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Cérémonie dite du « Ravivage de la flamme » en ce jour de Saint-Matthieu, saint patron des douaniers

Il sont venus, ils sont tous là, ou presque et cette cérémonie a ravivé mes souvenirs et a motivé cette lettre ouverte à Michel Baron, le chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher administrateur des douanes

Mon cher chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher menteur

Mon cher tartuffe

Relisant tes écrits, j’ai pu constater que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère et ta nomination au poste de chef du bureau de la politique de dédouanement, tu la mérites. Tu étais déjà un virtuose du dédouanement de toutes responsabilités de ta hiérarchie et en particulier de François Auvigne en confirmant la forfaiture de tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et du gredin Erwan Guilmin

Le 10 avril 2020, je t’avais écrit une lettre ouverte, que je t’ai envoyée à nouveau le 21 décembre 2021 et ce 21 septembre 2022, mais tes nombreuses occupations ne t’ont pas permis de trouver le temps d’y répondre.

Ce 21 septembre 2022, je profite donc de la saint Matthieu et de la date de mon anniversaire pour te féliciter de cette nomination et te rappeler à tes obligations d’honneur et d’intégrité que tu sembles avoir oubliées pour satisfaire ta hiérarchie.

J’ai mis quelques photos pour te permettre de reconnaitre tes semblables !

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Michel Baron

Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et le gredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !

Erwan Guilmin

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu ne souhaitais que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas ! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en déformant sciemment l’action que j’ai menée suite aux volontés ministérielles de Michel Charasse.

Gérard Schoen

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang d’administrateur, comment peux tu l’occuper sans honneur? Tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais ou préférerais-tu jouer les timides méprisants et dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder ?

Corine Cleostrate

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.

Thomas Charvet

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits.

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier. »

