Articles Tagués ‘Allemagne’

La zone Euro perméable aux chocs extérieurs.

6 éléments à retenir dans la semaine écoulée pour bien appréhender la conjoncture économique

Point #1La dynamique de la zone Euro plafonne
La publication de l’estimation avancée de l’enquête Markit pour le mois de mars suggère que l’économie de la zone Euro ralentit par rapport aux derniers mois de 2015 (point haut en novembre). Cela s’observe sur l’indice global qui au premier trimestre s’inscrit en moyenne à 52.4 contre 53.1 durant les trois derniers mois de 2015. On notera que le chiffre de mars à 52.3 est inférieur à celui de la moyenne du trimestre ce qui montre une dynamique limitée. Lire la suite

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Le Blog de Philippe Waechter

9 éléments à suivre cette semaine pour appréhender la conjoncture

Premier pointLa dynamique mondiale reste limitée
Les chiffres du commerce mondial ont été publiés pour le mois de novembre. Sa progression sur un an est de 2%, soit une progression qui reste en-dessous de ce qui était observé avant la crise de 2008. L’Asie hors Japon est la région la plus pénalisante pour l’évolution des échanges avec une contribution négative. Les Etats-Unis n’ont pas non plus une contribution forte mais elle est positive. La zone Euro et l’Afrique et le Moyen-Orient ont une contribution positive aux échanges

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michel santi chroniqueur économiqueMichel Santi – http://www.michelsanti.fr/michel-santi/

L’Allemagne a un gros problème démographique, pourtant pas nécessairement celui que l’on croit. Si sa population reste en effet stable avec un peu plus de 80 millions d’habitants, c’est l’âge de sa masse salariale qui menace de faire dérailler son économie car elle augmente dangereusement le ratio de dépendance, c’est-à-dire la proportion de ceux qui travaillent et qui contribuent à soutenir les sans emplois. L’Office fédéral des statistiques de ce pays n’avait-il pas calculé (en avril 2015) que le nombre des 20-65 ans diminuerait de 49.2 millions à 48.8 en 2020, sur la base d’une immigration qui s’effondrerait de 500’000 annuellement à 100’000 à l’horizon de la fin de la décennie actuelle ?

Selon ces barèmes de calcul, la masse salariale dans ce pays ne se maintiendrait au niveau actuel des 49.2 millions de travailleurs âgés entre 20 et 65 ans qu’à la condition expresse d’une immigration annuelle d’au moins 200’000 personnes. Dès lors, ce problème semble aujourd’hui réglé grâce à l’afflux massif de réfugiés, à condition toutefois que celui-ci se maintienne dans la durée… Pas vraiment en fait car cette ruée sur l’Allemagne comme cet afflux irrésistible de main d’œuvre ne font en réalité que déplacer le problème. En l’occurrence, de le reléguer au reste de l’Europe qui se voit une fois de plus sommée de gérer tant bien que mal les décisions unilatérales de la maîtresse des lieux européens.

Car, d’une manière ou d’une autre, c’est le salaire minimum allemand (de €8.50 par heure) qui sera remis en question par cette arrivée massive de travailleurs syriens et levantins principalement concentrés dans ce pays. Si ce salaire minimum ne pourra être réduit dans l’immédiat pour des motifs légaux ou simplement éthiques, l’augmentation massive du nombre de salariés agira insidieusement en comprimant le salaire minimum réel et, ce, de manière indirecte. Cet afflux d’hommes et de femmes disposés à accepter un emploi au salaire minimum brouillera logiquement l’ensemble du spectre de l’emploi, et entraînera à la baisse le niveau d’exigence des travailleurs situés dans cette fourchette des salaires.

Au final, ce plancher de verre du salaire minimum finira par céder, ou sera à tout le moins contourné par le travail gris et par d’autres moyens plus ingénieux. A l’évidence, c’est l’ensemble de l’Union qui en souffrira d’autant plus que les pays du Sud de l’Europe pâtissaient sérieusement de salaires allemands systématiquement à la traîne qui s’apparentaient à une concurrence déloyale déguisée. En conséquence, n’attendons rien de bon de la part des allemands à présent qu’ils ont ouvert les bras à cette masse de réfugiés car c’est à un authentique choc de l’offre de la masse salariale qu’ils vont désormais confronter les autres membres de l’Union. Dans tous les cas de figure, les salaires européens sont condamnés à baisser et la crise européenne à s’aggraver. Laquelle crise fut précisément sous tendue par les écarts du coût du travail entre les différents pays européens.

L’afflux de réfugiés en Allemagne exacerbera donc les déséquilibres qui ne pourront être compensés que par des dévaluations intérieures supplémentaires (c’est-à-dire encore et toujours l’austérité) dans les nations du centre et du sud, faute de réajustements monétaires au sein d’une zone partageant la même monnaie. Bref, la situation du premier exportateur mondial ira en s’améliorant pendant que le reste de ses consœurs européennes peineront à survivre non sans subir des taux de chômage à deux chiffres.

http://www.michelsanti.fr/le-privilege-exorbitant-de-lallemagne/

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Le Blog de Philippe Waechter

Cinq éléments à retenir cette semaine sur le plan macroéconomique

1 – L’économie chinoise ralentit. Au troisième trimestre, le PIB s’est inscrit en variation annuelle à 6.9% contre 7% lors des deux précédents trimestres. Néanmoins, la variation sur les 3 mois d’été par rapport aux 3 mois du printemps est de 7.4% en taux annualisé, comme au 2ème trimestre.
Chine-2015-T3-PIBParmi les composantes, on retiendra la stabilisation des ventes de détail hors inflation au voisinage de 9% sur un an, le repli de la production industrielle en septembre à 5.7%, c’est le chiffre le plus bas depuis mars et le recul supplémentaire de l’investissement à 10.3%. On notera que la composante liée à l’immobilier ralentit aussi de façon significative à 2.6%. C’est une valeur qui n’avait pas été observée depuis le premier trimestre 2009.

