Archives de la catégorie ‘Québec’

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Pierre-Jacques Ratio Pierre-Jacques Ratio

Le maire de Chertsey, Michel Surprenant, poursuit son analyse sur la bureaucratique aiguë qui affecte cruellement les Municipalités Régionales de Comté québécoises (MRC), en prenant comme exemple la politique gouvernementale qui impose des normes paralysantes aux municipalités en matière de gestion et d’exploitation de leurs ressources naturelles.

Pour mieux comprendre les enjeux et les politiques gouvernementales dans les MRC québécoises, Les Indignés du Québec vous présentent en exclusivité le deuxième volet de cet article signé Michel Surprenant.

La gestion des gravières et sablières

Le gouvernement du Québec consent en effet à des «délégations de compétences» envers les MRC dans divers domaines selon un scénario toujours identique qui fait que la MRC qui accepte une telle délégation s’engage à respecter toutes les directives et formulaires que le prescrit le délégataire. Dans les faits ces délégations ne font que créer une nouvelle couche bureaucratique à la MRC sans jamais réduire la…

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Solidarité Ouvrière

Le Journal de Montréal, 21 janvier 2015 :

Des établissements de santé de Montréal et de Laval se préparent à se mettre en grève ce printemps, pour contrer d’éventuelles suppressions de postes dans leurs départements.

Ces syndicats, affiliés à la CSN, affirment que ces réductions de personnel seront une conséquence des compressions prévues par Québec dans le prochain budget, qui devrait être déposé ce printemps.

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Un an après la mort de Vito Rizzuto, la mafia montréalaise se réorganise

MAFIACANADA

Photo d’archives

Le défunt parrain Vito Rizzuto n’avait visiblement pas prévu de dauphin pour lui succéder lorsque la maladie l’a emporté.

La mort de Vito Rizzuto, survenue il y a un an jour pour jour, a marqué la fin des grandes dynasties mafieuses à Montréal, où le fauteuil de parrain se transmettait de père en fils.

«L’ère des dynasties est révolue. On s’en va vers un changement de garde complet. La mafia est en train de se refaire avec du sang neuf, de nouveaux joueurs issus de la jeune génération», indique l’auteur Pierre de Champlain, ancien analyste de renseignements à la GRC.

Le 23 décembre 2013, le parrain de la mafia montréalaise, Vito Rizzuto, décédait d’un cancer des poumons. Totalement inattendue, sa mort avait provoqué une onde de choc au sein du crime organisé et semble aujourd’hui avoir définitivement sonné le glas d’une autre époque.

«Avant, un leader pouvait passer 10, 15, 20 ans au pouvoir, souligne M. de Champlain en faisant référence aux grandes familles calabraises (Cotroni) et siciliennes (Rizzuto). Désormais, on ne verra plus ça», pense-t-il.

Table de concertation

Un an après la mort du charismatique Vito Rizzuto, la mafia montréalaise semble toujours en pleine réorganisation.

«On ne savait pas si Vito avait prévu un dauphin, mais aujourd’hui, tout indique que non», relève l’expert.

Selon des sources policières, indique-t-il, une «table de concertation» aurait été formée au sein de la mafia, autour de laquelle un certain Stefano Sollecito commencerait à s’imposer.

Son père, Rocco Sollecito, était l’un des principaux lieutenants de Vito Rizzuto.

Le futur parrain n’a pas la tâche facile, explique l’auteur Antonio Nicaso, spécialiste du crime organisé, «il doit rétablir la connexion avec les politiciens, les banquiers et les hommes d’affaires qui ont été exposés à la Commission Charbonneau».

La présumée étoile montante de la mafia montréalaise est encore loin de marcher dans les pas de Vito Rizzuto, tant ce dernier parvenait à s’imposer par son charisme, ajoute-t-il, et à faire l’unanimité autour de lui.

Tensions

Son retour à Montréal l’automne dernier, après avoir purgé une peine de prison de 10 ans pour meurtre aux États-Unis, avait laissé présager une paix durable, poursuit Pierre de Champlain.

Mais son décès, puis la réorganisation qui s’opère depuis, prédisent d’autres conflits, s’entendent les deux experts.