Marc Fievet

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Bonjour Stéphanie Gibaud, pouvez-vous vous présenter ?
J’étais Responsable Marketing et Communication de la banque UBS en France, j’ai rejoint la filiale Gestion de Fortune à l’ouverture du bureau parisien, en 1999. Mon métier était de mettre en valeur la marque UBS, notamment lors d’événements sportifs, culturels, artistiques, financiers et de nouer des partenariats avec des maisons de luxe ; le nom UBS étant à l’époque peu connu en France, la stratégie était de développer la notoriété sur le territoire national et donc de capter les fortunes afin que la banque devienne l’un des premiers gestionnaires de fortune dans notre pays notamment face aux banques françaises.
Au quotidien, quel était votre travail ?
Avec les équipes Marketing d’UBS International basées à Genève, nous organisions conjointement des plateformes VIP où les banquiers d’UBS basés en Suisse et ceux d’UBS France invitaient leurs clients et leurs prospects. Les budgets très conséquents ont permis de participer à l’organisation d’une centaine d’événements par an de Bordeaux à Lille, de Nantes à Strasbourg, de Cannes à Lyon, de Marseille à Paris ou encore Toulouse. D’autres événements en direction des clients français étaient par ailleurs organisés en Suisse. Toutes ces actions étaient validées par mes hiérarchies basées à Paris, Genève et Zurich et par les banquiers. La France appartenait à la division “Western Europe”, qui incluait l’Espagne, le Portugal, Monaco mais aussi les entités « France International » et « Iberia International » basées en Suisse. Ceci signifie que j’étais par ailleurs régulièrement en contact avec les collègues basés dans ces pays lorsque cela était nécessaire pour répondre à la satisfaction d’une demande quelconque d’un client ou d’un prospect.
A quel type de demande faites-vous référence ?
En gestion de fortune, il est question de transmission de patrimoine d’une génération à  l’autre, la confiance est donc l’élément fondamental de la relation. UBS étant la plus ancienne banque suisse et la plus puissante depuis sa fusion en 1997 avec la Société de Banque suisse, sa réputation tenait à la fois à son image, la gestion de ses portefeuilles financiers et les services rendus à sa clientèle. Les clients de gestion de fortune pouvant tout s’offrir, la complexité de mon métier tenait à proposer des choses que les clients ne pouvaient pas acquérir en payant, la difficulté était donc d’offrir des événements sur – mesure et de l’émotion – par exemple un dîner avec un chef d’orchestre mondialement acclamé, un dîner privé avec un ténor en Espagne, autoriser le client à pouvoir suivre des régates avec son propre yacht, lui trouver un billet pour une finale de match de coupe du monde de football jouée à guichets fermés etc. En effet, la concurrence en gestion de fortune étant sévère, l’importance des budgets alloués permettaient d’offrir une image exceptionnelle de la banque et d’acquérir de nouveaux clients plus facilement.
Pourquoi tout a t-il été remis en question ?
En 2008, le paquebot UBS a failli sombrer, se retrouvant à la fois pris dans la crise des subprimes aux Etats-Unis, dans le dossier Madoff dont les fonds étaient hébergés chez UBS au Luxembourg mais par ailleurs dans la tourmente du dossier Birkenfeld, le banquier américain travaillant pour UBS à Genève qui a dénoncé aux autorités américaines le fait que son métier permettait à des clients américains fortunés d’échapper à l’IRS (le fisc américain). S’en est suivi un bras de fer entre Washington et Berne, le dossier créant une brèche dans le sacro-saint secret bancaire suisse. Washington, via sa Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, a alors demandé des informations sur 4.450 comptes offshore détenus par UBS Genève. Les dirigeants d’UBS ont été obligés de s’excuser devant le Sénat américain et UBS a payé une amende d’un peu moins d’un milliard de US dollars. Cette affaire américaine a créé un séisme dans toutes les filiales UBS à l’international puisque le modèle économique de la banque de gestion de fortune venait d’être révélé au grand jour.
Concrètement, que s’est-il passé en France ?
La banque s’est retrouvée être un avion sans pilote. Le management était en panique, essayant de calmer les banquiers dont les clients transféraient tour à tour leurs fortunes à la concurrence. Beaucoup de banquiers ont claqué la porte, inquiets. D’autres ont été licenciés. L’ambiance était électrique, les tensions entre les divisions, entre les dirigeants étaient terribles. Cela étant, les collaborateurs ne recevaient aucune information en interne et étaient livrés à des spéculations, des bruits de couloir, des paniques avec la presse pour seul vecteur d’information et de compréhension. A titre personnel, j’ai vécu un véritable cauchemar. J’étais à mon bureau un jour de juin 2008 lorsque ma supérieure hiérarchique a surgi face à moi, m’expliquant très nerveusement que le bureau de Patrick de Fayet, Directeur Général, venait d’être perquisitionné. Elle n’a pas répondu à mes questions concernant cette perquisition, m’a uniquement ordonné de détruire le contenu de mes archives informatiques “étant donné les circonstances”.
De quelles archives s’agissait-il ?
Je gérais tous les événements dans des matrices, des tableaux Excel, me permettant de savoir qui était invité, qui accompagnait l’invité, quelques détails personnels les concernant et également le nom du banquier gérant la relation avec cet invité. Ne comprenant strictement rien à cette demande de destruction de fichiers, je n’ai pas exécuté cet ordre, qui me sera répété dans les semaines suivantes.
Entre temps, des banquiers français, qui eux-mêmes avaient des problèmes avec leur hiérarchie et notamment Patrick de Fayet, m’ont expliqué que mon métier servait à ce que les banquiers suisses démarchent des clients français sur notre territoire, ce qui est interdit. J’ai mis beaucoup de temps à comprendre ce qu’ils me disaient puisque j’avais depuis presque dix ans travaillé avec ces banquiers, je n’avais jamais été auditée, je n’avais jamais eu affaire aux autorités de contrôle. Je recevais effectivement des documents en provenance de Zurich concernant les précautions lors des passages aux frontières mais j’ignorais tout de l’évasion fiscale, du blanchiment de capitaux, du démarchage bancaire illicite puisque je travaillais souvent à l’extérieur du bureau et je n’avais jamais reçu de formation ou d’information sur ces thématiques.
Que s’est-il donc passé ?

