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Bonjour Stéphanie Gibaud, pouvez-vous vous présenter ?
J’étais Responsable Marketing et Communication de la banque UBS en France, j’ai rejoint la filiale Gestion de Fortune à l’ouverture du bureau parisien, en 1999. Mon métier était de mettre en valeur la marque UBS, notamment lors d’événements sportifs, culturels, artistiques, financiers et de nouer des partenariats avec des maisons de luxe ; le nom UBS étant à l’époque peu connu en France, la stratégie était de développer la notoriété sur le territoire national et donc de capter les fortunes afin que la banque devienne l’un des premiers gestionnaires de fortune dans notre pays notamment face aux banques françaises.
Au quotidien, quel était votre travail ?
Avec les équipes Marketing d’UBS International basées à Genève, nous organisions conjointement des plateformes VIP où les banquiers d’UBS basés en Suisse et ceux d’UBS France invitaient leurs clients et leurs prospects. Les budgets très conséquents ont permis de participer à l’organisation d’une centaine d’événements par an de Bordeaux à Lille, de Nantes à Strasbourg, de Cannes à Lyon, de Marseille à Paris ou encore Toulouse. D’autres événements en direction des clients français étaient par ailleurs organisés en Suisse. Toutes ces actions étaient validées par mes hiérarchies basées à Paris, Genève et Zurich et par les banquiers. La France appartenait à la division “Western Europe”, qui incluait l’Espagne, le Portugal, Monaco mais aussi les entités « France International » et « Iberia International » basées en Suisse. Ceci signifie que j’étais par ailleurs régulièrement en contact avec les collègues basés dans ces pays lorsque cela était nécessaire pour répondre à la satisfaction d’une demande quelconque d’un client ou d’un prospect.
A quel type de demande faites-vous référence ?
En gestion de fortune, il est question de transmission de patrimoine d’une génération à  l’autre, la confiance est donc l’élément fondamental de la relation. UBS étant la plus ancienne banque suisse et la plus puissante depuis sa fusion en 1997 avec la Société de Banque suisse, sa réputation tenait à la fois à son image, la gestion de ses portefeuilles financiers et les services rendus à sa clientèle. Les clients de gestion de fortune pouvant tout s’offrir, la complexité de mon métier tenait à proposer des choses que les clients ne pouvaient pas acquérir en payant, la difficulté était donc d’offrir des événements sur – mesure et de l’émotion – par exemple un dîner avec un chef d’orchestre mondialement acclamé, un dîner privé avec un ténor en Espagne, autoriser le client à pouvoir suivre des régates avec son propre yacht, lui trouver un billet pour une finale de match de coupe du monde de football jouée à guichets fermés etc. En effet, la concurrence en gestion de fortune étant sévère, l’importance des budgets alloués permettaient d’offrir une image exceptionnelle de la banque et d’acquérir de nouveaux clients plus facilement.
Pourquoi tout a t-il été remis en question ?
En 2008, le paquebot UBS a failli sombrer, se retrouvant à la fois pris dans la crise des subprimes aux Etats-Unis, dans le dossier Madoff dont les fonds étaient hébergés chez UBS au Luxembourg mais par ailleurs dans la tourmente du dossier Birkenfeld, le banquier américain travaillant pour UBS à Genève qui a dénoncé aux autorités américaines le fait que son métier permettait à des clients américains fortunés d’échapper à l’IRS (le fisc américain). S’en est suivi un bras de fer entre Washington et Berne, le dossier créant une brèche dans le sacro-saint secret bancaire suisse. Washington, via sa Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, a alors demandé des informations sur 4.450 comptes offshore détenus par UBS Genève. Les dirigeants d’UBS ont été obligés de s’excuser devant le Sénat américain et UBS a payé une amende d’un peu moins d’un milliard de US dollars. Cette affaire américaine a créé un séisme dans toutes les filiales UBS à l’international puisque le modèle économique de la banque de gestion de fortune venait d’être révélé au grand jour.
Concrètement, que s’est-il passé en France ?
La banque s’est retrouvée être un avion sans pilote. Le management était en panique, essayant de calmer les banquiers dont les clients transféraient tour à tour leurs fortunes à la concurrence. Beaucoup de banquiers ont claqué la porte, inquiets. D’autres ont été licenciés. L’ambiance était électrique, les tensions entre les divisions, entre les dirigeants étaient terribles. Cela étant, les collaborateurs ne recevaient aucune information en interne et étaient livrés à des spéculations, des bruits de couloir, des paniques avec la presse pour seul vecteur d’information et de compréhension. A titre personnel, j’ai vécu un véritable cauchemar. J’étais à mon bureau un jour de juin 2008 lorsque ma supérieure hiérarchique a surgi face à moi, m’expliquant très nerveusement que le bureau de Patrick de Fayet, Directeur Général, venait d’être perquisitionné. Elle n’a pas répondu à mes questions concernant cette perquisition, m’a uniquement ordonné de détruire le contenu de mes archives informatiques “étant donné les circonstances”.
De quelles archives s’agissait-il ?
Je gérais tous les événements dans des matrices, des tableaux Excel, me permettant de savoir qui était invité, qui accompagnait l’invité, quelques détails personnels les concernant et également le nom du banquier gérant la relation avec cet invité. Ne comprenant strictement rien à cette demande de destruction de fichiers, je n’ai pas exécuté cet ordre, qui me sera répété dans les semaines suivantes.
Entre temps, des banquiers français, qui eux-mêmes avaient des problèmes avec leur hiérarchie et notamment Patrick de Fayet, m’ont expliqué que mon métier servait à ce que les banquiers suisses démarchent des clients français sur notre territoire, ce qui est interdit. J’ai mis beaucoup de temps à comprendre ce qu’ils me disaient puisque j’avais depuis presque dix ans travaillé avec ces banquiers, je n’avais jamais été auditée, je n’avais jamais eu affaire aux autorités de contrôle. Je recevais effectivement des documents en provenance de Zurich concernant les précautions lors des passages aux frontières mais j’ignorais tout de l’évasion fiscale, du blanchiment de capitaux, du démarchage bancaire illicite puisque je travaillais souvent à l’extérieur du bureau et je n’avais jamais reçu de formation ou d’information sur ces thématiques.
Que s’est-il donc passé ?

Ces collègues m’ont fait très peur, m’expliquant que la banque s’était servie de ma non-connaissance du métier bancaire et que je risquais d’avoir des problèmes de niveau pénal si une enquête était menée en France – et peut-être également à cause de la perquisition. Par ailleurs, ils m’informaient que les transactions des clients français vers l’offshore n’apparaissaient pas dans la comptabilité de la banque en France mais étaient consignées, manuellement et mensuellement dans un cahier appelé “carnet du lait”, en référence aux carnets des vachers suisses, qui notent chaque soir le nombre de litres de lait produits par chacune de leurs vaches…N’ayant pas détruit les données, j’ai rencontré un à un les dirigeants d’UBS en France qui m’ont chacun répondu que j’étais fatiguée, que je racontais des bêtises puisque je n’y connaissais rien en finance etc. Étant une élue du personnel, j’ai alors pris la décision de prendre rendez-vous à l’inspection du travail. Après plusieurs entretiens, l’inspection du travail m’a suggéré de poser des questions aux dirigeants de la banque en réunion officielle avec les autres élus et de consigner les échanges dans des procès-verbaux.

