Archives de la catégorie ‘Pétrole’

Par Marc Eichinger

La question à 1,8 milliard d’euros : et si l’acquisition d’UraMin n’avait été organisée que pour constituer une caisse noire permettant de réaliser des opérations de corruption dans différents pays ?

Je ne suis pas le seul à le penser, puisque l’une des deux instructions judiciaires ouvertes par la justice française vise les faits d’« escroquerie, abus de biens sociaux, corruption d’agent public étranger ».

Sébastien de Montessus, directeur de la division Mines d’Areva de 2007 à 2012, et Daniel Wouters, responsable fusions et acquisitions de la même division Mines de 2006 à 2011, ont ainsi été mis en examen pour « corruption d’agent public étranger, corruption privée et abus de confiance » en février et mai 2018.

Anne Lauvergeon a toujours démenti qu’Areva ait versé des commissions occultes lors de l’achat d’UraMin. Mais, dans le cadre du portrait qui lui est consacré par l’émission « Complément d’enquête » de France 2 (diffusée au mois de février 2017), les propos qu’elle tient laissent entrevoir une autre possibilité. Interrogée sur le versement d’éventuels pots-de-vin, elle indique : « Je ne sais pas… Moi, nous, on n’en a pas fait. » Et si d’autres que la présidente du directoire avaient utilisé l’argent versé à l’occasion de l’OPA sur UraMin pour verser ces commissions occultes ?

il faut bien le reconnaître, la France ne fait pas grand-chose contre la corruption, sinon un peu d’affichage de circonstance.

Le 28 janvier 2017, au micro de l’émission « Secrets d’info » de France Inter, Vincent Crouzet a l’audace de citer ouvertement trois banques monégasques qui auraient servi à distribuer l’argent d’Areva.

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À la fin des années 1990 et au début des années 2000, de petits escrocs africains ont mis à l’heure d’internet et du courrier électronique une vieille arnaque en usage sur le continent connue sous le nom de code « arnaque 419 » ou « arnaque nigériane ». C’est au Nigeria que cette fraude a été mise au point – le chiffre 419 fait référence au numéro de l’article du Code pénal local qui la réprime.

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Quels ont été les bénéficiaires de l’opération UraMin ? Pour formuler des hypothèses, une bonne méthode peut consister à revenir sur les affaires de corruption dans lesquelles des employés d’Areva et de ses partenaires locaux ont été impliqués. En commençant par la Chine.

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Quels ont été les bénéficiaires de l’opération UraMin ?

Pour formuler des hypothèses, il faut revenir sur les affaires de corruption dans lesquelles des employés d’Areva et de ses partenaires locaux ont été impliqués. Après la Chine, l’Afrique du Sud. Avec un témoin-clef dont l’existence à été révélée par l’ex-agent et écrivain Vincent Crouzet : Saifee Durbar

Le bilan 2007 d’Areva, certifié par les deux cabinets Mazars & Guérard et Deloitte, indique : « Commercialement, l’offre pour deux EPR a été transmise le 31 janvier 2008 à Eskom » (le groupe public d’électricité sud-africain). « La réponse à une deuxième demande de l’Afrique du Sud sur dix EPR complémentaires sera remise ultérieurement sur 2008. »

Ceux qui connaissent l’Afrique du Sud post-apartheid, comme mon camarade Vincent Crouzet, lequel a été en fonction dans ce pays, savent pertinemment qu’Eskom est incapable de financer ce genre de projet. En 2008, malgré son monopole d’État, le résultat de la société est à peine positif de 100 millions de dollars.

À l’époque, le pays est dirigé par Thabo Mbeki et la corruption fait rage, comme c’est encore le cas aujourd’hui. Construire des EPR dans ce pays représenterait une menace pour la sécurité de la planète.

L'ex-agent secret qui en sait beaucoup trop #12 Areva et l'argent de l'affaire UraMin : corruption en Afrique du Sud ?

Selon l’enquête sur Areva-UraMin publiée par le quotidien sud-africain Mail & Guardian en août 2012, le montant versé à des proches de l’ANC, le parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, serait de l’ordre de 450 à 500 millions de dollars.

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Lettre ouverte à nos gouvernants et à nos élus

Pourquoi il faut absolument arrêter les éoliennes pendant la durée de la crise sanitaire

Nous avons tous lu ou entendu que la consommation française d’électricité avait chuté de 15 % ces dernières semaines. C’est encore plus aujourd’hui, autour de 20 à 25 % si l’on se réfère aux publications de RTE de ces derniers jours, comparées aux relevés d’avant la crise. Pourtant, un secteur se porte bien, comme s’en vante le PDG de NEOEN (producteur d’électricité d’origine éolienne) dans les Echos du 26 mars 2020. Cynisme ou peut-être inconscience de l’aveu qu’il fait là et de ce que cela signifie pour la société tout entière et l’intérêt général, il écrit : « grâce à nos contrats de long terme qui fixent le prix de vente de l’électricité produite dans nos centrales pour 10 ou 15, 20 ou 25 ans, on a du chiffre d’affaires qui rentre malgré la crise… ».  Or ce « chiffre d’affaires » est en réalité composé de subventions publiques à 70 % !

En effet, la loi impose à EDF l’obligation d’achat et d’entrée prioritaire sur le réseau des énergies dites renouvelables, donc de l’électricité produite par les éoliennes (et le solaire). Le prix d’achat est fixé par un tarif d’achat garanti (TAG) ou, depuis peu, dans le cadre d’appels d’offres qui assurent une rentabilité constante. La majorité des centrales éoliennes construites avant 2017 bénéficient du TAG de 82 euros/MWh, et les plus récentes d’un tarif d’environ 60 à 70 euros/MW/h, ce que nous avons maintes fois dénoncé car ces tarifs pèsent lourdement sur les finances publiques. La Cour des comptes dans son avis du 18 avril 2018 évalue à 121 milliards d’euros (hors appels d’offres offshore) à la charge de la collectivité, les engagements déjà pris vis-à-vis des exploitants de centrales éoliennes.  Chaque année la facture s’alourdit avec la mise en œuvre de la PPE.

La France est traditionnellement exportatrice nette d’électricité et le reste dans cette période particulière. Pour adapter la production à un hiver doux et, depuis ces dernières semaines, à l’effondrement de la consommation d’électricité due à la crise sanitaire du Covid-19, les centrales nucléaires ont été ralenties alors que les centrales éoliennes restent soumises aux caprices d’Eolequand le vent tourne, elles produisent – et pas forcément quand on en a besoin …

Production électrique par filière et prix spot de l’électricité au 30 mars 2020 (source Rte)

 

Ces dernières semaines, les exportations d’électricité sont systématiquement supérieures ou égales à la production éolienne alors que les prix spot de l’électricité ont subi une baisse spectaculaire qui concerne la France et tous ses voisins (voir tableaux ci-dessus). C’est ainsi que l’électricité achetée par EDF aux opérateurs éoliens au tarif de 60 à 82 euros/MWh est revendue à nos voisins à un prix n’excédant pas 20 euros/MWh en moyenne, voire négatif à certaines heures.

Import et export d’électricité au 30 mars 2020

On assiste donc à un phénomène particulièrement scandaleux et qui coûte à la collectivité « un pognon de dingue » : l’enrichissement des compagnies éoliennes tandis que la France s’enfonce dans la crise économique. Cette situation démontre tout à la fois l’inutilité de l’éolien, dont la production est intermittente et non flexible, et sa nocivité économique pendant la période de crise que nous vivons et qui peut revenir. L’on mesure également au passage combien l’éolien non pilotable, et cependant prioritaire d’accès au réseau, désorganise le marché de l’électricité. Nocif au plan environnemental, il est également nocif au plan économique. Les pertes cumulées qui en résultent sont donc colossales pour EDF et deviendront insupportables si le ralentissement général de l’économie se poursuit.

Chaque mois de confinement provoque en effet une contraction du PIB de l’ordre de 3 à 4%, le pays souffre mais les exploitants éoliens (jamais le mot n’aura été si adéquat pour les définir) n’en ont cure. Pour eux rien ne change et c’est ce qui leur importe. Les subventions dont bénéficie l’électricité éolienne – qu’EdF est obligée d’acheter même si elle n’en a pas besoin et au péril de son équilibre économique – ont augmenté de plus de 50% en 2 mois du simple fait de la baisse des prix de marché.

Le gouvernement doit immédiatement prendre une ordonnance afin de contraindre les exploitants éoliens à cesser leur activité jusqu’à la fin de la crise sanitaire. Les subventions qu’ils ont reçues jusqu’ici devraient leur permettre d’attendre des jours meilleurs …

La mise en œuvre de la PPE – réduction du nucléaire et montée en puissance des EnR – doit être repoussée à 2023 : les milliards ainsi récupérés (5 à 7 milliards/an) pourront alors devront être réaffectés en direction des secteurs indispensables à la collectivité et en premier lieu : les hôpitaux et les EHPAD, l’éducation, le soutien aux PME et aux indépendants …

IL FAUT ARRÊTER LES EOLIENNES POUR POUVOIR PILOTER LA PRODUCTION ELECTRIQUE

ET L’ADAPTER À LA SITUATION PENDANT LA CRISE SANITAIRE !