Ces collègues m’ont fait très peur, m’expliquant que la banque s’était servie de ma non-connaissance du métier bancaire et que je risquais d’avoir des problèmes de niveau pénal si une enquête était menée en France – et peut-être également à cause de la perquisition. Par ailleurs, ils m’informaient que les transactions des clients français vers l’offshore n’apparaissaient pas dans la comptabilité de la banque en France mais étaient consignées, manuellement et mensuellement dans un cahier appelé “carnet du lait”, en référence aux carnets des vachers suisses, qui notent chaque soir le nombre de litres de lait produits par chacune de leurs vaches…N’ayant pas détruit les données, j’ai rencontré un à un les dirigeants d’UBS en France qui m’ont chacun répondu que j’étais fatiguée, que je racontais des bêtises puisque je n’y connaissais rien en finance etc. Étant une élue du personnel, j’ai alors pris la décision de prendre rendez-vous à l’inspection du travail. Après plusieurs entretiens, l’inspection du travail m’a suggéré de poser des questions aux dirigeants de la banque en réunion officielle avec les autres élus et de consigner les échanges dans des procès-verbaux.

Ma situation est devenue cauchemardesque, je l’ai décrite en détail dans mon premier ouvrage “La femme qui en savait vraiment trop” (Cherche Midi). Je me suis retrouvée isolée, harcelée, placardisée. J’ai été dégradée professionnellement au point de devenir la responsable des hôtesses au troisième étage des bureaux Boulevard Haussmann à Paris, à vérifier si les plantes vertes étaient bien arrosées. Mon métier a été confié à une jeune femme, qui n’avait ni mon expérience ni mes compétences en matière de communication. Début 2009, j’ai été arrêtée par mon médecin traitant plusieurs semaines pour dépression et j’ai ensuite accumulé des arrêts maladie jusqu’à mon licenciement. A l’été 2009, l’inspection du travail m’a demandé de porter plainte contre UBS. Mon état de santé, mon état psychologique m’ayant affaiblie considérablement, les pressions exercées étant terriblement fortes, j’ai mis plusieurs mois avant de me rendre sur l’Ile de la Cité à Paris où j’ai déposé plainte contre la banque suisse UBS avec la complicité d’UBS France concernant les motifs de démarchage illicite, d’évasion fiscale, de blanchiment de capitaux en bande organisée mais aussi concernant le harcèlement subi et l’entrave à ma mission d’élue.

