Archives de la catégorie ‘Allemagne’

hicham

24 novembre 2015

En cherchant des éléments d’explication sur les attentats de Paris, je suis bien entendu tombé sur les groupes extrémistes belges, mais aussi sur leurs opposants, tous ceux qui d’une manière ou d’une autres ont largement cherché à manipuler les informations pour promouvoir leurs propres desseins politiques. Vous pensez aux mêmes que moi, je suppose. Toute cette agitation médiatique peut se résumer en un seul exemple, celui de la dérive somme toute très rapide d’un jeune gamin prénommé Brian, promis à un bel avenir de footballeur qui s’est retrouvé propulsé en Syrie, le cerveau nettoyé de fond en comble par des manipulateurs d’une bêtise insondable. Ce garçon a a été l’objet en même temps d’une double récupération : son corps même pas encore froid, sa mort était annoncé par l’armée syrienne de Bachar el Assad, qui réglait ainsi ses comptes avec les islamistes, ceux-là mêmes que le régime avait emprisonné, puis torturé, pour les relâcher dans la nature, espérant qu’ils s’en prendraient d’abord aux autres groupuscules islamistes sans se retourner contre le pouvoir.

Voici la tragique histoire de Brian de Mulder, mort à 20 ans d’avoir trop écouté  les sirènes jihadistes.

Une histoire qui résume toute la tragédie actuelle, et montre la bassesse de certains manipulateurs, qui, eux, sont toujours vivants.

201303210821-2_als-brian-de-mulder-in-syrie-sterft-vervolg-ik-belkacem-Brian était un adolescent comme beaucoup, un beau garçon plein de vie qui prenait plaisir à faire des selfies avec sa famille, d’origine brésilienne. Arrivé sur terre à Anvers comme un beau bébé (il était arrivé deuxième à l’élection du plus beau bébé en Belgique !), il effectuait plus tard une scolarité classique au Sint-Jan Berchmans College rue Jodenstraat, dans le centre d’Anvers. Il s’en échappait le midi pour aller dévorer du pudding chaud, son plat préféré chez sa grand-mère Georgette qui le vénérait, et avec qui il allait prier à l’église. Catholique.. et footballeur, comme tout brésilien serait-on tenté de dire : le voici en effet qui rêve d’une entrée au club du Beerschot (le Koninklijke Beerschot Antwerpen Club) en jouant sur le square avec ses potes, en rêvant à Lionel Messi.

LIRE sur http://www.centpapiers.com/manipulateurs-et-recuperateurs/

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Lire aussi

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63816723-860x360-1448284311L’afflux de demandeurs d’asile en Allemagne augmente encore. Pour les trois seules premières semaines de ce mois, la police fédérale a enregistré environ 180.000 entrées illégales. Le précédent record était en octobre de 181,000 (pour tout le mois, ndlr). Depuis plus de 8000 demandeurs d’asile arrivent quotidiennement en Allemagne (…)

Le week-end dernier, les autorités ont comptabilisé 14,482 franchissement illégal des frontières. Les prévisions du gouvernement de 800.000 demandeurs d’asile pour l’année complète ne sont plus tenables. L’information des experts, selon laquelle l’afflux diminuera en hiver, se révèle être fausse (…)

Source : https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2015/asylzahlen-steuern-auf-neuen-rekordwert-zu/

http://civilwarineurope.com/2015/11/23/allemagne-nouveau-record-dans-lafflux-des-clandestins-en-novembre/

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civilwarineurope

sumte-300x225L’Allemagne est le pays européen qui accueille le plus de réfugiés, entre 800.000 et un million pour l’année 2015. Symbole de l’arrivée importante de réfugiés dans le pays : le village de Sumte. D’ici quelques semaines, 750 personnes vont s’installer dans des locaux dédiés. Mais, sur place, certains craignent les conséquences de la multiplication par sept du nombre d’habitants.

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michel santi chroniqueur économiqueMichel Santi – http://www.michelsanti.fr/michel-santi/

L’Allemagne a un gros problème démographique, pourtant pas nécessairement celui que l’on croit. Si sa population reste en effet stable avec un peu plus de 80 millions d’habitants, c’est l’âge de sa masse salariale qui menace de faire dérailler son économie car elle augmente dangereusement le ratio de dépendance, c’est-à-dire la proportion de ceux qui travaillent et qui contribuent à soutenir les sans emplois. L’Office fédéral des statistiques de ce pays n’avait-il pas calculé (en avril 2015) que le nombre des 20-65 ans diminuerait de 49.2 millions à 48.8 en 2020, sur la base d’une immigration qui s’effondrerait de 500’000 annuellement à 100’000 à l’horizon de la fin de la décennie actuelle ?

Selon ces barèmes de calcul, la masse salariale dans ce pays ne se maintiendrait au niveau actuel des 49.2 millions de travailleurs âgés entre 20 et 65 ans qu’à la condition expresse d’une immigration annuelle d’au moins 200’000 personnes. Dès lors, ce problème semble aujourd’hui réglé grâce à l’afflux massif de réfugiés, à condition toutefois que celui-ci se maintienne dans la durée… Pas vraiment en fait car cette ruée sur l’Allemagne comme cet afflux irrésistible de main d’œuvre ne font en réalité que déplacer le problème. En l’occurrence, de le reléguer au reste de l’Europe qui se voit une fois de plus sommée de gérer tant bien que mal les décisions unilatérales de la maîtresse des lieux européens.

Car, d’une manière ou d’une autre, c’est le salaire minimum allemand (de €8.50 par heure) qui sera remis en question par cette arrivée massive de travailleurs syriens et levantins principalement concentrés dans ce pays. Si ce salaire minimum ne pourra être réduit dans l’immédiat pour des motifs légaux ou simplement éthiques, l’augmentation massive du nombre de salariés agira insidieusement en comprimant le salaire minimum réel et, ce, de manière indirecte. Cet afflux d’hommes et de femmes disposés à accepter un emploi au salaire minimum brouillera logiquement l’ensemble du spectre de l’emploi, et entraînera à la baisse le niveau d’exigence des travailleurs situés dans cette fourchette des salaires.

Au final, ce plancher de verre du salaire minimum finira par céder, ou sera à tout le moins contourné par le travail gris et par d’autres moyens plus ingénieux. A l’évidence, c’est l’ensemble de l’Union qui en souffrira d’autant plus que les pays du Sud de l’Europe pâtissaient sérieusement de salaires allemands systématiquement à la traîne qui s’apparentaient à une concurrence déloyale déguisée. En conséquence, n’attendons rien de bon de la part des allemands à présent qu’ils ont ouvert les bras à cette masse de réfugiés car c’est à un authentique choc de l’offre de la masse salariale qu’ils vont désormais confronter les autres membres de l’Union. Dans tous les cas de figure, les salaires européens sont condamnés à baisser et la crise européenne à s’aggraver. Laquelle crise fut précisément sous tendue par les écarts du coût du travail entre les différents pays européens.

L’afflux de réfugiés en Allemagne exacerbera donc les déséquilibres qui ne pourront être compensés que par des dévaluations intérieures supplémentaires (c’est-à-dire encore et toujours l’austérité) dans les nations du centre et du sud, faute de réajustements monétaires au sein d’une zone partageant la même monnaie. Bref, la situation du premier exportateur mondial ira en s’améliorant pendant que le reste de ses consœurs européennes peineront à survivre non sans subir des taux de chômage à deux chiffres.

http://www.michelsanti.fr/le-privilege-exorbitant-de-lallemagne/

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civilwarineurope

merkel-hollande_2271199bLa rumeur enfle : Merkel serait activement poussée vers la sortie par un nombre grandissant de cadres gouvernementaux allemands. Sa politique d’ouverture totale des frontières est en train de mener rapidement le pays au bord d’une crise sanitaire et sécuritaire inédite, tandis que le nombre de clandestins en provenance du tiers-monde ne cesse de grandir et que l’hiver approche.

Merkel poussée vers la sortie

Si aucun cadre de la CDU (centre-droit) ne demande encore publiquement la démission de la chancelière, il n’en va pas de même en privé. Derrière les portes des ministères, on a déjà un candidat de substitution : Wolgang Schauble, le ministre de l’économie.

Angela Merkel paie là le prix de sa position délirante, arrêtée à la fin de l’été, en faveur d’un accueil sans restriction de tous les migrants musulmans qui atteindraient les frontières du pays. Deux mois plus tard, ce sont plus de 300 000…

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Thomas de Maizière, en janvier 2014.Le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maiziere a organisé une conférence de presse et dévoilé le rapport des crimes organisés pour 2014
Le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maiziere a organisé une conférence de presse et dévoilé le rapport des crimes organisés pour 2014.En Allemagne où 580 enquêtes ont été menées l’année d’avant sur les crimes organisés, ce chiffre recule à 571 dont 299 nouvelles enquêtes.En revanche, les nouvelles enquêtes connaissent une hausse de 7,2% par rapport à l’année précédente.Selon le rapport, le narcotrafic vient en tête du classement des crimes organisés avec 32,9%, les crimes sur les biens en deuxième place avec 18,9%, les crimes financiers en troisième rang avec 12,8% et des crimes fiscaux et douaniers en quatrième place avec 9,1%.Selon le rapport les accusés qui se chiffraient à 9.155 personnes en 2013 ont reculé à 8.700 personnes.

