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Le conseiller principal du Forum économique mondial (FEM), Yuval Noah Harari, a récemment déclaré que le monde n’a pas « besoin de la grande majorité » de la population actuelle en raison des progrès technologiques.

Yuval Noah Harari a fait cette déclaration audacieuse lors d’une interview avec Chris Anderson, responsable du populaire groupe médiatique TED, faisant ainsi écho aux prédictions passées d’une « classe inutile » d’humains « inemployables ».

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Derrière le scandale provoqué par les révélations de « Mediapart » sur la firme française d’intelligence économique Avisa Partners, se cache tout un écosystème d’entreprises qui partagent les mêmes méthodes pour promouvoir les intérêts de leurs clients ou torpiller la concurrence, notamment en publiant des publirédactionnels sur les plateformes de blogs de certains médias.

Co-organisatrice avec la gendarmerie nationale du Forum international de la cybersécurité (FIC), le principal événement européen sur les questions de la sécurité et de confiance numérique, Avisa Partners rassemble – ou a rassemblé – en son sein des figures du renseignement, du monde des affaires, de la politique ou de la diplomatie : l’ancien chef des services secrets intérieurs Patrick Calvar, l’ex-numéro 2 du Quai d’Orsay Maurice Gourdault-Montagne, l’actuelle porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire ou l’ancienne plume d’Emmanuel Macron à l’Élysée Sylvain Fort (voir leurs réactions en fin d’article)…

Codirigée par un proche de Sarkozy et de Zemmour, Arnaud Dassier, et le fils d’un ancien directeur d’un service de renseignement militaire, Matthieu Creux, la société Avisa Partners s’est notamment spécialisée dans la vente d’influence médiatique et numérique à ses clients.

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Intelligence économique en France : Avisa Partners, un acteur de dimension internationale

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Par Christine Deviers-Joncour

J’entendais leurs délires, loin d’imaginer qu’ils iraient jusqu’au bout de leur folie

Je les ai vus, à l’époque, se goberger, s’empiffrer sur le dos du peuple. Je les ai vus, les yeux plus gros que le ventre, piller et se goinfrer. Se donner des lettres de noblesse factices que leur position et leur pouvoir leur conférait. Je les ai vus bomber le torse et de leur petite hauteur, mépriser le peuple en donnant au château de Versailles des fêtes royales pour célébrer dignement l’arrivée au pouvoir du nouveau « monarque ».

Les cortèges de voitures officielles comme autant de carrosses et les garden-parties de ces nouveaux parvenus.

J’ai vu les épouses et leur marmaille jouant à Marie-Antoinette sans vergogne sous les lambris, dont le passe-temps se limitait à organiser des dîners fins entre amis et visiter le ‘Mobilier national’ comme on va chez Ikea. Gratuit ici. Surtout quand on omettait de restituer pièces d’art et meubles d’époque. Je les ai vus et j’ai payé très cher pour avoir été témoin, n’étant pas du sérail…

J’ai vu les caisses noires des ministères exonérées d’impôts, les frais d’intendance éhontés enfler, chauffeurs et gardes du corps à vie et retraites cumulées replètes, retro-commissions sur des marchés d’état, des avions équipés comme des palaces volants, des jets sur le tarmac prêts à décoller au moindre caprice ou quand tsunamis, tremblements de terre et autres catastrophes permettaient d’appeler les hordes de photographes, après être passé en vitesse chez le coiffeur et le couturier branché, pour se faire immortaliser au pied d’un jet avec un sac de riz sur le dos.

J’ai vu des soutes en provenance d’Afrique garnies de billets de banque et des coffres de voitures transformés en caverne d’Ali Baba pour distribution d’argent à grande échelle, des contrats d’État passés aux mains des filous, des comptes bien cachés dans des pays aux lagons bleus, (…). J’ai vu un avion avec une croix rouge sur son flanc porter secours à des populations africaines affamées en leur tirant dessus, et j’ai même vu certains crocodiles bouffer de malheureux témoins encombrants et d’autres tomber des fenêtres, arrêts cardiaques et cancers fulgurants. Un monde aux mains de la Finance Internationale, Bilderberg, Nouvel Ordre Mondial criminel, FMI, GAFAM etc, pour maintenir, verrouiller le système, protéger une élite et asservir les peuples en les abrutissant et en les dépravant en inversant les valeurs ! Nous leur donnons une once de pouvoir et ils perdent tout sens commun.

Et plus on monte dans la hiérarchie, plus ils s’en donnent à cœur joie, perdent le sens des réalités et franchissent allègrement et sans états d’âme l’inacceptable. Et au plus haut niveau de la pyramide ils n’ont plus rien d’humain. Ce sont des monstres.(…) Le pouvoir, aphrodisiaque suprême, les déshumanise ? Et le fric, moteur essentiel à toutes ces dérives… Comment osent-ils se poser en donneurs de leçons, parler de probité, d’intégrité, de franchise, quand se multiplient leurs égarements et que les affaires de corruption et autres méfaits les éclaboussent ? (…)

Soumission

Nous sommes devenus un immense peuple de moutons à tondre, tandis que la démocratie n’existe plus depuis longtemps, et tout dépend maintenant du pouvoir de résistance et de révolte des peuples. La mise en esclavage des populations est passée à la vitesse supérieure avec cette « pandémie covid » en créant la PEUR. Et les grands argentiers de la planète et leurs marionnettes nous font clairement comprendre que seuls comptent leurs profits, que le bien-être des citoyens n’a aucune espèce d’importance. Nous sommes tous sacrifiés sur l’autel des profits. Depuis ces dernières décennies tout fut mis en œuvre pour leurs profits. Et la télévision et les médias aux ordres ont participé à cet abrutissement de masse qui nous a conduits à l’impuissance en nous lavant le cerveau. Je veux pourtant rester optimiste.

Nous sommes à un changement de civilisation.

Il est urgent que tous les citoyens se réveillent et reprennent en main leurs pays, leur souveraineté et éliminent cette vermine financière afin de réinjecter dans les caisses des états pour le bien collectif, les incroyables fortunes détournées par une poignée de mafiosi sans foi ni loi et dangereux. Il faut bien prendre conscience que, quels que soient votre bord politique ou votre conception de la vie, si vous ne faites pas partie de leur élite, vous serez broyés.

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L’agression.

A mon retour de vacances, début janvier 2010, j’étais devenue aphone. J’avais été contaminée par un virus habituel à Cotonou. C’était très handicapant au quotidien et je consultai mon médecin-traitant à plusieurs reprises. J’en informai ma hiérarchie et plus particulièrement le nouveau COCAC et son adjoint.

J’avais des rapports cordiaux avec la collègue dont je partageais le bureau depuis mon arrivée au sein de l’ambassade, une Béninoise recrutée locale, mariée à un franco-béninois.

Toutefois, en ce début d’année, je relevais une certaine agressivité de sa part, que j’imputais sans y prêter attention à mon impossibilité de communiquer par oral et donc de répondre aux appels téléphoniques.

C’est dans ce contexte que cette collègue me reprocha de ne pas avoir répondu au salut d’un jeune Béninois. Je ne l’avais pas entendu entrer dans notre bureau car j’étais absorbée par la préparation d’un dossier. Elle m’accusait d’avoir manqué de courtoisie. Du coup, ma collègue se murait dans une attitude renfrognée, me considérant désormais avec une certaine hostilité. Je n’y prêtai pas une attention particulière, absorbée par ma charge de travail. Ma collègue évoqua cette situation une semaine plus tard auprès de nos supérieurs, le COCAC et son adjoint, et j’étais alors amenée à donner toutes explications à ces derniers (toujours par écrit à cause de mon aphonie) et à contester le bien-fondé des reproches formulés à mon égard. Je rédigeai un courrier électronique en m’expliquant, m’étonnant de la démarche et du comportement de ma collègue de bureau.

Le lendemain matin, 14 janvier 2010, après que j’eus rejoint mon bureau à l’ambassade, ma collègue me reprocha le contenu de cet email adressé à nos supérieurs. Je répondis alors (toujours par écrit puisque je ne pouvais parler) que je ne l’avais nullement insultée comme elle le prétendait.

C’est dans ces conditions, venant à peine de m’asseoir à mon bureau pour reprendre mon travail que je la vis se lever, contourner son bureau, saisir un cintre accroché à la porte d’entrée avec lequel elle me frappa à la tête tout en m’agrippant par les cheveux. Elle me plaqua alors contre des étagères et chercha à me crever les yeux avec un objet pointu. Pour me défendre, je ne pus que fermer les yeux de toutes mes forces et mordre au hasard. Alors, ma collègue me serra le cou, ce qui entraîna un étouffement. Je commençai à perdre connaissance et je me sentis mourir.

C’est à ce moment que l’étau sur ma gorge se desserra: un homme d’entretien venait d’entrer dans le bureau car il avait entendu un bruit anormal. Il s’y prit à trois fois pour me délivrer.

J’étais par terre, à demi-consciente. En reprenant mes esprits, bien qu’encore dans le vague, je reconnus me regardant, l’ambassadeur, le COCAC et son adjoint. Un gendarme de l’ambassade traversa le bureau en courant et vint à la rescousse pour maîtriser mon agresseur.

Je fus emmenée à un cabinet médical voisin où le médecin établit un certificat de coups et blessures et prit des photos de mes blessures. Il me fut prescrit un premier arrêt de travail de 8 jours, suivi de prolongations (au total je serai arrêtée cinq mois dont deux mois d’hospitalisation en France). Pour sa part, ma collègue déposait plainte au commissariat de Cotonou pour un doigt mordu et un ongle cassé par ma faute pendant l’agression (10). Elle soutenait m’avoir simplement menacée d’un cintre (version radicalement incompatible avec mes blessures).

Et je me suis trouvée confrontée à la situation suivante:

Des représentants de l’ambassade venaient quotidiennement à mon domicile pour évoquer mon renvoi immédiat en France sans autre forme de procès. L’ambiance était tendue : les convocations au commissariat de Cotonou qui m’étaient transmises via l’ambassade me parvenaient soit avec des jours, soit avec des heures de retard, pour aboutir finalement à une transmission de main à main avec l’irruption à mon domicile d’un commissaire de police accompagné d’un homme armé (11).

J’étais toujours dans un état de choc consécutif à l’agression.

