Archives de décembre, 2019

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EXTRAIT

Par Etienne Chaumeton

La présidente de la BCE est la personne économiquement la plus puissante en Europe, son contrôle de l’euro lui donne un pouvoir bien supérieur à celui de n’importe quel ministre ou patron. Pour autant, Christine Lagarde ne se limite pas à défendre une politique monétaire laxiste et inflationniste. Elle prend ouvertement position sur des sujets politiques qui sortent manifestement de ses fonctions.

Interrogée à Bruxelles le 2 décembre par le comité des affaires économiques et monétaires sur la question de la parité hommes – femmes, elle regrette d’être la seule femme au conseil des gouverneurs de la BCE. Il lui parait « indispensable que cette situation puisse évoluer de manière positive pour mieux refléter la société »

La véritable évolution à souhaiter à la BCE n’est pas tant de savoir le nombre de femmes ou d’hommes qui y travaillent, mais la politique qu’ils y mènent et les conséquences qu’elle engendre pour la société. Il serait souhaitable que la liberté monétaire soit laissée aux Européens, que la monnaie ne soit pas un instrument supplémentaire de la politique des États, et que la Banque centrale, conformément à son mandat institutionnel, veille à la stabilité de l’euro plutôt que de s’en faire le manipulateur en chef.

Plus étonnant encore, Christine Lagarde s’est exprimée sur le changement climatique. Après avoir rappelé que le mandat prioritaire de la BCE est la stabilité des prix, elle s’autorise à affirmer que le changement climatique peut constituer un mandat « secondaire ». Ainsi la BCE a-t-elle commencé à favoriser des instruments financiers dits « verts ». Non contente de l’immense pouvoir qui lui incombe déjà, madame Lagarde entend utiliser ses prérogatives pour financer certaines activités spécifiques, même les plus improbables, au détriment des autres… et aux frais des épargnants.

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Par Codjo Prosper Akpovi

Selon le Professeur chercheur et juriste consultant Illy Ousséni, ce qui vient de se passer à Abidjan ressemble plus à un sabotage du projet de la monnaie unique de la CEDEAO qu’à une véritable réforme du CFA :

1) Quinze pays (CEDEAO) se mettent d’accord pour créer une monnaie unique qu’ils ont décidé d’appeler Eco et avec un chronogramme de mise en œuvre bien établi (même s’il n’est pas toujours respecté) ;

2) Tout à coup, 8 d’entre eux (UEMOA, encore faut-il qu’il soit démontré qu’il s’agit vraiment des 8, puisque l’annonce a été faite par le président Ouattara seul, en compagnie du président français) décident, de façon unilatérale, de rebaptiser leur monnaie controversée du même nom (Eco).

La question légitime que l’on est en droit de se poser est de savoir, cet « Eco » (qui vient d’être lancé à Abidjan), est-il celui projeté par la CEDEAO ou s’agit-il d’un autre (nouvelle monnaie UEMOA) ?

Ce télescopage (voulu à dessein ?) dénature complètement le projet de la CEDEAO, s’il ne le compromet pas tout simplement. En lieu et place d’un processus inclusif et endogène comme voulu au départ, on se retrouve avec un « Eco » décidé par l’UEMOA (ou plus exactement par la Côte d’Ivoire et la France) auquel on demande maintenant aux autres pays de la CEDEAO d’adhérer ; toute chose qui me semble inimaginable pour certains pays comme le Nigéria, que je vois mal adhérer à une monnaie dont les termes ont été fixés par la Côte d’Ivoire et la France. On est donc parti pour une division des pays de la CEDEAO entre d’une part, ceux qui vont accepter cette nouvelle donne et d’autre part, ceux qui vont la rejeter, mettant ainsi un terme au processus de l’Eco (le vrai).

Concernant les réformes qui ont été annoncées à Abidjan, il ne s’agit en réalité que de la poudre aux yeux. On nous dit que le compte d’opération au Trésor français sera fermé, que la BCEAO pourra désormais placer ses devises où bon lui semble, et que les derniers représentants français dans les instances de la BCEAO se retireront, etc. Certes, il s’agit là de progrès, mais cela ne change rien dans le fond quant à la mainmise de la France, ce d’autant plus que cette dernière demeure le garant (comme c’était le cas sous le CFA) de la « nouvelle » monnaie.

En décidant de recourir à la France comme garant de la stabilité et de la convertibilité de l’ « Eco UEMOA », cela traduit deux choses (qui ont d’ailleurs toujours prévalu sous le FCFA) :

Premièrement, l’incapacité de nos dirigeants à assurer encore, 60 ans après les indépendances, la stabilité et la convertibilité d’une monnaie (même étant réunis à 8 !). Cela est simplement honteux. Même les plus petits pays africains arrivent à gérer leur monnaie en toute indépendance et en toute responsabilité, sans avoir besoin du secours de leurs maîtres d’hier.

