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Alors que la planète entière a les yeux rivés sur la Grèce, les banques italiennes nagent dans les crédits douteux. Le plus grand danger qui menace la zone euro n’est probablement pas la Grèce mais 2 de ses poids-lourds, à savoir la France et l’Italie.

C’est d’autant plus vrai pour l’Italie et plus particulièrement son secteur bancaire. Comme le note laconiquement DerStandard.at,

« En raison de la récession de ces dernières années et des faillites d’entreprises, les crédits douteux ne cessent d’augmenter en Italie. D’après l’association des banques d’Italie, le montant des prêts en défaut (NPL) s’élève en mai à 193,7 milliards d’euros, soit 25,1 milliards de plus par rapport au même mois de l’année précédente. Il s’agit des niveaux les plus élevés depuis 1996.

Les crédits non productifs représentent 10,1 % de tous les crédits accordés par les banques italiennes, d’après l’association. Les PME sont particulièrement sous pression ce qui signifie qu’il faudra beaucoup de temps pour que la situation s’améliore. Les sociétés italiennes subissent de plein fouet les effets de la plus longue crise économique depuis la Seconde Guerre mondiale ce qui les met en incapacité de rembourser leurs crédits. »
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Si ces calculs sont corrects, cela signifie que les prêts en défaut ont augmenté d’environ 15 % en un an en Italie, durant une période qui ne fut pourtant pas la pire même si l’Italie a connu une nouvelle contraction économique.

Comme le montre le graphique ci-dessous (malheureusement nous n’avons rien trouvé de plus récent), les crédits en défaut de paiement en Italie s’élevaient à 165 milliards au premier trimestre 2014. Cependant, ce graphique prend également en compte d’autres crédits douteux qui ne sont pas encore en défaut mais qui présentent des risques d’impayés.

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Et tandis que les banques italiennes croulent sous les créances douteuses (sur base du graphique ci-dessus, on peut probablement affirmer sans trop s’avancer que le montant actuel tourne autour des 350 milliards d’euros), le fardeau de la dette du gouvernement a lui aussi augmenté. Bien sûr, la dette italienne est considérée comme « sans risque » depuis que nous sommes entrés dans la 4e dimension suite au début de l’« Eurothon » de la BCE.  (…)

Cependant, en termes de créances douteuses dans son système bancaire, l’Italie n’est pas le plus mauvais élève de la classe européenne. Comme le montre le graphique ci-dessous, la Grèce se trouve sans surprise en tête du classement européen suivie par l’Irlande, la Slovénie et l’Italie. Dans la plupart de ces pays, des mesures ont été prises (la création de « bad banks ») afin de contrôler le problème. L’Italie semble avoir disparu des écrans radars mais risque de faire un retour tonitruant lorsque la pseudo embellie économique artificiellement créée à base de liquidités s’effacera pour laisser place à une nouvelle chute.

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Conclusion : la Grèce n’est qu’un souci secondaire. La zone euro est criblée de problèmes qui ont le potentiel de déboucher sur des catastrophes. Aussi bien la dette privée que publique en Italie est problématique, ce n’est probablement qu’une question de temps avant que son gouvernement devienne un sujet de préoccupation ce qui mettra les banques italiennes dans une situation intenable vu qu’elles ont accumulé les obligations d’État depuis 2012. (…)

Source : acting-man

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SOURCES:

L’Italie, le bidon d’essence qui se déversera sur le feu de la zone euro

http://www.chaos-controle.com/archives/2015/07/17/32372613.html

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le 11 mai 2015

imageAlors que la Russie vient de nouer un partenariat énergétique stratégique avec la Turquie et la Grèce pour un gazoduc commun devant rejoindre la Serbie, la Hongrie, l’Autriche et l’Italie. La CIA a réagi en déclenchant une agitation islamo-nationaliste albanaise depuis le Kosovo en Macédoine. Un exemple caricatural de l’alliance stratégique islamo-atlantiste en Europe.

Alternative au projet South Stream

De la même façon que la Russie achemine son gaz en Allemagne via le gazoduc “North Stream” (“Courant Nord”), Moscou entend garantir son partenariat avec l’Union Européenne en développant un projet analogue pour l’Europe méridionale et centrale, “South Stream” (“Courant Sud”) tout en contournant l’Ukraine.

Les USA, soucieux de briser une alliance stratégique euro-russe afin de s’assurer de la domination mondiale au détriment des Européens et des Russes, tentent en effet de créer un “cordon sanitaire” tourné contre Moscou partant des états baltes jusqu’à la Mer Noire, Ukraine incluse. D’où le coup d’état mené à Kiev par la CIA dans ce pays en février 2014.