Je découvrirai l’explication à tous ces événements plus d’un an après les faits, à la fois et simultanément, par la presse spécialisée et par la défense du ministère des Affaires étrangères devant le tribunal administratif de Paris amené à justifier mon renvoi brutal en France et ma mutation d’office. La Lettre du Continent, une lettre confidentielle spécialisée sur l’Afrique, l’explique en rapportant l’incident en mars 2011 : «  Pour qui ne la connaît pas, l’ambassade de France au Bénin est l’une des plus agréables en Afrique. Idéalement située au bord du littoral, entre brise marine et odeur de brochettes, le bâtiment bordé de jardins est plutôt spacieux au regard de l’intérêt géopolitique de ce pays pour Paris. Mais le 14 janvier 2010, c’est plutôt jour de guérilla à la chancellerie! Retour sur les faits. Dans la matinée, une violente altercation est survenue entre la vice-consule, Madame X, en poste depuis 2008, et une collègue béninoise partageant le même bureau, Madame Y. Hurlements, insultes, claques, coups de cintre sur la tête, étranglement… . Les deux femmes sont séparées par le gendarme de l’ambassade. La diplomate qui affirme avoir été agressée en raison de l’hostilité de sa collègue à son égard, tombe à terre, à demi-inconsciente. Elle obtiendra deux mois d’arrêt de travail en France où elle sera également hospitalisée. Employée sous contrat local, la ressortissante béninoise explique pour sa part avoir été mordue à ma main. Elle portera plainte le lendemain. Mais l’incident a rapidement pris une tournure diplomatique. Car (la ressortissante béninoise) n’est pas n’importe qui : c’est une proche de Marcel de Souza, beau-frère et directeur de campagne de Yayi Boni » (12) , le président du Bénin alors candidat à sa réélection.

Dans un autre numéro, La Lettre du Continent précisera qu’elle « est la mère d’un enfant né d’une relation hors mariage avec Marcel de Souza, actuel ministre du Plan, qui est par ailleurs le beau-frère des présidents béninois, Thomas Boni Yayi, et togolais, Faure Gnassingbé » (13).

Tout le monde savait, sauf moi. Et j’étais pour le ministère « la » responsable de l’agression. Une semaine après les faits, le 21 janvier 2010, une lettre de l’ambassadeur était apportée à mon domicile. « Le 14 janvier dernier au matin, un grave incident est intervenu entre vous-même et un autre agent de cette ambassade. Depuis cette date, cet évènement qui mobilise quotidiennement plusieurs de mes proches collaborateurs et moi-même, a suscité une forte émotion au sein des personnels de cette ambassade, mais aussi des autorités béninoises ». L’ambassadeur précisait qu’une intervention du premier conseiller avait évité, le matin même, que la police ne m’interpelle à mon domicile pour être interrogée. Je fus informée que la décision de mon rappel en France avait été prise. « Il s’agit d’une mesure conservatoire, prise dans votre intérêt et visant à prévenir une mesure d’expulsion du territoire béninois qui pourrait être prise à votre encontre; en revanche, elle ne suspend pas les éventuelles suites judiciaires de cette affaire ». Dès le lendemain, je quittai le Bénin à bord d’un vol Air France, sans être en état de faire moi-même ma valise, en abandonnant tous mes biens, en perdant un an de loyers déjà versés.

Un télégramme diplomatique de l’ambassadeur, daté du 5 février 2010, confirma la proximité de mon agresseur avec le pouvoir béninois et précisait que l’agression avait agité en haut lieu : « Le ministre [de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme] a souligné le fait que cet évènement avait suscité une vive émotion dans différents cercles proches du pouvoir, au regard de la qualité de la personne impliquée [ma collègue] et de son état après l’incident ». Selon le récit qu’en livre l’ambassadeur, le ministre aurait avancé « qu’il convenait de traiter cette affaire avec discrétion, car ni le Bénin ni la France n’avaient à y gagner ».

«Une « discrétion » efficace puisque dans ce même télégramme diplomatique, l’ambassadeur soulignait que « dans un pays où il est facile pour des raisons « alimentaires », de faire paraître des articles de presse, je note qu’aucune information relative à cette affaire n’a été diffusée à ce jour ». Mais c’est à la fin de ce télégramme, dans la partie réservée aux commentaires, que le diplomate fit part de son soulagement… que cette affaire ne soit pas venue polluer une visite de Carla Bruni-Sarkozy au Bénin. « Son départ (de Madame X.), écrit l’ambassadeur, a par ailleurs empêché l’apparition d’un « irritant » dans nos relations bilatérales et la diffusion dans la presse locale d’une version des faits qui nous aurait été défavorable (à quelques jours de la visite au Bénin de la première dame de France)». Le passage de l’ancien mannequin à Cotonou, les 26 et 27 janvier 2010, en tant qu’ambassadrice du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, put donc se dérouler sans encombre (14) »

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J’étais définitivement écartée de mon poste : « l’empêcheuse de tourner en rond » était éliminée. En France, dans les heures suivant mon retour, j’étais admise au service des urgences d’un hôpital.

Au total, les suites de l’agression entraîneront cinq mois d’arrêt dont 43 jours d’hôpital, des années de traitement.

La Direction des Ressources Humaines du ministère des Affaires étrangères me mettra d’emblée en position de coupable :

– sans m’accorder le bénéfice du droit d’être entendue par un conseil de discipline que je réclamai puisqu’il était sous-entendu que j’étais l’agresseur ;

– en me retournant mes factures d’ambulances et autres au motif que c’était à moi de « prouver (que je n’avais pas) initié le combat ou pris une part active » (15) , en niant la gravité des conséquences de l’agression qualifiées de « bénignes », de simples « griffures » qui ne méritaient donc par une procédure de reconnaissance d’accident de service (16) ;

– en s’exonérant de toutes ses obligations légales: pas de déclaration de l’agression au Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), pas de reconnaissance de l’accident de service, pas de protection fonctionnelle, etc.

Depuis, il m’est appliqué avec constance ce que l’on m’explique être « la politique du noeud coulant » au mépris de la loi relative aux droits et obligations des fonctionnaires (17) qui organise leur protection par leur administration (et « accessoirement », au mépris de la protection diplomatique et de la protection consulaire due à tout citoyen français à l’étranger).

Tout cela ne peut que me donner à penser qu’il existe une volonté de mon administration de faire en sorte que cette agression soit non existante (de l’étouffer). La Lettre du Continent, déjà citée, s’en étonnera: « Depuis son retour en France, cette fonctionnaire n’a, curieusement, été entendue par aucune commission de discipline du ministère des Affaires étrangères. Elle n’a pas davantage été sanctionnée ou mise à pied pour faute. Alors ? Son cas, qui a fait l’objet de la préface de l’ouvrage de Franck Renaud « Les diplomates. Derrière la façade des ambassades de France » est sensible » (18) du fait de la condition sociale de l’amant de son agresseur…

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10 – Sa plainte disparaîtra peu après du commissariat de Cotonou

11 – Mon avocat béninois dénoncera les obstructions de l’ambassade par courrier du 19 janvier 2010 adressé au commissaire concerné. Il ne réussira à déposer ma plainte au Bénin qu’un mois et demi plus tard.

12 – La Lettre du Continent, n°608, 24 mars 2011.

13 – La Lettre du Continent, n° 624, 1er décembre 2011

14 – Extrait de « Les diplomates. Derrière la façade des ambassades de France », de Franck Renaud, Nouveau Monde éditions, juin 2011, page 13.

15 – Courrier de la DRH du 8 avril 2010.

16 – Mail de la DRH du 18 février 2010.

17 – Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaire

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Mais qui est Jérôme Margulis?

Expert-comptable et Commissaire aux Comptes près la Cour d´Appel de Paris depuis plus de 15 années, il a évolué jusqu’en 2014 parmi les hautes sphères, constituées par nos élites, les mêmes que mentionne Juan Branco notamment dans son ouvrage “Crépuscule”.

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Depuis le 21 avril 2017, il vit privé de tous ses droits, de tous ses biens, sans électricité, sans aucune assistance sociale pourtant sollicitée… et bloqué dans un village espagnol, où la corruption est à son paroxysme et l´impunité, pour lui nuire, octroyée par nos fameuses élites.

Rentrer dans le détail des alertes, des plaintes officielles jusqu´aux plus hautes juridictions des appareils judiciaires français et espagnol pourrait faire l’objet d’un livre.

Jérôme MARGULIS a contacté « International Informant » pour communiquer la liste NON EXHAUSTIVE des tiers impliqués dans cette cabale qu’il subit, tiers pour lesquels il est à même de produire toutes les preuves accablantes qui permettraient à une commission d’enquête indépendante, si une telle entité existe, de déclencher des instructions judiciaires qui pourraient qualifier ces crimes et délits perpétrés par nos élites.

Palais de l’Élysée : Magistrate Héléne Davo, responsable des affaires juridiques et ancienne Magistrate de Liaison au Consulat de France à Madrid

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Ordre des Expert Comptables de Paris et Bordeaux, notamment son confrère Stéphane Cohen, lors de son mandat de président de l’ordre des expert-comptable de Paris

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Groupe Acom Audit : Alain Pechmagre Carminade, Mathieu Bidgarey

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Police Judiciaire Pôle de lutte contre la haute délinquance financière de Nanterre

Huissier : Maìtre David Buzy

JEX en charge des saisies immobilières, TGI Paris

Mandataire Tribunal de Commerce de Paris, Leila Belhacen

Tribunal de Commerce de Paris

TGI Nanterre, notamment la Juge d´instruction Anne de Pingon

Cour Appel de Paris et Versailles

Parquet

Administration fiscale, notamment les brigades de vérification fiscales de Paris – 5 ème et du 16 ème avec intervention de la hiérarchie de la DGFIP à Bercy

La Douane

Société Générale

Banque Populaire Rives de Paris

BBVA

AXA

GENERALI

VERSPIEREN

Guardia Civil

TSJCYL sala de lo Penal

Fiscalia de Burgos

CGPJ

Consulat de France à Madrid : Magistrate de Liaison Garrigos, Consul Lang, M. Bertolino, M. David Lefevre

Services de renseignement français

Garde des Sceaux : Nicole Belloubet et Eric Dupont Moretti

AVOCATS : Me Roberte Martin (Paris), Me Franck Maisant (Paris), Me Sorin Margulis (Paris), Me Francois Laly (Bordeaux), Me Spitzner, Me Marco Mayer Payno (Burgos), Me Fernando Dans (Medina de Pomar), Me Gema (Villarcayo), Decano del Colegio de Abogados de Burgos, etc….

