Articles Tagués ‘zone euro’

Le Blog de Philippe Waechter

Voici les points saillants à retenir de la conférence de presse de Mario Draghi à l’issu du comité de politique monétaire de la BCE

  1. Les taux d’intérêt de la BCE sont restés inchangés. Mario Draghi a précisé qu’ils resterait à ce niveau bas ou plus bas pour une longue période (extended period)
  2. Les taux d’intérêt négatifs ont eu un impact positif sur les conditions financières
  3. Les taux d’intérêt ne remonteront que lorsqu’il y aura davantage de croissance et d’inflation.
  4. Les signaux conjoncturels sur l’activité sont plus rassurants même s’ils restent insuffisants.
  5. L’inflation n’avait plus l’allure préoccupante qui était la sienne mais il faut désormais être patient. « Nous devons attendre » pour reprendre le terme de Mario Draghi
  6. Sur un plan plus conjoncturel il s’attend à un taux d’inflation négatif au cours des prochains mois et positif durant la seconde partie de l’année lorsque l’écart du  du prix du pétrole d’une année…

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Neuf points à suivre cette semaine dans la conjoncture globale

Point #1Pas d’accord à Doha, le prix du pétrole en repli
L’échec de la réunion de Doha, le dimanche 18 avril, traduit l’impossibilité d’un accord coopératif sur l’offre de pétrole.
A Doha, seize pays producteurs avaient rendez vous avec pour objectif de stabiliser la production de pétrole. Parmi les pays se trouvaient la Russie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Venezuela et quelques autres. Il n’y avait pas les Etats-Unis et l’Iran n’était là qu’en observateur.
Le souhait, annoncé depuis la mi février, était de stabiliser la production de pétrole au niveau de janvier 2016 pour les pays signataires. L’objectif premier était d’éviter une baisse supplémentaire du prix de l’or noir alors qu’il était au voisinage de USD 30. La stabilisation de la production pour les 2 principaux producteurs aurait permis de prendre l’avantage lorsque la production américaine se…

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La zone Euro perméable aux chocs extérieurs.

6 éléments à retenir dans la semaine écoulée pour bien appréhender la conjoncture économique

Point #1La dynamique de la zone Euro plafonne
La publication de l’estimation avancée de l’enquête Markit pour le mois de mars suggère que l’économie de la zone Euro ralentit par rapport aux derniers mois de 2015 (point haut en novembre). Cela s’observe sur l’indice global qui au premier trimestre s’inscrit en moyenne à 52.4 contre 53.1 durant les trois derniers mois de 2015. On notera que le chiffre de mars à 52.3 est inférieur à celui de la moyenne du trimestre ce qui montre une dynamique limitée. Lire la suite

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9 éléments à suivre cette semaine pour appréhender la conjoncture

Premier pointLa dynamique mondiale reste limitée
Les chiffres du commerce mondial ont été publiés pour le mois de novembre. Sa progression sur un an est de 2%, soit une progression qui reste en-dessous de ce qui était observé avant la crise de 2008. L’Asie hors Japon est la région la plus pénalisante pour l’évolution des échanges avec une contribution négative. Les Etats-Unis n’ont pas non plus une contribution forte mais elle est positive. La zone Euro et l’Afrique et le Moyen-Orient ont une contribution positive aux échanges

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Periscope – BCE, Fed et Emploi US

Le Periscope fait à 1600 est en ligne dans la vidéo ci-dessous.
Philippe Waechter évoque les enjeux de la politique monétaire de la BCE, la stratégie de la Fed et le profil de l’Emploi américain pour le mois de novembre.

Voici 3 graphes que j’évoque dans la vidéo
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L’enquête Markit pour la zone Euro montre enfin, en novembre, une accélération et un changement de tendance par rapport à l’évolution « plate » constatée depuis le début de l’année 2015.
Depuis mai 2011, l’indice synthétique n’avait jamais été aussi fort. La dynamique plus autonome de l’économie de la zone Euro prend de la consistance. Cela pourrait être de bonne augure pour les chiffres de croissance de la fin de l’année donnant un bon point de départ pour 2016.
Si le PIB reste cohérent avec l’indice synthétique de l’enquête, cela renforce notre objectif d’une croissance de 1.5% pour 2015.