Comment êtes-vous entrée en relation avec les douanes judiciaires ?
Alors que l’inspection du travail me demandait de porter plainte contre mon employeur, elle a, au même moment, refusé mon licenciement demandé par UBS via un Plan Social concernant une centaine de collaborateurs. Je me suis retrouvée “enfermée” dans une banque qui fraudait dont je dénonçais la fraude. Ma santé empirait, mon travail ne correspondait plus à mes compétences, mes collègues s’étaient éloignés de moi, les arrêts maladie se multipliaient. Après une visite surprise de l’inspection du travail dans les bureaux, les dirigeants d’UBS ont été mis en demeure de me rétablir dans mes fonctions et c’est ainsi qu’en mai 2011, j’ai pu gérer pour la banque le tournoi de tennis de Roland Garros. Alors que le tournoi allait commencer, j’ai reçu un appel en numéro masqué d’une femme. Après quelques phrases, j’ai compris qu’elle travaillait pour une cellule des douanes du Ministère des Finances et qu’elle souhaitait me rencontrer au plus vite. Le rendez-vous a été fixé devant le magasin Vuitton sur les Champs-Elysées. Cette cheffe de mission du SNDJ (Service National des Douanes Judiciaires) m’a alors annoncé que je serai suivie pendant les quinze jours par des membres de son équipe et que certains prendraient des photographies. Selon elle, la fraude continuait. Effectivement, à plusieurs reprises lors du tournoi, je me suis retrouvée nez à nez avec des collègues suisses, des problématiques avec des clients français bookés à Genève etc. Ces fonctionnaires étant assermentés, je n’ai pu me soustraire aux obligations de répondre à leurs demandes. Ma première audition a duré neuf longues heures au bureau du SNDJ ; j’ai été convoquée à plusieurs reprises jusqu’à l’été 2012 pour remettre des documents qui appartenaient alors à mon employeur et répondre à des questions très précises sur des clients, des prospects, des banquiers. Entre ces convocations, ils me téléphonaient régulièrement sur des points précis. Alors que ces fonctionnaires ne pouvaient ignorer mon état de faiblesse, acté à la fois par le médecin du travail et l’inspection du travail, je pensais bien évidemment être protégée. Jamais je ne m’étais posé la question de ma sécurité ni de mon avenir professionnel. Jamais je n’aurais imaginé que mon honnêteté et ma collaboration avec ces services des douanes judiciaires me conduiraient à des ennuis et des problèmes graves. UBS m’a licenciée en 2012, étant très probablement informée de ma collaboration avec les douanes. J’ai mis plus d’une année à aller un peu mieux, j’ai ensuite répondu à des centaines d’annonces de recrutement et n’ai jamais pu me re-positionner professionnellement. Depuis huit ans, je n’ai plus d’emploi, plus de revenus.
Alors aujourd’hui, avec le recul est-ce que vous diriez, vu tout ce que vous avez déjà fait et subi.  Est-ce que ça en valait la peine ?
Ce n’est pas le problème de lancer une alerte, le problème  c’est ce que ça génère. C’est-à-dire qu’alors que vous vous attendez au soutien de vos collègues, il n’y a absolument personne. On imagine qu’on peut s’attendre à une solidarité du monde du travail, mais rien! On se dit qu’on pourra obtenir le soutien des hommes politiques de tous bords et là…on peut les compter sur les doigts de la main. Et puis, je pensais penser que la justice ferait son travail rapidement et ça a duré dix longues années. C’est pour ça que certains lanceurs d’alerte ont disparu, alors que certains autres ont été assassinés, ne supportant plus cette force qui est émise contre eux. Et si je continue de dénoncer, c’est à la fois pour les lanceurs d’alerte du secteur privé, mais aussi pour tous les  fonctionnaires qu’on peut saluer puisque, eux, dans le cadre de leur mission dévouée au service public, ils sont obligés via l’article 40 du Code de procédure pénale, de dénoncer quand quelque chose ne va pas.

Et dans mon livre « La traque des lanceurs d’alerte », les uns après les autres expliquent qu’ils se sont tous retrouvés en justice, qu’ils ont tous été complètement ostracisés, complètement placardisés, isolés. C’est édifiant. Tout est fait pour que le système perdure. En fait, c’est ça que tous les lanceurs d’alerte ont compris mais que le grand public peine à comprendre.

Je me souviens, quand Pierre MOSCOVICI, le ministre des Finances à l’époque en France, nomme la déontologue d’UBS à la  l’AMF, (l’Autorité des Marchés Financiers) à la commission des sanctions de cette autorité alors qu’UBS était déjà mise en examen plusieurs fois… Des questions se posent! C’est là où vous vous rendez compte que tout est tissé pour que rien ne change. 

Comment la justice a t-elle géré ce dossier ?
J’ai été la première à être traînée en justice pour une plainte en diffamation déposée par UBS. J’ai été relaxée, en 2010, sans appel de la part d’UBS. Le Tribunal des Prudhommes a reconnu en 2015 que j’avais été harcelée par la banque. UBS n’a pas fait appel de cette décision. UBS a ensuite déposé une deuxième plainte en diffamation concernant mon premier ouvrage après que j’ai refusé une somme de plusieurs dizaines de milliers d’euros à condition de retirer la plainte déposée en 2009. J’avais bien évidemment refusé.
Michel Sapin, Ministre des Finances, que j’ai rencontré en 2016 dans le cadre de la publication des « Panama Papers », a fait passer une loi qui porte son nom (Sapin II) avec un volet de protection des lanceurs d’alerte.
Son administration m’a répondu à plusieurs reprises, via la direction des douanes et notamment la directrice générale de la douane française, Mme Hélène Crocquevieille, que j’usurpais ce titre de lanceur d’alerte et que je n’avais été qu’un témoin utilisé dans un dossier. Après des échanges infructueux, j’ai attaqué l’Etat en justice en 2018 et le Tribunal Administratif m’a reconnue “collaboratrice du service public”. En 2019, la banque UBS a été condamnée par la justice française à une amende de 4,5milliards d’Euros (3,7 milliards d’euros plus 850 millions d’euros de dommages et intérêts). UBS a immédiatement fait appel de la décision ; les audiences en appel auront lieu à Paris en juin 2020.
Qu’en est-il de votre situation vis à vis du Ministère des Finances ?
Rodolphe Ginz, qui a succédé à Madame Croquevieille, a refusé de me recevoir et de m’appliquer la loi. Il est en effet possible de rétribuer sur le fondement de la loi de 1995, permettant la rémunération des informateurs des douanes judiciaires. Il est également possible de rétribuer grâce au nouveau dispositif de rémunération des aviseurs fiscaux dont le Ministre de l’action et des comptes publics vante les mérites.

