” selon le célèbre journaliste Matt Taibbi,”enfonçant implacablement son suçoir partout où il y a de l’argent.”

Pendant que Goldman assèche notre économie, nos écoles et nos hôpitaux s’écroulent, et le taux de suicide atteint des sommets. 450 millions d’euros ne résoudront pas tous les problèmes de la Grèce, mais cela aidera — et cela permettra de corriger l’injustice qui permet à ceux qui ont causé la crise financière de s’en sortir tandis que les gens ordinaires en subissent les conséquences.

Je vous demande de faire face aux côtés du peuple grec et de pousser Goldman Sachs à prendre ses responsabilité dans la crise grecque.

https://www.facebook.com/robert.ferreres

https://community.sumofus.org/petitions/goldman-sachs-a-gagne-450-millions-d-euros-en-ruinant-la-grece-ils-doivent-rembourser-les-grecs-1/?sub=fwd

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La croissance mondiale ralentit, dit Christine Lagarde (FMI) | Crédits photo : © European Union 30/09/15 à 18:41 – Reuters

La croissance mondiale ralentit, dit Christine Lagarde (FMI) | Crédits photo : © European Union

(Actualisé avec précisions)

WASHINGTON, 30 septembre (Reuters) – La croissance mondiale ralentira cette année du fait du déclin prolongé des économies émergentes avant de repartir timidement en 2016, a déclaré mercredi Christine Lagarde.

La directrice générale du Fonds monétaire international n’a pas fourni de données chiffrées mais ses propos confirment que le FMI va probablement revoir à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2015 et 2016, ce que Christine Lagarde avait déjà laissé entendre dans un entretien accordé cette semaine au quotidien Les Echos.

La croissance repart en zone euro ainsi qu’au Japon et demeure robuste aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, a-t-elle dit mercredi dans un discours de présentation du rapport du FMI sur la croissance mondiale attendu le mois prochain.

« La moins bonne nouvelle est que les économies émergentes devraient enregistrer un déclin de leurs taux de croissance pour la cinquième année consécutive », a-t-elle ajouté.

« La croissance mondiale sera probablement plus faible cette année que la précédente avant une accélération modeste attendue pour 2016 », a-t-elle dit.

LIRE sur http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/la-croissance-mondiale-ralentit-dit-christine-lagarde-fmi-1082900.php

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Le Blog de Philippe Waechter

Dans sa décision de ne pas augmenter ses taux d’intérêt, la Fed suggère simplement qu’elle préfère agir plus tard que trop tôt. Elle a encore le sentiment, notamment au regard de l’environnement global et du risque qui y est associé, que c’est un peu trop tôt. Un choc sur l’économie globale pourrait modifier la trajectoire de l’économie US et cela la Fed ne le souhaite. Elle préfère que la trajectoire de cette économie soit plus robuste.

Est ce que les conditions auront changé en décembre ? Ou sera t il nécessaire d’attendre 2016? Il est encore trop tôt pour le dire mais la Fed ne semble pas pressée d’agir.

Voir l’article original

Trader John Santiago, center, works on the floor of the New York Stock Exchange, Monday, Aug. 24, 2015

Lundi noir: les marchés mondiaux s’effondrent

© AFP 2015. Richard Drew

16:14 24.08.2015(mis à jour 17:19 24.08.2015) URL courte

Le Dow Jones subit aujourd’hui une baisse historique. Jusqu’à ce jour, l’indice de référence américain n’avait jamais chuté de 1000 points en une seule journée. Le précédent record remonte au 29 septembre 2008, où le Dow Jones avait alors perdu 777 points.

La déroute des Bourses asiatiques, avec un lundi noir à Shanghai, continuait de faire des ravages, se propageant à Wall Street après avoir entraîné la chute des marchés européens, les investisseurs se montrant de plus en plus inquiets pour l’économie mondiale.

