Archives de juin, 2019

Vingt-trois ans après l’« appel de Genève » lancé par sept magistrats européens pour réclamer une coopération plus efficace contre la corruption, le Français Renaud Van Ruymbeke, le Belge Michel Claise et l’Italien Gherardo Colombo, réunis par « l’Obs », mettent en garde contre la dislocation de l’Europe de la justice

Par Mathieu Delahousse

C’est une rencontre inédite au cœur du vieux palais de justice de Paris, sur l’île de la Cité.

Dans la salle d’audience qui, avant le déménagement du tribunal, abritait « la chambre de la presse », le Français Renaud Van Ruymbeke, le Belge Michel Claise et l’Italien Gherardo Colombo, trois grands magistrats européens spécialisés dans les affaires sensibles, sont réunis par « l’Obs ».

Les lieux ont été ouverts exceptionnellement par la cour d’appel de Paris.

Les trois hommes s’installent à la place des juges. Leurs expériences et leurs visions du monde se confrontent.
« Winter is coming » a récemment lancé André Potocki, juge français à la Cour européenne des droits de l’homme. Selon lui, en Europe, des droits fondamentaux sont discutés, critiqués et même largement ignorés.

En vos domaines, êtes-vous si pessimistes ?

Michel Claise: « comme professionnels de la criminalité financière, nous ne pouvons qu’être camusiens, c’est-à-dire des hommes révoltés. Un constat d’échec existe. Nos trois pays sont touchés par ce même phénomène d’impéritie de nos gouvernements et de pouvoir judiciaire qui s’effondre. Chez nous, c’est une catastrophe. A l’image du palais de justice de Bruxelles qui part en lambeaux, nous vivons un long, très long pourrissement. »

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Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

Voici quelques extraits d’un beau texte de Michel Onfray, publié par Familles chrétiennes, sur la dictature contemporaine et sur la solitude comme ultime liberté. Le dernier paragraphe ci-dessous est profondément troublant.

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Pour détruire la liberté, il faut : assurer une surveillance perpétuelle ; ruiner la vie personnelle ; supprimer la solitude ; se réjouir des fêtes obligatoires ; uniformiser l’opinion ; dénoncer le crime par la pensée.

Pour appauvrir la langue, il faut : pratiquer une langue nouvelle; utiliser le double-langage ; détruire des mots ; oraliser la langue ; parler une langue unique ; supprimer les classiques.

Pour abolir la vérité, il faut : enseigner l’idéologie ; instrumentaliser la presse ; propager de fausses nouvelles ; produire le réel.

Pour supprimer l’histoire, il faut : effacer le passé ; réécrire l’histoire ; inventer la mémoire ; détruire les livres ; industrialiser la littérature.

Pour nier la nature, il faut : détruire la pulsion de vie ; organiser la…

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FRANCE…

Publié: 26 juin 2019 dans Informations générales

par Michel Soudais

Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.

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L’état de santé de Julian Assange s’est fortement dégradé, au point qu’il aurait pratiquement perdu l’usage de la parole, selon son avocat Maître Per Samuelson :

« Il est impossible de mener avec lui une conversation normale ».

Notons que le silence des médias est quasiment total, à l’exception de sites tels que legrandsoir.info ou Sputniknews.com qui rapportent cette information en France. Eu égard aux enjeux que recouvre cette affaire concernant la liberté de la presse, ce silence est un scandale en soit.

Rappelons que depuis son arrestation par les autorités Britanniques au sein de l’ambassade d’Équateur à Londres le 11 avril 2019 – en violation des conventions internationales -, Assange se trouve incarcéré dans des conditions indignes d’un pays comme la Grande Bretagne, à l’isolement, dans une situation seulement comparable au sort réservé aux meurtriers en série. Il est donc logique dans ces circonstances que sa santé se dégrade rapidement, peut-être est-ce d’ailleurs le but recherché par les autorités britanniques, en concertation avec le gouvernement des États-Unis qui demande avec insistance son extradition (voir notre reportage à la cour de justice de Londres).