« Les établissements de sécurité en Allemagne doivent s’adapter à la période courante. C’est important surtout pour la lutte contre les crimes organisés » a déclaré le ministre allemand, de Maiziere.

http://www.trt.net.tr/francais/europe/2015/10/06/allemagne-les-crimes-organis%C3%A9s-en-hausse-en-2014-347333

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La chancelière allemande Angela Merkel « a exprimé sa stupeur », ce samedi, après la grave agression dont a été victime une candidate à la mairie de Cologne, active dans l’aide aux réfugiés, poignardée par un homme aux motivations racistes.

« La chancelière a exprimé sa stupeur et condamné cet acte », a indiqué une porte-parole de la chancellerie.

© Fournis par BFMNews

Angela Merkel s’est enquis de l’état de santé de Henriette Reker, blessée par des coups de couteau au cou sur un marché de Cologne où elle faisait campagne avant le scrutin municipal dimanche, a précisé la porte-parole. De son côté le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière, s’est également déclaré « profondément choqué » par cette attaque « effroyable et lâche ».

Candidate indépendante mais soutenue par le parti d’Angela Merkel pour la mairie de la 4e ville d’Allemagne, elle a été poignardée dans un climat de tension croissante autour de la politique de la chancelière d’ouverture aux réfugiés.

source: http://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/candidate-poignard%C3%A9e-%C3%A0-cologne-merkel-exprime-sa-stupeur/ar-AAfySY7?ocid=SL5MDHP

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wolfgang-schaubleA l’occasion d’un entretien téléphonique l’été dernier avec son homologue américain, Wolfgang Schäuble, Ministre de l’Economie allemand crut faire une bonne blague en lui suggérant d’échanger Porto Rico (en état de quasi faillite) contre la Grèce! De fait, l’écrasante majorité des allemands est persuadée du narratif selon lequel leur dur labeur a produit une « vraie » économie dont les excédents seraient en quelque sorte la légitime sécrétion. Cette fiction d’une activité saine entièrement orientée sur les exportations ayant du reste été continuellement entretenue par les médias allemands, dont tous s’étaient réjouis à la perspective d’iles grecques à vendre au plus fort de la crise lors du printemps dernier.

Pour autant, cette fiction allemande passe sous silence que les succès de leur économie et que la taille de leurs excédents commerciaux reposent sur une mécanique -du type néo colonial- à broyer les peuples. Car cette Schäuble économie ne prospère que par une exploitation en bonne et due forme par les allemands des autres peuples d’Europe. Sans euro, pas d’excédent allemand en effet, car la ruée sur les biens produits dans ce pays aurait à l’évidence -par envolée interposée du deutschemark- été répercutée par une augmentation de leurs prix et par un alignement à la hausse des salaires allemands, dont l’effet conjugué aurait neutralisé les excédents. Ces fameux excédents commerciaux faisant tant la fierté de Schäuble sont banalement la conséquence de salariés qui reviennent moins chers à employer que de machines à utiliser! Les robots – plus chers pour équiper des chaînes de production- sont donc simplement remplacés par de la bête humaine dans un mécanisme réglé comme du papier à musique qui autorise ainsi des économies substantielles en capitaux. Du reste, les statistiques prouvent formellement ce choix allemand délibéré car, en comparaison de son P.I.B., l’investissement y est le plus bas de tous les pays industrialisés.

La croissance européenne anémique est donc la conséquence directe de cette carence en investissements allemands et, en l’occurrence, la Schäuble économie s’avère être un poison pour l’ensemble du continent. Authentique malédiction, ces ressources sous exploitées par l’Allemagne condamnent l’Union à être une éternelle suiveuse en termes de croissance et imposent subsidiairement l’austérité à toute la périphérie européenne. Comprenons-le bien: les excédents allemands sont le reflet d’une économie allemande inefficiente et en mal d’investissements. En attendant, c’est la quasi totalité des autres peuples d’Europe qui paient chèrement le prix des obsessions allemandes et, ce, pendant que Schäuble réécrit tranquillement l’Histoire faite pourtant de l’afflux massif de la main d’œuvre provenant d’Allemagne de l’Est et des infâmes réformes Hartz ayant exercé une compression intolérable sur l’ensemble des salaires européens.

Autrefois seule à être malade, l’Allemagne a aujourd’hui contaminé les 28 autres pays partageant sa monnaie.

Angela Merkel fait face à une grogne sans précédent en près de dix ans de pouvoir en Allemagne du fait de sa politique d'ouverture aux réfugiés.

La chancelière, qui a rejeté jeudi l’idée d’une fermeture de l’Europe face au flux de migrants, affronte dans son pays une grogne sans précédent.

Source AFP
Publié le 15/10/2015 à 12:16 – Modifié le 15/10/2015 à 12:22 | Le Point.fr

Angela Merkel fait face à une grogne sans précédent en près de dix ans de pouvoir en Allemagne du fait de sa politique d’ouverture aux réfugiés.Boness©IPON-BONESS

La chancelière Angela Merkel a rejeté jeudi l’idée d’une fermeture de l’Europe face au flux de migrants, estimant qu’elle devait rester « solidaire », tout en appelant à un meilleur contrôle à la frontière entre la Turquie et la Grèce. S’exprimant devant les députés allemands à Berlin avant un sommet européen sur le sujet devant commencer en début de soirée à Bruxelles, la chancelière allemande a estimé que l’UE devait en particulier aider la Turquie à mieux surveiller ses frontières car l’espace maritime entre la Turquie et la Grèce est actuellement « aux mains des passeurs ».

De manière générale face à la crise migratoire, « il faut une Europe de la solidarité, toute autre option est condamnée à l’échec », a déclaré Angela Merkel, alors que les pays d’Europe de l’Est en particulier, par lesquels les migrants transitent depuis les Balkans, ont nettement renforcé leurs contrôles ces dernières semaines. « Une fermeture (des frontières de l’Europe) est une illusion au XXIe siècle, qui est celui de l’Internet », a lancé la chancelière allemande, en réponse aussi aux critiques de plus en plus virulentes dont elle fait l’objet en Allemagne du fait de sa politique d’ouverture, avec une mini-rébellion au sein de sa famille politique conservatrice en particulier. « Il n’est pas exagéré de parler d’un défi d’ampleur historique » pour l’Europe à propos de la réponse à la vague de migrants actuelle, a encore dit Angela Merkel. Plus de 710 000 migrants sont entrés dans l’Union européenne entre le 1er janvier et le 30 septembre, selon des chiffres publiés mardi par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex. À elle seule, l’Allemagne en attend jusqu’à un million pour l’ensemble de l’année et les capacités d’accueil du pays sont mises à rude épreuve.
« Prendre soin des réfugiés »

La chancelière a par ailleurs réaffirmé que la solution passait par un soutien renforcé à la Turquie, pays par lequel passent un grand nombre de migrants fuyant guerres et persécutions. L’UE doit aider la Turquie « à prendre soin des réfugiés » et à parvenir à « une meilleure surveillance des frontières maritimes » du pays avec la Grèce. Il n’est pas acceptable que l’espace maritime entre la Turquie et la Grèce soit actuellement « aux mains des passeurs », a martelé Angela Merkel. Dans le même temps, elle a prévenu que…

Lire sur http://www.lepoint.fr/monde/refugies-merkel-dans-la-tourmente-15-10-2015-1973803_24.php

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Le président français François Hollande s'adresse au Parlement européen Source: Reuters
Le président français François Hollande s’adresse au Parlement européen

L’économiste français Jacques Sapir analyse l’intervention du président français devant les députés européens.

François Hollande a donc prononcé, ces jours derniers, un discours devant le Parlement européen. De ce non-événement, il y aurait peu à dire, si ce discours n’était pas en réalité révélateur du personnage. Car, si notre président à cru que la commémoration de l’historique duo Mitterrand-Kohl pouvait passer pour un discours politique, il s’est en réalité, et comme l’on dit «à l’insu de son plein gré», déshabillé dans ce discours. Ce dernier met à nu le vide de sa pensée. Ce discours nous en apprend bien plus sur l’homme que sur l’Europe. Et c’est en cela qu’il est sans doute, si ce n’est important, du moins révélateur.

La crise comme catastrophe naturelle

Le premier point qui frappe l’esprit du lecteur, ou de l’auditeur, outre les répétitions appuyées des références faites aux discours, eux historiques, de Mitterrand et Kohl, c’est la sombre énumération des crises. Car, ces crises apparaissent dans le langage utilisé par François Hollande comme autant de catastrophes naturelles, comme une tornade ou de la grêle, contre lesquelles seule l’Europe permettrait de se protéger. Que l’on en juge : «A dire vrai, voilà des années que l’Europe affronte une série de crises : la crise financière, née en dehors de notre continent mais qui s’est propagée et qui a provoqué une crise économique dont nous sortons à peine, et une crise sociale avec des millions de jeunes sans travail. Et maintenant c’est une crise humanitaire à laquelle nous faisons face avec un afflux de réfugiés provoqué par la déstabilisation de régions entières, au Moyen-Orient, en Afrique, issus des conflits armés, et avec la résurgence des haines religieuses. Et je n’oublie pas la crise sécuritaire avec une guerre qui n’est pas si lointaine, aux frontières de l’Europe, en Ukraine. Et puis aussi des attaques terroristes qui ont concerné plusieurs pays de notre continent, dont le mien».

