Archives de la catégorie ‘Londres’

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Les journalistes écrivains ne rapportent pas souvent les faits réels, mais les assaisonnent avec leur propre sauce.

C’est le cas de Peter Walsh!

Il est vrai qu’il est difficile pour un Anglais d’écrire la réalité des actions des services britanniques. En ce qui me concerne, pour avoir travaillé avec le « HM Custom excise », je peux affirmer que les officiers que j’ai rencontrés méritaient pour la plupart le qualificatif de « perfides ». 

AVISEUR INTERNATIONAL

La guerre contre la drogue est l’histoire captivante des hommes qui ont drogué la Grande-Bretagne et des agents qui ont tenté de les en empêcher.

Il raconte comment la division secrète des enquêtes des Douanes britanniques s’est battue pendant 50 ans pour endiguer le flot de cannabis, de cocaïne et d’héroïne arrivant par terre, par air et par mer.
Le produit de plus de 100 interviews uniques, dont beaucoup avec des initiés qui n’ont jamais parlé en public, est un compte rendu novateur de l’un des sujets les plus fascinants de notre époque.

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A la lecture des écrits de Peter Walsh, il m’apparait qu’il fait la part belle aux autorités britanniques dans le lutte contre le narcotrafic.

De plus, Peter WALSH n’hésite à présenter l’agent infiltré NS 55 de la DNRED que je fus pendant plus de 6 ans comme un élément douteux remettant ainsi en cause les décisions…

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Julian Assange pourra-t-il quitter l’ambassade équatorienne de Londres où il est réfugié depuis plus de cinq ans? C’est ce que doit décider la justice britannique ce mardi. À l’issue de l’audience prévue à 14 heures, elle va se prononcer sur une demande de levée du mandat d’arrêt émis contre le fondateur de WikiLeaks.

Depuis juin 2012, l’Australien de 46 ans s’est réfugié dans l’ambassade londonienne, immeuble aux briques rouges du 3 rue Hans Crescent. Il est, depuis 2010, visé par un mandat d’arrêt européen émis par la Suède qui veut l’entendre dans une affaire de viol qu’il nie.

L’Équateur lui a accordé l’asile politique en août 2012. Finalement, le parquet suédois a décidé de classer l’affaire en mai 2017. Pour ses avocats, le mandat d’arrêt britannique émis à son encontre a donc «perdu son objectif et sa fonction». Sa défense invoque également les problèmes de santé de Julian Assange, qui selon elle n’a pas accès aux soins médicaux, et souffrirait de problèmes aux dents, à l’épaule et de dépression.

LIRE: http://www.lefigaro.fr/international/2018/02/06/01003-20180206ARTFIG00101-la-justice-britannique-se-prononce-sur-la-levee-du-mandat-d-arret-visant-julian-assange.php

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Mardi 16 h 00

Le Royaume-Uni a refusé d’accorder ce statut, et le parquet britannique maintient que le mandat d’arrêt britannique est toujours valide!

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Les familles de 850 victimes et les 1 500 blessés poursuivent l’Arabie saoudite , l’accusant d’avoir apporté une aide matérielle et financière à Al-Qaïda dans les années qui ont précédé la pire attaque terroriste sur le sol américain.

Sur les 19 pirates de l’air qui ont pris le contrôle des avions pendant l’attaque, 15 venaient d’Arabie Saoudite.

La plainte accuse les responsables saoudiens d’être conscients que l’argent a été redirigé vers Al-Qaïda par des organisations caritatives du pays, afin qu’ils puissent financer leurs attaques. Cette plainte a été rendue possible par une nouvelle loi, la JASTA (Justice Against Sponsors of Terrorism Act), autorisant désormais les justiciables à poursuivre des États dans des affaires de terrorisme. Dans ce domaine, l’immunité diplomatique accordée aux gouvernements étrangers ne joue plus aux USA. Passé l’année dernière, Cette loi permet des procédures au civil et des recours collectifs contre des personnes, des entités et des pays étrangers ayant fourni un soutien matériel, direct ou indirect, à des organisations étrangères ou à des personnes engagées dans des activités terroristes contre les États-Unis.« Loi « Jasta » : vent de tempête entre Riyad et Washington »

Expliquant le raisonnement du procès, le coprésident du comité des plaignants, Jim Kreindler, a déclaré à CNN: « Le 11 septembre n’aurait pas pu se produire sans le soutien de l’Arabie Saoudite à Al-Qaïda ».

La plainte cite à la fois les rapports de la CIA et du FBI, y compris les «28 pages» d’une section de l’Enquête conjointe de 2002 sur les activités communautaires du renseignement avant et après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, déclassifiée en 2016.

Cela suggère que les pirates de l’air ont reçu une assistance et un soutien financier de la part de personnes liées au gouvernement saoudien, impliquant des officiers du renseignement, du personnel de l’ambassade et des membres de la famille royale du pays.

Le gouvernement saoudien a nié toute implication dans les attaques et a refusé de commenter le dernier cas aux médias.

source: Reuters

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Par latribune.fr  | 
Le porte-parole de Theresa May a annoncé que des milliers de personnes supplémentaires avaient été engagées afin d'assurer la continuité des services publics après le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.
Le porte-parole de Theresa May a annoncé que des milliers de personnes supplémentaires avaient été engagées afin d’assurer la continuité des services publics après le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. (Crédits : FRANCOIS LENOIR)
Mardi 31 octobre, le porte-parole de Theresa May a annoncé sa volonté d’accélérer les démarches pour « l’après-divorce ». Les ministères prépareraient des plans détaillés pour chacun des 300 programmes menés par le gouvernement. Des milliers de personnes seraient engagées pour assurer la continuité des services publics après la séparation du Royaume-Uni et de l’UE.

(Article publié le 31 octobre à 16h44 et mis à jour à 18h51)

Le Royaume-Uni accélère les préparatifs du Brexit et va embaucher des milliers de personnes supplémentaires pour assurer la continuité des services publics une fois entré dans les faits le divorce entre Londres et l’Union européenne, a déclaré mardi le porte-parole de la Première ministre Theresa May.

Celle-ci, qui a perdu sa majorité au Parlement après les élections de juin, a été vivement critiquée par les plus chauds partisans du Brexit qui lui reprochent de tarder à préparer le pays à sortir de l’UE, y compris dans l’hypothèse d’un « no deal » – absence d’accord avec les Vingt-Sept.

« Parallèlement aux négociations de Bruxelles, il est essentiel que nous mettions en place, chez nous, nos propres mesures préparatoires afin d’être prêts lorsque nous quitterons l’UE« , a dit aux journalistes le porte-parole de Theresa May.

« Ce travail préparatoire a connu une sensible accélération ces derniers mois. Les ministères préparent des plans détaillés pour chacun des quelque 300 programmes menés par le gouvernement« , a-t-il ajouté.

3.000 nouveaux postes pour faire face au Brexit

Tout est envisagé, y compris un « no deal », a poursuivi le porte-parole, mais de toute façon « beaucoup de ces mesures préparatoires seront nécessaires même si notre scénario préféré, un accord audacieux et ambitieux, s’impose, notamment pour ce qui est des accords douaniers proposés. »

Dans ce but, 3.000 nouveaux emplois sont créés pour faire face au Brexit et les autorités douanières et fiscales pourront compter sur 3.000 à 5.000 employés de plus l’an prochain.

Le gouvernement a déjà prévu une enveloppe de 500 millions de livres (569 millions d’euros) pour mener à bien ces préparatifs.

« Il faudrait multiplier le nombre de nos rencontres »

Le négociateur de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, s’est déclaré prêt mardi à accélérer les négociations avec Londres. Il a précisé que l’ordre du jour et les dates de la prochaine session de discussions seraient fixés « dans les prochaines heures ou les prochains jours ».

