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Le propriétaire du Monde, Xavier Niel, dont la fortune dépend directement de la régulation de l’État, qui a commencé à acheter des médias à partir de 2008 afin d’obtenir une influence politique qui lui permettrait de s’introduire dans le marché des télécommunications mobiles, et qui déjeune toutes les deux semaines avec le DG et le directeur des rédactions (qu’il a nommé) de ses canards (l’Obs, Le Monde, etc), pour discuter du beau temps évidemment, faisait hier la fête à l’Elysée en petit comité, et se vante d’avoir le chef de l’Etat au téléphone deux fois par jour.

Le même chef d’État auquel il avait présenté Mimi Marchand (condamnée pour trafic de drogues, conduisant une camionnette de 500 kilogrammes de haschisch, rencontrée à leur sortie de prison respective) avant son élection, afin qu’elle lui fasse sa campagne people et le propulse du néant vers les vertiges de la notoriété, à peu de frais. Tout en glissant entre temps à ses rédactions l’importance de parler en bien de M. Macron.

Qu’en pensent les journalistes de ces médias « indépendants » ?

Indiquons que cette information est sortie du fait de la proximité de M. Fogiel avec Brigitte Macron, qui l’a fait nommer à la tête de BFMTV après la séquence des gilets jaunes, considérée comme « trop abrasive » pour le pouvoir (sic). BFM TV dont le propriétaire, Patrick Drahi, a lui même investi dans les médias (Libération, L’Express, BFM, RMC, etc), sur suggestion… d’Emmanuel Macron, circa 2013, afin qu’il ait l’autorisation de racheter SFR grâce à la dette octroyée par Goldman Sachs, remboursée grâce à la destruction de plusieurs milliers d’emploi.

M. Fogiel a probablement voulu offrir une exclusivité à la chaîne à laquelle il a été nommé, officialisant maladroitement par la même ce que les journalistes persistent à nier depuis que Crépuscule est né, à savoir qu’ils sont achetés. C’est ce qui arrive quand on nomme des courtisans.

Ne vous étonnez pas de découvrir que des patrons de médias étaient aussi présents. Et que l’on se retrouve sur ces chaînes, à présenter tout geste provenant de l’Elysée comme le fruit d’une volonté sacrée.

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LETTRE OUVERTE de Sylvie DEMONCHY AUX SÉNATRICES ET SÉNATEURS

Mesdames, Messieurs les Sénateurs,

Bonjour,

En ma qualité de policière je connais trois catégories publiques : la fonction publique générale dont la police nationale dépend, la fonction hospitalière et la fonction territoriale.

Nous avons l’article  532-11 du code général de la fonction publique :

« Lorsqu’elles siègent en tant que conseil de discipline, les commissions consultatives paritaires sont présidées par un magistrat de l’ordre administratif, en activité ou honoraire, désigné par le président du tribunal administratif dans le ressort duquel est situé le siège du conseil de discipline. »et le décret N°84-961 du 25 octobre 1984 relatif à la procédure disciplinaire concernant les fonctionnaires de l’état,
information IGPN.

Je vous remercie de bien vouloir me donner l’article concernant les commissions paritaires administratives disciplinaires.

Vous avez là le mode opératoire du Harcèlement moral institutionnel avec la découverte de l’article L114-1 du Code de Sécurité Intérieure nous demandant allégeance à la souveraineté de l’État alors que nous sommes dans une Souveraineté nationale.

Il convient de dénoncer ces faits et d’y remédier.

Je vous mets en état d’alerte sur le fait que mes collègues viennent de me saisir, en parallèle, pour m’apprendre que les services de Police, dont les réservistes , dans les tribunaux vont disparaître dans 3 mois et qu’ils devraient être remplacés, au sein des services publics, fonction régalienne de l’état, par des sociétés privées…le CNAPS, organe hybride anticonstitutionnel.

Dans l’attente de vous lire et que vous dénonciez ces faits

Bien à vous

Sylvie DEMONCHY 

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Cérémonie dite du « Ravivage de la flamme » en ce jour de Saint-Matthieu, saint patron des douaniers

Il sont venus, ils sont tous là, ou presque et cette cérémonie a ravivé mes souvenirs et a motivé cette lettre ouverte à Michel Baron, le chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher administrateur des douanes

Mon cher chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher menteur

Mon cher tartuffe

Relisant tes écrits, j’ai pu constater que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère et ta nomination au poste de chef du bureau de la politique de dédouanement, tu la mérites. Tu étais déjà un virtuose du dédouanement de toutes responsabilités de ta hiérarchie et en particulier de François Auvigne en confirmant la forfaiture de tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et du gredin Erwan Guilmin

Le 10 avril 2020, je t’avais écrit une lettre ouverte, que je t’ai envoyée à nouveau le 21 décembre 2021 et ce 21 septembre 2022, mais tes nombreuses occupations ne t’ont pas permis de trouver le temps d’y répondre.

Ce 21 septembre 2022, je profite donc de la saint Matthieu et de la date de mon anniversaire pour te féliciter de cette nomination et te rappeler à tes obligations d’honneur et d’intégrité que tu sembles avoir oubliées pour satisfaire ta hiérarchie.

J’ai mis quelques photos pour te permettre de reconnaitre tes semblables !

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Michel Baron

Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et le gredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !

Erwan Guilmin

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu ne souhaitais que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas ! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en déformant sciemment l’action que j’ai menée suite aux volontés ministérielles de Michel Charasse.

Gérard Schoen

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang d’administrateur, comment peux tu l’occuper sans honneur? Tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais ou préférerais-tu jouer les timides méprisants et dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder ?

Corine Cleostrate

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.

Thomas Charvet

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits.

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier. »

Marc Fievet

Plus sur Marc Fievet

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Par Christine Deviers-Joncour

J’entendais leurs délires, loin d’imaginer qu’ils iraient jusqu’au bout de leur folie

Je les ai vus, à l’époque, se goberger, s’empiffrer sur le dos du peuple. Je les ai vus, les yeux plus gros que le ventre, piller et se goinfrer. Se donner des lettres de noblesse factices que leur position et leur pouvoir leur conférait. Je les ai vus bomber le torse et de leur petite hauteur, mépriser le peuple en donnant au château de Versailles des fêtes royales pour célébrer dignement l’arrivée au pouvoir du nouveau « monarque ».

Les cortèges de voitures officielles comme autant de carrosses et les garden-parties de ces nouveaux parvenus.

J’ai vu les épouses et leur marmaille jouant à Marie-Antoinette sans vergogne sous les lambris, dont le passe-temps se limitait à organiser des dîners fins entre amis et visiter le ‘Mobilier national’ comme on va chez Ikea. Gratuit ici. Surtout quand on omettait de restituer pièces d’art et meubles d’époque. Je les ai vus et j’ai payé très cher pour avoir été témoin, n’étant pas du sérail…

J’ai vu les caisses noires des ministères exonérées d’impôts, les frais d’intendance éhontés enfler, chauffeurs et gardes du corps à vie et retraites cumulées replètes, retro-commissions sur des marchés d’état, des avions équipés comme des palaces volants, des jets sur le tarmac prêts à décoller au moindre caprice ou quand tsunamis, tremblements de terre et autres catastrophes permettaient d’appeler les hordes de photographes, après être passé en vitesse chez le coiffeur et le couturier branché, pour se faire immortaliser au pied d’un jet avec un sac de riz sur le dos.

J’ai vu des soutes en provenance d’Afrique garnies de billets de banque et des coffres de voitures transformés en caverne d’Ali Baba pour distribution d’argent à grande échelle, des contrats d’État passés aux mains des filous, des comptes bien cachés dans des pays aux lagons bleus, (…). J’ai vu un avion avec une croix rouge sur son flanc porter secours à des populations africaines affamées en leur tirant dessus, et j’ai même vu certains crocodiles bouffer de malheureux témoins encombrants et d’autres tomber des fenêtres, arrêts cardiaques et cancers fulgurants. Un monde aux mains de la Finance Internationale, Bilderberg, Nouvel Ordre Mondial criminel, FMI, GAFAM etc, pour maintenir, verrouiller le système, protéger une élite et asservir les peuples en les abrutissant et en les dépravant en inversant les valeurs ! Nous leur donnons une once de pouvoir et ils perdent tout sens commun.

Et plus on monte dans la hiérarchie, plus ils s’en donnent à cœur joie, perdent le sens des réalités et franchissent allègrement et sans états d’âme l’inacceptable. Et au plus haut niveau de la pyramide ils n’ont plus rien d’humain. Ce sont des monstres.(…) Le pouvoir, aphrodisiaque suprême, les déshumanise ? Et le fric, moteur essentiel à toutes ces dérives… Comment osent-ils se poser en donneurs de leçons, parler de probité, d’intégrité, de franchise, quand se multiplient leurs égarements et que les affaires de corruption et autres méfaits les éclaboussent ? (…)

Soumission

Nous sommes devenus un immense peuple de moutons à tondre, tandis que la démocratie n’existe plus depuis longtemps, et tout dépend maintenant du pouvoir de résistance et de révolte des peuples. La mise en esclavage des populations est passée à la vitesse supérieure avec cette « pandémie covid » en créant la PEUR. Et les grands argentiers de la planète et leurs marionnettes nous font clairement comprendre que seuls comptent leurs profits, que le bien-être des citoyens n’a aucune espèce d’importance. Nous sommes tous sacrifiés sur l’autel des profits. Depuis ces dernières décennies tout fut mis en œuvre pour leurs profits. Et la télévision et les médias aux ordres ont participé à cet abrutissement de masse qui nous a conduits à l’impuissance en nous lavant le cerveau. Je veux pourtant rester optimiste.

Nous sommes à un changement de civilisation.

Il est urgent que tous les citoyens se réveillent et reprennent en main leurs pays, leur souveraineté et éliminent cette vermine financière afin de réinjecter dans les caisses des états pour le bien collectif, les incroyables fortunes détournées par une poignée de mafiosi sans foi ni loi et dangereux. Il faut bien prendre conscience que, quels que soient votre bord politique ou votre conception de la vie, si vous ne faites pas partie de leur élite, vous serez broyés.

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Le piège

Un matin de juin 2009, l’adjoint du COCAC m’appela à mon domicile pour me donner l’ordre de me rendre au cabinet du médecin de l’ambassade. Ce dernier m’avait reçue la veille car j’avais été prise d’un accès de fièvre dû au paludisme. Que du très banal au Bénin. J’en fis la remarque mais l’ordre était « un ordre » formel. Le médecin de l’ambassade m’expliqua alors que je ne souffrais pas d’une banale crise de paludisme mais que, à la réflexion, « des parasites étaient en train de détruire mes systèmes lymphatique et sanguin » et que je devais être hospitalisée et rapatriée en France. C’était une question de vie ou de mort. En pleine crise de paludisme, et il était médecin, son avis par nature faisait autorité. Il n’y avait pas lieu dans un tel cas d’aller solliciter un deuxième avis (6). J’acceptai d’être rapatriée sanitaire en France et consultai notamment le service des maladies infectieuses de l’hôpital de ma ville. Trois semaines plus tard, je me retrouvai donc à Paris, dans un bureau du ministère des Affaires étrangères face au médecin de prévention pour lui apporter toutes mes analyses, lesquelles attestaient que je n’avais traversé qu’une crise de paludisme, banale.

Et là, ce fut pour moi la stupéfaction. Le médecin du ministère me déclara sévèrement que l’ambassadeur avait motivé mon rapatriement par « une tentative de suicide ». Or, je n’avais pas de problème : je me trouvais bien au Bénin, je me trouvais bien dans mon activité, je gagnais bien ma vie, je me pacsais le mois suivant; ce que je lui dis… et il me fut répondu: « Madame, je ne suis pas policier. Si je dois croire l’ambassadeur ou vous, je crois l’ambassadeur ». Très vite, je me heurtai à un mur de la DRH du ministère qui refusait de considérer les certificats des médecins rennais, notamment hospitaliers, lesquels m’avaient jugée en parfaite santé. Le ministère faisait état brusquement de problèmes psychiatriques. Je découvris que le médecin de l’ambassade m’avait inventé de faux « antécédents psychiatriques » datés de ma prise de fonctions un an plus tôt… Je commençais alors à entrevoir les pièces d’un puzzle. Plus tard, je découvrirai des documents écrits par l’ambassadeur me discréditant de façon grossière. Ainsi, mes vacances méritées de l’été 2009 tournèrent à la course aux avocats. Malheureusement, je ne pris pas garde à une réflexion (qui s’avèrera prémonitoire) du médecin de prévention qui me dit: « si vous retournez à Cotonou, vous allez vous faire tuer ». Des amis s’alarmaient pourtant aussi… Septembre 2009, après ou grâce à, la saisine en référé du tribunal administratif de Paris, je rentrai à Cotonou au plus vite. Il y avait eu un changement majeur dans l’organigramme de l’ambassade : le Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle tant humilié publiquement par l’ambassadeur avait été remplacé. La personnalité du nouveau conseiller était à l’opposé de celle de son prédécesseur. De délétère, l’ambiance dans le service devint violente. Le nouveau COCAC ne formulait à mon encontre que des observations infondées, me reprochant ainsi l’octroi d’une bourse de stage sans autorisation alors que celle-ci avait bien été donnée, etc. Mon travail était continuellement dénigré par ma nouvelle hiérarchie, de même que mon attitude. Ainsi, le nouveau conseiller me reprocha ma présence à une conférence – alors que j’y avais été invitée à titre personnel par ses organisateurs – avec une violence telle que, de France, mes avocats jugèrent nécessaire d’intervenir sous la forme d’échanges de recommandés pour en garder la trace avec communication à la DRH du ministère, laquelle était prise à témoin par ma nouvelle hiérarchie. De facto, ma nouvelle hiérarchie me retirait mes tâches et les moyens nécessaires à l’accomplissement de mes missions, me cantonnant à des tâches subalternes, sans lien avec les fonctions que j’exerçais initialement pour lesquelles j’avais été missionnée et reconnue compétente.

Les dossiers fantômes

Clairement, j’étais sanctionnée et mise à l’écart du service. Les dossiers dont je devais assurer la mise en œuvre et le suivi étaient désormais confiés à une employée béninoise de recrutement local. Ces dossiers étaient à l’évidence des « dossiers fantômes » : ils n’étaient plus signés par leurs « bénéficiaires », ils ne comportaient aucun des justificatifs nécessaires aux dossiers d’invitations, de missions, aucun contact, etc. Je ne réussis à identifier que deux bénéficiaires non fantômes. Ceux-là apparaissaient également sous une forme codée pour que les crédits soient consommés deux fois pour un même stage. Il s’agissait tout simplement de créations de dépenses fictives (7) apparemment de façon systématique. Les bases de données que j’avais mises en place à mon arrivée le démontraient sans ambiguïté.

Parallèlement, les menaces à mon égard se faisaient plus précises.

Cotonou, bien que capitale économique du Bénin, garde des caractéristiques de village. Au sein d’une communauté donnée, tout le monde se connaît. En l’espace d’une semaine, une dizaine de personnes vinrent me rapporter un projet qui se tramait contre moi à l’ambassade, avec toujours la même expression peu courante de «viol commandité ». Le raisonnement était simple : puisque l’ambassade(ur) n’avait pas réussi à m’écarter de mon poste, eh bien, « on allait (me) dégoûter du pays» . Je prévins mes avocats français par mail de ces menaces (identité d’au moins une des personnes ayant tenu ces propos, les circonstances, coordonnées de deux des personnes m’ayant mise en garde)8. Il y eut deux tentatives d’intrusion nocturne à mon domicile. L’inquiétude était telle parmi mes amis béninois qu’ils se relayaient pour me raccompagner le soir.