Le ministère espagnol des affaires sociales

La sécurité sociale espagnole

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Mairie de Medina de Pomar : Isaac Angulo

Aduriz Electra et Iberdrola

USECIC de Burgos

Tribunal de Villarcayo : « Querella » (PLAINTE) pour prévarication initiée et étouffée depuis près de 8 années

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La lanceuse d’alerte Stéphanie Gibaud devant les statues d’Edward Snowden, Julian Assange et Chelsea Manning, près du centre Pompidou à Paris, en septembre 2015.

A l’occasion de l’ouverture du procès en appel d’UBS, poursuivi par la France pour fraude fiscale, retour sur l’itinéraire de la lanceuse d’alerte qui a résisté au géant bancaire. Un long combat, entre conviction et déceptions. Le procès en appel du géant bancaire suisse UBS, numéro 1 mondial de la gestion de fortune, condamné en première instance à une amende record de 3,7 milliards pour «démarchage bancaire illégal» et «blanchiment aggravé de fraude fiscale» en 2019, se tiendra du 8 au 24 mars à Paris.
Des délits d’une «exceptionnelle gravité» qui «trouvent leur source dans une organisation structurée, systémique et ancienne», avait jugé le tribunal correctionnel de Paris.

 

En procès contre UBS, la lanceuse d’alerte Stéphanie Gibaud dénonce «l’absence de l’Etat français»

L’État français m’a transformée en agent de renseignement à l’intérieur d’une banque étrangère. Ils m’ont mise en risque et pour cela, ils auraient dû me protéger
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Relire

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A l’origine des poursuites de la justice française contre le colosse financier, il y a des lanceurs d’alerte.

Parmi eux, une femme a joué un rôle déterminant. Stéphanie Gibaud était depuis plus de huit ans employée de la filiale française d’UBS quand, en 2008, alors qu’elle est responsable événementiel et marketing et s’occupe d’organiser de belles réceptions pour les clients fortunés de la banque suisse, sa vie va basculer.

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Un autre exemple de lâchage par les sbires de Bercy

L’histoire d‘un homme ordinaire devenu presque par hasard agent secret

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Des relations incestueuses

LU dans le 5 décembre 2018 dans

Le gouvernement français ne cache pas sa proximité avec les « représentants d’intérêts » des grandes entreprises.

Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, semble appuyer en sous-main les revendications des industriels du tabac sur la traçabilité des cigarettes.

« Vous voulez une liste ? La voici. Le ministre de l’Agriculture est lié au lobby de l’agroalimentaire. La ministre de la Santé a fait une bonne partie de sa carrière dans l’industrie pharmaceutique. La ministre du Travail a été directrice des ressources humaines pour de grandes entreprises comme Dassault ou Danone. Le premier ministre lui-même a été employé d’Areva, le géant du nucléaire…» : une députée européenne, interrogée par le quotidien suisse Le Temps et qui a voulu rester anonyme, ne cache pas son exaspération. De fait, jamais un gouvernement français n’a semblé aussi proche de ces « représentants d’intérêts », l’autre nom des lobbyistes qui gravitent en marge des lieux de pouvoir, à Paris ou Bruxelles.

Questionné par Le Monde sur la présence de ces anciens lobbyistes dans l’équipe gouvernementale, un conseiller du Premier ministre Edouard Philippe – lui-même ancien directeur des affaires publiques d’Areva – assume : « Si on choisit des gens pour leur légitimité et leur expérience professionnelle, on ne peut pas ensuite leur reprocher leur légitimité et leur expérience professionnelle ». Emmanuel Macron lui-même entretient un rapport décomplexé aux cercles d’influence, son cabinet comprenant de nombreux ex-lobbyistes : sa conseillère à l’Agriculture, Audrey Bourolleau, précédemment directrice du lobby viticole Vin & Société ; Claudia Ferrazzi, sa conseillère Culture, ancienne de Capgemini et du Boston Consulting Group ; etc.

La démission fracassante de Nicolas Hulot, à la fin de l’été, a révélé au grand public la porosité inédite entre ces représentants d’intérêts de grandes entreprises et le monde politique français. Pour expliquer son départ, après quinze mois au gouvernement, l’ancien ministre de l’Environnement a directement pointé du doigt l’influence du lobby des chasseurs, ou encore celle des lobbys des pesticides, l’UIPP, et de l’agriculture « conventionnelle », la FNSEA, dans la rédaction des textes de loi sur l’agriculture et l’alimentation, dont les ambitions ont été largement revues à la baisse.

Pour certains spécialistes, l’influence des lobbies, pas toujours visible en France, est considérée comme une atteinte à la démocratie. Un sujet qui a longtemps été tabou dans l’hexagone, comme l’explique Cornelia Woll, professeure à Sciences Po, et spécialiste de la question. « On a cette conception que la politique éclairée ne devrait pas être pervertie » par des groupes, analyse-t-elle pour l’AFP. Cependant, leur influence est bien réelle. Et s’il est un lobby qui semble plus puissant que tous les autres réunis, c’est bien celui du tabac. Pourtant, aucun de ses représentants ne siège au gouvernement ; est-ce à dire qu’il ne s’agite pas en coulisses ?

Traçabilité des cigarettes : le lobby du tabac impose-t-il sa loi au gouvernement ?

Vendredi 22 novembre 2018 se tenait au Sénat un colloque intitulé « Origines du commerce parallèle de tabac, solutions pour y mettre fin ». Organisé par le sénateur socialiste Xavier Iacovelli, ce débat ne portait pas tant sur les questions de santé publique que sur les recettes fiscales de l’Etat. Avec la hausse des taxes, le marché parallèle explose, privant les caisses de l’Etat français de quelque 3 milliards d’euros de rentrées. Afin de lutter contre ce phénomène complexe, largement alimenté par les cigarettiers eux-mêmes qui, comme à Andorre, livrent chaque année 850 tonnes de leurs produits pour une demande domestique de 120 tonnes, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a institué en 2012 un protocole sur la traçabilité des cigarettes.

Selon ce protocole, le système de traçabilité doit impérativement être confié à un organisme indépendant de l’industrie du tabac. Mais il se trouve que la Commission européenne a parallèlement défini sa propre norme : la Directive tabac. Un texte qui s’écarte totalement de la convention-cadre de l’OMS puisqu’il donne les coudées franches aux industriels du tabac. Un choix controversé donc, pourtant validé par le directeur général des douanes françaises, Rodolphe Gintz. Et comme l’explique le journal Libération du 22 novembre dernier, un député UDI, Charles-Amédée de Courson, a déposé un amendement afin de traduire rapidement la directive de Bruxelles dans le droit français.

« Je suis très favorable à cet amendement », a déclaré à cette occasion le ministre des Comptes publics, Gérard Darmanin.

Un ministre dont le directeur de cabinet n’est autre que Jérôme Fournel, un ancien directeur général des douanes françaises, douanes qui semblent se satisfaire de procéder à quelques saisies spectaculaires par an au lieu d’aller à la racine du problème.

Un ministre dont de nombreux observateurs se demandent s’il ne serait pas « poreux à certaines interventions en coulisses », selon Libération.

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Le résultat de cet entre soi étant la corruption, les conflits d’intérêts, les délits d’initiés, les parachutes dorés, l’absence de poursuites judiciaires… .

Liens internet qui reportent les collusions entre les étudiants sortant des grandes écoles françaises : ENA, HEC, polytechniques,….. qui se répercutent dans les conseils d’administration du CAC 40, la politique et l’inspection générale des finances.

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00536683/document

https://cartorezo.wordpress.com/2014/09/03/le-reseau-des-administrateurs-du-cac-40-entre-grandes-ecoles-et-cursus-universitaires/

https://www.alternatives-economiques.fr/nombre-de-liens-entre-entreprises-cac-40-selon-administrateurs-membres-comite-de-direction-commun-0105201884296.html

https://www.strategie-aims.com/events/conferences/28-xxvieme-conference-de-l-aims/communications/4649-structure-et-evolution-des-reseaux-d-administrateurs-en-france-cac40-et-sbf120/download

https://www.bastamag.net/Le-pantouflage-a-l-Inspection-des-finances

https://www.bastamag.net/Inspecteurs-des-finances-une-caste-d-elite-qui-a-pour-mission-principale-de

https://www.lenouveleconomiste.fr/linfluence-montante-inspecteurs-finances-62369/

https://www.bastamag.net/Ces-enarques-charges-de-piloter-la-politique-economique-de-la-France-qui

https://www.bastamag.net/Etre-banquier-et-haut-fonctionnaire-peut-on-eviter-les-conflits-d-interets-au

