Archives de la catégorie ‘Services de renseignement’

Cérémonie dite du « Ravivage de la flamme » en ce jour de Saint-Matthieu, saint patron des douaniers

Il sont venus, ils sont tous là, ou presque et cette cérémonie a ravivé mes souvenirs et a motivé cette lettre ouverte à Michel Baron, le chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher administrateur des douanes

Mon cher chef du bureau de la politique du dédouanement

Mon cher menteur

Mon cher tartuffe

Relisant tes écrits, j’ai pu constater que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère et ta nomination au poste de chef du bureau de la politique de dédouanement, tu la mérites. Tu étais déjà un virtuose du dédouanement de toutes responsabilités de ta hiérarchie et en particulier de François Auvigne en confirmant la forfaiture de tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et du gredin Erwan Guilmin

Le 10 avril 2020, je t’avais écrit une lettre ouverte, que je t’ai envoyée à nouveau le 21 décembre 2021 et ce 21 septembre 2022, mais tes nombreuses occupations ne t’ont pas permis de trouver le temps d’y répondre.

Ce 21 septembre 2022, je profite donc de la saint Matthieu et de la date de mon anniversaire pour te féliciter de cette nomination et te rappeler à tes obligations d’honneur et d’intégrité que tu sembles avoir oubliées pour satisfaire ta hiérarchie.

J’ai mis quelques photos pour te permettre de reconnaitre tes semblables !

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Michel Baron

Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et le gredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !

Erwan Guilmin

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, sais tu que je ne peux accepter cette infamie savamment distillée par tes écris mensongers. Il m’est insupportable de constater qu’après avoir été encensé puis encouragé à infiltrer et infiltrer encore, tu ne souhaitais que flétrir tant de lauriers amassés. Mes actions qu’avec respect toute la hiérarchie de la DNRED admirait, mes informations précises qui tant de fois ont permis des saisies importantes, tant de fois valorisaient un service… aux actions que tu ne connais même pas ! Tu m’as trahi comme tu as trahi l’honneur de la douane tout entière en déformant sciemment l’action que j’ai menée suite aux volontés ministérielles de Michel Charasse.

Gérard Schoen

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, toi qui occupe un haut rang d’administrateur, comment peux tu l’occuper sans honneur? Tu as préféré emprunter les affabulations de tes prédécesseurs pour m’écarter de toutes réparations. Seras-tu un sprinter comme ce faquin de Gérard Schoen si tu me rencontrais ou préférerais-tu jouer les timides méprisants et dédaigneux, comme le fit Corinne Cleostrate, et t’éloigner sans me regarder ?

Corine Cleostrate

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, relire encore que toutes les turpitudes subies ne seraient la résultante que d’une erreur d’appréciation de ma part sur l’engagement de la douane sur lequel j’étais persuadé pouvoir compter, me trouble. En homme d’honneur que je suis, habitué à la parole donnée, il m’était difficile d’imaginer que tant de bassesses pouvait t’habiter.

Thomas Charvet

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, je te croyais honnête et factuel, n’hésitant pas à t’informer avant de m’emballer dans des écrits totalement infondés. Non, tu n’as rien demandé, te permettant alors de tordre le cou à la vérité des faits.

Mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher ex-responsable des affaires juridiques et contentieuses aujourd’hui chef du bureau de la politique du dédouanement, mon cher menteur, mon cher tartuffe, merci de transmettre mes meilleures civilités à ton entourage…douanier. »

Marc Fievet

Plus sur Marc Fievet

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La lanceuse d’alerte Stéphanie Gibaud devant les statues d’Edward Snowden, Julian Assange et Chelsea Manning, près du centre Pompidou à Paris, en septembre 2015.

A l’occasion de l’ouverture du procès en appel d’UBS, poursuivi par la France pour fraude fiscale, retour sur l’itinéraire de la lanceuse d’alerte qui a résisté au géant bancaire. Un long combat, entre conviction et déceptions. Le procès en appel du géant bancaire suisse UBS, numéro 1 mondial de la gestion de fortune, condamné en première instance à une amende record de 3,7 milliards pour «démarchage bancaire illégal» et «blanchiment aggravé de fraude fiscale» en 2019, se tiendra du 8 au 24 mars à Paris.
Des délits d’une «exceptionnelle gravité» qui «trouvent leur source dans une organisation structurée, systémique et ancienne», avait jugé le tribunal correctionnel de Paris.

 

En procès contre UBS, la lanceuse d’alerte Stéphanie Gibaud dénonce «l’absence de l’Etat français»

L’État français m’a transformée en agent de renseignement à l’intérieur d’une banque étrangère. Ils m’ont mise en risque et pour cela, ils auraient dû me protéger
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A l’origine des poursuites de la justice française contre le colosse financier, il y a des lanceurs d’alerte.

Parmi eux, une femme a joué un rôle déterminant. Stéphanie Gibaud était depuis plus de huit ans employée de la filiale française d’UBS quand, en 2008, alors qu’elle est responsable événementiel et marketing et s’occupe d’organiser de belles réceptions pour les clients fortunés de la banque suisse, sa vie va basculer.

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Un autre exemple de lâchage par les sbires de Bercy

L’histoire d‘un homme ordinaire devenu presque par hasard agent secret

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21 kalachnikovs ont été trouvées avec d’autres armes, des téléphones portables et une importante somme d’argent ont également été saisis.

L’enquête a débuté le 5 octobre en France, lorsque deux Français ont été arrêtés à un poste de péage dans le nord du pays.

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Après des recherches à plusieurs endroits dans les communes anversoises de Weelde et Borgerhout, les armes ont été retrouvées, et de la cocaïne, une presse à cocaïne, un grand sac contenant des téléphones portables et des cartes SIM, 148 850 € en espèces et des documents contenant des formules chimiques et des numéros de conteneurs ont également été trouvés.

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Quelques arbres qui vont cacher la forêt !

Comment pouvoir dissocier toute cette affaire de la saisie du Boulevard Exelmans, déclencheur de toute cette procédure, suite au dessaisissement de l’OCRTIS de Francois Thierry au bénéfice des gendarmes, qui de perquisitions en perquisitions ont mis à jour des pratiques qualifiables pour le moins de douteuses.

Tous n’ont pas été invités à être jugés par des dalloziens scrupuleux qui auront réussi à faire un tort considérable à l’institution douanière par ce renvoi en correctionnelle.

Cette triste affaire aurait dû être traitée en interne et ne jamais faire la une de la presse.
Mais, peut-être que pour que cette catastrophe n’arrive, il aurait fallu avoir à la tête de la DG des douanes de véritables douaniers et non des parachutés cooptés qui de douaniers n’ont que le titre, dont ils savent toujours se servir comme tremplin.

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Pourtant, des autorités compétentes existent !

AVISEUR INTERNATIONAL

Twitter et Instagram permettent aujourd’hui non seulement à des dealers de prospérer sur leurs réseaux mais également à des trafiquants de photos d’adolescentes mineures de s’étaler sans aucune entrave ou contrôle de leur part.

Ce ne sont plus seulement des services de livraison de cocaïne, cannabis, ecstasy, cigarettes qui pullulent avec environ 3 000 tweets en 10 jours.