 

IL FAUT GELER LA MISE EN ŒUVRE DE LA PPE ET STOPPER L’ENRICHISSEMENT SCANDALEUX

DES EXPLOITANTS EOLIENS !

Patrice LUCCHINI

Président de l’association Vent mauvais

Co-secrétaire du collectif Toutes nos énergies-Occitanie environnement 

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VENT MAUVAIS  –  Association loi 1901 – Hameau de Cubserviès – 11380 ROQUEFERE

Membre du collectif Toutes nos énergies Occitanie-environnement

Adhérente à la Fédération environnement durable (FED)

contact@toutesnosenergies.fr

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Occitanie environnement
Hameau de Cubservies – 11380 ROQUEFERE
ventmauvais.association@nordnet.fr
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IL NOUS MENT!
Le mardi 27 novembre, le Président de la République Emmanuel MACRON a annoncé qu’«à l’horizon 2030, la production du parc éolien terrestre sera (…) triplée et la quantité d’énergie produite à partir du photovoltaïque multipliée par cinq” … /…que la fiscalité des carburants permettrait à la France d’investir “7 à 8 milliards d’euros” par an dans le développement des énergies renouvelables au cours des prochaines années contre 5 milliards actuellement.
Voilà donc l’explication des augmentations du prix des carburants!
Et leur augmentation est programmée jusqu’en 2022!
Il a ajouté:
«Parce que nous sommes soucieux des dépenses publiques, nous concentrons nos efforts sur le développement des énergies renouvelables les plus compétitives, et parce que
nous veillons au pouvoir d’achat des Français, nous serons exigeants avec les professionnels sur la baisse des coûts».

C’EST FAUX.

NOTRE POUVOIR D’ACHAT VA BAISSER et L’ÉOLIEN N’EST PAS COMPÉTITIF !
CE QU’IL NOUS PRÉPARE POUR 2022:
  • •LE LITRE DE CARBURANT À 2,50 EUROS
  • •LE QUASI DOUBLEMENT DES PRIX DE ÉLECTRICITÉ À 25 CENTIMES D’EURO LE KW
En effet, la quasi-totalité des taxes sur les carburants (CCE) et l’électricité consommée (CSPE),
au total près de 20 Milliards d’euros , est aujourd’hui utilisée pour faire fonctionner le business des « énergies renouvelables » selon le rapport de la Cour des Comptes.
Déjà près de 150 Milliards d’euros à rembourser jusqu’en 2024 pour financer la production à perte des 8.000 éoliennes implantées en France qui tournent moins de 25 % du temps et génèrent au mieux 4,5 % du total de l’électricité produite toute origine confondue!
Et cela va s’accentuer!
Le triplement de la production signifie le triplement du nombre des éoliennes soit 24.000 machines sur le territoire!
Les zones rurales et de montagne d’Occitanie seront particulièrement touchées alors qu’elles arrivent déjà à saturation avec le saccage du cadre de vie et des paysages.
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Moratoire sur l’éolien!
Annulation définitive de l’augmentation des taxes sur les carburants et l’électricité!
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Association Vent Mauvais membre du Collectif TNE – Occitanie environnement
Hameau de Cubservies – 11380 ROQUEFERE
ventmauvais.association@nordnet.fr
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Ah, je sens que vous allez me dire tout de suite que je ne peux qu’être contre ce bidule qui fait tant jaser ici en France.  Détrompez-vous, et lisez plutôt ici l’étude que j’ai pu faire du bidule, contraint et forcé par des incessantes questions d’amis qui me disaient tous « et toi, que l’actualité intéresse, t’en penses quoi  du Linky » ?  Je m’étais promis d’en parler un jour et puis d’autres sujets bien plus préoccupants, comme le tonnage qui augmente tous les jours de la circulation de la cocaïne dans le monde m’ont beaucoup accaparé.  Mais l’occasion d’un dernier entretien avec un ami dont j’estime beaucoup par ailleurs la lucidité, m’amène aujourd’hui à parler de cet objet présenté souvent comme le diable débarqué dans la maison.  Car c’est bien ce que j’ai pu hélas en entendre, en effet, le plus souvent.  Revue de détail du plus gros fake français, celui de la plus grande désinformation circulant depuis des mois, entretenue par des inconséquents et des irresponsables qui n’ont rien compris à cet appareil, destiné en fait à juguler la surconsommation actuelle d’électricité chez certains, qui en fait se fichent comme de l’an quarante de leur prochain en sortant le crucifix ou l’ail protecteur à l’arrivée de son installateur… 

Revenons d’abord sur l’époque d’avant le Linky.  Les gens avaient alors chez eux plutôt ça (ici à droite) comme compteur : un bidule comme ici à droite évaluant à la louche la consommation, visualisée par une roue mécanique horizontale… et c’est tout.  Quand elle tourne comme un frisbee, c’est que quelqu’un chez vous a tout branché en même temps.  Tout simplement.  Si les plombs sautent ce n’est pas à cause du frisbee qui tourne trop vite, c’est à cause de tous ces bazars à la mode :  fours à micro-ondes, four électrique (à pyrolyse), table de cuisson à induction, bref tout ce que le vendeur de chez Mobalpa vous a fourgué en oubliant de vous dire de faire attention à ne pas tous les déclencher ensemble.  Oui, mais dans une cuisine toute noire, faut des lampes partout, me direz-vous.  Voilà qui ajoute à la consommation d’électricité.  Heureusement les LEDs sont depuis arrivées… pour faire la fortune des ophtalmos, car le bonheur a toujours une face… sombre. Evitons les halogènes, puisqu’on vient enfin de s’apercevoir que ça consommait un max.

Séquence nostalgie

J’ai toujours été étonné à vrai dire par ces engins :  il fallait presque mettre des lunettes de soudeur, chez soi,  un fois en marche, même réglés au plus bas (il n’y avait pas de réglage ou presque, c’était à fond ou rien !) et au-dessus d’eux, tout grillait, ou la poussière se transformait souvent en volutes indéfinissables, comme ceux de la publicité pour les Gitanes.  On le fichait au bout d’un poteau dont on perdait invariablement l’embase lors des déménagements.  Ou bien on ne retrouvait jamais le modèle de lampe, dont la taille variait avec chaque modèle ou presque.  On savait en revanche quand quelqu’un venait de déménager, si dans la rue, il y en avait un d’abandonné.  C’était un des appareils surréalistes des années 70, celui qui ornait des salons décorés en papiers peints Vasarely en orange et marron, avec les poufs en PVC transparents ou aux à sacs de billes dans lesquels tout le monde s’est assis pour dire que c’était nul (ou avec un lumbago).  Combien d’incendies ces bidules chauffants ont-il provoqué, je n’ose l’imaginer.  Bien plus que ceux attribués aujourd’hui au Linky par une campagne d’hoax manifestes (même si certains on effectivement brûlé).  D’ailleurs, ces halogènes ont fini par les recycler en fours à pizzas new style, ou en chauffages de terrasse de bars !  Un site concurrent, à infra-rouges qui est dédié à cette fonction s’appelle UFO, ne rigolez pas (un autre s’appelle Chaudevan, là, vous pouvez rigoler).  Je me disais que ce truc devait effectivement nous apporter aussi de la chaleur, avec toutes ces lampes (quelqu’un a eu un jour en main la facture EDF de Spielberg ?)… Je soupçonne donc très fort Pierre Messmer d’avoir eu dans son bureau des halogènes, pour décider de construire 13 centrales nucléaires d’un coup en France… Bon tout ça c’était de la faute de Claude Pompidou et sa manie de vouloir faire neuf avec du Paulin moche partout. Pompidou, aurait été un président halogène alors si je comprends bien ?