Deuxièmement, comme le mot « altruisme » n’existe pas dans le vocabulaire des relations internationales, il est hors de question que la France prenne la responsabilité d’assurer la garantie de notre monnaie (toute chose qui a un coût pour elle) sans aucune contrepartie (qu’elle soit économique ou politique). Le chemin reste donc encore long.

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Inquiets, ils veulent exprimer leur colère face à une nouvelle restructuration qui menace leurs services.

« La loi de finances 2020 prévoit un transfert de 11 taxes fiscales sur 14 vers la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) entre 2021 et 2024, indique Virginie Langlois (FO). Cela représente 44 milliards d’euros en moins et une perte d’emplois au sein de la Direction générale des douanes et droits indirects ! Le risque, c’est moins d’argent dans les caisses de l’État et beaucoup plus de fraude. »
Gérard Schoen n’était pas parmi eux… l’ex pape du contentieux n’a pas l’air de s’inquiéter de l’augmentation des fraudes, n’étant qu’aux ordres de Jérôme Fournel.

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Les trois magistrats, membres de la chambre sociale de la Cour de cassation, étaient accusés de partialité par un syndicat de salariés.

Par Pascale Robert-Diard

L’ancien président de la chambre sociale de la Cour de cassation, Jean-Yves Frouin, et deux conseillers de cette chambre, Jean-Guy Huglo et Laurence Pécaut-Rivolier, ont été blanchis de l’accusation de conflit d’intérêts qui leur avait valu d’être renvoyés en procédure disciplinaire devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), sur plainte d’un syndicat de salariés. Dans sa décision, rendue jeudi 19 décembre, le CSM a considéré qu’ils n’ont pas commis de faute

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Bande annonce

du film

d’Abdel Raouf Dafri

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Les documents divulgués par le Washington Post , lundi 9 décembre, pourraient être l’équivalent des fameux «Pentagon Papers» qui ont rendu public l’implication politique et militaire des États-Unis dans la guerre du Vietnam de 1955 à 1971.

Cette fois, c’est la face cachée d’un autre conflit armé qui est divulguée: la guerre d’Afghanistan, lancée en 2001 par George W. Bush, au lendemain des attentats du 11-Septembre.

Le Washington Post publie des extraits de plus de 2000 pages d’entretiens avec des personnes impliquées dans ce conflit réalisés par le Bureau de l’inspecteur général spécial pour la reconstruction de l’Afghanistan (Sigar). L’agence gouvernementale Sigar a été créée par le Congrès en 2008 pour enquêter sur les dysfonctionnements et les fraudes dans cette zone. En 2014, elle a eu une nouvelle mission: diagnostiquer les échecs politiques et militaires dans ce conflit. Plus de 600 personnes ont été interrogées. C’est le fruit de ces entretiens qui a été divulgué par le Washington Post ce lundi, en vertu du Freedem of Information Act qui oblige les agences fédérales à transmettre leurs documents, à quiconque en fait la demande. Le quotidien a également obtenu des centaines de pages de notes de service rédigées par les équipes de l’ancien secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld.

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No escapes, constant surveillance and forced confessions

Panorama reveals how China runs its re-education camps. More than a million people have been locked up. It’s one of the biggest mass detentions in modern history.

Reporter Richard Bilton uncovers the reality of surveillance and abuse inside hundreds of new detention centres.

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Les faits sont têtus. Alors que nous laissions entendre précédemment que le conflit qui frappe le Mali depuis déjà de nombreux mois pourrait encore une fois avoir de forts relents de course effrénée pour se procurer hydrocarbures et ressources minières dont le pays regorge, des informations semblent confirmer nos dires. Avec un nouvel enjeu : le lithium. Une « denrée » recherchée à l’heure actuelle, cette matière première rentrant dans le processus de fabrication des batteries ion-lithium pour voitures électriques ou téléphones portables.

Blenheim Natural Resources a ainsi annoncé mercredi que d’autres explorations allaient commencer sur ses permis d’exploration de lithium au Mali suite à des indications “positives” de la reconnaissance initiale sur le terrain.

Blenheim a indiqué que 53 échantillons ont été prélevés, 16 d’entre eux confirmant des niveaux élevés d’oxyde de lithium. Selon lui, cela démontre le potentiel de la zone pour obtenir de meilleurs résultats en profondeur ou le long de la grève.

Ces travaux, comprenant une cartographie systématique et un échantillonnage, ont été effectués sur 4 permis de lithium dans le sud-ouest du Mali par Sahara Mining Services. Blenheim détient des participations dans les 4 permis par le biais de ses participations dans Xantus et Nashwan Holdings.