Novembre et décembre se passèrent, toujours dans une atmosphère tendue. Les violences verbales et écrites du nouveau COCAC étaient quotidiennes.

A Paris, mon syndicat découvrait a posteriori dans mon dossier administratif un tableau sans appel que l’ambassadeur avait dressé de moi. Quatre mois après ma prise de fonctions, le 10 novembre 2008, il avait signé un télégramme diplomatique pour signaler à la DRH que « depuis (mon) arrivée en poste en juillet dernier, (j’avais) fait montre de sérieux problèmes d’adaptation aux conditions de vie dans un pays en voie de développement ». L’ambassadeur ajoutait que « si (ma) façon de servir … n’appelle pas de commentaires particuliers par sa hiérarchie directe, mes collaborateurs sont souvent sollicités pour lui apporter écoute et assistance, car elle semble vivre les tracas de la vie quotidienne comme une succession de persécutions ». Je saisis alors mes avocats, expliquant que les deux fois où j’avais demandé une intervention, elle avait été justifiée9. Mais le télégramme diplomatique (comportant également des considérations d’ordre médical) figurait désormais dans mon dossier administratif au ministère. J’en demandai le retrait devant la justice administrative.

6 – Coïncidence ? Mon médecin-traitant au Bénin venait de rentrer en France pour ses vacances

7 – Mail à mon correspondant PRISME en administration centrale du 14 décembre 2009 (PRISME est un logiciel de gestion interne au ministère

8 – Mail précité du 18 octobre 2009.

9 – Cf. note 4.

à SUIVRE

Tout le témoignage :

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Des données et des informations sensibles concernant monsieur Xavier Niel , les familles Dassier et Tillinac , le Général Antoine Creux et son fils Matthieu sont elles dans la nature ou tout simplement soigneusement enterrées ?
Ces informations sur des comptes de campagnes (politiques), et beaucoup plus encore sont dans la nature et cela ne perturbe personne?

Quand en plus, on a connaissance des circonstances de ce vol de données protégées par le secret professionnel…

Que l’on sait qu’un juge espagnol du ‘Juzgado numero 1 de Villarcayo‘ agissant sur un dossier civil était entouré de forces armées démesurées (USECIC) face à un seul homme sans antécédent judiciaire….Et surtout la date de cette action perpétrée en bafouant totalement les lois ainsi que les droits de l’homme.

Pour rappel, est-il concevable qu’un juge espagnol agissant dans le cadre d’une procédure civile soit accompagné de brigades spéciales de l’USECIC de la Guardia Civil, puisse faire disparaître une plaque de Commissaire aux Comptes apposée sur la porte d’entrée, et interdise à ce français, Commissaire aux Comptes près la cour d’appel de paris , l’accès à sa résidence principale officielle et décrète en sa présence : la maison est abandonnée, pas d’inventaire, tout ce qui est contenu dans cette habitation est déclaré comme appartenant au propriétaire du bien loué alors que nous savons que le concept de maison abandonnée s’applique quand l’occupant est décédé et qu’il n’a ni famille ni proche…. et que les expulsions forcées sont précisément définies dans les textes comme une violation de plusieurs droits de l’homme.

Ces faits se sont déroulés le 21 avril 2017 après-midi, le vendredi précédent le premier tour des élections présidentielles, date limite après laquelle on ne peut plus rien divulguer qui pourrait influencer le vote.

Le consulat de France à Madrid fut alerté de ce “pillage orchestr锑par les autorités judiciaires espagnoles, et ce pendant le déroulement des faits.

Le consulat de France aurait dû, ne serait-ce que par principe de prudence, mettre en œuvre des diligences pour “mettre en suspens” cette action…mais le consulat ne parut nullement étonné et a répondu :

“Pas de mort? Pas de blessés?  Donc ce n’est pas une urgence!!

(Un enregistrement de l’appel téléphonique existe !)

Et depuis ce 21 avril 2017, les ennuis, vexations et autres méfaits que seules les autorités sont capables de diligenter en toute impunité continuent sans relâche sur le commissaire aux comptes Jérôme Margulis !

Est-on encore en droit d’interpeller des autorités dédiées habituellement au respect des textes de lois, des décrets et autres jurisprudences établies ?

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Fear is a political weapon

Many citizens are the victims of the lies of our political, economical, financial but also administrative, military, sanitary leaders. For years, whistleblowers from all backgrounds have proved that the truth scares and isolates. It is easier to destroy the lives of the ones who act in conscience, with all goodwill for the sake of the community rather than proposing long-term solutions. However, whistleblowers as defined by the French Sapin II law are not the only ones who alert about the State’s wrongdoings:  the movie Gibraltar was inspired by the Customs agent Marc Fievet’s story. In the numerous interviews given to media, he has for years explained that he had been abandoned by the French administration.

His web site details the situation he had to face: « Undercover as of 1988 on the Costa del Sol and the drug hug GilbratarMarc Fiévetage 43 at the time, operated during six years within the international drug dealers networks.The French Customs teamed up with him to open a restaurant in Estepona, Spain and financed a cargo for him to better infiltrate thworld of drug traffickingHe was introduced by the French Customs authorities to the Spanish Customs authorities (SVA), to the British Customs authorities (HM Customs and Excise) and to the US DEA service as being the agent on duty on the Costa del Sol and the Gibraltar zones. During his activity, he contributed to have 100 tons of drugs seized and 97 drug dealers arrestedHowever, he was also arrested and then sentenced in 1994 in Canada for drug traffickingwithout Paris coming to his rescue. Transferred to France, it is only in 2005 that he got out of prison, after ten and a half years in prisonFor Marc Fiévet, it is unbelievable that his employer – or his appropriate Minister – has ‘abandoned’ him in this manner and that the State continues to deny compensationIn 2005, the France 3 program Pièces à conviction disclosed the incredible story of NS55, agent Fiévet’s code name whom they met when he got out of prison. Mr. Fievet has since continued to fight for his rehabilitation« . His story being « Classified« , not a single authority wants to hear about this story anymore.

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La lanceuse d’alerte Stéphanie Gibaud devant les statues d’Edward Snowden, Julian Assange et Chelsea Manning, près du centre Pompidou à Paris, en septembre 2015.

A l’occasion de l’ouverture du procès en appel d’UBS, poursuivi par la France pour fraude fiscale, retour sur l’itinéraire de la lanceuse d’alerte qui a résisté au géant bancaire. Un long combat, entre conviction et déceptions. Le procès en appel du géant bancaire suisse UBS, numéro 1 mondial de la gestion de fortune, condamné en première instance à une amende record de 3,7 milliards pour «démarchage bancaire illégal» et «blanchiment aggravé de fraude fiscale» en 2019, se tiendra du 8 au 24 mars à Paris.
Des délits d’une «exceptionnelle gravité» qui «trouvent leur source dans une organisation structurée, systémique et ancienne», avait jugé le tribunal correctionnel de Paris.

 

En procès contre UBS, la lanceuse d’alerte Stéphanie Gibaud dénonce «l’absence de l’Etat français»

L’État français m’a transformée en agent de renseignement à l’intérieur d’une banque étrangère. Ils m’ont mise en risque et pour cela, ils auraient dû me protéger
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Relire

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A l’origine des poursuites de la justice française contre le colosse financier, il y a des lanceurs d’alerte.

Parmi eux, une femme a joué un rôle déterminant. Stéphanie Gibaud était depuis plus de huit ans employée de la filiale française d’UBS quand, en 2008, alors qu’elle est responsable événementiel et marketing et s’occupe d’organiser de belles réceptions pour les clients fortunés de la banque suisse, sa vie va basculer.

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Un autre exemple de lâchage par les sbires de Bercy

L’histoire d‘un homme ordinaire devenu presque par hasard agent secret

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Deux entreprises, dont une française, décident de faire une course d’aviron dans le but de montrer leur savoir-faire dans le domaine de la « galvanisation » des troupes…

Les deux équipes s’entraînent dur. 

Lors de la première épreuve, les Étrangers : 1 Barreur et 9 Rameurs, gagnent avec plus d’un kilomètre d’avance ! 

Les Français sont très affectés. Le management français se réunit pour chercher la cause de l’échec. Une équipe d’audits constituée de seniors managers est désignée…  Après enquête, ils constatent que l’équipe française, qui est constituée de dix personnes, n’a qu’un rameur, alors que l’équipe étrangère comporte un barreur et neuf rameurs. 

La direction française décide de faire appel au service de consultants internes. 

Leur avis, entouré de précautions oratoires, semble préconiser l’augmentation du nombre de rameurs.

Après réflexion, la direction décide de procéder à une réorganisation. 

Elle décide de mettre en place un manuel qualité, des procédures d’application, des documents de suivi…

Une nouvelle stratégie est mise en place, basée sur une forte synergie. Elle doit  améliorer le rendement et la productivité grâce à des modifications structurelles. On parle même de zéro défaut dans tous les repas brainstorming.

LA NOUVELLE ÉQUIPE CONSTITUÉE COMPREND MAINTENANT :

1 directeur général d’aviron

1 directeur adjoint d’aviron 

1 manager d’aviron

1 ingénieur qualité d’aviron

1 consultant de gestion d’aviron

1 contrôleur de gestion d’aviron

1 chargé de communication d’aviron

1 coordinateur d’aviron

1 barreur

1 rameur 

LA COURSE A LIEU ET LES FRANÇAIS ONT DEUX KILOMÈTRES DE RETARD !

HUMILIÉE, LA DIRECTION PREND DES DÉCISIONS RAPIDES ET COURAGEUSES  

Elle licencie le rameur n’ayant pas atteint ses objectifs, vend le bateau et annule tout investissement. Et avec l’argent économisé, elle récompense les managers et superviseurs en leur donnant une prime, augmente les salaires des directeurs et s’octroie une indemnité exceptionnelle de fin de mission.

C’EST UNE BLAGUE CROYEZ-VOUS ! NON, UBUESQUE ! LISEZ CE QUI SUIT !

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CETTE ÉPIDÉMIE A FAIT DÉCOUVRIR QUE NOUS AVIONS EN FRANCE :

1) Le Ministre de la Santé

2)-Le directeur-général de la Santé

3)-La direction de Santé Publique France 

4)-Le Directeur de la Haute Autorité de Santé

5)-26 Directeurs des Agences Régionales de Santé 

6)-Le Directeur de l’Agence Nationale Sanitaire

7)-La Direction de l’Alliance Nationale pour les Sciences de la Vie et de la Santé : Épidémiologie-France      

8)-Le Centre National de Recherche Scientifique en Virologie Moléculaire

9)-L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et de la Santé.

10)-Un nombre d’infectiologues parisiens incroyablement et anormalement élevé, probablement lié au fait que les virus et bactéries descendent de l’avion à Charles De Gaulle et ouvrent leur siège social près de la place de l’étoile.  Mais comme tout cela ne suffit toujours pas ! Suite à cette Épidémie, nos chers politiques, monstres d’efficacité, de pragmatisme, toujours soucieux d’économiser les finances publiques, vont créer :

11)-LE HAUT-COMMISSARIAT DE LUTTE CONTRE LES ÉPIDÉMIES

12)-LE HAUT CONSEIL DE VEILLE SANITAIRE

13)-L’AGENCE NATIONALE DE SÉCURITÉ DE LOGISTIQUE MÉDICALE 

5 000 FONCTIONNAIRES EN PLUS (ET LES PETITS COPAINS À PLACER) 

ET OÙ ÇA ? : À PARIS, ÉVIDEMMENT ! 

La prochaine fois, on aura peut-être des masques mais il va manquer les gants ! Cool…La médecine française croule en effet sous « l’administratif centralisé » géré par des technocrates dits « experts, mais totalement « incompétents !

Alors, SVP, faites vite votre déclaration d’impôts !… il va falloir payer grassement tout ce petit monde !

ON COMPTE SUR VOUS !

Garanti sans virus. http://www.avast.com

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Charles Prats sur la fraude fiscale : 84,2 millions de gens «vivants» dans notre système social pour 67 millions au recensement… 3,1 millions de centenaires soit disant en vie en France c’est #WalkingDead !
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ECOUTER

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La valeur sur le marché international de la vente aux enchères de ce ‘Claude Monet’ dépasserait aujourd’hui très allègrement le montant de plus de 100 Millions de Dollars US

Ce tableau a été la propriété commune de Monsieur Charly Nadjar et Monsieur Simon Nahmani durant les années 1994 et 1995. Il a malheureusement été vendu en mains privés comme attribué à l’artiste Blanche Hoschedé qui fût à la fois élève et belle fille de Claude Monet. Car ce tableau, bien que signé  » Monet  » et daté  » 90  » a été rejeté par Monsieur Daniel Wildenstein, de l’Institut Wildenstein qui fait autorité mondiale sur l’œuvre de cet artiste impressionniste, lorsque Monsieur Charly Nadjar le lui a présenté en Mars 1995 pour une authentification.

Les années passant et voilà qu’au 1er trimestre de l’an 2005 ce tableau est réattribué à Claude Monet par Monsieur Guy Wildenstein du même Institut Wildenstein, réattribution qui allait à l’encontre de l’avis que son père avait communiqué par écrit et par lettre en date du 03 Mars 1994qu’il adressée à Monsieur Charly Nadjar.

C’est Simon Nahmani qui a découvert le pot aux roses en 2007 et qui a porté plainte en juin 2010 contre un ensemble de faits préjudiciaux en leur qualité de copropriétaires.

La procédure de l’instruction conduite par 3 juges successifs a duré presque 8 années et s’est achevée en Mars 2018 devant la chambre de l’instruction de Paris. Cette même chambre de l’instruction, saisie aussi par Monsieur Charly Nadjar qui s’est porté Partie Civile en janvier 2017 sur la plainte de Nahmani, a confirmé, à l’encontre des avis du procureur et du juge d’instruction, sa qualité de partie Civile qualité lui permettant d’agir sur ce tableau. En juin 2018 Charly Nadjar a alerté la ministre de la culture de l’époque au sujet des circonstances de la sortie en contrebande de ce tableau en mai 2012 après qu’il ait fait l’objet de trois Expositions successives en 2009 et jusqu’en 2012 au musée Claude Marmottant Monet à Paris.

Il est absolument certain que ce tableau était forcément connu par les autorités culturelles françaises comme un authentique tableau de Claude Monet puisque le musée où il a été exposé en tant que tableau de Claude Monet avec un certificat d’authentification de l’Institut Wildenstein qui fait autorité sur le marché de l’art mondial à propos de l’œuvre complète de Claude Monet, est à tous égards sous le contrôle des autorités culturelles de La France comme cela apparait clairement par ses liens de rattachement aux diverses institutions étatiques françaises comme ci-après. Le musée Marmottant Monet qui est un musée des beaux-arts à Paris est depuis 1932 la propriété de L’Académie des beaux-arts. L’Académie des beaux-arts est une institution artistique, membre de l’Institut de France, créé par l’ordonnance du 21 mars 1816. Elle est l’héritière des Académies royales de peinture et sculpture, créée en 1648, de musique, datant de 1669, et d’architecture, fondée en 1671. L’Institut de France est une institution française créée en 1795. Elle rassemble les élites scientifiques, littéraires et artistiques de la nation afin qu’elles travaillent ensemble à perfectionner les sciences et les arts, à développer une réflexion indépendante et à conseiller les pouvoirs publics. Cela lui vaut le surnom de « Parlement du monde savant ». Il siège quai de Conti, dans le 6e arrondissement de Paris.