17.10 — La bourse de New York pourrait être suspendue si la chute du S&P excède les 7%, a indiqué Sara Rich, une porte-parole de NYSE.

16.50 — En Asie, les lourdes pertes enregistrées la semaine dernière n’ont fait que se creuser.

A Shanghai, l’indice composite a clôturé en baisse de 8,49%, sa plus forte baisse journalière depuis février 2007, effaçant tous les gains enregistrés depuis le début de l’année.

A Tokyo, l’indice Nikkei a terminé la journée en baisse de 4,61%, à un plus bas de six mois.

Hong Kong a reculé de 5,17%, et Sydney de 4,09%, un plus bas en deux ans.

16.45 — La Bourse de Londres abandonne 5,51%, celle de Francfort 6,51% et Milan 7,12%. L’indice Stoxx 600, qui regroupe les principales valeurs européennes, perd 6,88%.

16.40 — Sur le marché parisien les valeurs les plus exposées à la croissance mondiale plongeaient.
ArcelorMittal perdait 11,33% à 6,54 euros, Renault 9,84% à 66,67 euros, PSA Peugeot Citroën 9,64% à 13,97 euros et Vinci 8,37% à 51,48 euros.

16.31 — Le CAC 40 perd 8%

16.30 — Le prix du pétrole chutait lourdement lundi à l’ouverture de Wall Steet. Le baril de « light sweet crude » (WTI) tombait à 38,41 dollars vers 14H10 GMT. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord coté à Londres s’échangeait à la même heure à 43,32 dollars. Le prix du pétrole est lesté également par une production très forte.

16.26 — La Bourse d’Athènes a accéléré ses pertes lundi en séance, l’indice général Athex perdant 11,3% une demi-heure avant sa fermeture.

16.25 — Apple, dont les investisseurs craignent qu’il soit touché de plein fouet par le ralentissement chinois, chutait de 4,29% à 101,28 dollars.

16.23 — La Bourse de Sao Paulo, la principale d’Amérique latine, chutait de 4,5% lundi matin.

16.21 — L’indice élargi S&P 500, très suivi par les investisseurs, reculait de 4,24% à 1.887,39 points.

16.20 — La Bourse de Paris en déroute, lâche plus de 8% après l’ouverture de Wall Street.

La Chine, première économie mondiale et première consommatrice de métaux industriels, a vu la Bourse de Shanghaï plonger lundi de 8,49%.

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great-financial-crisis-ahead« La plupart des gens ignorent totalement que 2007-2008 n’était qu’un avant-goût de ce que nous allons bientôt connaître. Les 60 000 milliards $ supplémentaires de crédit et de monnaie imprimée depuis, ainsi que la baisse des taux d’intérêt à zéro, ont donné au monde l’impression que tout va pour le mieux à nouveau.

Je vais être très clair : rien ne va bien. Huit ans après le début de la Grande crise financière, l’économie de la bulle spéculative s’est maintenant étendue jusqu’à la deuxième plus grande économie, la Chine. La Chine a augmenté sa dette de façon exponentielle, en la faisant passer de 2 000 milliards $ à 28 000 milliards $ depuis le début de ce siècle. Une grande partie de cette dette a servi à financer des « éléphants blancs » et des villes fantômes. Il serait surprenant que le total des mauvaises dettes de la Chine soit inférieur à 10 000 milliards $ lorsque tout cela prendra fin.

Cette bulle a aussi infecté la plupart des marchés émergents. Avec une augmentation massive des dettes, un dollar plus fort et les prix des matières premières qui s’effondrent, presque toutes les économies émergentes sont au bord du précipice. Comme Michael Snyder, du Economic Collapse Blog, l’a récemment fait remarquer, 23 Bourses mondiales sont actuellement en train de s’effondrer. Parmi ces 23, 22 sont des économies émergentes, et la 23ème est la Grèce qui, définitivement, n’est pas émergente, mais qui s’enlise dans la Méditerranée. Mais ne croyez pas que cette épidémie n’affectera que les économies émergentes… Non, cette contagion s’étend déjà vers l’Ouest et nous verrons bientôt des marchés boursiers s’effondrer, ce qui étonnera beaucoup de personnes et provoquera une panique dans l’économie mondiale. Cet automne pourrait marquer le début de la fin de cette expérience, vieille de cent ans, de manipulation et de répression du système financier par les banquiers et les banques centrales.