« Nous avons clairement proposé trois (dates différentes) pour de nouvelles sessions de discussions. Dans les prochaines heures ou dans les prochains jours, nous travaillerons avec les délégations britanniques pour trouver les bonnes dates parce que nous devons travailler de manière très intense pour arriver à un accord avant décembre », a poursuivi Michel Barnier.

Les Britanniques, pour leur part, préféreraient des « négociations continues« .

« Ce que cela signifie exactement, des ‘négociations continues’, nous ne le savons pas vraiment. Nous sommes prêts à accélérer (les discussions) mais il faut avoir quelque chose à discuter. Nous serions très heureux de multiplier le nombre de nos rencontres« , a déclaré un responsable de l’UE.

(avec Reuters)

SOURCE: http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/brexit-londres-annonce-un-coup-d-acceleration-dans-les-preparatifs-756338.htmlv

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A quelques heures de l’ouverture du Conseil européen qui devrait, jeudi 19 et vendredi 20 octobre, constater l’impasse des négociations sur le Brexit, Theresa May tente une manœuvre de dernière minute.

Alors que les Vingt-Sept exigent d’elle de plus amples concessions financières sur la « facture » du Brexit avant d’accepter d’engager des discussions sur les futures relations commerciales, la première ministre britannique tente de leur faire porter la responsabilité de l’impasse des négociations.

Dans une lettre ouverte adressée, jeudi, aux trois millions de ressortissants européens installés au Royaume-Uni, Theresa May suggère qu’un accord est proche sur leur statut post-Brexit, mais que Bruxelles le retient pour faire pression sur son pays et obtenir des concessions budgétaires.

Lire aussi :   Les Britanniques commencent à regretter le Brexit

« Monnaie d’échange »

Un accord préservant vos droits est « à portée de la main », écrit-elle dans un message diffusé sur sa page Facebook et envoyé aux 100 000 Européens vivant au Royaume-Uni abonnés à la lettre d’information de Downing Street sur le sujet.

Mme May, accusée de se servir des expatriés comme d’une « monnaie d’échange » pour obtenir un accord commercial, s’en défend, assurant que « les droits des citoyens sont [s]a première priorité », et retourne implicitement le compliment. Mardi, à la Chambre des communes, son ministre du Brexit, David Davies, avait été plus clair encore : les Vingt-Sept « jouent la montre pour voir s’ils peuvent nous soutirer davantage d’argent », avait-il déclaré.

Dans sa lettre, Mme May assure qu’elle entend « faire passer les gens en premier », autrement dit, avant les intérêts politiques ou financiers. Alors que les trois millions d’expatriés s’inquiètent de leur futur droit au séjour et de la lourdeur des procédures actuelles pour obtenir le statut de résident, la première ministre promet de « simplifier » leurs démarches et de les associer au contrôle de la transparence du nouveau système.

Elle n’aborde cependant pas la question la plus controversée avec l’Union européenne (UE) : celle du rôle de la Cour de justice de l’UE – dont Londres veut se dégager – dans le règlement des litiges sur le droit au séjour et au travail.

Lire aussi :   Avec le Brexit, « je ne me sentais plus chez moi » : des expatriés de retour en France témoignent

Menace de rébellion

Pour Diane Abbott, ministre de l’intérieur du cabinet fantôme travailliste (opposition), la missive de Mme May est « un signe de panique des tories ». Défendant le maintien des droits existants, Mme Abbott estime que des « demi-mesures » aboutiraient au départ d’expatriés, aussi bien de Britanniques installés sur le continent que de continentaux vivant au Royaume-Uni. « Nous serions alors plus mal lotis », a-t-elle déclaré.

La tentative de Mme May de reprendre la main sur le dossier des expatriés intervient alors qu’elle affronte une nouvelle rébellion sur le Brexit au sein de son parti. Certains députés conservateurs menacent de s’allier avec des travaillistes pour défendre un amendement exigeant un vote du Parlement sur l’accord final avec l’UE, autrement dit un droit de veto contre un « Brexit dur » défendu par l’aile droite des tories.

Pour tenter de désamorcer ce mouvement qui menace sa fragile majorité, la première ministre a dû reporter la discussion sur la « loi de sortie de l’UE », pièce maîtresse du Brexit, qui rompt avec l’UE mais transpose sa législation dans le droit interne britannique.

A l’inverse, la Première ministre se trouve sous la pression des ultra-libéraux de son parti, partisans d’un Brexit radical permettant au pays de se « libérer » de toutes les règlementations européennes. Dans une lettre qu’ils lui ont adressée jeudi soir, un groupe d’élus et de chefs d’entreprise conduit par Nigel Lawson, ancien ministre des finances de Margaret Thatcher , lui demande de claquer la porte du sommet de Bruxelles si les Vingt-Sept de satisfont pas les demandes britanniques. Le gouvernement « a été plus que patient » et une « action décisive » est à présent nécessaire pour en finir avec le niveau d’incertitude « très préjudiciable » auquel font face les entreprises.

Ces ultra brexiters regroupés sous le slogan « Quitter [l’UE] veut dire quitter », souhaitent que Mme May annonce qu’en cas de blocage persistant des négociations, le Royaume-Uni rompra radicalement avec l’UE en revenant aux règles de l’Organisation du commerce international (OMC), autrement dit aux droits de douane avec le continent, hypothèse jugée catastrophique pour l’économie par de nombreux responsables politiques.

source: Le Monde

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eurolivresQuelques mois après le Brexit, l’indice du volume des ventes du commerce de détail en Grande-Bretagne s’élève à +9, le chiffre le plus haut depuis février dernier.

La confiance des consommateurs s’est en outre améliorée à un rythme jamais vu en trois ans et demi.

 

lire:https://francais.rt.com/economie/25510-apres-brexit-leconomie-britannique-sepanouit

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BOOMPublié le 13 mai 2016 dans Europe

Par Jean-Sylvestre Mongrenier.

Drapeau de Gibraltar

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Londres acusa a Madrid de ‘violar la ley’ al entrar en aguas de Gibraltar y Exteriores dice que son españolas

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Un barco y un helicóptero trataban de dar caza a una embarcación de contrabandistas

Gibraltar acusa a Madrid de facilitar la huida de un ‘narco’ por no cooperar

Un grupo de pescadores frente al peñón de Gibraltar.

Un grupo de pescadores frente al peñón de Gibraltar.EL MUNDO

EUROPA PRESSLondres

Actualizado:09/08/2015 22:37 horas

El Ministro Principal de Gibraltar, Fabian Picardo, ha acusado este domingo al Servicio de Vigilancia Aduanera (SVA) de España de facilitar la huida de un narcotraficante por no pedir ayuda a las autoridades gibraltareñas durante una persecución efectuada este domingo que Reino Unido ha calificado de « violación de la soberanía británica », algo que las autoridades españolas han negado categóricamente tras recordar que las aguas de Gibraltar son de su titularidad.

« Sus acciones (del SVA) han dado como resultado, en última instancia, la fuga de un delincuente que los ciudadanos de ambos lados de la frontera quisieran haber visto detenido y encarcelado por tráfico de drogas », ha hecho saber Picardo en un comunicado emitido durante el último episodio de tensión entre España y Reino Unido.

« Si el SVA había estado haciendo un buen trabajo (…) lo debería haber culminado alertando a las excelentes fuerzas de seguridad gibraltareñas para que se hicieran cargo de la persecución », ha añadido.

« El conjunto de Gibraltar esperará que este asunto será adecuada y eficazmente perseguido por el Gobierno del Reino Unido. Entablaré contacto directo con los ministros del Reino Unido a este respecto para considerar qué acción se debe tomar ahora », concluyó Picardo.

La persecución, según fuentes de la Policía Real de Gibraltar, tuvo lugar en torno a las 02.40h de este domingo cuando un barco y un helicóptero del SVA comenzaron a dar caza a una embarcación presuntos contrabandistas de drogas que habían arrojados varios fardos de drogas a través del Estrecho, según informó a posteriori el SVA a la Policía gibraltareña, siempre de acuerdo con el comunicado oficial de las fuerzas de seguridad británicas.