Étant donné les refus essuyés et la non-volonté d’exemplarité face à un dossier emblématique de fraude organisée sur notre territoire national, nous avons récemment déposé une plainte avec constitution de partie civile contre les agents des douanes et leurs hiérarchies, ceux-ci ne pouvant ignorer m’avoir fait travailler de manière illégale et forcée alors que j’étais en état de faiblesse. Le Premier Ministre Edouard Philippe a été tenu informé de cette action en mars dernier.

Aujourd’hui, Stéphanie, est ce que cela vaut la peine d’être honnête?

La véritable question, effectivement, est de savoir si ça vaut la peine d’être honnête. Je ne suis pas devenue philosophe faute de temps, mais l’éthique est tout l’enjeu car ces hauts fonctionnaires, ministres, patrons divers et variés ont pris nos vies en otage et jamais ils n’ont payé pour nous avoir assassinés financièrement, professionnellement, personnellement et judiciairement. C’est une honte.

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Les journalistes écrivains ne rapportent pas souvent les faits réels, mais les assaisonnent avec leur propre sauce.

C’est le cas de Peter Walsh!

Il est vrai qu’il est difficile pour un Anglais d’écrire la réalité des actions des services britanniques. En ce qui me concerne, pour avoir travaillé avec le « HM Custom excise », je peux affirmer que les officiers que j’ai rencontrés méritaient pour la plupart le qualificatif de « perfides ». 

AVISEUR INTERNATIONAL

La guerre contre la drogue est l’histoire captivante des hommes qui ont drogué la Grande-Bretagne et des agents qui ont tenté de les en empêcher.

Il raconte comment la division secrète des enquêtes des Douanes britanniques s’est battue pendant 50 ans pour endiguer le flot de cannabis, de cocaïne et d’héroïne arrivant par terre, par air et par mer.
Le produit de plus de 100 interviews uniques, dont beaucoup avec des initiés qui n’ont jamais parlé en public, est un compte rendu novateur de l’un des sujets les plus fascinants de notre époque.

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A la lecture des écrits de Peter Walsh, il m’apparait qu’il fait la part belle aux autorités britanniques dans le lutte contre le narcotrafic.

De plus, Peter WALSH n’hésite à présenter l’agent infiltré NS 55 de la DNRED que je fus pendant plus de 6 ans comme un élément douteux remettant ainsi en cause les décisions…

Voir l’article original 187 mots de plus

CRITIQUES DE LA RÉDACTION de Télé loisirs.fr
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Epaulé par un Gilles Lellouche convaincant, Julien Leclercq réalise une solide adaptation du livre de Marc Fiévet.
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Le dossier de Marc Fievet est toujours classé « SECRET DEFENSE »!
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Gibraltar experienced quite a storm Sunday, with gale force winds hitting Europa Point and 46 millimetres of rain falling in just 30 minutes. Thunder also affected the area. There were several cases of flooding.

A scaffold collapsed on Waterport Road, but luckily no-one was hurt. It was a busy day for the emergency services, with numerous diversions having to be implemented.

With few venturing outdoors many took to social media posting dramatic  photos and videos of the effects of the severe weather. A Flash Warning was issued by the Government, a relatively rare occurrence, that is triggered when the forecaster has more than 80% confidence of an event happening.