Les crises et les conflits ne sont pas des phénomènes naturels. Ils ont des causes, ils mettent en œuvre des intérêts politiques divergents

Cette naturalisation de l’environnement politique traduit l’impuissance politique auquel notre président est réduit. Bien sûr, il y a des crises, des conflits internationaux. Mais, ces crises sont toutes le produits de forces sociales et politiques qu’il faut nommer si l’on veut agir. Ces crises doivent être analysées. Ici, elles ne donnent lieu qu’à une longue énumération de misères et de catastrophes. Prenons le cas de la «déstabilisation de régions entières, (…), en Afrique, issus des conflits armés…». Peut-être serait-il bon de préciser que cette déstabilisation est le produit de la destruction du régime, certes tyrannique, de Kadhafi par les puissances occidentales, dont la France, et de leur incapacité à trouver une solution pérenne de remplacement. Les crises et les conflits ne sont pas des phénomènes naturels. Ils ont des causes, ils mettent en œuvre des intérêts politiques divergents. Mais, de cela nulle mention. Au contraire, ce que François Hollande tente de faire passer comme idée à son auditoire c’est que ces crises sont des événements hors de notre contrôle, comme des catastrophes naturelles. Les Nations européennes, telles des poussins sous l’orage, doivent aller au plus vite chercher refuge sous l’aile de la mère-poule OTAN ou UE. Cette vision, c’est le niveau zéro de la politique internationale.

Quand François Hollande parle du souverainisme et se décrit lui même

Mais, il y eut dans ce discours un passage encore plus révélateur sur le caractère de notre président. Vers la fin de sa péroraison, il a ce passage étonnant : «Et je vais ajouter, si je puis dire, un codicille ou un complément : le souverainisme, c’est le déclinisme. Et c’est aussi dangereux de ne pas donner d’espoir à une population, de ne rien construire ensemble au nom d’un repli national sans avenir. Face aux épreuves, je suis convaincu que si nous n’allons pas plus loin, alors non seulement nous nous arrêterons, mais nous reculerons. Et ce sera la fin du projet européen».

Quand on n’a rien à dire, mais que l’on veut tout de même parler, il arrive parfois que l’on dise des choses stupides et parfois aussi que l’on en dise plus que ce que l’on voulait. C’est ce qui s’est passé avec ce discours de François Hollande. Le terme de «déclinisme» est certes à la mode mais que décrit-il si ce n’est une forme de pessimisme ? La réalité de la situation de la France est marquée par un déclin incontestable depuis plus de vingt ans, et de manière accélérée dans les dernières années du quinquennat de Nicolas Sarkozy et dans celui de François Hollande. C’est un fait. Mais ce déclin n’est pas inéluctable, et quand on connait les forces immenses des Français et les capacités des producteurs en France, on peut légitimement penser qu’avec une autre politique il en irait tout autrement.

C’est bien la politique européenne menée par nos deux derniers présidents, que ce soit Nicolas Sarkozy ou François Hollande, qui s’inscrit dans la filiation de la politique de renoncement de Vichy

Le véritable «déclinisme», sous la forme d’un pessimisme profond qu’exprime justement François Hollande ou Nicolas Sarkozy, c’est celui qui pense que sans l’Union européenne il n’y aurait plus de France, et que la France ne peut faire face au monde qu’en disparaissant dans une entité plus vaste. Ce discours, nous l’avons déjà entendu dans notre histoire, et en particulier de 1940 à 1944. Ce fut le discours du régime de Vichy, et en particulier ceux de Philippe Pétain, théorisant la défaite de juin 1940 défaite dans laquelle sa propre responsabilité était pourtant lourdement engagée. Ce fut aussi le discours de Pierre Laval, ancien socialiste et partisan de la déflation quand il fut Président du Conseil en 1935, deux points qui le rapprochent de François Hollande. En fait c’est bien la politique européenne menée par nos deux derniers présidents, que ce soit Nicolas Sarkozy ou François Hollande, qui s’inscrit dans la filiation de la politique de renoncement de Vichy.

Il est frappant que François Hollande ait eu ces mots devant le Parlement européen, lui qui vient, en partie, d’une famille marquée par l’extrême-droite.

Le souverainisme et l’espoir dans la société française

Mais, il faut aussi noter l’attaque haineuse contre le souverainisme à l’occasion de ce discours. Or, qu’est-ce que le souverainisme ?

Le souverainisme se définit étymologiquement comme l’attachement de quelqu’un à la souveraineté de son pays. Cela pourrait en faire un équivalent de patriotisme. Mais, dans sa signification actuelle, il définit un attachement et une défense de la souveraineté du peuple, qui est le fondement principal de la démocratie. Le souverainisme est donc l’expression de la volonté d’une communauté politique (le peuple) à pouvoir décider de lui-même, par lui-même et pour lui-même sur les questions importantes. C’est donc une notion qui s’enracine profondément dans une vision de gauche de la société.

La crise grecque a montré que les institutions européennes piétinaient ouvertement la souveraineté d’un peuple

Le souverainisme, et plus encore la notion de souveraineté, sont devenus aujourd’hui des thèmes centraux de la vie politique française. Il en est ainsi car, après des années de petits empiètement et de gros dénis de démocratie (comme le fait d’avoir fait adopter par le Traité de Lisbonne ce que les Français avaient rejeté lors du référendum de 2005), la crise grecque a montré que les institutions européennes piétinaient ouvertement la souveraineté d’un peuple. La crise grecque de l’été 2015, avec comme double point d’orgue le référendum du 5 juillet et la capitulation d’Alexis Tsipras le 13 juillet sous la contrainte financière exercée par la BCE, a mis la question de la souveraineté sur le devant de la scène. La crise grecque a donc fait office de révélateur et des Français, de plus en plus nombreux, comprennent que la somme des petits empiètements du passé a donné naissance à une rupture qualitative en matière de souveraineté.

La frontière est en réalité la condition nécessaire à la démocratie

Le souverainisme c’est reconnaître la vertu des frontières. Car, la frontière est en réalité la condition nécessaire à la démocratie. C’est elle qui met l’étranger voulant vivre dans un autre pays devant le choix de s’intégrer ou d’être privé de droits politiques. Elle est une séparation entre l’intérieur et l’extérieur, séparation sans laquelle aucune organisation, et je rappelle qu’un Etat est une organisation, ne saurait – tout comme tout être vivant – exister. Même les protozoaires ont une membrane qui les isole de leur environnement. Elle est, comme l’a si bien dit Régis Debray, une condition et un produit, de la civilisation. Nier les frontières, et donc nier la souveraineté, c’est vouloir nous ramener à l’état de tribu et d’ethnies.

Une frontière doit donc jouer le rôle d’un filtre laissant passer certaines choses, et bloquant certaines autres. La question des frontières pose alors très directement celle du protectionnisme. Mais, quand François Hollande, président de la République, appelle à «manger français», ne fait-il pas, lui aussi du protectionnisme ? Sa formule relève même d’une étape supérieure, qui s’appelle l’autarcie et qu’aucun économiste ne peut recommander. En réalité, des formes de protectionnisme, égalisant les conditions tant sociales qu’écologiques dans lesquelles les biens sont produits, sont absolument nécessaire. Ces formes de protectionnisme seraient plus efficaces si nous pouvions arriver à un accord commun avec certains de nos partenaires. Mais, même sans cet accord, elles seraient incontestablement efficaces.

Les Français, de plus en plus nombreux, reconnaissent comme leur la notion de souveraineté populaire et se disent souverainistes

Le souverainisme, dans les deux définitions qui ont été données plus haut, que ce soit celle – ancienne – de patriotisme ou celle, plus actuelle, d’attachement à la souveraineté du peuple, s’oppose donc radicalement à cette forme de pessimisme qu’est le déclinisme.

Le souverainisme, c’est l’espoir, c’est la volonté consciente d’une communauté politique de créer un monde meilleur et de faire face aux crises diverses qu’elle peut rencontrer. Et c’est peut-être pour cela que les Français, de plus en plus nombreux, reconnaissent comme leur la notion de souveraineté populaire et se disent souverainistes.

Source : russeurope.hypotheses.org

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Des migrants à la frontière avec l'Allemagne

© Sputnik

18:46 14.10.2015(mis à jour 18:47 14.10.2015)
La formule concernant la croissance des flux migratoires en Allemagne que la chancelière Merkel ne cesse de répéter « Nous allons venir à bout de cela » provoque de vives critiques.