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Bonjour Stéphanie Gibaud, pouvez-vous vous présenter ?
J’étais Responsable Marketing et Communication de la banque UBS en France, j’ai rejoint la filiale Gestion de Fortune à l’ouverture du bureau parisien, en 1999. Mon métier était de mettre en valeur la marque UBS, notamment lors d’événements sportifs, culturels, artistiques, financiers et de nouer des partenariats avec des maisons de luxe ; le nom UBS étant à l’époque peu connu en France, la stratégie était de développer la notoriété sur le territoire national et donc de capter les fortunes afin que la banque devienne l’un des premiers gestionnaires de fortune dans notre pays notamment face aux banques françaises.
Au quotidien, quel était votre travail ?
Avec les équipes Marketing d’UBS International basées à Genève, nous organisions conjointement des plateformes VIP où les banquiers d’UBS basés en Suisse et ceux d’UBS France invitaient leurs clients et leurs prospects. Les budgets très conséquents ont permis de participer à l’organisation d’une centaine d’événements par an de Bordeaux à Lille, de Nantes à Strasbourg, de Cannes à Lyon, de Marseille à Paris ou encore Toulouse. D’autres événements en direction des clients français étaient par ailleurs organisés en Suisse. Toutes ces actions étaient validées par mes hiérarchies basées à Paris, Genève et Zurich et par les banquiers. La France appartenait à la division “Western Europe”, qui incluait l’Espagne, le Portugal, Monaco mais aussi les entités « France International » et « Iberia International » basées en Suisse. Ceci signifie que j’étais par ailleurs régulièrement en contact avec les collègues basés dans ces pays lorsque cela était nécessaire pour répondre à la satisfaction d’une demande quelconque d’un client ou d’un prospect.
A quel type de demande faites-vous référence ?
En gestion de fortune, il est question de transmission de patrimoine d’une génération à  l’autre, la confiance est donc l’élément fondamental de la relation. UBS étant la plus ancienne banque suisse et la plus puissante depuis sa fusion en 1997 avec la Société de Banque suisse, sa réputation tenait à la fois à son image, la gestion de ses portefeuilles financiers et les services rendus à sa clientèle. Les clients de gestion de fortune pouvant tout s’offrir, la complexité de mon métier tenait à proposer des choses que les clients ne pouvaient pas acquérir en payant, la difficulté était donc d’offrir des événements sur – mesure et de l’émotion – par exemple un dîner avec un chef d’orchestre mondialement acclamé, un dîner privé avec un ténor en Espagne, autoriser le client à pouvoir suivre des régates avec son propre yacht, lui trouver un billet pour une finale de match de coupe du monde de football jouée à guichets fermés etc. En effet, la concurrence en gestion de fortune étant sévère, l’importance des budgets alloués permettaient d’offrir une image exceptionnelle de la banque et d’acquérir de nouveaux clients plus facilement.
Pourquoi tout a t-il été remis en question ?
En 2008, le paquebot UBS a failli sombrer, se retrouvant à la fois pris dans la crise des subprimes aux Etats-Unis, dans le dossier Madoff dont les fonds étaient hébergés chez UBS au Luxembourg mais par ailleurs dans la tourmente du dossier Birkenfeld, le banquier américain travaillant pour UBS à Genève qui a dénoncé aux autorités américaines le fait que son métier permettait à des clients américains fortunés d’échapper à l’IRS (le fisc américain). S’en est suivi un bras de fer entre Washington et Berne, le dossier créant une brèche dans le sacro-saint secret bancaire suisse. Washington, via sa Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, a alors demandé des informations sur 4.450 comptes offshore détenus par UBS Genève. Les dirigeants d’UBS ont été obligés de s’excuser devant le Sénat américain et UBS a payé une amende d’un peu moins d’un milliard de US dollars. Cette affaire américaine a créé un séisme dans toutes les filiales UBS à l’international puisque le modèle économique de la banque de gestion de fortune venait d’être révélé au grand jour.
Concrètement, que s’est-il passé en France ?
La banque s’est retrouvée être un avion sans pilote. Le management était en panique, essayant de calmer les banquiers dont les clients transféraient tour à tour leurs fortunes à la concurrence. Beaucoup de banquiers ont claqué la porte, inquiets. D’autres ont été licenciés. L’ambiance était électrique, les tensions entre les divisions, entre les dirigeants étaient terribles. Cela étant, les collaborateurs ne recevaient aucune information en interne et étaient livrés à des spéculations, des bruits de couloir, des paniques avec la presse pour seul vecteur d’information et de compréhension. A titre personnel, j’ai vécu un véritable cauchemar. J’étais à mon bureau un jour de juin 2008 lorsque ma supérieure hiérarchique a surgi face à moi, m’expliquant très nerveusement que le bureau de Patrick de Fayet, Directeur Général, venait d’être perquisitionné. Elle n’a pas répondu à mes questions concernant cette perquisition, m’a uniquement ordonné de détruire le contenu de mes archives informatiques “étant donné les circonstances”.
De quelles archives s’agissait-il ?
Je gérais tous les événements dans des matrices, des tableaux Excel, me permettant de savoir qui était invité, qui accompagnait l’invité, quelques détails personnels les concernant et également le nom du banquier gérant la relation avec cet invité. Ne comprenant strictement rien à cette demande de destruction de fichiers, je n’ai pas exécuté cet ordre, qui me sera répété dans les semaines suivantes.
Entre temps, des banquiers français, qui eux-mêmes avaient des problèmes avec leur hiérarchie et notamment Patrick de Fayet, m’ont expliqué que mon métier servait à ce que les banquiers suisses démarchent des clients français sur notre territoire, ce qui est interdit. J’ai mis beaucoup de temps à comprendre ce qu’ils me disaient puisque j’avais depuis presque dix ans travaillé avec ces banquiers, je n’avais jamais été auditée, je n’avais jamais eu affaire aux autorités de contrôle. Je recevais effectivement des documents en provenance de Zurich concernant les précautions lors des passages aux frontières mais j’ignorais tout de l’évasion fiscale, du blanchiment de capitaux, du démarchage bancaire illicite puisque je travaillais souvent à l’extérieur du bureau et je n’avais jamais reçu de formation ou d’information sur ces thématiques.
Que s’est-il donc passé ?

Ces collègues m’ont fait très peur, m’expliquant que la banque s’était servie de ma non-connaissance du métier bancaire et que je risquais d’avoir des problèmes de niveau pénal si une enquête était menée en France – et peut-être également à cause de la perquisition. Par ailleurs, ils m’informaient que les transactions des clients français vers l’offshore n’apparaissaient pas dans la comptabilité de la banque en France mais étaient consignées, manuellement et mensuellement dans un cahier appelé “carnet du lait”, en référence aux carnets des vachers suisses, qui notent chaque soir le nombre de litres de lait produits par chacune de leurs vaches…N’ayant pas détruit les données, j’ai rencontré un à un les dirigeants d’UBS en France qui m’ont chacun répondu que j’étais fatiguée, que je racontais des bêtises puisque je n’y connaissais rien en finance etc. Étant une élue du personnel, j’ai alors pris la décision de prendre rendez-vous à l’inspection du travail. Après plusieurs entretiens, l’inspection du travail m’a suggéré de poser des questions aux dirigeants de la banque en réunion officielle avec les autres élus et de consigner les échanges dans des procès-verbaux.

Ma situation est devenue cauchemardesque, je l’ai décrite en détail dans mon premier ouvrage “La femme qui en savait vraiment trop” (Cherche Midi). Je me suis retrouvée isolée, harcelée, placardisée. J’ai été dégradée professionnellement au point de devenir la responsable des hôtesses au troisième étage des bureaux Boulevard Haussmann à Paris, à vérifier si les plantes vertes étaient bien arrosées. Mon métier a été confié à une jeune femme, qui n’avait ni mon expérience ni mes compétences en matière de communication. Début 2009, j’ai été arrêtée par mon médecin traitant plusieurs semaines pour dépression et j’ai ensuite accumulé des arrêts maladie jusqu’à mon licenciement. A l’été 2009, l’inspection du travail m’a demandé de porter plainte contre UBS. Mon état de santé, mon état psychologique m’ayant affaiblie considérablement, les pressions exercées étant terriblement fortes, j’ai mis plusieurs mois avant de me rendre sur l’Ile de la Cité à Paris où j’ai déposé plainte contre la banque suisse UBS avec la complicité d’UBS France concernant les motifs de démarchage illicite, d’évasion fiscale, de blanchiment de capitaux en bande organisée mais aussi concernant le harcèlement subi et l’entrave à ma mission d’élue.

Comment êtes-vous entrée en relation avec les douanes judiciaires ?
Alors que l’inspection du travail me demandait de porter plainte contre mon employeur, elle a, au même moment, refusé mon licenciement demandé par UBS via un Plan Social concernant une centaine de collaborateurs. Je me suis retrouvée “enfermée” dans une banque qui fraudait dont je dénonçais la fraude. Ma santé empirait, mon travail ne correspondait plus à mes compétences, mes collègues s’étaient éloignés de moi, les arrêts maladie se multipliaient. Après une visite surprise de l’inspection du travail dans les bureaux, les dirigeants d’UBS ont été mis en demeure de me rétablir dans mes fonctions et c’est ainsi qu’en mai 2011, j’ai pu gérer pour la banque le tournoi de tennis de Roland Garros. Alors que le tournoi allait commencer, j’ai reçu un appel en numéro masqué d’une femme. Après quelques phrases, j’ai compris qu’elle travaillait pour une cellule des douanes du Ministère des Finances et qu’elle souhaitait me rencontrer au plus vite. Le rendez-vous a été fixé devant le magasin Vuitton sur les Champs-Elysées. Cette cheffe de mission du SNDJ (Service National des Douanes Judiciaires) m’a alors annoncé que je serai suivie pendant les quinze jours par des membres de son équipe et que certains prendraient des photographies. Selon elle, la fraude continuait. Effectivement, à plusieurs reprises lors du tournoi, je me suis retrouvée nez à nez avec des collègues suisses, des problématiques avec des clients français bookés à Genève etc. Ces fonctionnaires étant assermentés, je n’ai pu me soustraire aux obligations de répondre à leurs demandes. Ma première audition a duré neuf longues heures au bureau du SNDJ ; j’ai été convoquée à plusieurs reprises jusqu’à l’été 2012 pour remettre des documents qui appartenaient alors à mon employeur et répondre à des questions très précises sur des clients, des prospects, des banquiers. Entre ces convocations, ils me téléphonaient régulièrement sur des points précis. Alors que ces fonctionnaires ne pouvaient ignorer mon état de faiblesse, acté à la fois par le médecin du travail et l’inspection du travail, je pensais bien évidemment être protégée. Jamais je ne m’étais posé la question de ma sécurité ni de mon avenir professionnel. Jamais je n’aurais imaginé que mon honnêteté et ma collaboration avec ces services des douanes judiciaires me conduiraient à des ennuis et des problèmes graves. UBS m’a licenciée en 2012, étant très probablement informée de ma collaboration avec les douanes. J’ai mis plus d’une année à aller un peu mieux, j’ai ensuite répondu à des centaines d’annonces de recrutement et n’ai jamais pu me re-positionner professionnellement. Depuis huit ans, je n’ai plus d’emploi, plus de revenus.
Alors aujourd’hui, avec le recul est-ce que vous diriez, vu tout ce que vous avez déjà fait et subi.  Est-ce que ça en valait la peine ?
Ce n’est pas le problème de lancer une alerte, le problème  c’est ce que ça génère. C’est-à-dire qu’alors que vous vous attendez au soutien de vos collègues, il n’y a absolument personne. On imagine qu’on peut s’attendre à une solidarité du monde du travail, mais rien! On se dit qu’on pourra obtenir le soutien des hommes politiques de tous bords et là…on peut les compter sur les doigts de la main. Et puis, je pensais penser que la justice ferait son travail rapidement et ça a duré dix longues années. C’est pour ça que certains lanceurs d’alerte ont disparu, alors que certains autres ont été assassinés, ne supportant plus cette force qui est émise contre eux. Et si je continue de dénoncer, c’est à la fois pour les lanceurs d’alerte du secteur privé, mais aussi pour tous les  fonctionnaires qu’on peut saluer puisque, eux, dans le cadre de leur mission dévouée au service public, ils sont obligés via l’article 40 du Code de procédure pénale, de dénoncer quand quelque chose ne va pas.