Les compteurs ne comptent plus (ils tournent à fond)

Donc le frisbee n’a cessé de tourner depuis Pompidou, et chez vous.  A croire que l’électricité est devenue intarissable (merci Messmer, qui nous avait annoncé ça comme un magicien et qui ne semblait pas trop fort sur le design, lui !) ! Et pas qu’un peu, même bien après que Perry Spencer ait pendant la guerre vu son barre de chocolat fondre dans sa poche chez Raytheon, les gens ont en effet découvert qu’ils pouvaient en effet dévorer de succulents plats Weight Watchers avec rien dedans (sinon du sel ?) mais cuits en deux minutes, selon un principe… idiot.  Un four à micro-ondes, ce radar véritable, et accessoire de cuisine probable, est en effet un engin bizarre qui nous trompe tous les jours : on croit que son bouton de puissance, par exemple, fait plus ou moins baisser son intensité. Que nenni :  en fait il fonctionne toujours à fond, mais à plein temps quand il est réglé au maximum et par intermittence si on met à faible volume !  Bref, il pompe un max le compteur, tout le temps… un temps court ou… plus longtemps, tout bêtement !!!  Bref, même en 5 secondes il peut faire surcharger toute votre ligne (1) !  Et comme en dessous de 800 watts il ne cuit rien, ou presque, les acheteurs se voient conseiller des plus de 1000 watts… comme pour leur fer à repasser (je finirai par cuire les steaks de mon fiston directement sur sa semelle, je pense, vu ma réussite en la matière avec mon induction à la noix).  Aujourd’hui, en fait, on se tape complètement de leur puissance : on les vend avec comme seul critère le design.  J’attends avec hâte un fer à repasser Dyson, le mec qui a réussi à vous vendre une turbine à hélice sans le sac papier au prix d’un iPhone X.  Très fort le mec !!!  J’attends avec impatience son prochain modèle à quatre roues !  A 3000 watts le fer, c’est votre compteur qui n’a plus aucun faux pli (et son frisbee est déjà sorti du boîtier, logiquement).  Question design, on sait bien les fourguer:  je vous ai même trouvé un projet qui est tout droit sorti je pense d’un ordinateur Alienware… (« Iron Dell », ça sonne bien, non ?).  Plus haut, plus fort : le fer à repasser, c’est la devise d’Olivier Minne dans Fort-Boyard.  Toujours plus fort, pardon.  Une légende tenace  voudrait que l’iMac première mouture aurait copié sa matière et son coloris chez… Rowenta !!!

LIRE L’ARTICLE

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Au final une conclusion s’impose :

– Linky, en fait, c’est le plus bel hoax entretenu en France aujourd’hui… !!!

A voir absolument : un excellent reportage, qui insiste sur le peu de critères dépassionnés de ceux qui refusent le « monstre » vert…  tout en exposant clairement les craintes sur la surveillance.  Bref, un reportage qui n’oublie rien, ou presque.

Ici un très bon dossier sur le sujet

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Par Bertrand Queneutte, France Bleu Normandie (Seine-Maritime – Eure) vendredi 20 mai 2016

La raffinerie Total de Normandie a voté l'arrêt complet
La raffinerie Total de Normandie a voté l’arrêt complet © Maxppp – Eric HOURI / MAXPPP

Après déjà trois jours de blocage, les salariés de la raffinerie Total de Normandie, à Gonfreville l’Orcher, ont voté majoritairement l’arrêt complet. Une nouvelle étape dans le bras de fer avec le gouvernement, autour de la Loi Travail.

La raffinerie Total de Normandie à l’arrêt complet ! C’est ce qu’ont voté majoritairement les salariés ce vendredi après-midi, au cours d’une assemblée générale. Ils sont 56% à s’être prononcé en faveur de cette nouvelle étape dans la lutte contre la Loi Travail.

LIRE PLUS: https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/la-raffinerie-de-normandie-total-vote-l-arret-complet-pour-protester-contre-la-loi-travail-1463756128

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Le père, la mère et la sœur de l'actuel président gabonais Ali Bongo possédaient des parts dans la société immobilière propriétaire d'un hôtel particulier à Paris et d'une villa à Nice. 22 Avril 2016

Le père, la mère et la sœur de l’actuel président gabonais Ali Bongo possédaient des parts dans la société immobilière propriétaire d’un hôtel particulier à Paris et d’une villa à Nice.  AFP / Xavier Bourgois
Une villa à Nice (Alpes-Maritimes) et un hôtel particulier dans le XVIe arrondissement de Paris. Ces biens immobiliers appartenant à la famille du président gabonais Ali Bongo ont récemment été saisis par les juges d’instruction enquêtant sur les conditions d’acquisition de riches patrimoines en France par plusieurs chefs d’Etat africains, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Selon des sources judiciaire et proches du dossier, les juges ont saisi une société civile immobilière, la SCI Emeraude, propriétaire des deux biens.

Cette enquête dite des «biens mal acquis» a pour origine les plaintes déposées à partir de 2007 par plusieurs associations anticorruption, comme Sherpa ou Transparency International, qui dénonçaient des détournements de fonds publics ayant permis à certains chefs d’Etats africains ou à leurs entourages de se constituer d’importants patrimoines en France.

«Le chapitre Bongo s’ouvre. Il ne fait que commencer»

Des saisies ont déjà eu lieu concernant la famille de Denis Sassou Nguesso, qui est depuis plus de 30 ans à la tête du Congo, et celle du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 1979. Les saisies venant d’être révélées…..

LIRE sur http://www.leparisien.fr/faits-divers/biens-mal-acquis-saisie-a-paris-et-a-nice-de-proprietes-de-la-famille-bongo-22-04-2016-5737601.php

LIRE aussi:

Une accumulation d'au moins 360 camions et véhicules lourds dans la région de Reyhanli, en Turquie (15 novembre 2015)

© Photo. http://syria.mil.ru

17:45 22.12.2015
Les médias norvégiens ont eu accès à un rapport de la société de conseil Rystad Energy fait à la demande du ministère norvégien des Affaires étrangères qui avait annoncé en juillet 2015 que la Turquie achetait le pétrole des rebelles de Daech tout en étant membre de l’Otan.

Début décembre, le ministère russe de la Défense avait présenté différentes images prouvant la complicité de l’Etat turc avec le groupe terroriste, notamment des images satellites de camions-citernes chargeant du pétrole dans des installations contrôlées par l’EI en Syrie et en Irak, et qui franchissaient ensuite la frontière turque. La Turquie, quant à elle, nie jusqu’à présent son inculpation dans le trafic.

 

Pourtant, en juillet déjà, la société de conseil norvégienne Rystad Energy avait écrit un rapport selon lequel la Turquie avait vraiment acheté le pétrole de Daech. Des citations de ce rapport secret ont fuité dans l’un des journaux locaux:

« Malgré le fait que l’Otan participait activement à la lutte contre l’Etat islamique, le rapport du ministère norvégien des Affaires étrangères a démontré que la Turquie, pays membre de l’alliance, achetait le pétrole des terroristes. D’après les documents secrets, la plupart du pétrole emporté par l’EI de la Syrie et de l’Irak a été livré en Turquie. Le rapport a été préparé par la société de conseil à la demande du ministère norvégien des Affaires étrangères », lit-on dans un article de la revue norvégienne.

Russia Today a contacté Rystad Energy, mais la société a redirigé le média au ministère des Affaires étrangères.Le ministère a confirmé que le rapport avait été fait par la société internationale de conseil et l’a qualifié d’une de ses sources d’information.

Pourtant, le ministère a également souligné que le document reflète l’opinion de ses auteurs.

Le général de division de l’armée de terre française Vincent Desportes a commenté ainsi la situation avec la Turquie:

« Toute l’ambiguïté de la Turquie est qu’elle est dans l’Otan sans y être, qu’elle veut être dans l’Europe sans y être et qu’elle mène un double jeu par rapport à Daech. Son véritable ennemi n’étant pas l’EI mais les mouvements kurdes indépendantistes. La Turquie devient effectivement un danger pour tout le monde. Et la solution de la crise dans laquelle nous sommes, passe bien par la Turquie qu’il faudra ramener à la raison de manière à ce que la Turquie comprenne quels sont ses véritables intérêts et non pas ses intérêts à court terme ».

Ayant dévoilé trois itinéraires de livraison du pétrole de l’EI en Turquie, le ministère russe de la Défense a également fait remarquer qu’à l’heure actuelle, au moins 8.500 camions-citernes étaient engagés dans le trafic criminel de produits pétroliers. Ils transportent quotidiennement jusqu’à 200.000 barils de brut.

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Le Blog de Philippe Waechter

Le prix du baril de Brent est au voisinage de 40 dollars.
Pour comprendre pour quoi il pourrait aller plus bas, il faut observer que la demande est peu dynamique (je l’approxime par la production industrielle mondiale) mais qu’en revanche l’offre est très forte et les stocks très importants.
Pour le détail voir deux papiers que j’ai écrit le 20 novembre dernier  ici et ici
petrole-8-12-15

Voir l’article original

14:20 09.12.2015(mis à jour 14:21 09.12.2015)

Combien l’État islamique gagne-t-il grâce aux gisements pétroliers qu’il contrôle en Irak et en Syrie et comment arrive-t-il à écouler son pétrole malgré les bombardements de la coalition occidentale: le LA Times s’est chargé d’expliquer les schémas de production et de distribution de l’organisation terroriste.

Comme l’indique le quotidien, la majeure partie du pétrole exploité sur les territoires contrôlés par Daech en Syrie et en Irak est vendue à des petites raffineries privées, essentiellement dirigées par des civils qui ne sont pas affiliés aux groupes islamistes.