Mais désormais, ce sont des services de jeunes filles offrant des « nudes » contre rétribution.

Comment expliquer alors que Twitter propose aujourd’hui de contrôler le vocabulaire sur les tweets alors qu’il est incapable de s’assurer que des photos ou vidéos de mineures nues n’envahissent leur propre réseau avec des noms d’utilisateurs ou hastags associant nude et teen ?

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Twitter teste en ce moment un outil pour analyser le langage de ses utilisateurs quand ils s’apprêtent à répondre à un tweet. Le but est de rendre le réseau social plus sain, en diminuant…

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AVISEUR INTERNATIONAL

Mon cher Michel

Mon cher administrateur des douanes

Mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses

Mon cher menteur

Mon cher tartuffe

Relisant en ces journées de confinement que je supporte avec légèreté après celles que je dus subir suite aux cascades de lâcheté de tes semblables de la DG de la douane française, j’ai pu constater avec effroi que tu étais particulièrement performant dans l’art de la rhétorique mensongère. Il fallait que la lâcheté de François Auvigne fût effacée.

Ô, mon cher Michel, mon cher administrateur des douanes, mon cher responsable des affaires juridiques et contentieuses, mon cher menteur, mon cher tartuffe, constater une fois encore tes savantes manœuvres pour dégager la responsabilité de l’administration des douanes ne m’ont permis que de faire un constat, accablant pour toi, comme pour tes prédécesseurs Elizabeth Melscoet, Thomas Charvet et legredin Erwan Guilmin : vous êtes des menteurs institutionnels !

Mon…

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L’homme qui a provoqué la chute du géant nucléaire Areva est à la fois baroudeur et détective. Son parcours l’a emmené du Léman à l’Irak, de la finance à l’antiterrorisme.

Marc Eichinger est un drôle de mélange. Détonant aussi, car ce détective basé sur la rive sud du Léman a mis en branle la quasi-faillite du géant nucléaire français Areva.

Les téléspectateurs ont pu le voir à deux reprises, en grand escogriffe cravaté, dans Pièces à conviction sur France 3, fin 2014 et début 2016. Il y expliquait que le fabriquant de centrales s’était «fait enfler de 1,8 milliard d’euros» en achetant des mines d’uranium sans valeur en Afrique. Une information qu’il fut le premier à écrire, en 2010, dans un rapport commandé par des cadres de l’entreprise.

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Les révélations de Marc Eichinger, un agent qui en savait beaucoup trop

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La semaine dernière la Commission européenne a rendu publique ses nouveaux projets de financement du secteur de l’armement. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle semble avoir oublié que la paix est au centre du projet européen.

« Aujourd’hui la Commission européenne a présenté de nouvelles mesures favorisant l’industrie de l’armement et brouillant les limites de ses compétences en matière militaire; cela ouvre la voie à l’émergence d’un complexe militaro-industriel très influent au niveau européen » dit le communiqué de presse du Réseau européen contre le commerce des armes.

Ce que la Commission européenne ne précise pas c’est la provenance de ces fonds européens. Selon l’EU observer ils pourraient s’agir d’argent initialement prévu pour des programmes énergétiques, environnementaux et scientifiques.

La pétition demandant à l’UE de renoncer à ses investissements dans les armes de guerre est plus que jamais d’actualité. Vous pouvez la lire et la signer ici, et merci de participer largement à sa diffusion !

source

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Pourtant des informations divulguées qui s’appuient sur la fuite d’un document portant la classification «Confidentiel Défense», rédigé le 25 septembre 2018 par des officiers de la Direction du renseignement militaire, où figure notamment «la liste détaillée des armes françaises impliquées dans la guerre au Yémen».

La ministre française des Armées Florence Parly persiste et signe ce 18 avril, en affirmant, une nouvelle fois, que les armes vendues par la France à l’Arabie saoudite «ne sont pas utilisées de façon offensive au Yémen».

Malgré les récentes révélations de l’ONG Disclose concernant l’utilisation d’armes françaises dans le conflit au Yémen qui contredisent la position officielle de Paris la ministre française des Armées Florence Parly a répété, ce 18 avril, ne pas avoir «connaissance du fait que des armes [françaises] soient utilisées directement dans ce conflit». Interrogée sur Radio classique, la ministre a martelé ne pas avoir «d’éléments de preuve permettant de dire cela, que des armes françaises sont à l’origine de victimes civiles au Yémen». «A ma connaissance, ces armes ne sont pas utilisées de façon offensive dans cette guerre au Yémen», a-t-elle également déclaré.

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j’en doute parfois!

AVISEUR INTERNATIONAL

Un OBJECTIF fixé au ministre de l’intérieur comme remonter les filières et ceux qui se font vraiment de l’argent!

Dix mois après un discours très ferme du chef de l’État, les premières mesures sont en préparation dans les ministères de l’Intérieur et de la Justice.

«Ce qui est clair, c’est qu’on a perdu la bataille du trafic dans de nombreuses cités.» Comme à son habitude, Emmanuel Macron ne prend pas de gants en présentant, le 22 mai 2018, ses mesures pour les banlieues. Il parle «d’embrasement», d’organisations «au moins nationales, et bien souvent internationales, qui sont derrière ces trafics et qui conduisent au pire des crimes». Et conclut: «Pour le mois de juillet, je veux qu’on ait finalisé un plan de mobilisation sur la lutte contre les trafics de drogue.»

L’été s’en est allé sans plan. En février dernier, à Évry, le président revient sur le sujet et parle d’un…

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FRANCE 🇫🇷 (DOUANE – DNRED – SNDJ): lettre ouverte à Gérald Darmanin

Publié: 23 mars 2019 dans 4 - REGALIENNES, DNRED, Douane, Services de renseignement
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Séphanie Gibaud, malgré le rôle décisif dans l’enquête sur la banque UBS 🇨🇭, n’a pu bénéficier ni du statut de lanceuse d’alerte, ni de la protection qui y est liée, ni d’aucune rétribution.

Comme Marc Fievet, aka NS 55 DNRED, malgré son rôle décisif dans des enquêtes durant 6 ans sur les organisations de narcotrafiquants, n’a pu bénéficier ni du statut de lanceur d’alerte, ni de la protection qui y est liée, ni d’aucune rétribution après avoir été incarcéré 3888 jours et malgré une décision de justice française établissant qu’il était un agent infiltré et non pas un trafiquant.

Il semble que le refus de prendre en compte les lanceurs d’alerte n’est pas une nouveauté pour ceux qui sont aux manettes. L’interprétation des faits pour le cas de Marc Fievet par l’administrateur des douanes, Michel Baron, qui ont permis au tribunal administratif de rejeter sa demande d’indemnisation pour les 3888 jours de détention subis comme aujourd’hui, le montant (3000 euros) alloué par l’Etat à Séphanie Gibaud ayant permis la tenue d’un des plus importants procès pour fraude fiscale et la condamnation de la banque UBS à une amende record de 3,7 milliards d’euros pour blanchiment de fraude fiscale et démarchage bancaire illicite ainsi qu’à 800 millions d’euros de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Paris est assimilable à un véritable foutage de gueule du T.A pour le montant (3000 euros) alloué.