The forecast for Monday is a brighter day with a mix of sunshine and cloud, but with the chance of further showers affecting the area, perhaps turning locally heavy during the afternoon with the risk of a rumble of thunder. Winds expected to be mainly moderate southwesterly, gusty around any showers, but easing later.

Collapsed scaffold at Waterport Place

http://www.gbc.gi/news/storm-hits-gibraltar-30800

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Drapeau de Gibraltar

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Londres acusa a Madrid de ‘violar la ley’ al entrar en aguas de Gibraltar y Exteriores dice que son españolas

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Un barco y un helicóptero trataban de dar caza a una embarcación de contrabandistas

Gibraltar acusa a Madrid de facilitar la huida de un ‘narco’ por no cooperar

Un grupo de pescadores frente al peñón de Gibraltar.

Un grupo de pescadores frente al peñón de Gibraltar.EL MUNDO

EUROPA PRESSLondres

Actualizado:09/08/2015 22:37 horas

El Ministro Principal de Gibraltar, Fabian Picardo, ha acusado este domingo al Servicio de Vigilancia Aduanera (SVA) de España de facilitar la huida de un narcotraficante por no pedir ayuda a las autoridades gibraltareñas durante una persecución efectuada este domingo que Reino Unido ha calificado de « violación de la soberanía británica », algo que las autoridades españolas han negado categóricamente tras recordar que las aguas de Gibraltar son de su titularidad.

« Sus acciones (del SVA) han dado como resultado, en última instancia, la fuga de un delincuente que los ciudadanos de ambos lados de la frontera quisieran haber visto detenido y encarcelado por tráfico de drogas », ha hecho saber Picardo en un comunicado emitido durante el último episodio de tensión entre España y Reino Unido.

« Si el SVA había estado haciendo un buen trabajo (…) lo debería haber culminado alertando a las excelentes fuerzas de seguridad gibraltareñas para que se hicieran cargo de la persecución », ha añadido.

« El conjunto de Gibraltar esperará que este asunto será adecuada y eficazmente perseguido por el Gobierno del Reino Unido. Entablaré contacto directo con los ministros del Reino Unido a este respecto para considerar qué acción se debe tomar ahora », concluyó Picardo.

La persecución, según fuentes de la Policía Real de Gibraltar, tuvo lugar en torno a las 02.40h de este domingo cuando un barco y un helicóptero del SVA comenzaron a dar caza a una embarcación presuntos contrabandistas de drogas que habían arrojados varios fardos de drogas a través del Estrecho, según informó a posteriori el SVA a la Policía gibraltareña, siempre de acuerdo con el comunicado oficial de las fuerzas de seguridad británicas.

España rechaza las quejas

España, por contra, ha rechazado siquiera calificar como « incidente » la acusación vertida este domingo por Reino Unido ya que España reconoce esas aguas territoriales como de su titularidad por lo que no se ha cometido violación alguna.

« No hay incidente. España reconoce esas aguas como españolas », han asegurado en respuesta fuentes de Exteriores a Europa Press. « Los barcos », ratificaron, « realizan tareas de control rutinario contra actividades ilegales en el cumplimiento de la ley ».

http://www.elmundo.es/espana/2015/08/09/55c7956fe2704edd388b458b.html

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01.10.2015 – Gibraltar Redacción Madrid

Cet article est aussi disponible en: Anglais, Espagnol, Italien

Gibraltar interdit l’entrée des EuroMarches 2015

Par un document officiel le gouvernement britannique a interdit l’entrée à Gibraltar aux marcheurs de la route du Sud-Ouest.

Par Rafael de la Rubia et Maribel Martínez, porte-paroles des EuroMarches2015

Les EuroMarches2015 ont commencé ce 1 octobre 2015 à Gibraltar, avec un flashmob en face de la barrière d’entrée à la ville pour dénoncer les paradis fiscaux au sein même de l’Union Européenne.

L’acte était prévu dans Gibraltar mais celui-ci a été interdit par les autorités britanniques.