Assange doit payer son crime, celui d’avoir permis, entre autre, la dénonciation des crimes de guerre des Etats-Unis lors de la guerre en Irak.

Il risque aux Etats-Unis une peine cumulée de 175 ans de prison.

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Face aux attaques internes (leadership, gouvernance, etc.) et menaces externes (concurrence, technologie, etc.), l’emblématique patron de Facebook a choisi de réagir de façon à la fois spectaculaire, technologique et massive.

Mark Zuckerberg et ses 27 partenairesprestigieux – Uber, Visa, Booking.com, eBay, Spotify, PayPal ou Iliad (Xavier Niel) ont en effet commencé à communiquer depuis quelques semaines sur la naissance imminente de la fondation Suisse Libra Association qui aura la charge de piloter et stabiliser la future crypto monnaie (Libra). Cette fondation fermée, sa stratégie offensive et son moyen de paiement adossé à la blockchain constitueront un véritable écosystème d’affaires dont le tiers de confiance principal restera Facebook.

Une volte-face spectaculaire

Il s’agit bien là d’une volte-face spectaculaire, technologique et massive de la part d’un groupe fragilisé, contesté, observé, malmené de l’intérieur par des actionnaires exigeants et dé-crédibilisé à l’extérieur par des scandales à répétition.

Même si la réaction était attendue, elle reste spectaculaire car il s’attaque à la très médiatique crypto-économieadossée à la technologie blockchain dans laquelle Facebook avait déjà investi et recruté mais à propos de laquelle le patron ne s’exprime vraiment que depuis début 2018. Mark Zuckerberg n’avait d’ailleurs jamais montré de réelles appétences pour la token-économie malgré les nombreux appels du pied de son entourage, la réorganisation de son organigramme autour des arrivées de David Markus et Mike Schroepfer et ses nombreuses acquisitions de start-up au premier rang desquelles la britannique ChainSpace centrée sur les smart contracts. L’idée est de développer un outil informatique sécurisé, transparent et distribué qui – sur le papier – permet de se passer d’un tiers de confiance institutionnel comme une banque, un médecin ou un notaire et de garantir la réalité des transactions et/ou paiements. Ce revirement est donc spectaculaire.

C’est également un revirement technologique car il ne se satisfait pas d’un moyen de paiement usuel – PayPal, Visa et MasterCard figurent pourtant dans le tour de table du consortium Libra Association – et choisit de s’adosser à la technologie disruptive de la chaîne de blocs. Il s’empare ainsi de ses innombrables applications potentielles bien au-delà du bitcoin pour laquelle elle fut créée en 2009 comme la santé, la votation ou la propriété. Facebook importe aussi quelques questionnements lourds autour de la complexité des algorithmes de consensus à déployer, de la force de frappe informatique nécessaire au minage/forgeage et de la dépendance à l’électricité pour sécuriser les blocs.

Le revirement est enfin massif car Facebook ne part pas seul au combat. En effet, même si le réseau reste le pivot et l’initiateur de cet écosystème d’affaires, les 27 membres du tour de table, dont le ticket d’entrée est à 10 millions de dollars, ne sont ni des inconnus ni des faire-valoir. Visa, PayPal, Uber, Stripe, Spotify, Vodafone, Booking.com, MasterCard, Kiva, MercadoLibre, sans oublier le (seul) français Xavier Niel, patron d’Iliad (Free). Ce revirement concerne donc environ 3,5 milliards d’utilisateurs potentiels au quotidien et des milliards de transactions en cascade (un utilisateur de Booking.com se verra proposer un transport via Uber vers son hôtel) ce qui est considérable et en fait une réaction massive.

Pourquoi cette prise de risque ?

Outre les questions de leadership qui fragilisaient l’emblématique patron, le modèle d’affaire de Facebook était vieillissant, car basé sur la simple collecte et revente de donnéespersonnelles d’un réseau social devenu trop généraliste et sur la vente d’espaces publicitaires ciblés aux annonceurs.