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wolfgang-schaubleA l’occasion d’un entretien téléphonique l’été dernier avec son homologue américain, Wolfgang Schäuble, Ministre de l’Economie allemand crut faire une bonne blague en lui suggérant d’échanger Porto Rico (en état de quasi faillite) contre la Grèce! De fait, l’écrasante majorité des allemands est persuadée du narratif selon lequel leur dur labeur a produit une « vraie » économie dont les excédents seraient en quelque sorte la légitime sécrétion. Cette fiction d’une activité saine entièrement orientée sur les exportations ayant du reste été continuellement entretenue par les médias allemands, dont tous s’étaient réjouis à la perspective d’iles grecques à vendre au plus fort de la crise lors du printemps dernier.

Pour autant, cette fiction allemande passe sous silence que les succès de leur économie et que la taille de leurs excédents commerciaux reposent sur une mécanique -du type néo colonial- à broyer les peuples. Car cette Schäuble économie ne prospère que par une exploitation en bonne et due forme par les allemands des autres peuples d’Europe. Sans euro, pas d’excédent allemand en effet, car la ruée sur les biens produits dans ce pays aurait à l’évidence -par envolée interposée du deutschemark- été répercutée par une augmentation de leurs prix et par un alignement à la hausse des salaires allemands, dont l’effet conjugué aurait neutralisé les excédents. Ces fameux excédents commerciaux faisant tant la fierté de Schäuble sont banalement la conséquence de salariés qui reviennent moins chers à employer que de machines à utiliser! Les robots – plus chers pour équiper des chaînes de production- sont donc simplement remplacés par de la bête humaine dans un mécanisme réglé comme du papier à musique qui autorise ainsi des économies substantielles en capitaux. Du reste, les statistiques prouvent formellement ce choix allemand délibéré car, en comparaison de son P.I.B., l’investissement y est le plus bas de tous les pays industrialisés.

La croissance européenne anémique est donc la conséquence directe de cette carence en investissements allemands et, en l’occurrence, la Schäuble économie s’avère être un poison pour l’ensemble du continent. Authentique malédiction, ces ressources sous exploitées par l’Allemagne condamnent l’Union à être une éternelle suiveuse en termes de croissance et imposent subsidiairement l’austérité à toute la périphérie européenne. Comprenons-le bien: les excédents allemands sont le reflet d’une économie allemande inefficiente et en mal d’investissements. En attendant, c’est la quasi totalité des autres peuples d’Europe qui paient chèrement le prix des obsessions allemandes et, ce, pendant que Schäuble réécrit tranquillement l’Histoire faite pourtant de l’afflux massif de la main d’œuvre provenant d’Allemagne de l’Est et des infâmes réformes Hartz ayant exercé une compression intolérable sur l’ensemble des salaires européens.

Autrefois seule à être malade, l’Allemagne a aujourd’hui contaminé les 28 autres pays partageant sa monnaie.

Le Blog de Philippe Waechter

Retrouvez le document Perspectives Economiques – Septembre 2015

Ce qu’il faut retenir

  • La dynamique du commerce mondial est réduite. Les échanges sont à un haut niveau mais ils n’accélèrent plus
    Il n’y a pas de moteur fort capable d’entrainer la croissance mondial
    Chaque pays ou zone géographique doit définir par lui-même les moyens de sa croissance en renforçant sa demande interne
    Les politiques économiques seront durablement accommodantes
  • Pas de tensions sur l’appareil productif => inflation basse
  • Pas d’attentes fortes sur les Etats-Unis et l’économie chinoise est en phase d’ajustement durable
  • La zone Euro connait une reprise modérée – Elle ne doit pas hésiter à utiliser l’arme budgétaire pour soutenir sa demande interne
  • Les excès passés (endettement privé) pèsent sur la capacité de tous ces pays à retrouver une allure plus robuste
  • La conséquence majeure de cette dynamique conjoncturelle réduite est la baisse durable du prix des matières premières et du…

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German Chancellor Angela Merkel has come out in defense of her staff, denying media reports that her administration lied about plans to reach a no-spying agreement with the United States.De nouveaux documents rendus publics par WikiLeaks apportent des preuves que les Etats-Unis ont espionné le ministère des Affaires étrangères allemand et le ministre Frank-Walter Steinmeier à sa tête.

Lundi 20 juillet à 18 heures, WikiLeaks a publié des documents prouvant que l’Agence nationale de sécurité US (NSA) a écouté le ministre allemand des Affaires étrangères ainsi que 20 secteurs clés de son ministère.

« La liste complète des cibles allemandes de la NSA publiée par Wikileaks à ce jour montre que la NSA a ciblé 125 téléphones de haut responsables allemands de longue date, et ce pour des raisons politiques et économiques – comme le nom de la liste l’indique », lit-on sur le site de Wikileaks.

Les documents indiquent que cette histoire d’espionnage a commencé bien avant le 11 septembre 2001, par l’écoute de Joschka Fischer, vice-chancelier et ministre allemand des Affaires étrangères, en poste de 1998 à 2005. Puis l’interception s’est poursuivie et l’ancien ministre Frank-Walter Steinmeier, en poste de 2005 à 2009, a vu ses téléphones fixe et portable écoutés.