La Grande crise financière de 2007-2009 va se transformer en Grande catastrophe financière. Cela pourrait se traduire par une remise à zéro majeure, mais plus probablement par un effondrement de l’économie mondiale, du système financier et du système mondial politique. Et cela ne se fera pas sans heurts. Cela prendra beaucoup de temps et il y aura des faillites de pans majeurs du système financier, même de plusieurs pays. Cela provoquera aussi des troubles sociaux, une hausse des conflits, de la pauvreté et de la famine.

Je suis conscient que ces prédictions sont alarmistes et ressemblent à un scénario d’Apocalypse. J’espère sincèrement me tromper. Mais, malheureusement, le risque que cela se réalise, au moins partiellement, est très grand, après cent ans d’excès dans un monde bâti sur aucune fondation solide, mais plutôt sur un océan de dette et de monnaie imprimée. Tous ces prix Nobel d’économie, ces banquiers centraux, et les gens ordinaires se rendront compte, dans la douleur, que les morceaux de papier sans valeur qu’ils appellent « monnaie » ne peuvent pas créer de richesse véritable et durable.

Pour les quelques privilégiés qui ont un patrimoine à protéger, il est essentiel de posséder de l’or et de l’argent en-dehors du système bancaire. À la fin de cette remise à zéro, il est à souhaiter que l’on assiste à l’émergence d’un monde basé sur la récompense du vrai travail et du vrai investissement, ayant de réelles valeurs éthiques et morales, ainsi qu’un système monétaire sain. Mais le chemin pour y arriver sera long et difficile ».

Egon von Greyerz, GoldSwitzerland (via Goldbroker.fr), le 21 août 2015

SOURCE:https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2015/08/23/la-grande-catastrophe-financiere-e-von-greyerz/#more-32894

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la-mort-est-une-dette

par Michel Santi 

Ce fut une erreur lourde de conséquences que d’exiger de la République de Weimar le remboursement de ses dettes, au moment où l’Allemagne était précipitée dans un premier temps dans l’hyperinflation puis dans la dépression, vers la fin des années 1920 et le début des années 1930. Les dirigeants allemands de l’époque plaidèrent leur cause désespérée auprès des américains, qui leur consentirent certes un moratoire dans le règlement de leur dette. Trop tardivement car le chômage allemand massif, l’effondrement du système bancaire en 1931 et la fermeture des banques (comme en Grèce) aboutirent logiquement à Janvier 1933.

Ce fut également une erreur lourde de conséquences que d’exiger le paiement intégral de la dette russe en 1992, alors que Yeltsin devait tant bien que mal gérer les décombres d’une économie soviétique en ruine. Instabilité politique, fragilisation économique extrême, corruption et, en finalité, perte de confiance en cette démocratie russe naissante furent en effet les effets collatéraux prévisibles de l’intransigeance occidentale. La déroute de Weimar, l’instabilité politico-économique russe des années 1990 et même actuelle, tout comme la flambée nationaliste allemande des années 1930 et russe de ces vingt dernières années sont la résultante d’un principe absurde selon lequel la dette doit être intégralement remboursée.

Lire l’article: http://www.michelsanti.fr/la-mort-par-la-dette/

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Le Blog de Philippe Waechter

Maurice Obstfeld vient d’être nommé chef économiste et conseiller économique du FMI. Il succédera le 8 septembre à Oliver Blanchard qui sera alors nommé senior fellow au Peterson Institute.