Ma situation est devenue cauchemardesque, je l’ai décrite en détail dans mon premier ouvrage “La femme qui en savait vraiment trop” (Cherche Midi). Je me suis retrouvée isolée, harcelée, placardisée. J’ai été dégradée professionnellement au point de devenir la responsable des hôtesses au troisième étage des bureaux Boulevard Haussmann à Paris, à vérifier si les plantes vertes étaient bien arrosées. Mon métier a été confié à une jeune femme, qui n’avait ni mon expérience ni mes compétences en matière de communication. Début 2009, j’ai été arrêtée par mon médecin traitant plusieurs semaines pour dépression et j’ai ensuite accumulé des arrêts maladie jusqu’à mon licenciement. A l’été 2009, l’inspection du travail m’a demandé de porter plainte contre UBS. Mon état de santé, mon état psychologique m’ayant affaiblie considérablement, les pressions exercées étant terriblement fortes, j’ai mis plusieurs mois avant de me rendre sur l’Ile de la Cité à Paris où j’ai déposé plainte contre la banque suisse UBS avec la complicité d’UBS France concernant les motifs de démarchage illicite, d’évasion fiscale, de blanchiment de capitaux en bande organisée mais aussi concernant le harcèlement subi et l’entrave à ma mission d’élue.

Comment êtes-vous entrée en relation avec les douanes judiciaires ?
Alors que l’inspection du travail me demandait de porter plainte contre mon employeur, elle a, au même moment, refusé mon licenciement demandé par UBS via un Plan Social concernant une centaine de collaborateurs. Je me suis retrouvée “enfermée” dans une banque qui fraudait dont je dénonçais la fraude. Ma santé empirait, mon travail ne correspondait plus à mes compétences, mes collègues s’étaient éloignés de moi, les arrêts maladie se multipliaient. Après une visite surprise de l’inspection du travail dans les bureaux, les dirigeants d’UBS ont été mis en demeure de me rétablir dans mes fonctions et c’est ainsi qu’en mai 2011, j’ai pu gérer pour la banque le tournoi de tennis de Roland Garros. Alors que le tournoi allait commencer, j’ai reçu un appel en numéro masqué d’une femme. Après quelques phrases, j’ai compris qu’elle travaillait pour une cellule des douanes du Ministère des Finances et qu’elle souhaitait me rencontrer au plus vite. Le rendez-vous a été fixé devant le magasin Vuitton sur les Champs-Elysées. Cette cheffe de mission du SNDJ (Service National des Douanes Judiciaires) m’a alors annoncé que je serai suivie pendant les quinze jours par des membres de son équipe et que certains prendraient des photographies. Selon elle, la fraude continuait. Effectivement, à plusieurs reprises lors du tournoi, je me suis retrouvée nez à nez avec des collègues suisses, des problématiques avec des clients français bookés à Genève etc. Ces fonctionnaires étant assermentés, je n’ai pu me soustraire aux obligations de répondre à leurs demandes. Ma première audition a duré neuf longues heures au bureau du SNDJ ; j’ai été convoquée à plusieurs reprises jusqu’à l’été 2012 pour remettre des documents qui appartenaient alors à mon employeur et répondre à des questions très précises sur des clients, des prospects, des banquiers. Entre ces convocations, ils me téléphonaient régulièrement sur des points précis. Alors que ces fonctionnaires ne pouvaient ignorer mon état de faiblesse, acté à la fois par le médecin du travail et l’inspection du travail, je pensais bien évidemment être protégée. Jamais je ne m’étais posé la question de ma sécurité ni de mon avenir professionnel. Jamais je n’aurais imaginé que mon honnêteté et ma collaboration avec ces services des douanes judiciaires me conduiraient à des ennuis et des problèmes graves. UBS m’a licenciée en 2012, étant très probablement informée de ma collaboration avec les douanes. J’ai mis plus d’une année à aller un peu mieux, j’ai ensuite répondu à des centaines d’annonces de recrutement et n’ai jamais pu me re-positionner professionnellement. Depuis huit ans, je n’ai plus d’emploi, plus de revenus.
Alors aujourd’hui, avec le recul est-ce que vous diriez, vu tout ce que vous avez déjà fait et subi.  Est-ce que ça en valait la peine ?
Ce n’est pas le problème de lancer une alerte, le problème  c’est ce que ça génère. C’est-à-dire qu’alors que vous vous attendez au soutien de vos collègues, il n’y a absolument personne. On imagine qu’on peut s’attendre à une solidarité du monde du travail, mais rien! On se dit qu’on pourra obtenir le soutien des hommes politiques de tous bords et là…on peut les compter sur les doigts de la main. Et puis, je pensais penser que la justice ferait son travail rapidement et ça a duré dix longues années. C’est pour ça que certains lanceurs d’alerte ont disparu, alors que certains autres ont été assassinés, ne supportant plus cette force qui est émise contre eux. Et si je continue de dénoncer, c’est à la fois pour les lanceurs d’alerte du secteur privé, mais aussi pour tous les  fonctionnaires qu’on peut saluer puisque, eux, dans le cadre de leur mission dévouée au service public, ils sont obligés via l’article 40 du Code de procédure pénale, de dénoncer quand quelque chose ne va pas.

Et dans mon livre « La traque des lanceurs d’alerte », les uns après les autres expliquent qu’ils se sont tous retrouvés en justice, qu’ils ont tous été complètement ostracisés, complètement placardisés, isolés. C’est édifiant. Tout est fait pour que le système perdure. En fait, c’est ça que tous les lanceurs d’alerte ont compris mais que le grand public peine à comprendre.

Je me souviens, quand Pierre MOSCOVICI, le ministre des Finances à l’époque en France, nomme la déontologue d’UBS à la  l’AMF, (l’Autorité des Marchés Financiers) à la commission des sanctions de cette autorité alors qu’UBS était déjà mise en examen plusieurs fois… Des questions se posent! C’est là où vous vous rendez compte que tout est tissé pour que rien ne change. 