Ainsi à la demande expresse de Madame La ministre de la Culture de communiquer le document de la Licence d’Exportation du son tableau, suite à la demande faite par Monsieur Nadjar dans son courrier de saisine en Juin 2019 à propos de la sortie hors normes légales du territoire français du tableau de Claude Monet en Juin 2012, à savoir SANS la moindre licence, Monsieur Vincent Lefèvre, sous-directeur de la Direction du Patrimoine, n’a pas voulu communiquer à Monsieur Charly Nadjar les documents LÉGAUX d’exportation.

Monsieur Charly Nadjar a obtenu confirmation par la conservatrice du musée Wallraf Richartz & Fondation Corboud (dont le nom en allemand est Wallraf-Richartz-Museum) à Cologne en Allemagne, que le tableau de Claude Monet a bien été exposé dans son musée aussitôt après sa sortie illégale de France en Mai 2012 et que par la suite il a été rendu en 2016 à la demande de son propriétaire sans qu’elle accepte de lui indiquer l’identité de ce propriétaire.

Devant ce refus injustifié Monsieur Charly Nadjar à saisi la CADA (La Commission d’accès aux documents administratifs est une autorité administrative indépendante chargée de veiller à la liberté d’accès aux documents administratifs et aux archives publiques ainsi qu’à la réutilisation des informations publiques.) pour qu’il soit fait injonction aux autorités de tutelle culturelles, aussi bien la Direction du Patrimoine que Le Ministre de la Culture, de communiquer à Monsieur Charly Nadjar le document de la licence d’exportation. La CADA par un avis du 7 Novembre 2019 a jugé que Monsieur Nadjar est en droit d’obtenir ce document de la licence d’exportation de son tableau. La CADA a communiqué cet avis directement au Ministre de la Culture.

Monsieur Nadjar a lui aussi signifié au Ministre de la Culture l’avis de la CADA par le ministère d’un Huissier en date du 02 Février 2020

À ce jour aucune réaction de la part du Ministre de la Culture sur cette affaire ne lui est parvenue de quelle que manière que ce soit.

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Paris, le 23 mai 2019

Dans le cadre de la deuxième phase du projet Artemis[1], Atos, leader international de la transformation digitale, est sélectionné avec ses partenaires stratégiques – Capgemini et le CEA – pour livrer un démonstrateur de plateforme Big Data à la Direction Générale de l’Armement (DGA). Le projet a pour objectif de doter à terme le Ministère des Armées d’une « infostructure » souveraine de stockage et traitement massif de données.

L’exploitation des données, toujours plus nombreuses et plus diverses, représente un enjeu majeur pour conserver la supériorité opérationnelle des forces armées. Le projet Artemis, lancé en novembre 2017 par la DGA, a pour vocation à répondre à des attentes opérationnelles via des cas d’usages qui vont faciliter la gestion et la prise de décision des différents services des Armées.

Artemis vise à doter la France d’une capacité de traitement des données de masse pour lui permettre d’agir de façon autonome dans les domaines du renseignement, du commandement des opérations et dans l’espace numérique.

Pour répondre aux enjeux industriels, de souveraineté et d’innovation du projet, le consortium mené par Atos – déjà retenu par la DGA pour la première phase, – a été sélectionné pour participer à la deuxième phase d’Artemis :

  • Atos, leader du consortium, conçoit la plateforme de souveraineté. Elle comprend l’infrastructure matérielle de calcul haute performance (avec ses serveurs BullSequana) ; l’infostructure, c’est-à-dire un environnement de développement collaboratif des applications ou forge logicielle ; ainsi que les différents aspects de sécurité. Atos apporte aussi son une expertise en data science et réalisera le développement de trois cas d’usage axés sur le renseignement et le traitement de l’information ;
  • Capgemini apporte sa capacité à développer et mettre en œuvre l’intelligence artificielle à l’échelle en intégrant des partenaires innovants. Capgemini développera trois cas d’usage dans les domaines de la cybersécurité, du service de santé et de la maintenance prévisionnelle. Le groupe sera également en charge de la réalisation de l’ « usine logicielle » qui permettra aux utilisateurs d’Artemis de développer leurs propres produits.
  • Le CEA participe à plusieurs cas d’usage ainsi qu’à la sécurisation de l’infostructure. Le CEA apporte son expertise et ses compétences scientifiques, particulièrement dans les domaines du calcul intensif et de la cybersécurité, ainsi que dans celui de l’analyse sémantique des textes et des images.

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Thales et Sopra Steria soutenus par un écosystème de 80 sociétés, laboratoires et PME innovantes

La numérisation croissante de l’engagement des forces françaises concerne les services de soutien et de maintenance logistique, comme les agents de renseignement, l’analyse prédictive, le déploiement des systèmes d’information et de communication, la cybersécurité ou encore l’entrainement et la simulation. En partenariat avec Sopra Steria, Thales se réjouit d’avoir été retenu par la DGA pour la mise en œuvre de la deuxième phase du partenariat innovant Artemis. Celle-ci consiste en l’amélioration des capacités de la plateforme, sa résilience et son adéquation à des usages plus nombreux et plus exigeants. Cette phase de maturation de la solution permettra de la tester notamment dans les domaines de la cybersécurité, du renseignement, du traitement d’image, de la maintenance et de la santé du soldat. Ce démonstrateur opérationnel comprend l’intégration de données massives, le développement de traitements spécifiques et une interface utilisateur novatrice pour présenter les résultats des traitements, progressivement déployé sur de nombreux sites opérationnels. A terme, cette plateforme s’adressera aux besoins interministériels de traitement de l’exploitation de données de masses, problématiques partagés par les douanes, la justice et à sécurité intérieure. Elle sera également disponible pour les autres services de l’administration.

Soutenu par un écosystème de 80 sociétés, laboratoires et PME innovantes, Thales et Sopra Steria accompagnent les ambitions du ministère des Armées pour que les opérateurs puissent prendre la bonne décision à chaque moment décisif de leur mission. Thales compte ainsi démontrer son expertise dans les hautes technologies, et particulièrement dans le Big Data, l’Intelligence Artificielle Comme La Cybersécurité.

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Des relations incestueuses

LU dans le 5 décembre 2018 dans

Le gouvernement français ne cache pas sa proximité avec les « représentants d’intérêts » des grandes entreprises.

Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, semble appuyer en sous-main les revendications des industriels du tabac sur la traçabilité des cigarettes.

« Vous voulez une liste ? La voici. Le ministre de l’Agriculture est lié au lobby de l’agroalimentaire. La ministre de la Santé a fait une bonne partie de sa carrière dans l’industrie pharmaceutique. La ministre du Travail a été directrice des ressources humaines pour de grandes entreprises comme Dassault ou Danone. Le premier ministre lui-même a été employé d’Areva, le géant du nucléaire…» : une députée européenne, interrogée par le quotidien suisse Le Temps et qui a voulu rester anonyme, ne cache pas son exaspération. De fait, jamais un gouvernement français n’a semblé aussi proche de ces « représentants d’intérêts », l’autre nom des lobbyistes qui gravitent en marge des lieux de pouvoir, à Paris ou Bruxelles.

Questionné par Le Monde sur la présence de ces anciens lobbyistes dans l’équipe gouvernementale, un conseiller du Premier ministre Edouard Philippe – lui-même ancien directeur des affaires publiques d’Areva – assume : « Si on choisit des gens pour leur légitimité et leur expérience professionnelle, on ne peut pas ensuite leur reprocher leur légitimité et leur expérience professionnelle ». Emmanuel Macron lui-même entretient un rapport décomplexé aux cercles d’influence, son cabinet comprenant de nombreux ex-lobbyistes : sa conseillère à l’Agriculture, Audrey Bourolleau, précédemment directrice du lobby viticole Vin & Société ; Claudia Ferrazzi, sa conseillère Culture, ancienne de Capgemini et du Boston Consulting Group ; etc.

La démission fracassante de Nicolas Hulot, à la fin de l’été, a révélé au grand public la porosité inédite entre ces représentants d’intérêts de grandes entreprises et le monde politique français. Pour expliquer son départ, après quinze mois au gouvernement, l’ancien ministre de l’Environnement a directement pointé du doigt l’influence du lobby des chasseurs, ou encore celle des lobbys des pesticides, l’UIPP, et de l’agriculture « conventionnelle », la FNSEA, dans la rédaction des textes de loi sur l’agriculture et l’alimentation, dont les ambitions ont été largement revues à la baisse.

Pour certains spécialistes, l’influence des lobbies, pas toujours visible en France, est considérée comme une atteinte à la démocratie. Un sujet qui a longtemps été tabou dans l’hexagone, comme l’explique Cornelia Woll, professeure à Sciences Po, et spécialiste de la question. « On a cette conception que la politique éclairée ne devrait pas être pervertie » par des groupes, analyse-t-elle pour l’AFP. Cependant, leur influence est bien réelle. Et s’il est un lobby qui semble plus puissant que tous les autres réunis, c’est bien celui du tabac. Pourtant, aucun de ses représentants ne siège au gouvernement ; est-ce à dire qu’il ne s’agite pas en coulisses ?

Traçabilité des cigarettes : le lobby du tabac impose-t-il sa loi au gouvernement ?

Vendredi 22 novembre 2018 se tenait au Sénat un colloque intitulé « Origines du commerce parallèle de tabac, solutions pour y mettre fin ». Organisé par le sénateur socialiste Xavier Iacovelli, ce débat ne portait pas tant sur les questions de santé publique que sur les recettes fiscales de l’Etat. Avec la hausse des taxes, le marché parallèle explose, privant les caisses de l’Etat français de quelque 3 milliards d’euros de rentrées. Afin de lutter contre ce phénomène complexe, largement alimenté par les cigarettiers eux-mêmes qui, comme à Andorre, livrent chaque année 850 tonnes de leurs produits pour une demande domestique de 120 tonnes, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a institué en 2012 un protocole sur la traçabilité des cigarettes.

Selon ce protocole, le système de traçabilité doit impérativement être confié à un organisme indépendant de l’industrie du tabac. Mais il se trouve que la Commission européenne a parallèlement défini sa propre norme : la Directive tabac. Un texte qui s’écarte totalement de la convention-cadre de l’OMS puisqu’il donne les coudées franches aux industriels du tabac. Un choix controversé donc, pourtant validé par le directeur général des douanes françaises, Rodolphe Gintz. Et comme l’explique le journal Libération du 22 novembre dernier, un député UDI, Charles-Amédée de Courson, a déposé un amendement afin de traduire rapidement la directive de Bruxelles dans le droit français.

« Je suis très favorable à cet amendement », a déclaré à cette occasion le ministre des Comptes publics, Gérard Darmanin.

Un ministre dont le directeur de cabinet n’est autre que Jérôme Fournel, un ancien directeur général des douanes françaises, douanes qui semblent se satisfaire de procéder à quelques saisies spectaculaires par an au lieu d’aller à la racine du problème.

Un ministre dont de nombreux observateurs se demandent s’il ne serait pas « poreux à certaines interventions en coulisses », selon Libération.

source

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Le résultat de cet entre soi étant la corruption, les conflits d’intérêts, les délits d’initiés, les parachutes dorés, l’absence de poursuites judiciaires… .

Liens internet qui reportent les collusions entre les étudiants sortant des grandes écoles françaises : ENA, HEC, polytechniques,….. qui se répercutent dans les conseils d’administration du CAC 40, la politique et l’inspection générale des finances.

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00536683/document

https://cartorezo.wordpress.com/2014/09/03/le-reseau-des-administrateurs-du-cac-40-entre-grandes-ecoles-et-cursus-universitaires/

https://www.alternatives-economiques.fr/nombre-de-liens-entre-entreprises-cac-40-selon-administrateurs-membres-comite-de-direction-commun-0105201884296.html

https://www.strategie-aims.com/events/conferences/28-xxvieme-conference-de-l-aims/communications/4649-structure-et-evolution-des-reseaux-d-administrateurs-en-france-cac40-et-sbf120/download

https://www.bastamag.net/Le-pantouflage-a-l-Inspection-des-finances

https://www.bastamag.net/Inspecteurs-des-finances-une-caste-d-elite-qui-a-pour-mission-principale-de

https://www.lenouveleconomiste.fr/linfluence-montante-inspecteurs-finances-62369/

https://www.bastamag.net/Ces-enarques-charges-de-piloter-la-politique-economique-de-la-France-qui

https://www.bastamag.net/Etre-banquier-et-haut-fonctionnaire-peut-on-eviter-les-conflits-d-interets-au

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Bonjour Stéphanie Gibaud, pouvez-vous vous présenter ?
J’étais Responsable Marketing et Communication de la banque UBS en France, j’ai rejoint la filiale Gestion de Fortune à l’ouverture du bureau parisien, en 1999. Mon métier était de mettre en valeur la marque UBS, notamment lors d’événements sportifs, culturels, artistiques, financiers et de nouer des partenariats avec des maisons de luxe ; le nom UBS étant à l’époque peu connu en France, la stratégie était de développer la notoriété sur le territoire national et donc de capter les fortunes afin que la banque devienne l’un des premiers gestionnaires de fortune dans notre pays notamment face aux banques françaises.
Au quotidien, quel était votre travail ?
Avec les équipes Marketing d’UBS International basées à Genève, nous organisions conjointement des plateformes VIP où les banquiers d’UBS basés en Suisse et ceux d’UBS France invitaient leurs clients et leurs prospects. Les budgets très conséquents ont permis de participer à l’organisation d’une centaine d’événements par an de Bordeaux à Lille, de Nantes à Strasbourg, de Cannes à Lyon, de Marseille à Paris ou encore Toulouse. D’autres événements en direction des clients français étaient par ailleurs organisés en Suisse. Toutes ces actions étaient validées par mes hiérarchies basées à Paris, Genève et Zurich et par les banquiers. La France appartenait à la division “Western Europe”, qui incluait l’Espagne, le Portugal, Monaco mais aussi les entités « France International » et « Iberia International » basées en Suisse. Ceci signifie que j’étais par ailleurs régulièrement en contact avec les collègues basés dans ces pays lorsque cela était nécessaire pour répondre à la satisfaction d’une demande quelconque d’un client ou d’un prospect.
A quel type de demande faites-vous référence ?
En gestion de fortune, il est question de transmission de patrimoine d’une génération à  l’autre, la confiance est donc l’élément fondamental de la relation. UBS étant la plus ancienne banque suisse et la plus puissante depuis sa fusion en 1997 avec la Société de Banque suisse, sa réputation tenait à la fois à son image, la gestion de ses portefeuilles financiers et les services rendus à sa clientèle. Les clients de gestion de fortune pouvant tout s’offrir, la complexité de mon métier tenait à proposer des choses que les clients ne pouvaient pas acquérir en payant, la difficulté était donc d’offrir des événements sur – mesure et de l’émotion – par exemple un dîner avec un chef d’orchestre mondialement acclamé, un dîner privé avec un ténor en Espagne, autoriser le client à pouvoir suivre des régates avec son propre yacht, lui trouver un billet pour une finale de match de coupe du monde de football jouée à guichets fermés etc. En effet, la concurrence en gestion de fortune étant sévère, l’importance des budgets alloués permettaient d’offrir une image exceptionnelle de la banque et d’acquérir de nouveaux clients plus facilement.
Pourquoi tout a t-il été remis en question ?
En 2008, le paquebot UBS a failli sombrer, se retrouvant à la fois pris dans la crise des subprimes aux Etats-Unis, dans le dossier Madoff dont les fonds étaient hébergés chez UBS au Luxembourg mais par ailleurs dans la tourmente du dossier Birkenfeld, le banquier américain travaillant pour UBS à Genève qui a dénoncé aux autorités américaines le fait que son métier permettait à des clients américains fortunés d’échapper à l’IRS (le fisc américain). S’en est suivi un bras de fer entre Washington et Berne, le dossier créant une brèche dans le sacro-saint secret bancaire suisse. Washington, via sa Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, a alors demandé des informations sur 4.450 comptes offshore détenus par UBS Genève. Les dirigeants d’UBS ont été obligés de s’excuser devant le Sénat américain et UBS a payé une amende d’un peu moins d’un milliard de US dollars. Cette affaire américaine a créé un séisme dans toutes les filiales UBS à l’international puisque le modèle économique de la banque de gestion de fortune venait d’être révélé au grand jour.
Concrètement, que s’est-il passé en France ?
La banque s’est retrouvée être un avion sans pilote. Le management était en panique, essayant de calmer les banquiers dont les clients transféraient tour à tour leurs fortunes à la concurrence. Beaucoup de banquiers ont claqué la porte, inquiets. D’autres ont été licenciés. L’ambiance était électrique, les tensions entre les divisions, entre les dirigeants étaient terribles. Cela étant, les collaborateurs ne recevaient aucune information en interne et étaient livrés à des spéculations, des bruits de couloir, des paniques avec la presse pour seul vecteur d’information et de compréhension. A titre personnel, j’ai vécu un véritable cauchemar. J’étais à mon bureau un jour de juin 2008 lorsque ma supérieure hiérarchique a surgi face à moi, m’expliquant très nerveusement que le bureau de Patrick de Fayet, Directeur Général, venait d’être perquisitionné. Elle n’a pas répondu à mes questions concernant cette perquisition, m’a uniquement ordonné de détruire le contenu de mes archives informatiques “étant donné les circonstances”.
De quelles archives s’agissait-il ?
Je gérais tous les événements dans des matrices, des tableaux Excel, me permettant de savoir qui était invité, qui accompagnait l’invité, quelques détails personnels les concernant et également le nom du banquier gérant la relation avec cet invité. Ne comprenant strictement rien à cette demande de destruction de fichiers, je n’ai pas exécuté cet ordre, qui me sera répété dans les semaines suivantes.
Entre temps, des banquiers français, qui eux-mêmes avaient des problèmes avec leur hiérarchie et notamment Patrick de Fayet, m’ont expliqué que mon métier servait à ce que les banquiers suisses démarchent des clients français sur notre territoire, ce qui est interdit. J’ai mis beaucoup de temps à comprendre ce qu’ils me disaient puisque j’avais depuis presque dix ans travaillé avec ces banquiers, je n’avais jamais été auditée, je n’avais jamais eu affaire aux autorités de contrôle. Je recevais effectivement des documents en provenance de Zurich concernant les précautions lors des passages aux frontières mais j’ignorais tout de l’évasion fiscale, du blanchiment de capitaux, du démarchage bancaire illicite puisque je travaillais souvent à l’extérieur du bureau et je n’avais jamais reçu de formation ou d’information sur ces thématiques.
Que s’est-il donc passé ?