Et bien sûr, nos éminences se retrancheront derrière les décisions de justice pour ne pas agir!

UBS n’a pas traîné à faire appel de la décision de la justice française qui l’a condamnée avant-hier à une amende de 3,7 milliards d’euros, pour démarchage bancaire illégal et blanchiment aggravé de fraude fiscale. Denis Chemla et Jean Veil, avocats de la banque suisse, ont déclaré hier avoir fait appel du jugement dès mercredi. «C’est une décision scandaleuse au regard des principes juridiques qui sont les nôtres. Je suis terriblement choqué par cette décision, qui ne cause pas la sanction par autre chose que l’idée d’une espèce de culpabilité de principe», a tonné Jean Veil lors d’une conférence de presse. «Nous sommes une banque suisse, ça n’aide pas», a résumé Denis Chemla.

Pour ma part, je trouve la décision du T.A scandaleuse concernant l’indemnité alloué à Séphanie Gibaud et suis terriblement choqué, mais pas surpris, par cette décision aberrante.

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Lettre ouverte à Gérald Darmanin

Par: Alain Gautier, lanceur d’alerte (Vortex); Alain Robert, lanceur d’alerte (laboratoire fécondation in-vitro groupe Unilabs); Antoine Reillac, avocat au barreau de Paris; Christian Dezegue, lanceur d’alerte (SNCF); Dan Benisty, président du Chapitre français de l’ACAMS; David Koubbi, avocat au barreau de Paris; David Sanchez, représentant, ACAMS France; Denis Breteau, lanceur d’alerte (SNCF); Eric Bocquet, sénateur; Etienne Chouard, professeur d’Economie – à l’initiative du Référendum d’Initiative Citoyenne; Fabrice Rizzoli, président de Crim’HALT; François Boulo, avocat au barreau de Rouen; Françoise Nicolas, lanceuse d’alerte (Ministère des Affaires Étrangères); Gilles Raymond, fondateur de The Signals Foundation, Irène Frachon, lanceuse d’alerte (Mediator); Jean-Christophe Picard, président de l’association Anticor; Laura Pfeiffer, inspectrice du Travail (dossier Tefal); Mariama Keita, site Paradis Fiscaux et Judiciaires; Marie Blandin, sénatrice honoraire, auteure de la loi 2013 sur les lanceurs d’alerte et la déontologie de l’expertise; Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice; Marisa Matias, eurodéputée portugaise (Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique); Olivier Lopez, avocat au barreau de Paris; Philippe Pascot, écrivain et politologue; Richard Armenante, association de Défense de la Famille Armenante; Yasmine Motarjemi, lanceuse d’alerte (Nestlé)

Stephanie Gibaud, ancienne salariée d’UBS France, a révélé les arcanes de l’évasion fiscale en Suisse. Ici à l’université d’été d’EE-LV, en août 2015 à Villeneuve-d’Asq.
Photo PHILIPPE HUGUEN. AFPTribune. Stéphanie Gibaud a collaboré avec le SNDJ (service des douanes judiciaires) dans son enquête concernant la banque UBS. Elle a, durant les années 2011 et 2012, pris des risques très importants. Stéphanie Gibaud a notamment dû participer à la surveillance des contacts de la banque UBS au tournoi de Roland-Garros en juin 2011. Elle a également permis aux enquêteurs de comprendre le fonctionnement de la banque ainsi que les conditions d’organisation des évènements.

Son rôle a été reconnu par le tribunal administratif de Paris le 15 novembre 2018 qui lui a accordé le statut de «collaborateur occasionnel du service public» et a condamné l’Etat à lui verser un montant symbolique de 3000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral.

Le 20 février 2019, la banque UBS a été condamnée à une amende record de 3,7 milliards d’euros pour blanchiment de fraude fiscale et démarchage bancaire illicite ainsi qu’à 800 millions d’euros de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Paris. De plus, les retombées de l’affaire avaient déjà permis la régularisation de 4,7 milliards d’avoirs détenus par des clients français de la banque UBS.

A ce jour, Stéphanie Gibaud ne peut bénéficier de la protection légale des lanceurs d’alerte tant au niveau national (non-rétroactivité de la loi du 9 décembre 2016 dite Sapin II) qu’au niveau international. Elle n’a reçu aucune rétribution de la part de l’Etat et reste dans une situation financière très difficile.

Dans le contexte actuel de recherche de «justice fiscale», le délaissement par l’Etat d’une personne ayant permis la tenue d’un des plus importants procès pour fraude fiscale est choquant pour les citoyens. Il ne peut y avoir de justice fiscale sans lutte contre la fraude et les exemples récents montrent qu’il n’y a pas de lutte efficace contre la fraude fiscale sans lanceurs d’alertes. Si vous souhaitez effectivement lutter contre la fraude fiscale, vous ne devez pas oublier les personnes qui ont contribué à révéler ces pratiques en sacrifiant leur carrière et leur vie personnelle.

Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics
Monsieur Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, il est possible à Rodolphe Gintz, le

directeur général des douanes (Photo à droite), de rétribuer les personnes qui ont fourni aux douanes des renseignements ayant mené à la découverte d’infractions (article 15-1 de la loi 95-73 du 21 janvier 1995 : rémunération des informateurs des douanes judiciaires).

Article 15-1

Les services de police et de gendarmerie ainsi que les agents des douanes habilités à effectuer des enquêtes judiciaires en application de l’article 28-1 du code de procédure pénale peuvent rétribuer toute personne étrangère aux administrations publiques qui leur a fourni des renseignements ayant amené directement soit la découverte de crimes ou de délits, soit l’identification des auteurs de crimes ou de délits.

Les modalités de la rétribution de ces personnes sont déterminées par arrêté conjoint du ministre de la justice, du ministre de l’intérieur et du ministre des finances.

Nous vous demandons solennellement et respectueusement de bien vouloir rétribuer Stéphanie Gibaud pour les informations qu’elle a fournies sur le fondement de la loi du 21 janvier 1995.

Ce faisant, vous réparerez une injustice et vous permettrez que son exemple ne dissuade pas les prochains lanceurs d’alerte de continuer à agir pour l’intérêt général.

Nous vous demandons solennellement et respectueusement de bien vouloir rétribuer Stéphanie Gibaud pour les informations qu’elle a fournies sur le fondement de la loi du 21 janvier 1995.

Ce faisant, vous réparerez une injustice et vous permettrez que son exemple ne dissuade pas les prochains lanceurs d’alerte de continuer à agir pour l’intérêt général.

SOURCE

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Le hasard des recherches fait parfois tomber sur de très beaux textes.  Ou des textes-clés, ceux qui « relient les points » (« connecting the dots » ) comme disent si bien les américains. 