España rechaza las quejas

España, por contra, ha rechazado siquiera calificar como « incidente » la acusación vertida este domingo por Reino Unido ya que España reconoce esas aguas territoriales como de su titularidad por lo que no se ha cometido violación alguna.

« No hay incidente. España reconoce esas aguas como españolas », han asegurado en respuesta fuentes de Exteriores a Europa Press. « Los barcos », ratificaron, « realizan tareas de control rutinario contra actividades ilegales en el cumplimiento de la ley ».

http://www.elmundo.es/espana/2015/08/09/55c7956fe2704edd388b458b.html

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09:47 06.10.2015(mis à jour 09:48 06.10.2015)

La ministre britannique de l’Intérieur a mentionné l’aggravation des problèmes de logement, le manque de places dans les écoles et un fardeau supplémentaire pour le système de santé comme conséquences possibles de l’afflux des réfugiés au Royaume-Uni.

Les flux migratoires qui ne cessent d’augmenter rendent la construction d’une société unie impossible, a annoncé la ministre britannique de l’Intérieur Theresa May citée par le quotidien The Times.

Parmi les conséquences négatives de l’afflux des migrants, Mme May a cité l’aggravation des problèmes de logement, le manque de places dans les écoles et un fardeau supplémentaire pour le système de santé, ce qui ne correspond pas « aux intérêts nationaux », selon la ministre. »Quand le taux de migration est trop élevé, quand la vitesse des changements est trop grande, il devient impossible de construire une société unie. C’est une charge pour les écoles, les hôpitaux et les principales infrastructures telles que l’immobilier », a fait remarquer Theresa May.

« Afin de pouvoir répondre aux besoins accrus, nous devons construire près de 210.000 nouveaux bâtiments chaque année. Nous devons trouver 900.000 places dans les écoles d’ici 2024. Et aujourd’hui, des milliers de personnes en recherche d’emploi restent au chômage pour différentes raisons », a-t-elle expliqué.

Selon l’OCDE, l’Allemagne et le Royaume-Uni restent des pays accueillant le plus grand nombre de migrants au sein de l’UE. Ainsi, l’afflux de migrants vers les deux pays a augmenté de 24% en 2014, l’Allemagne ayant accepté près de 1,3 million de migrants et le Royaume-Uni 558.000.Le problème des migrants est un motif de préoccupation en Grande-Bretagne depuis plusieurs années. Tout d’abord, selon les Britanniques, les étrangers non-diplômés sont prêts à travailler à prix cassés, ce qui pèse à la baisse sur les salaires. Deuxièmement, l’afflux de migrants augmente la charge pour le système de santé et oblige les autorités à augmenter les dépenses sociales.

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Lu dans la presse

12:37 24.08.2015(mis à jour 13:01 24.08.2015)

Novye Izvestia
Les migrants clandestins, essentiellement en provenance du Proche-Orient, causent des problèmes insurmontables à de plus en plus de pays européens.

La semaine dernière, les policiers et les militaires macédoniens ont tenté de fermer leur frontière avec la Grèce aux clandestins qui n’avaient pas suivi la procédure d’enregistrement. Durant l’opération, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, de grenades assourdissantes et de matraques. Après ces altercations, les autorités macédoniennes ont renoncé à régler le problème par la force. Environ 6.000 clandestins ont franchi la frontière samedi et dimanche.Au cours du mois d’août, environ 3.000 personnes arrivaient chaque jour à la frontière gréco-macédonienne — la grande majorité d’entre eux d’abord par bateau sur les îles grecques situées à proximité des côtes turques. Sur ces îles, notamment Kos, grandit actuellement un risque réel de catastrophe humanitaire. Selon les estimations des autorités grecques, depuis le 1er juin presque 142.000 personnes y ont débarqué, soit bien plus que les 124.000 clandestins recensés depuis le début de l’année en Grèce par l’Onu. Toutefois, même ces chiffres sous-estimés, selon Athènes, donnent une augmentation du nombre de migrants de 750% en un an.

En arrivant sur le continent, les migrants se rendent en bus jusqu’à la ville de Thessalonique, d’où ils tentent d’entrer dans d’autres pays des Balkans (dont la Macédoine) pour aller ensuite vers le nord. Étant donné que la Macédoine n’est pas membre de l’UE, elle ne peut pas compter sur une aide financière conséquente pour accueillir les migrants. C’est pourquoi les Macédoniens préfèrent une manière d’agir ferme et « bon marché ». En vertu de la législation locale, une personne qui demande le statut de réfugié ne peut pas entrer dans le pays sans un enregistrement préalable (qui peut être refusé sans motif). Les personnes enregistrées sont autorisées à rester dans le pays pendant trois jours, après quoi elles doivent demander aux autorités un titre de séjour ou partir dans un autre pays européen. Cependant, ces méthodes se sont également avérées inefficaces.Cette crise migratoire capte de plus en plus l’attention du public. Plus de 3.000 ressortissants d’Asie et d’Afrique se trouvent également du côté français de la Manche et tentent régulièrement de franchir l’Eurotunnel pour pénétrer en Grande-Bretagne. Les ministres de l’Intérieur des deux pays, Bernard Cazeneuve et Theresa May, ont signé un accord sur la création d’un centre commun de contrôle et de commandement pour faire face à la situation. Le tunnel sera désormais surveillé par 500 policiers britanniques et français. Dans le cadre de l’accord, Londres versera à Paris 5 millions d’euros par an pendant deux ans pour que les Français puissent régler le problème des clandestins.

D’autres se prémunissent contre ces vagues migratoires par tous les moyens. Plusieurs pays européens ont considérablement renforcé le contrôle des frontières et la Hongrie a même déployé la semaine dernière des unités de « chasseurs frontaliers » chargés d’interpeller les clandestins le long de la frontière serbe.L’Italie est le pays le plus en difficulté — chaque jour des milliers de ressortissants d’Afrique tentent d’y pénétrer à bord des bateaux de fortune des contrebandiers. Les garde-frontières italiens ont établi un record samedi dernier en sauvant près de 3.000 migrants, réagissant rapidement aux signaux de SOS de plus de vingt bateaux surchargés partis de Libye à destination de l’Italie.

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Solidarité Ouvrière

20 Minutes, 9 juillet 2015 :

Près de 20 000 employés du métro de Londres sont appelés à la grève depuis hier à 19 h 30. Le mouvement pourrait se prolonger jusqu’à vendredi 10 juillet.

C’est un mouvement de grève sans précédent depuis 2002 qui frappe le métro londonien depuis hier à 19 h 30 (heure française). Pendant 24 h, le trafic sera très perturbé dans la capitale anglaise suite aux revendications des syndicats contre le service de nuit supplémentaire qui sera mis en place le weekend dès la rentrée de septembre.

Voir l’article original 170 mots de plus

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civilwarineurope

imageQuelque deux cents manifestants, dont une vingtaine masqués et vêtus de noirs, ont affronté la police samedi à Londres pour protester contre la réélection du Premier ministre conservateur David Cameron lors des élections législatives de jeudi en Grande-Bretagne.

Ils ont lancé des bouteilles, des canettes, des bombes fumigènes et même un vélo sur les forces de l’ordre, non loin de la résidence du chef du gouvernement à Downing Street. Deux policiers ont été légèrement blessés et il y a eu quatre interpellations, a précisé Scotland Yard.

Source : Le Figaro

Voir l’article original

Ed Miliband, ce vendredi matin.

De notre envoyée spéciale à Londres

Même dans leurs prévisions les plus pessimistes, les travaillistes n’avaient certainement pas prévu un tel scénario catastrophe. Après avoir espéré pouvoir tourner la page des cinq années de gouvernement Cameron, le Labour doit se résoudre à voir son adversaire historique conforté et même renforcé. La dernière projection actualisée de la BBC diffusée vendredi vers 8h30, heure de Paris, attribuait 233 sièges au Labour, contre 329 députés – au-delà de la majorité absolue – pour les tories sortants.