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Le 01/04 à 06:44, mis à jour à 15:53
  • Les négociations Lausanne nucléaire iranien franchi date-butoir 31 mars poursuivent qu’il possible d’en préjuger résultat

    Les négociations de Lausanne sur le nucléaire iranien ont franchi la date-butoir du 31 mars et se poursuivent sans qu’il soit possible d’en préjuger le résultat – Brendan Smialowski/AP/SIPA

    Les négociations de Lausanne sur le nucléaire iranien ont franchi la date-butoir du 31 mars, et se poursuivent aujourd’hui.

    Les négociations de Lausanne sur le nucléaire iranien ont franchi la date-butoir du 31 mars et sont entrées ce matin dans leur septième jour consécutif sans qu’il soit possible d’en préjuger le résultat, seuls Téhéran, Pékin et Moscou affichant un certain optimisme. Les discussions se poursuivent donc entre l’Iran et les six grandes puissances impliquées dans les pourparlers (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni) pour trouver un accord encadrant les activités nucléaires de Téhéran de manière à l’empêcher de se doter de l’arme atomique, en échange d’une levée des sanctions qui lui sont imposées.

    Les pourparlers ont été suspendus durant la nuit et reprendront dans la journée. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a fait état d’un accord de principe sur toutes les questions clés et ajouté que les négociateurs allaient commencer à rédiger un projet de texte, mais l’information a été démentie par un diplomate proche des pourparlers. Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a évoqué de bons progrès dans les discussions et il a dit espérer également que les délégations entreraient, mercredi, dans la phase de rédaction d’un projet d’accord. « Je pense que nous avons un large cadre d’entente, mais il reste des points à résoudre », « certains sont assez précis et techniques, et il reste pas mal de travail à faire, mais nous y travaillons et allons continuer de le faire », a résumé, mercredi matin, le secrétaire au Foreign Office Philip Hammond.
    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0204271120856-iran-les-negociations-se-poursuivent-sans-fabius-1107422.php?mER6o6i1HtpZc2XF.99

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  • Leguida

    les AZA subversifs

    PEGIDA étant – pour nos amis frenchies – un mouvement anti-islam allemand – ou plus précisément «Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes» («Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident») – qui a récupéré la grande manifestation de ce dimanche à Paris pour gonfler ses rangs à Dresde. C’est ainsi que dans la soirée de ce lundi 12 janvier 2015, les pro-PEGIDA se sont regroupés à Dresde – très belle ville ex-est-allemande – pour se retrouver à plus de 25’000 pingouins, soit 5’000 de plus depuis les attentats contre Charlie-Hebdo, récupérant ainsi les raisons valables à l’existence de leur douzième manifestation depuis octobre 2014.

    Pour la petite histoire, PEGIDA a vu le jour au mois de mars 2014 avec 500 islamophobes qui râlaient contre l’islam – quoique le groupe se partage encore entre les musulmans et les islamistes -, contre les demandeurs d’asile, contre les politiciens et contre les merdias.

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    Francis Wurtz

    wurtz-l-humanite-dimancheLe 25 janvier prochain, les Grecs voteront. La perspective d’une victoire de Syrisa provoque un véritable branle-bas de combat dans les milieux dirigeants européens. Le président de la Commission de Bruxelles, Jean-Claude Juncker, et son associé français, Pierre Moscovici, ainsi que le lugubre ministre allemand des finances, Wolfgang Schaüble, avaient ouvert le ban en multipliant « conseils » et menaces pour tenter d’impressionner les citoyens de ce pays martyr, dans l’espoir de les dissuader de porter au pouvoir une force décidée à tenir tête à la « troïka » (1). A présent, c’est Angela Merkel en personne qui entonne l’air favori de son électorat le plus réactionnaire en agitant le bâton d’une expulsion de la Grèce de la zone euro si son futur gouvernement refusait de payer la « dette » -un fardeau , en vérité, largement illégitime et devenu irrécouvrable du fait même des purges drastiques qui ont étouffé l’économie et déstabilisé la société. C’est…

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    Le Blog de l'autre

    Par KAI LITTMANN

    Crédit photo : Wzwz / Wikimedia Commons / CC0 Crédit photo : Wzwz / Wikimedia Commons / CC0

    Grande surprise pour les xénophobes de la «Pegida». Lundi soir, les manifestations des racistes et néonazis ont viré au ridicule – la société allemande s’est défendue contre les tendances de l’extrême-droite.

    (KL) – Oui, il y a des jours où on peut être fier d’être allemand. Un tel jour était le lundi, 5 janvier 2015. Lundi soir, le «mouvement Pegida» («Patriotes européens contre l’islamisation de l’occident») avait appelé à des manifestations dans plusieurs grandes villes allemandes, dont Cologne, Berlin, Stuttgart ou Dresde. Mais au lieu de mobiliser la frange de la population aux idées néonazis, «Pegida» a dû faire face à une mobilisation très forte des démocrates allemands. Partout, ces manifestations ont été rendues impossibles par une vaste opération «Pas de lumière pour les néonazis» – les villes étaient plongées dans le noir, les administrations, églises et…

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    https://lemondealenversblog.files.wordpress.com/2014/10/merkel-angela.jpg

    Le 26 novembre 2014, devant le Parlement allemand (le Bundestag), Sahra Wagenknecht [1] accuse Angela Merkel de servir les intérêts américains, de façon claire au détriment du bien-être des citoyens allemands et de l’Union européenne.

