Articles Tagués ‘Balkans’

International

16:32 16.11.2015(mis à jour 16:47 16.11.2015)
Des attentats à Paris (novembre 2015)

Bien qu’un migrant impliqué dans l’organisation des attentats de Paris ait déposé une demande d’asile en Serbie, les Balkans ne présentent pas d’intérêt pour les terroristes, qui se focalisent sur les pays d’Europe occidentale.

Ce fait est explicable car l’objectif des terroristes est d’obtenir une couverture la plus intense et prolongée de leurs actions dans les médias.Après les attentats perpétrés à Paris vendredi dernier, les services de renseignement ont su identifier pour le moment six terroristes. En outre un passeport syrien, au nom d’Ahmad alMohammad, 25 ans, a été retrouvé au Stade de France. Enregistré sur l’île grecque de Leros, le migrant a pris la route de la Macédoine et de la Serbie, où il a déposé une demande d’asile. Puis il s’est rendu en Croatie, où il a transité par le centre d’asile d’Opatovac le 8 octobre.

Suite à ce fait et aux attaques sanglantes à Paris, les autorités serbes ont pris la décision de renforcer le contrôle des frontières et de le rendre plus minutieux, car la sécurité des pays des Balkans est très mauvaise, notamment pour des raisons économiques, estime le spécialiste macédonien de la sécurité, Vladimir Pivovarov.

Dans une interview, accordée à Sputnik, Vladimir Pivovarov a indiqué que les organisations terroristes trouvaient des moyens d’introduire leurs combattants dans la masse des migrants qui fuient le Proche-Orient à cause de la guerre ou pour des raisons économiques. Cependant, les pays des Balkans ne sont pas en mesure de vérifier les « biographies » de tous.Tout en précisant que les pays des Balkans n’intéressent pas les terroristes, Vladimir Pivovarov appelle à la renforcer la sécurité des Balkans afin de préserver les autres pays visés par les terroristes.

« Pour les terroristes, nous sommes une cible facile, et la tâche principale de nos services de renseignement réside dans la capacité à prévenir les attaques terroristes. Nous devrions communiquer de manière opérationnelle et réorganiser nos services de sécurité », a déclaré à Sputnik Vladimir Pivovarov.

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Lu dans la presse

12:37 24.08.2015(mis à jour 13:01 24.08.2015)

Novye Izvestia
Les migrants clandestins, essentiellement en provenance du Proche-Orient, causent des problèmes insurmontables à de plus en plus de pays européens.

La semaine dernière, les policiers et les militaires macédoniens ont tenté de fermer leur frontière avec la Grèce aux clandestins qui n’avaient pas suivi la procédure d’enregistrement. Durant l’opération, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, de grenades assourdissantes et de matraques. Après ces altercations, les autorités macédoniennes ont renoncé à régler le problème par la force. Environ 6.000 clandestins ont franchi la frontière samedi et dimanche.Au cours du mois d’août, environ 3.000 personnes arrivaient chaque jour à la frontière gréco-macédonienne — la grande majorité d’entre eux d’abord par bateau sur les îles grecques situées à proximité des côtes turques. Sur ces îles, notamment Kos, grandit actuellement un risque réel de catastrophe humanitaire. Selon les estimations des autorités grecques, depuis le 1er juin presque 142.000 personnes y ont débarqué, soit bien plus que les 124.000 clandestins recensés depuis le début de l’année en Grèce par l’Onu. Toutefois, même ces chiffres sous-estimés, selon Athènes, donnent une augmentation du nombre de migrants de 750% en un an.