Celui signé  et intitulé « Gun under glass », paru le 13 mars 2018 dans le magazine Oxford American (pour son numéro 100), est un de ceux-là, c’est pourquoi j’ai choisi de vous en montrer le maximum, car ce qu’il décrit est une affaire historique, qui n’a été résolue que trente ans plus tard.  Mais c’est aussi un texte qui va vous révéler un étonnant détail, qui prend aujourd’hui une toute autre dimension.  Celui du nom d’un entreprise très spéciale, qui a eu plusieurs rendez-vous importants avec l’histoire comme on va le voir…  Le titre du texte peut paraître obscur au premier chef.  Ce « fusil sous verre », c’est en effet l’arme d’un crime, désormais exposée dans un musée de la lutte pour l’émancipation des noirs.

Nota :  à ceux qui pourraient penser récupérateur l’association de la catastrophe du vol MH-370 dans le titre de cette longue série, je rappelle qu’à l’origine il y a la forte suspicion émise par l’un des parents de victimes françaises sur la possibilité que le Boeing 777 incriminé ait pu avoir eu affaire à un trafic de ce genre, ou à une bavure militaire liée à ce trafic.  La série a débuté ici

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Lire les suivants:

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MH370 (19) : Century Arms, plusieurs rendez-vous avec l’histoire, le second et le troisième, à Paris

L’histoire de l’arme disparue, puis retrouvée trente ans plus tard pour un procès ayant marqué l’histoire du pays, nous a mené à un bien étrange firme US, importatrice d’armes des anciens pays soviétiques et dispatchées à nouveau un peu partout dans le monde grâce à l’aide d’une CIA fort intéressée par ces entreprises privées capables de lui servir de paravent.  Mais avant même d’alimenter l’Amérique du Sud ou Centrale, pour effectuer des coups tordus, la même société a été étroitement mêlée à une autre page importante de l’histoire contemporaine américaine, dans des circonstances où il devient difficile d’invoquer aujourd’hui le seul hasard… il est temps en effet de dévoiler le « jeu » derrière lequel se cache le « pion » Century Arms…. (cf Bob Dylan, voir l’épisode précédent).  Ce jeu sinistre mène aussi en effet et hélas, aussi, à… Paris.

Nota :  à ceux qui pourraient penser récupérateur l’association de la catastrophe du vol MH-370 dans le titre de cette longue série, je rappelle qu’à l’origine il y a la forte suspicion émise par l’un des parents de victimes françaises sur la possibilité que le Boeing 777 incriminé ait pu avoir eu affaire à un trafic de ce genre, ou à une bavure militaire liée à ce trafic.  La série a débuté ici

Vous avez bien sûr retenu de l’épisode précédent que Empire Wholesale Sporting Goods LTD, l’entreprise canadienne des débuts de Sucher, avait elle aussi importé tout un lot de carabines « italiennes », dont la très connue Mannlicher-Carcano M91/38. Mais pas celle portant le numéro C2766, impliquée dans l’assassinat de John Kennedy en 1963 à Dallas.

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MH370 (19)

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MH370 (20): « une guerre où vous voulez » qui mène à Paris

Des brokers américains fournissant des armées entières, le roi était à l’évidence Sam Cummings (il est mort en 1998… à Monaco, fortune faite).  J’ai déjà expliqué qui il était dans ma série sur l’assassinat de Kennedy (à l’épisode 7). Il s’était lui-même raconté en 1979 dans un ouvrage, en se donnant le beau rôle bien sûr.  L’homme s’était vanté de pouvoir fournir une armée entière à partir des gigantesques stocks qu’il avait patiemment amoncelés.  C’est donc chez lui que les contras vont se fournir naturellement, en échangeant de la drogue contre des armes, ce que la CIA savait, donc, obligatoirement.  Un employé de Century Arms et de son patron « Manny » Weigensberg, cité à plusieurs reprises dans notre enquête (cf les deux épisodes précédents) avait avoué ces liens dans un entretien sidérant dont a retrouvé la trace… celui qui relie la firme canadienne aux livraisons d’armes à la CIA.  Vingt ans plus tard, on retrouvera le même circuit que celui qu’il avait décrit, avec un interception de container rempli de plus de 3000 Kalachnikovs, en Italie, cette fois… dans un fief de la ‘Ndrangheta, une transaction dans laquelle était apparu un autre intermédiaire israélien. 

Des brokers américains fournissant des armées entières, le roi était à l’évidence Sam Cummings (il est mort en 1998… à Monaco, fortune faite).  J’ai déjà expliqué qui il était dans ma série sur l’assassinat de Kennedy (à l’épisode 7). Il s’était lui-même raconté en 1979 dans un ouvrage, en se donnant le beau rôle bien sûr.  L’homme s’était vanté de pouvoir fournir une armée entière à partir des gigantesques stocks qu’il avait patiemment amoncelés.  C’est donc chez lui que les contras vont se fournir naturellement, en échangeant de la drogue contre des armes, ce que la CIA savait, donc, obligatoirement.  Un employé de Century Arms et de son patron « Manny » Weigensberg, cité à plusieurs reprises dans notre enquête (cf les deux épisodes précédents) avait avoué ces liens dans un entretien sidérant dont a retrouvé la trace… celui qui relie la firme canadienne aux livraisons d’armes à la CIA.  Vingt ans plus tard, on retrouvera le même circuit que celui qu’il avait décrit, avec un interception de container rempli de plus de 3000 Kalachnikovs, en Italie, cette fois… dans un fief de la ‘Ndrangheta, une transaction dans laquelle était apparu un autre intermédiaire israélien. 

Nota :  à ceux qui pourraient penser récupérateur l’association de la catastrophe du vol MH-370 dans le titre de cette longue série, je rappelle qu’à l’origine il y a la forte suspicion émise par l’un des parents de victimes françaises sur la possibilité que le Boeing 777 incriminé ait pu avoir eu affaire à un trafic de ce genre, ou à une bavure militaire liée à ce trafic.  La série a débuté ici

Sam Cummings, alias « une guerre où vous voulez »

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MH370 (20)

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MH370 (21) : Gander, ou l’horreur manipulée

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Le 2 avril 2011, à la suite d’une longue enquête sur les vols d’avions emportant de la cocaïne, dont certains avaient aussi transporté des armes, dans la série Coke en stock (XXXIII), je m’étais intéressé à un crash passé inaperçu, historiquement.  Malgré l’horreur de ce qu’on avait entrevu, à savoir les cadavres carbonisés de 250 soldats américains, exposés dans une salle dans leur sac mortuaire.  Des images vite retirées des bandes d’actualité.  La chose militaire sait aussi s’y prendre médiatiquement pour faire taire les curieux.  Des militaires extraits des décombres d’un avion civil.  A l’époque, je ne possédais pas toutes les informations que je viens de vous décrire dans les épisodes précédents.  Ce crash en fait, lui aussi, donc, « connect the dots » et révèle que, derrière lui, c’était bien une livraison déguisée d’armes, liée aux Contras, ce que l’on avait à l’époque déjà fortement soupçonné.  La CIA était donc capable en 1985 de dissimuler les raisons de la disparition de 250 passagers, ce qui aujourd’hui résonne de façon fort inquiétante dans cette série qui tente d’élucider une autre disparition d’avion…   Il convient donc de relire ce texte prémonitoire et non retouché, rédigé il y a sept ans déjà (seules de nouvelles photos ont été ajoutées).