Selon une enquête réalisée par l’institut de sondage YouGov parmi 1198 Allemands du 9 au 13 octobre 2015, deux habitants sur trois n’ont pas confiance dans les paroles de la chancelière, estimant que le nombre de réfugiés dans le pays est trop élevé.

« Nous allons venir à bout de cela », a répété Angela Merkel lors d’une conférence de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) dans la ville allemande de Stade (Basse-Saxe, nord du pays).

Toutefois, cette déclaration a rapidement été soumise à de nombreuses critiques, surtout de la part de membres de son propre parti.

D’après le sondage, un tiers de la population (32%) partage la position de Mme Merkel, contre 64% qui ne sont pas de cet avis.
Il est à noter qu’il y a seulement un mois l’écart n’était pas aussi grand, 43% étaient d’accord avec la chancelière contre 51% qui ne partageaient pas son opinion.

De même, les avis des électeurs des trois partis, CDU, Die Linke et le Parti social-démocrate (SPD), sont étonnement unanimes. Dans chacun des trois groupes, plus de la moitié des sondés estiment que Mme Merkel a tort (CDU — 61%, Die Linke — 59%, SPD — 62%).

Quant au parti Alliance 90/Verts, les réponses sont opposées. Un nombre identique de personnes interrogées se sont exprimées pour (49%) et contre (51%) les propos de la chancelière allemande.

Par ailleurs, plusieurs autres déclarations de Mme Merkel n’ont reçu le soutien que de la part des sympathisants du parti Alliance 90/Verts. Il s’agit de l’émission « Anne Will » sur la chaîne de télévision ARD, lors de laquelle elle avait déclaré, « l’accueil des migrants ne cessera pas », car cela « est impossible dans les conditions de l’ouverture des frontières en Europe ».

Si 60% des Verts sont d’accord avec cette opinion, seulement 41% des sympathisants de la CDU ont un tel avis.

Dans les deux cas, ceux qui estiment que le nombre de migrants dans le pays est trop important sont les plus mécontents. De même, de tels avis apparaissent de plus en plus dans la population allemande. Si pendant les derniers mois, il y en avait 40 à 50% (46%, selon les données antérieures), actuellement il y aurait 56% des sondés qui partagent cet avis.

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Le Monde.fr | 06.10.2015 à 06h43 • Mis à jour le 06.10.2015 à 10h52 | Par Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)

Manifestation du groupe islamophobe Pegida, à Dresde, dans l’est de l’Allemagne, le 5 octobre.

Toujours favorable à l’accueil des migrants, Angela Merkel doit faire face à de plus en plus de critiques en Allemagne.

Les responsables politiques de tous bords s’inquiètent du retournement de l’opinion. Selon un sondage paru le 2 octobre, 44 % des Allemands pensent désormais que « l’immigration a plutôt des inconvénients ». Plus 11 points par rapport à début septembre. Ils ne sont plus que 35 % à juger qu’elle présente « plutôt des avantages » (moins 10 points). Le mouvement anti-islam Pegida, qui s’était essoufflé au printemps, a repris de la vigueur depuis début septembre en réunissant plusieurs milliers de manifestants tous les lundis à Dresde.

Selon le quotidien Bild qui citait lundi 5 octobre « un document secret » émanant d’un fonctionnaire, 1,5 million de réfugiés pourraient cette année chercher à demander l’asile à l’Allemagne. Deux fois plus que les estimations officielles. Rien qu’en septembre, la Bavière a accueilli plus de 270 000 demandeurs d’asile, autant que toute l’Allemagne en 2014. Alors que les bagarres se multiplient entre migrants à l’intérieur même de foyers surpeuplés, plusieurs Etats-régions envisagent désormais de réquisitionner des logements libres à l’approche de l’hiver.

Après l’Union chrétienne-sociale (CSU) bavaroise, les sociaux-démocrates (SPD) critiquent à leur tour l’ouverture des frontières sans limite aux réfugiés venus de pays en guerre. Sigmar Gabriel, président du Parti social-démocrate et vice-chancelier, juge que « nous devons absolument parvenir à réduire sensiblement…

Manifestation du groupe islamophobe Pegida, à Dresde, dans l’est de l’Allemagne, le 5 octobre.
Réfugiés : Angela Merkel de plus en plus isolée en AllemagneIl vous reste 78% de l’article à lire

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sebnitzEnviron 3 000 personnes se sont réunis hier dans la ville allemande de Sebnitz à la frontière avec la République tchèque pour faire une chaîne humaine symbolique contre l’afflux de clandestins.

Source : http://www.rtdeutsch.com/33431/inland/sebnitz-3-000-menschen-folgen-pegidas-aufruf-zur-grenzschliessung/

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CQk4ZCbVAAAHr_zLa chancelière allemande accusée de crimes contre son peuple et une pléiade de slogans contre les réfugiés : le mouvement allemand islamophobe Pegida rassemble de nouveau en nombre à Dresde contre la politique d’accueil de migrants d’Angela Merkel.

Loin des scènes de liesse en septembre dans les gares allemandes lorsque des centaines de volontaires accueillaient les migrants auxquels Angela Merkel a ouvert la porte, les milliers de manifestants réunis lundi à Dresde laissaient éclater leur haine sur diverses pancartes.

« La trahison est passible de sanctions pénales« , « Résistance contre la destruction de notre pays par Merkel et compagnie » ou encore « Coupable ! Merkel commet un ethnocide du peuple allemand » : la chancelière allemande, dont le pays s’attend à accueillir entre 800.000 et un million de demandeurs d’asile cette année, était la cible de nombreuses attaques. « Merkel doit partir ! », scandaient les manifestants à gorge déployée.

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Hambourg est devenue la première ville allemande à adopter une loi permettant la saisie de propriétés commerciales vides pour les migrants.

L’afflux de migrants a fait pression sur les autorités de la ville septentrionale afin de trouver un logement. Certains migrants dorment à la dure en plein air.

La loi de Hambourg prend effet la semaine prochaine (…)

Source : http://lesobservateurs.ch/2015/10/03/allemagne-hambourg-permet-saisie-de-proprietes-commerciales-loger-migrants/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

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th (2)Des réfugiés pas assez reconnaissants. C’est ce que semble dire le ministre allemand de l’Intérieur. Thomas de Maizière durcit le ton et avertit que le nombre de migrants présent en Allemagne mais pas enregistré par les autorités était un problème “sérieux”.

Selon lui, “de nombreux réfugiés” refusent par ailleurs la répartition sur le territoire qui leur est proposée.

“Jusqu‘à l‘été, les réfugiés étaient reconnaissants d‘être chez nous. Ils demandaient où était la police, où était le centre d’enregistrement, où est-ce qu’ils devaient aller. Aujourd’hui, ils quittent les centres d’accueil, ils commandent un taxi et disposent étonnement de l’argent nécessaire pour parcourir des centaines de kilomètres à travers l’Allemagne”, a-t-il critiqué. Ils font la grève, parce que leur logement ne leur convient pas, ils font des histoires car ils n’aiment pas la nourriture.” (…)

Source : http://fr.euronews.com/2015/10/02/des-refugies-pas-assez-reconnaissants-pour-thomas-de-maiziere/

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Entre 270.000 et 280.000 migrants sont arrivés en Allemagne au cours du seul mois de septembre 2015, dépassant en un seul mois le total enregistré en 2014, a annoncé mercredi le ministre de l’Intérieur de la Bavière, Joachim Herrmann.

« C’est un fait que d’après les données actuelles nous devons partir du principe qu’en septembre 2015 entre 270.000 et 280.000 réfugiés sont arrivés en Allemagne. C’est plus en un mois que durant la totalité de l’année 2014 », a déclaré le ministre devant le parlement de cette région du Sud de l’Allemagne, par laquelle entrent la grande majorité des migrants.

Source : http://www.bfmtv.com//international/pres-de-280-000-migrants-arrives-en-allemagne-en-septembre-918985.html

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Le capitalisme doit redevenir l’affaire de tous car il est aux mains d’une infime minorité qui est aux commandes. Un glissement imperceptible s’est déroulé depuis le début des années 80: le pouvoir de l’argent étant passé des mains des capitaines d’industrie à ceux de la haute finance. Ce faisant, l’oligarchie financière a progressivement étendu sa domination pour finir, vers le milieu des années 2000, par régner sur l’ensemble de l’économie réelle qui en est devenue totalement accro, via le levier de la financiarisation. Cette sophistication ultime de la finance (ayant accouché de la crise des subprimes dès 2007) a su se rendre indispensable à l’économie en l’arrosant de liquidités. L’ensemble des entreprises et des acteurs économiques a dès lors adopté le marché comme référence suprême sans se rendre compte que cette financiarisation revenait en fait à une monopolisation accrue des pouvoirs. Pouvoirs qui étaient imperceptiblement passés depuis les mains des capitaines d’industrie et des entrepreneurs (qui avaient au moins le mérite d’être familiers avec leurs ouvriers et avec leur production) entre les mains d’une élite de financiers. La tradition entrepreneuriale avait jusque-là réellement créé une valeur ajoutée pour notre société. Et les révolutions technologiques laissé une marque profonde pour avoir constitué les authentiques forces motrices ayant autorisé prospérité des sociétés et réalisation de l’individu. En effet, le profit n’avait jamais été qu’un instrument pour ces entreprises et non le but ultime comme il l’est pour la finance, car il était constamment réinvesti, certes dans l’intérêt de ces entrepreneurs, mais également de toute la chaîne humaine qui y participait.Aujourd’hui, le profit est l’horizon unique de cette financiarisation qui a tout contaminé sur son passage et qui ne considère désormais les entreprises que comme un levier à profits, ou une machine à sous dans un casino planétaire…..