Et dans mon livre « La traque des lanceurs d’alerte », les uns après les autres expliquent qu’ils se sont tous retrouvés en justice, qu’ils ont tous été complètement ostracisés, complètement placardisés, isolés. C’est édifiant. Tout est fait pour que le système perdure. En fait, c’est ça que tous les lanceurs d’alerte ont compris mais que le grand public peine à comprendre.

Je me souviens, quand Pierre MOSCOVICI, le ministre des Finances à l’époque en France, nomme la déontologue d’UBS à la  l’AMF, (l’Autorité des Marchés Financiers) à la commission des sanctions de cette autorité alors qu’UBS était déjà mise en examen plusieurs fois… Des questions se posent! C’est là où vous vous rendez compte que tout est tissé pour que rien ne change. 

Comment la justice a t-elle géré ce dossier ?
J’ai été la première à être traînée en justice pour une plainte en diffamation déposée par UBS. J’ai été relaxée, en 2010, sans appel de la part d’UBS. Le Tribunal des Prudhommes a reconnu en 2015 que j’avais été harcelée par la banque. UBS n’a pas fait appel de cette décision. UBS a ensuite déposé une deuxième plainte en diffamation concernant mon premier ouvrage après que j’ai refusé une somme de plusieurs dizaines de milliers d’euros à condition de retirer la plainte déposée en 2009. J’avais bien évidemment refusé.
Michel Sapin, Ministre des Finances, que j’ai rencontré en 2016 dans le cadre de la publication des « Panama Papers », a fait passer une loi qui porte son nom (Sapin II) avec un volet de protection des lanceurs d’alerte.
Son administration m’a répondu à plusieurs reprises, via la direction des douanes et notamment la directrice générale de la douane française, Mme Hélène Crocquevieille, que j’usurpais ce titre de lanceur d’alerte et que je n’avais été qu’un témoin utilisé dans un dossier. Après des échanges infructueux, j’ai attaqué l’Etat en justice en 2018 et le Tribunal Administratif m’a reconnue “collaboratrice du service public”. En 2019, la banque UBS a été condamnée par la justice française à une amende de 4,5milliards d’Euros (3,7 milliards d’euros plus 850 millions d’euros de dommages et intérêts). UBS a immédiatement fait appel de la décision ; les audiences en appel auront lieu à Paris en juin 2020.
Qu’en est-il de votre situation vis à vis du Ministère des Finances ?
Rodolphe Ginz, qui a succédé à Madame Croquevieille, a refusé de me recevoir et de m’appliquer la loi. Il est en effet possible de rétribuer sur le fondement de la loi de 1995, permettant la rémunération des informateurs des douanes judiciaires. Il est également possible de rétribuer grâce au nouveau dispositif de rémunération des aviseurs fiscaux dont le Ministre de l’action et des comptes publics vante les mérites.

Étant donné les refus essuyés et la non-volonté d’exemplarité face à un dossier emblématique de fraude organisée sur notre territoire national, nous avons récemment déposé une plainte avec constitution de partie civile contre les agents des douanes et leurs hiérarchies, ceux-ci ne pouvant ignorer m’avoir fait travailler de manière illégale et forcée alors que j’étais en état de faiblesse. Le Premier Ministre Edouard Philippe a été tenu informé de cette action en mars dernier.

Aujourd’hui, Stéphanie, est ce que cela vaut la peine d’être honnête?

La véritable question, effectivement, est de savoir si ça vaut la peine d’être honnête. Je ne suis pas devenue philosophe faute de temps, mais l’éthique est tout l’enjeu car ces hauts fonctionnaires, ministres, patrons divers et variés ont pris nos vies en otage et jamais ils n’ont payé pour nous avoir assassinés financièrement, professionnellement, personnellement et judiciairement. C’est une honte.

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Ils sont les visages connus! Mais combien de hauts fonctionnaires, énarques, inspecteurs des financeset autres cooptés invisibles pour le grand public ont une responsabilité aussi importante que ces personnages éphémères du monde des décideurs politiques.

Côté avantages, privilèges et salaires mirobolants d’ailleurs très souvent cachés, ces  hauts fonctionnaires inconnus’ ont accepté et préparé l’ensemble des mesures, lois et décrets qui ont amené le pays à ce que nous connaissons.

Nous payons grassement une bande de corrompus dénués d’intelligence et d’éthiques prêts à toutes les bassesses pour s’enrichir.

Cette caste de « serviteurs de l’État », n’assume jamais la moindre responsabilité et l’entre soi primant sur tout, l’erreur, voire l’incompétence, est toujours récompensé par une promotion.

Et, cette caste bienveillante pour tous ses membres les blanchit toujours de toutes responsabilités (‘4’ et ‘5’).

D’innombrables exemples depuis ces derniers décennies nous l’ont démontrés ***.

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*** Pour les incrédules, quelques liens:

 

1 – FRANCE (Cour des comptes): les DG de la douane française font voler les millions, pas les avions

2 – DOUANE FRANÇAISE: la coûteuse incompétence de Jérôme Fournel et Hélène Crocquevieille dans la gestion de la flotte d’avions et de navires de la douane

3 – DOUANE FRANÇAISE: Jérôme Fournel et Hélène Crocquevieille ont jeté l’argent du contribuable par les fenêtres 

4 – DOUANE FRANÇAISE: Rodolphe Gintz couvre la gestion hasardeuse de ses prédécesseurs Jérôme Fournel et Hélène Crocquevieille

5 – DNRED (Douane Française): lettre ouverte aux douaniers

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Préparez vos Klee… nex

Les flâneurs de Youtube auront pu tomber par hasard sur cette vidéo assez savoureuse, consultable par tout un chacun .

On peut apprécier ou pas la charte graphique et sonore façon années 1970 de cette publicité pour un groupe privé qui, renseignements pris en source ouverte, «conçoit, développe et invente des solutions digitales sur mesure».

On peut sourire ou non de l’allure un peu crispée de Anne-Florence Cantonce, cadre des douanes, dont la vocation première n’était probablement pas de faire de l’animation sur petit écran. On peut aussi s’amuser infiniment du recours permanent à un jargon néo-branché où n’a guère de place la langue de Molière, jargon prononcé ici avec un accent bien gaulois tout de même.

 

Relevons en florilège quelques termes réjouissants réservés aux «happy few» pratiquant ce sabir: digital workplace, middle management, gamification, IOT(internet of things), best practices, design thinking, démarche de change management et on en passe.

Tout cela dans un souci d’«acculturation au digital» et de «passage à l’échelle», mais si mais si, et dans l’espoir peut-être infondé que tout le monde aura envie de «monter à bord». Pour ceux qui ne parlent pas la novlangue, c’est sous-titré. On peut encore s’interroger sur un certain mélange des genres où la neutralité et la réserve de l’administration, impliquée dans la propagande commerciale d’une société privée, semblent légèrement mises à mal, pour dire le moins. Enfin et surtout, cette vidéo questionne sur le niveau de déconnexion entre le haut management de la sphère informatique douanière et les équipes de terrain, qui se battent pour améliorer l’existant, maîtriser nos processus métiers et davantage impliquer les utilisateurs douaniers dans la conception des applications.

La colère et le découragement gagnent les équipes techniques, prises entre les feux des attentes des collègues dans les services et ces invraisemblables commandes tombant du haut du ciel. Il est compliqué actuellement de faire comprendre à la DG la nécessité de ‘plancher’ avant tout sur la simplification «métier». En résulte une chaîne absolument kafkaïenne, tant pour les informaticiens que pour les utilisateurs de terrain qui ne parviennent plus à rédiger un PV sans se heurter à d’innombrables difficultés techniques. Dans le même temps, alors que les fonctions de base ne sont pas correctement assurées, et que sortent sans cesse de nouvelles applications mal interconnectées et mal alignées aux besoins des collègues, on confie à des prestataires privés la conception de coûteux prototypes technologiques dont l’utilité reste à démontrer («frontière intelligente à base d’IOT», projet «blockchain», «datamining») alors que l’on ne maîtrise même pas en interne nos propres données.

Le sujet du pilotage de l’informatique douanière est d’importance majeure.

La stratégie actuelle est totalement déséquilibrée et consiste à investir presque uniquement dans la pérennisation des capacités d’hébergement de la Douane («datacenters»), ce qui n’empêchera peut-être pas au moins un de nos deux centres informatiques de se retrouver prochainement sur la sellette. Derrière l’absence totale de vision globale informatique en dehors des «bonnes pratiques», de l’ «agilité» et autres nouveautés dans le vent, c’est la Douane toute entière qui risque de se retrouver fragilisée. Cette intelligence reste pour l’heure très artificielle, et à la CFTC, on n’en fait pas grand K.

SOURCE

SYNDICAT CFTC – DOUANES Bâtiment Condorcet – Teledoc 322 – 6, rue Louise Weiss75703 PARIS Cedex 13: 01 57 53 29 21 – cftc.douanes@douane.finances.gouv.fr – Les brèves de la CFTC-Douanes – Février 2019

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Cagnotte-trésor, cherche utilisation judicieuse …..

ses caractéristiques actuelles :

  • 317 milliards (22 pistes explorées sur 38!)
  • 8 000€ de prime annuelle de Noël (en moyenne. A égalité, pour une fois, avec les parlementaires)
  • plus de 40 millions de bénéficiaires
  • couper les branches sur lesquelles les pouvoirs prospèrent (au crochet des citoyens. Ce qui est interdit pas la loi anti « Julot Casse-croute »)

Il y a les :

  • chercheurs de doléances (la masse inerte)
  • contradicteurs de ces doléances (au motif « il n’y a pas d’argent…. « . Les 1% de « pauvres » nantis, dessus, apparemment, du panier, l’élite, quoi…!!! )
  • chercheurs de moyens pour satisfaire les doléances rares, si rares qu’ils font comme un canal sous un ciel de plomb, comme la chape, perdu corps et armes en plat encéphalogramme)

A quelle catégorie appartenez-vous réellement ?

