Articles Tagués ‘Algérie’

Ali-Benouari-20Qui est Ali Benouari ?

Ali Benouari est un homme politique algérien et ancien ministre né en 1951 à Bougaà dans la Wilaya de Sétif. Titulaire d’un DES en Sciences Économiques et diplômé de l’Institut d’Études Politiques d’Alger. Il a occupé des postes à responsabilité dans différents centres financiers, comme la Banque centrale d’Algérie, le Groupe Al Saudi Banque à Paris et la Société Générale à Genève. Il a également à son actif une carrière d’enseignant-chercheur à l’Université d’Alger, comme Maître assistant à l’Institut d’Etudes politiques et à l’Institut de Sciences économiques.

Il a fondé à Genève la société de conseils en partenariats industriels et financiers, Ecofinance, une entreprise qu’il dirige depuis une vingtaine d’années. Il a également fondé la première banque étrangère en Algérie, la Société Générale Algérie, dont il a été le premier président, de 1999 à 2004.

Il a également fondé diverses associations, dont : la Fondation Luc Montagnier à partir de 2008, dont il est Secrétaire Général et membre du Conseil de La Fondation ; l’association DiverCité, en 2009, pour lutter contre l’exclusion sous toutes ses formes, et favoriser la promotion politique des Suisses issus de l’émigration ; l’Union des Maghrébins de Suisse en 2009 ; la Fondation Novembre, en cours de fondation, dont le but est de perpétuer le serment prêté par nos aînés en Novembre 1954 et rappeler que leur dur et long combat pour la liberté, la justice et la dignité, est toujours d’actualité.

Il a été ministre du Trésor sous les Gouvernements Ghozali I et II, et a été candidat à l’élection présidentielle de 2014.

Détenteur de la double nationalité, Ali Benouari réside en alternance entre la Suisse et l’Algérie depuis 1992, militant pour la modernisation économique et sociale de son pays d’origine, intervenant dans tous les débats, donnant des conférences et publiant ses contributions dans la presse algérienne et internationale.

Algérie Résistance

Ali-Benouari-20

M. Ali Benouari. DR.

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Mohsen Abdelmoumen : En tant qu’économiste et ancien ministre algérien du Trésor, que pensez-vous de la situation économique actuelle de l’Algérie ?

Ali Benouari : L’Algérie vit la crise la plus profonde de son histoire. Non en raison de l’ampleur de ses déficits actuels, car on a vu pire. C’était entre 1986 et 1994, quand le premier effondrement des prix du pétrole avait conduit le pays au rééchelonnement de sa dette extérieure. Le niveau actuel des réserves de change donne une marge de 3 ans, qui permet théoriquement de voir venir, mais la situation est plus grave pour plusieurs raisons.

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Une dizaine de jours après les aveux du terroriste Redouane Kachniti, membre du Groupe islamique armé (GIA), sur le rapt et l’assassinat des sept moines de Tibéhirine, en 1996, un nouveau témoignage accable cette fois les services secrets algériens. Les différents scénarios sur cette affaire judiciaire, jamais élucidée, resurgissent.

L’enquête judiciaire sur le drame, qui s’es déroulé entre mars et mai 1996, dans le fief terroriste montagneux de Médéa, où sept moines du monastère Notre-Dame de l’Atlas, dans le village de Tibéhrine, ont été enlevés puis décapités, aboutira-t-elle un jour ? 19 ans après les faits, la question reste d’actualité. Jusqu’à ce jour, trois scénarios sur cette affaire encore non élucidée demeurent plausibles.