Les principaux clients de Daech seraient donc des citoyens ordinaires, privés de leurs moyens de subsistance habituels à cause du conflit. Selon les analystes, ces civils garantissent la stabilité du commerce pétrolier de Daech car ils raffinent et transportent le pétrole, mais subissent également la majeure partie des attaques de la coalition occidentale menée par les USA contre l’État islamique, sans être dédommagés pour autant par les terroristes.Selon certains experts, sans l’approbation des autorités turques Daech ne pourrait organiser un trafic pétrolier de cette ampleur.

Telle est notamment la position du chef de la commission énergétique du Kurdistan syrien Salman Khalaf, qui explique que « la Turquie est l’unique pays dont les frontières sont ouvertes à Daech ».

C’est également l’avis de l’ancien conseiller irakien pour la sécurité nationale Mowaffak al-Rubaï: « Aucun groupe rebelle, Daech ou autre, ne peut survivre sans qu’un pays voisin ne les soutienne ou ne ferme les yeux sur ses agissements ».

Le porte-parole du ministère irakien du Pétrole Assim Jihad pense également que l’État islamique ne peut pas agir en solitaire: « Daech ne peut pas gérer une tâche de cette ampleur (le transport de pétrole) sans aide extérieure. Il doit y avoir une certaine coopération avec d’autres organisations ».De son côté, l’expert du Forum américain du Moyen-Orien Aymenn Jawad Al-Tamimi propose un autre point de vue. Selon lui, les exportations de pétrole depuis les territoires occupés par Daech pourraient suivre d’autres itinéraires.

Le LA Times note qu’une grande partie du pétrole n’arrive pas jusqu’aux marchés extérieurs et est utilisée à des fins intérieures sur les territoires contrôlés par Daech.

Selon les estimations des experts, le pétrole syrien et irakien rapporte aux extrémistes entre 2 et 3 millions de dollars par jour. D’après le ministère russe de la Défense, ce chiffre a pu être divisé par deux depuis le début de l’opération aérienne russe en Syrie. Selon Mowaffak al-Rubaï, en 2014, l’État islamique a gagné 800 millions de dollars. « Daech vend le pétrole irakien et syrien sur le marché noir turc à des prix deux fois inférieurs à ceux du marché international », déplore-t-il.

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Ashti Hawrami: «Nous réglerons le problème de ce commerce criminel.»

Les Kurdes traquent les commerçants d’or noir

Tribune de Genèveil y a 14 heures
Financement du terrorisme
A Londres, le ministre des Ressources naturelles du Kurdistan irakien assure que son pétrole n’est pas lié à Daech.

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Traité de Sèvres

En 1920, le traité de Sèvres prévoyait la création d’un État kurde sur les restes de l’Empire ottoman détruit, comme pour les autres peuples de la région. Mais par le traité de Lausanne de 1923, le Moyen-Orient est divisé en plusieurs pays qui ne prennent pas en compte le droit des Kurdes à disposer de leurs terres. En effet, d’une grande importance géopolitique dans la région, le Kurdistan est également riche en pétrole et en eau.

Le Royaume-Uni et la France se voient confier des mandats sur les nouveaux États : sur l’Irak pour la première, la Syrie et le Liban pour la seconde. Les populations, notamment kurdes, ne tarderont pas à se révolter contre la nouvelle domination européenne.

En Turquie, la transformation kémaliste du pays se fait à partir de 1923 sur la base du déni de l’existence d’une très forte minorité kurde en son territoire. Les Kurdes n’avaient dès lors aucun droit, ils sont sommés d’oublier leur culture et de se fondre dans la société. Ils furent maintes fois réprimés par les forces turques.

Churchill, secrétaire à la Guerre au Royaume-Uni, fait raser par la Royal Air Force différentes villes et villages kurdes. En 1925, une arme chimique, l’ypérite, est utilisée sur la ville kurde de Souleimaniye. Les deux tiers de la population sont atteints par les effets du gaz

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Contenu du traité de Lausanne

Signataires Drapeau de la Turquie Turquie
Drapeau de l'Empire britannique Empire britannique
Drapeau français République française
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d’Italie
Drapeau de l'Empire du Japon Empire du Japon
Drapeau de la Grèce Royaume de Grèce
Drapeau de la Roumanie Royaume de Roumanie

Le traité reconnaît en premier lieu la légitimité du régime d’Atatürk installé à Ankara. Les Alliés obtiennent la reconnaissance par la république turque des pertes territoriales de l’empire ottoman à Chypre, dans le Dodécanèse, en Syrie, Palestine, Jordanie, Irak et Arabie, mais en échange renoncent à demander l’indépendance, voire simplement l’autonomie, du Kurdistan et de l’Arménie, auparavant prévues dans le traité de Sèvres. Au sandjak d’Alexandrette près, les frontières de la Turquie actuelle sont reconnues : la république turque moderne est donc limitée à l’Anatolie (occidentale et orientale) et la Thrace orientale.

Le traité institue aussi des échanges de populations obligatoires entre la Grèce et la Turquie (1,6 million de Grecs ottomans contre 385 000 musulmans de Grèce : ces échanges forcés ont débuté, « baïonnette dans le dos », avant même la signature du traité en juillet 1923). Dans une moindre mesure, les autres signataires sont également concernés, le régime kémaliste souhaitant « rapatrier » des Turcs de Bulgarie, de Roumanie ou du Dodécanèse italien en échange de populations chrétiennes de Turquie (Bulgares de la Thrace turque, Pontiques envoyés en Roumanie, Grecs de Cilicie envoyés à Rhodes). Près d’un demi-million de Grecs de Turquie sont morts (pour la plupart dans les camps ou en route) et 400 000 musulmans, en majorité Turcs, ont quitté, eux, la Grèce pour la Turquie. L’échange de population était strictement basé sur l’appartenance religieuse. Le traité prévoyait quelques exceptions : Istanbul et les îles de Gökçeada (Imbros) et de Bozcaada (Tenedos), où les minorités grecques (300 000 personnes) étaient autorisées à rester, et la Thrace occidentale, où la minorité musulmane (230 000 personnes) était aussi autorisée à rester. Mais, dans les décennies suivantes, les discriminations et persécutions déterminèrent aussi ces populations à quitter leurs territoires de sorte qu’au XXIe siècle il reste 140 000 musulmans en Grèce8 et seulement quelques milliers de Grecs en Turquie.

À Lausanne, le contrôle des Alliés sur les finances et les forces armées turques sont supprimés, ainsi que la zone démilitarisée autour des détroits des Dardanelles et du Bosphore, qui restent cependant ouverts, sans restriction ni contrôle turc, à la navigation maritime internationale. Le traité de Lausanne met également fin au régime des Capitulations qui accordait des conditions favorables aux institutions étrangères en Turquie, surtout dans le domaine économique et scolaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Lausanne_%281923%29

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Les zones majoritairement kurdes (en clair).

Les zones majoritairement kurdes (en clair).

La région du Kurdistan est connue par plusieurs termes apparentés au mot Kurde au cours de l’Antiquité. Les Sumériens l’appelaient Kur-a, Tritium ou encore le pays de Karda, les Élamites Kurdasu, les Akkadiens Kurtei, les Assyriens Kurti, les Babyloniens Qardu, les Grecs Καρδοῦχοι / Kardoûkhoi et les Romains Corduene.

La terminaison en -stan dans le mot Kurdistan est un suffixe utilisé par les langues iraniennes signifiant « pays de ». Un autre équivalent en kurde pour désigner la région serait le terme Kurdewarî.