Suite à cet événement, Washington a obtenu l’abandon du soutien bulgare au projet “South Stream” qui devait voir le jour.

Vladimir Poutine, actant de la soumission de la Bulgarie aux USA, annonçait formellement, début décembre 2014, l’abandon du projet “South Stream” :

“Comme nous n’avons toujours pas reçu la permission de la Bulgarie, nous pensons que dans la situation actuelle la Russie ne peut pas poursuivre la réalisation de ce projet”.

Accord russo-turco-grecque

La Turquie ambitionnait de faire transiter du gaz d’Asie Centrale et d’Orient – en concertation avec les USA – sur son territoire vers l’Europe dans le cadre du projet de gazoduc “Nabucco”. Ce concurrent direct au projet “South Stream” a été progressivement abandonné et Moscou vient d’offrir à Ankara une alternative : le “Turkish Stream”.

Ce gazoduc permettra de livrer, dès 2016, la Turquie en gaz à un prix revu à la baisse par Gazprom (source). Avec l’arrivée d’Alexis Tsipras au pouvoir à Athènes, le nouveau gouvernement grec est à la recherche de toutes les opportunités économiques possibles.

Moscou a profité de ce changement politique pour proposer aux Grecs l’extension du projet turco-russe à la Grèce. Ce qu’a rapidement accepté le gouvernement d’extrême-gauche. Cet accord entre la Russie et la Grèce avait été salué par l’Allemagne, Berlin s’opposant de plus en plus fermement à l’ingérence américaine dans les affaires euro-russes.

La Macédoine en ligne de mire de la CIA

Avec la création de ce “Turkish Stream”, la Russie dispose d’une alternative au South Stream pour l’acheminement de son gaz vers l’Italie, la Serbie et la Hongrie. Aussi, les efforts américains en Ukraine et en Bulgarie pour couper l’accès du gaz russe au marché européen sont-ils sérieusement menacés d’échec.

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Cette perspective d’un accord entre la Grèce et la Russie fait littéralement paniquer Washington qui a envoyé il y a deux jours un émissaire à Athènes pour exiger de la Grèce qu’elle abandonne son partenariat avec Moscou (source). Le ministre de l’Energie grec a redit la volonté de la Grèce de maintenir son projet de participation au projet russe.

Mais pour réaliser le “Balkans Stream”, alternative au “South Stream”, il faut que la Russie puisse faire transiter le gazoduc conjoint par la Macédoine.

Agitation albano-islamiste fomentée par la CIA

La CIA a donc décidé d’agiter ses fidèles vassaux de la mafia albanaise. Ainsi, une attaque menée depuis le Kosovo, un non-état où est située une des plus grandes bases américaines en Europe (Camp Bondsteel), a frappé le territoire macédonien au non d’un séparatisme albanais sur les frontières de l’actuelle Macédoine. Après avoir tué 22 personnes, les assaillants se sont ensuite repliés vers leur base arrière, protégés par les forces de l’OTAN.

Le but de la manoeuvre est clair : faire échec à l’alternative d’acheminement de gaz russe en Europe en menaçant de guerre indirectes les autorités macédoniennes susceptibles de rejoindre l’accord entre Russes, Grecs et Turcs.

En guise de hors d’oeuvre, les Macédoniens ont vu une résurgence récente de l’action des musulmans albanais sur leur territoire. D’abord une action contre 4 policiers s’était déroulée fin avril.

Le but est bien sûr de mener une guerre non-conventionnelle identique à celle menée en Syrie par les USA et leurs vassaux, en agitant leurs alliés musulmans locaux.

Dans le même temps, des provocations multiples de la part des ultranationalistes musulmans d’Albanie ont visé la Serbie, comme l’annonce faite en avril d’une annexion “inéluctable” du Kosovo par Tirana (source). Une façon indirecte pour Washington de faire chanter Belgrade, au cas où le gouvernement serbe accepterait de faire transiter le gaz russe vers l’Europe centrale, Hongrie et Autriche notamment.

Révolution colorée en Macédoine

En parallèle, l’OTAN et les USA pourraient tenter de créer une crise politique visant à mettre au pouvoir un gouvernement fantoche, sur le modèle ukrainien, afin de contrecarrer le projet russe établi en concertation avec les Serbes, les Grecs et les Hongrois.

Sources :

http://breizatao.com/2015/05/11/la-cia-declenche-une-attaque-islamiste-en-macedoine-pour-contrer-le-projet-gazier-russo-grec/

http://civilwarineurope.com/2015/05/11/la-cia-declenche-une-attaque-islamiste-en-macedoine-pour-contrer-le-projet-gazier-russo-grec/

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Détenu à Guantanamo, prison américaine située sur l'île de Cuba, en mars 2010.