Obstfeld est professeur à Berkeley et plus récemment membre du conseil des conseillers économiques de Barack Obama. C’est un des grands spécialistes de l’économie internationale.

Je joins sa page web à Berkeley. Prenez n’importe quel papier récent ou plus ancien et vous vous sentirez plus éclairé sur la question choisie.

Voir l’article original

Alors que la planète entière a les yeux rivés sur la Grèce, les banques italiennes nagent dans les crédits douteux. Le plus grand danger qui menace la zone euro n’est probablement pas la Grèce mais 2 de ses poids-lourds, à savoir la France et l’Italie.

C’est d’autant plus vrai pour l’Italie et plus particulièrement son secteur bancaire. Comme le note laconiquement DerStandard.at,

« En raison de la récession de ces dernières années et des faillites d’entreprises, les crédits douteux ne cessent d’augmenter en Italie. D’après l’association des banques d’Italie, le montant des prêts en défaut (NPL) s’élève en mai à 193,7 milliards d’euros, soit 25,1 milliards de plus par rapport au même mois de l’année précédente. Il s’agit des niveaux les plus élevés depuis 1996.

Les crédits non productifs représentent 10,1 % de tous les crédits accordés par les banques italiennes, d’après l’association. Les PME sont particulièrement sous pression ce qui signifie qu’il faudra beaucoup de temps pour que la situation s’améliore. Les sociétés italiennes subissent de plein fouet les effets de la plus longue crise économique depuis la Seconde Guerre mondiale ce qui les met en incapacité de rembourser leurs crédits. »
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Si ces calculs sont corrects, cela signifie que les prêts en défaut ont augmenté d’environ 15 % en un an en Italie, durant une période qui ne fut pourtant pas la pire même si l’Italie a connu une nouvelle contraction économique.

Comme le montre le graphique ci-dessous (malheureusement nous n’avons rien trouvé de plus récent), les crédits en défaut de paiement en Italie s’élevaient à 165 milliards au premier trimestre 2014. Cependant, ce graphique prend également en compte d’autres crédits douteux qui ne sont pas encore en défaut mais qui présentent des risques d’impayés.

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Et tandis que les banques italiennes croulent sous les créances douteuses (sur base du graphique ci-dessus, on peut probablement affirmer sans trop s’avancer que le montant actuel tourne autour des 350 milliards d’euros), le fardeau de la dette du gouvernement a lui aussi augmenté. Bien sûr, la dette italienne est considérée comme « sans risque » depuis que nous sommes entrés dans la 4e dimension suite au début de l’« Eurothon » de la BCE.  (…)

Cependant, en termes de créances douteuses dans son système bancaire, l’Italie n’est pas le plus mauvais élève de la classe européenne. Comme le montre le graphique ci-dessous, la Grèce se trouve sans surprise en tête du classement européen suivie par l’Irlande, la Slovénie et l’Italie. Dans la plupart de ces pays, des mesures ont été prises (la création de « bad banks ») afin de contrôler le problème. L’Italie semble avoir disparu des écrans radars mais risque de faire un retour tonitruant lorsque la pseudo embellie économique artificiellement créée à base de liquidités s’effacera pour laisser place à une nouvelle chute.

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Conclusion : la Grèce n’est qu’un souci secondaire. La zone euro est criblée de problèmes qui ont le potentiel de déboucher sur des catastrophes. Aussi bien la dette privée que publique en Italie est problématique, ce n’est probablement qu’une question de temps avant que son gouvernement devienne un sujet de préoccupation ce qui mettra les banques italiennes dans une situation intenable vu qu’elles ont accumulé les obligations d’État depuis 2012. (…)

Source : acting-man

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SOURCES:

L’Italie, le bidon d’essence qui se déversera sur le feu de la zone euro

http://www.chaos-controle.com/archives/2015/07/17/32372613.html

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