De plus, le réseau était confronté depuis quelques années à l’arrivée d’acteurs, certes moins riches et moins massifs, mais beaucoup plus agressifs et innovant (Twitter, Pinterest, YouTube, LinkedIn, Twitch, WeChat,) dont certains furent même rachetés comme WhatsApp, Instagram ou Branch. Le risque de ringardisation était évident. Le géant californien se devait de réagir et de reprendre la tête avec des propositions technologiquement disruptives.

Mais comment faire pour quitter sa zone de confort ? L’idée du réseau est donc d’en créer une autre bien plus vaste. Il s’agit de créer son propre marché et de lancer une crypto-monnaie comme outil de paiement et étalon de valeur. Le nom initial était GlobalCoin mais visiblement ce sera Libra ! Cette crypto monnaie sera pilotée depuis la Suisse et indexée sur la valeur nominale du pool dollar/euro/livre sterling/yen afin de garantir une certaine stabilité. Face à la masse d’utilisateurs non avertis, l’idée est surtout d’éviter les soubresauts des bitcoin, d’éthereum, ripple, litecoin et autres crypto actifs et sa valeur faciale être proche de celle du Dollar. Ce crypto-projet sera détaillé sous peu pour un lancement opérationnel en 2020. Il est probable au regard des utilisateurs et usages ciblés, que cette crypto-monnaie soit présentée plutôt comme un moyen de paiement (stable) que comme un actif spéculatif (fluctuant).

Il s’agit surtout de ne pas aller seul sur de tels marchés terriblement glissants. En effet, d’une part car le réseau quitte la gratuité et la monétisation des données – même si bien sûr il continuera à le faire au travers de données personnelles tout à fait sensibles (donc aisément monetisables) liées aux paiements – et d’autre part car il embarque avec lui de lourds acteurs des secteurs des transactions marchandes comme l’hôtellerie et la restauration, le transport, la musique, les télécoms, l’e-paiement, etc.

La stratégie de Facebook est donc de devenir (encore) plus gros et incontournable pour être moins vulnérable (le fameux too big to fail) afin de créer, avec ses partenaires, un écosystème d’affaires quasi fermé au regard des coûts de sortie élevés (pour les membres) et des coûts de réversibilités dissuasifs (pour les utilisateurs) ! Comme pour toutes les plates-formes, l’expérience de navigation de l’utilisateur (qui n’est toujours pas un client) doit être la plus durable possible pour collecter le plus de données possibles. Donc, ce nouvel écosystème Libra essaiera de rendre l’utilisateur peu à peu captif – en stockant ses données (Free), ses paniersfavoris, ses trajets (Uber), ses hôtels (Booking), ses cordonnées bancaires (Visa) voire sa playlist (Spotify) – de façon à rendre soit inutile soit compliquée soit coûteuse sa sortie de l’écosystème pour un écosystème concurrent comme Google ou Apple !

Schéma d’une partie de la stratégie de Facebook. libra bidan

Concrètement, le Libra sera conservé et échangé via une application type porte-monnaie virtuel dénommée Calibra. Il pourrait aussi être échangeable via la plate forme CoinBase qui se trouve être membre du consortium. Il pourrait aussi se déployer comme moyen de paiement de référence pour valider des achats de biens et services directement sur des applications comme Instagram, Booking, Uber, Spotify ou même tout simplement sur la propre Marketplace de Facebook. Il pourrait aussi être utilisé comme dispositif de règlement des salaires des milliers d’employés ou de prestataires des mastodontes du consortium. Dans ce cas il est possible d’imaginer un système d’incitation (prime ?) pour les salariés primo-adoptant afin de créer un effet boule de neige. Il pourrait également servir comme outil de transferts d’argent via Calibra, Messenger ou WhatsApp (du groupe Facebook) avec des frais a minima comme le prévoyait clairement Mark Zuckerberg en avril dernier :

« Je pense que cela devrait être aussi simple d’envoyer de l’argent à quelqu’un que de lui envoyer une photo ».

Dans tous les cas, même si la collecte et la revente de données resteront au cœur du business model du réseau, le déploiement du Libra adossé à la technologie de la chaîne de blocs bouleverse son positionnement stratégique en le plaçant au cœur de ce nouvel écosystème.