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Cinq éléments à retenir cette semaine sur le plan macroéconomique

1 – L’économie chinoise ralentit. Au troisième trimestre, le PIB s’est inscrit en variation annuelle à 6.9% contre 7% lors des deux précédents trimestres. Néanmoins, la variation sur les 3 mois d’été par rapport aux 3 mois du printemps est de 7.4% en taux annualisé, comme au 2ème trimestre.
Chine-2015-T3-PIBParmi les composantes, on retiendra la stabilisation des ventes de détail hors inflation au voisinage de 9% sur un an, le repli de la production industrielle en septembre à 5.7%, c’est le chiffre le plus bas depuis mars et le recul supplémentaire de l’investissement à 10.3%. On notera que la composante liée à l’immobilier ralentit aussi de façon significative à 2.6%. C’est une valeur qui n’avait pas été observée depuis le premier trimestre 2009.

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Plusieurs éléments à retenir cette semaine pour bien appréhender la macroéconomie

Le premier point porte sur les enquêtes menées dans le secteur manufacturier tout autour du globe. Il ressort que la dynamique manufacturière s’étiole et qu’il n’y a pas de zone ou de pays susceptible d’altérer rapidement cette tendance. L’indice mondial montre une progression positive mais réduite de l’activité. Pas étonnant dès lors que l’Organisation Mondiale du Commerce ait révisé à la baisse ses prévisions de croissance du commerce mondial puisque les échanges se font principalement sur des produits manufacturiers. L’attente est d’une progression de 2.8% en 2015 contre une prévision de 3.3% en avril dernier. Ceci est cohérent avec mes inquiétudes récurrentes liées au commerce mondial.

Dans le détail des enquêtes, les pays industriels restent leader mais avec des profils qui ne traduisent pas une hausse rapide de l’activité. Au Japon et en zone Euro l’expansion est un…

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Retrouvez le document Perspectives Economiques – Septembre 2015

Ce qu’il faut retenir

  • La dynamique du commerce mondial est réduite. Les échanges sont à un haut niveau mais ils n’accélèrent plus
    Il n’y a pas de moteur fort capable d’entrainer la croissance mondial
    Chaque pays ou zone géographique doit définir par lui-même les moyens de sa croissance en renforçant sa demande interne
    Les politiques économiques seront durablement accommodantes
  • Pas de tensions sur l’appareil productif => inflation basse
  • Pas d’attentes fortes sur les Etats-Unis et l’économie chinoise est en phase d’ajustement durable
  • La zone Euro connait une reprise modérée – Elle ne doit pas hésiter à utiliser l’arme budgétaire pour soutenir sa demande interne
  • Les excès passés (endettement privé) pèsent sur la capacité de tous ces pays à retrouver une allure plus robuste
  • La conséquence majeure de cette dynamique conjoncturelle réduite est la baisse durable du prix des matières premières et du…

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La Chine a eu un rôle majeur dans l’ensemble des fluctuations observées sur les marchés boursiers depuis quelques jours. Cependant il faut être discriminant dans l’analyse. Ce n’est pas l’économie chinoise qui d’un seul coup s’effondre mais le marché boursier de Shanghai qui s’ajuste brutalement à la baisse.
Il faut bien distinguer les deux phénomènes et avoir à l’esprit que les fluctuations boursières sont toujours excessives par rapport aux mouvements économiques. Paul Samuelson, probablement l’économiste le plus influent de l’après-guerre, indiquait que les marchés boursiers avait prévu 9 des 5 dernières récessions.

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Alors que la planète entière a les yeux rivés sur la Grèce, les banques italiennes nagent dans les crédits douteux. Le plus grand danger qui menace la zone euro n’est probablement pas la Grèce mais 2 de ses poids-lourds, à savoir la France et l’Italie.