Comment la justice a t-elle géré ce dossier ?
J’ai été la première à être traînée en justice pour une plainte en diffamation déposée par UBS. J’ai été relaxée, en 2010, sans appel de la part d’UBS. Le Tribunal des Prudhommes a reconnu en 2015 que j’avais été harcelée par la banque. UBS n’a pas fait appel de cette décision. UBS a ensuite déposé une deuxième plainte en diffamation concernant mon premier ouvrage après que j’ai refusé une somme de plusieurs dizaines de milliers d’euros à condition de retirer la plainte déposée en 2009. J’avais bien évidemment refusé.
Michel Sapin, Ministre des Finances, que j’ai rencontré en 2016 dans le cadre de la publication des « Panama Papers », a fait passer une loi qui porte son nom (Sapin II) avec un volet de protection des lanceurs d’alerte.
Son administration m’a répondu à plusieurs reprises, via la direction des douanes et notamment la directrice générale de la douane française, Mme Hélène Crocquevieille, que j’usurpais ce titre de lanceur d’alerte et que je n’avais été qu’un témoin utilisé dans un dossier. Après des échanges infructueux, j’ai attaqué l’Etat en justice en 2018 et le Tribunal Administratif m’a reconnue “collaboratrice du service public”. En 2019, la banque UBS a été condamnée par la justice française à une amende de 4,5milliards d’Euros (3,7 milliards d’euros plus 850 millions d’euros de dommages et intérêts). UBS a immédiatement fait appel de la décision ; les audiences en appel auront lieu à Paris en juin 2020.
Qu’en est-il de votre situation vis à vis du Ministère des Finances ?
Rodolphe Ginz, qui a succédé à Madame Croquevieille, a refusé de me recevoir et de m’appliquer la loi. Il est en effet possible de rétribuer sur le fondement de la loi de 1995, permettant la rémunération des informateurs des douanes judiciaires. Il est également possible de rétribuer grâce au nouveau dispositif de rémunération des aviseurs fiscaux dont le Ministre de l’action et des comptes publics vante les mérites.

Étant donné les refus essuyés et la non-volonté d’exemplarité face à un dossier emblématique de fraude organisée sur notre territoire national, nous avons récemment déposé une plainte avec constitution de partie civile contre les agents des douanes et leurs hiérarchies, ceux-ci ne pouvant ignorer m’avoir fait travailler de manière illégale et forcée alors que j’étais en état de faiblesse. Le Premier Ministre Edouard Philippe a été tenu informé de cette action en mars dernier.

Aujourd’hui, Stéphanie, est ce que cela vaut la peine d’être honnête?

La véritable question, effectivement, est de savoir si ça vaut la peine d’être honnête. Je ne suis pas devenue philosophe faute de temps, mais l’éthique est tout l’enjeu car ces hauts fonctionnaires, ministres, patrons divers et variés ont pris nos vies en otage et jamais ils n’ont payé pour nous avoir assassinés financièrement, professionnellement, personnellement et judiciairement. C’est une honte.

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Protogenes Queiroz,Le policier qui a révélé la corruption au sein du pouvoir n’est plus en sécurité dans son propre pays.

Protogenes Queiroz, ancien chef du renseignement de la police fédérale du Brésil, bénéficie du statut de réfugié à titre provisoire.

Les autorités suisses sont en train d’examiner la demande d’asile politique déposée par un ancien policier brésilien. Pas n’importe lequel. Il s’agit de Protogenes Queiroz, ancien chef du renseignement de la police fédéral du Brésil. Une commission lui a déjà accordé le statut de réfugié à titre provisoire après un entretien de onze heures. L’affaire a une portée hautement symbolique. Avec ses petites lunettes fines et son costume rayé, l’homme assis dans l’arrière-salle d’un café n’a pas franchement un profil de demandeur d’asile.

Révélations en cascade

«En octobre dernier, j’ai été invité à participer à un colloque sur la criminalité organisée en Suisse. Après avoir bien réfléchi, j’ai décidé de ne pas reprendre l’avion pour São Paulo», raconte Protogenes Queiroz, 56 ans, que nous avons rencontré à Genève. L’ex-super-flic à l’origine des enquêtes qui ont conduit aux révélations en cascade sur la corruption autour de Lula et de Dilma Rousseff a échappé à plusieurs attentats et sa famille a été menacée.

LIRE sur: http://www.tdg.ch/monde/eliot-ness-bresilien-demande-lasile-suisse/story/25295093

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ubs-Par AFP , publié le 22/02/2016 à 17:23 , mis à jour à 19:22

Les juges ont clos leur enquête sur le système présumé de fraude fiscale concernant UBS et sa filiale française

Paris – Des commerciaux suisses soupçonnés d’attirer une riche clientèle française lors de tournois ou de concerts, une caution record de plus d’1 milliard d’euros: les juges d’instruction ont clos vendredi une enquête emblématique sur un système présumé de fraude fiscale visant la banque suisse UBS et sa filiale française, a-t-on appris de source judiciaire lundi.

Lancée après la dénonciation d’anciens salariés, cette enquête, comme celles visant HSBC, s’inscrit dans le contexte d’une offensive contre la fraude fiscale dans plusieurs pays. En 2014, le G20 et les Etats membres de l’OCDE ont adopté le principe de l’échange automatique de données fiscales, ce qui sur le papier signe la fin du secret bancaire. En 2018, ils seront plus de 90 pays à l’appliquer, dont la Suisse, qui s’y est engagée.

L’une des pièces à l’origine du dossier était une note anonyme transmise à l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) qui détaillait un système de double comptabilité, par écrit ou informatique, permettant de noter les ouvertures de comptes non déclarées en Suisse réalisées par des commerciaux en France.

Ce système aurait permis de ne pas laisser de trace officielle, tout en garantissant un calcul discret des bonus des chargés d’affaires pour leurs opérations en France.

D’abord mise en examen en juin 2013 pour démarchage illicite, la banque suisse UBS AG avait été mise en examen en juillet 2014 pour blanchiment aggravé de fraude fiscale, après l’échec de négociations sur une possible procédure de plaider-coupable.

Les juges d’instruction Guillaume Daïeff et Serge Tournaire avaient assorti cette mise en examen d’une caution d’1,1 milliard d’euros, que la banque a contestée en vain, devant la cour d’appel de Paris puis devant la Cour de cassation. La filiale française est également mise en examen pour complicité.

– Mandats d’arrêt –

La fin des investigations ouvre une période durant laquelle les parties peuvent faire des observations ou demander des actes d’enquête, avant les réquisitions attendues du parquet national financier (PNF) puis un renvoi ou non des protagonistes en procès, décidé par les juges d’instruction.

Des documents remis par l’Allemagne aux juges leur ont permis d’évaluer à environ 13 milliards de francs suisses (près de 12 milliards d’euros) les avoirs de quelque 38.000 clients français dans la banque en 2008, a rapporté à l’AFP une source proche du dossier. Tous les cas ne relèvent pas forcément de la fraude fiscale. UBS réfute les accusations et considère que son implication dans des opérations de fraude fiscale n’est pas démontrée.

« Après une enquête de plus de cinq ans« , UBS AG et UBS France « vont désormais pouvoir répondre publiquement à des allégations qu’elles jugent infondées« , ont réagi les deux structures après l’annonce de la fin de l’enquête par une source judiciaire à l’AFP.