Une des premières apparitions du terme Kurdistan dans l’histoire est due au Sultan Sanjar. Ce roi seldjoukide crée en 1150 une province appelée Kurdistan2. Cette province était située entre l’Azerbaïdjan et le Lorestan; elle comprenait les régions de Hamedan, Dinavar, Kermanshah et Sinneh sur le flanc est des Zagros et s’étendait jusqu’à Kirkouk et à Khuftiyan, sur le Petit Zab3.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kurdistan

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Le Royaume-Uni et la France se voient confier des mandats sur les nouveaux États : sur l’Irak pour la première, la Syrie et le Liban pour la seconde. Les populations, notamment kurdes, ne tarderont pas à se révolter contre la nouvelle domination européenne.En Turquie, la transformation kémaliste du pays se fait à partir de 1923 sur la base du déni de l’existence d’une très forte minorité kurde en son territoire. Les Kurdes n’avaient dès lors aucun droit, ils sont sommés d’oublier leur culture et de se fondre dans la société. Ils furent maintes fois réprimés par les forces turques7.Churchill, secrétaire à la Guerre au Royaume-Uni, fait raser par la Royal Air Force différentes villes et villages kurdes. En 1925, une arme chimique, l’ypérite, est utilisée sur la ville kurde de Souleimaniye. Les deux tiers de la population sont atteints par les effets du gaz8,9.Juste après la Seconde Guerre mondiale, les Kurdes d’Iran proclament une république kurde indépendante à Mahabad entre 1946 et 1947.Cinquante ans plus tard, le 11 mars 1974, Saddam Hussein accorde une autonomie relative au Kurdistan, avec la « Loi pour l’autonomie dans l’aire du Kurdistan » qui stipule notamment que « la langue kurde doit être la langue officielle pour l’éducation des Kurdes ». Cette loi permet aussi l’élection d’un conseil législatif autonome qui contrôle son propre budget. Cependant 72 des 80 membres élus de ce conseil de la première session d’octobre 1974 ont été sélectionnés par Bagdad. En octobre 1977, la totalité du conseil est choisie par le régime.Les relations avec les Kurdes d’Irak se dégradent considérablement par la suite. Le 16 avril 1987, Saddam Hussein lance un raid à l’arme chimique sur la vallée du Balisan. Au cours de l’opération Anfal, 182 000 personnes périssent dans des bombardements chimiques10. En décembre 2005, une cour de La Haye a qualifié cette campagne de « génocide ». Le 24 juin 2007, le tribunal pénal irakien a condamné Ali Hassan al Madjid, surnommé « Ali le chimique », et deux autres anciens hauts dignitaires du régime de Saddam Hussein, à la peine de mort par pendaison pour le génocide commis contre les Kurdes au cours de cette opération Anfal.Au printemps 1991, à l’issue de la première guerre du Golfe, Saddam Hussein réprime sévèrement les populations kurdes (ainsi que les chiites).Le Kurdistan est devenu une zone de conflit intense impliquant les différents pays limitrophes, mais aussi les États-Unis depuis le début du conflit avec l’Irak en 1991. Cette situation a entraîné un accroissement de l’émigration kurde vers les pays de la région ou vers l’Europe. Entre avril et juillet 1991, la France met en place l’opération « Libage », une mission humanitaire de l’armée française destinée à porter secours aux populations kurdes irakiennes qui se dirigeaient vers la Turquie.L’offensive de Daech dans la région de Mossoul, en juin 2014, crée un front entre les Kurdes et les djihadistes de l’Armée islamique. Une coalition internationale (qui regroupe notamment les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne) apporte aux Kurdes une aide aérienne et logistique dans les combats contre Daech. Le 31 mars 2015, le président François Hollande a reçu une délégation de combattants kurdes, conduite par Bernard-Henri Lévy, à l’initiative de cette rencontre11. A cette occasion, Lévy a rappelé la nécessité pour les démocraties occidentales de soutenir l’armée kurde, la seule force sur le terrain capable, selon lui, « de sauver les chrétiens d’Irak12». Depuis l’offensive de Daech, la plupart des chrétiens irakiens (200 000 environ) se sont, en effet, réfugiés dans des conditions dramatiques au Kurdistan13.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kurdistan

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Le capitalisme doit redevenir l’affaire de tous car il est aux mains d’une infime minorité qui est aux commandes. Un glissement imperceptible s’est déroulé depuis le début des années 80: le pouvoir de l’argent étant passé des mains des capitaines d’industrie à ceux de la haute finance. Ce faisant, l’oligarchie financière a progressivement étendu sa domination pour finir, vers le milieu des années 2000, par régner sur l’ensemble de l’économie réelle qui en est devenue totalement accro, via le levier de la financiarisation. Cette sophistication ultime de la finance (ayant accouché de la crise des subprimes dès 2007) a su se rendre indispensable à l’économie en l’arrosant de liquidités. L’ensemble des entreprises et des acteurs économiques a dès lors adopté le marché comme référence suprême sans se rendre compte que cette financiarisation revenait en fait à une monopolisation accrue des pouvoirs. Pouvoirs qui étaient imperceptiblement passés depuis les mains des capitaines d’industrie et des entrepreneurs (qui avaient au moins le mérite d’être familiers avec leurs ouvriers et avec leur production) entre les mains d’une élite de financiers. La tradition entrepreneuriale avait jusque-là réellement créé une valeur ajoutée pour notre société. Et les révolutions technologiques laissé une marque profonde pour avoir constitué les authentiques forces motrices ayant autorisé prospérité des sociétés et réalisation de l’individu. En effet, le profit n’avait jamais été qu’un instrument pour ces entreprises et non le but ultime comme il l’est pour la finance, car il était constamment réinvesti, certes dans l’intérêt de ces entrepreneurs, mais également de toute la chaîne humaine qui y participait.Aujourd’hui, le profit est l’horizon unique de cette financiarisation qui a tout contaminé sur son passage et qui ne considère désormais les entreprises que comme un levier à profits, ou une machine à sous dans un casino planétaire…..

Lire la suite sur: http://www.michelsanti.fr/volkswagen-pas-une-exception-mais-la-regle-du-capitalisme-actuel/

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Logo de TotalAffaire Total: la justice US comme outil de guerre économique

© AFP 2015. MARTIN BUREAU

International

22:08 23.09.2015(mis à jour 07:44 24.09.2015) 

La polémique autour des récents scandales liés aux accusations de certains acteurs du marché du gaz européens ne cesse d’enfler.

Philippe Béchade, chroniqueur économique pour BFM-TV et président des Econoclastes, a estimé que la justice américaine met « la pression sur des entreprises étrangères qui concurrencent parfois sérieusement les entreprises américaines », mercredi lors d’une interview exclusive accordée à Sputnik.

« La justice américaine peut mettre la pression sur des BNP Paribas, sur des BP, sur des Total, on comprend très bien le message et cela doit rendre les européens plus dociles dans les négociations, dans la mesure où de toute façon les européens n’ont à leur disposition aucun moyen de riposte », a-t-il ajouté.

Selon lui, « l’Europe est beaucoup plus vulnérable aujourd’hui qu’elle a l’euro qu’elle ne l’était du temps où chaque pays avait sa propre devise », expliquant qu' »il y avait des souverainetés nationales qui étaient défendues parfois de manières assez agressives et efficaces ».Le groupe pétrolier français Total a été accusé par l’autorité américaine de régulation de l’énergie, la Federal Energy Regulatory Commission (FERC), d’avoir manipulé le marché du gaz dans le sud-ouest américain, de juin 2009 à juin 2012. Cependant, le groupe considère les accusations de la FERC infondées et se dit « convaincu que (sa filiale, ndlr) TGPNA ou ses employés (n’ont, ndlr) commis aucune des allégations de la FERC », a rapporté le Wall Street Journal.

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https://i0.wp.com/www.michelsanti.fr/wp-content/uploads/2015/08/rial.pngLa déroute des tarifs pétroliers dépasse en amplitude celle de la crise financière globale de 2008 et de la crise asiatique de 1998. En gravité aussi. En cette fin d’été 2015, l’OPEP n’est plus que l’ombre d’elle même: c’est simple, elle est de facto dissoute et ce cartel ferait mieux de fermer ses bureaux viennois afin de réaliser quelques économies… De même est-il aisé de constater que la tactique saoudienne consistant à inonder le marché du pétrole s’est retournée contre elle. D’ores et déjà en déclin et très fragile du fait de recettes ne provenant d’exportations que d’un seul et unique produit (le pétrole), l’Arabie chavire pour avoir mené une guerre avec des armes appartenant au passé!

Les marchés pétroliers ont en effet fondamentalement changé depuis l’époque où les investissements n’étaient rentables qu’après une décennie. Les saoudiens étaient certes les maîtres incontestés dès lors qu’il s’agissait de consacrer des sommes très substantielles pour exploiter des puits qui ne produiraient que de longues années plus tard. Voilà pourquoi ils usèrent de ces grosses ficelles lors qu’ils décidèrent, en novembre 2014, de faire baisser les prix afin d’étouffer les producteurs américains de pétrole de schiste qu’ils pensaient rayer de la carte. Quant au manque à gagner du fait de la chute des tarifs pétroliers, il serait récupéré par eux lors de la remontée des prix, inéluctable à mesure de la disparition des producteurs US. Pourtant, cette posture consistant à faire baisser des prix afin de nuire à ses compétiteurs avant de les remonter pour mieux profiter de son monopole est désormais caduque. Aussi, le pari fou de l’Arabie Saoudite d’augmenter sa propre production à 10.6 millions de barils/jours à l’hiver dernier au climax de la baisse des prix était-il perdu d’avance car il dévoile une méconnaissance profonde du « fracking » qui n’est pas une méthode d’extraction classique des ressources, qui n’exige pas d’investissement conséquent et qui ne requiert donc pas de prix élevés du pétrole pour être rentable.

