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« Nous le savons, depuis le 1er janvier dans tous les pays de l’Union européenne, une banque en situation de faillite pourra ponctionner les comptes de ses clients afin de se renflouer. La directive BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) est désormais entrée en vigueur, un scandale que nous dénonçons ici depuis 2013. Malheureusement, cette idée – qui n’est rien d’autre qu’un vol légalisé – semble avoir du succès : elle sera sans doute bientôt mise en œuvre en Suisse. Si même la Suisse s’y met…

Et attention ce n’est pas fini : il semble que les Etats-Unis s’engagent sur la même voie ! Le 30 novembre dernier, la banque centrale américaine a pris une décision de la première importance, mais dont les médias ont peu parlé : elle a édicté une nouvelle loi qui supprime un de ses mandats originaux de 1913, celui d’être le prêteur de dernier ressort des banques, GoldBroker vous l’avait signalé. Désormais, comme l’explique CNN, « en fonction de cette nouvelle règle, les banques qui font faillite – ou semblent être en faillite – ne peuvent en aucun cas recevoir de prêts d’urgence de la Fed. »

Mais alors, comment les banques américaines feront-elles en cas de pertes majeures mettant en cause leur existence ? Justement, il ne reste plus beaucoup de possibilités, il n’en reste même qu’une : ponctionner les comptes des clients. C’est précisément ce qui inquiète le blog The Economic Collapse : « Fondamentalement, ce qui arrive, c’est que la responsabilité a été transférée des acteurs bancaires à la banque elle-même pour maintenir sa solvabilité. […] Et si leurs «avoirs» [des créanciers et des actionnaires] ne sont pas assez importants pour sauver la banque, ceux qui détiennent des comptes bancaires privés (les déposants) seront ponctionnés comme nous l’avons déjà vu à Chypre. » Selon The Examiner : « Avec le Dodd-Frank Banking Reform Act, qui permet maintenant aux banques de ré-hypothéquer l’argent et les comptes de leurs propres clients dans le cas d’une crise de liquidité, […] c’est maintenant le public qui fournira les fonds pour sauver les banques lors des futures crises. » D’autant que désormais – scandale supplémentaire – les produits dérivés que détiennent les banques deviennent prioritaires sur les comptes des clients : « En principe, les déposants sont les premiers créanciers d’une banque. Cependant, cela a changé avec le Bankruptcy Act de 2005, qui modifia le statut des dérivés en créances senior donc prioritaire. » (GoldBroker via Web of Bebt Blog).

Europe, Etats-Unis, on parie que la Japon va s’y mettre, si ce n’est déjà fait ? Puis la Chine ? Les pays émergents ne devraient pas manquer de reprendre cette excellente idée… C’est dans la logique des choses, enfin la logique étatique surtout : les Etats sont surendettés, ils ne peuvent plus, comme en 2008, lever plusieurs centaines de milliards pour faire face à une crise financière. D’un autre côté, ils n’ont pas le courage de réformer en profondeur le secteur bancaire (séparation banque de dépôt/banque d’affaire, nette élévation des fonds propres, faire la vérité sur les produits dérivés). Mais ils savent qu’une crise surviendra un jour ou l’autre, les programmes d’assouplissement quantitatif des banques centrales ont généré des bulles mais pas de croissance réelle, le réveil sera douloureux. Aux épargnants de payer, voici la solution ! »

Philippe Herlin, Goldbroker.fr, le 7 janvier 2016

https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2016/01/07/ponction-comptes-bancaires-etats-unis-aussi/#more-35945

A propos Olivier DemeulenaereOlivier Demeulenaere, 50 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières

 

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great-financial-crisis-ahead« La plupart des gens ignorent totalement que 2007-2008 n’était qu’un avant-goût de ce que nous allons bientôt connaître. Les 60 000 milliards $ supplémentaires de crédit et de monnaie imprimée depuis, ainsi que la baisse des taux d’intérêt à zéro, ont donné au monde l’impression que tout va pour le mieux à nouveau.