En arrivant sur le continent, les migrants se rendent en bus jusqu’à la ville de Thessalonique, d’où ils tentent d’entrer dans d’autres pays des Balkans (dont la Macédoine) pour aller ensuite vers le nord. Étant donné que la Macédoine n’est pas membre de l’UE, elle ne peut pas compter sur une aide financière conséquente pour accueillir les migrants. C’est pourquoi les Macédoniens préfèrent une manière d’agir ferme et « bon marché ». En vertu de la législation locale, une personne qui demande le statut de réfugié ne peut pas entrer dans le pays sans un enregistrement préalable (qui peut être refusé sans motif). Les personnes enregistrées sont autorisées à rester dans le pays pendant trois jours, après quoi elles doivent demander aux autorités un titre de séjour ou partir dans un autre pays européen. Cependant, ces méthodes se sont également avérées inefficaces.Cette crise migratoire capte de plus en plus l’attention du public. Plus de 3.000 ressortissants d’Asie et d’Afrique se trouvent également du côté français de la Manche et tentent régulièrement de franchir l’Eurotunnel pour pénétrer en Grande-Bretagne. Les ministres de l’Intérieur des deux pays, Bernard Cazeneuve et Theresa May, ont signé un accord sur la création d’un centre commun de contrôle et de commandement pour faire face à la situation. Le tunnel sera désormais surveillé par 500 policiers britanniques et français. Dans le cadre de l’accord, Londres versera à Paris 5 millions d’euros par an pendant deux ans pour que les Français puissent régler le problème des clandestins.

D’autres se prémunissent contre ces vagues migratoires par tous les moyens. Plusieurs pays européens ont considérablement renforcé le contrôle des frontières et la Hongrie a même déployé la semaine dernière des unités de « chasseurs frontaliers » chargés d’interpeller les clandestins le long de la frontière serbe.L’Italie est le pays le plus en difficulté — chaque jour des milliers de ressortissants d’Afrique tentent d’y pénétrer à bord des bateaux de fortune des contrebandiers. Les garde-frontières italiens ont établi un record samedi dernier en sauvant près de 3.000 migrants, réagissant rapidement aux signaux de SOS de plus de vingt bateaux surchargés partis de Libye à destination de l’Italie.

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Angela Merkel et Tomislav Nikolic, Juillet  9, 2015

La chancelière allemande Angela Merkel a entamé hier une tournée de deux jours dans les Balkans occidentaux – Albanie, Serbie et Bosnie-Herzégovine.

La chancelière a l’intention d’évoquer les perspectives d’adhésion de ces pays à l’Union européenne. Compte tenu de l’influence économique croissante de la Russie dans la région, Bruxelles et Berlin doivent persuader à tout prix les dirigeants des Balkans de la fiabilité de la ligne européenne.

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Des policiers en patrouille à Kumanovo, le 9 mai 2015.

La Macédoine, pays de 2,1 millions d’habitants, en majorité composée de Slaves orthodoxes, est en proie depuis le début de l’année à une crise politique sévère doublée d’une crise économique avec un taux de chômage de 28%. Cette crise a été dernièrement exacerbée par une série d’incidents à sa frontière avec le Kosovo. Le dernier en date remonte à samedi.

LIRE: http://www.liberation.fr/monde/2015/05/10/la-macedoine-secouee-par-des-incidents-a-la-frontiere-avec-le-kosovo_1303875

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Macédoine : 22 personnes tuées dans des heurts

Le Point – Publié le 10/05/2015 à 17:43

De violents affrontements ont eu lieu en Macédoine, à sa frontière avec le Kosovo. Au total, 22 personnes, dont 8 policiers, sont mortes.

Des affrontements ont fait 22 morts en Macédoine, ce week-end.
Des affrontements ont fait 22 morts en Macédoine, ce week-end. © ROBERT ATANASOVSKI / AFP

lire: http://www.lepoint.fr/monde/macedoine-22-personnes-tuees-dans-des-heurts-10-05-2015-1927528_24.php

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Solidarité Ouvrière

Le Courrier des Balkans, 26 décembre2014 :

Étudiants, enseignants, journalistes, professions libérales et tous les déçus de la politique du VMRO-DPMNE se retrouvent ce vendredi dans les rues de Skopje. Le gouvernement feint d’ignorer la clameur qui monte sous ses fenêtres, mais n’effraie plus les citoyens, qui manifestent toutes communautés nationales confondues. Au Parlement, les députés d’opposition pourraient être déchus de leurs mandats.

La mobilisation des étudiants contre la proposition du ministre de l’Éducation d’introduction d’un examen d’État en deuxième et quatrième année ne faiblit pas : depuis la fin octobre, trois manifestations ont rassemblé chacune plus de 2.000 personnes.