LIRE sur http://www.michelsanti.fr/echec-et-mat-pour-larabie-seoudite/

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michel santi chroniqueur économiqueMichel Santi – http://www.michelsanti.fr/

 

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Par Dominique Cettour-Rose (avec AFP)@GeopolisFTV | Publié le 29/07/2015

En Sardaigne panneaux solaires
Une usine de panneaux solaires à Narbolia, en Sardaigne, le 15 juin 2015.
© GIUSEPPE CACACE / AFP

La Sardaigne est engagée dans le secteur des énergies renouvelables. Panneaux solaires, éoliennes et cultures de biomasse en font le second producteur en Italie de ce type d’énergie. Mais ce marché suscite les convoitises de la mafia qui profite des subventions payées par l’Etat pour blanchir son argent.
Avec un taux de chômage des jeunes qui dépasse les 70%, la Sardaigne s’est lancée dans les énergies renouvelables grâce aux généreuses subventions de l’Etat. L’île entend ainsi donner un peu d’oxygène aux petites entreprises familiales et attirer aussi les investissements de grandes compagnies italiennes et internationales, afin de créer de nouveaux emplois.
Mais si les subventions sont bien financées par les contribuables italiens, la Sardaigne ne voit pourtant pratiquement rien des profits réalisés par les compagnies venues de l’extérieur, dont certaines sont accusées d’avoir frauduleusement bénéficié de fonds, soulignent des associations locales.

Infiltrations mafieuses
«Les subventions étaient prévues pour les vrais agriculteurs, c’était un coup de pouce de la part de l’Etat. Ils devaient pouvoir installer quelques panneaux sur leurs terres pour leur propre consommation et pour vendre le surplus», assure Pietro Porcedda, 63 ans, membre d’une association pour la sauvegarde du territoire.
Le procureur sarde Mauro Mura a mis en garde contre les infiltrations mafieuses dans ce secteur. Le magistrat souligne l’existence d’enquêtes contre des sociétés soupçonnées d’avoir profité de subventions réservées exclusivement aux agriculteurs sans toutefois exercer une réelle activité dans ce domaine. Europol avait alerté dès 2013 sur le fait que «la mafia investit de plus en plus dans les énergies renouvelables», pour blanchir ses revenus illégaux et bénéficier des aides de l’UE.

«L’argent quitte le pays»
A la périphérie de Narbolia, proche de la côte ouest, une société s’est implantée sur les terres les plus fertiles de la commune, installant 107.000 panneaux solaires sur quelque 1.600 serres. L’entreprise chinoise, qui exploite la société, empoche les bénéfices de la vente de sa production d’énergie solaire au géant italien de l’électricité Enel, selon M.Porcedda. Sauf qu’en contrepartie, les propriétaires s’étaient engagés à cultiver de l’aloès, ce qu’ils n’ont jamais fait laissant les mauvaises herbes envahir ces champs.

Des éoliennes en Sardaigne
Les collines du centre de la Sardaigne abritent des éoliennes.
© Kilian Fichou, Giovanni Grezzi, Ella Ide / AFPTV / AFP

«L’argent quitte le pays au lieu d’être réinvesti ici. On nous avait promis la création de 60 postes de travail et on se retrouve avec quatre seulement», déplore-t-il, reprochant surtout autorités locales de rester aveugles devant cette situation.
L’Italie surfe sur une vague d’énergie verte, plus particulièrement solaire: 7,5% de sa consommation nationale d’électricité provient désormais de ce secteur, un ratio qui place la péninsule en tête des grands pays occidentaux. La grogne des ménages italiens qui paient un surcoût de 94 euros par an sur leur facture d’électricité au nom du soutien aux énergies renouvelables a poussé le gouvernement à tailler dans les subventions.

Baisse des subventions
«Les premières subventions étaient très élevées», reconnaît Rosetta Fanari, 47 ans, qui produit de la ricotta, selon une formule très ancienne mais grâce à un générateur solaire ultra-moderne. «On devrait faire davantage pour s’assurer que la richesse reste sur place, pour le bien de l’environnement et de la population sarde», dit-elle.
La biologiste Manuela Pintus y est parvenue non sans difficulté. Élue cette année maire de la localité d’Arborea, elle avait affiché dans son programme l’arrêt d’explorations gazières dans une réserve protégée de pélicans. «Nos partisans ont reçu des menaces de la part de ceux qui voulaient continuer à creuser des trous et qui disaient: « Nous allons détruire tout ce que vous avez si vous votez pour Manuela ». Mais cela ne nous a pas arrêtés. Nous avons derrière nous des mères et des grands-parents et nous poursuivrons notre lutte pour protéger nos terres pour les générations futures», a-t-elle assuré.
En juillet 2013, Europol soulignait dans son rapport que «les mafias italiennes investissent de plus en plus dans les secteurs des énergies renouvelables, notamment dans les parcs éoliens, pour profiter des prêts et des aides européennes généreuses accordés par les Etats membres, ce qui leur permet de blanchir les revenus du crime au travers d’activités économiques légales». En témoignent les paysages volcaniques siciliens, désormais recouverts d’éoliennes.

source: http://geopolis.francetvinfo.fr/sardaigne-quand-la-mafia-infiltre-le-secteur-des-energies-renouvelables-72829

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jacqueshenry

Capture d’écran 2015-07-06 à 17.35.42

En marge de la préparation du grand raout parisien au sujet de la perturbation climatique anthropogénique Bill Gates, l’homme le plus riche du monde, s’en prend aux énergies dites « vertes » ou renouvelables. Et il n’y va pas par quatre chemins ce sacré Bill, il vient d’investir 1 milliard de dollars prélevés dans son porte-monnaie pour la recherche & développement dans sa firme nouvellement créée, TerraPower. On s’en doutait, il s’agit d’un réacteur nucléaire à neutrons rapides brûlant de l’uranium 238 appauvri dont les pays fabricant leur propre combustible à base d’uranium 235 enrichi à 4 % disposent en quantités telles que cette technologie permettra de fournir de l’électricité pendant des centaines d’années à l’humanité avec des coûts très faibles. TerraPower travaille en collaboration étroite avec le MIT pour la construction d’un réacteur prototype d’une puissance de 500 MW électriques. La technologie existe, le design du réacteur et son fonctionnement en continu…

Voir l’article original 601 mots de plus

civilwarineurope

imageLe ministre russe de l’Energie Aleksandr Novak a annoncé au Forum économique international de Saint-Pétersbourg que Moscou et Athènes se sont mis d’accord sur l’extension du gazoduc Turkish Stream vers la Grèce.

La capacité du gazoduc sera de 47 milliards de mètres cube par an. L’extension grecque du projet de Turkish Stream est appelé South European pipeline dans un mémorandum signé par les deux parties.

La construction débutera en 2016 et sera terminée vers 2019. Les deux pays seront actionnaires du projet à parts égales. La construction sera financée par la Russie et Athènes remboursera dans un second temps.

Source : http://francais.rt.com/international/3437-grece-russie-gazoduc-turkish-stream

Voir l’article original


https://civilwarineurope.files.wordpress.com/2015/05/image49.jpg
le 11 mai 2015

imageAlors que la Russie vient de nouer un partenariat énergétique stratégique avec la Turquie et la Grèce pour un gazoduc commun devant rejoindre la Serbie, la Hongrie, l’Autriche et l’Italie. La CIA a réagi en déclenchant une agitation islamo-nationaliste albanaise depuis le Kosovo en Macédoine. Un exemple caricatural de l’alliance stratégique islamo-atlantiste en Europe.

Alternative au projet South Stream

De la même façon que la Russie achemine son gaz en Allemagne via le gazoduc “North Stream” (“Courant Nord”), Moscou entend garantir son partenariat avec l’Union Européenne en développant un projet analogue pour l’Europe méridionale et centrale, “South Stream” (“Courant Sud”) tout en contournant l’Ukraine.

Les USA, soucieux de briser une alliance stratégique euro-russe afin de s’assurer de la domination mondiale au détriment des Européens et des Russes, tentent en effet de créer un “cordon sanitaire” tourné contre Moscou partant des états baltes jusqu’à la Mer Noire, Ukraine incluse. D’où le coup d’état mené à Kiev par la CIA dans ce pays en février 2014.

Suite à cet événement, Washington a obtenu l’abandon du soutien bulgare au projet “South Stream” qui devait voir le jour.

Vladimir Poutine, actant de la soumission de la Bulgarie aux USA, annonçait formellement, début décembre 2014, l’abandon du projet “South Stream” :

“Comme nous n’avons toujours pas reçu la permission de la Bulgarie, nous pensons que dans la situation actuelle la Russie ne peut pas poursuivre la réalisation de ce projet”.

Accord russo-turco-grecque

La Turquie ambitionnait de faire transiter du gaz d’Asie Centrale et d’Orient – en concertation avec les USA – sur son territoire vers l’Europe dans le cadre du projet de gazoduc “Nabucco”. Ce concurrent direct au projet “South Stream” a été progressivement abandonné et Moscou vient d’offrir à Ankara une alternative : le “Turkish Stream”.