Je vais être très clair : rien ne va bien. Huit ans après le début de la Grande crise financière, l’économie de la bulle spéculative s’est maintenant étendue jusqu’à la deuxième plus grande économie, la Chine. La Chine a augmenté sa dette de façon exponentielle, en la faisant passer de 2 000 milliards $ à 28 000 milliards $ depuis le début de ce siècle. Une grande partie de cette dette a servi à financer des « éléphants blancs » et des villes fantômes. Il serait surprenant que le total des mauvaises dettes de la Chine soit inférieur à 10 000 milliards $ lorsque tout cela prendra fin.

Cette bulle a aussi infecté la plupart des marchés émergents. Avec une augmentation massive des dettes, un dollar plus fort et les prix des matières premières qui s’effondrent, presque toutes les économies émergentes sont au bord du précipice. Comme Michael Snyder, du Economic Collapse Blog, l’a récemment fait remarquer, 23 Bourses mondiales sont actuellement en train de s’effondrer. Parmi ces 23, 22 sont des économies émergentes, et la 23ème est la Grèce qui, définitivement, n’est pas émergente, mais qui s’enlise dans la Méditerranée. Mais ne croyez pas que cette épidémie n’affectera que les économies émergentes… Non, cette contagion s’étend déjà vers l’Ouest et nous verrons bientôt des marchés boursiers s’effondrer, ce qui étonnera beaucoup de personnes et provoquera une panique dans l’économie mondiale. Cet automne pourrait marquer le début de la fin de cette expérience, vieille de cent ans, de manipulation et de répression du système financier par les banquiers et les banques centrales.

La Grande crise financière de 2007-2009 va se transformer en Grande catastrophe financière. Cela pourrait se traduire par une remise à zéro majeure, mais plus probablement par un effondrement de l’économie mondiale, du système financier et du système mondial politique. Et cela ne se fera pas sans heurts. Cela prendra beaucoup de temps et il y aura des faillites de pans majeurs du système financier, même de plusieurs pays. Cela provoquera aussi des troubles sociaux, une hausse des conflits, de la pauvreté et de la famine.

Je suis conscient que ces prédictions sont alarmistes et ressemblent à un scénario d’Apocalypse. J’espère sincèrement me tromper. Mais, malheureusement, le risque que cela se réalise, au moins partiellement, est très grand, après cent ans d’excès dans un monde bâti sur aucune fondation solide, mais plutôt sur un océan de dette et de monnaie imprimée. Tous ces prix Nobel d’économie, ces banquiers centraux, et les gens ordinaires se rendront compte, dans la douleur, que les morceaux de papier sans valeur qu’ils appellent « monnaie » ne peuvent pas créer de richesse véritable et durable.

Pour les quelques privilégiés qui ont un patrimoine à protéger, il est essentiel de posséder de l’or et de l’argent en-dehors du système bancaire. À la fin de cette remise à zéro, il est à souhaiter que l’on assiste à l’émergence d’un monde basé sur la récompense du vrai travail et du vrai investissement, ayant de réelles valeurs éthiques et morales, ainsi qu’un système monétaire sain. Mais le chemin pour y arriver sera long et difficile ».

Egon von Greyerz, GoldSwitzerland (via Goldbroker.fr), le 21 août 2015

SOURCE:https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2015/08/23/la-grande-catastrophe-financiere-e-von-greyerz/#more-32894

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par Michel Santi 

Ce fut une erreur lourde de conséquences que d’exiger de la République de Weimar le remboursement de ses dettes, au moment où l’Allemagne était précipitée dans un premier temps dans l’hyperinflation puis dans la dépression, vers la fin des années 1920 et le début des années 1930. Les dirigeants allemands de l’époque plaidèrent leur cause désespérée auprès des américains, qui leur consentirent certes un moratoire dans le règlement de leur dette. Trop tardivement car le chômage allemand massif, l’effondrement du système bancaire en 1931 et la fermeture des banques (comme en Grèce) aboutirent logiquement à Janvier 1933.

Ce fut également une erreur lourde de conséquences que d’exiger le paiement intégral de la dette russe en 1992, alors que Yeltsin devait tant bien que mal gérer les décombres d’une économie soviétique en ruine. Instabilité politique, fragilisation économique extrême, corruption et, en finalité, perte de confiance en cette démocratie russe naissante furent en effet les effets collatéraux prévisibles de l’intransigeance occidentale. La déroute de Weimar, l’instabilité politico-économique russe des années 1990 et même actuelle, tout comme la flambée nationaliste allemande des années 1930 et russe de ces vingt dernières années sont la résultante d’un principe absurde selon lequel la dette doit être intégralement remboursée.