Sous le slogan « Les Paradis fiscaux, une délinquance organisée » une cinquantaine d’activistes avec des tuniques noires et masques blancs ont exhibé pendant trente minutes des pancartes en espagnol, français et anglais : « argent noir = trafic de femmes », « argent noir = trafic d’armes », « argent noir = évasion fiscale », « argent noir = narcotrafic », « banquiers = trafiquants d’argent noir », etc… et ont demandé : « la reconstruction d’une nouvelle Europe solidaire et démocratique ! ».

Les diverses EuroMarches feront des actes similaires dans les autres paradis fiscaux en Europe.

À Gibraltar, la colonne Sud-ouest des EuroMarches a commencé un parcours qui passera par des villes d’Espagne, du Portugal, d’ Andorre, de France et du Luxembourg et qui finira à Bruxelles le 15 octobre, où  conflueront les autres marches provenant d’Italie, d’Allemagne, de Grèce et du Royaume-Uni.

Dans la capitale de l’Union Européenne, divers actes seront réalisés entre le 15 et le 17 octobre, et les EuroMarches se termineront par une grande manifestation.

http://www.pressenza.com/fr/2015/10/gibraltar-prohibe-la-entrada-a-las-euromarchas/

Drapeau GirbaltarA.Ch. avec AFP

Mis à jour le 30.03.2015 à 21:57Les corps sans vie de quatre personnes, dont un bébé et sa sœur de quatre ans, ont été retrouvés dans un appartement de Gibraltar, a annoncé la police de Gibraltar ce lundi. Les policiers ont découvert un Britannique de 31 ans, sa compagne espagnole de 37 ans, et leurs deux enfants, une fillette de 4 ans et sa petite sœur de seulement six semaines appartenant vraisemblablement «à la même famille», vers 11h30 lundi matin.

 

La piste du drame familial

Les victimes gisaient dans un appartement situé à Gibraltar, à mi-chemin entre le centre de cette colonie britannique située à la pointe sud de l’Espagne et sa vieille ville, sur les hauteurs. «Une enquête est en cours et a été confiée à la brigade criminelle pour tenter d’expliquer ces morts prématurées», a déclaré le chef de la police de Gibraltar Eddie Yome.

L’affaire a secoué le petit territoire de 6,8 km2 et 30.000 habitants, au point que son ministre en chef Fabian Picardo a annoncé la suspension des sessions parlementaires jusqu’à mercredi. Eddie Yome n’a pas déclaré quelle éventuelle arme avait été employée, se limitant à préciser que les policiers «ne recherchent personne» en relation avec ces morts, semblant indiquer qu’il pourrait s’agir d’un drame familial.

source: http://www.20minutes.fr/monde/1575507-20150330-gibraltar-quatre-personnes-dont-bebe-retrouves-morts

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Les Gros Titres du SCELVA

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El País Semanal – Domingo 8 de marzo de 2015

Este domingo viajamos al estrecho de Gibraltar, uno de los puntos más calientes del planeta. Consulte el avance de este gran reportaje (por Jesús Rodríguez)

Lire l’article

el-desafio-del-estrecho

Voir l’article original

Gibraltar

Publié: 25 octobre 2014 dans Gibraltar, Informations générales
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Leslie's Travel Blog

Gibraltar is a peninsula that juts off the southern end of Iberia and whose dominant feature is a 1,398-foot-high, cave-riddled chunk of limestone that overlooks the Straits of Gibraltar which separate Europe from Africa. It is a British overseas territory having been granted to Britain by the Treaty of Utrecht. I took a privately organized tour with Gibrock Tours. Our first stop was at the location of the Pillars of Hercules, marked by a large plaque (photo). Our next stop was the St. Michael’s Cave full of stalagmites and stalactites and illuminated by changing colours set to music. It was impressive even without the lighting (photos). We saw the Barbary apes (macaques) further up the hill. They are fed a vegetarian diet and contrary to their reputation are very calm and quiet so long as you don’t touch their young. One named Ralph does know how to open a van…

Voir l’article original 179 mots de plus

World News - Breaking International News Headlines and Leaks

A NEW forum has been agreed that will allow Madrid, London and Gibraltar to debate the ongoing contentious issue of Gibraltar.

It is expected that the forum will be conducted on neutral grounds – more than likely held at EU headquarters in Brussels – and could even happen as soon as the end of this month.