Elles « prendront toutes les mesures appropriées pour réagir à une campagne de fuites opérée au mépris flagrant du secret de l’instruction et du principe d’équité« , ont-elles ajouté.

L’affaire a mis en exergue les soupçons pesant sur le rôle de chargés d’affaires suisses soupçonnés d’être venus en France démarcher une riche clientèle d’industriels, de vedettes ou de sportifs. Les contacts étaient établis en particulier lors d’événements sportifs (tournois de golf, Roland-Garros) ou de concerts.

Les juges disposent de témoignages d’anciens employés accréditant ce système.

Trois cadres de la banque en France ont été mis en examen, tout comme un haut responsable d’UBS en Suisse, Raoul Weil. Les juges avaient également délivré des mandats d’arrêt contre trois anciens dirigeants d’UBS en Suisse qui n’avaient pas répondu à leur convocation.

http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/fraude-fiscale-fin-de-l-enquete-judiciaire-en-france-sur-la-banque-ubs_1766596.html

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Le Français Matthieu Ricard, moine bouddhiste tibétain.
Le Français Matthieu Ricard, moine bouddhiste tibétain. – © AFP

RTBF

Le forum économique mondial s’achève ce samedi à Davos, en Suisse, et il a encore été question de migration ce samedi matin. Parmi les invités, la patronne du FMI Christine Lagarde a notamment déclaré que la crise des réfugiés en Europe compromet la survie de l’espace Schengen. Et elle n’est pas la première à le dire.

Autre invité de ce sommet, le Francais Matthieu Ricard.Il est l’une des figures emblématiques du bouddhisme tibétain en Europe. Mais que fait un moine bouddhiste dans ce genre de réunion mondiale, où États et investisseurs font des affaires ?

« C’est la septième fois qu’on me demande de venir, répond-il. Je viens donc uniquement, parce que l’on m’invite. Mais aussi parce que l’on me donne l’opportunité de partager des idées qui me sont chères, sur la solidarité, sur l’altruisme, sur la coopération. Finalement, dans un monde troublé, ce dont nous avons besoin, c’est davantage de coopération, et non pas de compétition. »

« Donc si l’on me donne une voix, pourquoi ne pas l’utiliser ? Ce serait trop bête. Plutôt que d’être dehors à protester, il vaut mieux être à l’intérieur du ‘dragon’ et y propager de bonnes idées. »

Les inégalités, un défi « reconnu » à Davos

Et en pratiquement dix ans, Matthieu Ricard a pu observer une évolution significative au sein du forum économique mondial de Davos. « Par rapport à la première fois où je suis venu, il y a un changement très net : les dîners de la société civile ont répété deux années de suite que, le principal défi; maintenant, ce sont les inégalités dans le monde. »

« On sait qu’Oxfam vient de déclarer que les 1% des plus riches possèdent autant que le reste de l’humanité. Mais c’est une problème qui est quand même reconnu ici, et il y a des gens comme Joseph Stiglitz (prix Nobel d’économie en 2001, ndlr)qui écrivent des livres sur les inégalités. Il y a donc quand même beaucoup plus que simplement des personnes qui font des affaires. »

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_matthieu-ricard-le-moine-bouddhiste-invite-au-forum-economique-de-davos?id=9193954
Mais que faisait le bouddhiste Matthieu Ricard à Davos ?

lire: http://www.europe1.fr/economie/mais-que-fait-le-bouddhiste-matthieu-ricard-a-davos-2655671

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Auseinandersetzungen zwischen Albanischen Fussballfans und der PolizeiPlusieurs bars de la Friesstrasse, dans le quartier d’Oerlikon, à Zurich, diffusaient jeudi soir le match entre l’Albanie et la Serbie. L’enjeu de la partie : se qualifier pour le championnat d’Europe de football. Mais pas seulement : à chaque fois que les deux voisins s’affrontent, la situation entre supporters est tendue. Pour rappel, le match aller avait été interrompu en raison de l’invasion de l’espace aérien du stade par un drone décoré d’un drapeau albanais.

Au coup de sifflet final (victoire 2-0 de la Serbie), les provocations ont tout de suite commencé dans les rues du quartier, rapporte vendredi la police municipale zurichoise. Et les attaques verbales se sont très vite transformées en pugilats. Résultat, la police a dû faire barrage entre les supporters, de peur que la situation ne dégénère.

Les agents ont été visés par des pierres et des bouteilles par des assaillants cagoulés. Faisant usage de balles en caoutchouc et de gaz irritant, ils ont réussi à calmer le jeu. Mais pas pour longtemps. Les bagarres se sont ensuite déplacées vers la gare d’Oerlikon et les rues avoisinantes.

Vers 00h30, la situation s’est enfin calmée. Un policier a été blessé, touché par une pierre. Il a été hospitalisé. Aucune information n’a été donnée sur l’ampleur des dégâts matériels.

«Personne n’a été arrêté, précise Marco Cortesi, porte-parole de la police de la ville. Nous nous sommes concentrés sur le fait d’éviter qu’il y ait des blessés.» Selon le policier, des telles émeutes, provoquées par un match de football, sont une première à Zurich (…)

Source : http://www.20min.ch/ro/lecteurreporter/story/Serbes-et-Albanais-se-sont-affrontes-dans-la-rue-31139702

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Depuis quelques mois, ils s’y sentent moins chez eux. «Je n’ai jamais vu autant de barbus et de hidjab que depuis mon retour de vacances», lance Danièle. Son inquiétude en libère d’autres: «Quand l’Église a brûlé, des jeunes musulmans ont filmé en applaudissant et en criant «catholiques de merde», enchaîne Yvan (ND Ch. H. Vidéo qui avait été trouvée et mise en ligne par Les Observateurs.ch avant tous les autres sites).

L’atmosphère se raidit : «On est incompatibles avec ces gens-là, on ne pourra jamais vivre avec eux, dit Alain. Car ils veulent s’imposer

Va mourir en martyre

Ils lui ont dit : «Va mourir en martyre, et tu auras la miséricorde de Dieu». C’est par ces bonnes paroles qu’Amine (prénom d’emprunt), Kosovar de vingt ans, se voit signifier son adhésion à la foi véritable, l’an dernier, par «un groupe d’hommes à la Mosquée de Genève, en marge des prêches». (…) C’est bien dans ce lieu de prière qu’il a d’abord frayé avec des radicaux: «Ceux qui prêchaient la mort en martyre étaient une vingtaine, dont une dizaine actifs, originaires des Balkans pour la plupart, plus quelques Tunisiens.

La radicalisation rampante est en marche.

«Au Lignon, il y a beaucoup de Kosovars, d’Albanais et de convertis. A la Servette, aux Charmilles et à Onex, certains foyers assez durs s’installent aussi. On en trouve aussi aux Palettes et à Plan-les-Ouates. Les Avanchets en revanche sont plutôt les ghettos perdus des dealers qui se cachent. Ce quartier abrite aussi de nombreux Pakistanais branchés sur le commerce mais qui fréquentent beaucoup la mosquée.» Alors oui, pour Abdoulaye, «la radicalisation rampante est en marche.»