Quelle est la logique de cet écosystème d’affaires ?

La logique qui a prévalu au sein du réseau des réseaux depuis sa création – ouvert, gratuit et anonyme – laisse la place pour les futurs utilisateurs référencés, indexés et habilités du Libra à une logique tout à fait différente, voire disruptive. Celle d’un Internet fermé, payant et traçable, grosso modo, celle d’un closednet. Néanmoins la force de frappe de Facebook n’est pas négligeable et si l’actuel leader des réseaux sociaux arrive a entraîner avec lui de tels acteurs, c’est que les arguments sont sonnants et trébuchants et que les synergies B2B et opportunités B2Csont massives.

En effet, le groupe Facebook aurait pu se contenter de déployer sa propre monnaie – ou celle de partenaires comme Visa ou PayPal – au sein de sa marketplace déjà en place au sein du réseau ou via ses applications maison comme Instagram ou Messenger. Il serait ainsi devenu concurrent frontal de Amazon et Alibaba ce qu’il s’était toujours refusé de faire. Mais le choix d’une cryto-monnaie basée sur la chaîne de blocs est clairement disruptif et l’oblige à se positionner techniquement. Il lui impose en effet de développer un protocole de consensus sécurisé mais moins énergivore que celui basé sur la Proof of Work du Bitcoin, souple mais plus contrôlable que celui calé sur la Proof of Stake de Ethereum et enfin, robuste mais très couplé comme celui basé sur la proof of activity. Là encore, pour ses protocoles et algorithmes de consensus, Facebook doit innover et redevenir l’inventeur qu’il fut en 2004 !

De plus, la création d’une fondation avec un écosystème à la fois d’affaire et d’innovation est également une ambitieuse dynamique. Cette fondation d’une petite trentaine de membres aura la responsabilité d’inspirer confiance, elle sera de facto le régulateur et le tiers de confiance du Libra qui ne reposera donc pas exclusivement sur la transparence de la blockchain. Ces deux dimensions transportent Facebook bien au-delà du collecteur et revendeur de données personnelles et du vendeur d’espace publicitaire car elles le replacent au centre du jeu mondial face aux géants de l’Internet marchand que sont en occident Amazon et en Chine Alibaba et même – via sa monnaie – face aux États.

Vers la fin d’un certain Internet ?

D’ailleurs ces deux plates-formes du e-commerce et de la net économie (AWS est numéro un du cloud !) qui ne proposent pas leur moyen de paiement devront à leur tour réagir. Tout comme Google, Microsoft, Huawei et autres IBM. Et vite…

Dans tous les cas, les mondes virtuels et réels se transforment, les contenus et les contenants interagissent. Ce nouvel écosystème fermé, traçable et payant signe bien le début de la fin d’un Internet qui était encore (un petit peu) ouvert, anonyme et gratuit. À l’image d’une monnaie privée (Libra) dont l’usage alternatif va contribuer à fragiliser certaines devises adossées à des économies instables, les géants du Web jouent désormais dans les jardins des États.

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Qui a fourni les armes aux deux belligérants actuels ?

Et qui n’a pas surveillé de près leur distribution, permettant un peu trop facilement aux gens de l’EI ou d’Al- Qaida de s’en emparer ? L’histoire, depuis les aventure mémorables de Petraeus en Afghanistan est connue (1). Chargé de surveiller les dépôts d’armes de Saddam Hussein, il a regardé se laisser rapidement dilapider. Aucun compte précis des armes n’avait été fait, aucun marquage instauré, on le sait. Résultat : il y en avait vite eu partout de disséminées, des armes. Cette fois, le problème a été un peu différent : des armes ont transité par la Libye pour rejoindre les opposants à Assad. Mais encore une fois, aucun suivi sérieux n’a été mis en place… et certaines sont arrivées « ailleurs ». La CIA a joué sa partition habituelle, utilisant des prête-noms et noyant les papiers des destinataires réels (« en users ») dans des inextricables adresses. Celui qui semble avoir profité le plus de sa mansuétude est le maréchal Haftar, dont le parcours singulier d’ex général de Kadhafi devenu opposant réfugié aux USA explique beaucoup de choses sur son attitude actuelle, son fonctionnement… et ses ennemis.
L’aide directe des USA