Ces collègues m’ont fait très peur, m’expliquant que la banque s’était servie de ma non-connaissance du métier bancaire et que je risquais d’avoir des problèmes de niveau pénal si une enquête était menée en France – et peut-être également à cause de la perquisition. Par ailleurs, ils m’informaient que les transactions des clients français vers l’offshore n’apparaissaient pas dans la comptabilité de la banque en France mais étaient consignées, manuellement et mensuellement dans un cahier appelé “carnet du lait”, en référence aux carnets des vachers suisses, qui notent chaque soir le nombre de litres de lait produits par chacune de leurs vaches…N’ayant pas détruit les données, j’ai rencontré un à un les dirigeants d’UBS en France qui m’ont chacun répondu que j’étais fatiguée, que je racontais des bêtises puisque je n’y connaissais rien en finance etc. Étant une élue du personnel, j’ai alors pris la décision de prendre rendez-vous à l’inspection du travail. Après plusieurs entretiens, l’inspection du travail m’a suggéré de poser des questions aux dirigeants de la banque en réunion officielle avec les autres élus et de consigner les échanges dans des procès-verbaux.

Ma situation est devenue cauchemardesque, je l’ai décrite en détail dans mon premier ouvrage “La femme qui en savait vraiment trop” (Cherche Midi). Je me suis retrouvée isolée, harcelée, placardisée. J’ai été dégradée professionnellement au point de devenir la responsable des hôtesses au troisième étage des bureaux Boulevard Haussmann à Paris, à vérifier si les plantes vertes étaient bien arrosées. Mon métier a été confié à une jeune femme, qui n’avait ni mon expérience ni mes compétences en matière de communication. Début 2009, j’ai été arrêtée par mon médecin traitant plusieurs semaines pour dépression et j’ai ensuite accumulé des arrêts maladie jusqu’à mon licenciement. A l’été 2009, l’inspection du travail m’a demandé de porter plainte contre UBS. Mon état de santé, mon état psychologique m’ayant affaiblie considérablement, les pressions exercées étant terriblement fortes, j’ai mis plusieurs mois avant de me rendre sur l’Ile de la Cité à Paris où j’ai déposé plainte contre la banque suisse UBS avec la complicité d’UBS France concernant les motifs de démarchage illicite, d’évasion fiscale, de blanchiment de capitaux en bande organisée mais aussi concernant le harcèlement subi et l’entrave à ma mission d’élue.

Comment êtes-vous entrée en relation avec les douanes judiciaires ?
Alors que l’inspection du travail me demandait de porter plainte contre mon employeur, elle a, au même moment, refusé mon licenciement demandé par UBS via un Plan Social concernant une centaine de collaborateurs. Je me suis retrouvée “enfermée” dans une banque qui fraudait dont je dénonçais la fraude. Ma santé empirait, mon travail ne correspondait plus à mes compétences, mes collègues s’étaient éloignés de moi, les arrêts maladie se multipliaient. Après une visite surprise de l’inspection du travail dans les bureaux, les dirigeants d’UBS ont été mis en demeure de me rétablir dans mes fonctions et c’est ainsi qu’en mai 2011, j’ai pu gérer pour la banque le tournoi de tennis de Roland Garros. Alors que le tournoi allait commencer, j’ai reçu un appel en numéro masqué d’une femme. Après quelques phrases, j’ai compris qu’elle travaillait pour une cellule des douanes du Ministère des Finances et qu’elle souhaitait me rencontrer au plus vite. Le rendez-vous a été fixé devant le magasin Vuitton sur les Champs-Elysées. Cette cheffe de mission du SNDJ (Service National des Douanes Judiciaires) m’a alors annoncé que je serai suivie pendant les quinze jours par des membres de son équipe et que certains prendraient des photographies. Selon elle, la fraude continuait. Effectivement, à plusieurs reprises lors du tournoi, je me suis retrouvée nez à nez avec des collègues suisses, des problématiques avec des clients français bookés à Genève etc. Ces fonctionnaires étant assermentés, je n’ai pu me soustraire aux obligations de répondre à leurs demandes. Ma première audition a duré neuf longues heures au bureau du SNDJ ; j’ai été convoquée à plusieurs reprises jusqu’à l’été 2012 pour remettre des documents qui appartenaient alors à mon employeur et répondre à des questions très précises sur des clients, des prospects, des banquiers. Entre ces convocations, ils me téléphonaient régulièrement sur des points précis. Alors que ces fonctionnaires ne pouvaient ignorer mon état de faiblesse, acté à la fois par le médecin du travail et l’inspection du travail, je pensais bien évidemment être protégée. Jamais je ne m’étais posé la question de ma sécurité ni de mon avenir professionnel. Jamais je n’aurais imaginé que mon honnêteté et ma collaboration avec ces services des douanes judiciaires me conduiraient à des ennuis et des problèmes graves. UBS m’a licenciée en 2012, étant très probablement informée de ma collaboration avec les douanes. J’ai mis plus d’une année à aller un peu mieux, j’ai ensuite répondu à des centaines d’annonces de recrutement et n’ai jamais pu me re-positionner professionnellement. Depuis huit ans, je n’ai plus d’emploi, plus de revenus.
Alors aujourd’hui, avec le recul est-ce que vous diriez, vu tout ce que vous avez déjà fait et subi.  Est-ce que ça en valait la peine ?
Ce n’est pas le problème de lancer une alerte, le problème  c’est ce que ça génère. C’est-à-dire qu’alors que vous vous attendez au soutien de vos collègues, il n’y a absolument personne. On imagine qu’on peut s’attendre à une solidarité du monde du travail, mais rien! On se dit qu’on pourra obtenir le soutien des hommes politiques de tous bords et là…on peut les compter sur les doigts de la main. Et puis, je pensais penser que la justice ferait son travail rapidement et ça a duré dix longues années. C’est pour ça que certains lanceurs d’alerte ont disparu, alors que certains autres ont été assassinés, ne supportant plus cette force qui est émise contre eux. Et si je continue de dénoncer, c’est à la fois pour les lanceurs d’alerte du secteur privé, mais aussi pour tous les  fonctionnaires qu’on peut saluer puisque, eux, dans le cadre de leur mission dévouée au service public, ils sont obligés via l’article 40 du Code de procédure pénale, de dénoncer quand quelque chose ne va pas.

Et dans mon livre « La traque des lanceurs d’alerte », les uns après les autres expliquent qu’ils se sont tous retrouvés en justice, qu’ils ont tous été complètement ostracisés, complètement placardisés, isolés. C’est édifiant. Tout est fait pour que le système perdure. En fait, c’est ça que tous les lanceurs d’alerte ont compris mais que le grand public peine à comprendre.

Je me souviens, quand Pierre MOSCOVICI, le ministre des Finances à l’époque en France, nomme la déontologue d’UBS à la  l’AMF, (l’Autorité des Marchés Financiers) à la commission des sanctions de cette autorité alors qu’UBS était déjà mise en examen plusieurs fois… Des questions se posent! C’est là où vous vous rendez compte que tout est tissé pour que rien ne change. 

Comment la justice a t-elle géré ce dossier ?
J’ai été la première à être traînée en justice pour une plainte en diffamation déposée par UBS. J’ai été relaxée, en 2010, sans appel de la part d’UBS. Le Tribunal des Prudhommes a reconnu en 2015 que j’avais été harcelée par la banque. UBS n’a pas fait appel de cette décision. UBS a ensuite déposé une deuxième plainte en diffamation concernant mon premier ouvrage après que j’ai refusé une somme de plusieurs dizaines de milliers d’euros à condition de retirer la plainte déposée en 2009. J’avais bien évidemment refusé.
Michel Sapin, Ministre des Finances, que j’ai rencontré en 2016 dans le cadre de la publication des « Panama Papers », a fait passer une loi qui porte son nom (Sapin II) avec un volet de protection des lanceurs d’alerte.
Son administration m’a répondu à plusieurs reprises, via la direction des douanes et notamment la directrice générale de la douane française, Mme Hélène Crocquevieille, que j’usurpais ce titre de lanceur d’alerte et que je n’avais été qu’un témoin utilisé dans un dossier. Après des échanges infructueux, j’ai attaqué l’Etat en justice en 2018 et le Tribunal Administratif m’a reconnue “collaboratrice du service public”. En 2019, la banque UBS a été condamnée par la justice française à une amende de 4,5milliards d’Euros (3,7 milliards d’euros plus 850 millions d’euros de dommages et intérêts). UBS a immédiatement fait appel de la décision ; les audiences en appel auront lieu à Paris en juin 2020.
Qu’en est-il de votre situation vis à vis du Ministère des Finances ?
Rodolphe Ginz, qui a succédé à Madame Croquevieille, a refusé de me recevoir et de m’appliquer la loi. Il est en effet possible de rétribuer sur le fondement de la loi de 1995, permettant la rémunération des informateurs des douanes judiciaires. Il est également possible de rétribuer grâce au nouveau dispositif de rémunération des aviseurs fiscaux dont le Ministre de l’action et des comptes publics vante les mérites.

Étant donné les refus essuyés et la non-volonté d’exemplarité face à un dossier emblématique de fraude organisée sur notre territoire national, nous avons récemment déposé une plainte avec constitution de partie civile contre les agents des douanes et leurs hiérarchies, ceux-ci ne pouvant ignorer m’avoir fait travailler de manière illégale et forcée alors que j’étais en état de faiblesse. Le Premier Ministre Edouard Philippe a été tenu informé de cette action en mars dernier.

Aujourd’hui, Stéphanie, est ce que cela vaut la peine d’être honnête?

La véritable question, effectivement, est de savoir si ça vaut la peine d’être honnête. Je ne suis pas devenue philosophe faute de temps, mais l’éthique est tout l’enjeu car ces hauts fonctionnaires, ministres, patrons divers et variés ont pris nos vies en otage et jamais ils n’ont payé pour nous avoir assassinés financièrement, professionnellement, personnellement et judiciairement. C’est une honte.

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« Nous ne sommes pas du même monde! » disait-il.

Aujourd’hui, les propos et dérapages volontaires ou involontaires du préfet Lallement continuent d’infecter la parole d’Etat, d’abîmer l’image des forces de l’ordre, de nuire à celle de ce grand corps qu’est le corps préfectoral, et dans les circonstances actuelles ils sont, il faut le dire, insupportables car ils sont faux factuellement, appartenant au registre d’une forme de fake-news d’État, ils sont enfin insultants moralement.

lire l’interview de Arnaud Benedetti

Source :Les Crises, Atlantico , Arnaud Benedetti

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Si le gouvernement appelle à l’union nationale dans le cadre de la lutte contre l’épidémie du coronavirus, Guillaume Bigot décrypte les réflexes d’une caste politique qui s’est empêtrée dans une situation dont elle peine à s’en sortir.

Pour Guillaume Bigot, Macron, c’est l’acharnement thérapeutique de l’ancien monde!

Le modèle anglo-saxon en question

Guillaume Bigot s’attaque aux élites et à leurs réflexes dans son prochain livre qui devait initialement sortir le 17 avril prochain mais qui devrait être reporté. Un terme qu’il n’aime pas forcément utiliser même s’il apparaît dans le sous-titre de l’ouvrage. « En réalité, l’élite c’est positif, ça veut dire que ce sont les meilleurs », rectifie-t-il. « Or on peut davantage parler de caste dirigeante parce que je pense qu’on est sur la fin« , affirme le politologue.

Pour Guillaume Bigot, dans cette crise sanitaire, cette élite « s’est comportée comme une caste vieillissante, sénile en dépit du jeune âge du président de la République, avec la mise en œuvre de réflexes conditionnés, un peu pavlovien« , estime-t-il. Des mauvais réflexes qui s’illustrent de deux façons. « Il y a d’abord la contamination de l’énarchie française par le management à l’anglo-saxonne« , remarque-t-il, regrettant « sa conversion au fanatisme du marché, l’influence et le caractère de contraintes très fortes qu’exerce l’Union européenne sous laquelle ils se sont eux-mêmes placés ».

La fuite des responsabilités

Autre point, « il y a ce réflexe typique de la haute fonction publique, qui consiste à appliquer des procédures et se demander s’il n’y a pas quelque chose dans nos dossiers à mettre en œuvre », regrette Guillaume Bigot. « On ne prend aucune initiative, on n’a pas de courage, de créativité ou d’audace, on a peur d’être mis en cause« , déplore-t-il. Alors, les dirigeants « ouvrent des parapluies et appliquent des procédures« . Un phénomène qui s’illustre « avec les comités scientifiques et les mises en œuvres des règles de droit stricto sensu sans pouvoir en suspendre« .