Lire l’article: http://www.michelsanti.fr/la-mort-par-la-dette/

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drachme

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

(BFM Business, 30 mars 2015 via Institut des Libertés)

« Le vrai danger c’est que la Grèce sorte de l’euro, réinvente la drachme et qu’un an après on se rende compte que l’économie grecque va beaucoup mieux… Et à ce moment-là les gens vont se dire – les Portugais, les Italiens, etc. : « Mais qu’est-ce que je fous dans cette saloperie ? » Le vrai danger, ce n’est pas que la Grèce sorte… mais que la Grèce sorte et que ça marche ! »

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

« Le Japon est foutu, vraiment foutu… Son économie n’en a plus pour très longtemps… Beaucoup ont tablé sur les BRICS, la reprise de la Chine… Mais si vous regardez les indicateurs comme le Baltic, etc. ils sont au plus bas, ce qui veut dire que le commerce international est en train de s’effondrer… L’Europe est mourante et les Etats-Unis ont une croissance qui est largement bidouillée… »

Olivier Delamarche vs Malik Haddouk (1_2)Olivier Delamarche vs Malik Haddouk (1/2) : La Grèce va-t-elle vraiment rembourser sa dette ?

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

Une dette qui atteint 180% du PIB malgré deux « restructurations ». L’austérité à la hache a tué la croissance, la Grèce va de nouveau faire faillite. Cette économiste dit ce que l’on dit sur le blog depuis des années : Il aurait fallu laisser la Grèce sortir de l’euro et dévaluer. Mais l’euro est une monnaie politique, il ne faut jamais l’oublier. Qu’importe si cette monnaie est une vraie imbécillité (voire un crime) sur le plan économique ! Et puis aujourd’hui la perspective d’un retour à la réalité effraie tellement les esprits… OD

(Europe 1, 29 décembre 2014)

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

banque postale notationL’agence de notation Fitch Ratings a annoncé jeudi avoir abaissé la note de la Banque Postale de « A+ » à « A », avec une perspective négative, une décision liée à l’abaissement de la note de la France le 12 décembre.

Pour rappel, la France a vu sa note abaissée de « AA+ » à « AA », en raison notamment de son dérapage budgétaire.

L’agence de notation rappelle que la notation de la France influence directement celle des banques françaises et estime que la capacité de l’Etat à soutenir le secteur s’est légèrement dégradée. Fitch estime en outre que la filiale bancaire de la Poste appartenant à l’Etat, elle est forcément plus dépendante des financements publics que les autres établissements bancaires français.

AFP/ Cbanque.com, le 18 décembre 2014

Rappel :

Fitch a placé la Banque Postale sous « surveillance négative »

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

koenig elkeAFP -La Commission européenne a proposé vendredi l’Allemande Elke König pour prendre la direction du Conseil de résolution unique des banques de la zone euro, chargé de gérer la liquidation des banques défaillantes de l’union monétaire.

Ce Conseil est un des éléments du Mécanisme unique dit « de résolution » des banques de la zone euro, avec un fonds financé par les banques qui devra disposer de 55 milliards d’euros d’ici 2024.

Mme König, 60 ans, est actuellement directrice de l’autorité allemande des marchés financiers.

Le Finlandais Timo Löyttyniemi a été proposé pour le poste de vice-président. Le Conseil devrait être complété par l’Italien Mauro Grande, l’Espagnol Antonio Carrascosa, la Néerlandaise Joanne Kellermann et le Français Dominique Laboureix.

Cette liste de noms doit obtenir l’aval du Parlement européen, puis celle du Conseil, représentant les Etats, à la majorité qualifiée.

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Les banques centrales deviennent les garants d’un système financier : « je gagne-je garde, je perds-tu paies ». Cela n’est possible qu’à cause de l’ignorance et de l’épuisement d’un peuple éprouvé par la perte du pouvoir d’achat et la précarité de l’emploi que ces mêmes financiers couverts par les autorités n’hésitent pas à confisquer et délocaliser.

Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

Même en Suisse, ce modèle de démocratie directe, la souveraineté du peuple est menacée de confiscation… OD

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« Quand un peuple est invité à voter, il DOIT être informé ! Le peuple suisse est appelé à voter au sujet d’une couverture-or partielle du franc suisse. Le but est clairement de freiner la politique monétaire d’une banque centrale totalement dédiée à la haute finance internationale. Ce matin, un article de l’ATS publié dans le Nouvelliste nous relatait ceci :

« La force potentiellement explosive des renseignements fournis a, par conséquent, amené la SSR à revoir sa politique d’information interne. Les résultats des sondages effectués par l’institut gfs.bern étaient jusque-là préalablement relayés très largement au sein des nombreuses rédactions du diffuseur public.

Désormais, le cercle de diffusion sera restreint. But de la manoeuvre : diminuer le risque qu’une personne n’utilise ou ne transmette des informations non encore publiées à des fins mercantiles. »

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

(BFM Business, 12 novembre 2014)

« Près de 50% de la hausse des bénéfices constatée au 3ème trimestre est liée au rachat de titres. On est sur des ratios jamais vus ! Les entreprises se servent de l’argent gratuit [des banques centrales] pour racheter leurs actions et faire monter artificiellement les dividendes. Il n’y a pas de croissance et il n’y a pas de hausse des profits. Tout n’est que mensonge ! »

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

obligations-souveraines-securite« La semaine dernière a été mouvementée sur les marchés boursiers, avec de forts reculs à Londres, Francfort, Paris et New York. Un mini-krach, mais rien de sérieux ; un simple avertissement qui traduit une crainte diffuse des investisseurs : et si le temps des désillusions était venu ? En Europe et au Japon, les indices des marchés actions sont en-dessous de leur niveau du 1er janvier 2014, et à peine au-dessus aux États-Unis.

Le problème de fond est que la liquidité mondiale ne cesse d’augmenter à un rythme bien plus élevé que la croissance économique réelle. Même si la Fed arrête son plan de Quantitative easing, la Banque du Japon accélère le sien et la Banque centrale européenne relance son propre plan, notamment en voulant racheter des actifs bancaires. Et puis toutes ces banques centrales maintiennent les taux à zéro, ce qui facilite l’expansion monétaire. Résultat, toute cette monnaie excédentaire, qui ne trouve…

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

Oui, on va vers une crise monétaire massive et donc un reset du système monétaire mondial. C’est la chose la plus importante à retenir de tous les événements qui secouent la planète depuis le début de la crise financière…

(Sicavonline, 3 octobre 2014)

« La contrepartie d’un QE, c’est de la dette ».

– « Le risque, aujourd’hui, est un risque « devises ».

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Analogie complète

Cela, c’est pour le cas où il y aurait besoin d’une nouvelle confirmation que le système peut s’effondrer à tout moment! Les banques se préparent, les politiques se préparent, et nous? Bien sur, si on regarde la télé, tout va très bien, mais c’est la télé…

Ce qui est annoncé et redouté, c’est une répétition du krach de 1929, en pire…

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 Les grandes banques du globe se sont mises d’accord samedi pour modifier les règles de fonctionnement du marché de quelque 7.000 milliards de dollars de produits dérivés afin d’éviter que la faillite d’une d’entre elles ne provoque l’effondrement du système financier mondial.

Ces établissements, allant des américains aux asiatiques en passant par des européens, ont accepté d’abandonner le principe du débouclage automatique (« close out ») des contrats si une institution financière se trouve en difficulté, a annoncé dans un communiqué l’ISDA.
L’Association internationale des swaps et dérivés (ISDA) est l’organisme…

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À propos de Olivier Demeulenaere, 49 ans JournalisteindépendantMacroéconomieMacrofinance Questions monétaires Matières premières

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

Ou la vraie raison pour laquelle la Russie et la Syrie sont ciblées en ce moment.

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[un article de SCGnews.com traduit par Les Brindherbes engagés]

Une synthèse de très bonne facture pour qui veut comprendre les grands enjeux géopolitiques de notre époque – jusqu’aux développements les plus récents et les plus brûlants. Les habitués du blog s’y sentiront en terrain familier : Le cocktail explosif de pétrole, de gaz et de dollars de l’Empire états-unien va-t-il nous mener à la troisième guerre mondiale ? OD

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

« Le dollar a basculé de son trône. L’écuyer fidèle du pétrodollar, ce dollar vert, vit son déclin. La guerre en Ukraine constituera pour le dollar son Waterloo. Le refus des Saoudiens de négocier leur pétrole uniquement en dollars sera le facteur de cette chute qui résonnera aux quatre coins du globe.