Ce gazoduc permettra de livrer, dès 2016, la Turquie en gaz à un prix revu à la baisse par Gazprom (source). Avec l’arrivée d’Alexis Tsipras au pouvoir à Athènes, le nouveau gouvernement grec est à la recherche de toutes les opportunités économiques possibles.

Moscou a profité de ce changement politique pour proposer aux Grecs l’extension du projet turco-russe à la Grèce. Ce qu’a rapidement accepté le gouvernement d’extrême-gauche. Cet accord entre la Russie et la Grèce avait été salué par l’Allemagne, Berlin s’opposant de plus en plus fermement à l’ingérence américaine dans les affaires euro-russes.

La Macédoine en ligne de mire de la CIA

Avec la création de ce “Turkish Stream”, la Russie dispose d’une alternative au South Stream pour l’acheminement de son gaz vers l’Italie, la Serbie et la Hongrie. Aussi, les efforts américains en Ukraine et en Bulgarie pour couper l’accès du gaz russe au marché européen sont-ils sérieusement menacés d’échec.

image

Cette perspective d’un accord entre la Grèce et la Russie fait littéralement paniquer Washington qui a envoyé il y a deux jours un émissaire à Athènes pour exiger de la Grèce qu’elle abandonne son partenariat avec Moscou (source). Le ministre de l’Energie grec a redit la volonté de la Grèce de maintenir son projet de participation au projet russe.

Mais pour réaliser le “Balkans Stream”, alternative au “South Stream”, il faut que la Russie puisse faire transiter le gazoduc conjoint par la Macédoine.

Agitation albano-islamiste fomentée par la CIA

La CIA a donc décidé d’agiter ses fidèles vassaux de la mafia albanaise. Ainsi, une attaque menée depuis le Kosovo, un non-état où est située une des plus grandes bases américaines en Europe (Camp Bondsteel), a frappé le territoire macédonien au non d’un séparatisme albanais sur les frontières de l’actuelle Macédoine. Après avoir tué 22 personnes, les assaillants se sont ensuite repliés vers leur base arrière, protégés par les forces de l’OTAN.

Le but de la manoeuvre est clair : faire échec à l’alternative d’acheminement de gaz russe en Europe en menaçant de guerre indirectes les autorités macédoniennes susceptibles de rejoindre l’accord entre Russes, Grecs et Turcs.

En guise de hors d’oeuvre, les Macédoniens ont vu une résurgence récente de l’action des musulmans albanais sur leur territoire. D’abord une action contre 4 policiers s’était déroulée fin avril.

Le but est bien sûr de mener une guerre non-conventionnelle identique à celle menée en Syrie par les USA et leurs vassaux, en agitant leurs alliés musulmans locaux.

Dans le même temps, des provocations multiples de la part des ultranationalistes musulmans d’Albanie ont visé la Serbie, comme l’annonce faite en avril d’une annexion “inéluctable” du Kosovo par Tirana (source). Une façon indirecte pour Washington de faire chanter Belgrade, au cas où le gouvernement serbe accepterait de faire transiter le gaz russe vers l’Europe centrale, Hongrie et Autriche notamment.

Révolution colorée en Macédoine

En parallèle, l’OTAN et les USA pourraient tenter de créer une crise politique visant à mettre au pouvoir un gouvernement fantoche, sur le modèle ukrainien, afin de contrecarrer le projet russe établi en concertation avec les Serbes, les Grecs et les Hongrois.

Sources :

http://breizatao.com/2015/05/11/la-cia-declenche-une-attaque-islamiste-en-macedoine-pour-contrer-le-projet-gazier-russo-grec/

http://civilwarineurope.com/2015/05/11/la-cia-declenche-une-attaque-islamiste-en-macedoine-pour-contrer-le-projet-gazier-russo-grec/

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La ministre de l'Environnement Ségolène Royal à Bruxelles le 6 mars 2015
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Le Point  – ‎Il y a 2 heures ‎
Ni fracturation hydraulique, ni technique alternative: Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, a de nouveau fermé la porte mardi à l’exploration des gaz de schiste en France, réclamée par des industriels désireux d’évaluer le potentiel …
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Zone géographique : La Réunion :
Gaz de schiste : Un rapport commandé par Arnaud Montebourg Zinfos 974
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Articles de fond :
Faut-il expérimenter le gaz de schiste en France ? Francetv info

Le Blog de Philippe Waechter

Le graphe présenté ci-dessous montre l’évolution hebdomadaire de la production de pétrole aux Etats-Unis. Jusqu’à la fin février 2015, les producteurs américains ont continué de produire à un rythme impressionnant.
L’offre continue de s’accroitre de façon significative et la baisse du prix de l’or noir n’a pas infléchi la production jusqu’à présent.
C’est parce que les producteurs continuent de produire de façon excessive et que les stocks s’accumulent que le prix du pétrole va rechuter. Par ailleurs la demande ne progresse pas rapidement car la croissance globale reste réduite. Le risque c’est à nouveau l’excès d’offre et le repli du prix du baril.Chaque producteur pense qu’il est plus malin que son voisin. Dans les années 80 un tel comportement avait conduit au contrechoc pétrolier. Au regard du profil de la production on y file.
USA-2015-fevrier-27-prod-petrole

Voir l’article original

Le nucléaire ou la bougie ! C’est avec cette boutade éculée que les contempteurs de l’énergie nucléaire prétendent envoyer dans les cordes ceux qui ouvrent les yeux sur cette horreur catastrophique, dangereuse, doublée d’un gouffre financier qu’est l’industrie nucléaire.

Fessenheim, la très ancienne et très controversée centrale alsacienne à l’arrêt pour une énième fois. Et surtout le premier groupe nucléaire français et mondial, Areva, « fleuron » de notre industrie nucléaire qui avoue être au bord de la faillite avec une perte abyssale de 4,9 milliards d’euros.

Brillants nos nucléocrates ! Surtout avec nos sous qu’ils balancent allègrement par les fenêtres… Parce qu’Areva est une entreprise dans laquelle l’État français est actionnaire à 87% et devra donc contribuer à son sauvetage financier. Ceci en pleine période d’austérité. On va donc piquer dans la poche des contribuables – contribuable mais aussi citoyens en majorité critiques vis-à-vis de l’industrie nucléaire – des milliards pour sauver une industrie passéiste, mortifère, gérée de manière aussi irresponsable qu’incompétente par une caste (le corps des Mines, Polytechnique).

Comment en est-on arrivé là ?

D’abord, il y a l’EPR. Ce réacteur « nouvelle génération » s’avère catastrophique. Son coût a quasi triplé, passant de 3 milliards à très de 9 milliards et ce n’est pas fini. Il n’est pas au point techniquement, comme le prouve les innombrables retards dus à des éléments de constructions défectueux à refaire, à des défauts de sûreté suite au nouveau cahier des charges tenant compte de la catastrophe de Fukushima, etc. Ce qui se passe à Flamanville, en Normandie, se passe aussi, en pire, sur le chantier de l’EPR en construction à Olkiluoto, en Finlande. Innombrables arrêts de construction, retards à répétition, magouilles dus à des entreprises de sous-traitance plus que douteuses qui sévissent aussi à Flamanville. Ce seul chantier finlandais a déjà généré une perte de 3,9 milliards d’euros et son coût est passé de 3 à 8,5 milliards d’euros. Et qui croyez-vous qui va payer la différence. Les Finlandais ? Tè ! Fumes… Ce sont les contribuables français puisque ce chantier est assuré par la COFACE.

Et puis il y a le scandale UraMin – du nom d’une société canadienne dont le siège est dans des paradis fiscaux des Caraïbes – qui a vendu aux « grosses têtes » d’Areva rien d’autre que du vent ! Le secteur minier étant le plus rentable, Areva s’est lancé dans une politique d’achat de sites uranifères partout dans le monde. C’est ainsi qu’elle s’est faite somptueusement enflée par une bande d’aigrefins, parmi lesquels apparaissent des noms bien connus en France… Areva a ainsi acheté pour 2,5 milliards de dollars, en 2007, à UraMin des sites soi-disant uranifères à Bakouma (République centre africaine), Trakkopje (Namibie) et Ryst Kuil (Afrique du Sud). On peut raisonnablement s’interroger sur le bien fondé de ces achats effectués sans que la compagnie, référence mondiale en la matière, n’ait mené quelque expertise que ce soit sur la valeur exploitable de ces sites, se fiant aveuglément aux documents fournis par le « cabinet d’experts » anglo-saxon SRK payé…par les vendeurs ! Or, tout était archi-faux, tant au plan des teneurs uranifères des minerais que des qualités du produit et des conditions d’exploitation. La teneur uranifère de ces « mines d’uranium » est moindre, parait-il, que les délaissés des anciennes mines uranifères du Limousin et de Lozère ! Du bidon ! Que du bidon !