    Si quelque chose de bon est sorti du coup l’Ukraine et la Guerre froide qui s’en est suivi entre, d’une part, la Russie et, d’autre part, les États-Unis et l’Union européenne, c’est que le monde entier a maintenant compris à quel point les dirigeants européens sont invertébrés et corrompus, et Angela Merkel ne fait pas exception à cette règle.

    Transcription du discours de Sahra Wagenknecht

    https://www.youtube.com/watch?v=UpR_AOYBHu0

    On a l’impression qu’il y a quelque chose, Mme Merkel, que vous pensez être encore plus important que les intérêts des entreprises allemandes, ce sont les intérêts du gouvernement américain et des entreprises américaines.

    Dans votre discours à Sydney, Mme Merkel, vous vous êtes terriblement indignée par le fait que 25 ans après la chute du Mur de Berlin, il continue d’exister une ancienne façon de penser selon des sphères d’influence qui piétinent le droit international.

    « Qui aurait cru cela possible ? », avez-vous dit !

    Cela soulève plusieurs questions :

    • Mme Merkel, dans quel monde vivez-vous ?
    • Et où avez-vous vécu ces 25 dernières années ?
    • Où étiez-vous, lorsque les États-Unis ont piétiné le droit international en Irak, afin d’étendre leur sphère d’influence sur le pétrole irakien ?
    • Où étiez-vous, quand le droit international en Afghanistan était (et est toujours) bafoué, avec la participation de l’Allemagne ?
    • Où étiez-vous quand la Libye a été bombardée, lorsque l’opposition syrienne a été armée et affiliée à ISIS [l’État islamique] après les livraisons d’armes ?
    • Tout cela était-il, à votre avis, conforme au droit international ?

    Bien sûr, ce n’était pas du tout à propos de sphères d’influence !
    Je peux vous recommander de lire le livre de Zbigniew Brzezinski, qui a longtemps été un pionnier de la politique étrangère américaine. Le beau titre de ce livre, écrit en 1997, se présente ainsi : « Le grand échiquier : la primauté de l’Amérique et ses impératifs géostratégiques ».

    En ce qui concerne l’Europe, Brzezinski plaide pour un élargissement décisif de l’Otan vers l’est : d’abord en Europe centrale, puis dans le Sud, puis dans les pays baltes et enfin en Ukraine.

    Parce que, comme l’auteur le justifie de façon convaincante, « chaque étape de l’expansion étend automatiquement la sphère immédiate d’influence des États-Unis ».

    C’est une vieille façon de penser en termes de sphères d’influence, mais qui a été mise en œuvre avec succès, et vous ne l’avez vraiment jamais, jamais remarqué, Mme Merkel ?

    Au contraire, vous apparteniez à ceux qui ont ensuite transposé et supporté cela en Europe !

    Vous étiez juste l’un des vassaux qui utilisaient les mots de Brzezinski pour endosser cette stratégie !

    [Le Président] Mme Wagenknecht, laissez…

    … Je parlais de Brzezinski, de l’élargissement de l’Otan à l’est et la politique allemande à cet égard.

    Mme Merkel, maintenant vous avez conduit l’Allemagne à réveiller la Guerre froide avec la Russie, à empoisonner le climat politique et mettre en péril la paix en Europe.

    Vous êtes à l’origine d’une guerre économique insensée, qui nuit massivement et principalement à l’économie allemande et européenne.

    Et quand vous pleurnichez, vous n’êtes pas de ceux qui travaillent pour des entreprises dont les commandes ont fortement chuté, vous n’êtes pas de ceux qui gèrent ces entreprises ou travaillent pour elles. Vous n’avez pas à supporter les dures conséquences de ce que vous avez fait.

    Vous nous avertissez qu’il y a le feu, Mme Merkel, mais vous êtes parmi ceux qui tournent autour avec des allumettes enflammées. L’escalade verbale est toujours ce qui précède le pire ! C’est ce que Hans-Dietrich Genscher vous a dit après votre discours à Sydney.

    Non, cela ne veut pas dire que nous aimons Poutine, ou le capitalisme russe avec ses oligarques, mais la diplomatie exige de prendre au sérieux les intérêts de l’autre côté plutôt que de les repousser par ignorance.

    Et il ne peut pas être ignoré que Mikhaïl Gorbatchev et Helmut Kohl, avec presque exactement les mêmes mots, avertissent que, sans un partenariat germano-russe, la stabilité et la sécurité en Europe sont impossibles.

    L’ancien président du Parti social-démocrate (SPD), Platzeck, a souligné que le commerce entre la Russie et les États-Unis a augmenté cette année, tandis que le commerce entre la Russie et l’Union européenne, principalement l’Allemagne, a connu un énorme effondrement. En réaction, l’Union chrétienne-démocrate [La CDU, le parti de Merkel, NdT] essaie de coincer les gens comme M. Platzeck, et d’autres supposésapologistes de Poutine à la conférence des Dialogues de Saint-Pétersbourg.

    Au lieu de prôner la compréhension, vous encouragez l’ignorance ! En Ukraine, vous coopérez avec un régime, dans lequel les fonctions importantes des services de police et de sécurité sont occupées par des nazis reconnus !

    Le Président Porochenko parle de Guerre totale ! Il a arrêté tous les paiements aux retraités et aux hôpitaux dans l’est de l’Ukraine ! Et pour le Premier ministre Iatseniouk les insurgés sont des monstres, qui doivent être détruites.

    Au lieu de travailler avec ces voyous, nous avons à nouveau besoin d’une politique étrangère allemande dans laquelle la sécurité et la paix en Europe est plus importante que les instructions de Washington.

