Le Monde.fr | 06.01.2015 à 08h26 • Mis à jour le 06.01.2015 à 17h39 | Par Jean-Michel Bezat
Cinquante dollars ! Il y a six mois, quel analyste aurait parié sur une dégringolade aussi brutale ? C’est pourtant à ce niveau inconnu depuis le printemps 2009 qu’est tombé le prix du baril d’or noir, lundi 5 janvier, sur le marché de New York, après être passé sous la barre symbolique des 50 dollars en cours de séance et qui poursuivait cette tendance mardi.
Certains opérateurs n’hésitent plus à envisager des cours tombant à 40 dollars, le niveau atteint dans les semaines qui suivirent la faillite de la banque Lehman Brothers en 2008.
Tout se conjugue pour maintenir la pression à la baisse. Tout d’abord, l’offre reste surabondante. Et certains éléments récents tendent à montrer que cela ne devrait pas changer avant un petit moment. Par ailleurs, la demande en pétrole devrait rester très modérée au cours du premier semestre, voire au-delà, en raison des médiocres performances économiques de l’Europe et de la Chine.
Voir : Trois graphiques pour comprendre la baisse des cours du pétrole
- Records de production en Russie et en Irak
Lire aussi : « Dans la chute des cours du pétrole, l’Arabie saoudite détient les clés du jeu »
- Les États-Unis assouplissent leurs exportations
- De nouveaux gisements devraient entrer en service
- Des interrogations sur la politique de l’Arabie saoudite
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