Si ces projections se confirment dans les heures qui viennent, le parti travailliste se dirige vers sa pire défaite depuis celle de Neil Kinnock (229) lors de la troisième élection de Margaret Thatcher en 1987. «Les résultats sont encore en train d’arriver mais ça a été clairement une nuit très décevante et difficile pour le Labour», a reconnu, abattu, Ed Miliband, après sa propre réélection dans sa circonscription de Doncaster. «Quel que soit le parti auquel nous appartenons, si nous croyons au Royaume-Uni, nous devons défendre les gens dans toutes les parties» du pays, a-t-il également souligné.

Défaites emblématiques

Outre le revers national, le parti déplore plusieurs défaites personnelles significatives, comme celle retentissante d’Ed Balls face à la conservatrice Andrea Jenkyns qui l’emporte par 422 voix d’avance. Le numéro 2 du parti, responsable des Finances – shadow chanceler – était pressenti pour devenir Chancelier de l’Echiquier en cas de victoire. Autre claque redoutée, celle du cacique travailliste élu depuis 1997 à Paisley, Douglas Alexander, démis par la plus jeune députée – Mhairi Black, une étudiante de 20 ans, du SNP – de l’histoire du royaume depuis 1667.

«Le prochain gouvernement a l’énorme responsabilité (..) de faire face à la tâche particulièrement difficile de garder le pays uni», a-t-il ajouté, en référence à ce succès massif des indépendantistes du Scottish Nationalist Party. Car c’est bien là, en Ecosse, pourtant bastion historique des travaillistes, que se révèle la deuxième défaite du Labour. Sur 59 sièges, les nationalistes écossais ne laissent au parti d’Ed Miliband qu’un seul siège, contre 56 pour le SNP triomphant de Nicola Sturgeon, selon des résultats définitifs.

Démission imminente

Enfin, au-delà de cette «douche écossaise», si le leader du Labour conserve son siège à la Chambre des communes, la consolation est maigre pour un candidat crédité d’une meilleure campagne que prévue. S’il n’a fait aucune déclaration sur la direction du parti, sa place faisait dès jeudi soir l’objet de spéculations. Leader du Labour depuis 2010, le travailliste de 45 ans risque de voir bien plus que le 10, Downing Street s’éloigner. «Il pourrait devoir annoncer sa démission dans les heures qui viennent», expliquait dès jeudi soir un responsable travailliste. D’après la BBC et The Guardian, Ed Miliband prononcera un discours à la mi-journée depuis le QG du Labour pour annoncer qu’il quitte la direction du parti.

http://www.lefigaro.fr/international/2015/05/08/01003-20150508ARTFIG00031-la-triple-defaite-d-ed-miliband.php

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https://i0.wp.com/www.lepoint.fr/images/2015/05/07/cameron-3185604-jpg_2843406_652x284.JPG

Les conservateurs ont créé la surprise en sortant largement en tête des législatives britanniques avec 316 députés contre 239 aux travaillistes, frisant la majorité absolue, selon un sondage sortie des urnes.

Par ailleurs, Le parti nationaliste écossais SNP a raflé jeudi soir 58 des 59 sièges en jeu en Ecosse au parlement de Westminster.

LIRE: http://www.lepoint.fr/monde/legislatives-au-royaume-uni-les-conservateurs-en-tete-07-05-2015-1927108_24.php

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Franco British journalist

VOTEUn scrutin qui s’annonce très serré entre les principaux partis politiques. Les conservateurs emmenés par le Premier ministre sortant David Cameron et les travaillistes d’Ed Miliband, sont au coude à coude. Chacun pourrait remporter selon les derniers sondages menés. Les résultats seraient les plus serrés depuis quarante ans.

Pour quoi les Anglais votent-ils ? Les Britanniques sont appelés aux urnes pour de nouvelles élections législatives. Ils doivent élire leurs 650 députés afin de renouveler la Chambre des

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Des citoyens britanniques devant l'hôpital Saint Mary de Londres, le 2 mai, après l'annonce de la naissance du second enfant du prince William et de la duchesse Kate.

Des citoyens britanniques devant l’hôpital Saint Mary de Londres, le 2 mai, après l’annonce de la naissance du second enfant du prince William et de la duchesse Kate. (JUSTIN TALLIS / AFP)

Le crieur aussi est de retour.

Un son de cloche et toutes les caméras accourent!

lire sur http://www.francetvinfo.fr/monde/royal-baby/direct-royal-baby-la-duchesse-kate-admise-a-la-maternite-la-naissance-imminente_892643.html

civilwarineurope

imageL’imam radical Abdul Hadi Arwani, la cinquantaine, a été retrouvé à Wembley, assassiné par arme à feu dans sa voiture. Il s’était fait connaître pour ses prêches enflammés prononcés dans la mosquée « An-Nour Masjid », située à Acton, à l’ouest de Londres. La police a déployé un vaste dispositif pour retrouver le ou les assassins. »

Né en Syrie, Arwani se définissait comme un ardent critique du président syrien Bachar al-Assad. Connu pour ses opinions tranchées, Arwani avait récemment fait part de menaces de mort. La mosquée An-Nour Masjid avait organisé, en juin 2013, la venue de Kamal Mustafa Othman, le fils de « l’imam aux crochets« , Abou Hamza.

En novembre 2013, cette mosquée a également été le théâtre d’un des plus célèbres ratés des services de sécurité de ces dernières années. En effet, Mohamed Ahmed Mohamed, suspecté d’être un terroriste, avait réussi à déjouer la surveillance dont…

Voir l’article original 114 mots de plus

HSBC, née de deux guerres et du trafic de drogue

Au temps des colonies

Pour être sobre, c’est sobre. C’est même le moins qu’on puisse dire devant la présentation lapidaire de l’histoire d’HSBC sur son site institutionnel : « HSBC est ainsi baptisée en référence à sa structure fondatrice, la Hongkong & Shanghai Banking Corporation, établie en 1865 pour financer le commerce florissant entre l’Europe, l’Inde et la Chine ».

Oh, c’est exact. Mais un rien court. Le commerce international est effectivement en pleine bourre à l’époque, facilité par les progrès des transports maritimes et ferroviaires. Un exemple ? Dans toutes les zones contrôlées par l’Empire britannique, première puissance coloniale du monde, partent et arrivent des marchandises qui font fureur un peu partout : textiles, bois rares, épices, sucre, indigo… L’esprit d’entreprise fait merveille ; des fortunes se construisent à vitesse grand V dans ce contexte de boom économique mondialisé – déjà – dont les romans de Jules Verne (« Le tour du monde en 80 jours », en particulier) donnent une petite idée.

Comme il faut bien acheminer ces richesses vers leurs heureux destinataires, plusieurs compagnies de transport maritime luttent alors pour se tailler une place au soleil. Parmi elle, la P&O [1], née en 1837 et initialement spécialisée dans le transport de courrier et les toutes premières croisières de luxe du monde, en Méditerranée. En 1865, la compagnie a suffisamment grandi pour étendre ses activités aux Indes britanniques. Ses navires à vapeur multiplient leurs activités dans tout le nord de l’Océan Indien, entre l’Inde et la Chine en particulier. Au sein du conseil d’administration de P&O, un certain Thomas Sutherland, un Écossais, voit plus grand : il décide d’adosser la compagnie sur un établissement bancaire directement installé à Hongkong : HSBC. Parmi les principaux investisseurs, un certain Thomas Dent. Homme d’affaires multicartes, armateur, banquier.

Oh, et baron de la drogue.

De l’opium pour un Empire

Car c’est un peu ce qu’HSBC oublie avec de préciser – avec infiniment de pudeur – en évoquant ce « commerce florissant » dont elle finance la croissance. Une bonne part des marchandises transportées par la compagnie qu’elle finance sont une drogue dure – l’opium.

