FRANCE đŸ‡šđŸ‡” (dĂ©rapages de rĂ©galiennes) : au programme, intimidation judiciaire avec garde Ă  vue

Publié: 1 dĂ©cembre 2023 dans Informations gĂ©nĂ©rales, RĂ©flexions, SociĂ©tĂ©
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ÉTAT DE DROIT Ă  gĂ©omĂ©trie variable

De notre envoyé spécial

Le 29 novembre, la gendarmerie nationale de Grasse convoque quatre personnes de la mĂȘme famille, dont une avocate, un mĂ©decin et une journaliste avec son compagnon. Les accusations portĂ©es Ă  leur encontre sont : « vols aggravĂ©s en rĂ©union et dĂ©gradation d’un bien immobilier » dĂ©noncĂ©s par un squatteur Ă  le Bar-sur-Loup.

Cependant, l’Ă©vĂ©nement prend une tournure inattendue, se transformant en une journĂ©e de garde Ă 
vue sous l’apparence d’une “intimidation judiciaire”.

À 10 h 55, la sentence tombe ! “Vous ĂȘtes en garde Ă  vue pour une durĂ©e de 24 h 00 renouvelable, pour des suppositions de vols aggravĂ©s en rĂ©union et de dĂ©gradation de bien sur un appartement Ă  le Bar-sur-loup”, s’exclame l’officier de police judiciaire (OPJ).
Selon les informations fournies, un ordinateur, une imprimante et des jantes de voitures auraient Ă©tĂ© dĂ©robĂ©s le 24 et le 30 juin 2023 par soi-disant les quatre gardĂ©s Ă  vue. L’accusateur – squatteur depuis un an – Ă©voque Ă©galement la dĂ©gradation prĂ©sumĂ©e de sa porte d’entrĂ©e, par son ex-avocate et de sa famille.
L’avocate mise en cause se rend rĂ©guliĂšrement dans ce bĂątiment car l’association qu’elle dĂ©fend y a un bureau secondaire. De plus, elle est la gestionnaire des lieux.
Une fouille minutieuse s’ensuit, avec la saisie d’objets personnels et la collecte d’empreintes ADN. Les droits des mis en cause leur sont Ă©noncĂ©s, mais une rĂ©sistance silencieuse Ă©merge rapidement. Alors que l’ OPJ (officier de police judiciaire) tente d’initier les interrogatoires, tous rĂ©clament la prĂ©sence de leur
conseil. « J’attends mon avocat ! Me Corentin Delobel », dĂ©clare la journaliste.
Un Ă©change se poursuit entre les forces de l’ordre et les gardĂ©s Ă  vue, soulevant des questions sur le respect des droits fondamentaux.

« Cela va prendre trop de temps, votre avocat ne pourra pas parler pendant votre audition« , rĂ©plique l’OPJ.
« J’ai tout mon temps, je suis censĂ©e rester avec vous 24 h 00. Je ne parlerai pas sans la prĂ©sence de ce dernier », insiste la reporter.
L’atmosphĂšre devient tendue, soulignant les dĂ©fis Ă©motionnels et psychologiques auxquels ils sont confrontĂ©s. Des pleurs liĂ©s Ă  cette incomprĂ©hension, rĂ©sonnent Ă  travers les portes de la salle
d’interrogatoire voisine. Ils ajoutent une dimension humaine Ă  cette journĂ©e de garde Ă  vue. Il devient apparent que ces ‘plaintes’ Ă©manent de l’avocate elle-mĂȘme, confrontĂ©e Ă  une situation bouleversante
surgissant deux ans aprĂšs son cancer.

Une perquisition forcée

De maniĂšre choquante, l’avocate apprend qu’une perquisition forcĂ©e et incomprĂ©hensible est prĂ©vue ce jour Ă  son domicile pour trouver les fameux “objets volĂ©s”. Contrairement Ă  la premiĂšre tentative de perquisition datant du 1er juillet 2023, elle se retrouve escortĂ©e par plusieurs gendarmes, la bĂątonniĂšre du barreau de Grasse ValĂ©rie Fontan-Faron, un substitut du procureur de la RĂ©publique de Grasse et son avocat Me Corentin Delobel.
Les gardes Ă  vue ont Ă©tĂ© motivĂ©es sur un vol en rĂ©union sur des soi-disant objets appartenant au squatteur. Par ailleurs, il n’a aucune facture. Le rocambolesque de cette affaire est que l’avocate mise en cause, a pourtant justifiĂ© – par des factures – dans son propre dĂ©pĂŽt de plainte pour vol, l’appartenance de ce matĂ©riel.
Quant aux jantes trouvĂ©es – dans un local vacant – que l’avocate-gestionnaire Ă  dĂ©barrasser pour le relouer. Le squatteur prĂ©tend – alors qu’il ne paie aucune indemnitĂ© d’occupation depuis plusieurs
mois – qu’elles lui appartiennent Ă©galement sans donner aucun justificatif.

Trois heures plus tard 

La journĂ©e de gardes Ă  vue, dĂ©jĂ  marquĂ©e par des Ă©vĂ©nements perturbants, semble prendre une tournure de plus en plus oppressante. L’atmosphĂšre est pesante.
Elle souligne les conditions difficiles auxquelles sont soumises les mis en cause. Dans une cellule depuis trois heures, le pĂšre 59 ans endure l’absence de chauffage et n’a mĂȘme pas le droit de se couvrir avec son manteau. Est-ce dĂ©jĂ  une tentative d’intimidation judiciaire avant les auditions des mis en cause, qui
attendent anxieusement le retour de leur avocat ?