C’est d’autant plus vrai pour l’Italie et plus particulièrement son secteur bancaire. Comme le note laconiquement DerStandard.at,

« En raison de la récession de ces dernières années et des faillites d’entreprises, les crédits douteux ne cessent d’augmenter en Italie. D’après l’association des banques d’Italie, le montant des prêts en défaut (NPL) s’élève en mai à 193,7 milliards d’euros, soit 25,1 milliards de plus par rapport au même mois de l’année précédente. Il s’agit des niveaux les plus élevés depuis 1996.

Les crédits non productifs représentent 10,1 % de tous les crédits accordés par les banques italiennes, d’après l’association. Les PME sont particulièrement sous pression ce qui signifie qu’il faudra beaucoup de temps pour que la situation s’améliore. Les sociétés italiennes subissent de plein fouet les effets de la plus longue crise économique depuis la Seconde Guerre mondiale ce qui les met en incapacité de rembourser leurs crédits. »
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Si ces calculs sont corrects, cela signifie que les prêts en défaut ont augmenté d’environ 15 % en un an en Italie, durant une période qui ne fut pourtant pas la pire même si l’Italie a connu une nouvelle contraction économique.

Comme le montre le graphique ci-dessous (malheureusement nous n’avons rien trouvé de plus récent), les crédits en défaut de paiement en Italie s’élevaient à 165 milliards au premier trimestre 2014. Cependant, ce graphique prend également en compte d’autres crédits douteux qui ne sont pas encore en défaut mais qui présentent des risques d’impayés.

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Et tandis que les banques italiennes croulent sous les créances douteuses (sur base du graphique ci-dessus, on peut probablement affirmer sans trop s’avancer que le montant actuel tourne autour des 350 milliards d’euros), le fardeau de la dette du gouvernement a lui aussi augmenté. Bien sûr, la dette italienne est considérée comme « sans risque » depuis que nous sommes entrés dans la 4e dimension suite au début de l’« Eurothon » de la BCE.  (…)

Cependant, en termes de créances douteuses dans son système bancaire, l’Italie n’est pas le plus mauvais élève de la classe européenne. Comme le montre le graphique ci-dessous, la Grèce se trouve sans surprise en tête du classement européen suivie par l’Irlande, la Slovénie et l’Italie. Dans la plupart de ces pays, des mesures ont été prises (la création de « bad banks ») afin de contrôler le problème. L’Italie semble avoir disparu des écrans radars mais risque de faire un retour tonitruant lorsque la pseudo embellie économique artificiellement créée à base de liquidités s’effacera pour laisser place à une nouvelle chute.

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Conclusion : la Grèce n’est qu’un souci secondaire. La zone euro est criblée de problèmes qui ont le potentiel de déboucher sur des catastrophes. Aussi bien la dette privée que publique en Italie est problématique, ce n’est probablement qu’une question de temps avant que son gouvernement devienne un sujet de préoccupation ce qui mettra les banques italiennes dans une situation intenable vu qu’elles ont accumulé les obligations d’État depuis 2012. (…)

Source : acting-man

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SOURCES:

http://reseauinternational.net/litalie-le-bidon-dessence-qui-se-deversera-sur-le-feu-de-la-zone-euro/

http://www.chaos-controle.com/archives/2015/07/17/32372613.html

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Avec un peu plus de 60% des votes, le « non » l’a largement emporté lors du référendum en Grèce tenu le 5 juillet.
Alexis Tsipras, qui avait claqué la porte des négociations le vendredi 26 juin, a renforcé son poids en Grèce puisqu’il avait appelé à voter « non » aux réformes et contraintes proposées par le la troïka. Le grand vainqueur du référendum c’est lui.