Sources : – http://lesobservateurs.ch/2015/10/06/geneve-terreau-dislamisation/

http://www.letemps.ch/suisse/2015/10/02/piste-islam-radical-geneve

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imagePas moins de 1044 personnes ont demandé à être accueillies la semaine passée à la frontière sud du pays, dont 350 durant le seul week-end, a indiqué mardi le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM).

Depuis la mi-mai déjà, le nombre de demandes d’asile est supérieur à la moyenne, une hausse qui s’explique vraisemblablement par les nombreux débarquements recensés ces derniers temps au sud de l’Italie, explique le SEM.

Confrontées à des goulets d’étranglement en matière d’hébergement, les autorités fédérales ont réagi en mettant à disposition de nouvelles places en collaboration avec les autorités cantonales et communales.

Au Tessin, outre le centre d’enregistrement et de procédure fédéral de Chiasso et les sites délocalisés de Losone et de Biasca, qui offrent en tout 350 lits, trois abris de la protection civile pouvant accueillir près de 150 personnes supplémentaires ont ainsi été ouverts (…)

Source : http://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/6873058-nouvel-afflux-massif-de-requerants-d-asile-au-tessin.html

Voir l’article original

civilwarineurope

image(…) Dans un communiqué publié ce lundi 8 juin, l’Hospice général, qui s’occupe à Genève des requérants d’asile, relève que les structures d’hébergement actuelles sont totalement saturées. L’institution d’aide sociale s’est donc vue «contrainte de recourir à l’ouverture de deux nouveaux abris de protection civile (PC)».

L’abri de Carouge, à la rue de la Gabelle, est mis à disposition dès lundi. Il accueillera une quarantaine d’hommes seuls sous le régime de l’aide d’urgence (déboutés de leur demande d’asile ou frappés d’une décision de non-entrée en matière). Une séance d’information avec les habitants du quartier est prévue ces prochains jours (…)

L’institution rappelle dans son communiqué que le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a prévu l’arrivée de 29 000 requérants d’asile en Suisse pour 2015. Pour le moment, ces prévisions se confirment. Entre le début d’avril et la fin de mai, le nombre de nouveaux migrants a plus que triplé, passant…

Voir l’article original 85 mots de plus

civilwarineurope

imageLe Kosovo s’enfonce de plus en plus dans le marécage de l’arbitraire et de la corruption. Et une émigration de masse en est la conséquence. Une fois de plus, la soi-disant « frontière de Schengen » se révèle être une passoire. L’immigration illégale de Kosovars en Suisse augmente de façon drastique.

Le Conseil fédéral avait cru en son temps jouer un rôle de pionnier quand il avait, avec une rapidité inconsidérée, reconnu diplomatiquement le Kosovo comme état indépendant. Aujourd’hui le résultat est clair : la Berne fédérale a commis une grave erreur en se précipitant ainsi.

Avant la gestion irréfléchie du dossier « Kosovo », la Suisse, pour reconnaître diplomatiquement un état étranger, suivait des règles claires : elle n’a jamais reconnu des régimes, mais uniquement des Etats. Un Etat, pour être reconnu, doit disposer d’un territoire ayant des frontières clairement définies. Le gouvernement d’un état qui souhaite être reconnu doit pouvoir démontrer qu’il…

Voir l’article original 395 mots de plus

civilwarineurope

imageParmi les dizaines de milliers de migrants qui débarquent au sud de l’Italie après avoir traversé la Méditerranée, nombreux sont ceux à mettre le cap sur le nord et notamment la ville frontière formée par Côme et Chiasso, à proximité de la frontière suisse.

En général, ils arrivent trois semaines après avoir atteint l’Italie par la mer.

La ville de Côme doit jongler entre les clandestins illégaux refoulés par la Suisse et les arrivées quotidiennes depuis le sud. Et tout comme les passeurs, les autorités utilisent les SMS pour avertir les centres d’accueil des arrivées de migrants.

« Je consulte mes SMS parce que la préfecture de Côme me dit que demain, 50 migrants arriveront à Milan en provenance d’Agrigente, pour nous. Et toujours demain, 150 personnes, dont 11 pour nous arriveront de Catane. Des SMS comme ceux-ci, j’en ai pratiquement reçu une quarantaine ces derniers jours », explique Roberto Bernasconi, diacre…

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civilwarineurope

imageL’arrivée massive de migrants sur les côtes de la Méditerranée se fait ressentir au Tessin. Le nombre de personnes qui tentent d’entrer illégalement en Suisse a plus que triplé depuis une semaine.

On peut parler d’un effet domino. Alors que la moyenne hebdomadaire enregistrée jusqu’ici était de 70 personnes, 240 clandestins ont été interceptés par les gardes-frontière à la pointe sud du canton ces sept derniers jours.

Les autorités réagissent avec des renforts dépêchés aux frontières – surtout pendant les fins de semaine, quand le nombre de migrants peut passer du simple au double comme cela a pu être observé ces derniers jours.

Durant le printemps et l’été 2014, les migrants qui transitaient par l’Italie pour rejoindre d’autres pays du nord de l’Europe, dont la Suisse, provenaient essentiellement de Syrie. Ce printemps, ce sont les Gambiens, les Libériens et les Somaliens qui forment la plus grande partie de ces clandestins.

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Politik

10:21 31.03.2015(aktualisiert 10:46 31.03.2015) Zum Kurzlink
Atomstreit mit Iran (2015)
 

Die russische Delegation spielt eine Schlüsselrolle bei den Atomverhandlungen mit dem Iran in Lausanne, so Marie Harf, offizielle Sprecherin des US-Außenamtes.

 Weiterlesen: http://de.sputniknews.com/politik/20150331/301712912.html#ixzz3VxRzmQgP
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En Suisse aussi, les clients vident leur compte en banque

En Suisse aussi les clients vident leur compte en banque

« L’inquiétude a surgi lundi dans les colonnes du quotidien suisse Le Temps : « Taux d’intérêt négatifs, la peur d’une ruée sur le cash ». Vider ses comptes en banque n’est apparemment plus l’apanage des Grecs, tétanisés par les funestes menaces que fait courir la politique d’Alexis Tsipras. En Suisse, c’est l’action de la Banque centrale qui fait fuir le client. « Depuis que des taux d’intérêt négatifs de 0,75% ont été mis en place par la BNS au mois de janvier, tous cherchent des moyens d’y échapper, explique le journaliste. Certains clients préfèrent tout simplement retirer du cash pour le placer dans des coffres forts. Des rumeurs font même état de billets de 1000 francs qui pourraient venir à manquer »…

L’économie helvétique bloquée par des comportements anti-citoyens ? C’est ce que craint Thomas Jordan, le patron de la BNS pour qui ces tentatives « ne servent pas l’intérêt général de la Suisse dans le contexte actuel ». Gênée par le franc fort, l’activité est en train de chuter. Le FMI a enfoncé le clou lundi en prévoyant un taux de croissance de 0,75% seulement cette année, inférieur aux prévisions officielles. Or, échapper aux taux négatifs, c’est échapper à une mesure censée affaiblir le franc, s’inquiète la BNS. La monnaie risque de rester trop vigoureuse, d’autant que l’argent retiré des comptes aujourd’hui taxés n’est pas placé hors de Suisse. Le pays demeure le coffre fort qu’il a toujours été, au grand dam de Thomas Jordan.