Guillaume Bigot pointe du doigt la délégation de la production de masques. « Elle serait retardée parce qu’on dit que toutes les contraintes réglementaires, administratives, juridiques ne seraient pas respectées ». Un argument qui n’a pas de sens selon le politologue qui souligne que « l’on va importer 1 milliard de masques de Chine dont beaucoup seront défectueux. Mais ce ne sera pas leur responsabilité à eux », affirme-t-il.

« Cette classe dirigeante a été triée, sélectionnée, formée, choisie parce qu’elle est incapable de prendre des décisions et qu’elle est complètement dans une optique de fonctionnaire et d’administratif et pas du tout de décideur et en même temps parce que son cerveau a été grignoté par l’Union européenne et la globalisation ultra libérale« , dénonce Guillaume Bigot.

 

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On peut citer le cas emblématique de François Pérol : après un passage par des cabinets ministériels, cet inspecteur des finances devient associé-gérant de la banque Rothschild en 2005, avant d’être nommé secrétaire général adjoint de l’Élysée, en 2007. Sans transition, ce conseiller de Nicolas Sarkozy, en charge des affaires économiques, est promu en 2009 patron du groupe Banque populaire – Caisses d’épargne (BPCE). Si cette affaire a fait grand bruit, et a entrainé la démission de deux membres de la commission de déontologie ainsi qu’une plainte à l’encontre de François Pérol, d’autres parcours de pantouflage se font plus discrets. Comme ceux de Frédéric Oudéa, directeur de la Société générale, et de Pierre Mariani, ex-patron de Dexia, deux inspecteurs des finances devenus banquiers après avoir été conseillers de Nicolas Sarkozy. Parmi les inspecteurs des finances ayant exercé des responsabilités dans les banques ou assurances, on peut aussi citer Henri de Castries, ancien PDG d’Axa, Baudouin Prot et Michel Pébereau, anciens patrons de BNP, ou Xavier Musca, directeur du Trésor puis secrétaire général de l’Élysée, nommé quelques mois plus tard directeur général délégué du Crédit Agricole ! Et, bien entendu, l’inspecteur des finances Emmanuel Macron, ancien banquier d’affaires chez Rothschild devenu ministre puis élu Président de la République…

Autre cas flagrant de pantouflage problématique : l’inspectrice des finances Marie-Anne Barbat-Layani. Après avoir travaillé à la direction du Trésor (2002-2007), elle devient directrice générale adjointe du Crédit Agricole (2007-2010), puis sans transition encore, directrice adjointe au cabinet du Premier ministre François Fillon (2010-2012), pour lequel elle coordonne notamment les dossiers financiers et fiscaux ! Nommée Inspectrice générale des finances, elle revient ensuite dans le secteur bancaire, comme directrice générale de la Fédération bancaire française, le lobby des banques, et membre du conseil exécutif du Medef, à partir de 2014. Ils sont actuellement quatre inspecteurs des finances dans les cabinets ministériels de l’actuel gouvernement ou à l’Élysée, dont Gilles de Margerie, directeur de cabinet au ministère des Solidarités et de la Santé. Celui-ci était juste avant directeur général adjoint de la mutuelle Humanis, troisième groupe de protection sociale français (assurance santé, prévoyance et retraite complémentaire) – après avoir pantouflé au Crédit agricole et dans les banques d’affaires Lazard et Rothschild. Ce qui n’est pas sans poser question sur de potentiels conflits d’intérêts…

Des banquiers dans les instances de contrôle et de régulation de la finance

Plus grave encore : on retrouve certains de ces inspecteurs devenus banquiers à la tête des organismes de régulation financière. François Villeroy de Galhau, ex-directeur général délégué de BNP Paribas, est ainsi nommé en 2015 président de la Banque de France par François Hollande. Jean-Pierre Jouyet, directeur du Trésor de 2000 à 2004, prend la présidence de la banque Barclays-France en 2005, avant d’être nommé en 2008 président de l’Autorité des marchés financiers, le gendarme de la bourse ! Hubert Reynier, ancien dirigeant de BNP-Paribas de 1992 à 2000, occupe un poste à responsabilité au sein de l’Autorité des marchés financiers (AMF) jusqu’en 2009, avant de partir travailler au Crédit agricole. Benoît de Juvigny, secrétaire général de l’AMF à partir de 2012, a longtemps travaillé au Crédit Lyonnais puis à la banque Hervet et pour le groupe HSBC.

François Mongin

Dans le sens inverse, des gendarmes de la finance qui deviennent banquiers, on peut noter le cas de François Mongin : conseiller du Premier ministre Alain Juppé (1995-1997), puis responsables des Douanes, il est secrétaire général de Tracfin – organisme de lutte contre le blanchiment et la fraude fiscale – de 2002 à 2007, date à laquelle il devient membre du comité exécutif d’HSBC France… banque impliquée dans l’affaire des Swissleaks et bien connue pour sa conduite exemplaire en matière d’évasion fiscale !

Alain Cadiou

Il y prend la succession d’Alain Cadiou, lui aussi inspecteur des finances, ancien responsable de cellule fiscale du cabinet du ministre de l’Economie, qui, après onze années passées à la banque Hervet, était lui aussi devenu le 6 décembre 2000 directeur général de la Douane française, (en remplacement de François Auvigne, devenu directeur de cabinet de la secrétaire d’Etat au budget Florence Parly) secrétaire général de Tracfin (2000-2002), avant de finir sa carrière deux ans plus tard à HSBC.

Rien que pour l’IGF, la liste est longue… Et pose une question très simple : cette porosité entre haute administration, banques et instances chargées de leur contrôle est-elle saine ? Ou est-ce plutôt un signe de plus de ce « capitalisme de connivence » qui ronge notre démocratie ?

source

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Inspecteur généraux des finances

 

François AUVIGNE
Didier BANQUY
Christophe BAULINET
Pierre BOISSIER
Philippe BOUYOUX
Bertrand BRASSENS
Frédéric BREDIN
Adolphe COLRAT
Bernard de COURREGE d’USTOU
François-Xavier DENIAU
Pierre DEPROST
Jean-Philippe DONJON de SAINT MARTIN
Benjamin DUBERTRET
Julien DUBERTRET
Philippe DUPUIS
Rodolphe GINTZ
Eric GISSLER
Henri HAVARD
Alexandre JEVAKHOFF
Danièle LAJOUMARD
Jean-Yves LATOURNERIE
Frédéric LAVENIR
Olivier LE GALL
Marie-Christine LEPETIT
Vincent LIDSKY
Martine MARIGEAUD
Bruno PARENT
Anne PAUGAM
Hélène PELOSSE
Anne PERROT
Jacques RAPOPORT
Jean-Louis ROUQUETTE
Julien SENEZE
André TANTI
Laurent VACHEY
Thierry WAHL
Claude WENDLING
François WERNER

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Inspecteurs des finances

 

Jonas ANNE-BRAUN
Taline APRIKIAN
Antoine ARMAND
Anne-Michelle BASTERI
François-Xavier BOELL
Louis-Philippe CARRIER
Jordan CARTIER
Julien CHARTIER
Vincent CONSTANSO
Louis de CREVOISIER
Sandra DESMETTRE
Valérie DESMOUCEAUX
Nicolas DUPAS
Orianne DUPRAT-BRIOU
Thomas ESPEILLAC
Céline FRACKOWIAK
Alban GENAIS
Florence GOMEZ
Ombeline GRAS
Philippe GUDEFIN
Christophe HEMOUS
John HOULDSWORTH
Quentin JAGOREL
Geneviève LALLEMAND-KIRCHE
Frédéric LEPAGE
Constance MARÉCHAL-DEREU
Louise MARIANI
Yves MATHIS
Cécile MAYSONNAVE
Vincent MENUET
Benoît MOURNET
Charles MURCIANO
Muriel PACAUD
Eric PARIDIMAL
Sébastien PIEDNOIR
Amaël PILVEN
Anne ROSSION
Jérôme SAULIÈRE
Sarah SAUNERON
Nicolas SCOTTÉ
Alexandre SINÉ
Laurent TRUPIN
Guillaume VANDERHEYDEN

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Lettre ouverte à nos gouvernants et à nos élus

Pourquoi il faut absolument arrêter les éoliennes pendant la durée de la crise sanitaire

Nous avons tous lu ou entendu que la consommation française d’électricité avait chuté de 15 % ces dernières semaines. C’est encore plus aujourd’hui, autour de 20 à 25 % si l’on se réfère aux publications de RTE de ces derniers jours, comparées aux relevés d’avant la crise. Pourtant, un secteur se porte bien, comme s’en vante le PDG de NEOEN (producteur d’électricité d’origine éolienne) dans les Echos du 26 mars 2020. Cynisme ou peut-être inconscience de l’aveu qu’il fait là et de ce que cela signifie pour la société tout entière et l’intérêt général, il écrit : « grâce à nos contrats de long terme qui fixent le prix de vente de l’électricité produite dans nos centrales pour 10 ou 15, 20 ou 25 ans, on a du chiffre d’affaires qui rentre malgré la crise… ».  Or ce « chiffre d’affaires » est en réalité composé de subventions publiques à 70 % !

En effet, la loi impose à EDF l’obligation d’achat et d’entrée prioritaire sur le réseau des énergies dites renouvelables, donc de l’électricité produite par les éoliennes (et le solaire). Le prix d’achat est fixé par un tarif d’achat garanti (TAG) ou, depuis peu, dans le cadre d’appels d’offres qui assurent une rentabilité constante. La majorité des centrales éoliennes construites avant 2017 bénéficient du TAG de 82 euros/MWh, et les plus récentes d’un tarif d’environ 60 à 70 euros/MW/h, ce que nous avons maintes fois dénoncé car ces tarifs pèsent lourdement sur les finances publiques. La Cour des comptes dans son avis du 18 avril 2018 évalue à 121 milliards d’euros (hors appels d’offres offshore) à la charge de la collectivité, les engagements déjà pris vis-à-vis des exploitants de centrales éoliennes.  Chaque année la facture s’alourdit avec la mise en œuvre de la PPE.

La France est traditionnellement exportatrice nette d’électricité et le reste dans cette période particulière. Pour adapter la production à un hiver doux et, depuis ces dernières semaines, à l’effondrement de la consommation d’électricité due à la crise sanitaire du Covid-19, les centrales nucléaires ont été ralenties alors que les centrales éoliennes restent soumises aux caprices d’Eolequand le vent tourne, elles produisent – et pas forcément quand on en a besoin …

Production électrique par filière et prix spot de l’électricité au 30 mars 2020 (source Rte)

 

Ces dernières semaines, les exportations d’électricité sont systématiquement supérieures ou égales à la production éolienne alors que les prix spot de l’électricité ont subi une baisse spectaculaire qui concerne la France et tous ses voisins (voir tableaux ci-dessus). C’est ainsi que l’électricité achetée par EDF aux opérateurs éoliens au tarif de 60 à 82 euros/MWh est revendue à nos voisins à un prix n’excédant pas 20 euros/MWh en moyenne, voire négatif à certaines heures.

Import et export d’électricité au 30 mars 2020

On assiste donc à un phénomène particulièrement scandaleux et qui coûte à la collectivité « un pognon de dingue » : l’enrichissement des compagnies éoliennes tandis que la France s’enfonce dans la crise économique. Cette situation démontre tout à la fois l’inutilité de l’éolien, dont la production est intermittente et non flexible, et sa nocivité économique pendant la période de crise que nous vivons et qui peut revenir. L’on mesure également au passage combien l’éolien non pilotable, et cependant prioritaire d’accès au réseau, désorganise le marché de l’électricité. Nocif au plan environnemental, il est également nocif au plan économique. Les pertes cumulées qui en résultent sont donc colossales pour EDF et deviendront insupportables si le ralentissement général de l’économie se poursuit.

Chaque mois de confinement provoque en effet une contraction du PIB de l’ordre de 3 à 4%, le pays souffre mais les exploitants éoliens (jamais le mot n’aura été si adéquat pour les définir) n’en ont cure. Pour eux rien ne change et c’est ce qui leur importe. Les subventions dont bénéficie l’électricité éolienne – qu’EdF est obligée d’acheter même si elle n’en a pas besoin et au péril de son équilibre économique – ont augmenté de plus de 50% en 2 mois du simple fait de la baisse des prix de marché.

Le gouvernement doit immédiatement prendre une ordonnance afin de contraindre les exploitants éoliens à cesser leur activité jusqu’à la fin de la crise sanitaire. Les subventions qu’ils ont reçues jusqu’ici devraient leur permettre d’attendre des jours meilleurs …

La mise en œuvre de la PPE – réduction du nucléaire et montée en puissance des EnR – doit être repoussée à 2023 : les milliards ainsi récupérés (5 à 7 milliards/an) pourront alors devront être réaffectés en direction des secteurs indispensables à la collectivité et en premier lieu : les hôpitaux et les EHPAD, l’éducation, le soutien aux PME et aux indépendants …

IL FAUT ARRÊTER LES EOLIENNES POUR POUVOIR PILOTER LA PRODUCTION ELECTRIQUE

ET L’ADAPTER À LA SITUATION PENDANT LA CRISE SANITAIRE !

 

IL FAUT GELER LA MISE EN ŒUVRE DE LA PPE ET STOPPER L’ENRICHISSEMENT SCANDALEUX

DES EXPLOITANTS EOLIENS !

Patrice LUCCHINI

Président de l’association Vent mauvais

Co-secrétaire du collectif Toutes nos énergies-Occitanie environnement 

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VENT MAUVAIS  –  Association loi 1901 – Hameau de Cubserviès – 11380 ROQUEFERE

Membre du collectif Toutes nos énergies Occitanie-environnement

Adhérente à la Fédération environnement durable (FED)

contact@toutesnosenergies.fr

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Préparez vos Klee… nex

Les flâneurs de Youtube auront pu tomber par hasard sur cette vidéo assez savoureuse, consultable par tout un chacun .

On peut apprécier ou pas la charte graphique et sonore façon années 1970 de cette publicité pour un groupe privé qui, renseignements pris en source ouverte, «conçoit, développe et invente des solutions digitales sur mesure».

On peut sourire ou non de l’allure un peu crispée de Anne-Florence Cantonce, cadre des douanes, dont la vocation première n’était probablement pas de faire de l’animation sur petit écran. On peut aussi s’amuser infiniment du recours permanent à un jargon néo-branché où n’a guère de place la langue de Molière, jargon prononcé ici avec un accent bien gaulois tout de même.

 

Relevons en florilège quelques termes réjouissants réservés aux «happy few» pratiquant ce sabir: digital workplace, middle management, gamification, IOT(internet of things), best practices, design thinking, démarche de change management et on en passe.

Tout cela dans un souci d’«acculturation au digital» et de «passage à l’échelle», mais si mais si, et dans l’espoir peut-être infondé que tout le monde aura envie de «monter à bord». Pour ceux qui ne parlent pas la novlangue, c’est sous-titré. On peut encore s’interroger sur un certain mélange des genres où la neutralité et la réserve de l’administration, impliquée dans la propagande commerciale d’une société privée, semblent légèrement mises à mal, pour dire le moins. Enfin et surtout, cette vidéo questionne sur le niveau de déconnexion entre le haut management de la sphère informatique douanière et les équipes de terrain, qui se battent pour améliorer l’existant, maîtriser nos processus métiers et davantage impliquer les utilisateurs douaniers dans la conception des applications.