La difficulté maintenant va être de revenir dans la négociation avec la troïka, mais avec un rapport de force qui n’est plus du tout le même. En d’autres termes, les négociations, si elles reprennent, prendront en compte le résultat du référendum. Si la troïka suggère que les termes qui avaient été validés doivent être repris au début des nouvelles négociations alors il y aura un désaccord immédiat puisque les grecs souhaitent d’abord intégrer la réduction de la dette dans la négociation (et pas simplement une restructuration comme suggéré par la troïka).
Le refus de la Grèce de participer à la négociation dans ces conditions pourrait forcer sa mise à l’écart ou forcer la troïka à revoir ses conditions pour ne pas prendre le risque d’une sortie de la Grèce. C’est ce dernier point qui est exposé systématiquement par Alexis Tsipras qui a indiqué, tout au long de la semaine, qu’un vote négatif serait un moyen de forcer le passage.
La troïka peut ne pas rentrer dans ce jeu et indiquer, comme l’a fait la semaine dernière Sigmar Gabriel le vice chancelier allemand, qu’un « non » massif poussait la Grèce vers la sortie de la zone.

La situation, en Grèce et en Zone Euro, a besoin de clarification politique. Il faut que les responsables européens prennent des positions politiques sur ce qu’ils désirent faire de l’Europe. Il faut sortir du calcul d’épicier constaté pendant les négociations pour indiquer clairement ce que pourrait être l’Europe que l’on souhaite.
Qu’est ce que l’on veut faire politiquement et pas simplement sur la dimension économique et financière. Il faut une sorte de discours fondateur pour définir définitivement le cadre politique souhaité pour la zone Euro.
Cette première étape pourrait se faire dans le cadre de la réunion de l’Eurogroup mardi prochain.

La deuxième question portera sur l’attitude de la BCE. Celle ci doit se réunir lundi pour décider du prolongement ou pas des conditions d’apports de liquidité au système bancaire grec. Celui ci dispose de moins en moins de cash à distribuer aux grecs. Une éventuelle réduction des apports de la BCE (diminution des montants ou haircut supplémentaire) se traduirait par l’incapacité des banques à rouvrir mardi prochain (quoiqu’il arrive les banques auront du mal à rouvrir le 7 juillet).
Les grecs seraient alors encore plus pénalisés alors que le cash manque et que les magasins se vident de façon inquiétante créant alors davantage d’incertitude et d’inquiétudes.

Le système bancaire en difficulté majeure pousserait alors à la possibilité de créer une nouvelle monnaie.
Soit c’est une monnaie interne utilisée par le gouvernement pour payer les fonctionnaires mais sans remise en cause, au moins à court terme, de l’appartenance à la zone Euro. Je ne crois pas à cette solution qui apporterait surement plus d’instabilité que de solutions durables
L’autre solution pour disposer de davantage de marges de manœuvre est de créer sa propre monnaie, la Grèce de façon endogène créerait alors sa propre monnaie et sortirait de la zone Euro d’elle même.
Les pressions sur la BCE vont s’accentuer, de toutes les façons, car la Grèce doit rembourser 3.5 Mds à la BCE le 20 juillet.

Un dernier point à souligner sur le référendum est qu’a priori le vote ressemble à celui des jeunes. Les plus de 55 ans semblaient plus favorables au « oui » alors que les jeunes plébiscitaient le  « non ». Ce passage vers les jeunes est peut être un signal d’une économie et d’une société qui veut se reconstruire suivant de nouvelles règles. Si cela se met en place ce sera un élément clé positif pour la Grèce.

La situation a changé en zone Euro. Le vote « non » oblige nécessairement à repenser le cadre européen. Le précédent créé par les grecs peut renforcer d’autres voix divergentes dans d’autres pays de la zone.
C’est pour cela qu’il faut définir un nouveau cadre politique.

Une dernière remarque est de souligner que la zone Euro, sans ce cadre politique, oblige chacun des pays à avoir des attitudes similaires sans aucune marge majeur d’ajustement. C’est l’idée que l’Europe doit « rouler » avec exactement les mêmes règles et peu ou prou à la même vitesse. Dans une union monétaire sans ajustement via les mouvements de population ou via des politiques budgétaires coordonnées, les pays doivent suivre le rythme imposé par la banque centrale. L’absence de cette dimension politique est clairement un handicap pour la zone Euro. Cela doit pouvoir permettre des comportements économiques un peu différents. Cet élément que l’on constate dans tous les régimes fédéraux est nié en zone Euro. Il faut l’introduire. Et là la zone Euro disposera d’un cadre plus flexible avec une dimension qui ne se résume pas simplement à la politique monétaire de la BCE.
Le vote en Grèce doit avoir la possibilité de créer une réflexion sur cette question.