Il y a deux mois, le patron de la Banque centrale avait provoqué un mini-séisme sur la planète finance en libérant le franc de ses entraves, déclenchant son envolée. A une échelle moindre, la Suède et le Danemark sont aussi contraints de taxer les dépôts dans leur devise, tout comme la BCE d’ailleurs, qui tente par ce moyen de relancer le crédit. Nul ne sait ce qui se passerait en cas de fuite généralisée devant la monnaie. Pourquoi pas le grand retour du troc ? »

Muriel Motte, L’Opinion, le 23 mars 2015

 

Le directeur de HSBC est lié à une fondation d'Interpol.

Le directeur de HSBC est lié à une fondation d’Interpol*. [Keystone/ montage – DR]

Suite aux révélations de la présence du grand patron de HSBC Stuart Gulliver au sein du conseil de la Fondation Interpol pour un monde plus sûr, l’organisation policière a demandé lundi sa suspension.

>> Lire: Le chef de HSBC lié à une fondation d’Interpol « pour une économie intègre »

« Tout en tenant compte de la présomption d’innocence et conformément au code de bonne gouvernance et aux règles internes de la fondation, Interpol a proposé au président que Monsieur Gulliver soit temporairement suspendu (…) jusqu’à ce que la lumière soit faite sur ces allégations », a annoncé à la RTS le porte-parole de l’organisation policière internationale.

Effet collatéral de Swissleaks

Alors que les statuts de la fondation basée à Genève stipulent qu’elle « oeuvre pour la promotion de la coopération internationale en matière pénale aux fins de la prévention et suppression du crime », le scandale Swissleaks a révélé que la branche genevoise de HSBC avait abrité de l’argent lié au narcotrafic et au financement du terrorisme.

Encore plus problématique, selon le consortium international de journalistes en charge de l’enquête, certains clients de l’établissement étaient des fugitifs recherchés par Interpol.

Interpol a tenu à préciser que le fondation était « indépendante » et qu’elle ne lui n’appartenait ni légalement, ni administrativement.

Le quotidien britannique Guardian a déjà révélé dimanche soir que Stuart Gulliver détenait plus de 7 millions de dollars sur un compte caché au nom d’une société panaméenne chez HSBC Genève.

>> Lire: Les dernières révélations du Guardian

Contactée lundi par la RTS, HSBC n’a pas répondu à nos questions.

Marc Renfer

source: http://www.rts.ch/info/monde/6566634-le-patron-de-hsbc-ecarte-de-la-fondation-genevoise-d-interpol.html

*http://www.interpol.int/fr/%C3%80-propos-d%27INTERPOL/Fondation-INTERPOL-pour-un-monde-plus-s%C3%BBr

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Par Lefigaro.fr avec AFP

Le directeur général de la banque HSBC, Stuart Gulliver, qui s’est engagé à réformer cet établissement éclaboussé par le scandale SwissLeaks, détenait des millions de dollars sur un compte en Suisse, affirme le Guardian.
Selon le quotidien britannique, le directeur général de HSBC était client de la filiale suisse de la banque, accusée d’avoir aidé de riches clients à frauder le fisc. Stuart Gulliver aurait ainsi détenu environ 7,6 millions de dollars (6,7 millions d’euros) en 2007 sur un compte au nom de Worcester Equities Inc., une société enregistrée au Panama, selon l’article du Guardian.

Le directeur général de HSBC, basé en Grande-Bretagne mais domicilié à Hong Kong pour des raisons juridiques et fiscales, était enregistré comme propriétaire et bénéficiaire du compte, précise le Guardian. L’article du journal a été publié la veille de la présentation par Stuart Gulliver du bilan annuel de HSBC, qui devrait être assombri par le scandale sur lequel enquêtent les autorités britanniques de surveillance bancaire et la justice helvétique.

LIRE AUSSI :

» SwissLeaks: HSBC s’excuse pour la fraude fiscale

» HSBC: le gendarme financier britannique s’empare de l’affaire SwissLeaks

» SwissLeaks: comment HSBC a orchestré la fraude fiscale

source:http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/02/23/97002-20150223FILWWW00021-swissleaks-le-dg-de-hsbc-dans-l-il-du-cyclone.php
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AFP/ATS (Keystone)
(Keystone)

L’enquête des magistrats parisiens sur HSBC Private Banking, mise en examen pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage illicite, est bouclée. Prochaine étape: les réquisitions du parquet national financier

Les juges français chargés de l’enquête pour fraude fiscale dans laquelle la filiale suisse de la banque britannique HSBC est mise en examen ont terminé leurs investigations, a appris l’AFP lundi de sources concordantes.

Dans ce dossier, HSBC Private Banking, basée à Genève, est mise en examen depuis le 18 novembre pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illicite de clients français. HSBC a été confrontée la semaine dernière à l’opération SwissLeaks, des révélations d’un réseau mondial de journaux – dont «Le Temps» – sur des pratiques d’évasion fiscale à grande échelle passées par sa filiale suisse.

Les juges d’instruction du pôle financier Guillaume Daïeff et Charlotte Bilger ont mis fin jeudi aux investigations concernant HSBC Private Bank, mais l’enquête reste ouverte et va se poursuivre sur d’autres aspects du dossier….