Et pas qu’un peu : dans les années 1870, on estime que les cargaisons d’opium représentent 70 % du volume de marchandises qui transitent par Hongkong, territoire britannique où P&O a implanté des docks truffés de drogue jusqu’aux toits.  Et lance des navires armés avec le joyeux soutien de la banque HSBC, précisément créée à cet effet.

Revenons à Thomas Dent. Le cher homme a de l’ancienneté dans le trafic de drogue : il s’échine depuis un bon quart de siècle déjà à écouler l’opium indien en Europe, où elle fait des ravages, mais surtout sur l’un des plus vastes marchés du monde, plus proche encore : la Chine, où on estime que 7 millions d’opiomanes donneraient à peu près n’importe quoi pour s’abrutir dans l’une des fumeries de Shanghai ou d’ailleurs.

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Un activisme qui rendait fou de rage le pouvoir impérial. En 1839, la Chine avait même lancé un mandat d’arrêt contre celui qu’elle considérait ni plus ni moins comme un chef de cartel d’une envergure à faire rougir Pablo Escobar. Le tout alors que l’Empire du Milieu essaie de se débarrasser de l’opium depuis déjà près d’un siècle à l’arrivée des Occidentaux en Asie. Cette drogue dure, qu’on fume pour s’abrutir et qu’on surnomme « tabac d’honneur » a d’abord été l’équivalent de notre cocaïne, une drogue réservée aux happy few capables de se payer leurs doses. La puissance de l’industrie anglaise, en faisant exploser la production de pavot change la donne, et fait passer l’opium du statut de produit élitiste à celui de drogue grand public.

En 1729, 200 caisses d’opium avaient été exportées en Chine. En 1838, 40 000…

Deux guerres en vingt ans

Catastrophique du point de vue de l’Empire chinois, bien décidé à tout faire pour empêcher les Anglais d’écouler l’opium indien sur son territoire. Le hic ? Des personnages comme Thomas Dent savent très défendre leurs intérêts auprès de la couronne britannique – en lui rappelant que les taxes sur ces transports ne peuvent que contribuer à la puissance de l’empire de sa Majesté et en faisant valoir cette fameuse » mission civilisatrice de l’Occident » chère aux colonialistes.

Le résultat ? Deux guerres de l’opium successives (1839-1842 et 1856-1860) entre l’Angleterre (puis d’autres puissances occidentales, France et États-Unis en tête) et la Chine. Et deux défaites de suite pour celle-ci, incapable de résister à la force de frappe des Occidentaux. Déjà contrainte quelques années plus tôt de leur abandonner une série de comptoirs comme Hongkong, elle est contrainte d’autoriser la vente d’opium sur son territoire. Bilan : une Chine humiliée et territorialement réduite, un pouvoir impérial en capilotade, Pékin pillée… Le tout au nom de la liberté du commerce et sans compter les quelques centaines de milliers de vies ruinées par une drogue dont les effets sont comparables à ceux de l’héroïne : sensation d’extase, relaxation intense, insensibilité totale à la douleur… Et dépendance massive.

Bref, un épisode moyennement glorieux de l’histoire coloniale. Mais fort profitable aux quelques hommes d’affaires qui ont la joie de se trouver au bon endroit au bon moment. Le conflit est achevé depuis cinq ans lorsque naît HSBC – pile le bon moment pour tirer les fruits d’un trafic juteux, qui garantit à la banque une croissance particulièrement rapide.

De l’histoire ancienne ? Bof.

Évidemment, on pourra toujours se dire qu’il s’agit d’une vieille histoire et qu’après des décennies d’existence, le lien entre la banque et le trafic de drogue sont depuis longtemps oublié. Bref, que la sixième banque du monde s’est achetée une conduite depuis lurette.

Sauf que non. Avant de faire dans le scandale pour des questions de fraude fiscale, HSBC s’est déjà ramassée une amende record, infligée par la justice américaine en 2012. 1,9 milliard de dollars[2] tout de même. Le motif ? Avoir joyeusement blanchi l’argent des cartels mexicains au travers de ses agences locales. Détail ahurissant : les caisses de cash livrées à la banque par les trafiquants étaient parfois si énormes que certaines agences durent adapter leurs locaux et … élargir leurs fenêtres pour parvenir à les faire passer…

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[1] Pour « Peninsular and Oriental Steam Navigation Company »

[2] Soit l’équivalent de… cinq semaines de profits. Pas cher payé, compte tenu du fait qu’aucun responsable n’a fait l’objet de la moindre condamnation.

source: http://blog.francetvinfo.fr/deja-vu/2015/02/10/hsbc-nee-de-deux-guerres-et-du-trafic-de-drogue.html

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La DNRED, le TRACFIN et les agents du HM Customs Excise ne savaient rien!

HSBC-Logo-Branch-Building-700x450Le cas de la banque britannique HSBC constitue un exemple supplémentaire de la doctrine « trop grandes pour être incarcérées »1. En 2014, le groupe mondial HSBC employait 260 000 personnes, est présent dans 75 pays et déclare 54 millions de clients2. Au cours de la dernière décennie, HSBC a collaboré avec les cartels de la drogue du Mexique et de Colombie, responsables de (dizaines de) milliers d’assassinats avec armes à feu, dans le blanchiment d’argent pour un montant de 881 millions de dollars3. Les relations commerciales de la banque britannique avec les cartels de la drogue ont perduré malgré les dizaines de notifications et d’avertissements de différentes agences gouvernementales des États-Unis (dont l’OCC -Office of the Comptroller of the Currency-). Les bénéfices obtenus ont non seulement conduit HSBC à ignorer les avertissements mais, qui plus est, à ouvrir des guichets spéciaux dans ses locaux à Mexico, où les narcotrafiquants pouvaient déposer des caisses emplies d’argent liquide, pour faciliter le processus de blanchiment4. Malgré l’attitude ouvertement provocante de HSBC envers la loi, les conséquences légales de sa collaboration directe avec des organisations criminelles furent pratiquement nulles. En décembre 2012, HSBC dut payer une amende de 1,9 milliard de dollars – soit l’équivalent d’une semaine de recettes de la banque – pour clore l’affaire de blanchiment. Pas un seul dirigeant ou employé n’a fait l’objet de poursuites criminelles, bien que la collaboration avec des organisations terroristes ou la participation à des activités liées au narcotrafic sont passibles de cinq ans de prison. Être dirigeant d’une grande banque donne carte blanche pour faciliter, en toute impunité, le trafic de drogues dures ou d’autres crimes.

L’International Herald Tribune (IHT) a mené une enquête pour connaître quels débats avaient eu lieu au sein du département de la Justice. Selon les informations obtenues par le journal, plusieurs procureurs voulaient que HBSC plaide coupable et reconnaisse ainsi qu’elle avait violé la loi qui l’obligeait à informer les autorités de l’existence de transactions supérieures à 10 000 dollars identifiées comme douteuses. Cela aurait dû entraîner le retrait de la licence bancaire et la fin des activités de HSBC aux Etats-Unis. Après plusieurs mois de discussion, une majorité de procureurs prit une autre voie et décida qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre la banque pour activités criminelles car il fallait éviter sa fermeture. Il convenait même d’éviter de trop ternir son image5. L’amende mineure de 1,9 milliard de dollars est assortie d’une sorte de période de probation : si, entre 2013 et 2018, les autorités ont la preuve qu’HSBC n’a pas mis fin définitivement aux pratiques qui ont entraîné la sanction (ce n’est pas une condamnation), le département de la Justice pourrait envisager de rouvrir le dossier. Bref, la mesure peut être résumée par : « Vilain garnement, file-nous une semaine de ta paie et qu’on ne t’y reprenne pas pendant 5 ans ». Nous avons bien là un exemple évident de la formule « trop grande pour être condamnée ».