La sortie de la Grèce de la zone Euro ne doit pas être considérée comme une conséquence mécanique du vote sur le référendum. L’Europe est un peu plus complexe que cela. Elle ne peut pas se résumer à sa politique économique et à sa monnaie.
Le Grexit peut être une conséquence du vote hellène mais il ne doit pas y avoir de caractère automatique.
Ceux qui sont déçus par le résultat doivent se demander si la zone Euro fonctionnait bien jusqu’alors et si la politique budgétaire avait un rôle fort dans les ajustements macroéconomiques. Ils doivent aussi s’interroger sur l’absence de reprise significative de la croissance au sein de la zone depuis 2011. C’est ce type de question qu’il faut évoquer aujourd’hui et profiter de l’instant grec pour penser l’Europe et la zone Euro comme un cadre susceptible de redonner de la vigueur et de la dynamique à la zone.
Le référendum doit être une source de renouveau, l’obligation de repenser notre propre construction afin de lui donner une dimension politique plus marquée. Si cette étape n’est pas franchie, des forces centrifuges au sein de chaque pays de la zone pourraient faire pression sur un modèle qui manque de capacité à s’adapter au risque de le briser.
De ce point de vue, les élections générales en Espagne seront majeures surtout après la prise des mairies de Barcelone et de Madrid par des candidats ne partageant pas l’orthodoxie économique et financière.
L’Europe doit désormais être capable d’intégrer ses propres contradictions afin de les contourner et de les résoudre. Elle ne sait pas spontanément le faire, la crise grecque peut l’y aider.

A court terme, la nécessaire redéfinition d’un cadre va engendrer de l’incertitude et pénaliser les actifs risqués. L’attention portera aussi sur les spreads des pays périphériques. Un écartement pousserait la BCE à être plus active afin de ne pas pénaliser les banques de ces pays (en Italie et en Espagne les banques portent des montants significatifs de dette souveraine. Un spread plus important pénaliserait les banques et leur capacité à prêter. L’objectif de la BCE d’améliorer la dynamique du crédit bancaire serait alors pénaliser. C’est aussi pour cela qu’il faut trancher rapidement et éviter ainsi des périodes d’incertitudes qui pénalisent tout le monde. Ces périodes créent des comportements plus attentistes. Pour éviter cela et disposer d’un cycle plus robuste, il faut vite définir la dimension politique de la zone Euro.

http://philippewaechter.nam.natixis.com/2015/07/05/oxi-disent-les-grecs/

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Chronique hebdomadaire du 11 Mai

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Plusieurs points à relever cette semaine

Le premier est le chiffre de croissance très réduit aux Etats-Unis au premier trimestre. La hausse de l’activité n’a été que de 0.2%, en taux annualisé, très en dessous du consensus (1%) mais très proche des prévisions de la Fed d’Atlanta (0.1%). L’acquis est de 1.4% pour 2015 à la fin du premier trimestre.

USA-2015-T1-PIB-Tendance

lire le verbatim: Ma Chronique du 4 Mai.

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Chronique hebdomadaire du 4 Mai

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La BCE, les banques et la politique monétaire

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Verbatim de la chronique du jour

La politique monétaire de la BCE veut, dans la durée, maintenir des taux d’intérêt très bas et peser sur la valeur de l’euro. Sur ces deux aspects, elle vise à accroitre les dépenses présentes des consommateurs et des entreprises plutôt que de les voir être reportées dans le temps. La zone Euro souffre d’une dynamique interne insuffisante et donc de dépenses immédiates trop réduites pour caler l’activité sur une trajectoire plus ambitieuse. Cependant, cela n’est pas suffisant pour permettre à l’économie de la zone Euro de converger vers ce cycle vertueux. Il faut pouvoir trouver le relais entre aujourd’hui et demain. Ce lien tant pour les entreprises que les ménages est le crédit.