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Ce qui se passe en Libye en ce moment est étrange, car c’est un peu une guerre du bricolage de vieux matériels, qui mettent des mois à se refaire une santé pour aussitôt être abattus ou tomber par eux-mêmes tant ils sont vieux, et les efforts des mécanos pour les revitaliser restés vains. On trouve en effet de tout, y compris par exemple un ancien avion de chasse devenu civil et acheté comme tel et redevenu militaire à peine revenu sur le sol libyen, des hangars ressemblant à des garages de quartier… et des soldats plus qu’indisciplinés, dont certains commettant les mêmes exactions que ceux qu’ils sont censés combattre. Une guerre « new style » a-t-on dit hier : on s’y prend en effet par exemple en selfie devant un adversaire mort que l’on vient de déterrer (1) ! Si c’est ça le nouveau style de guerre…

L’avion devenu civil et… redevenu militaire

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AVISEUR INTERNATIONAL

ERBIL (Kurdistan 24) – Kurdish drug-prevention security forces confiscated 48.7 kilograms of narcotics near the Iranian border on Saturday.

The shipment of heroin was seized near the Kurdistan Region’s town of Haji Omaran, according to the drug-prevention directorate, which is part of the General Security Directorate of Erbil.

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AVISEUR INTERNATIONAL

Un mâcheur de qat (khat) à Sana’a, Yemen, janvier 2009. Ferdinand Reus /Wikimedia, CC BY-NC-SA

Par Céline Lesourd – Anthropologue, CNRS (Centre Norbert Elias), Aix-Marseille Université (AMU)

°°°°

« Brest, France, 18 mars 2019 : Suite à “une information reçue”, de bon matin, les forces de l’ordre procèdent à une perquisition dans un logement du centre-ville. Un “trafiquant” est interpellé et placé en garde à vue, il reconnaît les faits : ces six derniers mois, il aurait acheté quatre kilos de feuilles de khat sur Internet puis les aurait revendues en petits sachets. Pour un bénéfice total de 150 euros ». (Lu dans Le Télégramme du 18 mars 2019)

Prier, se détendre et couper la faim

À l’origine mastiqué par les érudits et dignitaires religieux musulmans des cités de l’est éthiopien, le khat a ensuite étendu sa treille dans les campagnes pour stimuler la prière des croyants mais aussi…

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AVISEUR INTERNATIONAL

El Servicio Marítimo Provincial (SMP) de la Comandancia de Las Palmas interceptó en la noche del pasado 19 de junio una zodiac que transportaba 720 kilogramos e hachís cuando se encontraba a cuatro millas del sur de Gran Canaria, procediéndose a la detención de los tres ocupantes de la embarcación, todos de nacionalidad marroquí.

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Préparez vos Klee… nex

Les flâneurs de Youtube auront pu tomber par hasard sur cette vidéo assez savoureuse, consultable par tout un chacun .

On peut apprécier ou pas la charte graphique et sonore façon années 1970 de cette publicité pour un groupe privé qui, renseignements pris en source ouverte, «conçoit, développe et invente des solutions digitales sur mesure».

On peut sourire ou non de l’allure un peu crispée de Anne-Florence Cantonce, cadre des douanes, dont la vocation première n’était probablement pas de faire de l’animation sur petit écran. On peut aussi s’amuser infiniment du recours permanent à un jargon néo-branché où n’a guère de place la langue de Molière, jargon prononcé ici avec un accent bien gaulois tout de même.

 

Relevons en florilège quelques termes réjouissants réservés aux «happy few» pratiquant ce sabir: digital workplace, middle management, gamification, IOT(internet of things), best practices, design thinking, démarche de change management et on en passe.