La colère et le découragement gagnent les équipes techniques, prises entre les feux des attentes des collègues dans les services et ces invraisemblables commandes tombant du haut du ciel. Il est compliqué actuellement de faire comprendre à la DG la nécessité de ‘plancher’ avant tout sur la simplification «métier». En résulte une chaîne absolument kafkaïenne, tant pour les informaticiens que pour les utilisateurs de terrain qui ne parviennent plus à rédiger un PV sans se heurter à d’innombrables difficultés techniques. Dans le même temps, alors que les fonctions de base ne sont pas correctement assurées, et que sortent sans cesse de nouvelles applications mal interconnectées et mal alignées aux besoins des collègues, on confie à des prestataires privés la conception de coûteux prototypes technologiques dont l’utilité reste à démontrer («frontière intelligente à base d’IOT», projet «blockchain», «datamining») alors que l’on ne maîtrise même pas en interne nos propres données.

Le sujet du pilotage de l’informatique douanière est d’importance majeure.

La stratégie actuelle est totalement déséquilibrée et consiste à investir presque uniquement dans la pérennisation des capacités d’hébergement de la Douane («datacenters»), ce qui n’empêchera peut-être pas au moins un de nos deux centres informatiques de se retrouver prochainement sur la sellette. Derrière l’absence totale de vision globale informatique en dehors des «bonnes pratiques», de l’ «agilité» et autres nouveautés dans le vent, c’est la Douane toute entière qui risque de se retrouver fragilisée. Cette intelligence reste pour l’heure très artificielle, et à la CFTC, on n’en fait pas grand K.

SOURCE

SYNDICAT CFTC – DOUANES Bâtiment Condorcet – Teledoc 322 – 6, rue Louise Weiss75703 PARIS Cedex 13: 01 57 53 29 21 – cftc.douanes@douane.finances.gouv.fr – Les brèves de la CFTC-Douanes – Février 2019

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Disclose a remonté la piste d’une livraison secrète de canons « Caesar » fabriqués par l’entreprise Nexter et expédiés en septembre 2018. Grâce à l’analyse d’images satellites et d’informations obtenues en sources ouvertes, nous avons reconstitué en vidéo l’itinéraire des canons entre le port du Havre en France et Jeddah en Arabie saoudite.

Enquête – Team Disclose et Aliaume Leroy (Bellingcat) Réalisation et motion design – Tom Flannery

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Les munitions à destination de l’Arabie saoudite ne seront pas chargées au port de Marseille-Fos. Selon nos informations, les charges modulaires parties en containers depuis l’usine d’Eurenco, à Bergerac, ont été redirigées vers une destination inconnue.

Alors que le Bahri Tabuk est à quai, le syndicat CGT des dockers du port de Marseille-Fos a déclaré dans un communiqué que « fidèle à leur histoire et valeurs de paix (…) ils ne chargeront aucune arme, aucune munition pour quelle guerre que ce soit ».

Du matériel uniquement civil sera donc embarqué demain matin.

Cette après-midi à l’Assemblée nationale, l’Etat a réaffirmé par la voix de la ministre des Armées que ces livraisons d’armes se faisaient dans le cadre « d’un partenariat avec l’Arabie saoudite ».

Après les canons Caesar qui n’ont pas été embarqués au Havre le 7 mai dernier, la question se pose de savoir comment et quand seront livrés ces canons et leur munition. « Il devient évident que l’opinion publique met le gouvernement sous pression, explique un salarié de Nexter. Il faut maintenant savoir comment ces armes seront envoyées en Arabie saoudite ».

La mobilisation des ONG depuis le précédent du port du Havre semble avoir entraîné un changement de stratégie au sommet de l’Etat.

Source

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Cagnotte-trésor, cherche utilisation judicieuse …..

ses caractéristiques actuelles :

  • 317 milliards (22 pistes explorées sur 38!)
  • 8 000€ de prime annuelle de Noël (en moyenne. A égalité, pour une fois, avec les parlementaires)
  • plus de 40 millions de bénéficiaires
  • couper les branches sur lesquelles les pouvoirs prospèrent (au crochet des citoyens. Ce qui est interdit pas la loi anti « Julot Casse-croute »)

Il y a les :

  • chercheurs de doléances (la masse inerte)
  • contradicteurs de ces doléances (au motif « il n’y a pas d’argent…. « . Les 1% de « pauvres » nantis, dessus, apparemment, du panier, l’élite, quoi…!!! )
  • chercheurs de moyens pour satisfaire les doléances rares, si rares qu’ils font comme un canal sous un ciel de plomb, comme la chape, perdu corps et armes en plat encéphalogramme)

A quelle catégorie appartenez-vous réellement ?

Pour plus d’infos: guilke2@gmail.com

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FRANCE 🇫🇷: la liste des 350 universitaires qui se déclarent « complices » des GJ

Publié: 26 mars 2019 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, France, Informations générales, Paris, Société
Tags:, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

« Prenant acte de cette aggravation exponentielle des tendances autoritaires du pouvoir et des institutions, nous enjoignons toutes et tous les ami.es de la liberté à ne pas céder un pouce de terrain face à la répression et à s’organiser pour y faire face. »

Universitaires, nous nous déclarons « complices » des gilets jaunes face aux dérives autoritaires du pouvoir

Le 18 mars 2019, au moment où 65 personnalités intellectuelles participaient à un simulacre de débat avec le président de la République, et après avoir limogé un préfet de Paris jugé encore trop avare en LBD et grenades (malgré de nombreux blessés dont un nouvel éborgné ce jour-là), le Premier ministre annonçait une série de mesures répressives sans précédent. Non content d’interdire administrativement de manifestation des individus supposés dangereux, le gouvernement entend maintenant empêcher les rassemblements dans des zones entières, créer des « unités anticasseurs » aux pouvoirs renforcés et utiliser des drones et des moyens de marquage chimique des manifestants.

Plus encore, il veut faire de tous les relais et soutiens aux rassemblements des Gilets jaunes des « complices » potentiel·les des délits qui y seraient commis. Le même jour, le syndicat « Synergie Officiers », rassemblant plus de 40% de voix aux élections professionnelles, publiait un communiqué fascisant ciblant les « nervis d’extrême gauche », décrits comme « des essaims de cloportes » et des « graines d’assassins ». Deux jours plus tard, le 20 mars, le gouvernement annonçait vouloir faire appel à l’armée pour protéger les bâtiments officiels, ce qui ne s’était pas produit depuis plus de 50 ans. Tout cela contre des manifestantes et manifestants réclamant justice sociale et démocratie, et faisant face, depuis maintenant plus de 4 mois, à une répression policière et judiciaire d’une ampleur inégalée.

Face à cette dérive grave d’un pouvoir incapable d’offrir une réponse politique à la contestation des gilets jaunes, alors que pleuvent depuis des semaines les condamnations internationales des violences policières contre le mouvement (Conseil de l’Europe, Nations Unies, Parlement européen), nous, universitaires pour beaucoup spécialistes des questions de mouvements sociaux, de maintien de l’ordre et de violence politique, alertons solennellement la population des graves dangers que la nouvelle politique du gouvernement, de la majorité parlementaire, de la police et de la justice, font peser sur les libertés publiques et les droits humains. Nous nous déclarons par avance toutes et tous complices des prochains rassemblements que les gilets jaunes organiseront, avec ou sans l’autorisation de la préfecture. Nous condamnons fermement l’ensemble des violences que les forces de police infligent aux manifestantes et manifestants, comme celles que les jeunes des quartiers populaires subissent depuis des décennies, et demandons instamment l’arrêt de l’utilisation des armes de guerre (LBD et grenades) dans des opérations de maintien de l’ordre. Prenant acte de cette aggravation exponentielle des tendances autoritaires du pouvoir et des institutions, nous enjoignons toutes et tous les ami.es de la liberté à ne pas céder un pouce de terrain face à la répression et à s’organiser pour y faire face.

Signataires :