Lire la suite sur: http://www.michelsanti.fr/volkswagen-pas-une-exception-mais-la-regle-du-capitalisme-actuel/

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GsjoCZS14 personnes ont été blessées ce dimanche dans une bagarre de masse dans un camp de réfugiés à Kassel-Calden. Plusieurs centaines de personnes de différentes nationalités ont pris part à cet affrontement pendant plusieurs heures.

La police a tenté dans la soirée de trouver un foyer d’accueil temporaire pour l’un des deux groupes ethniques concernés afin de pacifier la situation. Près de 50 policiers ont été mobilisés sur le site de l’ancien aéroport Calden où sont logés les réfugiés (…)

Un premier affrontement a eu lieu en début d’après-midi, entre de deux groupes de deux nationalités différentes. 60 personnes environs se sont affrontés de chaque coté. Huit personnes ont été blessées. La police est intervenue et la situation s’est calmée.

Dans la soirée, la violence a repris une fois de plus. Cette fois, ce sont 70 personnes d’un côté et 300 de l’autre qui se sont affrontés. Trois migrants et…

Voir l’article original 14 mots de plus

apres_les_coups Totalement occultée en Europe, une étude américaine relève le lien entre explosion des viols et d’immigration de masse en Allemagne

Dans une étude très détaillée publiée le 18 septembre dernier, le Gatestone Institute,(http://www.gatestoneinstitute.org/) un organisme américain qui se consacre aux questions stratégiques, relève la parfaite corrélation entre la croissance exponentielle du nombre de viols que connaît actuellement l’Allemagne, d’une part, et l’ouverture des frontières de nos voisins d’outre Rhin à une immigration massive, de l’autre.

Gatestone n’hésite pas à incriminer les demandeurs d’asile

Foin du politiquement correct… Dans son étude, Gatestone décrit en effet : « Un nombre croissant de femmes et de jeunes filles hébergées dans des abris pour réfugiés en Allemagne, violées, agressées sexuellement et même forcées à se prostituer par les demandeurs d’asile ». Et l’Institut américain de continuer

Les conditions de vie dans ces centres d’hébergement sont si dangereuses pour les femmes et les jeunes filles que ces dernières sont décrites par les prédateurs mâles musulmans comme du “gibier sauvage” à leur disposition

L’étude recense précisément plusieurs dizaines de cas

Avec la description des agresseurs, les dates, les lieux, les âges des victimes : femmes, adolescentes et même enfants.

Un nombre croissant d’Allemandes à travers le pays sont violées par des demandeurs d’asile en provenance d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient

précise Gatestone. Dans plusieurs villes de Bavière entre autres, à la suite de nombreux viols de jeunes filles, la police a demandé aux parents de ne pas laisser leurs enfants non accompagnés, aux femmes de ne pas sortir seules, ou encore aux lycéennes de ne pas porter de vêtements « révélateurs » afin d’éviter les « malentendus » (sic) avec les réfugiés musulmans.

Et en France ?

Silence radio sur les médias de l’oligarchie. À part quelques cas de viols qui ont fait l’objet d’un encart dans les pages faits divers de Nice Matin ou de La Voix du Nord. Naturellement, pas un mot sur l’origine des violeurs…

http://fr.novopress.info/192807/allemagne-immigration-masse-explosion-du-nombre-viols/

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Profughi sirianiIl governo federale tedesco ha stanziato assegni mensili da 670 euro per ogni profugo oltre al finanziamento delle spese per l’alloggio, riferisce “Bloomberg”.

 Si prevede che quest’anno nel Paese arriveranno circa 800mila profughi. Il cancelliere tedesco Angela Merkel ha dichiarato che le spese dello Stato potrebbero continuare a crescere se il numero di arrivi supera le previsioni, segnala « RIA « Novosti ».

Circa 3,7 miliardi di euro di fondi federali finiranno nelle casse delle regioni per aiutarle a superare la difficile situazione con il nuovo afflusso di migranti. Queste misure saranno adottate il 29 settembre ed entreranno in vigore il 1° novembre, dopo l’approvazione del Parlamento.

La Merkel ha affermato che le regioni stanno affrontando grandi problemi, pertanto gli oneri devono essere ripartiti equamente con il governo federale. Ha espresso fiducia sul fatto che l’obiettivo del governo di mantenere il bilancio in pareggio non venga messo a rischio.

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ALLEMAGNE: 670 euros par mois et le logement gratuit pour les clandestins !

Pour les migrants dans l’Allemagne de Merkel. J’en connais qui n’ont même pas ça chaque mois et ont du mal à payer leur loyer. Il faut que le patronat allemand ait de gros besoins pour en arriver là mais tout ceci se paiera sur le champ du politique. Et que l’on ne demande pas à l’oncle $am d’être amical. Il fait, il fera tout pour faire sombrer l’Allemagne et l’Europe. Il s’agit de les mettre à genoux pour faire perdurer l’alliance atlantique. Et empêcher l’entente et la coopération avec la Russie…
Sources : – https://www.facebook.com/profile.php?id=100009140182723&fref=tshttp://it.sputniknews.com/politica/20150925/1230891.html

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38312e00f67952dfc41a047a74b99Le gouvernement allemand estime que 30% des personnes se disant syriennes lors de leur enregistrement en vue de l’obtention du statut de réfugié en Allemagne ne le sont pas, a indiqué vendredi un porte-parole du ministère de l’Intérieur. « Il ne s’agit pas d’une statistique mais d’une estimation qui s’appuie sur ce que constatent les autorités sur place, en particulier la police et (…) Frontex », l’agence chargée de la surveillance des frontières de l’Union européenne », a insisté le porte-parole, Tobias Plate, lors d’un point de presse régulier.

Il n’a donné aucune information supplémentaire sur cette estimation. Un ministre régional de l’Intérieur avait indiqué tenir ce pourcentage des autorités fédérales mais le porte-parole a souligné que l’Allemagne ne tenait pas de statistiques en la matière (…)

Source : http://www.bfmtv.com/international/migrants-berlin-evalue-a-30percent-la-proportion-de-faux-syriens-demandeurs-d-asile-917669.html

L’opinion de civilwarineurope

Ce chiffre est certainement sous-évalué…

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LE SCAN ECO – Le constructeur allemand est au cœur de la tourmente depuis ce week-end. Le Figaro vous récapitule les points essentiels d’une affaire qui bouleverse tout le secteur automobile.

• Pourquoi Volkswagen est-il accusé de «tricherie»?Ce qui est reproché au constructeur. Le constructeur allemand aurait équipé ses modèles diesel d’un logiciel capable de tromper les tests de mesure anti-pollution des autorités. C’est-à-dire de leur faire croire qu’un modèle était moins polluant que ce qu’il n’était en réalité. Cela constitue une violation du Clean Air Act, la loi sur l’air propre, en vigueur aux Etats-Unis. «Utiliser un appareil pour échapper aux règles visant à garantir un air propre est illégal et constitue une menace pour la santé publique», a tonné Cynthia Giles, une des responsables de l’Agence fédérale de protection de l’environnement (EPA), citée dans le communiqué de l’agence, parlant d’actes «très graves».

Un logiciel étudié pour la triche. Le logiciel déclenche un mécanisme interne de limitation des gaz polluants permettant au véhicule de passer le test sans encombre et de se voir décerner un certificat de bonne conduite écologique. Une fois le test fini, le mécanisme anti-pollution se désactive et le véhicule libère alors davantage de gaz polluants, et notamment du dioxyde d’azote ou Nox, lié à de graves maladies respiratoires dont l’asthme.

Pas d’impact sur la sécurité. L’agence EPA a bien précisé dans son communiqué que cette tricherie n’avait aucun effet sur la sûreté des voitures concernées.

Les véhicules concernés. Plusieurs modèles des marques Volkswagen et Audi sont dans le collimateur des autorités. L’EPA a dans un premier temps incriminé les Golf, Audi A3, Passat et Beetle, pour un total de 480.000 véhicules touchés aux Etats-Unis. Mardi, coup de tonnerre: le constructeur annonce que plus de 11 millions de véhicules dans le monde sont équipés du fameux logiciel de trucage.
• Qui sont ceux par qui le scandale est arrivé?

L’université de Virginie-Occidentale. Le professeur Gregory J. Thompson, qui anime le Centre pour les émissions, les moteurs et les carburants alternatifs, dans cette université, a effectué une série de tests pour mesurer les polluants émis par les moteurs de certaines voitures, dont deux Volkswagen, en conditions d’utilisation réelle. Début 2014, les résultats tombent: la différence entre les données publiées par le constructeur et les mesures effectuées sont énormes.