Tout cela dans un souci d’«acculturation au digital» et de «passage à l’échelle», mais si mais si, et dans l’espoir peut-être infondé que tout le monde aura envie de «monter à bord». Pour ceux qui ne parlent pas la novlangue, c’est sous-titré. On peut encore s’interroger sur un certain mélange des genres où la neutralité et la réserve de l’administration, impliquée dans la propagande commerciale d’une société privée, semblent légèrement mises à mal, pour dire le moins. Enfin et surtout, cette vidéo questionne sur le niveau de déconnexion entre le haut management de la sphère informatique douanière et les équipes de terrain, qui se battent pour améliorer l’existant, maîtriser nos processus métiers et davantage impliquer les utilisateurs douaniers dans la conception des applications.

La colère et le découragement gagnent les équipes techniques, prises entre les feux des attentes des collègues dans les services et ces invraisemblables commandes tombant du haut du ciel. Il est compliqué actuellement de faire comprendre à la DG la nécessité de ‘plancher’ avant tout sur la simplification «métier». En résulte une chaîne absolument kafkaïenne, tant pour les informaticiens que pour les utilisateurs de terrain qui ne parviennent plus à rédiger un PV sans se heurter à d’innombrables difficultés techniques. Dans le même temps, alors que les fonctions de base ne sont pas correctement assurées, et que sortent sans cesse de nouvelles applications mal interconnectées et mal alignées aux besoins des collègues, on confie à des prestataires privés la conception de coûteux prototypes technologiques dont l’utilité reste à démontrer («frontière intelligente à base d’IOT», projet «blockchain», «datamining») alors que l’on ne maîtrise même pas en interne nos propres données.

Le sujet du pilotage de l’informatique douanière est d’importance majeure.

La stratégie actuelle est totalement déséquilibrée et consiste à investir presque uniquement dans la pérennisation des capacités d’hébergement de la Douane («datacenters»), ce qui n’empêchera peut-être pas au moins un de nos deux centres informatiques de se retrouver prochainement sur la sellette. Derrière l’absence totale de vision globale informatique en dehors des «bonnes pratiques», de l’ «agilité» et autres nouveautés dans le vent, c’est la Douane toute entière qui risque de se retrouver fragilisée. Cette intelligence reste pour l’heure très artificielle, et à la CFTC, on n’en fait pas grand K.

SOURCE

SYNDICAT CFTC – DOUANES Bâtiment Condorcet – Teledoc 322 – 6, rue Louise Weiss75703 PARIS Cedex 13: 01 57 53 29 21 – cftc.douanes@douane.finances.gouv.fr – Les brèves de la CFTC-Douanes – Février 2019

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Un Ill-18

Tout ce flux de matériel aérien d’armes terrestres et de munitions a bien été apporté sur place. Mais comme l’ONU veille et a interdit ce genre de fournitures, les deux belligérants rusent pour s’équiper. On vous a retrouvé ici dans cet épisode tout un lot de transporteurs, qui vont des inévitables Ill-76 aux supercargos 747 de fret, en passant par un vieux coucou inattendu qui nous offre un brin de nostalgie à la Viktor Bout, qui en avait fait sa mule aérienne : un Ill-18 , comme on n’en fait plus (il date de 1957 !), bruyant, brinquebalant, fumant, freinant parfois au dernier moment, mais toujours au poste quand il s’agit de débouler de Moldavie rempli à ras bords de caisses de munitions… le plus inquiétant étant (une nouvelle fois) de constater q’une bonne centaine de tonnes de balles de Kalachnikov a survolé mon propre jardin, récemment !!!

De (très) vieilles filières d’approvisionnement réactivées

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La semaine dernière la Commission européenne a rendu publique ses nouveaux projets de financement du secteur de l’armement. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle semble avoir oublié que la paix est au centre du projet européen.

« Aujourd’hui la Commission européenne a présenté de nouvelles mesures favorisant l’industrie de l’armement et brouillant les limites de ses compétences en matière militaire; cela ouvre la voie à l’émergence d’un complexe militaro-industriel très influent au niveau européen » dit le communiqué de presse du Réseau européen contre le commerce des armes.