Pour plus d’infos: guilke2@gmail.com

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Société  – Nom du dirigeant  – Année de la prise de fonction – Salaire fixe versé en 2017 – Rémunération variable au titre de 2017 – Stock-options et actions de performance Total (variation par rapport à 2017) – Performance de l’action en 2017

Accorhotels [AC] Sébastien Bazin 2013 0,95 million d’€ 1,51 million d’€ 2,84 million d’€ 5,35 millions d’€
(+89,6%)
+21,4%
Air Liquide [AI] Benoît Potier 1997 1,28 million d’€ 1,95 million d’€ 2,10 millions d’€ 5,34 millions d’€
(-8,5%)
+9,4%
Airbus [AIR] Thomas Enders 2012 1,50 million d’€ 2,17 millions d’€ 1,50 million d’€ 6,41 millions d’€
(+28,5%)
+32,1%
Arcelormittal [MT] (5) Lakshmi Mittal 1997 1,25 million d’€ 1,94 million d’€ 0,94 millions d’€ 4,17 millions d’€
(+12,9%)
+28,8%
Atos [ATO] Thierry Breton 2008 1,40 million d’€ 1,84 million d’€ 2,88 millions d’€ 6,12 millions d’€
(+11,9%)
+21%
Axa [CS] Thomas Buberl 2016 1,45 million d’€ 1,76 millions d’€ 1,89 millions d’€ 5,38 millions d’€
(+57,8%)
+3,1%
BNP Paribas [BNP] Jean-Laurent Bonnafé 2011 1,56 million d’€ 1,58 million d’€ 0,48 million d’€ 3,69 millions d’€
(-9%)
+2,8%
Bouygues [EN] Martin Bouygues 1989 0,92 million d’€ 1,65 million d’€ 0 € 2,69 millions d’€
(+12,2%)
+27,2%
Capgemini [CAP] Paul Hermelin 2002 1,45 million d’€ 0,99 million d’€ 2,32 millions d’€ 4,77 millions d’€
(+0,6%)
+23,4%
Carrefour [CA] Georges Plassat
puis Alexandre Bompard (1)
2017 1,57 millions d’€ 2,13 millions d’€ 0 € 7,74 millions d’€
(-20,5%)
-21,2%
Crédit Agricole [ACA] Philippe Brassac 2015 0,90 million d’€ 0,42 million d’€ 0,63 million d’€ 2,02 millions d’€
(+2,9%)
+17,1%
Danone [BN] Emmanuel Faber 2014 1 million d’€ 1,20 million d’€ 2,01 millions d’€ 4,22 millions d’€
(-12,4%)
+16,2%
Essilor International [EI] Hubert Sagnières 2010 0,80 million d’€ 1,21 million d’€ 2,70 millions d’€ 4,73 millions d’€
(+19%)
+7,1%
Engie [ENGI] Isabelle Kocher 2016 1 million d’€ 0,76 million d’€ 0,73 million d’€ 2,9 millions d’€
(-3,4%)
+18,3%
Kering [KER] François-Henri Pinault 2005 1,20 million d’€ 1,94 million d’€ 2,61 millions d’€ 5,90 millions d’€
(+57,6%)
+84,2%
Lafargeholcim [LHN] (5) Éric Olsen, Beat Hess et Jan Jenisch (1) 2017 1,91 million d’€ 2,50 millions d’€ 5,84 millions d’€ 11,20 millions d’€
(+34,1%)
-5,8%
Legrand [LR] Gilles Schnepp 2004 0,63 million d’€ 0,54 million d’€ 0,67 million d’€ 1,83 million d’€
(+0,5%)
+19%
L’Oréal [OR] Jean-Paul Agon 2006 2,20 millions d’€ 2,04 millions d’€ 5,34 millions d’€ 9,58 millions d’€
(+4,9%)
+6,7%
LVMH [MC] Bernard Arnault 1989 1,14 million d’€ 2,20 millions d’€ 4,48 millions d’€ 7,96 millions d’€
(+0,2%)
+35,3%
Michelin [ML] Jean-Dominique Senard 2011 1,10 million d’€ 2,69 millions d’€ 0 € 3,8 millions d’€
(+15%)
+13,1%
Orange [ORA] Stéphane Richard 2011 0,90 million d’€ 0,83 million d’€ 0 € 1,75 million d’€
(+12,9%)
+0,3%
Pernod Ricard [RI] (1) (8) Alexandre Ricard 2015 0,95 million d’€ 1,24 million d’€ 1,42 million d’€ 3,62 millions d’€
(+29,7%)
-17,1%(10)
Peugeot [UG] Carlos Tavares 2014 1,30 million d’€ 2,40 millions d’€ 2 millions d’€ 6,71 millions d’€
(+42,5%)
+9,4%
Publicis Group [PUB] Maurice Lévy puis Arthur Sadoun (1) 2017 1,63 millions d’€ 0,73 millions d’€ 0 € 2,36 millions d’€
(-5,8%)
-13,6%
Renault [RNO] (9) Carlos Ghosn 2005 1,23 million d’€ 1,45 million d’€ 4,64 millions d’€ 7,38 millions d’€
(+4,5%)
-0,7%
Safran [SAF] Philippe Petitcolin 2015 0,60 million d’€ 0,78 million d’€ 0,84 million d’€ 2,42 millions d’€
(+7,5%)
+25,6%
Saint-Gobain [SGO] Pierre-André de Chalendar 2007 1,10 million d’€ 1,49 million d’€ 2 millions d’€ 4,6 millions d’€
(+13%)
+3,9%
Sanofi [SAN] Olivier Brandicourt 2015 1,20 million d’€ 1,79 million d’€ 6,76 millions d’€ 9,75 millions d’€
(+1%)
-6,6%
Schneider Electric [SU] Jean-Pascal Tricoire 2013 1,13 million d’€ 2,24 million d’€ 3,22 millions d’€ 6,61 millions d’€
(+17,5%)
+7,2%
Société Générale [GLE] Frédéric Oudéa 2008 1,30 million d’€ 1,31 million d’€ 0,85 million d’€ 3,46 millions d’€
(-0,4%)
-7,9%
Sodexo [SW] (8) Michel Landel 2009 0,93 million d’€ 1,09 million d’€ 3,26 millions d’€ 5,28 millions d’€
(+29,9%)
-5,6%(9)
STMicroelectronics [STM] Carlo Bozotti 2005 0,75 million d’€ 0,87 million d’€ 0,89 million d’€ 2,94 millions d’€
(+116%)
+69%
Solvay [SOLB] Jean-Pierre Clamadieu 2012 1,10 million d’€ 1,64 million d’€ 1,65 million d’€ 5,2 millions d’€
(-1,3%)
+4,1%
TechnipFMC [TEC] Douglas Pferdehirt 2017 0,93 million d’€ 1,89 million d’€ 7,55 millions d’€ 10,57 millions d’€
(NS)
-24%
Total [FP] Patrick Pouyanné 2014 1,40 million d’€ 2,40 millions d’€ 2,13 million d’€ 6 millions d’€
(+1,4%)
-5,5%
Unibail-Rodamco [UL] Christophe Cuvillier 2013 1 million d’€ 1,50 million d’€ 0,59 million d’€ 3,44 millions d’€
(+6,5%)
-7,4%
Valeo [FR] Jacques Aschenbroich 2009 1 million d’€ 1,28 million d’€ 2,70 millions d’€ 5 millions d’€
(-6,2%)
+14%
Veolia [VIE] Antoine Frérot 2009 0,95 million d’€ 1,23 million d’€ 0,87 million d’€ 3,05 million d’€
(+60,1%)
+31,5%
Vinci [DG] Xavier Huillard 2010 1 million d’€ 1,38 million d’€ 1,84 million d’€ 4,23 millions d’€
(+10,9%)
+31,6%
Vivendi [VIV] Arnaud de Puyfontaine 2014 1,20 million d’€ 0,54 million d’€ 0,72 million d’€ 2,48 millions d’€
(-29,4%)
+24,2%

SOURCE

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La France championne du monde des dividendes !

D’après l’ONG dirigée par Cécile Duflot, plus de deux tiers (67,4%) des bénéfices du CAC40 depuis 2009 ont été reversés aux actionnaires, faisant de la France « le pays au monde où les entreprises cotées en bourse reversent la plus grande part de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires ».

Oxfam dénonce l’alimentation consciente et organisée d’une « spirale des inégalités » au sein du CAC40 : « Afin de maximiser leurs bénéfices et la rémunération de leurs actionnaires, les entreprises exercent une pression à la baisse sur les salaires au sein de leurs groupes et dans leurs chaînes d’approvisionnement et multiplient les techniques pour échapper à l’impôt, y compris en utilisant les paradis fiscaux pour des montages d’évasion fiscale », écrit l’ONG.

En effet, à mesure que les dividendes et les écarts de rémunération augmentaient, le recours aux paradis fiscaux s’est également accru au sein des grandes entreprises françaises: 1.454 filiales situées dans des paradis fiscaux étaient détenues par le CAC40 en 2016.

Et pour cela, on mobilise la Douane et ses différents services (DNRED, SURV et CELTIC) pour permettre à nos milliardaires de s’enrichir encore et encore en embauchant de l’énarque adepte du pantouflage issu de Bercy qui refilera les tuyaux pour mieux baiser le fisc français.

A la tête de LVMH, Bernard Arnault, première fortune de France et quatrième fortune mondiale, a le sens des affaires… et un exceptionnel talent pour l’optimisation fiscale. Selon une ONG, en 2014, le groupe LVMH comptait 202 filiales dans des paradis fiscaux, tandis qu’une bonne partie du patrimoine de la famille Arnault est placée dans une fondation en Belgique, un paradis fiscal qui ne dit pas son nom. Montages financiers opaques, succession organisée hors de France, mécénat… l’enquête de « Pièces à conviction » lève le voile sur les pratiques des plus fortunés qui, comme Bernard Arnault, tentent de payer le moins d’impôts possible, voire d’y échapper.

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Le commerce extérieur de la France en 2017: le bilan annuel [PDF 100 Ko]

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junker55Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.

Quarante médias internationaux s’appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) viennent de révéler l’existence d’accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa. Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l’ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l’ Asahi Shimbun au Japon. Ils ont été passés entre 2002 et 2010, soit à une période où Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, était aux commandes du Luxembourg.
Ministre des Finances du Grand Duché du 14 juillet 1989 au 23 juillet 2009, il a également été son Premier ministre durant près de 19 ans, du 20 janvier 1995 au 4 décembre 2013. Non seulement M. Juncker ne pouvait ignorer les pratiques mises à jour par l’ICIJ, mais aux postes qu’il occupait il les organisait.

On savait que le Luxembourg était le Duché de l’évasion fiscale.