    En cette année qui marque le centenaire de l’éclatement de la Première Guerre mondiale et 75 ans après celui de la Seconde Guerre mondiale dans une telle année il serait, je pense extrêmement approprié de rappeler une phrase de Willy Brandt : « La guerre, ce n’est pas l’ultima ratio [dernier argument raisonnable – Lat.], la guerre c’est est l’irratio ultima [dernier argument stupide Lat.] ».

    La guerre ne peut pas être utilisée comme outil politique plus longtemps, Mme Merkel ! Donc, revenez à la voie de la diplomatie, la levée des sanctions ! Et si, en fait, il y a dans le SPD des voix appelant au bon sens en politique étrangère, de Helmut Schmidt à Matthias Platzeck, alors s’il vous plaît écoutez, Mme Merkel, la voix de vos partenaires de la coalition !

    Arrêtez de jouer avec le feu !

    Je résume : Vous avez gaspillé tous les gains de la détente politique et conduit l’Europe dans une nouvelle guerre froide, et au bord du précipice, parce que vous n’avez pas le courage de vous lever contre le gouvernement américain.

    Ce n’est pas quelque chose dont vous pouvez être fière.

    Dans tous les cas, les citoyens de notre pays méritent une meilleure politique, une politique où l’appel à la prospérité pour tous est enfin à nouveau pris au sérieux, ainsi que le retour à une politique de voisinage amical avec tous nos voisins européens.

    Sahra Wagenknecht
    Traduit par Jean-Jacques pour vineyardsaker.fr

    Note

    [1] Sahra Wagenknecht est une femme politique allemande, docteur ès sciences économiques, députée au Parlement allemand (le Bundestag) et vice-présidente du Parti de gauche (Die Linke). (Wikipédia, français)

    Source : Watch This Prominent German Politician Hammer Merkel for Being a US Stooge (Sahra Wagenknecht) (russia-insider, anglais, 09-12-2014)

    Pour approfondir sur le sujet

    Source:http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/09/video-transcription-devant-le-parlement-allemand-une-deputee-accuse-merkel-de-servir-les-interets-des-usa-au-detriment-des-citoyens-et-de-leurope/#more-8678

    Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

    koenig elkeAFP -La Commission européenne a proposé vendredi l’Allemande Elke König pour prendre la direction du Conseil de résolution unique des banques de la zone euro, chargé de gérer la liquidation des banques défaillantes de l’union monétaire.

    Ce Conseil est un des éléments du Mécanisme unique dit « de résolution » des banques de la zone euro, avec un fonds financé par les banques qui devra disposer de 55 milliards d’euros d’ici 2024.

    Mme König, 60 ans, est actuellement directrice de l’autorité allemande des marchés financiers.

    Le Finlandais Timo Löyttyniemi a été proposé pour le poste de vice-président. Le Conseil devrait être complété par l’Italien Mauro Grande, l’Espagnol Antonio Carrascosa, la Néerlandaise Joanne Kellermann et le Français Dominique Laboureix.

    Cette liste de noms doit obtenir l’aval du Parlement européen, puis celle du Conseil, représentant les Etats, à la majorité qualifiée.

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    Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

    (BFM Business, 2 décembre 2014)

    « Le statut de la BCE interdit un quantitative easing à l’américaine et on sait que ce statut est très sérieusement surveillé, non seulement par le gouvernement allemand mais, ce qui est encore plus important, par la Cour constitutionnelle de Karlsruhe… »

    Rappel :Jacques Sapir : « L’Italie bientôt hors de l’euro ? »

    Voir l’article original

    Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

    otan organisation terroriste atlantique nordImmanuel Wallerstein, chercheur principal de recherche à l’Université de Yale, est l’auteur du Déclin de la puissance américaine : Les Etats – Unis dans un monde chaotique (NewPress).

    L’article qui suit a été traduit et commenté par François Asselineau sur le site de l’UPR.

    « Renoncer à l’OTAN comme structure serait un premier pas  sur le chemin de la raison et la survie de la planète », dit Wallerstein. On ne peut qu’approuver, tant sont stupéfiantes la folie et la perversité de ceux qui dirigent cette sanglante machine de guerre. Je vous renvoie à la dernière information d’un média allemand sur le sujet : Via la Turquie, l’OTAN alimente en armes et en fournitures l’Etat islamique (Daesh) en Syrie [voir ici la traduction en français]… OD

    « La mythologie officielle veut qu’entre 1945 (ou 1946) et 1989 (ou 1991), les Etats-Unis et l’Union soviétique (URSS) se sont affrontés en continu…

    Voir l’article original 1 144 mots de plus

    L’un des principaux syndicats de pilotes en Allemagne a appelé à un nouvel arrêt de travail des pilotes de la compagnie Lufthansa à partir de lundi. Un conflit relatif à leurs indemnités de départ à la retraite est en cause.
    La grève devrait commencer lundi à midi pour se terminer mardi à minuit. Elle touchera les vols courts et moyen-courriers en Allemagne, ainsi que les long-courriers à l’étranger, a annoncé dans un communiqué le syndicat des pilotes, Vereinigung Cockpit.

    Les vols de fret de Lufthansa Cargo devraient également être touchés mardi, jusqu’à peu avant minuit. Germanwings, la filiale à bas coût de Lufthansa, n’est pas concernée par la grève, a ajouté le syndicat.