L’International Council of Clean Transportation (ICCT). C’est à la requête de cette ONG opérant dans les transports écologiques que les tests ont été conduits. Elle convainc l’EPA de lancer une enquête… qui conduira les autorités à découvrir le fameux logiciel de trucage.

» Pour en savoir plus, lire notre article: Une ONG et une université ont fait tomber Volkswagen
• Que risque Volkswagen?

Une vague de rappels sans précédent. Aux Etats-Unis, le constructeur a été prié par les autorités américaines de rappeler tous les véhicules vendus sur le sol américain concernés. Ce qui devrait lui coûter très cher, d’une part financièrement mais aussi en termes d’image. Volkswagen va devenir «un paria pour le gouvernement et peut-être aussi pour les consommateurs américains», juge ainsi Max Warburton, analyste de Bernstein.

Une amende colossale... Au titre de la violation du Clean Air Act, le constructeur risque aux Etats-Unis une amende de 37.500 dollars par véhicule, soit une facture de totale de 18 milliards de dollars pour les véhicules concernés outre-Atlantique.

… mais peu surprenante. L’industrie automobile se retrouve régulièrement dans le collimateur de la justice américaine et sont sévèrement sanctionnés pour leurs irrégularités. En mars 2014, Toyota, accusé de dissimuler un dysfonctionnement de la pédale d’accélérateur de certains de ses modèles, qui avait provoqué cinq accidents mortels aux Etats-Unis, avait écopé d’une amende d’1,2 milliard de dollars, un record. La justice américaine se montre intraitable avec les cachottiers et les pénalités augmentent en flèche depuis quelques années. Banques et laboratoires se disputent jusqu’à maintenant les plus grosses amendes pour tromperie mais Volkswagen pourrait bien pulvériser tous les records.

» Pour en savoir plus, lire notre article: Scandale Volkswagen: la justice américaine a la main lourde

Un impact financier déjà conséquent. Le groupe a d’ores et déjà annoncé qu’il passerait une provision de 6,5 milliards d’euros pour faire face au scandale. Mais celui-ci est encore loin d’avoir connu son épilogue et les pertes pourraient s’avérer bien plus importantes pour Volkswagen.

Sa place de n°1. Au premier semestre, l’Allemand avait ravi la place de leader mondial à Toyota, qui l’occupait depuis 2012. Bien que le groupe écrase la concurrence en Europe, sa situation est loin d’être suffisamment stable pour lui éviter de vaciller sous le poids du scandale. Le ralentissement de l’économie chinoise, un marché-clé pour le constructeur, fait planer des craintes sur ses prochains résultats.

Un renouvellement de direction. La direction du groupe se remet à peine d’une «césure historique» entre le président du conseil de surveillance et le patron opérationnel du groupe, Martin Winterkorn. Mais l’Allemagne, où se situe le siège du groupe, met d’ores et déjà la pression sur la direction et nombreux sont ceux à demander la démission de Martin Winterkorn.

» Pour en savoir plus, lire notre article: L’Allemagne met la direction sous pression
• Et en Europe?

Le Vieux continent exposé. Selon l’ONG qui a contribué à révéler le scandale, l’International Council on Clean Transportation, il n’est «pas exclu» que Volkswagen ait eu recours aux mêmes techniques de dissimulation en Europe, a déclaré son directeur exécutif Drew Kodjak dans un entretien à l’AFP. «Il appartient aux régulateurs du continent de déterminer s’ils sont oui ou non en présence d’un logiciel trompeur comme aux Etats-Unis.»

L’Allemagne et l’Italie remontées. Berlin a d’ores et déjà ordonné des «tests approfondis» sur tous les modèles diesel de la marque Volkswagen. L’Italie, par la voix du ministère des Transports, a elle aussi annoncé l’ouverture d’une enquête.

Vers une enquête européenne. Une enquête est nécessaire «au niveau européen», a estimé mardi le ministre des Finances Michel Sapin. «Nous sommes sur un marché européen, avec des règles européennes, c’est celles qui doivent être respectées.»

Craintes pour le diesel. Si le diesel est marginal outre-Atlantique, il représente près de 60% des ventes en France. Et l’un des principaux arguments de vente des constructeurs reste qu’il s’agit d’un des carburants les plus propres du marché. Un marketing du «diesel propre» battu en brèche par les dernières révélations autour de Volkswagen.

» Pour en savoir plus, lire notre article: Scandale Volkswagen: un coup porté au slogan du «diesel propre»

D’autres constructeurs scrutés. Comme aux Etats-Unis, Michel Sapin a fait valoir que pour «rassurer» les citoyens, il semble «nécessaire» de mener également des contrôles sur d’autres constructeurs européens que Volkswagen. Une requête soutenue par les constructeurs français: un telle procédure «permettra de confirmer que les constructeurs français respectent les procédures d’homologation en vigueur dans tous les pays où ils opèrent», indique un communiqué du Comité des constructeurs français d’automobiles.

» Pour en savoir plus, lire notre article: L’affaire qui sème le doute sur les tests en Europe
• Comment ont réagi les marchés?

Volkswagen perd le tiers de sa valeur en Bourse. Le titre a perdu près de 30% de son cours à la Bourse de Francfort en trois jours. Ce sont donc plus de 22 milliards d’euros qui se sont envolés. Au cours actuel, la capitalisation boursière du groupe est en effet tombée à 50 milliards d’euros.

Tout le secteur automobile fragilisé. Victimes collatérales du scandale, les autres constructeurs européens et notamment ceux qui misent gros sur le diesel, ont subi les craintes des investisseurs. Peugeot chute de plus de 9% en l’espace d’une semaine et Renault abandonne 8%. La chute des plus grandes valeurs automobiles pèse aussi sur le CAC 40 qui perdait plus de 2,5% mardi matin.

http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/explicateur/2015/09/22/29004-20150922ARTFIG00230-cinq-questions-pour-comprendre-le-scandale-volkswagen.php

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Moselle-Est – 16/09/2015
LORACTU.fr La Rédaction
Réfugiés : l’Allemagne renforce ses contrôles à la frontière française

Société
PHOTO : DR

Face à l’afflux de réfugiés, la police allemande a décidé de « renforcer » ses contrôles sur une partie de sa frontière avec la France, au niveau de la région Alsace mais pas au niveau de la Moselle (Lorraine) a annoncé la police allemande.

Dans le Land du Bade-Wurtemberg frontalier avec l’Alsace, « nous avons renforcé l’intensité de nos contrôles (…) nous menons des contrôles frontaliers ponctuels, localisés et flexibles à différents endroits », a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’antenne locale de la police fédérale.

La police allemande a assuré pour le moment que ces contrôles renforcés ne concernaient pas la frontière avec la Moselle mais uniquement les points d’entrée avec l’Alsace. « Nous ne menons pas tous ces contrôles en même temps mais en fonction de la situation. Nous décidons en raison de la situation actuelle où et combien de temps nous menons ces contrôles », comme par exemple au niveau de la ville allemande de Breisach, l’un des 27 points de passages disséminés entre l’Alsace et le Bade-Wurtemberg, a poursuivi le porte-parole de la police cité par l’AFP. Selon lui, « une grande partie » des 1.900 policiers fédéraux que compte le Land participent à ces contrôles.

Selon des informations de la télévision allemande SWR, des contrôles de la police allemande se multiplient dans la ville frontalière de Weil-Am-Rhein, non loin de Mulhouse (Haut-Rhin). La police aurait déjà effectué des arrestations de migrants qui tentaient de passer la frontière ces derniers jours, sans toutefois en préciser le nombre, selon la chaîne de télévision.

Les réfugiés veulent entrer en Allemagne qui est débordée

Les contrôles vont également s’effectuer à d’autres endroits de la frontière avec l’Alsace notamment à Kehl, ville frontalière avec Strasbourg (Bas-Rhin) et Neuenburg, frontalière avec Mulhouse. Des contrôles qui devraient débuter dans les prochains jours et durer de manière indéterminée sans date de fin annoncée. L’Allemagne a annoncé qu’elle pourrait accueillir jusqu’à un million de migrants en 2015, du jamais vu, selon le ministre de l’Intérieur allemand.

Plusieurs villes situées à la frontière avec l’Allemagne ont annoncé leur volonté d’accueillir des réfugiés. Strasbourg, Forbach ou Sarreguemines avaient récemment annoncé être en capacité d’accueillir des réfugiés syriens et irakiens alors que la France doit en recevoir 24 000 en deux ans, selon le gouvernement français.