Ce que la Commission européenne ne précise pas c’est la provenance de ces fonds européens. Selon l’EU observer ils pourraient s’agir d’argent initialement prévu pour des programmes énergétiques, environnementaux et scientifiques.

La pétition demandant à l’UE de renoncer à ses investissements dans les armes de guerre est plus que jamais d’actualité. Vous pouvez la lire et la signer ici, et merci de participer largement à sa diffusion !

source

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DÉMOCRATIE

Pourquoi le Sénat français invite-t-il un terroriste néo-nazi…et l’assure-t-il de son soutien ?

ENVIRONNEMENT

Le méthane croit de manière alarmante dans l’atmosphère

EUROPE

La mort du projet européen de la France

La Commission européenne prévoit de multiplier par 22 ses financements à l’industrie de l’armement [La guerre c’est la paix…]

Lobbying : comment l’industrie pharmaceutique prend d’« assaut » les institutions européennes

FRANCE

Énergie : le médiateur national pointe les mauvaises pratiques des fournisseurs

GÉOPOLITIQUE

Ce n’est pas la bombe atomique qui a poussé le Japon à capituler

« Conflit Iran-USA : L’arroseur arrosé ? »

INÉGALITÉS

Riches et diplômés : écolos en paroles, pas dans les faits

MATIÈRES PREMIÈRES

Inondations dans le Midwest, guerre commerciale et pandémie de grippe porcine : la grande tempête agricole et alimentaire est arrivée !

L’agriculture peut-elle équilibrer sa consommation d’énergie et continuer à produire des aliments ?

Tesla alerte le gouvernement américain sur la pénurie à venir de métaux pour la voiture électrique

RÉFLEXION

Le travail au XXIᵉ siècle : Droit, techniques, écoumène

Le dogme économique, au coeur du désaveu européen

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Tout ce flux de matériel aérien d’armes terrestres et de munitions a bien été apporté sur place. Mais comme l’ONU veille et a interdit ce genre de fournitures, les deux belligérants rusent pour s’équiper. On vous a retrouvé ici dans cet épisode tout un lot de transporteurs, qui vont des inévitables Ill-76 aux supercargos 747 de fret, en passant par un vieux coucou inattendu qui nous offre un brin de nostalgie à la Viktor Bout, qui en avait fait sa mule aérienne : un Ill-18 , comme on n’en fait plus (il date de 1957 !), bruyant, brinquebalant, fumant, freinant parfois au dernier moment, mais toujours au poste quand il s’agit de débouler de Moldavie rempli à ras bords de caisses de munitions… le plus inquiétant étant (une nouvelle fois) de constater q’une bonne centaine de tonnes de balles de Kalachnikov a survolé mon propre jardin, récemment !!!

De (très) vieilles filières d’approvisionnement réactivées

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Il a fallu six ans de procédures pour que la famille de Hervé, douanier expérimenté, obtienne la reconnaissance de son suicide en accident de travail.

Décrit par ses collègues comme un homme rigoureux, compétent, fier de sa profession, Hervé a été percuté de plein fouet par la « restructuration » du service public au sein duquel il travaillait.

Il leur a fallu patienter cinq ans pour obtenir cette reconnaissance. Cinq ans d’enquêtes, de courriers, d’expertises et de recours devant la Justice, entre 2012 et 2017. Puis encore un an pour que les indemnités leur soient versées, dans le courant de l’année 2018 [3]. « À aucun moment, l’administration n’a soutenu la famille dans ses démarches, ni même informé de son droit ou du déroulé de la procédure, bien au contraire, s’insurge le syndicat Solidaires douanes, qui a accompagné Claire et ses enfants pendant ces six longues années. Sans appui syndical, elle se serait retrouvée absolument seule à assumer ce drame ! »

« Personne ne voulait que ce soit reconnu en accident du travail, reprend Claire. Personne. Et surtout pas la hiérarchie. »

Dès l’annonce du suicide, certains cadres déclarent qu’il ne peut être en lien avec des facteurs professionnels, notamment parce qu’il a eu lieu pendant les congés. « Ils ont essayé de le faire passer pour un faible de caractère », se souvient une collègue, encore meurtrie par cette hâte à évincer les raisons professionnelles des souffrances endurées par Hervé.