Retour de l’avocat
Me Corentin Delobel rĂ©apparaĂźt Ă  la brigade. DĂ©cidĂ© Ă  rencontrer ses quatre clients retenus dans les locaux de la gendarmerie, l’avocat se prĂ©pare Ă  faire face Ă  l’ambiance Ă©lectrique qui persiste.
Quant Ă  l’avocate mise en cause, elle n’a pas eu le droit Ă  son entretien prĂ©alable avec son conseil. Par consĂ©quent, ses droits de la dĂ©fense ont Ă©tĂ© bafouĂ©s. Mais mieux encore les trois autres mis en
cause ont eu un entretien collectif avec ce dernier.

Les heures passent et se ressemblent.
Chaque mis en cause attend patiemment l’arrivĂ©e de son avocat, espĂ©rant une audition qui se dĂ©roulera dans des conditions impartiales. Les locaux de la gendarmerie vibrent d’une tension palpable, rĂ©vĂ©lant l’incertitude qui plane sur le dĂ©roulement de cette journĂ©e dĂ©jĂ  Ă©prouvante pour tous les protagoniste

L’audition
Lors de l’audition, les gardĂ©s Ă  vue sont soumis Ă  un feu roulant de questions souvent hors sujets : portant sur leur passĂ©, sur l’activitĂ© de l’association et sur leurs agissements les 24 et 30 juin 2023.
La journaliste, dĂ©terminĂ©e, n’hĂ©site pas Ă  interroger Ă©galement l’OPJ. « Quelles sont vos preuves Ă  mon encontre ? Le squatteur a-t-il fourni les factures de l’imprimante, de l’ordinateur et des jantes
? » demande-t-elle sans obtenir de rĂ©ponse. Poursuivant sur sa lancĂ©e, elle dĂ©clare : « En ce qui concerne la prĂ©tendue dĂ©gradation de la porte, je n’ai jamais reçu aucune plainte de la propriĂ©taire des lieux.
Je ne comprends pas pourquoi on accorde du crĂ©dit Ă  un squatteur-voleur. »
MalgrĂ© ces remarques incisives, le gendarme ne s’attarde guĂšre sur ses dires. Il semble gĂȘnĂ©, crĂ©ant une nouvelle tension dans la salle d’interrogatoire.
Elle ajoute en expliquant : “Je me suis rendue les 24 et 30 juin Ă  Le Bar-sur-Loup pour aider ma mĂšre Ă  rĂ©cupĂ©rer dans le local de l’association, des dossiers, son ordinateur fracassĂ© par le squatteur et son
imprimante
”. La journaliste insiste Ă©galement sur le fait qu’elle Ă©tait prĂ©sente dans les lieux pour soutenir sa mĂšre, victime de menaces avec armes profĂ©rĂ©es par ce squatteur soi-disant victime.

De surcroĂźt, elle souligne : “La gendarmerie dĂ©tient dĂ©jĂ  des messages vocaux prouvant les menaces subies”.

La stupéfaction
Au cours de la journĂ©e, la journaliste constate avec surprise la prĂ©sence d’une agente territoriale en civil de la gendarmerie de Roquefort-les-Pins dans sa salle d’interrogatoire. Cette dĂ©couverte prend une dimension particuliĂšre. Puisqu’une sommation interpellative avait Ă©tĂ© sollicitĂ©e par l’avocate mise en cause Ă  l’encontre de cette brigade pour enclencher un recours pour abus de pouvoir.
MalgrĂ© l’appel Ă  l’aide lancĂ© par cette derniĂšre le 24 juin, les gendarmes n’ont pas jugĂ© nĂ©cessaire de se dĂ©placer pour assister l’auxiliaire de justice dans la rĂ©cupĂ©ration de ses effets personnels ainsi que ceux de sa cliente, volĂ©s par le squatteur. Elle a mĂȘme filmĂ©, par la porte entrebĂąillĂ©e, lesdits objets se trouvant dans le local oĂč vit le squatteur et a fourni un inventaire officiel. Cette situation complexe ajoute une nouvelle strate de mystĂšre Ă  une journĂ©e dĂ©jĂ  teintĂ©e de tensions et de rebondissements. Des sources suggĂšrent que l’intimidation pourrait ĂȘtre ciblĂ©e spĂ©cifiquement contre l’avocate mise en cause en raison de dossiers “chauds qu’elle dĂ©fend ou aurait dĂ©fendus, touchant des autoritĂ©s supĂ©rieures.

Des questions sérieuses se soulÚvent sur les motivations réelles de cette garde à vue. Les accusations
portées sont-elles crédibles ?

Que cache-t-on lĂ  dessous, est-ce de l’intimidation ?

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commentaires
  1. k.e guillon dit :

    Je pense que mon pĂšre (appartenant Ă  la gendarmerie d’alors), « mort pour la France » dĂ©sapprouverait ses collĂšgues d’aujourd’hui pour leurs comportement et leurs soumissions « aveugle » aux ordres? C’est d’ailleurs pour cela et Ă  cause de cela qu’il devint terroriste (en son temps). Il a optĂ© pour que ses collĂšgues actuels soient libres de se comporter comme ils le font aujourd’hui, « aveuglĂ©ment » et sans Ă©tat d’Ăąme : Cela a un prix, les enfants de ceux « morts pour la France » (alias vrais « Pupilles de la Nation ») payant le prix de la « trahison » de leurs parents, au pouvoir d’alors : https://wp.me/p4Im0Q-66F

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