Nota : à ceux qui pourraient penser récupérateur l’association de la catastrophe du vol MH-370 dans le titre de cette longue série, je rappelle qu’à l’origine il y a la forte suspicion émise par l’un des parents de victimes françaises sur la possibilité que le Boeing 777 incriminé ait pu avoir eu affaire à un trafic de ce genre, ou à une bavure militaire liée à ce trafic.  La série a débuté ici

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MH370 (21)

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MH-370 (22) : « ce bon vieux Jim »

Ce sont les catastrophes aériennes qui nous ont beaucoup appris, en fait, en révélant le contenu surprenant de certains avions tombés au sol.  Notamment ceux à répétition d’une entreprise américaine appelée Kalitta, dont un 747 avait failli provoquer une catastrophe majeure en 2008 à Bruxelles.  Mais aussi d’autres, dont celles dirigées par Jim et Sunny Neff, vétérans de la CIA et de Southern Air (revendue en 2007), ou de Flying Tigers et Air Cal à la tête également de Global Air et de  Nordic Global Airlines (et auparavant de Western Global Airlines).  C’est un de ces vieux MD 11 qui va nous intéresser, celui aperçu fort discret sur l’aérodrome de Rijeka, le troisième port pour le trafic en Croatie.  Nous ramenant une nouvelle fois à la fourniture balkanique des armes légères, celle que l’on redécouvre constamment sans savoir l’empêcher semble-t-il.  Ou sans vouloir vraiment l’en empêcher… aux dernières nouvelles, il traînerait toujours entre 3 et 6 millions d’armes dans la région !

Nota : à ceux qui pourraient penser récupérateur l’association de la catastrophe du vol MH-370 dans le titre de cette longue série, je rappelle qu’à l’origine il y a la forte suspicion émise par l’un des parents de victimes françaises sur la possibilité que le Boeing 777 incriminé ait pu avoir eu affaire à un trafic de ce genre, ou à une bavure militaire liée à ce trafic.  La série a débuté ici

Remonter la filière d’origine des armes après un massacre est plein d’enseignements.  Les attentats de Paris nous on fait retrouver la filière de Zastava des Kalachnikov.  Les pistolets Tokarev M57 de 7,62 venus de Serbie ont aussi été importés aux USA par Century Arms International, comme leurs collègues M70 en calibre 9 mm.  Des Tokarev qui ont atterri ensuite chez Koulibaly, fournis par Claude Hermant, comme on le sait.

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MH370 (22)

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C’est un document implacable paru il y a vingt ans ou un peu plus (le 16 janvier 1997) qui le dit :  il est signé de Larry E.Craig (1) et Jade West, du Republican Police Committee et il en dit bien davantage sur le rôle trouble de Bill Clinton que ce qu’on aura retenu de ce président qui semblait davantage s’intéresser aux secrétaires ou aux saxophone qu’à la politique. 

Le document, précis, démontre les sources mêmes d’un islamisme extrémiste que les Etats-Unis vont armer à profusion, sans se soucier des conséquents historiques que cela impliquera dans les décennies suivantes.  Dans ce domaine, l’irresponsabilité de Bill Clinton est totale, et les faucons qui le suivront n’auront plus qu’à développer l’idée en se servant ensuite de leur ancien allié Ben Laden comme parfait repoussoir.  Car le monstre qu’ils ont ainsi créé va se retourner contre eux, comme on a pu le voir.  Les américains, dit clairement le rapport, on en fait facilité l’installation des iraniens en Bosnie.  Les USA ont nourri les «  moudjahidines »,  comme ils les appellent alors, c’est un fait, désormais indéniable, avec ce document qui décrit en détail ce qui a été fait en Bosnie.

Nota : à ceux qui pourraient penser récupérateur l’association de la catastrophe du vol MH-370 dans le titre de cette longue série, je rappelle qu’à l’origine il y a la forte suspicion émise par l’un des parents de victimes françaises sur la possibilité que le Boeing 777 incriminé ait pu avoir eu affaire à un trafic de ce genre, ou à une bavure militaire liée à ce trafic.

La série a débuté ici

Le réseau Ben Laden déjà cité en 1996

D’emblée les deux rapporteurs avaient mis le doigt sur un point essentiel : des liens entre des personnages-clés qui connaîtront plus tard (en 2001) la lumière des médias :  « pour comprendre comment le feu vert Clinton conduirait à ce degré d’influence iranienne, il est nécessaire de rappeler que la politique a été adoptée dans le contexte d’une activité islamique radicale étendue et croissante en Bosnie. C’est-à-dire que les Iraniens et d’autres musulmans étaient actifs depuis longtemps en Bosnie; le feu vert des États-Unis était un signal politique important adressé à Sarajevo et aux militants lui faisant savoir que les États-Unis étaient incapables ou peu disposés à présenter un obstacle à ces activités – et souhaitaient, dans une certaine mesure, coopérer avec eux ».

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A Paris, Corinne Cleostrate de la DNRED et Bruno Dalles du Tracfin participaient à une table ronde d’experts en charge de la lutte contre le financement du terrorisme…pendant qu’à New York, DEA et CIA faisaient libérer un narcoterroriste!

AVISEUR INTERNATIONAL

En octobre 2008, le ministère de la Justice et la Drug Enforcement Administration ont annoncé l’arrestation de Haji Juma Khan pour trafic de stupéfiants et de terrorisme.

Sa capture, ont-ils dit, a porté un coup sévère aux talibans et à la relation symbiotique entre le groupe d’insurgés et les trafiquants de drogue afghans…

Pourtant, à l’insu de tous, sauf des observateurs les plus proches de la guerre d’Afghanistan en grande partie oubliée, Khan a été libéré discrètement de la garde du Federal Bureau of Prisons le mois dernier. Après avoir passé près de 10 ans au Metropolitan Correctional Centre de Lower Manhattan, les conditions de sa libération – comme presque tout le reste de son cas – restent entourées de secret.

Le secret reflète la relation conflictuelle du gouvernement américain avec Khan. Avant son arrestation, le trafiquant présumé de drogue a travaillé avec la CIA et la DEA, a…

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L'ONUDC et l'OACI signent un partenariat pour renforcer la sécurité des aéroports contre le crime et les menaces terroristes. Photo: ONUDC2 mai 2018 – Le Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Yury Fedotov, et le Secrétaire général de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI),Fang Liu, ont signé, aujourd’hui, un mémorandum d’accord afin de renforcer la sécurité des systèmes de transports aériens internationaux contre les réseaux transnationaux de criminalité organisée et contre les groupes terroristes.

« Ce partenariat entre l’ONUDC et l’OACI peut aider à renforcer les aptitudes des forces de l’ordre à détecter et intercepter les drogues, les produits illicites et les criminels, en particulier pour les équipes travaillant dans les aéroports des pays d’origine, de transit et de destination « , a déclaré M. Fedotov.