Le souhait de la BCE est que les acteurs de l’économie dépensent davantage maintenant mais aussi qu’ils inscrivent ce comportement dans la durée, d’où l’accent mis sur le crédit.

LIRE sur La BCE, les Banques et la Politique Monétaire.

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Verbatim de La chronique hebdo

Plusieurs points à relever cette semaine

Le premier est l’accélération spectaculaire des ventes de détail au premier trimestre 2015 en zone Euro…

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Chronique hebdomadaire du 13 Avril

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source: https://wordpress.com/read/blog/id/46672740/

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drachme

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

(BFM Business, 30 mars 2015 via Institut des Libertés)

« Le vrai danger c’est que la Grèce sorte de l’euro, réinvente la drachme et qu’un an après on se rende compte que l’économie grecque va beaucoup mieux… Et à ce moment-là les gens vont se dire – les Portugais, les Italiens, etc. : « Mais qu’est-ce que je fous dans cette saloperie ? » Le vrai danger, ce n’est pas que la Grèce sorte… mais que la Grèce sorte et que ça marche ! »

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Image à la Une 

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Billets et pièces en euro
La BCE lancera le 9 mars son programme d’assouplissement quantitatif

© Flickr/ Francisco Gonzalez

07:06 06.03.2015(mis à jour 07:23 06.03.2015)

La « planche à billets » devrait permettre d’injecter 60 milliards d’euros par mois dans l’économie de la zone euro.

La Banque centrale européenne entamera le 9 mars un vaste programme de rachat de dettes publiques et privées, dans une tentative faire remonter les prix dans une zone euro proche de la déflation, a annoncé jeudi à Chypre son président Mario Draghi.

« Nous commencerons le 9 mars 2014 à racheter » des titres de dettes publiques et d’autres titres du secteur privé sur le marché secondaire, a déclaré M. Draghi devant les journalistes.La BCE a dévoilé en janvier un programme visant à injecter 60 milliards d’euros par mois dans l’économie de la zone euro jusqu’en septembre 2016. Le programme sera prolongé « au-delà si besoin », a expliqué M. Draghi, jusqu’à ce que la BCE observe un « ajustement continu de l’inflation ».

Avec ce programme « d’assouplissement quantitatif », connu aussi sous son acronyme anglais « QE », ou plus simplement « planche à billets », la BCE prévoit de débourser au moins 1.140 milliards d’euros en rachats de titres.La cible fixée par la BCE est aux alentours des 2%. La zone euro reste pour l’instant très éloignée de cet objectif d’inflation. Les prix ont reculé de 0,3% en février après une baisse de 0,6% en janvier.

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Chronique Hebdo du 23 Février

Sur la WebTV de Natixis AM http://bit.ly/Wtv-CHebdo-23-Fev-PW

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La place Syntagma à Athènes, le 16 février.

On s’attendait à un nouvel Eurogroupe interminable après celui de mercredi 11 février, qui s’était terminé par un fiasco, après tout de même sept heures de négociations… Lundi 16 février, ce nouveau rendez-vous, prétendument « de la dernière chance », entre ministres des finances de la zone euro pour résoudre le problème de la renégociation de la dette grecque avec le gouvernement Tsipras, de la gauche radicale, n’a duré que quatre heures, et s’est achevé sur un « clash ».
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Verbatim de la chronique hebdo

Plusieurs points à retenir cette semaine

Le premier est la dynamique modérée de la croissance en zone Euro pour le 4ème trimestre. Le chiffre de 0.3% permet néanmoins d’avoir un niveau de PIB équivalent à celui observé au début de 2011 avant la mise en place des politiques d’austérité. L’impact de la longue récession allant de l’été 2011 jusqu’au point bas du premier trimestre 2013 est enfin comblé. Cela a été long et reflète l’absence de ressort de l’économie de la zone Euro. L’acquis pour 2015 est modeste à 0.35%.
ze-2014-T4-PIB-paysOn ne dispose pas encore du détail des composantes du PIB de la zone mais on a un détail géographique. Les deux pays les plus dynamiques au cours du trimestre ont été l’Espagne et l’Allemagne avec une croissance de 0.7%. La France a une allure plus modeste avec 0.1% alors que l’Italie est encore en phase d’ajustement à la baisse à -0.1%.