L’intérêt de l’enquête de l’ICIJ est d’en expliquer le mécanisme, révélant par là-même la complicité du pouvoir politique luxembourgeois. La pratique du « tax ruling », mise au jour dans cette enquête de six mois baptisée « Luxembourg Leaks » ou « LuxLeaks », est légale. Elle permet à une entreprise de demander à l’avance comment sa situation sera traitée par l’administration fiscale d’un pays, et d’obtenir certaines garanties juridiques. Les groupes concernés réalisent ainsi des milliards d’euros d’économies chaque année grâce à la création d’une filiale, d’une holding ou au déplacement d’un siège social sur le territoire du Grand-Duché. Avec pour but de payer le moins d’impôt possible.
Les 28 000 pages d’accords fiscaux secrets auxquels l’ICIJ a eu accès concernent 340 grandes entreprises – notamment Apple, Amazon, Verizon, AIG, Heinz, Pepsi, Ikea – et proviennent toutes du grand cabinet de conseil et d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC). Ces accords ne concernent donc que les entreprises clientes de PwC. Et le Luxembourg n’entend pas renoncer à la pratique du « tax ruling » : Elle « fait partie de notre patrimoine et nous voulons la perpétuer dans le respect des règles » , déclarait son ministre des Finances, Pierre Gramegna, dans Le Monde du 29 octobre. Avant d’ajouter, non sans cynisme : « Le maintien d’une certaine compétitivité, loyale, entre les États dans le domaine fiscal est indispensable. »

Que ces mécanismes d’optimisation fiscale soient légaux n’en diminue pas le scandale à l’heure où l’Union européenne et ses États membres réclament sur tout le continent à leurs citoyens de se serrer la ceinture au motif qu’il n’y aurait plus d’argent dans les caisses. Derrière la technicité de ces mécanismes révélés par l’ICIJ, il y a des législations qui les ont permis, ces législations relèvent de décisions politiques voulues ou approuvées par des responsables politiques. Ces derniers devraient maintenant rendre des comptes. Dans une démocratie, c’est ainsi que les choses devraient se passer. Mais l’Europe en est-elle seulement une ?

Lorsqu’à l’été dernier il s’est agi de désigner le président de la Commission européenne , nul ne pouvait ignorer que Jean-Claude Juncker, qui était le candidat de la droite (sortie en tête des élections européennes), était aussi le candidat des paradis fiscaux. Lire > Européennes: Juncker, candidat de la droite et des paradis fiscaux Cela n’a pas gêné la plupart des sociaux-démocrates, François Hollande inclus, qui ont accepté de l’introniser. On a même vu Daniel Cohn-Bendit appeler ses amis Verts à faire de même, en vain. À ces derniers, Jean-Claude Juncker a été jusqu’à promettre de « lutter contre la fraude et l’évasion fiscales » , promesse réitérée en séance plénière. Hier, interrogé sur le « Luxembourg Leaks » lors de son premier point de presse, Jean-Claude Juncker a promis de ne pas intervenir dans l’enquête européenne sur la pratique fiscale de « tax ruling » qui vise le Luxembourg et trois autres pays1. Ne pas intervenir n’est pas tout à fait ce qu’on attendrait d’un responsable politique déterminé à lutter contre l’évasion fiscale.

Un moyen simple de lutter contre l’évasion fiscale consisterait à rétablir « la souveraineté fiscale » en taxant les bénéfices là où ils sont réalisés. C’est ce que recommandait l’OCDE dans un document à destination du G20 publié en septembre. Mais c’est sans doute contraire à la religion néolibérale de Jean-Claude Juncker.

À lire > Barroso à Goldman Sachs : l’éthique en toc de la Commission européenne


  1. Cette enquête ne porte que sur des accords passés par le Luxembourg avec Fiat Finance and Trade, qui fournit des services de gestion de trésorerie au groupe automobile Fiat. Les trois autres visent : 1.L’Irlande pour des accords passés entre l’administration fiscale et le géant américain d’internet Apple, soupçonné d’avoir bénéficié d’un traitement de faveur contraire aux règles européennes de la concurrence. 2. Des soupçons d’avantages fiscaux accordés par les Pays-Bas à la chaîne de cafés Starbucks. 3. Gibraltar, cette dernière enquête ayant été ouverte en octobre. 

source: http://www.politis.fr/articles/2014/11/juncker-au-centre-dun-scandale-fiscal-impliquant-340-multinationales-28907/

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La croissance en zone Euro – Ma contribution à Forbes

Ma chronique hebdomadaire publiée sur http://www.forbes.fr  est disponible ici
Le thème cette semaine porte sur le retour de la croissance en zone Euro

Les signaux se multiplient et suggèrent que l’activité économique pourrait s’accélérer bien au-delà de ce qui est attendu en 2017. Depuis quelques mois, les enquêtes menées auprès des chefs d’entreprise sont au-dessus de leur moyenne de long terme et suggèrent nettement une accélération de l’activité pour les mois à venir. Cela est notamment vrai dans le secteur manufacturier mais pas simplement. La France n’est pas à la traîne. Après avoir été longtemps en retrait les entreprises françaises donnent désormais des signaux forts traduisant des signes d’une croissance plus robuste, plus forte et plus durable. C’est vrai aussi des ménages français. Leur perception de l’environnement économique n’a pas été aussi optimiste depuis septembre 2007.
Lire la suite ici

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Le Blog de Philippe Waechter

Vous trouverez ci-dessous le lien vers un article « The World Has Changed, and There Is a Need for Proactive Fiscal Policies » que j’ai publié dans la revue « International Banker » en janvier. Il analyse la dynamique conjoncturel et le déséquilibre des politiques économiques mises en oeuvre.

« There is an economic and political malaise in many developed countries. For most of them, their growth profile is lower than what it was before the 2007/2008 crisis. In the US, the trend growth is marginally above 2 percent, and this cycle is the weakest since World War II. And even if the unemployment rate is low, close to full employment, the perception is that there are still rooms for improvement, but in an environment without wage pressures. This is a new situation….« 

Lire ici 

Voir l’article original

La semaine écoulée a été écrasée par la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. Même si en nombre de voix Hillary Clinton a gagné, Donald Trump a largement triomphé. Clinton a gagné 147 de ses 232 grands électeurs sur 9 Etats seulement. Dans ses Etats elle l’emporte avec plus de 15% d’avance. Trump l’emporte avec plus de 15 points d’écart dans 19 Etats même si cela ne lui a rapporté que 117 grands électeurs sur 306.
La stratégie moins concentrée des républicains a gagné lors de ces élections. Il y a sur ce point une erreur stratégique des démocrates qui ne se sont focalisés sur les Etats rapportant un grand nombre de grands électeurs. C’est insuffisant.

lire: https://philippewaechter.nam.natixis.com/2016/11/14/la-dynamique-trump-ma-chronique-macroeconomique/#more-13667

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Le Blog de Philippe Waechter

4 éléments à retenir de la conjoncture

Point #1La Fed est prête à remonter son taux de référence en décembre
Lors de sa réunion du 20/21 septembre la banque centrale américaine a indiqué 3 points
1 – Le maintien des taux d’intérêt dans l’intervalle [0.25; 0.50%] car il n’y avait pas d’urgence au regard des données macroéconomiques
2 – La Fed est néanmoins préoccupée par l’évolution à long terme de l’économie américaine. Elle a de nouveau abaissé la valeur d’équilibre de long terme de son taux d’intérêt de référence (taux des fed funds) à 2.9%. Cela traduit l’idée d’une dynamique de l’économie américaine qui se rapproche d’une forme de stagnation séculaire dont la caractéristique est un taux de croissance limitée de l’activité et un taux d’inflation réduit. Ceci se traduit par un taux d’intérêt d’équilibre plus faible que par le passé.

Voir l’article original 1 372 mots de plus

Un rapport révèle qu’il y a cinquante ans, un groupe industriel a financé des enquêtes visant à minimiser le rôle du sucre dans les maladies cardiaques. Ce genre de pratique serait encore courant de nos jours.

Illustration sucre blanc en morceaux/LODIFRANCK_lodi008/Credit:LODI FRANCK/SIPA/1511061201

Des morceaux de sucre empilés les uns sur les autres. LODI FRANCK/SIPA

Le rapport publié lundi 12 septembre 2016 dans le  Journal of the American Medical Association (JAMA) pourrait bien nourrir une nouvelle vague de défiance à l’égard des industries alimentaires.

D’après les révélations d’une équipe de chercheurs américains, le groupe industriel de la Sugar Research Foundation (SRF) a financé des scientifiques en 1967 pour qu’ils publient une analyse documentaire négligeant le rôle du sucre dans les maladies cardiaques. Ils ont récemment exhumé des documents qui font état de rapports entre les chercheurs et le groupe industriel, et qui montrent les conditions dans lesquelles le projet a vu le jour.

L’objectif probable de cette manipulation était de rejeter la faute sur les graisses alimentaires dans l’esprit du grand public.

lire: http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20160914.OBS8045/les-lobbies-du-sucre-avaient-finance-des-etudes-pour-minimiser-l-impact-sur-les-maladies-cardiaques.html

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 On commence par un revendeur de Ferrari volée, publiciste pour Pepsi

C’est par hasard que j’ai découvert ce qui va suivre, et qui constitue un dossier de plusieurs mois de recherches (au total, cela s’étale en effet sur plus d’une année !). Le hasard, c’est aussi la découverte, il y a plus de trois ans maintenant, de l’annonce de l’arrivée impromptue d’un appareil de type Gulfstream III, le soir du 5 avril 2013, sur l’aérodrome Juan Manuel Gálvez de Roatan, au Honduras.  De la même manière que l’on fait avant lui des appareils de trafiquants de cocaïne mexicains ou venezuéliens.  Mais cette fois-ci l’avion était bien américain.  En étaient descendus deux pilotes, également américains, qui avaient laissé l’avion en plan sur place, sans autre formalité.  L’avion arborait discrètement un sigle : « AeroGroup ».  Et derrière cette apparition, il y avait un homme, et tout un système, dont je vais vous conter maintenant les arcanes.  L’enquête, vous aller le voir, ne manque pas de surprises… elle nous ramène à une actualité notable, qui rappelle un horrible massacre en Irak, le 16 septembre 2007.