La police allemande a également renforcé ses contrôles à la frontière luxembourgeoise, à Wasserbillig et à Schengen et Perl. Les policiers allemands renforcent en effet leurs contrôles dans la ville de Schengen où les accords de libre circulation avaient été signés entre les pays membres de l’Union européenne. Une ville qui partage également sa frontière avec le département de la Moselle en France.

http://loractu.fr/moselle-est/11157-refugies-l-allemagne-renforce-ses-controles-a-la-frontiere-francaise.html

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Flüchtlinge: Friedrich warnt: IS-Kämpfer und muslimische Schläfer

« Nous avons perdu tout contrôle. L’accueil des immigrants est une énorme faute politique »

Ce sont les mots de Hans-Peter Friedrich, ministre de l’Intérieur de 2011 à 2013, qui met en garde contre l’arrivée incontrôlée dans l’UE de masses « d’immigrants dont on ne sait absolument rien ». Friedrich s’était déjà attiré en tant que ministre les foudres des médias bien-pensants et les critiques du président fédéral en affirmant que « Rien dans l’histoire ne démontre que l’islam appartient à l’Allemagne ». Une évidence politiquement incorrecte. Dans les colonnes du journal Passauer Neue Presse, cet homme politique du parti frère en Bavière (CSU) des « chrétiens-démocrates » du CDU de la chancelière Angela Merkel ne mâche pas ses mots à l’égard de la politique de cette dernière : « C’est une énorme faute politique qui peut avoir des conséquences dramatiques. Nous risquons de payer très cher le fait de ne pas enregistrer ces gens, de ne pas contrôler leur identité. Nous avons perdu tout contrôle. » Il ajoute aussi : « Nous risquons des attentats, nous devons fermer nos frontières. Il vaudrait mieux que le gouvernement de Berlin s’y prépare dès maintenant. »

L’ancien ministre défend aussi la position des pays de l’Est qu’il considère comme tout à fait compréhensible. Ces pays (Pays baltes, Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie) refusent les quotas obligatoires et ceux qui sembleraient le plus prêt à accepter le nombre d’immigrants clandestins que souhaite leur imposer la Commission européenne (Pologne et Lituanie) ont à faire face à des manifestations populaires, comme hier samedi à Varsovie où une dizaine de milliers de personnes étaient venu dire leur opposition à l’immigration-islamisation.

Manifestation de Varsovie sous le slogan : « Aujourd’hui des immigrants, demain des terroristes » :

(Une manifestation où Martin Schulz, le président du Parlement européen s’est fait traiter de « porc allemand » pour avoir menacé qu’il serait fait usage de la force contre ceux qui refuseraient les quotas de migrants)

 

Et ce n’est pas que l’ancien ministre qui critique la politique du gouvernement fédéral formé par la « grande coalition » (CDU-CSU et SPD). C’est aussi toute la CSU bavaroise et le gouvernement du land de Bavière qui se trouve en première ligne face à l’arrivée des clandestins. Munich est littéralement submergée, et le gouvernement bavarois doit rencontrer le premier ministre hongrois Viktor Orbán en début de semaine pour discuter ensemble des solutions à adopter, en court-circuitant le gouvernement d’Angela Merkel ! Une décision qui lui vaut les critiques acerbes de la presse, mais pas de toute la presse.

LIRE-LESEN-READ-LEER: http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/13-09-2015/allemagne-nous-avons-perdu-tout-controle-laccueil-des-immigrants-est-une-enorme-faute-politique#.VfahEZeVeJc

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Ex-Innenminister Friedrich: „Wir haben die Kontrolle verloren“

Hans-Peter Friedrich (2012): Scharfe Kritik an Merkels Asylkurs Foto: dpa

Hans-Peter Friedrich (2012): Scharfe Kritik an Merkels Asylkurs Foto: dpa

BERLIN. Der ehemalige Bundesinnenminister Hans-Peter Friedrich (CSU) hat die derzeitige Asylpolitik der Bundesregierung gegeißelt. Die Entscheidung, Asylsuchende aus Ungarn unkontrolliert ins Land zu lassen, sei „eine beispiellose politische Fehlleistung“ und werde „verheerende Spätfolgen“ haben, sagte der CSU-Politiker der Passauer Neuen Presse.

LESEN:https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2015/ex-innenminister-friedrich-wir-haben-die-kontrolle-verloren/

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Des réfugiés attendent d'être examinés par des médecins à proximité de la gare de Schoeneberg, près de Berlin, le 10 septembre 2015.
Des réfugiés attendent d’être examinés par des médecins à proximité de la gare de Schoeneberg, près de Berlin, le 10 septembre 2015. – AFP
* Anne-Laëtitia Béraud

De notre envoyée spéciale à Berlin,

Environ 450.000 migrants sont arrivés en Allemagne depuis le début de l’année, a annoncé le vice-chancelier allemand ce jeudi. C’est un peu plus de la moitié que ce que le pays attend d’ici à la fin 2015. Dans la capitale, Berlin, où arrivent environ 1.000 personnes par jour, trouver des hébergements est une priorité. Anciens bureaux, tentes à l’air libre, équipements sportifs, tous les lieux sont envisagés.

Les 540 migrants arrivés ce jeudi matin par le train de 8h30 vont rejoindre un nouveau centre installé dans deux équipements sportifs du parc olympique de Berlin, sur la Glockenturmstraße, à l’ouest de la ville. Jusqu’à récemment, ce type de structure aux grandes capacités d’acceuil n’étaient pas prisés, à cause de leurs conditions de vie rudimentaires. Mais nécessité fait loi. Et dans le gymnase de l’arrondissement de Neukölln, au sud de la ville, plus de 150 personnes sont hébergées depuis mardi midi.

Des structures en dur prisées

Des bureaux, tels que l’ancien immeuble de bureaux de la Deutsche Telekom dans le quartier de Karlshorst, ou encore une ancienne caserne, la Schmidt-Knobelsdorf, ont été reconvertis pour accueillir plusieurs centaines de migrants. Des structures légères ont également été construites. Un grand hall gonflable a été installé dans le quartier central de Mitte.

LIRE: http://www.20minutes.fr/monde/1683819-20150910-crise-migrants-berlin-casse-tete-hebergements-refugies

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civilwarineurope

11FS4OdEn octobre 2010, peu de temps avant les élections il est vrai, Angela Merkel avait considérablement durcit son discours sur l’immigration en allant jusqu’à enterrer le modèle d’une Allemagne multiculturelle, où pourraient cohabiter harmonieusement différentes cultures : « Cette approche «Multikulti» – nous vivons côte à côte et nous nous en réjouissons – a échoué, totalement échoué« , avait-t-elle lancé devant le congrès des Jeunesses de sa formation conservatrice. Elle avait ajouté que les immigrants devaient s’intégrer et adopter la culture et les valeurs allemandes : « Nous nous sentons liés aux valeurs chrétiennes. Celui qui n’accepte pas cela n’a pas sa place ici. Subventionner les immigrants ne suffit pas, l’Allemagne est en droit d’avoir des exigences envers eux » en souhaitant notamment qu’ils maîtrisent l’allemand et qu’il n’y ait plus de mariages forcés.

Cinq ans plus tard… Quel changement ! Alors que la situation n’a fait que s’aggraver, Angela…

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27.08.2015 15:10 UhrVon

Der Vorsitzende des Zentralrats der Muslime, Aiman Mazyek, erwartet, dass 80 Prozent der Flüchtlinge Glaubensbrüder sind. Das bedeutet viel Arbeit.

Aiman Mazyek, Medienberater und Vorsitzender des Zentralrats der Muslime in Deutschland; fotografiert beim Interview in Berlin-Moabit. Foto: Thilo RückeisBild vergrößern
Aiman Mazyek, Medienberater und Vorsitzender des Zentralrats der Muslime in Deutschland; fotografiert beim Interview in Berlin-Moabit. Foto: Thilo Rückeis – Foto: null

Die islamischen Gemeinden in Deutschland rechnen wegen der hohen Zahl von Flüchtlingen in diesem Jahr mit erheblichem Zuwachs. „Die Zahl der Muslime in Deutschland wird signifikant wachsen“, sagte der Vorsitzende des Zentralrats der Muslime in Deutschland, Aiman Mazyek, dem Tagesspiegel. Er rechnet damit, „dass mindestens 80 Prozent“ der in diesem Jahr erwarteten 800.000 Flüchtlinge Muslime seien. Mazyek fügte hinzu: „Schon jetzt haben wir Moscheegemeinden, die sich wegen der Flüchtlinge innerhalb eines Monats verdoppelt haben.“

Viele Moscheegemeinden beteiligen sich nach Angaben Mazyeks an der Integration der islamischen Flüchtlinge in Deutschland und bieten ihnen die Möglichkeit der Religionsausübung oder Freizeitbeschäftigung. Die Angebote würden noch ausgeweitet. „Da kommt viel Arbeit auf uns zu“, meinte der Zentralratsvorsitzende.

Das vollständige Interview lesen Sie ab 19.30 Uhr im E-Paper des Tagesspiegels.

http://www.tagesspiegel.de/politik/fluechtlinge-und-religion-die-zahl-der-muslime-wird-signifikant-wachsen/12242898.html

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Carte de l'Europe

© Flickr/ Caitlin Regan


Depuis quelques années, Berlin et Ankara s’adressent de nombreux reproches.

L’Allemagne, où vivent plus de 3 millions de Turcs, est indignée par la réticence de nombreux immigrés à s’intégrer à la société allemande. Le Bundestag est persuadé que c’est partiellement la faute du président turc Erdogan et de son entourage, qui ont appelé à plusieurs occasions les Turcs allemands à conserver leur langue natale, leur foi et leurs traditions. Ankara, de son côté, est en colère contre l’Allemagne qui ne contribue en rien à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Tout cela alors qu’un nouveau facteur d’irritation vient de s’immiscer dans les relations entre les deux pays: la reprise du conflit entre les autorités turques et les Kurdes.