Les groupes libéral et écologiste du Parlement européen ont appelé, mardi 9 décembre, les Etats membres de l’Union à rompre ce que l’élue néerlandaise Sophie In’t Veld, membre de l’Alliance des libéraux et démocrates, appelle leur « silence continu » après la publication du rapport du Comité sénatorial américain du renseignement. « Cette nouvelle pièce à conviction impose aux Etats membres de l’Union européenne de reconnaître à leur tour leurs responsabilités », ajoute Eva Joly, du groupe des Verts.

Le Parlement a commencé dès 2006 un travail d’investigation sur l’utilisation de pays européens pour le transport et la détention illégale de terroristes présumés arrêtés partout dans le monde avant d’être transférés vers Guantanamo (sur l’île de Cuba), Bagram (Afghanistan), les Etats-Unis ou, parfois, de disparaître.

Le Conseil de l’Europe, Amnesty International et d’autres instances ont également incité les Européens à faire la clarté sur ce dossier noir. On aurait recensé un millier de vols clandestins au total et l’existence de trois prisons secrètes est désormais avérée. Elles étaient situées à Bucarest, en Roumanie, à Antavilas, en Lituanie, et à Kiejkuty, en Pologne.

Lire notre compte rendu du rapport du Sénat américain sur la torture de la CIA

« Deux ou trois exemples »

Ce dernier Etat qui, comme d’autres, a longtemps nié, mais a été officiellement condamné en juillet par la Cour européenne des droits de l’homme. Dans un arrêt d’une portée jugée historique, elle a jugé que les autorités polonaises s’étaient rendues complices d’actes de torture. Sur la base de rapports d’experts et d’ONG, la Cour de Strasbourg avait donné raison à deux requérants qui affirmaient avoir été torturés par des agents américains, la Pologne n’ayant « rien fait pour empêcher » ces actes mais, au contraire, avait « créé les conditions nécessaires à la mise en œuvre du processus ».

D’autres plaintes sont actuellement à l’examen, mais le Parlement européen réclame que la Commission de Bruxelles contribue à faire la clarté sur le rôle d’autres pays, comme l’Allemagne, Chypre, le Danemark, l’Espagne, la Grèce, l’Irlande et la Suède. Il a aussi mis en cause l’Autriche, l’Italie, le Royaume-Uni et le Portugal pour leur manque de collaboration. La Commission Barroso, après avoir reçu des explications douteuses de l’administration américaine, avait timidement menacé certaines capitales. Elle s’était toutefois finalement rangée à l’idée qu’il ne fallait pas mettre en péril la relation transatlantique et la lutte contre le terrorisme.

Une délégation du Parlement européen avait été reçue au département d’Etat américain où on lui y affirmait, en 2006, qu’il n’y avait que « deux ou trois exemples » de transferts secrets.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/10/tortures-de-la-cia-la-complicite-des-pays-europeens_4537835_3214.html

 

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ImagesMoney / Flickr / CC

Plus encore la crise économique qui touche durement l’Italie, plus encore que la télévision commerciale qui a tiré vers le bas le niveau de réflexion de la société italienne, plus encore que l’Eglise Catholique, contre-pouvoir réactionnaire, qui fige toute évolution sociétale , plus encore qu’une classe politique minée par les affaires et dérivant de plus en plus vers les tentations populistes, plus encore que tous ces maux qui handicapent le développement d’un pays pourtant riche en forces vives et en bonnes volontés, c’est bel et bien la mafia qui joue le rôle de boulet suprême de l’Italie. Peut-être parce que justement, la mafia est liée, plus ou moins, à toutes ses malédictions.

Malédiction. Le mot n’est pas trop fort et il était employé par le groupe italien Litfiba en 1993 évoquant la corruption, le scandale de loge maçonnique P2 et je cite, l' »euro-mafia comme produit d’exportation« . Dans leur brulot, les rockeurs italiens souhaitaient prendre les rennes de la télévision pour étaler au grand jour tous ses plaies qui empoisonnent l’Italie.

Un geste qui ne manque pas de sens, sachant que la plupart des médias appartiennent à Silvio Berlusconi, lui-même impliqué dans de nombreuses affaires douteuses (et c’est là un doux euphémisme), que ce soit à titre personnel ou via ses sociétés, Edilnord ou Fininvest. Sur les chaînes de Silvio, on n’est plus « bimbo » qu' »info », on ne se refait pas.