En juillet 2013, lors d’une commission sénatoriale qui portait sur l’affaire HSBC, Elizabeth Warren, une sénatrice démocrate de l’Etat du Massachusetts, a mis sur le grill David Cohen, représentant le ministère des Finances, au sein duquel il occupe le poste de sous-secrétaire responsable de la lutte contre le terrorisme et l’espionnage financier. Elle a tenu grosso modo les propos suivant : « Le gouvernement des Etats-Unis prend très au sérieux le blanchiment d’argent (…). Il est possible de fermer une banque qui s’est engagée dans le blanchiment d’argent, des individus peuvent se voir interdire un métier ou une activité dans la finance, et quelqu’un peut être envoyé en prison. Or en décembre 2012, HSBC… a avoué avoir blanchi 881 millions $ des cartels mexicains et colombiens de la drogue, la banque a également admis avoir violé les sanctions. HSBC ne l’a pas fait qu’une seule fois, elle l’a fait de manière répétée. HSBC a payé une amende mais aucun individu n’a été banni du métier bancaire et on n’a pas entendu parler d’une possible fermeture des activités de HSBC aux Etats-Unis. Je voudrais que vous répondiez à la question suivante : combien de milliards de dollars une banque doit-elle blanchir avant qu’on considère la possibilité de la fermer ? » Le représentant du Trésor a botté en touche en disant que le dossier était trop complexe pour émettre un avis6. La sénatrice a poursuivi en déclarant que lorsqu’un petit vendeur de cocaïne est pincé, il se retrouve pour des années en prison tandis qu’un banquier qui blanchit des centaines de millions de dollars de la drogue peut rentrer tranquillement chez lui sans rien craindre de la justice. Cet extrait de l’audience est disponible en vidéo et vaut la peine d’être visionné7.

Stephen Green, patron de HSBC (2003-2010) devenu ministre britannique du Commerce (2011-2013), une figure emblématique

La biographie de Stephen Green constitue une illustration vivante de la relation symbiotique entre la finance et le gouvernement. Cela va même plus loin car il ne s’est pas contenté de servir au mieux les intérêts du grand capital, en tant que banquier puis ministre, il est également prêtre de l’église officielle anglicane et a écrit deux livres sur l’éthique et les affaires, dont un est intitulé « Servir Dieu ? Servir Mammon ? »8. Le titre du livre renvoie notamment au nouveau testament : « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l’un et aimera l’autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon »9. Mammon représente la richesse, l’avarice, le profit, le trésor. On retrouve ce mot en araméen, en hébreu, en phénicien. Parfois Mammon est assimilé à Satan. Quant à Stephen Green, il est honoré par les plus hautes autorités universitaires et est manifestement intouchable.

Passons en revue quelques éléments de sa biographie. Il commence sa carrière au ministère britannique du Développement d’outremer, puis il passe dans le privé et travaille pour le consultant international McKinsey. En 1982, il est engagé par HSBC (Hong Kong Shanghai Banking Corporation), la principale banque britannique, et y occupe rapidement des fonctions à haute responsabilité. Finalement, en 2003, il devient directeur exécutif de HSBC et, en 2006, il accède à la présidence du groupe où il reste jusque 2010.

Les accusations qui sont portées par les autorités américaines en matière de blanchiment de 881 millions de dollars de l’argent des cartels de la drogue et d’autres organisations criminelles portent sur la période 2003-2010. Selon le rapport de 334 pages rendu public par une commission du Sénat américain en 2012, Stephen Green, dès 2005, est informé par un employé de la banque que des mécanismes de blanchiment ont été mis en place dans HSBC au Mexique et que de multiples opérations douteuses ont lieu. Toujours en 2005, l’agence financière Bloomberg basée à New York accuse HSBC de blanchiment d’argent de la drogue. Stephen Green répond qu’il s’agit d’une attaque irresponsable et sans fondement qui met en cause la réputation d’une grande banque internationale au-dessus de tout soupçon. En 2008, une agence fédérale des Etats-Unis communique à Stephen Green que les autorités mexicaines ont découvert l’existence d’opérations de blanchiment réalisées par HSBC Mexique et une de ses filiales dans un paradis fiscal de la Caraïbe (« Cayman Islands Branch »). L’agence ajoute que cela peut impliquer une responsabilité pénale pour HSBC10. A partir de ce moment, les autorités états-uniennes de contrôle adressent à la direction de la banque, de manière répétée, des avertissements, souvent assez mous en regard de la gravité des faits. Cette dernière promet de modifier son comportement mais, en réalité, les pratiques criminelles se poursuivent. Finalement, les avertissements sont suivis en octobre 2010 d’une mise en demeure d’arrêter les pratiques délictuelles11. Fin 2012, après la présentation publique du rapport de la commission sénatoriale et des mois de débat entre différentes agences de sécurité des Etats-Unis, une amende de 1,9 milliard de dollars est imposée à HSBC.

Stephen Green est bien placé pour savoir ce que faisait la banque au Mexique, dans les paradis fiscaux, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis car, en plus de conduire l’ensemble du groupe HSBC, il a dirigé par le passé HSBC Bermuda12 (établie dans un paradis fiscal), HSBC Mexique, HSBC Moyen-Orient. Il a également été président de HSBC Private Banking Holdings (Suisse) SA et de HSBC Amérique du Nord Holdings Inc.

Lorsque le public apprend dans le courant de l’année 2012 que HSBC va devoir probablement payer une forte amende aux Etats-Unis pour blanchiment de l’argent des cartels de la drogue, Stephen Green n’est plus le grand patron d’HSBC, il est ministre du gouvernement conservateur-libéral conduit par le premier ministre David Cameron.

Petit retour en arrière pour constater que le timing suivi par Stephen Green a été parfait. Du grand art. En février 2010, il publie le livre intitulé La juste valeur : Réflexions sur la monnaie, la moralité et un monde incertain. Le livre est présenté ainsi au grand public : « Est-ce que quelqu’un peut être à la fois une personne éthique et un homme d’affaires efficace. Stephen Green, à la fois prêtre et président de HSBC, le pense. »13 On notera évidemment que la « personne éthique et l’homme d’affaires efficace » sont identifiés au « prêtre et président de HSBC ». La publicité est cousue de fil blanc. A la même époque, il reçoit le titre de docteur honoris causa octroyé par la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’Université de Londres.

En octobre 2010, pour la deuxième fois depuis 2003, la justice des Etats-Unis met en demeure HSBC d’arrêter ses activités criminelles. Le public n’est pas au courant. Il est grand temps pour Stephen Green de quitter le navire. Le 16 novembre 2010, à la demande de David Cameron, il est anobli par la Reine d’Angleterre et devient le « baron » Stephen Green de Hurstpierpoint du Comté du Sussex occidental. Cela ne s’invente pas. Pour un businessman qui a permis de blanchir l’argent des « barons » de la drogue, c’est une belle promotion. A ce titre, il devient membre de la Chambre des Lords le 22 novembre 2010. Vous liriez cela dans un polar, vous vous diriez sans doute que l’auteur exagère.

En décembre 2010, il démissionne de la présidence de HSBC et, en février 2011, il devient ministre du Commerce et de l’Investissement14. A ce titre, il met son savoir-faire au service du patronat britannique avec lequel il entretient des relations très fructueuses et étroites puisqu’il occupe depuis de mai 2010 le poste de vice-président de la Confédération de l’industrie britannique. Il joue aussi un rôle important dans la promotion de Londres qui se prépare à accueillir les Jeux Olympiques en juillet 2012. C’est le mois au cours duquel une commission du Sénat des Etats-Unis remet son rapport sur l’affaire HSBC. Stephen Green refuse de répondre à des questions des membres de la chambre des Lords concernant son implication dans ce scandale. Il est protégé par le président du groupe des Lords conservateurs qui explique qu’un ministre n’a pas à venir s’expliquer devant le Parlement pour des affaires étrangères à son ministère15.