    Désaccord sur les départs anticipés
    L’organisation syndicale a rejeté la responsabilité de l’échec des négociations sur la direction de Lufthansa et « en dépit des tous les efforts des pilotes pour trouver un compromis ». Les discussions avec la première compagnie aérienne d’Europe se déroulent depuis octobre.
    Les pilotes de Lufthansa s’opposent à de nouvelles conditions de fin de carrière. Ils entendent garder la possibilité de prendre une préretraite à 55 ans avec 60% de leur salaire, avant d’atteindre l’âge officiel de la retraite à 65 ans.
    (ats / 30.11.2014 15h01)

    source: http://www.romandie.com/news/Nouvelle-greve-des-pilotes-de-Lufthansa-a-partir-de/541887.rom

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    Les Américains assuraient aux nazis une vieillesse confortable

    Les Américains assuraient aux nazis une vieillesse confortable

    Par La Voix de la Russie

    L’argent en échange du silence. Le ministère américain de la justice versait des allocations sociales se chiffrant à des millions de dollars aux ex-nazis qui ont quitté les USA de leur plain gré et renoncé à la nationalité américaine.

    Les journalistes ont dévoilé ce secret après plusieurs années d’investigations laborieuses. Selon eux, le programme de « relogement » avait commencé à la fin des années 1980 et y a pris part plus de la moitié des nazis établis aux États-Unis. De plus, plusieurs d’entre eux continuent à vivre aux frais des contribuables américains et touchent les allocations sociales « honnêtement gagnées ».

    Plusieurs milliers d’ex-nazis ont déménagé aux États-Unis pendant la « guerre froide » pour échapper à la justice et aux peines de prison qui les attendaient en Europe. Les Américains leur ont assuré tout le nécessaire, les emplois, les logements et les garanties sociales en échange de l’aide dans la lutte contre l’Union Soviétique, raconte Vilen Ivanov, conseiller et membre correspondant de l’Académie russe des sciences :

    « C’est la politique de deux poids deux mesures. En fait, les autorités américaines ne pouvait avouer officiellement le soutien qu’elles apportaient aux nazis, espérant utiliser à un moment donné leur expérience et l’information qu’ils détenaient. Elles ne soutenaient pas directement le nazisme mais soutenaient en revanche les nazis dans la lutte contre l’Union Soviétique. »

    La politique de Washington a changé avec le temps et il fallait par conséquent se débarrasser des témoins. Alors on a proposé aux retraités de quitter « doucement » le pays en renonçant à la nationalité américaine sans pour autant cesser de toucher leurs allocations se chiffrant à des millions de dollars mais déjà en Europe. On ignore ce que cela avait coûté au budget américain. Un million de plus ou un million de moins, cela ne fait aucune différence parce que la fin justifie les moyens, explique Vilen Ivanov la logique de la Maison Blanche :

    « La politique nécessite les frais et pour être efficaces, les démarches politique ont été et sont toujours prises en charge par le budget américain. Les Américains ont toujours été pragmatiques dans leur politique. Si ces hommes pouvaient leur être utiles, ils les soutenaient. Les valeurs morales n’y sont pour rien, c’est du pragmatisme cynique. »

    Les fonctionnaires américains ont tenté, il est vrai, de s’insurger face aux dépenses budgétaires permanentes et injustifiées. Les sénateurs Chuck Schumer et Robert Casey ont préparé un projet de loi spécial interdisant aux ex-nazis de toucher les allocations mais ce document semble s’être volatilisé dans la nature.
    source: http://french.ruvr.ru/2014_11_27/Les-Americains-assuraient-aux-nazis-une-vieillesse-confortable-5289/

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    banque-taux-interet-negatif« Au Luxembourg et en Allemagne, des banques se mettent à appliquer un taux d’intérêt négatif sur les comptes de dépôt, c’est à dire à facturer l’argent déposé sur un compte ! La DZ Privatbank au Luxembourg, la Deutsche Skatbank, un petit établissement bancaire coopératif du Land allemand de Thuringe l’ont récemment annoncé, et plusieurs banques allemandes s’apprêtent à faire de même. Le taux d’intérêt est de -0,25% pour la banque luxembourgeoise, ainsi 1.000 euros déposés deviennent 997,5 euros un an après. Le « Strafzins », le taux d’intérêt punitif, est ainsi devenu l’expression à la mode en Allemagne

    Pourquoi un tel comportement ? Tout simplement, expliquent ces banques, à cause du taux de dépôt négatif pratiqué par la Banque centrale européenne (BCE) depuis juin 2014 et qui s’élève à -0,20%. Les banques perdent de l’argent en déposant leurs liquidités à la BCE, elles le répercutent donc à leurs clients. La seule façon d’y échapper consiste, pour ces clients, à placer leur argent sur des produits financiers de la banque (livret d’épargne, assurance-vie).

    Il est plutôt rare qu’une entreprise punisse ses clients, mais cette bizarrerie valide le fait que le marché interbancaire en Europe est au point mort, car normalement une banque qui dispose de liquidités les prête à celles qui en ont besoin, moyennant une rémunération. Ces banques avouent ici les déposer en totalité à la BCE, en se privant ainsi d’une possibilité de gain, et ce pour une raison bien simple : elles sont certaines de retrouver cet argent, ce qui n’est pas forcément le cas en prêtant à la banque X. Cette précaution signifie qu’elles n’ont pas confiance dans le système bancaire, que le risque de faillite demeure significatif. Ces banques avouent que la crise financière n’est pas terminée, merci pour cet aveu.

    Le client est incité à placer ses liquidités sur des produits d’épargne, comme des livrets ou de l’assurance-vie. Mais ceux-ci rapportent-ils vraiment ? Quasiment plus maintenant puisque les taux d’intérêts sont au plus bas. C’est aussi à cela que sert ce taux d’intérêt punitif : forcer, malgré tout, les déposants à migrer vers les produits de la banque, car ce sont eux qui la font vivre par les commissions qu’ils rapportent. Cette coercition en dit long sur le marasme de la banque aujourd’hui, il faut tordre le bras à ses clients pour continuer à vivre.