Le meurtre de Tonino Callocchia – une des figures importantes de la mafia montréalaise – au début du mois de décembre à Rivières-des-Prairies, ainsi que les deux incendies survenus à quelques jours d’intervalle au restaurant La Cantina – lieu de rencontre des Rizzuto – tendent à démontrer que rien n’est réglé.

«Avec ce regain de violence, tout indique qu’il y a beaucoup de distensions entre les différents clans mafieux. (…) Quelque chose ne tourne pas rond, certains n’auraient pas respecté les ententes prises à la table de concertation», conclut M. de Champlain.

Un important procès attendu
L’un des plus importants procès de l’histoire du crime organisé montréalais s’ouvrira début janvier à Laval et il pourrait lever le voile sur l’alliance qui aurait été formée pour renverser la famille Rizzuto.
Sur le banc des accusés, le caïd Raynald Desjardins et six autres présumés complices, accusés du meurtre de l’aspirant parrain Salvatore Montagna, assassiné en novembre 2011 à Charlemagne.
«Ce procès permettrait de comprendre pourquoi ce conflit-là a éclaté», souligne, intrigué, Pierre de Champlain, expert en crime organisé.
En 2010, un groupe formé de Desjardins, Montagna et d’autres individus auraient été mis sur pied pour renverser les Rizzuto et prendre leur place à la tête de la mafia montréalaise.
Volte-face
Mais des tensions seraient survenues entre Desjardins et Montagna. Le second fut tué quelques mois après que le premier eut été victime d’une tentative de meurtre, à l’automne 2011.
Très proche de Vito Rizzuto depuis de nombreuses années, Raynald Desjardins aurait fini par retourner sa veste. «C’était pourtant l’un de ses hommes de confiance. Il avait beaucoup de contact dans le milieu criminel. Il lui aurait servi d’intermédiaire, notamment avec les Hells Angels de Québec», explique M. de Champlain.
Plaidoyer de culpabilité
Ce procès tant attendu pourrait aussi tourner court si les accusés décident de plaider coupables à une accusation réduite. «Il arrive fréquemment que les mafieux agissent ainsi pour clore le procès et ne pas étaler les choses sur la place publique», souligne l’auteur.
«Mais si Raynald Desjardins décide d’aller jusqu’au bout, ça va être tout un procès. On va enfin comprendre ce qui s’est passé et pourquoi de tels bouleversements sont survenus.»
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Solidarité Ouvrière

Radio Canada, 2 décembre 2014 :

Le froid qui souffle sur le Québec n’a pas refroidi les ardeurs des cols blancs en cette journée de grève générale de 24 heures. Plusieurs d’entre eux se sont massés devant l’hôtel de ville de Montréal afin de dénoncer l’adoption prochaine du projet de loi 3 sur la réforme des régimes de retraite.

« Le mouvement ne s’essoufflera pas », affirme le porte-parole de la Coalition syndicale pour la libre négociation, Marc Ranger. « On a prévenu nos membres que c’était un marathon et que la bataille serait longue. On va donc poursuivre la mobilisation, on va continuer les manifestations. Le mouvement va s’élargir comme on l’a vu avec la grande marche à Montréal et à Québec.

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Plaintes contre la GRC: moins de 10% sont retenues

Plaintes contre la GRC: moins de 10% sont retenues

Photo Archive / Agence QMI

Giuseppe Valiante / Agence QMI

26-10-2014 | 23h58

Dernière mise à jour: 26-10-2014 | 23h58

OTTAWA – La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a reçu près de 13 000 plaintes du public déposées en bonne et due forme depuis 2010, mais elle en a rejeté 90 % sans enquête approfondie. Au Québec, 95 % des plaintes ont été rejetées, le deuxième plus haut taux au pays.

Neuf des 13 provinces et territoires ont retenu moins de 10 % des plaintes. Le taux de rétention est le plus bas en Ontario et au Québec avec 3 % et 5 % respectivement.

Selon le professeur de criminologie à l’Université d’Ottawa Michael Kempa, un taux de rétention des plaintes perpétuellement bas mine la confiance du public en la police fédérale.

Au total, de janvier 2010 au 10 octobre 2014, la GRC a reçu plus de 24 800 plaintes du public à travers le pays, mais seulement 12 407 ont été faites selon les règles. Les reproches les plus courants sont le manquement au devoir (4341), une attitude répréhensible (2204) et le recours abusif à la force (1656).