Lire sur http://www.letemps.ch/Page/Uuid/489671e6-b5cd-11e4-b703-7833333027ee/HSBC_les_juges_fran%C3%A7ais_ont_termin%C3%A9_leurs_investigations

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le monde à l'ENVERS

HOLLANDE MOHAMED VI RECONCILIATION

Décidément le « chef de guerre » de la Françafrique n’a pas de chance. Au moment où il célébrait la réconciliation de la France avec le Maroc sur fond d’une longue brouille diplomatique de près d’un an – Paris avait eu le malheur d’arrêter un officiel marocain accusé de tortures et d’enregistrer un dépôt de plaintes en France contre de hauts dignitaires marocains pour les mêmes motifs – Le Monde révélait que le roi chérifien, Mohammed VI, avait déposer sur les comptes suisses de la banque britannique HSBC des millions d’euros. En effet, d’après Le Monde, « entre l’automne 2006 et le 31 mars 2007, soit la période couverte par les listings que le quotidien français a pu consulter, « le montant maximal enregistré sur ce compte était de 7,9 millions d’euros« . Or, il est en principe illégal, pour des Marocains résidant au Maroc, de détenir un compte bancaire…

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Résistance Inventerre

France Info – 09h/12h – Céline Baÿt-Darcourt – 09/02/2015 –

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Le Monde vient de révéler ce vaste système d’évasion fiscale : 180 milliards d’euros ont été dissimulés en 2006 et 2007 grâce à la filiale suisse de la banque. 100 000 clients en auraient profité dont 3 000 français.
Céline Baÿt-Darcourt : Fabrice L’homme, vous signez dans Le Monde, avec Gérard Davet les résultats de cette grande enquête baptisée « Suisslix » dans laquelle vous racontez comment HSBC (1) a caché l’argent de ses clients dans des paradis fiscaux. C’était en 2006 et 2007, comment avez-vous eu accès à ces documents ?
Fabrice L’homme : Avec Gérard Davet, nous enquêtons depuis plusieurs années sur l’affaire dite « HSBC), puisque c’est une affaire qui est instruite par des juges financiers à Paris du côté français, sur les contribuables qui auraient fraudé le fisc. Et à cette occasion, nous avons eu l’opportunité de publier un grand article début 2014…

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Solidarité Ouvrière

RTS, 28 janvier 2015 :

Le bras de fer entre le gouvernement genevois et les syndicats se poursuit à Genève. Après l’échec de discussions mercredi, la grève des fonctionnaires est maintenue ce jeudi

Les syndicats de la fonction publique genevoise et le Conseil d’Etat genevois ne sont pas parvenus à rapprocher leur point de vue lors d’une séance de discussions mercredi.

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Le blog de Liliane Held-Khawam

Récemment, M Thomas Jordan. président du directoire de la BNS disait ceci dans un entretien accordé au temps: « Si vous prenez une décision aussi importante que l’abandon du cours plancher, il faut nécessairement surprendre le marché. Si vous montrez que vous réfléchissez à un changement, vous ouvrez la porte à des spéculateurs qui pensent en profiter. » Et il poursuit ainsi: »La BNS est une banque centrale indépendante. Il nous appartient de préparer nos décisions seuls. »

A défaut de se réjouir de la politique monétaire de la BNS, on peut apprécier ces commentaires qui respectent en tout point une éthique et une déontologie irréprochables.

La décision du désarrimage du 15 janvier 2015 a provoqué un séisme planétaire dont la longueur et la nature des victimes sont inconnues à ce stade. Tout y passe: Les entreprises exportatrices suisses et principalement les PME, les agents économiques (publics et privés) qui ont contracté des…

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Le Blog de Philippe Waechter

La Banque Nationale de Suisse (BNS) a supprimé le plafond à 1.2 entre le franc suisse et l’euro. Elle a aussi réduit son taux d’intérêt de référence à -0.75% contre -0.25% auparavant. La monnaie suisse s’est spontanément et fortement appréciée contre la monnaie européenne.(voir graphique en bas du post)
Un ajustement avait déjà eu lieu en décembre. Le taux d’intérêt de référence avait été abaissé mais sans toucher le plafond.
Cette mesure est une surprise car officiellement ce plafond était évoqué comme un élément clé de la politique monétaire suisse. Une rupture a eu lieu depuis.

Cela suggère plusieurs remarques
1 – Ce plafond avait été mis en place en Septembre 2011 lorsque la crise menaçait la zone Euro. Le franc suisse était alors la monnaie refuge. Afin d’éviter une hausse supplémentaire la BNS avait décidé de ce plafond. En outre le très faible taux d’inflation à l’époque…

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civilwarineurope

image« Si Allah le permet nous allons venir en Europe et il y aura de plus en plus d’opérations terroristes en France, en Belgique, en Allemagne et en Suisse. » C’est le message diffusé dans une vidéo de propagande mise en ligne mercredi par le groupe Etat islamique (EI) sur internet.

Dans la séquence tournée en Syrie, on y voit trois jeunes djihadistes, kalachnikov à la main, appelant en français leurs « frères » à perpétrer des attentats dans toute l’Europe en faisant « tout ce qu’ils peuvent » pour « tuer et égorger ».

C’est la première fois que la Suisse est menacée aussi « clairement », a indiqué à la RTS Jean-Paul Rouiller, directeur du Centre genevois d’analyse du terrorisme et ancien des Services secrets de la Confédération.

Selon l’expert, qui travaille actuellement à l’identification des trois hommes apparaissant dans la vidéo, ceux-ci sont de nationalité française.

Source : http://www.rts.ch/info/monde/6459837-des-djihadistes-du-groupe-etat-islamique-menacent-la-suisse-dans-une-video.html

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Leguida

les AZA subversifs

PEGIDA étant – pour nos amis frenchies – un mouvement anti-islam allemand – ou plus précisément «Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes» («Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident») – qui a récupéré la grande manifestation de ce dimanche à Paris pour gonfler ses rangs à Dresde. C’est ainsi que dans la soirée de ce lundi 12 janvier 2015, les pro-PEGIDA se sont regroupés à Dresde – très belle ville ex-est-allemande – pour se retrouver à plus de 25’000 pingouins, soit 5’000 de plus depuis les attentats contre Charlie-Hebdo, récupérant ainsi les raisons valables à l’existence de leur douzième manifestation depuis octobre 2014.

Pour la petite histoire, PEGIDA a vu le jour au mois de mars 2014 avec 500 islamophobes qui râlaient contre l’islam – quoique le groupe se partage encore entre les musulmans et les islamistes -, contre les demandeurs d’asile, contre les politiciens et contre les merdias.

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LU sur Le blog de Liliane Held-Khawam

janvier 7, 2015

Avec des francs qu’elle crée d’un coup de baguette magique, la Banque nationale finance le trou de la dette en euros – la Suisse donne ainsi des ailes à son business perverti de l’exportation.

Billets cielPour la Banque nationale Suisse (BNS), le maintien du taux plancher devient de plus en plus difficile. Dans la nuit d’hier à aujourd’hui, l’euro a plongé par rapport au dollar à son niveau le plus bas depuis 9 ans.