Une brèche s’est formée dans les relations entre Berlin et Ankara une fois que la Turquie a définitivement compris qu’elle ne rejoindrait jamais l’UE. Ankara est dans le « sas de l’UE » depuis 1987 mais malgré cela, pratiquement tout le monde pense qu’elle n’arrivera pas à rejoindre la famille européenne dans un avenir proche. Ankara estime que l’Allemagne est l’un des principaux opposants à son adhésion.

La chancelière allemandeAngela Merkel et son entourage avaient d’abord soutenu l’idée d’une adhésion de la Turquie à l’Union européenne, mais ont perdu de leur assurance avec le temps.Au final, certains membres de l’entourage deMerkel ont commencé à dire que la Turquie n’était pas du tout un pays européen.Les relations personnelles entre les deux dirigeants n’ont jamais fonctionné. Certains journalistes soulignent le manque de sympathie personnelle entre Merkel et Erdogan. « Les relations entre le président et la chancelière sont assez tendues. Erdogan est trop charismatique par rapport à Merkel. Alors que la chancelière, avec son caractère, n’apprécie pas les dirigeants plus brillants qu’elle », estime Alexandre Kamkine du Centre d’études germaniques à l’Institut de l’Europe affilié à l’Académie des sciences de Russie.

Des espions turcs en Allemagne

Un nouveau scandale d’espionnage a éclaté entre l’Allemagne et la Turquie en décembre 2014, immédiatement après la publication par la revue Focus d’un article annonçant l’arrestation, en Allemagne, de trois Turcs soupçonnés d’espionnage. Ils auraient surveillé des représentants de la gauche turque et d’organisations kurdes résidant dans le pays, ainsi que les partisans du prêcheur musulman Fethullah Gülen. Erdogan accuse ce dernier de tentative de coup d’État et d’implication dans un scandale de corruption qui avait impliqué, en 2013, 50 hauts fonctionnaires et entrepreneurs turcs.

Muhammed Taha Gergerlioğlu, ancien conseiller d’Erdogan, faisait partie des individus arrêtés. On le considère comme le coordinateur du réseau d’espionnage.

La question arménienne

L’Allemagne a officiellement reconnu le génocide arménien commis par les Turcs en 1915 (jusqu’alors les autorités allemandes arrondissaient les angles quand ils s’exprimaient sur le sujet). Ankara n’a pas bien pris la nouvelle. Le premier à en parler fut le président allemand Joachim Gauck le 23 avril lors de la commémoration du 100e anniversaire du massacre. Le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier s’est ensuite exprimé: « Ce qui s’est produit en 1915 tombe sous la définition de génocide et je comprends les sentiments de ceux qui souhaitent qu’on l’appelle ainsi, tout comme leurs arguments ».

Bien queGauck ait reconnu la responsabilité partielle de Berlin dans ces événements (l’Allemagne a participé à la déportation des Arméniens), le ministère des Affaires étrangères de la Turquie a réagi par une déclaration rageuse. « Le présidentGauck n’a pas le droit d’attribuer au peuple turc des crimes qu’il n’a pas commis. […] Le peuple turc n’oubliera pas ni ne pardonnera les déclarations du présidentGauck », a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Et de mettre en garde: « Si l’Allemagne ne renonçait pas à cette approche et n’adoptait pas une position constructive, cela aurait des conséquences négatives à long terme sur les relations entre Ankara et Berlin ».Selon Alexandre Kokeev de l’Institut d’économie mondiale et des relations internationales affilié à l’Académie des sciences de Russie, la négation du génocide arménien altère la vision qu’ont les Allemands de la Turquie. « C’est un sujet très sensible pour Ankara. Pour l’instant les Turcs refusent absolument de qualifier les événements de génocide. L’Allemagne, pays qui a entièrement reconnu sa responsabilité dans les événements de la Seconde Guerre mondiale, désapprouve cette attitude des autorités turques. Le déni du génocide arménien ne fait qu’éloigner la Turquie de son adhésion à l’UE », affirme le politologue.

Un demi-siècle de travailleurs immigrés

Quelques semaines après la déclaration du président Gauck, son homologue turc Erdogan s’est rendu à Karlsruhe où il a tenu un discours devant des milliers de personnes d’origine turque, critiquant la politique d’intégration des autorités allemands et appelant ses compatriotes vivant en Allemagne à conserver leur foi, leurs traditions et leur langue natale.

Le dirigeant turc a déjà demandé plusieurs fois à Berlin de « faire preuve de plus de solidarité envers les Turcs qui vivent en Allemagne ». Selon lui, trop peu d’efforts sont déployés pour intégrer les représentants de cette minorité. En particulier, Berlin s’oppose à la double nationalité — sur laquelle insiste Ankara. Le président turc critique également la préservation du régime de visas partiel entre les deux pays. Comme le rappelle l’analyste Kristian Brakel de l’Association allemande de politique étrangère (DGAP), les Allemands peuvent en effet aller librement en Turquie — il leur suffit de présenter leur passeport à la frontière. Tandis que les Turcs ont besoin d’un visa pour se rendre en Allemagne.

Les Turcs allemands

Les Turcs composent la plus importante minorité ethnique d’Allemagne. Au total, près de 3 millions vivent dans le pays (jusqu’à 4 millions selon d’autres informations). Sachant que moins de la moitié des Turcs habitant en Allemagne ont la citoyenneté allemande.

Depuis dix ans, Ankara demande à Berlin d’assouplir la législation migratoire afin que les familles turques résidant en Allemagne puissent se regrouper. Mais l’Allemagne refuse.

De son côté, le Bundestag estime qu’Erdogan prononce des déclarations dures pour tenter de gagner des voix parmi les électeurs turcs qui vivent en Allemagne. Et Berlin considère avoir déjà beaucoup fait pour l’intégration des Turcs, dont certains refusent tout bonnement d’accepter les valeurs de leur pays d’accueil. Bien que les petits-enfants des immigrés turcs puissent prétendre à la citoyenneté allemande, plus de 70% des jeunes continuent de vivre en Allemagne avec un passeport turc.

A une époque, les autorités allemandes avaient commis l’erreur d’autoriser les Turcs à s’installer tous ensemble et certains d’entre eux vivent aujourd’hui dans une sorte de monde parallèle, communiquant uniquement avec leurs compatriotes sans chercher à apprendre l’allemand. En raison de la barrière linguistique, certains adolescents turcs abandonnent le collège et ne parviennent pas à trouver un travail correct. Il existe également une autre tendance: les enfants et les petits-enfants d’immigrés turcs ayant étudié en Allemagne reviennent en Turquie où ils sont mieux payés et réussissent leur carrière.

Le problème kurde

La forte proportion de migrants entraîne des conflits interethniques dans les rues allemandes, ce qui indigne de plus en plus les citoyens du pays. Les affrontements déjà fréquents entre les Turcs et les Kurdes se multiplient depuis le début de l’opération d’Ankara en Syrie. Les Turcs pensent que les Kurdes syriens sont de mèche avec les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan, officiellement reconnu en Turquie comme une organisation terroriste.

Selon Alexandre Kamkine, par la faute d’Ankara Berlin s’est retrouvé dans une situation difficile. D’un côté, l’Allemagne n’approuve pas l’opération punitive des Turcs contre les Kurdes syriens. Et dans l’ensemble les Allemands considèrent les Kurdes irakiens comme leurs alliés: ils entraînent les soldats peshmergas et leur fournissent des armes pour combattre l’État islamique. D’un autre côté, Berlin, qui critique le régime du président syrien Bachar al-Assad, doit s’abstenir de condamner Ankara. Dans ces conditions, il ne reste plus à Steinmeier et à Merkel, qui prônent la protection des minorités ethniques, qu’à appeler la Turquie à « ne pas rompre le processus de paix avec les Kurdes ».

civilwarineurope

imageLe parti allemand d’extrême-droite Die Rechte a annoncé avoir créé un service d’ordre public, la Stadtschutz, chargé de patrouiller dans les rues et les transports en commun de Dortmund.

Les membres du parti d’extrême-droite indiquent qu’ils veulent insuffler aux Allemands un « sentiment de sécurité ».

Le service Stadtschutz (« protection de la ville ») fait penser à la « police de la charia » qui a patrouillé l’année dernière dans les rues de Wuppertal. Tout porte à croire que la nouvelle structure de Dortmund envisage non seulement de veiller à l’ordre public, mais aussi de propager leurs opinions politiques d’extrême-droite.

Vêtus de t-shirts jaunes, les membres de la Stadtschutz se présentent comme des consultants. Ils aident les passagers à acheter des tickets de transport, ainsi qu’à monter et à descendre des bus et des rames de métro.

Selon les médias de Dortmund, l’ampleur du mouvement est pour le moment inconnue. Le site d’information Dortmundecho, organe…

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