La Commission des plaintes du public contre la GRC, un organisme indépendant créé par le gouvernement fédéral, estime que seulement 1221 de toutes les allégations portées contre des officiers depuis 2010 sont valides.

Le professeur Kempa estime que la commission «manque de ressource pour enquêter sur les dossiers et que pallier ce problème redonnerait confiance au public».

Pourtant, la commission n’a jamais eu autant de ressources. Les conservateurs ont donné plus de pouvoir à cette commission et depuis 2013, elle a pratiquement les mêmes pouvoirs qu’une cour et peut forcer des personnes à témoigner.

Le problème, selon Michael Kempa, c’est que la GRC compte plus de 28 000 membres et un territoire immense. Elle ne prend que les cas sur lesquels elle peut vraiment enquêter, dit-il.

Les provinces ayant émis le plus de plaintes contre la GRC depuis 2010 sont la Colombie-Britannique (5588 dossiers) et l’Alberta (2626). Elles sont aussi les provinces les plus peuplées où la GRC agit comme police provinciale.

Au Québec, qui a sa propre police provinciale, la Sûreté du Québec, n’a formulé que 59 plaintes, le taux le plus bas au pays. En Ontario, qui a aussi sa police provinciale, 153 plaintes ont été faites.

http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2014/10/20141026-235854.html

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Un premier voilier-école au Québec | Le Devoir

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/420853/un-premier-voilier-ecole-au-quebec

Même si le Saint-Laurent coule au coeur du Québec et de son histoire, aucun navire-école n’avait eu pour mission jusqu’ici de partir à sa découverte, du fleuve au golfe. L’organisme Écomaris a décidé de tenter l’aventure en acquérant un voilier pour lui donner une vocation pédagogique, le tout sans le soutien de l’État.

Fondateur et directeur général de cet organisme éducatif à but non lucratif, Simon Paquin fait de la voile depuis longtemps. Au cours des années, il a d’ailleurs vu des voiliers-écoles en Europe, en Australie et au Brésil, notamment.

«Je mesuis demandé pourquoi ça n’existait pas au Québec, se souvient-il. Après tout, nous venons du fleuve. Mais nous ne l’utilisons plus comme un moyen pédagogique. Pourtant, la mer m’a apporté beaucoup, elle m’a permis de comprendre des éléments importants du monde. C’est une grande encyclopédie vivante, mais elle a complètement disparu de nos vies.»

De là est né le projet d’une école environnementale qui naviguerait pour aller à la rencontre des vastes étendues méconnues de ce cours d’eau. «On voulait tout simplement redonner un accès au Saint-Laurent», résume-t-il.

Selon M. Paquin, il est en effet essentiel que les Québécois renouent avec ce territoire maritime. Cela commence par les générations montantes, qui vivent le plus souvent le dos tourné au fleuve. «Des jeunes font des stages un peu partout dans le monde. Pourquoi est-ce qu’ils ne feraient pas un stage formateur sur le Saint-Laurent? Un stage qui leur permettrait de se rapprocher du fleuve, mais aussi de mieux comprendre tous les enjeux liés à ce milieu.»

En tête de liste de ces enjeux, le fondateur d’Écomaris place la menace que représentent les projets d’exploration pétrolière et le port pétrolier à Cacouna.

Or il juge que les Québécois ne se sentent généralement pas interpellés par ces questions environnementales. «Le fleuve est un étranger. Pour avoir envie de le protéger, il faut d’abord apprendre à le connaître. On aime ce qu’on connaît. Il faut donc créer un attachement au fleuve, et ça passe par l’expérience terrain.»

Depuis 2013, donc, diverses sorties sur le fleuve sont organisées à bord du Roter Sand, un voilier de 26 mètres acheté en Allemagne en 2012. Ce navire à deux mâts, très stable, a justement été conçu à des fins pédagogiques. Il peut naviguer dans de forts vents et dans la glace.

Après une saison 2014 particulièrement chargée, M. Paquin estime que les choses sont bien lancées pour Écomaris, malgré le risque financier majeur d’une telle aventure. «Ça ne pourrait pas être plus risqué comme entreprise», laisse-t-il tomber.

Le risque est d’autant plus grand que cet organisme à but non lucratif à vocation pédagogique ne bénéficie d’aucun soutien financier des gouvernements du Québec et du Canada.