Graphique euro-swiss franc sur 6 mois

 

Graphique: Euro-franc suisse sur les 6 mois

Cela appelle sans cesse de nouvelles mesures. Après avoir acheté de gigantesques quantités d’euros, la Banque nationale a déjà introduit des intérêts négatifs. On ignore ce qui viendra ensuite.
Comme la BNS change en dollars une part des euros qu’elle achète, et comme la monnaie US grimpe actuellement, ce sont pour l’instant des bénéfices colossaux qui jaillissent.
Un méga succès pour lequel les cantons émettent des prétentions. Ils aimeraient redonner du punch à leurs budgets avec cette pluie d’argent ; même si, en fait, ces bénéfices sont des pertes.
Si le franc n’était pas enchaîné à l’euro, le bilan de la BNS afficherait un trou béant.
Voilà qui met à jour une manœuvre dangereuse. Ce qui ressemble à un modèle de réussite helvétique, unique en son genre, est en vérité l’exemple révélateur d’un gigantesque blanchiment d’argent.
La différence par rapport au blanchiment d’argent sale, tel que les organisations criminelles le pratiquent depuis toujours, n’est finalement qu’une question de point de vue.
La différence réside surtout dans le monopole de pouvoir des banques nationales. Elles agissent avec la bénédiction du politique, c’est-à-dire les gens qui font la société.
Dans le cas de la monnaie suisse le blanchiment d’argent passe par le financement de l’exportation. La BNS avance l’argent dont cette dernière a besoin pour ses achats.
Voilà comment cela fonctionne : d’abord, la BNS enchaîne le franc au taux plancher de CHF 1.20 ; cela signifie que l’industrie suisse peut offrir en Europe ses machines et ses produits à un prix attractif, qui serait impossible sans arrimage.
Idem pour le tourisme. Les stations suisses de ski remplissent leurs lits avec des touristes de la zone euro, qui sans taux plancher, iraient passer leurs vacances en Autriche.
Pour cela, la BNS doit maintenir le franc à un niveau faible.
Comment? Par la grâce de ses ordinateurs, en faisant apparaître par magie des francs, avec lesquels elle achète des euros, qui sinon plongeraient en dessous du taux plancher. Théoriquement, ces francs peuvent être produits en quantités infinies.

Casino
Les milliards d’euros ainsi achetés, la BNS les investit ensuite dans des obligations d’Etats en euros. Elle achète donc à grande échelle de la dette des pays de la zone euro.
En d’autres termes : la BNS fournit à l’Allemagne & Co l’argent dont ces derniers ont besoin pour pouvoir acheter des produits d’exportation suisses, comme des machines et des vacances.
Cela s’appelle vivre à crédit – à l’instar de ce qu’a fait l’Allemagne : cette dernière a montré l’exemple lors de l’introduction de l’euro, il y a 15 ans, avec l’Espagne et les autres pays du Sud.
Le miracle allemand de l’exportation était basé sur la richesse apparente des pays méditerranéens. Du jour au lendemain, ceux-ci s’étaient retrouvés avec en poche une monnaie forte, l’euro, à la place de leur monnaie faible.
Les Ibères et les Grecs s’en sont servis pour acheter des Audi et des trains Siemens à l’Allemagne et au pays du Nord de la zone euro. Sauf que : cet argent, ils ne l’avaient pas gagné, il leur avait été simplement avancé par les pays du Nord.
L’Allemagne et les pays du Nord de la zone euro ont donc financé eux-mêmes leur boom des exportations. La Suisse fait la même chose aujourd’hui – grâce à l’arrimage à l’euro de la Banque nationale.
Le problème, ce sont les risques et les effets indésirables. Si l’euro ne tient pas, alors c’est une perte gigantesque qui menace la BNS.
Le scénario devient plus réaliste. Un article du « Spiegel », selon lequel Berlin autoriserait la Grèce à sortir de l’euro a fait plonger la monnaie unique.
Si Athènes devait lui tourner le dos, d’autres pays du Sud pourraient s’en aller. L’euro serait en danger.
La BNS serait immédiatement touchée. Elle qui a investi plus de 200 milliards de francs en euros.

Lukas Hässig

Traduit par Catherine Riva

Nous remercions M L Hässig pour son autorisation de le traduire et le publier.

Source et version originale: http://insideparadeplatz.ch/2015/01/05/snb-unsere-gigantische-geldwaschanstalt/

SOURCE:http://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/01/07/la-banque-nationale-suisse-notre-gigantesque-agence-de-blanchiment-dargent/

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05. janvier 2015 – 09:30
Le procureur général de la Confédération, Michael Lauber, estime qu'il est pratiquement impossible de faire condamner une personne en Suisse pour appartenance à la mafia. (Keystone)

Le procureur général de la Confédération, Michael Lauber, estime qu’il est pratiquement impossible de faire condamner une personne en Suisse pour appartenance à la mafia.

Le procureur général de la Confédération déplore l’impossibilité de faire condamner une personne en Suisse pour appartenance à une organisation mafieuse. Michael Lauber propose au Parlement de rendre la loi plus efficace.

«La simple appartenance (à une organisation criminelle) ne suffit pas pour une condamnation; la doctrine dominante est unanime sur ce point», a indiqué le procureur de la Confédération dans une interview accordée dimanche à la NZZ am Sonntag. Il faut prouver que la personne a soutenu concrètement l’organisation par ses activités criminelles, comme par exemple quelqu’un qui est actif en tant qu’avocat, agent fiduciaire ou conseiller, a-t-il ajouté.

En automne 2012, une décision de principe est tombée. Depuis, seule une procédure, dont les faits sont prouvés, peut être ouverte. «Dans tous les autres cas, nous n’ouvrons plus de procédure. Nous ne pouvons plus partir à l’aventure», a relevé Michael Lauber.

Que dit le code pénal?

Art. 260ter 1

Organisation criminelle

1. Celui qui aura participé à une organisation criminelle qui tient sa structure et son effectif secrets et qui poursuit le but de commettre des actes de violence criminels ou de se procurer des revenus par des moyens criminels.

Celui qui aura soutenu une telle organisation par son activité criminelle, sera puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.

2. Le juge pourra atténuer librement la peine (art. 48a) à l’égard de celui qui se sera efforcé d’empêcher la poursuite de l’activité criminelle de l’organisation.

3. Est également punissable celui qui aura commis l’infraction à l’étranger si l’organisation exerce ou doit exercer son activité criminelle en tout ou en partie en Suisse. L’article 3, alinéa 2, est applicable.

Dans une procédure menée en Suisse à l’encontre de cinq membres présumés de la ‘Ndrangheta, la mafia calabraise, le Ministère public de la Confédération (MPC) avait établi la participation des suspects à une organisation criminelle. Mais à la mi-décembre, les charges ont été abandonnées suite à l’acquittement d’un des principaux suspects quelques semaines plus tôt en Italie.

Pour lire la suite: http://www.swissinfo.ch/fre/la-suisse-manque-de-moyens-l%C3%A9gaux-contre-la-mafia/41199478

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Solidarité Ouvrière

Le Matin, 16 décembre 2014 :

Les syndicats des fonctionnaires dénonce le «le budget d’austérité» et «les coupes massives». Une défilé est prévu en fin de journée. Un service minimum est assuré dans les écoles.

La fonction publique genevoise va débrayer ce mardi après-midi pour protester contre les mesures d’économies envisagées dans le budget 2015 du canton. La grève affectera notamment les écoles. Un défilé dans les rues est prévu en fin de journée. Le Grand Conseil entamera ses discussions sur le projet de budget jeudi.

Voir l’article original 184 mots de plus


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