« Ceci est essentiel car les trafiquants et les passagers à hauts risques cherchent à exploiter de nouveaux modes de transport pour des activités criminelles. Le nombre toujours croissant de passagers et la connectivité grandissante posent de nouveaux défis à la lutte contre l’envoi de drogues et d’autres marchandises illégales, que ce soit par fret aérien, par avion privé ou par colis postal et express. »

Le Dr Liu, Secrétaire général de l’OACI, a déclaré : « Soutenir la mise en œuvre de pratiques et de procédures visant à protéger l’aviation des actes illicites dirigé s contre cette dernière, en plus de l’abus du trafic illicite, des menaces sécuritaires et du terrorisme, est l’une des principales priorités à atteindre grâce à ce protocole d’accord. Il est essentiel que nous favorisions une culture de la responsabilité collective ainsi que des réponses plus efficaces et plus collaboratives face à ces types de menaces, tout en facilitant l’autorisation de voyager pour les passagers à faibles risques. »

Le Mémorandum vise à élaborer un cadre opérationnel commun pour permettre une meilleure coordination des programmes et des activités, en ce qui concerne le transport de passagers et de marchandises.

Cela comprend un travail commun avec l’OACI dans le cadre de l’initiative du Programme mondial de contrôle des conteneurs de l’ONUDC et de l’OMD – Air (CCP-Air). En utilisant une méthodologie développée pour les frontières terrestres et les ports, CCP-Air aide à prévenir le détournement du système de transport aérien international en établissant des unités inter-agences dans les aéroports afin d’identifier les expéditions à hauts risques. CCP-Air est actuellement actif dans dix pays.

Le Mémorandum renforcera également la coopération dans le cadre du Projet de communication aéroportuaire (AIRCOP) géré et mis en œuvre par l’ONUDC, INTERPOL et l’Organisation mondiale des douanes (OMD). AIRCOP travaille avec des pays afin d’établir et de renforcer les capacités des Cellules aéroportuaires anti-trafic. Ces équipes rassemblent et partagent des renseignements, notamment des données d’information préalable sur les voyageurs et des dossiers passagers. Sur cette base, elles profilent, ciblent et interceptent les trafiquants criminels et les passagers à hauts risques, y compris les combattants terroristes étrangers.

Muni de 22 équipes spéciales actuellement opérationnelles, d’une douzaine d’autres à venir en 2018-2019 et d’un vaste réseau de pays partenaires et d’institutions, AIRCOP a, jusqu’à présent, permis la saisie de sept tonnes de cocaïne, près de deux tonnes de méthamphétamine, plus de sept tonnes de médicaments illégaux et contrefaits et 1,5 tonne d’articles liés au trafic d’espèces sauvages. Sept victimes de la traite d’êtres humains et huit combattants terroristes étrangers potentiels ont également été identifiés.

source:

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Le 1° mars 2018, Vladimir Poutine dévoilait les nouvelles armes créées par les Russes qui échappent au système antimissile américain.

Explications de J.P.Petit

La France a 30 ans de retard face aux américains sur le sujet…Dixit JP Petit. Jean-Pierre Petit, est un scientifique français spécialiste en mécanique des fluides, physique des plasmas, magnétohydrodynamique et en physique théorique ; il a été directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique en activité en tant qu’astrophysicien à l’observatoire de Marseille. Il est un pionnier d’un pan de recherche abandonné dans les années 1970, la magnétohydrodynamique et la magnétoaérodynamique. Il a notamment mis au point le principe de convertisseur MHD pariétal. Il a participé régulièrement à des colloques internationaux sur la MHD. En cosmologie, il a travaillé sur la « théorie de la bi-gravité ».

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Le 5 décembre dernier, le Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), en collaboration avec Richard Labévière et Roxana Cristea, et avec le soutien du professeur Andrès Davila-Valdiviezo (ESCE), a organisé un colloque consacré à la lutte contre le financement du terrorisme, réunissant une dizaine d’intervenants de haut niveau, issus des milieux juridiques et financiers, du monde du renseignement et de la diplomatie.

1. L’ÉCONOMIE DU TERRORISME LE FAIBLE COÛT DES ACTES TERRORISTES

2. DIFFICULTÉS ET LIMITES DE LA LUTTE CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME DES FONDS DIFFICILEMENT DÉTECTABLES

—LE MANQUE DE VOLONTÉ POLITIQUE DES ÉTATS LE RÔLE DES ORGANISATIONS MULTILATÉRALES

3. LA RÉACTION FRANÇAISE LES SERVICES DE RENSEIGNEMENT FRANÇAIS ET LA LUTTE CONTRE LES MICRO-FINANCEMENTS

4. QUELQUES PISTES DE RÉFLEXION

Au final, on est en droit de se demander si la lutte contre le financement du terrorisme est une « tarte à la crème », une nécessité indispensable ou une mission impossible ? Francis Piccand affirme que la lutte contre le financement du terrorisme est un enjeu de taille qui nécessite d’aborder le terrorisme, non pas à travers une approche culturaliste floue, mais à travers un prisme politique et juridique jugé seul à même de mettre les États face à leurs responsabilités.

Pour Marie-Christine Dupuis-Danon, bien prétentieux qui prétendrait détenir la solution. Mais il lui semble que nous devons éviter de tomber dans la facilité qui consiste à faire toujours plus de la même chose. Elle préconise notamment la mise en place de mesures de lutte contre l’économie informelle : – en encourageant les États à lutter contre la hawala  * en élaborant un système bancaire fiable ; – en harmonisant les normes fiscales et bancaires, ainsi que les plateformes financières afin de mettre un terme au financement offshore ; – en encourageant davantage de pays à signer la Convention de 1999 de l’ONU ; – en légiférant au sujet du secret régnant au sein des systèmes bancaire et financier. Il lui semble également que lorsqu’il y a menace d’emprise d’une organisation terroriste sur un territoire, des aides économiques massives et concertées seraient sans doute plus efficaces que des sanctions pour développer des activités économiques et réduire l’attractivité de l’offre alternative des criminels et terroristes locaux. Cela devrait s’accompagner d’une identification et d’une inculpation sans faille des facilitateurs financiers et autres individus nuisibles, voire d’éventuelles actions militaires décidées dans un cadre multilatéral.

Abondant en ce sens, Alain Chouet considère que deux responsabilités devraient être au cœur de nos politiques publiques : d’une part, sur notre territoire, lutter contre les petits trafics, les « zones grises » et tout ce qui permet de créer un biotope favorable aux individus ayant des intentions criminelles. D’autre part, proposer des modèles plus attractifs que les projets morbides et violents des islamistes. Rappelons que le président de la République a fait de la lutte contre le financement du terrorisme une priorité. Le 28 août dernier, lors de la Conférence des ambassadeurs, il a annoncé la tenue à Paris d’une conférence internationale dédiée à cette question.

Sans doute doit-on s’attendre à une initiative française en 2018, en espérant qu’il ne s’agisse pas d’une opération de communication de plus.

Mais, dans tous les cas, il va falloir innover parce que nous touchons aujourd’hui aux limites de l’efficacité de notre action.