L’avion paraissait en effet fort suspect : le 8 mars précédent, il avait effecté un vol de 54 minutes le menant d’ Opa Locka, en Floride, vers la ville de Torreón, Coahuila, au Mexique.  Que faisait donc exactement cet appareil, à ces endroits précis, réputés comme étant des nœuds pour le trafic de coke, voilà bien toute la question.  En réalité, cette apparition peut être perçue aujourd’hui comme le sommet d’un gigantesque iceberg.  Celui d’une organisation ayant pour point d’orgue une personne en particulier, jusqu’ici passée au travers des radars des observateurs des tripatouillages divers de la politique américaine.  Les aviateurs descendus comme de nouveaux centurions en territoire conquis d’avance représentaient en effet une société de mercenariat aux méthodes scandaleuses, à côté de laquelle Blackwater (avec qui elle est étroitement liée comme on va le voir) peut passer pour un simple gang de quartier.
N120RL_colombia-400deA la Ceiba, c’était un autre appareil qui était plutôt un habitué : « Boxer21 », le nom avec laquelle se faisait appeler dans la tour de contrôle un visiteur régulier.  Un Beechraft 200, immatriculé N120RL (ici au Costa Rica), qui avait abandonné en 2010 son costume civil d’antan pour endosser ses habits militaires réels.  Un appareil enregistré chez une bien obscure compagnie, Mag Defense Services LLC, une société privée, qui fournit de l’assistance pour la surveillance de territoires. L’avion, doté d’un dôme radar et d’une « boule » de caméras FLIR travaillant pour les narcotiques US. L’avion stationnait régulièrement sur l’aérodrome San Andrés Gustavo Rojas Pinilla International, en Colombie. (où il a été photographié ci-dessus à gauche).  Dans une vidéo de présentation, Momentum Aviation Group n’hésitait pas à comparer les forêts de l’Amérique Centrale… à l’Afghanistan.  Joe Fluett, son responsable se présentant ainsi sur le net  :

beech_N130RL-28c22« En tant que président et fondateur de Fluet Huber + Hoang, M. Fluet représente, conseille, et conseille les personnes et des entités sur un large éventail de questions, y compris les enquêtes sensibles du gouvernement et des enquêtes internes, des structures d’entreprise et les transactions commerciales, les contrats du gouvernement et le respect de l’exportation, ainsi que les litiges civils et la défense pénale. M. Fluet est spécialisé dans les hauts profils et les questions sensibles qui nécessitent une coordination globale du juridique, des médias, des politiques, et des efforts de consultation. Avec son expertise de la sécurité TS-SCI (autrement dit des activités « top secrètes  » !) M. Fluet a une expérience approfondie des industries de défense, de renseignement, et d’aviation ». La firme présentant dans sa vidéo des hélicoptères Mi-17 lui appartenant et évoluant en Afghanistan, ou un autre Beechcraft dans son hangar, immatriculé N130RL, aux côtés d’un autre encore, le N720C !!!

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Un Beech 100, appartenant à la firme « Oscar Charlie LLC »… un avion de 42 ans d’âge évoluant en 2015 entre Leonardtown, sur l’aéroport St Mary, dans le Michigan (voir ci-dessous et repéré en radio en train de tester ses équipements ici) et la base militaire navale de Patuxent River (PAX)… l’avion appartient officiellement à Jerri Lynn Hanna de Tallahassee en Floride. Etrangement, le N130RL (un ex-avion de surveillance maritime japonais JA8820) est aussi présenté comme appartenant à Airtec (installé à St Mary), comme le serait aussi le N720C… Airtec étant le spécialiste de la surveillance radar (elle installe des radars APS-143 sous le ventre des Beechrafts). Airtec est bien une firme liée au Pentagone : c’est elle qui a installée toute la télémétrie lors des essais du drone de la Navy, le X-47 CVN olors des ses essais d’appontage sur l’USS Theodore Roosevelt st_mary-4bbbf(qui s’étaient soldés par un ratage !). Ces avions aux allures d’avions civils qui viennent d’arborer auparavant des couleurs militaires, je vous en avais déjà parlé ici, évoluant notamment en Afrique. Or cette fois, il semble bien que l’on ait affaire à quelque chose de plus grande ampleur encore, lié à une personnalité fort particulière du monde des nouveaux mercenaires. A noter qu’en août 2011, le fameux N120RL avait été photographié à Aruba, haut lieu du trafic de coke vénézuélien… comme on a pu le voir ici-même.  Un spotter costaricain note comme légende le 11 juillet 2009 à propos de l’avion à la nouvelle livrée : « très drôle de voir passer ce BE20 au départ avec comme indicatif « BOXER04 de » qui est un indicatif US militaire standard. Probablement un chasseur de drogue »… »

smp-dcd97Ce qui est sidérant, en prime, dans l’histoire qui va suivre, c’est le degré d’irresponsabilité des gars dont je vais vous parler, et d’un en particulier, et ses méthodes de management pour le moins cavalières, acceptées sans broncher par l’establishment militaire.  Un self-made man comme les américains adorent en exhiber, en oubliant leur côté obscur.  Très obscur, à voir ses avions se poser sans aucune autorisation dans d’autres pays sans subir de remontrances. un homme qui dirige un groupe passé au travers des ouvrages sur la question des mercenaires : ainsi dans l’ouvrage de Philippe Chapleau, « Sociétés Militaires Privées, enquête sur les soldats sans armées », où il n’occupe que 9 lignes seulement, à la page 74 de l’ouvrage. Le parcours Mark Daniels est pourtant tout simplement sidérant.  Son effarante histoire est racontée tout d’abord ici par John Draneas, un avocat d’affaires de l’Oregon.  Elle n’a rien à voir avec le monde de l’aviation, en fait, mais avec celui de l’automobile, pour commencer.  Et c’est bien ça la première grosse surprise sur laquelle je suis tombé en déballant les détails de cet incroyable dossier.

 

LIRE sur: http://www.centpapiers.com/les-profiteurs-de-guerre-oublies-1-on-commence-par-un-revendeur-de-ferrari-volee-publiciste-pour-pepsi/

lire aussi: https://ns55dnred.wordpress.com/2016/07/20/aeronarcotrafic-les-avions-de-la-drogue-et-des-mafieux/

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eu-truckLa Commission européenne s’apprête à rendre une décision sur le cartel de six fabricants de camions, qui pourrait se solder par des amendes records, a appris vendredi l’AFP.

« La décision pourrait tomber mardi », a pronostiqué une première source, basée à Bruxelles. « Nous partons du principe que la décision tombera cet été », a expliqué une seconde source.

Interrogée par l’AFP, la Commission européenne s’est refusée à tout commentaire officiel.

L’exécutif européen soupçonne l’allemand MAN et le suédois Scania, tout deux détenus par l’allemand Volkswagen, l’allemand Daimler, le néerlandais DAF, l’italien Iveco et le suédois Volvo de s’être entendus sur les prix et les conditions de livraison pendant des années. Dès 2011, la Commission avait procédé à plusieurs perquisitions liées à cette affaire.

lire: http://www.lepoint.fr/automobile/actualites/cartel-des-fabricants-de-camions-une-decision-de-l-ue-est-proche-15-07-2016-2054738_683.php

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After a vote, people are generally happy with the result. That’s what we see in France after a presidential election. With a new president there is a new situation and a majority of people think it will be better in the future. That seems logical and easy to understand.
British are different. They have just voted for a major change in their institutional framework as they want to exit from the European Union. We can expect that a majority of British people will be happy with that.

read more: British households are not happy

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Le Blog de Philippe Waechter

La réaction des ménages après une élection est toujours importante à analyser. Souvent en France, le changement de président de la République s’accompagne d’une hausse des indices de confiance. Le cadre change avec le nouveau président et une large majorité de la population s’en réjouit et veut y croire. Cela parait logique et rassurant.
C’est là que l’on constate que les britanniques sont à part. L’indice de confiance calculé en Juillet, soit après le référendum, n’a jamais chuté autant: -8 points sur un mois.
Les ménages britanniques  qui changent de cadre de référence avec le vote en faveur du Brexit ne sont pas enthousiastes. Cela se lit sur l’évolution de l’indice de confiance mais c’est encore plus marqué dans l’anticipation de l’activité au cours des 12 prochains mois. Là, la rupture est marquée. Cela suggère que les ménages vont être beaucoup plus prudents dans leur comportement au risque de créer…

Voir l’article original 46 mots de plus

L’économiste Thomas Piketty était l’invité de BFMTV-RMC ce vendredi 29 avril. Il fait le bilan de la politique de François Hollande.

http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/piketty-on-peut-faire-des-erreurs-mais-il-faut-les-reconnaitre-970599.html

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Le Blog de Philippe Waechter

La dynamique de croissance des pays développés a changé avec la crise. Le régime de croissance n’est plus comparable. La longueur de la crise a provoqué une dynamique de l’investissement plus limitée de telle sorte que la dynamique de l’emploi est plus réduite et que la croissance potentielle est franchement affectée à la baisse. Elle est probablement voisine de 1% en zone Euro désormais contre une tendance de 2% avant la crise. C’est très insuffisant pour disposer d’un marché du travail créant de nombreux emplois mais aussi pour financer le modèle social.

Sur le graphe on observe que la croissance sur 5 ans est plus faible que le rythme observé avant 2007. Seule l’Allemagne a une dynamique de croissance similaire, sa demande interne n’a pas été affectée par la rupture de 2008/2009 qui caractérise tous les autres pays industrialisés.
Pour tous les autres,

Voir l’article original 891 mots de plus

Le Blog de Philippe Waechter

Voici les points saillants à retenir de la conférence de presse de Mario Draghi à l’issu du comité de politique monétaire de la BCE

  1. Les taux d’intérêt de la BCE sont restés inchangés. Mario Draghi a précisé qu’ils resterait à ce niveau bas ou plus bas pour une longue période (extended period)
  2. Les taux d’intérêt négatifs ont eu un impact positif sur les conditions financières
  3. Les taux d’intérêt ne remonteront que lorsqu’il y aura davantage de croissance et d’inflation.
  4. Les signaux conjoncturels sur l’activité sont plus rassurants même s’ils restent insuffisants.
  5. L’inflation n’avait plus l’allure préoccupante qui était la sienne mais il faut désormais être patient. « Nous devons attendre » pour reprendre le terme de Mario Draghi
  6. Sur un plan plus conjoncturel il s’attend à un taux d’inflation négatif au cours des prochains mois et positif durant la seconde partie de l’année lorsque l’écart du  du prix du pétrole d’une année…

Voir l’article original 307 mots de plus


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