Le programme de travail planifié permettra de réaliser des échantillons sur 90% de la zone du permis à fort potentiel, à la recherche de minéralisation sous-terraine. Les travaux initiaux couvraient quant à eux moins de 5% des roches affleurantes disponibles. Blenheim a par ailleurs déclaré que Sahara Mining devait commencer le travail de suivi au premier trimestre de 2018.

  • Blenheim confiante sur le potentiel de l’Afrique de l’Ouest en lithium

A cette occasion, le président de Blenheim, Chris Ells a indiqué : “nous sommes satisfaits des progrès réalisés dans les projets de lithium en Afrique de l’Ouest et de ces derniers résultats qui confirment le potentiel des projets ». Selon lui, il est « encourageant de constater que des valeurs anormales de lithium ont été obtenues dans plusieurs sites échantillonnés.”

“Nous sommes donc optimistes quant au potentiel futur des intérêts de lithium de Blenheim en Afrique de l’Ouest alors qu’ils progressent actuellement vers la prochaine étape des travaux d’exploration ».”

  • D’autres projets prometteurs de lithium au Mali

A noter que ces licences sont situées à moins de 40 kilomètres d’autres projets ayant permis de découvrir des quantités importantes de lithium au Mali, notamment le projet Bougouni de Kodal Minerals, société cotée à Londres.

Alors que déjà, en janvier 2013 , nous indiquions que le Mali est un pays riche en pétrole, en gaz et en mines d’or… richesses qui pourraient d’ailleurs être à l’origine des tensions actuelles, le pays se révèle également riche en lithium.
Ainsi, en février 2017, nous indiquions ici-même que selon les résultats d’une étude exploratoire réalisée par son propriétaire, la société minière Birimian , le coût du projet de lithium – dénommé alors Bougouni – avait été évalué à 83,4 millions de dollars. Le projet – renommé par la suite Goulamina pour éviter toute confusion avec d’auters projets et être au plus proche des réalités géographiques – couvre une superficie de 295 km2, dans une région située dans le Sud du Mali, pays ou l’entreprise minière australienne détient également deux projets aurifères, Massigui et Dankassa.

A cette date, Birimian indiquait que le développement du projet de Goulamina serait réalisé en deux étapes, sur une durée globale de 13 ans. 47,2 millions dollars seront affectés à la réalisation de la première phase, une exploitation à ciel ouvert d’une capacité de production annuelle d’un million de tonnes. La deuxième phase sera dédiée quant à elle au traitement du minerai par une usine de séparation en milieu dense.

«Les résultats de l’étude exploratoire confirment le potentiel remarquable de notre projet de lithium » dénommé encore alors Bougouni puis devenu Goulamina, avait alors déclaré Kevin Joyce, DG de Birimian. Ajoutant : “il s’agit de l’un des plus grands projets à haute teneur en lithium au monde et nous continuons à nous concentrer sur l’accélération de son développement”.

En novembre 2016, la compagnie minière Kodal Minerals avait quant à elle conclu un accord avec la société Minefinders, en vue d’acquérir une participation de 90% dans le projet de lithium Diendio, situé dans le Sud du Mali. Le projet couvre une superficie de 109 km2 et comprend trois concessions, Diendio Sud, Diossyan Sud et Manankoro Nord. La transaction évaluée à 65 000 dollars sera payée en deux tranches, la clôture étant planifié pour novembre 2017.

  • Présence militaire dans l’intérêt du « bien commun »

Le 14 janvier 2017, le Président François Hollande, en visite officielle au Mali, avait prévenu quant à lui que la présence militaire française au côté de forces maliennes pour leur formation et la lutte contre les groupes djihadistes présents dans le pays serait longue.
“Nous resterons ici, au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane tant que les pays africains – et il n’y a pas que le Mali – en décideront”, avait alors déclaré le chef de l’Etat français lors de la conférence de presse de clôture du 27e sommet Afrique-France. ”Notre objectif est de former les armées africaines” pour qu’elles assurent leur mission, à savoir “mettre en sécurité la zone sahélo-saharienne”, avait-t-il poursuivi. Il semble en effet nécessaire le préciser … le but ultime pouvant ne pas être aussi clair que cela.

Le président malien avait alors jugé pour sa part que l’opération Barkhane “en son temps et encore aujourd’hui répond à un besoin, non seulement du Mali, du Sahel mais aussi de l’Europe et du monde”. ”Il y a donc aujourd’hui des situations qui justifient cette coopération entre la France et nos armées”, avait-t-il souligné, ajoutant que “bien sûr” les troupes “resteront le temps qu’il faudra pour notre bien commun”. Reste à déterminer l’ampleur voire même le contenu de ce « bien commun ».

Sources : Alliance News, Agence ecofin, Birimian, AFP

Elisabeth Studer – 4 février 2018 – http://www.leblogfinance.com

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