LIRE: http://www.libertepolitique.com/Convaincre/Dossiers-thematiques/Lutte-contre-le-financement-du-terrorisme-nouveaux-enjeux

  • Un hawala (en arabe حِوالة, qui signifie mandat ou virement1), ou hundi, est un système traditionnel de paiement informel. Son origine exacte n’est pas déterminée, mais il semble être apparu comme moyen de financement du commerce sur les grandes routes d’échange (comme la route de la soie) au début du Moyen Âge. Il est mentionné depuis le VIIIe siècle dans les textes de fiqh (science du droit musulman). En Asie du Sud, il s’est développé en un système bancaire complet, seulement remplacé progressivement par le système bancaire classique depuis le XXe siècle. De nos jours, il est essentiellement utilisé pour les envois de fonds par les travailleurs immigrés vers leur pays d’origine.

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Les familles de 850 victimes et les 1 500 blessés poursuivent l’Arabie saoudite , l’accusant d’avoir apporté une aide matérielle et financière à Al-Qaïda dans les années qui ont précédé la pire attaque terroriste sur le sol américain.

Sur les 19 pirates de l’air qui ont pris le contrôle des avions pendant l’attaque, 15 venaient d’Arabie Saoudite.

La plainte accuse les responsables saoudiens d’être conscients que l’argent a été redirigé vers Al-Qaïda par des organisations caritatives du pays, afin qu’ils puissent financer leurs attaques. Cette plainte a été rendue possible par une nouvelle loi, la JASTA (Justice Against Sponsors of Terrorism Act), autorisant désormais les justiciables à poursuivre des États dans des affaires de terrorisme. Dans ce domaine, l’immunité diplomatique accordée aux gouvernements étrangers ne joue plus aux USA. Passé l’année dernière, Cette loi permet des procédures au civil et des recours collectifs contre des personnes, des entités et des pays étrangers ayant fourni un soutien matériel, direct ou indirect, à des organisations étrangères ou à des personnes engagées dans des activités terroristes contre les États-Unis.« Loi « Jasta » : vent de tempête entre Riyad et Washington »

Expliquant le raisonnement du procès, le coprésident du comité des plaignants, Jim Kreindler, a déclaré à CNN: « Le 11 septembre n’aurait pas pu se produire sans le soutien de l’Arabie Saoudite à Al-Qaïda ».

La plainte cite à la fois les rapports de la CIA et du FBI, y compris les «28 pages» d’une section de l’Enquête conjointe de 2002 sur les activités communautaires du renseignement avant et après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, déclassifiée en 2016.

Cela suggère que les pirates de l’air ont reçu une assistance et un soutien financier de la part de personnes liées au gouvernement saoudien, impliquant des officiers du renseignement, du personnel de l’ambassade et des membres de la famille royale du pays.

Le gouvernement saoudien a nié toute implication dans les attaques et a refusé de commenter le dernier cas aux médias.

source: Reuters

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CRITIQUES DE LA RÉDACTION de Télé loisirs.fr
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Epaulé par un Gilles Lellouche convaincant, Julien Leclercq réalise une solide adaptation du livre de Marc Fiévet.
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Le dossier de Marc Fievet est toujours classé « SECRET DEFENSE »!
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Le préfet Pierre de Bousquet de Florian, 62 ans, patron de la DST de 2002 à 2007, va diriger la task force antiterroriste voulue par le président Macron.

Le haut fonctionnaire chiraco-villepiniste sera directement rattaché au président de la République.

L’état-major opérationnel de prévention du terrorisme (EMOPT) qu’il va désormais diriger sera composé d’une trentaine de personnes et non pas d’une centaine comme annoncé jusqu’à présent. Il devrait regrouper de hauts fonctionnaires du renseignement, des spécialistes de l’islam radical et des spécialistes du Moyen-Orient. Il s’ajoutera au Coordonnateur national du renseignement, dont la fonction devrait rester inchangée. Son titulaire, le préfet Yann Jounot, a participé à l’élaboration de la task force, plaidant pour une équipe resserrée.

lire: http://www.lepoint.fr/politique/qui-est-le-monsieur-antiterrorisme-d-emmanuel-macron-07-06-2017-2133419_20.php

PLUShttps://www.franceinter.fr/info/vers-une-task-force-a-minima

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Face au terrorisme, les services de renseignement devraient méditer cette histoire. Le renseignement est confronté à trois difficultés : la crainte de l’intox, qui le rend finalement inefficace, la crainte de la fuite, et… le bordel administratif. Le terrorisme est un défi pour l’Europe qui vient ajouter ses emboîtements supplémentaires aux usines à gaz nationales. Europol a pour objectif de soutenir l’action des autorités des États membres (polices, douanes, services de l’immigration) et leur coopération mutuelle contre la criminalité et le terrorisme.

LIRE: http://eurolibertes.com/espionnage/europe-renseignement-gestion-risque-structures/

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coordination-renseignement-france« Traquer les terroristes ou protéger ses fesses ? »

*par Philippe Joutier

Une moitié de l’administration contrôle ce que fait l’autre moitié dont l’essentiel consiste alors à lui échapper d’où la multiplication de technostructures pour diluer les responsabilités et éviter de froisser les susceptibilités, car toujours soucieuse à la fois de garer ses fesses et… du sens du vent, toutes les hiérarchies prennent soin de réfléchir longuement (et même si possible très secret-defenselonguement) aux informations qu’elles distillent après mûre sélection!

Et puis en dernier recours, il reste toujours le bon vieux « SECRET DEFENSE »!

LIRE sur: http://eurolibertes.com/societe/inflation-administrative-ca-respire-lefficacite-on-fremit/

Philippe Joutier

Inspecteur, puis Directeur départemental au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Titulaire d’un DEST de biologie du Conservatoire National des Arts et Métiers, il est également ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale et a fait partie d’un groupe ministériel de lutte contre les sectes… Il est l’auteur du livre “Les Extrafrançais” (éditions Dualpha).

 

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logo-igpnCelui que l’on surnomme «le squale» a été entendu par les enquêteurs dans une affaire de trafic d’influence. Un peu plus tôt, l’ancien patron de la police judiciaire parisienne, Christian Flaesch, a également été placé en garde à vue.

lire:

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/09/26/01016-20160926ARTFIG00320-l-ex-patron-du-renseignement-interieur-bernard-squarcini-place-en-garde-a-vue.php

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/09/26/l-ex-directeur-du-renseignement-interieur-bernard-squarcini-place-en-garde-a-vue_5003734_1653578.html

http://www.leprogres.fr/france-monde/2016/09/26/l-ancien-patron-du-renseignement-interieur-en-garde-a-vue

Trois ex-hauts dirigeants de la police proches des réseaux de Sarkozy entendus par l’IGPN

Michel Gaudin, ex-préfet de police de Paris de 2007 à 2012, a été entendu lundi dans le cadre d’une audition libre.

