Les 16 et 17 décembre, des gens se rassemblent à Timisoara pour protester contre l’expulsion par la Securitate, la police politique roumaine, du pasteur Laszlo Tökes de son église. Le régime ordonne d’ouvrir le feu.
Le bilan est lourd au soir du 18 décembre : 70 morts ! Trois jours plus tard, le discours de Ceausescu est interrompu en direct par une foule vociférante.
Après Timisoara, c’est Bucarest qui se soulève.
Une nouvelle fois, l’armée et la Securitate exécutent les ordres du régime : 49 morts, 463 blessés et 698 arrestations sont dénombrés. Mais le peuple ne se laisse pas faire et se dirige vers le siège du Comité central où le vieux dictateur s’est réfugié.
La révolution est en marche sous le regard des caméras.
Et le 25 décembre 1989, les télévisions du monde entier retransmettaient des images tournées le jour même à Targoviste, en Roumanie. Les téléspectateurs assistent au procès des époux Ceausescu. Au bout d’une heure la sentence tombe : la peine capitale, exécutée dans la foulée.
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