Et pour ajouter aux obstacles rencontrés dans le développement du projet, Transport Canada a imposé de nombreuses modifications au Roter Sand avant de lui accorder l’autorisation de naviguer.

Malgré les difficultés de maintenir à flot une telle entreprise, Simon Paquin songe déjà à développer un produit touristique autour de ce type d’expédition sur le Saint-Laurent. Après tout, insiste-t-il, «les gens pourraient vouloir naviguer sur autre chose que les bateaux de croisière qu’on voit sur le fleuve».

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je me souviensNous ne reconnaissons donc plus l’autorité suprême, sur nos lois et sur notre territoire, de Sa Majesté la Reine Elizabeth II.

 

lesindignesduquebec

Sophie Doucette Sophie Doucet

À l’heure où 85% des citoyens Québécois ne veulent plus de la monarchie et du lieutenant-gouverneur (représentant la Reine d’Angleterre) au Québec, et tandis que s’amorcent de grands changements sociaux qui sont palpables dans la société, les Indignés du Québec ont décidé de publier à nouveau le texte du MANIFESTE POUR UNE RÉELLE DÉMOCRATIE AU QUÉBEC, adopté en novembre 2011. Pour le bénéfice de nos nouveaux membres nous en reproduisons le texte intégral:

« Depuis la fin de 2010 nous assistons à un soulèvement citoyen, à la fois éclairé et pacifique, qui prit naissance d’abord en Islande pour ensuite s’étendre dans le monde Arabe. En Tunisie avec la chute de Ben Ali ; en Égypte (chute de Moubarak) ; et en Europe, une vague de prises de parole citoyenne se fait entendre sur les places publiques des différentes villes de Grèce, du Portugal, d’Espagne, d’Irlande, de France jusqu’en Amérique. L’émergence d’une conscience citoyenne…

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Journal L’Avantage
Port maritime pétrolier à Cacouna: deux lobbyistes pour TransCanada

LaPresse.ca26 juin 2014
Le terminal maritime à Cacouna permettrait entre autres à TransCanada d’exporter du pétrole qui serait acheminé des sables bitumineux de …

Les Québécois vont payer encore plus cher l’essence si le Québec continue de faire cavalier seul dans le marché du carbone, prévient le député caquiste François Bonnardel.

Il demande au gouvernement Couillard de mettre la pédale douce.

Le Québec et la Californie sont les deux seules juridictions qui participent au système de plafonnement et d’échange des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Environ 80 entreprises québécoises y sont actuellement assujetties et doivent acheter des crédits pour polluer plus que le seuil maximal d’émission de GES fixé par le Québec. À compter de 2015, le système s’étendra aux distributeurs de produits pétroliers.

Selon le député de Granby, les pétrolières vont inévitablement refiler la note aux automobilistes. «Ceux qui chauffent à l’huile à chauffage, au mazout, au gaz naturel vont tous voir eux aussi leur facture augmenter», insiste-t-il, au cours d’un entretien avec Le Journal.

Couillard doit faire preuve de leadership

Le premier ministre Philippe Couillard doit faire preuve de leadership et tenter de convaincre d’autres provinces canadiennes de prendre part au marché du carbone, sans quoi un frein doit être mis à la participation du Québec.

«On ne peut pas être seuls dans notre cour ad vitam aeternam et d’assumer seuls au Canada et presque seuls en Amérique du Nord le coût de cette facture verte. On veut bien croire qu’il y a un fonds vert qui va être enrichi d’énormément de dollars, mais il y a un coût lié à tout cela, et ce sont les Québécois, majoritairement les automobilistes, qui vont en payer le prix. C’est un jeu dangereux d’embarquer là-dedans», soutient M. Bonnardel.

Québec prévoit toucher 2,5 milliards $ d’ici 2020 grâce au système de plafonnement des émissions de GES.

Le caquiste y voit également un problème de compétitivité pour les entreprises québécoises.

Le Québec n’est pas la Californie

Si la Californie peut se permettre de payer un prix aussi élevé pour être «verte», ce n’est pas le cas du Québec, plaide-t-il. «Les Californiens ne sont pas aussi taxés que nous pouvons l’être, insiste-t-il.

LIRE: http://enjeuxenergies.wordpress.com/2014/07/02/la-caq-entrevoit-une-hausse-du-prix-de-lessence-marche-du-carbone-politique/

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