ABASSADE Élise – Université Paris 8 (Vincennes-Saint-Denis) / La Manouba (Tunis)
AIGLE Maud – doctorante – université de Bordeaux.
ALAM Thomas, politiste, Universitéde Lille
ALLAL Amin, CNRS, science politique
ALLIES Paul, politiste Université de Montpellier
AMAND Rudy, sociologue, Caen
AMIEL Bastien, politiste
AMRANIHAMMOUR Anaïs, doctorante en sociologie, Université Jean Monnet, centre Max Weber
ANDREANI Fabrice, doctorant en science politique, Lyon 2 / Triangle
ANSALONI Matthieu, Sociologue/politiste, Sciences-po Toulouse
ANTOLINOSBASSO Diego , ingénieur de recherche, Sciences Po Paris
ARBOIREAU Michel, enseignant, Université de La Réunion
BACZKO Adam, post-doctorant en science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
BACQUE Marie-Helene, Pr, Université Paris Nanterre
BAISNEE Olivier, MCF Science-Politique, SciencesPo-Toulouse
BANTIGNY Ludivine, historienne, université de Rouen
BARBIER, Clément, politiste, Université de Lille.
Barrera Téllez Andrea, Doctorante en sociologie et genre, Université Paris Diderot
BASTIDE, Maguelone, doctorante en archéologie, Université Paris Nanterre
BATICLE Christophe, socio-anthropologue, université Jules Verne, Amiens
BATTESTI Vincent, Anthropologue, CNRS
BEAUDET Jean-Michel, enseignant-chercheur, université Paris Nanterre
BECKER Florent, enseignant-chercheur (informatique), Université d’Orléans
BEN ABDALLAH Emma, Doctorante et ATER en Droit, Université Lumière Lyon 2, CERCRID
BENNANI Amine, Doctorant en codirection FMPF Fes-CNRS Marseille
BENVENISTE Annie, MCF, Université Paris8, Vincennes-Saint-Denis
BERCHE Bertrand, Physicien, Université de Lorraine
BIARD Romain, enseignant-chercheur en mathématiques, Université de Franche-Comté
BIGORGNE Marie, doctorante en sociologie, Université Paris-Est.
BIHR Alain, sociologue, Université de Bourgogne-Franche Comté
BLANCO Domitille, doctorante en sociologie-anthropologie, CMW, Saint-Etienne
BLAZQUEZ Adèle, doctorante en anthropologie, EHESSCEMS
BOE Carolina, anthropologue, Cerlis, Université Paris Descartes
BOELAERT Julien, politiste, Université de Lille
BOISSIER Fabrice, Doctorant en informatique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
BOLLENOT Vincent, Histoire, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
BONDITTI Philippe maître de conférences, ESPOLICL
BONNAZ François, doctorant en science politique, Université Grenoble Alpes
BONHOMME Julien, anthropologue, École normale supérieure
BONTEMPS Véronique, anthropologue,CNRS
BORTZMEYER Gabriel, chercheur en études cinématographiques
BORY Anne, sociologue, Université de Lille
BOSC Yannick, historien, Université de Rouen
BOUAGGA Yasmine, chercheuse au CNRS
BOUDET Martine, chargée de séminaires EHESS Paris
BOUILLET Jérémy, docteur en science politique, Grenoble
BOUQUIN Stephen, sociologue, PR Universite d’Evry
BOURAD Aïcha, politiste, Toulouse
BOURON Samuel, sociologue, Université Paris Dauphine
BOULAYOUNE Ali sociologue université de lorraine
BOUSSAOUD Driss, Chercheur au CNRS
BRANCHE Raphaëlle, professeure d’histoire contemporaine, Université de Rouen
BREJAUD Pascal, enseignant mécanique , Université d’Orléans
BROUILLET Denis, Professeur Emérite, Psychologie, Université Paul Valéry Montpellier
BRUNO Isabelle, chercheuse-enseignante en sciences sociales, Université de Lille
BUE Nicolas, enseignant-chercheur en science politique
CAILLAUD Kevin , sociologue et politologue, chercheur associé aux UMR Geste et Latts
CANU Jean-Marie retraité Université de Rouen
CARLE Zoé, chercheuse en littérature comparée
CARNAC Romain, doctorant en science politique, Université de Lausanne
CARU Vanessa, historienne, CNRS
CALDERON José, MCF Sociologie Université de Lille
CASTAGNINO Florent, sociologue, Université Paris Est
CASTEL Nicolas, enseignant-chercheur en sociologie, Université de Lorraine
CASTORIO Jean-Noël, historien, Université du Havre
CASEVITZ Michel, professeur émérite
CAYUELA Marie, doctorante en Histoire, Paris
CÉLÉRIER Laure , Professeure adjointe de science politique, Université d’Ottawa, Canada
CERVERAMARZAL, Manuel, sociologue, Université d’Aix-Marseille
CHAGNARD Samuel, doctorant en sociologie, Université Lyon 2
CHARBONNIER Sébastien, enseignant-chercheur, Université de Lille
CHARBONNIER Vincent, doctorant en philosophie, Université Toulouse 2-Jean-Jaurès
CHARENTENAY, Alice, enseignante-chercheuse en littérature, Paris 1
CHAOUAT Gérard, directeur de recherche émérite, CNRS
CHARLIER Laurence Maîtresse de Conférences en Anthropologie Université Toulouse Jean Jaurès
CHATEAURAYNAUD Francis , sociologue, directeur d’études, EHESS, Paris
CHAVANON Morane Docteure en science politique, université Lyon 2
CHOULET Anaïs, doctorante en philosophie, Université Lyon 3
CLARO Mona, sociologue, INED
CLEMENT Loréna, doctorante en géographie-aménagement, Paris Nanterre
CLERVAL Anne, géographe, Paris-Est Marne-la-Vallée
CLOTEAU Armèle, sociologue, Université Versaille St-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)
COCHARD Alain, Univ. de Strasbourg
CODACCIONI Vanessa, Politiste, Université Paris8
COHEN Déborah, historienne, Rouen
COHEN Richard, sociologue, Caen
COLLOMBON Maya, enseignante-chercheure, Sciences po Lyon-Triangle
COMBY Jean-Baptiste, Sociologue
COURANT Dimitri, doctorant en science politique, Université de Lausanne Université Paris 8
COQUERY Natacha, historienne, université Lumière Lyon 2
COS Rafael, Politiste
COSSÉE Claire, Maître de conférences, Université Paris Est Créteil, LIRTES
COURSSALIES Pierre, sociologue, Paris 8.
COUTTE Alexandre, MCF STAPS, Université Paris Nanterre
CRUNEL Bérénice, Doctorante en Science Politique, IEP de Toulouse
CUILLERAI, Marie Enseignante Chercheuse, Paris, 7 Diderot
CUKIER Alexis, Maître de conférences en philosophie, Université de Poitiers
DAGNA Sofia, Doctorante en anthropologie, EHESS
DANIELI Aude sociologue, Université Paris-Est Marne-la-Vallée
DARLEY Mathilde, politiste, CNRS
DARMON Muriel, Directrice de recherche au CNRS
DARRAS Eric, Professeur de science politique, Université de Toulouse
DALLA PRIA Yan, maître de conférence, sociologie, université Paris Nanterre
DAUVIER Bruno, professeur de psychologie, Université Aix-Marseille
DASRE Aurélien, Démographe, Université Paris Nanterre
DAYANHERZBRUN, Sonia, sociologue, Université Paris Diderot.
DAVAULT Corinne, enseignant-chercheur en sociologie, Université de Paris 8
DEBRAY Eva, docteure en philosophie, université Paris 1/université Paris Nanterre
DECHEZELLES Stéphanie, enseignant-chercheur en science politique, Sciences Po Aix
DECOENE, Astrid, enseignante-chercheuse, mathématiques, Université Paris Sud
De COCK Laurence, historienne, enseignante
DE LAGASNERIE, Geoffroy, sociologue et philosophe
DE LARMINAT Xavier, enseignant-chercheur en science politique, Rouen
DELALIEUX Guillaume, Enseignant-chercheur en Sciences de gestion, Sciences Po Lille
DELARUE Frédéric, docteur en histoire contemporaine
DELORME Pierre-Alexandre, sociologue, Caen
DELPHY Christine, féministe et sociologue.
DEPUISET marie, UDL
DEREGNIEAUX Luc doctorant en géographie, Rennes
DESAGE Fabien, enseignant-chercheur en science politique, Lille
DESMITT Claire, doctorante en Sciences de l’éducation, Université de Lille
DESPRES Aurore, enseignante-chercheur en arts du spectacle, Université de Bourgogne-Franche-Comté
DIRENBERGER Lucia , sociologue, CNRS
DIRKX, Paul, sociologue, Université de Lorraine
DOUILLET Anne Cécile, politiste, Université de Lille
DOULINDIMOPOULOS Barbara Doctorante en sociologie à l’université de Rennes 2
DRESSENVAGNE Marnix, sociologue, UVSQ
DRONGITI Angeliki, Doctorante en sociologie, Université Paris 8
DRUEZ Elodie, doctorante, Sciences Po – Ined
DUCLOS Mélanie, docteure en socio-anthropologie, Université de Bretagne occidentale
DUFOUR Julien, sociologue, Université de Lorraine
DUFOURNET Tanguy, Doctorant en sociologie, Université Lumière Lyon 2
DUFRESNE AUBERTIN Laurence, Doctorante en science politique, CHERPA/IREMAM, Université Aix-Marseille
DUMONT Lucile, doctorante et ATER en sociologie, EHESS et Université Paris 1
DURAND Jean-Baptiste, chercheur au CNRS
DUTOYA Virginie, chercheuse en science politique, Paris
ECKERT Henri, sociologue, Poitiers
ENCLOS Philippe, juriste, université de Lille
ESPINOLA Artemisa Flores (CRESPPA/Paris 8)
ETHUIN Nathalie, politiste, Université de Lille
FABRE Gwenaëlle, enseignante-chercheuse en linguistique, Université d’Orléans
FALQUET, Jules, MCF en sociologie, université Paris Diderot
FARAUD Gabriel, enseignant-chercheur en mathématiques, université Paris Nanterre
FARDOUX Olivier, enseignant-chercheur en doit privé et sciences criminelles, Université de Lille
FASSIN Eric, sociologue, Paris 8 Vincennes – Saint-Denis
FAVARELGARRIGUES Gilles, chercheur au CNRS
FAVIER Irène, enseignante-chercheuse en histoire, Université de Grenoble
FERRERBARTOMEU Jérémie, historien, Univ. Tours-CESR.
FERRON Benjamin, sociologue, UPEC
FINE Chloé, master études sur le genre, Paris .
FISCHBACH Franck, Professeur de philosophie à l’université de Strasbourg
FISCHMAN Marianne, sciences économiques et sociales, enseignante, Paris
FLAMAND Amélie, sociologue, maîtresse de conférences, Ecole nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand
FLIPO Fabrice, Professeur de philosophie à IMTBS
FLOREZ Marion, géographe, Université de Rennes
FONTAINE Jacques MCF honoraire de géographie, Université de Franche-Comté
FORT Karën, MCF, informatique, Sorbonne Université
FRANCE Lydéric, Maître de Conférences, Géosciences, Université de Lorraine
FRIOT Bernard, sociologue, université Paris Nanterre
FROUILLOU Leïla, sociologue, université Paris Nanterre
GADREY Jean, Professeur honoraire d’économie, Université de Lille
GALLOT Fanny, Histoire, Université Paris Est Créteil
GARCIN Claudine Docteur en Sciences de l’Education Marseille
GARDESSE Camille, sociologue et urbaniste, maîtresse de conférences EUP, Université paris est
GARO Isabelle, enseignante en philosophie, Paris
GAUDICHAUD Franck, Université Grenoble Alpes
GAUTHIER Jérémie, Université de Strasbourg
GAY Vincent, université Paris Diderot
GERVAIS Julie, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
GIAVARINI Laurence, université de Bourgogne, lettres
GILLOT Pascale, MCF Philosophie, Université de Tours
GiMENEZ Elsa, Doctorante en sociologie, Université Paris 8
GIROLA, Claudia, Enseignante-chercheuse, Université Paris Diderot
GIRY Julien, politiste, Rennes
GLON Marie, enseignante-chercheuse en danse,
GODET Jean-Luc, enseignant-chercheur en physique, Université d’Angers
GOIRAND, Camille, professeur de science politique, Université Paris 3 -Sorbonne Nouvelle
GOURDEAU Camille, socio-anthropologue, chercheure associée à l’Urmis, Université Paris Diderot.
GRASSIN Paul, ATER Science Politique, Paris 1
GUÉRANGER David , chargé de recherches
GUEZ Sabine anthropologue, EHESS
GUIBET LAFAYE, DR CNRS
GUILLEMAUT Françoise, MCF associée université Toulouse Jean Jaures
HACHE Emilie, philosophie, Université Paris Nanterre
HADDAD Marine , ATER en sociologie à Sciences Po Paris
GUN Ozgur, enseignant-chercheur en économie, Université de Reims
HADJ BELGACEM Samir, enseignant-chercheur en sociologie, Saint-Étienne
HAMEL Marion, études littéraires, Caen
HASSAN Rouba, Sciences de l’éducation, Université de Lille
HAYAT Samuel, CNRS, science politique, Lille
HELIER Odile anthropologue
HENNINGER Aline, Université d’Orléans
HERREROS Gilles, Professeur de sociologie, Université Lyon 2 Louis Lumière.
HIGELE Jean-Pascal, enseignant-chercheur en sociologie, Université de Lorraine
HIPPLER, Thomas, Professeur d’histoire contemporaine, Université de Caen Normandie
HOCQUELET Mathieu, chercheur, EHESS/ENS) et John F. Kennedy Institute (Freie Universität Berlin)
HUGREE Cédric, chercheur au CNRS, CRESPPA_CSU
HUS Philippe, maître de conférences, Université du Littoral Côte d’Opale
HUYART Adrien, Doctorant en droit, Université Paris Nanterre
IORI Ruggero, sociologue, Printemps et CEET
JACQUOT Lionel, sociologue, Université de Lorraine
JALLAIS Sophie, Université Paris 1.
JAOUL Nicolas, CNRS, IRIS/EHESS
JARROUX, Pauline, universitaire
JEANMOUGIN Hélène, sociologue, (LAMES, Laboratoire Méditerranéen de Sociologie)
JEDLICKI Fanny, MCF, Université du Havre
JULIEN Elise, historienne, Sciences Po Lille
KENNY Oliver, docteur en cinéma, Université de Lille
KLAUS Enrique, enseignant-chercheur en science politique
KOERNER Elsa doctorante en sociologie, membre de l’UMR 6590 Espaces et sociétés, à l’Université Rennes 2.
KOP Jean-Luc ,enseignant-chercheur en psychologie, Université de Lorraine
KRICHEWSKY Damien Enseignant-chercheur en poste à l’Université de Bonn
KRZYWKOWSKI Isabelle, professeure de Littérature comparée, Université Grenoble Alpes
LABARTHE Sunniva , Doctorante à l’EHESS
LAGARDE Victor, enseignant de philosophie, La Rochelle
LAGNEAUYMONET Paul (Université Paris-Dauphine, IRISSO, MC sociologie)
LAGRAVE Rose-Marie, sociologue, EHESS
LAHIRE Bernard, sociologue, ENS de Lyon
LAMBERT Xavier, PU Arts Plastiques, Toulouse Jean Jaurès
LARIAGON Renaud, Géographe, Caen
LARRERE Mathilde historienne UPEM
Laval christian chercheur associé Lyon 2
LAVAULT Christian, professeur émérite, Université Paris 13
LAVERGNE Cécile, philosophe, Université de Lille
LAVERGNE Thomas, doctorant en sociologie, Université Lyon 2 Louis Lumière
LE CHÊNE Elen, Doctorante et ATER en science politique, CHERPA/Sciences Po Aix – AMU
LEFEBVRE Noémi, Docteure en sciences politiques, Lyon
LEFEVRE Cécile, Sociologue, Université paris Descartes
LENDARO Annalisa, chercheuse en sociologie politique au CNRS
LE ROULLEY Simon, Sociologue, Caen
LEROUX Benoit, EC en sociologie, Université de Poitiers
LE ROUX Daphné, Docteure en philosophie, Université Paris Nanterre
LE ROUX Frédéric, mathématicien, Sorbonne Université
LEROY Alice, MCF en études cinématographiques, Université de Paris-Est
LEVEQUE Antoine, Doctorant/ATER en science politique, Sciences Po Lyon/Triangle
LINDER Audrey , doctorante en sociologie, Université de Lausanne
Lindne Kolja r, MCF science politique, Université Paris VIII.
LINK Anouck, MCF littérature hispano-américaine, Caen
LIPPENS Benjamin, doctorant en sociologie, Lyon
LONG Julien, Doctorant en histoire et sociologie, Université de Nantes et Institut Convergences Migrations
LONG Olivier, faculté des arts, Université Paris 1.
LOUEY Sophie ATER en science politique, CURAPPESS, Université de Picardie Jules Verne
LUSSON Marie, doctorante en sociologie, IRSTEA Montpellier
MAILLARD Pascal, Université de Strasbourg
MAINSANT Gwénaëlle, CNRS, sociologue, Université Paris Dauphine
Maisetti Nicolas , post-doc en science politique, LATTS-Paris-Est
MAJOREL Jérémie, maître de conférences en lettres modernes, université Lumière Lyon 2
MAKAREMI Chowra, anthropologue, CNRS
MALIFAUD Jean, maitre de conférences retraité
MANIGLIER Patrice, MCF en philosophie, Paris Nanterre
MANOURY Martin, doctorant en sociologie, Université de Nantes
MANZANO Francis, Professeur émérite, Université de Lyon
Mappa Sophia , professeure honoraire de l’université Paris Est Créteil
Maret Adrien , enseignant-chercheur doctorant en science politique
MARICHALAR Pascal, chercheur CNRS
MARIETTE Audrey, sociologue, Université de Paris 8
MARIN Ivan, mathématicien, Université d’Amiens
MARTIGNONI Jean-Pierre, sociologue,Université Lumière Lyon2
MARTIN Pascal, sociologue, post-doctorant
MAUBON Julien, enseignant-chercheur en mathématiques, université de Lorraine
MAUGER Gérard, directeur de recherche au CNRS
MAZEL Claude, Enseignant-Chercheur en informatique, Université Clermpint-Auvergne
MERKLEN, Denis, professeur de sociologie, Université Sorbonne Nouvelle
MILESCHI Christophe, professeur, traducteur, écrivain, Université Paris Nanterre
MILLOU Vincent, Théorie politique, Oxford
MIRAMOND Estelle , Doctorante en Sociologie et genre, Université Paris Diderot
MISCHI Julian, sociologue, INRA
MONCADA Marie , doctorante en science politique, Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
MONCHATRE Sylvie, Sociologue, Université Lumière Lyon2
MONFORT Vincent, enseignant-chercheur en STAPS, Université de Lorraine
MOMMEJA Adèle, chercheuse au CNRS
MONTONI Angelo , Docteur en sociologie, EHESSCEMS
MONTRIEUX Gabriel, ATER Science Politique à l’Université Lyon 2.
MOURGUES Marie-Hélène enseignant-chercheur en Mathématiques, UPEC
NABONNAND Philippe, enseignant, Université de Lorraine
NEUMANN Alexander, PR, Paris 8
NICOLAS Frédéric, Docteur en sociologie, INRACESAER
NOIRIEL Gérard, Historien, EHESS
NOYÉ, Sophie, docteure en science politique
O’MIEL Julien, politique, Université de Lille
ODIN Pierre, politiste, Université de Poitiers.
OLIVE Jean-Louis, anthropologue, départ. de sociologie UPVD Perpignan
OLLITRAULT Chloé, doctorante au Centre Maurice Halbwachs, EHESS/ENS
PAGIS Julie, chercheuse au CNRS, IRISEHESS
PAL Maia, Senior Lecturer, Oxford Brookes University (GB)
PALHETA Ugo, sociologue, maître de conférences à l’université de Lille
PECQUEUX Anthony Sociologue, CNRS, POCO – Centre Max Weber
PELLETIER Willy, sociologue, université de Picardie
PENISSAT Etienne, chercheur au CNRS
PENNOBER Gwenaëlle, Enseignant chercheur, Université de La Réunion
PEREIRA Irène, Professeure de philosophie
PERRODIN Louise LIPHA – Laboratoire Interdisciplinaire d’Etudes du Politique Hannah Arendt
PETIT Jérémy, enseignant-chercheur, génie des procédés et physicochimie alimentaire, ENSAIA/Université de Lorraine
PETITJEAN Clément, doctorant
PFEFFERKORN Roland , professeur émérite de sociologie
PHILIPPE, Yann, enseignant-chercheur, histoire et civilisation américaines, Université de Reims
PICARD Emmanuelle, Maître de conférences en histoire contemporaine Triangle, Ecole normale supérieure de Lyon
PICAUD Myrtille, sociologue, IEP de Paris
PILUSO Claire, doctorante en sociolgie, Centre Max Weber
PINTO Louis, sociologue, CNRS
PITTI Laure, sociologue, Université Paris 8
PLANEL Sabine, géographe, CR, IRD
PLAULT Marion, doctorante en sociologie, Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines
PLUMAUZILLE Clyde, historienne, CNRS
POMMEROLLE, Marie-Emmanuelle, politiste, MCF, Paris 1
POPINEAU Camille, doctorante en science politique, Paris 1
POTHIER Joel, maitre de conférences, Sorbonne Université
POULIN Nicolas, Ingénieur de Recherche en statistique, Université de Strasbourg
POULLY Jean-Christophe, Physicien, Caen
QUENNEHEN Marine, Doctorante en sociologie, EHESS-Ined
QUÉRÉ Olivier, enseignant chercheur en science politique, Université de Haute Alsace
QUÉRÉ Lucile, Doctorante en sociologie, Université de Lausanne
QUIROZ Lissell, Historienne, Université de Rouen Normandie
RABAUD Aude, Socio-anthropologue – Maîtresse de conférences URMIS Université Paris Diderot
RABIER Christelle, maîtresse de conférences en sciences sociales, EHESS
REBUCINI Gianfranco, anthropologue, EHESS
REBUSCHI Manuel, enseignant-chercheur, université de Lorraine
RIOTSARCEY Michèle, historienne, Université Paris 8
RODET Diane, sociologue, Université Lumière Lyon2
ROGOZINSKI Jacob, Professeur à la Faculté de philosophie de Strasbourg
ROY Alexis, anthropologue au CNRS
ROSAS Emmanuel, Doctorant et ATER en Science politique, Paris I Sorbonne
ROUX Félicie, doctorante, Université Paris-Est
ROUXEL Pierre, doctorant en science politique, Université de Rennes 1
SAINSAULIEU Ivan, Professeur de sociologie, Lille
SAJN Sarah, doctorante en science politique, CHERPA/Sciences Po Aix
SALA PALA Valérie, enseignante-chercheuse en science politique, Université de Saint-Etienne
SALIGNAT Melvin, doctorant en sociologie, Université Lumière Lyon 2
SALLE Grégory, chercheur au CNRS (CLERSÉ, Lille)
SCHOTTÉ Manuel, enseignant-chercheur
SCHOR Paul, historien
SELPONI Yohan, Docteur sociologie, LaSSP, Toulouse
SEVILLA Ariel, enseignant-chercheur, Université de Reims
SHARQAWI Mohammed, doctorant en sociologie, EHESS
SIDOBRE Daniel, enseignant-chercheur, Toulouse
SILHOL Guillaume, Doctorant en science politique, CHERPA (EA4261), IEP d’Aix-en-Provence
SITRI Frédérique, MCF Sciences du langage, Université Paris Nanterre
SPIRE Alexis, directeur de recherche au CNRS
STEINAUER Odile, sociologue, Saint-Denis
STELLA Alessandro , DR au CNRS, EHESS Paris
TALBOT Cécile, doctorante en science politique, CERAPS Lille
TALPIN Julien, Chercheur en science politique au CNRS (CERAPS, Université de Lille)
TARRAGONI, Federico, MCF sociologie, Université Paris diderot
TUDELAGE Marie-Thérèse, sociologue, CR CNRSCMW, Lyon
THÉRY Julien, historien, Université Lumière de Lyon
THIN Daniel, Professeur émérite de sociologie, Lyon
THINES Laurent, professeur, neurochirurgien, Université Bourgogne-Franche-Comté
THOMAS Julie, enseignante-chercheuse, CMW, Université de Saint-Etienne
THOMAS Lou, doctorant en droit, ATER, Université Paris Nanterre
THURA Mathias, MCF sociologie, Université de Strasbourg
TOMCZAK Marc, enseignant-chercheur, université de Lorraine
TOMES Arnaud, professeur de philosophie CPGE, Strasbourg
TORRETTI Charlotte, géographe, Université Bordeaux Montaigne
TOURNADRE Jérôme, politiste, CNRS
TOURTE Elise, doctorante en philosophie, Université de Strasbourg
TRAWALE Damien, docteur en sociologie, Université Paris VII-Diderot
TRICOU Josselin, doctorant en science politique-études de genre, LEGS, Université Paris 8
UHEL Mathieu, géographe, Caen
VERGONE Vincent, Sculpteur metteur en scène, Seine Saint Denis
VADOT Guillaume, Doctorant en science politique, Paris 1 / IMAf
VAIREL Frédéric, Professeur agrégé, Ecole d’études politiques, Université d’Ottawa
VAILLANT Zoé, MCF géographe, Univ. Paris Nanterre
VALLOT Pauline, sociologue, École normale supérieure
VALLUY Jérôme, Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1)
VERHAEGEN Frederic, enseignant-chercheur en psychologie, Université de Lorraine
VIGNA Xavier, Professeur d’histoire contemporaine, Université Paris-Nanterre
VIGNAL Cécile, sociologue, (CLERSE, Université de Lille)
VINCENT Fanny, sociologue, CEETCNAM Paris
VOLLAIRE Christiane, philosophe, chercheure associée au CNAM
VOGUET Élise, historienne, CNRS, Paris
VO HA Paul, Mcf Histoire moderne, Université Paris 1
WAHNICH, sophie, historienne, CNRS
WANNEAU Krystel, doctorante en science politique, (REPI, Université libre de Bruxelles)
YON Karel, CNRS, sociologue, IDHES Université Paris Nanterre
YOUSFI Hèla, MCF, Paris-Dauphine
ZENATI Afifa, Ingénieure d’études, ENS de Lyon