    Au niveau macroéconomique on voit l’aberration que représente la politique de taux zéro de la BCE. Sensée relancer le crédit et la croissance, elle échoue misérablement, et en plus elle perturbe en profondeur le métier bancaire consistant à collecter l’épargne et à rémunérer ceux qui concourent ainsi au financement de l’économie. Quand plus aucun placement ne rapporte vraiment, la banque devient pour l’épargnant comme une nasse, un piège.

    Enfin ne manquons pas de relever l’ironie d’une telle situation par rapport à l’or. L’un des principaux arguments qu’oppose un banquier lorsqu’un client lui parle d’acheter de l’or est que « ça ne rapporte pas d’intérêt ». Désormais c’est la banque en général (cash + produits d’épargne) qui ne rapporte plus d’intérêts, ou pratiquement plus. Et une banque, chacun le sait, s’avère nettement moins solide qu’un lingot d’or… Chacun en tirera les conséquences qui s’imposent ».

    Philippe Herlin, Goldbroker.com, le 19 novembre 2014

    Le Blog de Philippe Waechter

    Adapté d’un interview à Atlantico disponible ici http://bit.ly/5graphes-PW

    Faut-il s’en réjouir du rebond de la croissance française au 3ème trimestre? La France a fait mieux que la zone Euro et que l’Allemagne au cours de l’été.
    Il y a effectivement un chiffre meilleur qu’attendu et tant mieux
    . On ne peut pas se réjouir d’une trajectoire qui se dégrade. Cependant comme le montre le graphique du PIB en niveau, la dynamique n’est pas très forte. Depuis la rupture du 1er trimestre 2011, la croissance du PIB n’est que de 0.4% en rythme annualisé. On est loin de la moyenne de 2% constatée depuis le milieu des années 70 jusqu’à la crise de 2007 (la tendance en rouge depuis 2000 était de 1.8% jusqu’au début 2008).
    Ce profil ne laisse aucune marge de manœuvre car a aucun endroit il ne permet de dégager un surplus qui permettrait soit…

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    civilwarineurope

    imageL’islam radical représente une grave menace pour la sécurité de l’Allemagne, a prévenu mardi le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière, ajoutant que le nombre d’individus capables de commettre des attentats dans le pays avait atteint un niveau record.

    Outre le risque posé par les jihadistes allemands de retour de Syrie, il y a aussi le danger de violents affrontements dans les rues allemandes entre groupes extrémistes rivaux reflétant les conflits du Moyen-Orient, a-t-il dit lors d’une conférence sur la sécurité.

    De Maizière a indiqué que les forces de sécurité estiment que le plus grand danger vient des radicaux agissant seuls, comme cela s’est produit au Canada la semaine dernière lorsque deux soldats ont été tués dans des attaques menées par des individus récemment convertis à l’islam.

    «La situation est critique. Le nombre d’individus menaçants n’a jamais été aussi élevé que maintenant, a-t-il dit. Nous représentons la liberté, ce qui…

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    Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

    obligations-souveraines-securite« La semaine dernière a été mouvementée sur les marchés boursiers, avec de forts reculs à Londres, Francfort, Paris et New York. Un mini-krach, mais rien de sérieux ; un simple avertissement qui traduit une crainte diffuse des investisseurs : et si le temps des désillusions était venu ? En Europe et au Japon, les indices des marchés actions sont en-dessous de leur niveau du 1er janvier 2014, et à peine au-dessus aux États-Unis.

    Le problème de fond est que la liquidité mondiale ne cesse d’augmenter à un rythme bien plus élevé que la croissance économique réelle. Même si la Fed arrête son plan de Quantitative easing, la Banque du Japon accélère le sien et la Banque centrale européenne relance son propre plan, notamment en voulant racheter des actifs bancaires. Et puis toutes ces banques centrales maintiennent les taux à zéro, ce qui facilite l’expansion monétaire. Résultat, toute cette monnaie excédentaire, qui ne trouve…

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    Ras-le-bol russe, l’UE à la croisée des chemins

    Un article d’Entrefilets.com.

    Ras-le-bol russe, l'UE à la croisée des chemins

    « Cette fois, les Russes en ont marre. L’interminable campagne d’agressions du Bloc atlantiste, jusqu’à la vulgarité des injures proférées ces derniers jours, ont convaincu Moscou qu’il n’y avait plus rien à espérer de l’Ouest. Le dégel n’est plus à l’ordre du jour. Pourtant connu pour sa pondération, le premier ministre Medvedev l’a signifié en s’interrogeant publiquement sur la «santé mentale» d’Obama après que celui-ci ait osé ranger la Russie dans la catégorie des «menaces contre l’humanité», avec Daesh et l’Ebola (1). Poutine himself a ensuite été jusqu’à lancé un avertissement, certes encore à fleuret moucheté mais néanmoins très clair, sur un risque de conflit nucléaire (2). Sourd et aveugle, le Bloc atlantiste n’a rien compris de ce revirement. La rupture entre les deux géants est pourtant consommée (3). Coincée entre les deux, l’Europe est à la croisée des plus importants chemins de son Histoire.

    Trois grandes options

    «Toutes les options sont sur la table», aiment à répéter à l’envi les va-t’en guerre de l’Empire. Nous, nous dirions que les options qui restent se réduisent désormais à peau de chagrin.