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La politique de la Réserve Fédérale US détruit le système financier. En fait, ce qu’ils appellent une politique de stimulation, constitue en réalité le sauvetage camouflé de Wall Street, où les dettes des banquiers sont transférées sur l’Etat US (et l’ensemble du monde, d’autre part). Les USA ont renoncé à fixer un plafond de la dette, parodie amère de l’économie réelle. Les USA font penser chaque mois un peu plus à un pays du tiers-monde, avec son immense fraude, son effondrement économique, la guerre, les sanctions, et son absence de direction. La FED s’est engagée en terrain très dangereux…

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Ne pas confondre l’Etat de droit et le Droit de l’Etat

Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

Les victimes, c’est-à-dire les collectivités locales et donc leurs contribuables. Une loi scélérate qui permettra aux banques françaises de ne pas assumer les conséquences de leurs actes délictueux, et à l’Etat de conserver 17 milliards d’euros frauduleux en tant qu’actionnaire de Dexia… OD

amnistie-banques-gouvernement« Alors que la justice vient de donner raison à une cinquième collectivité engagée dans un procès contre la banque Dexia à propos des emprunts toxiques, le Conseil constitutionnel, au nom de « l’intérêt général », a validé une loi d’amnistie bancaire !

Après son adoption définitive au Sénat le 17 juillet 2014, le groupe UMP à l’Assemblée nationale contestait la légalité de trois des quatre articles de la loi de « sécurisation des contrats » de prêts structurés (comprenez toxiques) souscrits par les personnes morales de droit public, en réalité une loi d’amnistie bancaire aux frais des collectivités territoriales.

La France est un pays de droit. Cependant, aussi étonnant que…

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PARISCLUBLe Club de Paris est fier d’accueillir l’Etat d’Israël en tant que tout dernier membre à part entière. L’Etat d’Israël devient ainsi le vingtième créancier du Club de Paris après une participation ad hoc depuis plus de 30 ans au Club de Paris.

L’Etat d’Israël devient un membre de plein droit du Club de Paris parce qu’il reconnaît que le Club fournit un cadre multilatéral qui aide les créanciers à recouvrir leurs créances en arriérés, et permet le règlement efficace et rapide de crises de dette ainsi que le financement continu du développement économique, à travers l’action coordonnée des créanciers, qui inclut sans s’y limiter des traitements de dette.

Le Club de Paris est une instance ouverte à tout membre officiel qui exprimerait la volonté de coopérer avec le Club de Paris, tant qu’il s’engage à partager les principes du Club et à favoriser un dialogue ouvert et compréhensif entre créanciers souverains.

L’unique expérience du Club de Paris, notamment son historique de 430 négociations réussies avec 90 pays ainsi que son ouverture et sa flexibilité, lui permettra de continuer à jouer un rôle crucial dans le système financier international en tant que seul forum organisé au niveau mondial qui assure une coordination entre les créanciers bilatéraux officiels en matière de restructuration de dette souveraine.

L’Etat d’Israël est devenu un membre à part entière du Club de Paris après avoir été pendant 30 ans un participant ad hoc du Club de Paris. Il a aussi participé à 31 négociations au côté des créanciers du Club de Paris, depuis le Procès-Verbal agréé du Club de Paris du 28 juillet 1983 avec l’Equateur à la Déclaration conjointe avec la République Argentine du 29 mai 2014.

Notes de contexte

1. Le Club de Paris a été formé en 1956. C’est un groupe informel de créanciers publics des pays industrialisés les plus importants.

2. Les membres du Club de Paris sont les représentants des gouvernements de l’Allemagne, de l’Australie, de l’Autriche, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l’Espagne, des Etats-Unis d’Amérique, de la Fédération de Russie, de la Finlande, de la France, de l’Irlande, de l’Italie, du Japon, de la Norvège, des Pays-Bas, du Royaume-Uni de la Suède et de la Suisse.

http://www.clubdeparis.org/sections/actualites/etat-d-israel-devient/viewLanguage/fr

http://www.econostrum.info/Israel-devient-membre-du-Club-de-Paris_a18613.html

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