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Hier nous avons abordé un conflit en cours en ce moment même en Libye. Un conflit qui se greffe sur une lutte contre l’EI ou Al-Qaida, ou ce qu’il en reste, et qui est particulièrement meurtrier, et particulièrement aussi très suivi sur le net, les deux belligérants principaux effectuant leurs communiqués officiels sur Twitter avant même de recourir aux agences habituelles. Une guerre new style où personne ne se prive de vouloir désinformer, pour embarrasser l’adversaire, si bien que de la suivre et d’en démêler les circonvolutions n’est pas chose aisée : on ment beaucoup en ce moment… car tous ont des choses à cacher !

Les deux partis opposés mentent sur leurs effectifs réels.

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Ce nouveau dossier a commencé d’une étrange manière. C’est en effet en m’intéressant au sort de l’infortuné footballeur Emiliano Sala que je suis tombé sur cette découverte inattendue. Dans le club de parachutisme dans lequel évoluait le pilote qui l’avait emmené à la mort, il y avait un pilote casse-cou de bimoteur Dornier 28, un portugais, fou d’aviation, au point d’être devenu pilote-mercenaire en Libye et de se tuer là-bas aux commandes d’un Mirage F1, sans jamais avoir piloté auparavant d’avion à réaction !!! Le cas m’avait paru… surréaliste. En m’y intéressant de plus près, j’ai fini par dévider un long écheveau, qui montre ce qui se passe aujourd’hui dans un pays ou de grandes puissances se font la guerre par armées interposées, dans une sorte de nouveau Viet-Nam dans lequel les communistes seraient le Quatar et l’Iran, et les américains les troupes de l’ex général de Kadhafi… (ou inversement), c’est vous dire l’enjeu ! Voici donc à quoi mènent les Mirage, dans le ciel de Libye !!! Des Mirage qui disparaissent aussi, avec un tas de collègues, à une vitesse phénoménale, comme on va le voir !!!

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Venant Mbenzi, douanier de la République démocratique du Congo à été kidnappé dans une zone de rébellion de l’extrême nord-est de la RDC..

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La Conférence nationale des procureurs avait rendu public un état des lieux alarmant qui dénoncait la béance des effectifs et une organisation kafkaïenne.

Un coup de semonce que la nouvelle garde des Sceaux, Nicole Belloubet, ne devait pas ignorer. La Conférence nationale des procureurs avait rendu public en août 2017 un livre noir sur la justice.

Un état des lieux sans concession de quarante pages. Bras armé de la politique pénale, le ministère public, qui ne représente que «25 % des effectifs du corps judiciaire mais traite, seul, 70 % des affaires pénales», doit non seulement faire face à des béances d’effectifs et à un manque de moyens terrifiant, mais aussi affronter une organisation kafkaïenne. «En 2016, le taux d’inoccupation des postes peut être fixé à 20 % et a pu atteindre dans certaines juridictions jusqu’à 50 %», constate le livre noir.

Ils espéraient des réformes ambitieuses mais ne voient pas venir d’amélioration de leurs conditions de travail.

«Je suis un procureur frustré

Comme nombre de ses confrères, ce procureur de région parisienne a passé son week-end à décortiquer les 19 pages de la dernière circulaire encadrant les nouvelles règles d’audition des mineurs. Il ne cache pas sa déception. «C’est si complexe que j’ai refermé le texte sans savoir ce que j’allais expliquer à mes troupes. Nous sommes très très loin du grand soir de la procédure pénale promis par la Chancellerie.» Pour lui, rien n’a changé depuis la publication, il y a trois ans, du livre noir des procureurs, qui dénonçait l’état des parquets confrontés à de tels rythmes de travail, de telles conditions d’effectifs et à du matériel si dégradé que le recrutement de «parquetiers» est devenu cauchemardesque.

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