L’économie de la zone Euro est encore très hétérogène mais elle commence à bouger. Le rebond de l’activité observé depuis plusieurs trimestres en Espagne et au Portugal sont positifs même si les trajectoires sont encore loin d’être d’équilibre car ces mouvements s’opèrent avec un taux de chômage toujours très élevé.

On notera aussi avec un œil amusé que la Finlande toujours très rigoureux sur la nécessité des réformes structurelles a désormais une allure de PIB moins favorable que l’Espagne si l’on prend comme point de référence le début de la crise.

On relèvera aussi que l’Italie n’arrive pas à sortir de sa longue récession et que l’effet Matteo Renzi tarde à se manifester. L’Italie reste une véritable interrogation.

Lire la suite: http://philippewaechter.nam.natixis.com/2015/02/16/ma-chronique-du-16-fevrier/

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«Qu’est-ce que ça va changer dans mon quotidien ?», «Combien allons-nous toucher sur les 1140 milliards d’euros ?». Les internautes du Figaro se sont intéressés au plan d’aide de la BCE pour soutenir la zone euro. Un économiste (Christopher Dembik) leur répond.

LIRE sur http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/01/23/20002-20150123ARTFIG00319-plan-de-la-bce-les-francais-n-en-verront-jamais-la-couleur-les-banques-si.php

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Le Blog de Philippe Waechter

La décision prise hier par la BCE suggère deux parties distinctes.
La première concerne la dynamique de l’économie de la zone euro. La seconde porte sur le partage des risques et donc sur l’unité de la politique monétaire.

L’augmentation des liquidités par la BCE est la poursuite du programme que j’évoquais dans mon papier d’hier (ici). La BCE observe que l’économie de la zone euro ne peut repartir de façon endogène parce que sa demande privée est trop déprimée.
Il faut un choc externe persistant pour modifier durablement l’environnement de cette zone euro.

Voir l’article original 718 mots de plus

LU sur Le blog de Liliane Held-Khawam

janvier 7, 2015

Avec des francs qu’elle crée d’un coup de baguette magique, la Banque nationale finance le trou de la dette en euros – la Suisse donne ainsi des ailes à son business perverti de l’exportation.

Billets cielPour la Banque nationale Suisse (BNS), le maintien du taux plancher devient de plus en plus difficile. Dans la nuit d’hier à aujourd’hui, l’euro a plongé par rapport au dollar à son niveau le plus bas depuis 9 ans.

Graphique euro-swiss franc sur 6 mois

 