Areva : « plus kon que moi, tu meurs ! »

Le plus scandaleux, c’est que tous les responsables qui suivent la gestion d’Areva savaient depuis longtemps qu’UraMin vendait des sites inexploitables. Le ministère des finances, le ministère des affaires étrangères, le CEA (premier actionnaire d’Areva) et même les barbouzes de la DCRI ont été avertis, par des filières plus ou moins discrètes, de la réalité sur ces sites. Mais rien n’y a fait. Pourquoi ? Qui avait intérêt à cette opération et à cette omerta ? Où sont passés les milliards ? Combien se sont-ils « évaporés », et dans quelles poches ? Qui lo sa ?

Résultats : des milliards d’argent public gaspillés en pure perte et probablement des milliers de travailleurs de la filière nucléaire au chomdu.

Ne serait-il pas temps, au vu de ce fiasco, de remettre au pas le trop puissant lobby des nucléocrates et d’arrêter les frais en ayant le courage d’abandonner le chantier EPR pour mettre enfin le pognon et les compétences nécessaires dans la tant espérée arlésienne qu’est la « transition énergétique » ?

Et qu’a trouvé notre grand stratège national ? Il va « rapprocher » Areva d’EDF. Ben voyons, comme ça il suffira d’augmenter les tarifs d’électricité et le « bonkon » renflouera Areva sans s’en apercevoir…

VICTOR
VICTORGaulois sans filtre,  homme des tavernes et de bonne volupté, épicurien convaincu nourri à la tétée d’octobre.
Accessoirement reporter de guerre au Viet-Nam, cuisinier à Bangkok, hippy à Goa, bûcheron dans les Pyrénées, plongeur sous-marin à Marseille, acheteur de peaux en Turquie, de pierres précieuses en Afghanistan, directeur de presse en Provence, etc.
Surtout fainéant robuste…

Sources :

http://www.mediapart.fr/journal/economie/220611/uramin-lautre-dossier-quareva-voudrait-oublier?page_article=2

http://sortirdunucleaire.org/Pertes-record-chez-Areva-ni-les-contribuables-ni

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/areva-plus-kon-que-moi-tumeur-164549

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Des hommes armés ont pris d’assaut le gisement pétrolier de Mabrouk, situé à 170 km au sud de la ville de Syrte, dans la nuit de mardi à mercredi. Selon les médias, l’attaque aurait fait quatre morts.

Le groupe djihadiste Etat islamique serait à l’origine de l’attaque mardi contre le champ pétrolier libyen exploité par le groupe français Total, ont rapporté mercredi les médias se référant à une source diplomatique française.

Des hommes armés ont pris d’assaut le gisement pétrolier deMabrouk, situé à 170 km au sud de la ville deSyrte, dans la nuit de mardi à mercredi.Selon les médias, l’attaque aurait fait quatre morts. D’après la source, « il n’y avait aucun ressortissant français ou occidental ». Les employés occidentaux ont quitté le champ pétrolier en 2013 pour des raisons de sécurité.

Le gisement est géré conjointement par Total et la NOC, une compagnie étatique.

La Libye traverse une crise profonde depuis le renversement et l’assassinat de son dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011. Un conflit violent oppose les forces modérées soutenues par l’armée aux partis islamistes radicaux appuyés par d’anciens rebelles.

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Le roi Salman, successeur depuis vendredi 23 janvier 2015, d'Abdallah, décédé la veille, à Riyad.

Entretien. Chercheuse à l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire, Fatiha Dazi-Héni est spécialiste des monarchies du golfe Arabo-Persique. Elle décrypte pour Le Monde les enjeux de la transition en Arabie saoudite, suite au décès du roi Abdallah, dans la nuit de jeudi 22 à vendredi 23 janvier, auquel succède le prince héritier Salmane.

En l’espace de quelques heures, le pouvoir a changé de main en Arabie saoudite. Non seulement un nouveau roi a été nommé, mais également un prince héritier (Muqrin Ben Abdelaziz) et un vice-prince héritier (Mohamed Ben Nayef). Peut-on parler de transition en douceur ?

Fatiha Dazi-Héni

Effectivement, tout se déroule dans les règles. Il y avait des supputations, ici et là, comme à la mort du roi Fahd (le prédécesseur d’Abdallah), en raison d’inévitables tiraillements entre lignées. Mais c’était un vrai-faux suspense. Le roi avait verrouillé sa succession, en nommant Muqrin, en mars, au poste de vice-prince héritier. Beaucoup d’observateurs n’y croyaient pas, car il est le fils d’une esclave yéménite. Mais, en définitive, le scénario planifié par Abdallah a été respecté à la lettre.

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Salman bin Abdulaziz 6 janvier 2015
Salman bin Abdulaziz le 6 janvier 2015 – Saudi Press Agency/XINHUA-REA
Le nouveau roi d’Arabie saoudite a une réputation de probité et est considéré comme un arbitre respecté au sein de la famille royale. Mais à 79 ans, il est doté d’une santé fragile.

Le nouveau roi saoudien n’est pas un inconnu. Salmane avait été désigné prince héritier en 2012 et tenait depuis cette date les rênes du ministère de la Défense. 25e fils du roi Abdel Aziz, le fondateur du royaume, il fait partie du clan des Soudaïri_ l’un des deux grands clans de dynastie wahhabite avec son rival, le clan Al shammar. Tout comme le « futur prince héritier » Mohammed ben Nayef.

Pour en savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0204104006119-arabie-saoudite-qui-est-le-nouveau-roi-salman-1086314.php?r708Ggg4T3pwTzz7.99

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Arabie Saoudite : 5 choses à savoir sur le roi Salmane Ben Abdel Aziz, successeur d’Abdallah

23/01/2015 à 12:07 Par Jeune Afrique
Salmane Ben Abdel Aziz au sommet de l'Organisation de la coopération islamique en août 2012. Salmane Ben Abdel Aziz au sommet de l’Organisation de la coopération islamique en août 2012. © FAYEZ NURELDINE/AFP

Qui est Salmane Ben Abdel Aziz, l’ancien numéro 2 du royaume d’Arabie Saoudite, devenu roi vendredi 23 janvier ?

Réponse en 5 points.

Il est déjà devenu @KingSalman sur Twitter. À 79 ans, Salmane Ben Abdel Aziz succède à son demi-frère Abdallah, décédé à 90 ans, après une décennie de règne. Salmane est le cinquième roi issu de la dynastie des Al-Saoud, les fondateurs du royaume

Au coeur du pouvoir politique

Prince héritier depuis juin 2012, Salmane s’est progressivement rapproché du devant de la scène ces dernières années. On l’a souvent vu présider le Conseil des ministres et représenter à l’étranger le roi Abdallah, qui avait considérablement réduit ses activités publiques du fait de ses problèmes de santé.

 

Voir l'image sur TwitterAvec le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian

Ses visites en Occident et en Asie ont ainsi ajouté une stature internationale à sa carrière, focalisée jusqu’en 2012 sur les affaires intérieures du royaume.

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image: http://www.courrierinternational.com/files/imagecache/dessin_656x/2014/04/1104-dessin.jpg

Le Monde.fr | 06.01.2015 à 08h26 • Mis à jour le 06.01.2015 à 17h39 | Par Jean-Michel Bezat

Le cours du pétrole s’effondre depuis six mois

Cinquante dollars ! Il y a six mois, quel analyste aurait parié sur une dégringolade aussi brutale ? C’est pourtant à ce niveau inconnu depuis le printemps 2009 qu’est tombé le prix du baril d’or noir, lundi 5 janvier, sur le marché de New York, après être passé sous la barre symbolique des 50 dollars en cours de séance et qui poursuivait cette tendance mardi.

Certains opérateurs n’hésitent plus à envisager des cours tombant à 40 dollars, le niveau atteint dans les semaines qui suivirent la faillite de la banque Lehman Brothers en 2008.

Tout se conjugue pour maintenir la pression à la baisse. Tout d’abord, l’offre reste surabondante. Et certains éléments récents tendent à montrer que cela ne devrait pas changer avant un petit moment. Par ailleurs, la demande en pétrole devrait rester très modérée au cours du premier semestre, voire au-delà, en raison des médiocres performances économiques de l’Europe et de la Chine.

Voir : Trois graphiques pour comprendre la baisse des cours du pétrole

  • Records de production en Russie et en Irak

Lire aussi : « Dans la chute des cours du pétrole, l’Arabie saoudite détient les clés du jeu »

  • Les États-Unis assouplissent leurs exportations
  • De nouveaux gisements devraient entrer en service
  • Des interrogations sur la politique de l’Arabie saoudite

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/06/petrole-les-raisons-de-la-chute-continue-des-prix_4549739_3234.html#mSqYJWd7ZhJqZi50.99

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