Matters up for discussion will include the delays at the border by Spanish security forces, the fishing conflict, the landfill being used to extend the Rock and the issue of contraband cigarettes.

In 2012, Spain rejected a proposed debate with the UK and Gibraltar, arguing that Gibraltar does not have the status of a state. However an agreement is believed to have been reached according to diplomatic sources and is likely to go ahead.

It’s reported that details of the forum are currently being finalised before it will be presented to the United Nations…

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Gibraltar

Publié: 31 août 2014 dans Gibraltar, Informations générales
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AVISEUR INTERNATIONAL

Quelques opérations parmi d’autres!

Eté 1993

Quelques problèmes en mer d’Oman!

ile-de-SocotraL’intervention américaine en Somalie perturbe les plans de Claudio Pascuale Locatelli. Des avions de l’US Air force ne cessent de survoler la zone où le cannabis afghan enlevé dans la région de Gwadar, sur la côte ouest du Pakistan, devait être transféré à bord du Melor, entre l’extrême Est du Yémen et le Nord de l’île de Socotra.

Le cargo iranien qui avait chargé  dans le port pakistanais n’a pu attendre le Melor et a improvisé en transférant les trente-deux tonnes  à bord d’un discret boutre local qui attend sagement le navire Melor dans la zone de Obock, au nord-est de Djibouti, sans attirer l’attention des pilotes américains.

Obock.8

D’un saut d’avion, NS 55 (Marc Fievet) va rejoindre l’équipage en escale à Djibouti avant l’opération de chargement, et s’assure que tout est en ordre.

Le transbordement  s’effectuera le 14 juillet …

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AVISEUR INTERNATIONAL

vendredi 10 janvier 2014 – 16h45

Interrogé par nos soins à l’occasion de la diffusion prochaine de « Braquo » saison, 3,  Abdel Raouf Dafri, le scénariste des deux « Mesrine » ou encore du film de Jacques Audiard, « Un prophète », s’est exprimé sur le système de production des films français et du traitement réservé aux scénaristes dans l’hexagone.


La controverse soulevée par Abdel Raouf Dafri suite à la sortie du film Gibraltar

Lauréat d’un César pour Un prophète, Abdel Raouf Dafri est sans conteste l’un des grands noms du scénario en France. Mais il est également connu pour ses propos sans langue de bois. Ainsi, interrogé par nos soins sur le travail des scénaristes en France, il n’a pas pris de gants pour dévoiler le fond de sa pensée et livrer une vision virulente du système.

Morceaux choisis :

– « Aux Etats-Unis, le scénario c’est ce qu’il y a de plus sacré. »

– « Qu’est-ce que c’est que raconter une histoire ? Aujourd’hui en France, on a…

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Jo's Blog

In 11th century to 15th century Gibraltar was a permanent settlement for Arabs and Moroccans. North part of Africa always had an Islamic feelings, where Gibraltar had a strait to connect with the Africa. Mosques and Forts are built in these times. Before Suez Canal, Gibraltar Naval port and dock widely used for EXIM activities. After 15th Century Gibraltar took over by Spain by drawing the boundary lines. Later on 17th Century through Grand Alliance British got the Gibraltar for the piece of work they have done for Austrian king. Britain utilized Gibraltar for trading with Morocco and African countries.
Gibraltar geographical boundaries are with Spain, they tried to get the Gibraltar back. British utilized Gibraltar as a war-fleet, to know the attackers travelling over from Africa, Spain and Portugal. In WWII Adolf Hitler planned to close the trade activities of Britain. Hitler tried to get a help from Franco…

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sacarello.gi

On it’s way to Gibraltar

The Collective is a monthly 176-page lifestyle magazine that brings together entrepreneurial and creative minds from across the globe and is distributed in 27 countries. It’s a community that appeals to game changers, rule breakers, thought leaders and style makers with a common appetite for challenging the status quo.

 

Through personal stories, in-depth interviews, investigative features and practical tips, The Collective aims to inspire and inform. Whether you are looking for a new idea to tackle, business advice from industry professionals or a friendly dose of encouragement, The Collective is your guide to making an impact in this world.

Renegade Collective Masthead - black

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