Voir l’article original 370 mots de plus

Angela Merkel a également promis l’aide de son pays pour trouver une solution de compromis au différend qui oppose la Macédoine et la Grèce, et qui bloque Skopje dans son rapprochement avec l’UE et l’Otan

serbie

Escroqueries à l’assurance vie et au transport d’alcool, connexion banditisme/collectionneurs d’armes, attaques de distributeurs au gaz: telles sont les nouvelles tendances de la grande criminalité relevées par la gendarmerie.

  • Par Ghislaine Milliet – Publié le 13/06/2014 | 17:10, mis à jour le 13/06/2014 | 17:35
© Nicolas Vallauri/La provence
© Nicolas Vallauri/La provence
Selon un rapport du très sérieux Service du renseignement criminel de la Gendarmerie nationale (SRCGN), révélé par l’AFP, l’ »émergence de nouveaux modes opératoires » est à « prendre en compte » avec « acuité »,
Dans ce rapport confidentiel daté de mai et dressant le portrait de la criminalité organisée en France pour 2013-2014.
Ses auteurs le présentent comme la « contribution » des gendarmes au panorama global du phénomène publié chaque fin d’année par le Service d’information, de renseignement et d’analyse stratégique sur la criminalité organisée (Sirasco).
Les mafias et « groupes criminels » français pour les nuls en quelque sorte: cette somme est considérée comme un indicateur de référence à partir des affaires traitées par les forces de l’ordre.
Le constat dressé en 2012-2013 est confirmé: il n’y a pas, selon le document de la gendarmerie, de mafia capable de défier l’Etat en France mais une persistance d’organisations criminelles structurées issues des banlieues et des pays d’Europe de l’Est.
Le SRCGN le relève par régions et sur la foi de ce que lui font remonter ses enquêteurs sur leur rayon d’action, souvent rural ou périurbain.
De l’Alsace et la Lorraine à la région Centre en passant par la Corse et l’Outre-Mer, il y a bien souvent la même et récurrente « problématique »: des bandes issues des pays de l’Est (Balkans, Albanie ou Géorgie) ou de la « communauté des gens du voyage » spécialisées dans les vols de fret, des résidences et tout ce que les spécialistes appellent les « atteintes aux biens ». Et un « banditisme de cités » avec des « gangs » spécialisés dans le trafic de drogue, « règlements de comptes » compris.
L’autre tendance, selon les rapporteurs, est la capacité à s’adapter comme en témoigne, écrivent-ils, l’augmentation « significative » des attaques de distributeurs automatiques de billets de banque (DAB) au moyen « de mélanges gazeux » (oxygène/acétylène).
Un « nouveau procédé » au « taux de réussite important » permettant de « contourner tous les systèmes de protection », assurent les rapporteurs en ce qui concerne un phénomène relevé notamment en Rhône-Alpes, Bourgogne ou Franche-Comté.

Trafic dans les alcools

Autre nouveauté: les fraudes aux droits d’accises sur le transport d’alcool, « peu risquées et rémunératrices ». Autrefois l’apanage d’organisations criminelles anglo-pakistanaises, elles s’étendent: tout le monde s’y met, selon le rapport, milieu comme « mafias italiennes ».Il s’agit d’obtenir de l’alcool à bon compte (bières de pays de l’Est notamment), de le faire entrer en France où le droit d’accises est élevé; et de frauder sur « toute la chaîne de transport », en ne déclarant qu’un chargement et en organisant la vente parallèle avec des sociétés écrans, etc.

Nouveaux encore, les faux ordres de virement « organisés depuis Israël » où un escroc, prétextant un test informatique ou se faisant passer pour directeur financier, piège les comptables de « moyennes et grandes entreprises » qui transfèrent de très fortes sommes en toute innocence: 17 millions d’euros lors d’une affaire toujours en cours où les fonds allaient en Chine. Variante, la fraude à l’assurance vie où l’escroc se fait passer pour notaire ou avocat et affirme avec insistance que  »pour débloquer les fonds, il faut payer! »
Côté milieu traditionnel, les gendarmes décrivent désormais une « porosité », dans les trafics d’armes entre les pays de l’Est et la France alimentant traditionnellement les collectionneurs, « avec le grand banditisme », notamment en Alsace, Lorraine et Champagne-Ardennes, et celui des « cités sensibles ».
En 2012, sur quelque 3,5 millions de faits de délinquance en 2012, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), il y avait eu 16.000 faits dits de grande criminalité.
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