LIRE aussi:

Ca se passe en Europe : Cameron rattrapé par l’affaire HSBC

http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204147692603-ca-se-passe-en-europe-cameron-rattrape-par-laffaire-hsbc-1092209.php

David Cameron a affirmé en 2013 que Lord Green a réalisé un “superbe job” en intensifiant les efforts du gouvernement britannique pour renforcer les exportations britanniques, pour faire avancer les traités commerciaux et notamment le traité transatlantique entre l’Union européenne et les Etats-Unis16. Lord Green a beaucoup œuvré pour augmenter les ventes d’armes britanniques sur les marchés mondiaux. Il a terminé son mandat de ministre en décembre 2013 et dédie son précieux temps à donner des conférences (certainement très bien rémunérées) et à recevoir les faveurs que lui prodiguent de multiples autorités académiques.

Sa carrière n’est certainement pas terminée. Son hypocrisie n’a pas de limites. En mars 2009, alors que HSBC était totalement impliqué dans le blanchiment de l’argent d’organisations criminelles, il a le culot de déclarer lors d’une conférence de presse à propos des responsabilités dans la crise qui a commencé en 2007-2008 : « Ces évènements nous ramènent à la question de l’éthique du secteur financier. C’est comme si, trop souvent, les responsables ne se demandaient plus si leur décision est correcte et ne s’occupaient plus que de sa légalité et de sa conformité aux règlements. Il faut que le secteur retrouve ce sens de ce qui est éthiquement correct comme moteur de ses activités. »17 C’est ainsi que Stephen Green, gredin et requin au-dessus des lois, s’adresse à des larbins qui vont s’empresser de répercuter ses bonnes paroles dans la grande presse. En février 2015, la revue de l’honorable Institut Royal des Affaires Internationales a publié, une longue interview de Lord Green afin de mettre en valeur sa grande connaissance du monde. Cela fait partie de la propagande dont bénéficie ce bandit de la haute. Le titre de l’interview annonce le contenu publicitaire de l’exercice de communication: « Un ancien président de HSBC, germanophile durant toute sa vie et chrétien convaincu, Lord Green of Hurstpierpoint parle du futur de l’eurozone, des cathédrales désertées et de ce qui préoccupe les leaders chinois »18. Est-ce un oubli? L’intervieweur ne lui a pas posé de question sur l’évasion fiscale organisée par HSBC et sur le blanchiment de l’argent de la drogue…

Conclusion

Green et tous ceux qui ont organisé le blanchiment d’argent au sein de HSBC doivent répondre de leurs actes en justice et être condamnés sévèrement avec privation de liberté et obligation de réaliser des travaux d’utilité publique. HSBC devrait être fermée et la direction licenciée. Ensuite, le mastodonte HSBC devrait être divisé sous contrôle citoyen en une série de banques publiques de taille moyenne dont les missions devraient être strictement définies et exercées dans le cadre d’un statut de service public.

Eric Toussaint19, http://www.cadtm.org

1 Voir la première partie de cette série : « Les banques et la nouvelle doctrine  Too Big to Jail « , publié le 9 mars 2014, http://cadtm.org/Les-banques-et-la-nouvelle ; « États-Unis : Les abus des banques dans le secteur immobilier et les expulsions illégales de logement », publié le 4 avril 2014, http://cadtm.org/Etats-Unis-Les-abus-des-banques. Le présent article est une reprise de la partie 3 de la Série : Les banques et la doctrine « trop grandes pour être condamnées », publiée le 14 avril 2014, http://cadtm.org/Les-barons-de-la-banque-et-de-la

2 Voir son site official : http://www.hsbc.com/about-hsbc

3 HSBC a également collaboré avec une banque saoudienne identifiée comme participant au financement d’Al Qaida. Par ailleurs, la justice américaine a également accusé la banque d’avoir permis à des pays mis sous embargo ou soumis à d’autres types de sanctions de réaliser des opérations financières et commerciales.

4 Matt Taibbi, « Gangster Bankers: Too Big to Jail. How HSBC hooked up with drug traffickers and terrorists. And got away with it », 14 février 2013, http://www.rollingstone.com/politics/news/gangster-bankers-too-big-to-jail-20130214

5 IHT, “HSBC to pay $1.92 billion over money laundering”, 12 décembre 2012.

7 Voir la vidéo de 5 minutes : http://www.youtube.com/watch?v=fKvGXF7pZAc

8 Stephen Green, Serving God? Serving Mammon?, Marshall Pickering, 1996, 137 pages.
http://books.google.be/books/about/Serving_God_Serving_Mammon.html?id=Mmn_AAAACAAJ&redir_esc=y Voir la recension dithyrambique dans une revue anglicane: http://www.e-n.org.uk/p-212-Serving-God-Serving-Mammon.htm Cette recension se termine par une perle : “For the Christian the markets represent temptation in one of its most powerful forms; money, wealth, and then power are fairly freely accessible and are attained by many. For some the temptation is too much, for others who keep their eye on that greater treasure in heaven, the markets are also a place where a Christian witness can be maintained; honesty and integrity can be seen to work. Why, argues the author, should financial markets be left to non-Christians? The pressures of work are often so great that traders retire very early, often after accumulating considerable wealth. This given opportunities for Christian service later in life. This book will be useful for young Christians considering a career in the City of London, and weighing up various moral dilemmas in the light of Scripture. Not all are equipped to face these temptations.”

9 Nouveau Testament, Evangile de Matthieu, 6:24

10 Ned Simons, « HSBC: Stephen Green Accused Of Hiding From Scandal »,
The Huffington Post UK, 20 juillet 2012, http://www.huffingtonpost.co.uk/2012/07/20/hsbc-scandal-stephen-green-hiding_n_1688622.html et, l’article déjà mentionné de Matt Taibbi, « Gangster Bankers: Too Big to Jail. How HSBC hooked up with drug traffickers and terrorists. And got away with it », 14 février 2013, http://www.rollingstone.com/politics/news/gangster-bankers-too-big-to-jail-20130214

11 Un « cease-and-desist order » est un ordre donné à une personne, une entreprise ou une organisation par un tribunal ou une agence du gouvernement des Etats-Unis afin de stopper une activité considérée comme dommageable et/ou contraire à la loi. Le premier « cease-and-desist order » remonte aussi loin qu’avril 2003 et concerne des comptes bancaires servant à des financements d’organisations terroristes dont Al Qaida.

12 http://en.wikipedia.org/wiki/Bank_of_Bermuda et le site officiel de la banque HSBC aux Bermudes http://www.hsbc.bm/1/2/

13 Stephen Green, Good Value: Reflections on Money, Morality and an Uncertain World, Grove Press, 2010, 256 pages – « Can one be both an ethical person and an effective businessperson? Stephen Green, an ordained priest and the chairman of HSBC, thinks so.  » in http://www.goodreads.com/book/show/8145234-good-value

14 Stephen Green annonce que sa charge de ministre ne sera pas rémunérée. Il faut dire que lorsqu’il était président d’HSBC sa paie annuelle s’élevait à 25 millions de livres sterling (41 millions $ ou 30 millions € au taux de change de février 2014) et qu’il a d’autres sources de revenus.