    Constat préliminaire : Les Etats-Unis sont effrayés par leur déclin et la montée en puissance des pays du BRICs. A travers l’agression en cours de la Russie, c’est aussi la Chine qui est visée, une Chine qui vient d’ailleurs de devenir la première puissance économique mondiale (4).

    L’agression de la Russie, planifiée bien avant l’Ukraine (5) (campagne de dénigrement dès 2011), n’a jamais eu pour seul objectif que d’empêcher la constitution d’un bloc concurrent Euro-Asiatique qui entraînerait instantanément l’effondrement de la puissance US. La stupidité et la compromission des élites européennes, ajoutées aux troubles calculs allemands (6), ont permis le succès du plan américain jusqu’ici.
    Sauf qu’au lieu d’affaiblir la Russie, cette nouvelle donne l’a convaincu de se détourner définitivement de l’Ouest et d’accélérer comme jamais la réorientation de sa politique vers un partenariat complet avec la Chine (7) et les pays du BRICs en général.
    Partant, trois grandes options restent sur la table.

    Première option, la pire de toute, que nous évacuons d’entrée de jeu un peu par superstition : l’Occident poursuit dans son hystérie jusqu’au-boutiste et la conflagration survient. Les Etats-Unis s’imaginent peut-être que, comme avec la Seconde Guerre mondiale, ils vont pouvoir tirer leurs marrons du feu à moindre coût et emporter la mise en pilotant Trente nouvelles Glorieuses. Sauf que leurs marrons aussi risquent fort d’être irradiés et qu’en vérité, tout a de forte chance de s’arrêter dans un grand éclair blanc pour tout le monde. Fin de la partie.

    Deuxième option, le plan US marche, la Russie, ratant sa réorientation vers l’Est, s’effondre à nouveau lamentablement ; la Chine apeurée se soumet d’instinct aux vertus occidentales après quelques coups de parapluie ; et le Bloc atlantiste renait comme un seul homme de ses cendres à la tête du meilleur des mondes avec, tout en haut, juste sous le soleil, un eurodollar qui flamboie pour mille ans.
    Vous y croyez ?
    Moi non plus.

    Troisième option : le plan US échoue, l’Europe se ressaisit ou éclate et la Russie, avec le soutien des pays BRICs, réussit à faire mourir l’Empire dans son lit (8). C’est le basculement «en douceur» des centres de pouvoir de la planète et l’arrivée de l’Asie aux commandes. On peut compter sur le réalisme des Russes et des Chinois pour offrir ensuite une session de repêchage à l’Europe, mais plus l’Europe sera restée solidaire de son geôlier américain dans sa chute, plus l’addition sera salée.

    Presque en post scriptum, ont pourrait aussi ajouter une quatrième option, sorte de cadeau Bonus de l’Empire du Chaos, avec un lent pourrissement de toutes les situations dans le plus complet désordre et, à terme, l’effondrement global du Système sans passation de pouvoir aucune.

    Toutes les options sont en effet sur la table.
    Toutes impliquent un gigantesque séisme ».

    Entrefilets.com, le 17 octobre 2014

    (1) Medvedev pose la question de la santé mentale d’Obama

    (2) L’avertissement de Poutine : “We hope that our partners will realize the futility of attempts to blackmail Russia and remember what consequences discord between major nuclear powers could bring for strategic stability.”

    (3) Niet à la coopération contre Daesh

    (4) La Chine, désormais première puissance économique mondiale

    (5) Enfumage ukrainien: contre-propagande

    (6) Les troubles calculs allemands

    (7) Vers la création d’un bouclier antimissiles russo-chinois ?

    (8) L’empire, le docteur Kübler-Ross et la Syrie

    SOURCE: http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/10/19/ras-le-bol-russe-lue-a-la-croisee-des-chemins/

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    Solidarité Ouvrière

    Le Figaro, 29 septembre 2014 :

    Les photographies de réfugiés maltraités dans un centre pour demandeurs d’asile en Rhénanie-du-nord- Wesphalie scandalisent l’Allemagne, pays vers lequel affluent nombre de Syriens fuyant la guerre.

    Fluch

    La photo a fait scandale. On y voit un homme à terre -un étranger- menotté, le visage sous le pied d’un surveillant. Un deuxième surveillant pose, à genoux, l’air fier de lui. La scène, photographiée mi-septembre, se passe dans un centre pour demandeurs d’asile à Burbach, en Rhénanie-du-nord-Westphalie et a suscité l’indignation en Allemagne.

    Voir l’article original 218 mots de plus

    « Vendre des armes à Israël c’est être complice de l’attaque contre Gaza »

    Publié: 21 juillet 2014 dans ARMEMENT, Communiqué de presse
    Tags:, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

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    La technologie militaire israélienne est commercialisée avec le label « testé sur le terrain » et elle est exportée mondialement.

    MERKEL CHINEBEIJING, 7 juillet (Xinhua) — Le président chinois Xi Jinping s’est engagé, lors de sa rencontre lundi à Beijing avec la chancelière allemande Angela Merkel, à consolider le partenariat stratégique entre les deux pays.

    Evoquant sa visite d’Etat en Allemagne en mars dernier, M. Xi a déclaré que les deux pays avaient atteint un consensus sur un partenariat stratégique global.

    La visite de Mme Merkel offrira une nouvelle force motrice aux relations bilatérales. En tant que grandes puissances, la Chine et l’Allemagne sont deux partenaires stratégiques, a indiqué M. Xi, qui a appelé les deux pays à adopter une perspective mondiale dans les affaires bilatérales.

    LIRE: http://french.xinhuanet.com/chine/2014-07/08/c_133466885.htm

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