source

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PARIS – Les manifestations répétitives et constantes ainsi que les troubles déclenchés par le mouvement des « Gilets jaunes » sont une « catastrophe » pour l’économie française, a déclaré dimanche notre  ministre de l’Économie et des Finances, l’excellent Bruno Le Maire, lors d’une visite dans un des quartiers de Paris parmi les plus touchés par les violences de samedi.

Oubliant au passage de souligner la responsabilité indirecte mais pourtant bien réelle de la politique mise en œuvre qui chaque mois est devenue plus insupportable financièrement pour une majorité de Français.

Résultat de recherche d'images pour "lemaire bruno"Pourtant Bruno Le Maire déclarait lors de sa campagne présidentielle: « Eh bien je considère aujourd’hui, après des années de « travail politique » (sic), après des années depuis 2012 où j’ai sillonné le pays (…) que c’est une erreur de penser que l’intelligence seule permet d’apporter des réponses aux problèmes des gens. C’est le cœur. C’est le cœur qui permet d’abord de comprendre les problèmes et d’y apporter des solutions« . Son cœur depuis n’a sans doute pas été connecté à son cerveau!

Comment répartir la charge sur le plus grand nombre

« La facture des dégâts doit être prise en charge par l’Etat, par la solidarité, par les assureurs, tout le monde doit y mettre du sien. »

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Résultat de recherche d'images pour "griveaux"Ce matin Benjamin Griveaux a été beaucoup plus explicite sur la responsabilité du gouvernement due à l’incompréhension!

« Ce sont ces colères qu’il faut comprendre. Et c’est dur de les comprendre depuis un bureau parisien« , a encore souligné le porte-parole du gouvernement, au lendemain de l’acte IV de la mobilisation des Gilets jaunes.

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Occitanie environnement
Hameau de Cubservies – 11380 ROQUEFERE
ventmauvais.association@nordnet.fr
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IL NOUS MENT!
Le mardi 27 novembre, le Président de la République Emmanuel MACRON a annoncé qu’«à l’horizon 2030, la production du parc éolien terrestre sera (…) triplée et la quantité d’énergie produite à partir du photovoltaïque multipliée par cinq” … /…que la fiscalité des carburants permettrait à la France d’investir “7 à 8 milliards d’euros” par an dans le développement des énergies renouvelables au cours des prochaines années contre 5 milliards actuellement.
Voilà donc l’explication des augmentations du prix des carburants!
Et leur augmentation est programmée jusqu’en 2022!
Il a ajouté:
«Parce que nous sommes soucieux des dépenses publiques, nous concentrons nos efforts sur le développement des énergies renouvelables les plus compétitives, et parce que
nous veillons au pouvoir d’achat des Français, nous serons exigeants avec les professionnels sur la baisse des coûts».

C’EST FAUX.

NOTRE POUVOIR D’ACHAT VA BAISSER et L’ÉOLIEN N’EST PAS COMPÉTITIF !
CE QU’IL NOUS PRÉPARE POUR 2022:
  • •LE LITRE DE CARBURANT À 2,50 EUROS
  • •LE QUASI DOUBLEMENT DES PRIX DE ÉLECTRICITÉ À 25 CENTIMES D’EURO LE KW
En effet, la quasi-totalité des taxes sur les carburants (CCE) et l’électricité consommée (CSPE),
au total près de 20 Milliards d’euros , est aujourd’hui utilisée pour faire fonctionner le business des « énergies renouvelables » selon le rapport de la Cour des Comptes.
Déjà près de 150 Milliards d’euros à rembourser jusqu’en 2024 pour financer la production à perte des 8.000 éoliennes implantées en France qui tournent moins de 25 % du temps et génèrent au mieux 4,5 % du total de l’électricité produite toute origine confondue!
Et cela va s’accentuer!
Le triplement de la production signifie le triplement du nombre des éoliennes soit 24.000 machines sur le territoire!
Les zones rurales et de montagne d’Occitanie seront particulièrement touchées alors qu’elles arrivent déjà à saturation avec le saccage du cadre de vie et des paysages.
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Moratoire sur l’éolien!
Annulation définitive de l’augmentation des taxes sur les carburants et l’électricité!
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Association Vent Mauvais membre du Collectif TNE – Occitanie environnement
Hameau de Cubservies – 11380 ROQUEFERE
ventmauvais.association@nordnet.fr
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De notre envoyé spécial – couloir rhodanien  – N7

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Les 3 « rond-point » couverts sont unanimes pour la sortie du premier ministre Edouard Philippe : « On nous prend pour des cons! »

  • Montélimar Sud ; 3 « correspondants » désignés et pas de cahier de doléances élaboré
  • Montélimar Nord : pas de « correspondants » ni de cahier de doléances
  • Intermarché Loriol : pas de « correspondants » et cahier de doléances en cours de confection…

Où sont donc les:

  • 8,5 millions de personnes au seuil de pauvreté (sans parler de l’extrême)
  • 1,7 millions de personnes au Smic
  • 1,84 millions de foyers au RSA
  • Les 4 millions de Charlot de l’épisode « Charlie Hebdo »
On les attend pour continuer avec eux leur combat.
Voir les suggestions:

En destituant Macron et avec la dissolution de l’Assemblée, cela permettrait aux « Gilet-Jaune » de se constituer en force démocratique réelle, avec des objectifs à atteindre et surtout bien précis donnant ainsi à un collège de 24 correspondants régionaux, les moyens de se préparer à rencontrer les pouvoirs pour imposer les vues du peuple (rôle dévolu, initialement, aux députés qui depuis, trop longtemps, sont devenus les représentants du pouvoir, mais payés – et bien – par le Peuple). Ces correspondants régionaux ne pouvant prendre la moindre décision.

C’est le peuple qui décide, tel que prévu, normalement dans la constitution.
Le Peuple redevenant de la sorte souverain!
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Ce Samedi 01/12/2018……

Macron maintient sa position… Pas de recul face à la demande des citoyens qui veulent le bonheur ici et maintenant, alors que moi, PRÉSIDENT, Je ne veux accéder à leur demande que lorsque l’environnement sera un peu mieux et je m’engage pour dans 10 ans…

C’est quoi cette impatience des fainéants assistés de la république, des sans grades, des sans rang….

Les « Gilet-Jaune » s’organisent et ont décidé :

  • Choisir leurs deux représentants par rond point
  • Qui choisirons les deux représentants Drôme (qui avec leurs collègues des autres départements de Rhône-Alpes)
  •  Choisiront leurs deux représentants Régionaux

Tous ces représentants seront révocables (volonté de contrôler les « Gilet Jaune », inadaptation, incapacité, ….) et les régionaux formeront le collège chargé de rassembler tous les cahiers de doléance de tous les coins pour ne faire qu’un seul cahier de doléances prioritarisées et manager les rencontres avec les pouvoirs…. Ils transmettront à leurs bases les résultats des entretiens et ce sont les bases qui décideront y compris en ce qui concerne la continuation ou l’arrêt du conflit….

Plus jamais le Français ne se fera voler sa souveraineté.

En ce qui concerne la vie des « rond-point », force est de constater que pour celui de Intermarché de Loriol, la présence des gilet-jaune était multipliée par 4,5 à 5 par rapport aux présences d’hier Vendredi.

Par contre les forces de l’ordre semblent « désarmées » et désemparées…. Elles interviennent pour « faire cesser » les barrages routiers… mais à l’inverse de ce qui se passait depuis 15 jours, ils n’insistent pas (certainement appelés sur beaucoup plus de rond point que précédemment. De plus, ils ne produisent jamais les textes de loi qu’ils invoquent pour soit disant interdire quelque chose (y compris de traverser à un passage clouté. Et on nous dit que ce n’est pas la dictature)

Voir le point de l’élaboration du cahier de doléances du rond point avec la priorisation actuelle…

PLUS

Synthèse RP Intermarché Loriol 4

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Nationale 7, au passage clouté, à la sortie de « les Tourettes » – 26,  juste avant le rond-point de l’accès à l’autoroute A7 – Montélimar Nord…

 

le cahier de doléances du « RP – Intermarché Loriol » s’élabore. Quand le « correspondant » rond-point sera tiré au sort, il pourra déjà bénéficier de ce cahier de ses amis Gilet-Jaune dudit rond point. Il pourra dès lors se concerter avec touts ses collègues « rond-point » de la Drôme en vue de :

  • désigner le « correspondant » départemental parmi eux
  • permettre de faire une synthèse des doléances de tout le département….

Puis l’ensemble des « correspondants-départements » feraient de même pour désigner parmi eux (par tirage au sort)  le « correspondant régional » qui agirait de même en regroupant les doléances de toute sa région. C’est l’ensemble des 14 « correspondants régionaux » qui formerait le collège de centralisation dont la mission serait :

  • établir le cahier de doléances national
  • préparer et organiser les rendez-vous avec le pouvoir
  • transmette les volontés de la base (et uniquement elles)
  • informer la base des discussions et propositions faites par les pouvoirs
  • informer le pouvoir de la décision de la base point par point

Le collège des « correspondants régionaux », n’aura en aucun cas la possibilité de décider quoique ce soit en matière de la suite à donner au mouvement. (continuation- arrêt – durcissement -relâchement, souplesse)

A noter que chaque correspondant (e) (de rond point, de département, de région) est révocable dans la mesure où il s’affranchirait de la représentation des « gilet jaune » de base qui l’auraient mandaté ou dans la mesure où il (elle) serait inopérant (e)….et/ou inefficace, ou sortirait de la mission imposée par la base.

Les cahiers ‘se doléancent’, petit çà petit.

 

Quand ils seront achevés, les staffs des « gilet jaune » seront en place avec leurs correspondants (de rond-point, de département et de région) et ils seront alors bien en place pour convoquer le pouvoir à discuter avec les délégués des 14 régionaux, le collège de coordination de la base…. Et faire entendre, effectivement et réellement les réclamations inscrites dans les cahiers de doléance régionaux.

Faute de cette acceptation à se « gilet–jauner », ils sauteront l’un après l’autre (les pouvoirs)…..

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Synthèse des doléances formulées….

34 doléances formulées par 8 « Gilet jaune » du rond point Intermarché Loriol 29/11/2018
ordre prioritaire valeur fois
1 Suppression hausse carburant 54 7
2 Dissolution de l’Assemblée 52 5
3 Diminution nombre des députés 50 6
4 destitution Président 40 3
6 Suppression hausse taxes carburant 32 4
7 casier judiciaire vierge pour tout élu et candidat 24 2
8 Comptabilisation du vote blanc dans les exprimés 23 4
9 Diminution nombre des sénateurs 22 4
10 Respect code électoral : 12,5% des inscrits au 1er tour 21 3
11 Hausse Smic 18 6
12 Démission de Macron 17 2
13 Indemnités députés prorata des voix / Inscrits 1er Tour 14 1
14 Hausse extrême pauvreté 12 3
15 Rétablir l’ISF 11 2
16 Hausse revenu inconditionnel 11 3
17 Application de la tarification au prorata des revenus 11 1
18 Hausse seuil pauvreté 10 3
19 Annulation d’un résultat électoral si BAN >50% 8 1
20 élection à la proportionnelle 7 1
21 Suppression CSG 6 2
22 Assemblée Nationale citoyenne avec représentants locaux et départementaux 6 1
23 impôts fonction revenus réels avec tranches proportionnelles 5 1
24 Indemnités sénateur prorata moyenne députés (/ Inscrits) du département 5 1
25 Maintien de la reversion complète 4 2
26 Augmenter le SMIC 2 000€ 4 1
27 Augmentation des salaires (500€) 3 1
28 Augmentation des retraites 2 1
29 égalité salariale femme-Homme 2 1
30 Contrôler le parcours de l’argent récolté par l’état et décider de son emploi 2 2
31 Réduire le train de vie des hauts fonctionnaires 2 1
32 Baisse de la CSG (retraite) 1 1
33 Baisse des factures de service public 1 1
34 Légalisation et remboursement médecines parallèles 1 1
SOURCE

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Je doléance, tu doléances, il ou elle doléance……

Et vous ?

Que vous soyez actifs, actives, sympathisants, sympathisantes inactifs, inactives, sans grades, handicapés, handicapées (excepté(e) mental), chômeurs, chômeuses, crèves la faim, aidé (e)s ou non, ayant voté en marche ou non,….

Vous êtes conscrits, conscrites à faire votre devoir en cahier.

N’auriez-vous aucune doléance à formuler ?

Attention dans ce cas vous seriez suspects (es)…..

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