LIRE: http://www.liberation.fr/france/2016/09/26/trois-ex-hauts-dirigeants-de-la-police-proches-des-reseaux-de-sarkozy-entendus-par-l-igpn_1511335

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Prolongée lundi soir, sa garde à vue se poursuivait mardi matin, ainsi que celle de Christian Flaesch, ancien directeur de la police judiciaire parisienne, d’un ancien policier des renseignements généraux et d’un haut cadre de la sécurité du groupe LVMH. Un ancien magistrat, chargé de la sécurité du groupe LVMH, a lui été placé en garde à vue mardi matin. Enfin, Michel Gaudin, actuel directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, a été entendu dans le cadre d’une audition libre lundi, tout comme un ancien responsable de la sécurité en Corse, aujourd’hui en poste à l’IGPN.
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Pour mémoire:
Quand il s’est agi de lutter contre les produits de contrefaçons, Pierre Mathieu Duhamel, ex DG de la Douane française, revenant d’un « pantouflage » chez LVMH pour devenir directeur du Budget de la France avait su sortir une directive pour que les forces douanières réorientent leurs actions contre la contrefaçon et cela au détriment de la lutte contre le narco-trafique.

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AVISEUR INTERNATIONAL

Et bien sûr,  notre TRACFIN ne savait rien , ni l’ex DG de la Douane française  Francois Mongin, aujourd’hui  « Internal audit » chez HSBC!



Lire aussi:

https://internationalinformant.wordpress.com/2015/04/08/france-quand-un-ancien-dg-de-la-douane-francaise-entrait-chez-hsbc-et-devenait-inspecteur-general-chef-du-groupe-audit-france-et-membre-du-comite-executif/

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Tandis que les autorités prétendent supprimer le cash pour lutter contre la fraude, le blanchiment ou le terrorisme et que Tracfin vous espionne, les grandes banques blanchissent des milliards par simples virements bancaires.

Les liens entre HSBC et l’argent de la drogue sont récemment revenus sur le devant de la scène. Un nouveau procès allègue que certaines victimes auraient payé de leur vie la complicité d’HSBC avec les cartels mexicains.

L’homme qui accuse HSBC est Richard Elias. Après plus d’une décennie passée à travailler comme assistant du Procureur des Etats-Unis au Département de la Justice, Richard a fondé son propre petit cabinet à St Louis. En tant que Procureur fédéral, il a dirigé les enquêtes visant les pratiques de JP Morgan Chase &…

Voir l’article original 33 mots de plus

Un nouveau coordonnateur national du renseignementYannJounot.jpg

Préfet des Hauts-de-Seine depuis 2013, Yann Jounot a été nommé en conseil des ministres Coordonnateur national du renseignement (CNR). Didier Le Bret, son prédécesseur depuis juin 2015, quitte son poste avec pour ambition de se présenter aux élections législatives en juin 2017 sous la bannière PS…

Avec cette nomination, on voit le poste de CNR à l’Elysée glisser de la diplomatie (Le Bret fut ambassadeur à Haïti lors du tremblement de terre en 2010, puis chef du centre de crise du Quai d’Orsay) vers la sécurité intérieure. Car Yann Jounot arrive de la  » préfectorale « . Passé par la préfecture du Nord (secrétaire général en 1999-2001) et sous-préfet de l’arrondissement de Lille (2001-2006), Yann Jounot, 57 ans, a un parcours plus marqué depuis dix ans : préfet délégué pour la sécurité et la défense en Lorraine, directeur de la planification de sécurité nationale au ministère de l’Intérieur (2008-2010), directeur de la prospective et de la planification de sécurité nationale au secrétariat général du ministère de l’Intérieur, directeur de la protection et de la sécurité de l’Etat au Secrétariat de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) à Matignon jusqu’en 2013.

Le CNR, créé en 2008, doit améliorer la coordination entre six services de renseignement, la DGSI pour l’Intérieur, la DGSE, la DRM (renseignement militaire), la DPSD (protection de la Défense) pour la Défense, la DNRED (douanes) et Tracfin (flux financiers) pour le ministère de l’Economie.

source:

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2016/08/24/un-nouveau-coordonnateur-national-du-renseignement-14792.html

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Les fichiers Ficovie et Ficoba accessibles aux policiers et agents de douane et du fisc
 Ivana Zivanovic, avocat en fiscalité internationale
Les fichiers Ficovie et Ficoba accessibles aux policiers et agents de douane et du fisc – Article paru dans Les Echos Patrimoine le 4 août 2016

23 Août 2016

Les officiers de police judiciaire ainsi que les agents des douanes et des services fiscaux ont un droit d’accès direct aux fichiers Ficoba et Ficovie. Un décret du 15 juillet 2016 est venu en préciser les modalités.

Depuis la loi de Finances pour 2016, les officiers de police judiciaire ainsi que les agents des douanes et des services fiscaux ont, «pour les besoins de l’accomplissement de leur mission», un droit d’accès direct au fichier national des comptes bancaires (Ficoba) et au fichier des contrats de capitalisation et d’assurance-vie (Ficovie).

Le décret n°2016-971 du 15 juillet 2016 (Journal officiel du 17 juillet 2016) est venu définir les modalités de désignation et d’habilitation de ces officiers et agents, habilités à effectuer des enquêtes judiciaires et autorisés dans ce cadre à consulter ces fichiers.

 

LIRE: http://www.lexplicite.fr/les-fichiers-ficovie-et-ficoba-accessibles-aux-policiers-et-agents-de-douane-et-du-fisc/

http://patrimoine.lesechos.fr/impots/defiscalisation/0211182953224-fichiers-ficovie-et-ficoba-les-conditions-dacces-des-policiers-agents-de-douane-et-du-fisc-sont-precisees-2018966.php

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DNRED11Par

Je me pose cette question depuis qu’a commencé l’impressionnante série d’attaques des 18 derniers mois (Charlie Hebdo, Thalys, Bruxelles, 13 novembre, Nice). J’en suis arrivé à la conclusion que les services de renseignement doivent des explications à leurs concitoyens. Je dis « les services », car la France par exemple, population de 64 millions d’habitants, ne compte pas moins de 6 agences de renseignement (DGSE, DGSI, DRM, DPSD, DNRED et Tracfin), filiales de 4 structures hiérarchiques différentes. La ville de Bruxelles, 1 million d’habitants, à elle seule compte 6 forces de polices, répondant à 19 mairies d’arrondissements.

Nul besoin d’être expert en organisation pour comprendre que coordonner autant d’agences (parfois concurrentes) peut être un défi. Restons sur l’exemple français: ces six agences sont censées être coordonnées par le Comité national du renseignement, comme recommandé par un livre blanc sur la question datant de 2008 (avant l’avènement de Daech). Ceci comparé à leurs 3 consoeurs d’Outre-Manche (MI5, MI6, GCHQ) qui se retrouvent toutes les semaines dans les locaux de MI5. A population et composition ethnique similaire, il faut constater que les services britanniques continuent, heureusement pour eux, à rendre une copie nettement plus encourageante.

La France semble aujourd’hui avoir un avenir politique de plus en plus sécuritaire. La liberté y était déjà secondaire à l’égalité, elle s’apprête désormais à céder sa place à la sécurité.

Quel avenir pour ce pays lorsque toute une génération de Français aura grandi dans la peur et la recherche de sécurité, au prix du principe de sa propre liberté?

lire: http://www.huffpostmaghreb.com/othman-tazi/apres-lattentats-quand-incompetence-appelle-derive-securitaire_b_11111852.html

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