15 Voir l’article déjà cité de Ned Simons, « HSBC : Stephen Green Accused Of Hiding From Scandal », The Huffington Post UK, 20 juillet 2012, http://www.huffingtonpost.co.uk/2012/07/20/hsbc-scandal-stephen-green-hiding_n_1688622.html Voir aussi: The Guardian, « Lord Green ‘regrets’ HSBC scandal but still refuses to answer questions. Trade minister breaks silence over money laundering scandal that took place while he was running the bank », 24 juillet 2012, http://www.theguardian.com/business/2012/jul/24/lord-green-hsbc-scandal

16 The Telegraph, Lord Green to retire after reforming UKTI, 19 juin 2013, http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/banksandfinance/10130551/Lord-Green-to-retire-after-reforming-UKTI.html « Selon le Premier Ministre, l’ancien patron d’HSBC, Lord Green, aurait accompli un travail remarquable quand il avait amené le gouvernement à se concentrer sur l’exportation et à conclure des partenariats de commerce, dont celui entre l’UE et les États-Unis, et qu’il avait obtenu des investissements essentiels, notamment la reconversion de la centrale de Battersea. »

17 The Independent, « HSBC in bid to raise £12.5bn », 9 mars 2009, http://www.independent.co.uk/news/business/news/hsbc-in-bid-to-raise-pound125bn-1635307.html

18 Le titre de l’interview est apologétique: « A former chairman of HSBC, lifelong Germanophile and committed Christian, Lord Green of Hurstpierpoint talks about the future of the eurozone, empty cathedrals and what makes Chinese leaders anxious ». Dans l’interview, Stefen Green glose une fois de plus sur le sens des vlaueurs et des responsabilités : « It’s important to approach business life with a sense of values and responsibility: you can’t conclude that banking is off limits. It would imply that banking is intrinsically an evil domain of activity and no self-respecting person should be in it. That’s nonsense. » http://www.chathamhouse.org/publication/interview-stephen-green

19 Eric Toussaint, auteur de Bancocratie ( Editions Aden, Bruxelles, 2014), maître de conférence à l’université de Liège, est porte-parole du CADTM international et est membre du conseil scientifique d’ATTAC France.

source:https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2015/02/12/swiss-leaks-hsbc-les-barons-de-la-banque-et-de-la-drogue/

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Solidarité Ouvrière

Au moins 5.000 personnes ont manifesté ce samedi 31 janvier dans les rues de Londres pour revendiquer la construction de milliers de logements sociaux, de brider les loyers dans le privé et l’arrêt ces projets de démolition qui menacent plus de cinquante complexes résidentiels.

Voir l’article original

Solidarité Ouvrière

Le Monde, 14 janvier 2015 :

Les rues de Londres sont nettement moins « rouges » que d’habitude ce mardi 13 janvier. Les deux tiers des célèbres bus à impériale sont restés au dépôt car leurs chauffeurs – 27 000 au total – sont en grève pour réclamer l’égalité salariale entre eux. Actuellement, les 18 compagnies privées (dont London Sovereign, filiale de la RATP) qui les emploient, pratiquent des politiques salariales différentes. Les perturbations sont très sensibles – thrombose aux abords des stations de métro, bus en service pris d’assaut – car le bus est le moyen de transport public le plus populaire, le moins cher et le plus pratique si ce n’est le plus rapide.

80 grilles de salaires différentes

Le syndicat Unite a appelé à cette grève de 24 heures – la première de cette ampleur depuis trente ans – pour protester contre les inégalités salariales qui peuvent…

Voir l’article original 316 mots de plus

Solidarité Ouvrière

Les Echos, 12 janvier 2015 :

David Cameron durcit le ton contre les syndicats. A moins de quatre mois des élections, le Premier ministre britannique a remis sur le devant de la scène ce week-end l’un des thèmes chers au Parti conservateur. S’il est réélu le 7 mai prochain, le leader des tories promet de limiter le droit de grève dans le secteur public. Pour qu’un arrêt de travail soit effectif, il faudrait qu’au moins 40 % du personnel syndiqué vote pour la grève. Seule la majorité simple est requise aujourd’hui, sans seuil minimum. Le secteur de la santé, celui des transports, les pompiers ou encore l’éducation seraient concernés. Le chef du gouvernement propose aussi de pouvoir mobiliser d’autres personnes afin de remplacer les grévistes, ce qui est interdit actuellement. Il faudrait aussi attendre au minimum trois mois entre chaque vote des fonctionnaires concernant une grève.

Toutes ces mesures figureront dans…

Voir l’article original 205 mots de plus

Le chef du MI5, le service de renseignement intérieur britannique, a déclaré jeudi qu’un groupe islamiste extrémiste se trouvant en Syrie projetait « des attentats de grande ampleur » en Occident.

Parlant à Londres au lendemain de l’attentat meurtrier commis à Paris contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo, qui a fait douze morts, Andrew Parker, directeur général du MI5, a évoqué le risque d’attaques qui pourraient être commises par des combattants appartenant à divers groupes et revenant de Syrie.

Bien que la menace la plus évidente soit celle de l’organisation Etat islamique (EI), des extrémistes appartenant à des groupes liés à Al-Qaïda constituent également un danger, a déclaré M. Parker. « Nous sommes toujours confrontés à des complots plus complexes et plus ambitieux qui suivent l’approche, malheureusement bien établie aujourd’hui, d’Al-Qaïda et de ses imitateurs: des tentatives pour provoquer des pertes de vies massives, souvent en attaquant des moyens de transport ou des objectifs symboliques« , a-t-il dit.

« Nous savons par exemple qu’un groupe de terroristes d’Al-Qaïda en Syrie projette des attentats de grande ampleur contre l’Occident« , a déclaré Andrew Parker. « Bien que nous et nos partenaires fassions notre maximum, nous savons que nous pouvons arrêter tout« , a-t-il ajouté.

Andrew Parker a souhaité dans ce contexte que les services antiterroristes disposent de pouvoirs renforcés pour l’identification et la surveillance des suspects.

AFP

source:http://www.rtbf.be/info/monde/detail_terrorisme-un-groupe-en-syrie-projette-des-attentats-de-grande-ampleur?id=8738986

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PLUS

Le Royaume-Uni retient son souffle. Par solidarité pour la France – les témoignages en ce sens se multiplient chaque jour depuis mercredi – mais aussi parce qu’il craint d’être le prochain pays victime d’une attaque terroriste.

Le ministre britannique des Finances, George Osborne, a affirmé vendredi que les pays devaient montrer un front uni et que dans ce cadre, le Royaume-Uni procurait «toute l’assistance possible» à la France. Par ailleurs, la ministre de l’Intérieur Theresa May a indiqué que la sécurité à la frontière franco-britannique avait été renforcée, «par précaution».

Le chef des services de renseignement intérieur britannique, le MI5, a très solennellement mis en garde son pays contre une forte menace d’attentats. Le fait qu’Andrew Parker se soit adressé jeudi soir en public, depuis le siège du MI5 au cœur de Londres, est en soi significatif. Les services secrets privilégient d’habitude la discrétion.

«Des complots plus complexes et plus ambitieux»

Mais l’heure est grave et Londres garde encore en mémoire le traumatisme des attentats du 7 juillet 2005 dans le métro et un bus qui avaient tué 52 civils et blessé 700 personnes. Les quatre terroristes, des Britanniques,

LIRE sur http://www.liberation.fr/monde/2015/01/09/risque-d-attentats-le-mi5-sonne-l-alerte-a-londres_1177135

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Police & Réalités

Dans la capitale du Royaume-Uni, des dizaines de cyclistes ont décidé de s’équiper de caméras lors de leurs trajets à vélo pour filmer les infractions commises par les chauffards et ainsi les dénoncer à la police……SUITE

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Solidarité Ouvrière

RTBF, 29 décembre 2014 :

Aujourd’hui, 8000 logements sociaux sont menacés d’expulsion dans la capitale britannique. Scénario catastrophe présagé par son maire Boris Johnson qui avait déclaré en 2010 qu’il y avait là un risque d’épuration sociale. Rencontre avec Lindsey Garrett, une mère célibataire de 35 ans, devenue au fil des mois et de son combat, un symbole.

L’histoire a des airs de conte social à la Dickens. En juin 2014, Lindsey Garrett apprend par courrier le rachat de son logement social par un investisseur américain qui lui annonce que son loyer va passer de 805 euros par mois à 1000 euros en août, l’objectif étant d’arriver après rénovation à 3000 euros en juillet 2015. Le choc. 93 familles sont concernées.

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