Graphique: Euro-franc suisse sur les 6 mois

Cela appelle sans cesse de nouvelles mesures. Après avoir acheté de gigantesques quantités d’euros, la Banque nationale a déjà introduit des intérêts négatifs. On ignore ce qui viendra ensuite.
Comme la BNS change en dollars une part des euros qu’elle achète, et comme la monnaie US grimpe actuellement, ce sont pour l’instant des bénéfices colossaux qui jaillissent.
Un méga succès pour lequel les cantons émettent des prétentions. Ils aimeraient redonner du punch à leurs budgets avec cette pluie d’argent ; même si, en fait, ces bénéfices sont des pertes.
Si le franc n’était pas enchaîné à l’euro, le bilan de la BNS afficherait un trou béant.
Voilà qui met à jour une manœuvre dangereuse. Ce qui ressemble à un modèle de réussite helvétique, unique en son genre, est en vérité l’exemple révélateur d’un gigantesque blanchiment d’argent.
La différence par rapport au blanchiment d’argent sale, tel que les organisations criminelles le pratiquent depuis toujours, n’est finalement qu’une question de point de vue.
La différence réside surtout dans le monopole de pouvoir des banques nationales. Elles agissent avec la bénédiction du politique, c’est-à-dire les gens qui font la société.
Dans le cas de la monnaie suisse le blanchiment d’argent passe par le financement de l’exportation. La BNS avance l’argent dont cette dernière a besoin pour ses achats.
Voilà comment cela fonctionne : d’abord, la BNS enchaîne le franc au taux plancher de CHF 1.20 ; cela signifie que l’industrie suisse peut offrir en Europe ses machines et ses produits à un prix attractif, qui serait impossible sans arrimage.
Idem pour le tourisme. Les stations suisses de ski remplissent leurs lits avec des touristes de la zone euro, qui sans taux plancher, iraient passer leurs vacances en Autriche.
Pour cela, la BNS doit maintenir le franc à un niveau faible.
Comment? Par la grâce de ses ordinateurs, en faisant apparaître par magie des francs, avec lesquels elle achète des euros, qui sinon plongeraient en dessous du taux plancher. Théoriquement, ces francs peuvent être produits en quantités infinies.

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Les milliards d’euros ainsi achetés, la BNS les investit ensuite dans des obligations d’Etats en euros. Elle achète donc à grande échelle de la dette des pays de la zone euro.
En d’autres termes : la BNS fournit à l’Allemagne & Co l’argent dont ces derniers ont besoin pour pouvoir acheter des produits d’exportation suisses, comme des machines et des vacances.
Cela s’appelle vivre à crédit – à l’instar de ce qu’a fait l’Allemagne : cette dernière a montré l’exemple lors de l’introduction de l’euro, il y a 15 ans, avec l’Espagne et les autres pays du Sud.
Le miracle allemand de l’exportation était basé sur la richesse apparente des pays méditerranéens. Du jour au lendemain, ceux-ci s’étaient retrouvés avec en poche une monnaie forte, l’euro, à la place de leur monnaie faible.
Les Ibères et les Grecs s’en sont servis pour acheter des Audi et des trains Siemens à l’Allemagne et au pays du Nord de la zone euro. Sauf que : cet argent, ils ne l’avaient pas gagné, il leur avait été simplement avancé par les pays du Nord.
L’Allemagne et les pays du Nord de la zone euro ont donc financé eux-mêmes leur boom des exportations. La Suisse fait la même chose aujourd’hui – grâce à l’arrimage à l’euro de la Banque nationale.
Le problème, ce sont les risques et les effets indésirables. Si l’euro ne tient pas, alors c’est une perte gigantesque qui menace la BNS.
Le scénario devient plus réaliste. Un article du « Spiegel », selon lequel Berlin autoriserait la Grèce à sortir de l’euro a fait plonger la monnaie unique.
Si Athènes devait lui tourner le dos, d’autres pays du Sud pourraient s’en aller. L’euro serait en danger.
La BNS serait immédiatement touchée. Elle qui a investi plus de 200 milliards de francs en euros.

Lukas Hässig

Traduit par Catherine Riva

Nous remercions M L Hässig pour son autorisation de le traduire et le publier.

Source et version originale: http://insideparadeplatz.ch/2015/01/05/snb-unsere-gigantische-geldwaschanstalt/

SOURCE:http://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/01/07/la-banque-nationale-suisse-notre-gigantesque-agence-de-blanchiment-dargent/

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

Une dette qui atteint 180% du PIB malgré deux « restructurations ». L’austérité à la hache a tué la croissance, la Grèce va de nouveau faire faillite. Cette économiste dit ce que l’on dit sur le blog depuis des années : Il aurait fallu laisser la Grèce sortir de l’euro et dévaluer. Mais l’euro est une monnaie politique, il ne faut jamais l’oublier. Qu’importe si cette monnaie est une vraie imbécillité (voire un crime) sur le plan économique ! Et puis aujourd’hui la perspective d’un retour à la réalité effraie tellement les esprits… OD

(Europe 1, 29 décembre 2014)

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