En 1993, quand Litfiba sortait Maudit, il y avait pourtant le secret espoir que la vie politique s’assainisse un peu : l’Italie était en pleine opération Mains propres. Il suffisait aux juges de lancer une ligne dans les eaux troubles de la finance et vous tombiez sur un scandale financier démontrant un peu plus les liens entre des politiciens et la mafia. Il y a eu plusieurs milliers d’inculpations, la fuite de Bettino Craxi, ancien chef du gouvernement. Mais au final, cette opération d’envergure a surtout abouti à des non-lieux, les prévenus bénéficiant largement de la prescription. Depuis 2006 et Gomorra, du journaliste Roberto Saviano sur la Camorra et ses ramifications, on sait encore plus que la Mafia, tel un parasite évolué, a une capacité de survie, d’évolution et de propagation sans équivalent. Et qu’il n’y a pas encore de vermifuge assez puissant pour s’en débarrasser.

Depuis mardi, de nouvelles preuves sont patentes, ne touchant pas la Sicile ou Naples, mais bel et bien Rome, une ville éternellement sous l’emprise de la Mafia et de son parrain, Massimo Carminati. Dans une vaste opération policière, 37 personnes ont été appréhendées et 76 autres sont visées par une enquête, dont l’ancien maire de droite Gianni Alemanno.

ITALIE: Massimo Carminati a été arrêté dans son véhicule lors d’une embuscade menée par les carabinieri..

Il y a des conseillers municipaux et régionaux, des fonctionnaires et même des policiers. L’Italie n’en sortira donc jamais et tout semble gangréné.

Pour un peu, on se dirait qu’en France, ce n’est pas brillant certes (26e au classement de la corruption au classement du Transparency International), mais qu’à côté de l’Italie, nous sommes encore des petits joueurs. On se rassure comme on peut…

http://blog.francetvinfo.fr/la-bande-son/2014/12/08/rome-la-mafia-cette-malediction.html

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La Chine et l’Italie sont sur ​​le point de proposer de nouvelles mesures pour faciliter les investissements et la coopération entre les PME qui apporteront des avantages aux deux pays, a indiqué l’entourage du Premier ministre chinois Li Keqiang à la suite de sa récente visite en Italie. Mais d’après les observateurs, la Chine est de plus en plus présente dans l’économie italienne.
Les consommateurs italiens se méfient encore beaucoup de la Chine. Ils préfèrent les produits « made in Italy » et les importations chinoises à bas prix sont souvent boudées comme des imitations de qualité inférieure. Près de 90% des contrefaçons de produits « made in Italy » viennent de Chine, et les Chinois ont même copié l’huile d’olive et la sauce tomate italiennes. En outre, les Italiens savent que la consommation est décisive pour leurs emplois, et que ceux-ci sont aussi menacés par la concurrence chinoise.

Pourtant, l’emprise de la Chine sur l’économie italienne ne cesse de croître, rappelle le magazine Quartz.

Beaucoup d’entreprises italiennes, confrontées au problème d’une trésorerie tendue, cherchent de nouveaux partenariats pour assurer leur avenir, et dans ce domaine, elles ne peuvent se permettre d’écarter les candidats chinois.

Dans la perspective de la venue du Premier ministre chinois Li Keqiang, l’éditeur italien ClassEditori vient de lancer une plate-forme web, Vendereaicinesi.it (‘Vendez aux Chinois’) qui permet de présenter toutes sortes d’actifs italiens à des investisseurs chinois potentiels. l’offre comprend une large gamme d’articles, allant de l’immobilier aux produits de consommation, en passant par des sociétés italiennes. Depuis le lancement du portail en Février, plus de 18 000 annonces y ont été publiées.

D’après le journal La Repubblica, près de 200 entreprises italiennes seraient désormais détenues par des investisseurs chinois (ce chiffre ne tient pas compte des entreprises italiennes détenues par des nationaux chinois résidant en Italie). La banque centrale chinoise posséderait elle-même des parts dans un certain nombre de grands groupes italiens, dont Fiat, Telecom Italia, Generali et Eni. Depuis le début de cette année, seule la Grande-Bretagne a attiré plus de capitaux chinois pour des acquisitions que l’Italie.

Lors de sa visite en Chine au mois de juillet, le Premier ministre italien Matteo Renzi a jeté les bases pour la conclusion d’un certain nombre d’accords qui devraient développer ces investissements.

Aujourd’hui, on a appris qu’une banque d’Etat italienne, la Cassa Depositi e Prestiti, va signer un accord préliminaire avec la Banque de Développement Chinoise pour affecter un montant de 3 milliards d’euros pour des investissements joints sino-italiens. De plus, les fonds FSI et China Investment Corporation signeront également un accord pour participer conjointement à des projets communs.

PAR AUDREY DUPERRON  14 OCT. 2014/ Express.be

http://www.express.be/business/fr/economy/comment-la-chine-rachete-litalie-entreprise-par-entreprise/208523.htm

source: http://leblogalupus.com/2014/10/20/comment-la-chine-rachete-litalie-entreprise-par-entreprise/

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