La thèse de l’implication des services secrets algériens vient, de nouveau, d’être évoquée. Un homme se présentant comme un ex-agent des services secrets algériens, entendu par le juge antiterroriste français Marc Trévidic le 21 janvier, met en cause l’ANP, indique ce vendredi une dépêche AFP, citant une source proche du dossier. Mourad B., âgé de 34 ans, résidant en Savoie, région montagneuse du sud-est de la France, menacé d’expulsion, a expliqué au magistrat français avoir intégré les services secrets algériens fin 2006-début 2007. Ces derniers l’ont chargé d’infiltrer les rangs islamistes sous le pseudonyme “Abou Nadil”, a-t-il raconté au juge Trévidic. Selon son témoignage, les agents secrets s’étaient largement introduits au sein des groupes jihadites, sévissant durant la décennie noire. “Des terroristes téléphonaient et j’ai entendu des conversations”, a -t-il ainsi dit au juge français, ajoutant aussi : “J’ai vu des mères de terroristes venir au centre militaire d’investigations et on leur donnait de l’argent”.

Le DRS impliqué ?

Mourad B. dit avoir demandé à quitter les services secrets fin 2009-début 2010 mais que l’un de ses supérieurs s’y était opposé, le prévenant qu’”on ne sortait pas de chez eux comme on y entrait”. Par la suite, l’”infiltré” aurait reçu des menaces plus sérieuses. “Si tu nous trahis, on fera ce que le colonel […] a fait aux moines”, l’aurait averti un officier du DRS, selon les déclarations faites au juge Trévidic. Début 2011, Mourad B. parvient toutefois à quitter l’Algérie, direction la France. Mais son titre de séjour a depuis expiré, ce qui le place sous la menace d’une expulsion vers son pays natal, là où il se dit en danger.

D’après le scénario imputant la responsabilité de l’assassinat des sept moines de Tibéhirine au Département algérien du renseignement et de la sécurité, le chef du GIA, Djamel Zitouni, alias Abou Abderahmane Amine, était en réalité un agent double. L’opération à Tibéhirine aurait eu pour but de disqualifier les terroristes dans une région montagneuse où les islamistes étaient relativement influents et de mettre la pression sur les autorités françaises afin d’obtenir leur soutien dans la guerre contre le terrorisme des années 1990, toujours selon cette thèse. Une autre version de cette thèse suppose que l’opération à Tibéhirine aurait échappé au contrôle de Djamel Zitouni et les moines, enlevés par le groupe “infiltré” par Zitouni, seraient ensuite tombés entre les mains d’un groupuscule plus radical.

Le témoigne de Mourad B., accablant les services de sécurité algériens, est toutefois à prendre avec précaution, de l’aveu même de l’avocat des familles des sept cisterciens trappistes. “Cette audition apporte un élément supplémentaire dans le sens de l’implication des services algériens” mais il faut être prudent “témoignage n’étant pas direct”, a ainsi commenté Me Patrick Baudouin, contacté par l’AFP.

La thèse officielle : Le GIA, seul responsable

La prudence est aussi de mise étant donné que ce témoignage indirect intervient moins de deux semaines après les aveux du terroriste Redouane Kachniti, membre du GIA. Ce dernier, lors de son procès près la cour d’Alger, le 5 février dernier, a reconnu avoir fait partie du groupe de djihadiste qui, sur ordre de l’émir de la Katiba d’Ouled Slama, a enlevé et égorgé les sept moines de Tibéhirine et les a séquestrés avec des éléments du groupe El Djazaara, dissident du GIA, juste après le début des opérations de ratissage de l’armée nationale dans la région. Kachniti et les siens, membres du groupe dirigé par Djamel Zitouni, ont ensuite égorgé les sept moines de Tibéhirine et jeté leur tête à Médéa, a-t-il avoué durant son procès.

Ce scénario est la thèse officielle défendue par les dirigeants algériens. Pour eux, aucun doute, Djamel Zitouni, leader du GIA, est le principal coupable dans cet assassinat. Selon la thèse officielle, le GIA aurait voulu renforcer son autorité dans la région de Médéa par un coup d’éclat contre des cibles symboliques.

Bavure militaire ?

Un dernier scénario, que les autorités algériennes refusent d’entendre, évoque une bavure militaire. Cette thèse est apparue en juin 2009 lorsque le général français François Buchwalter, attaché militaire de la France en Algérie durant la décennie noire, a indiqué au juge Trévidic que les sept moines de Tibéhirine ont été victimes d’une “bavure” militaire. Buchwalter dit tenir cette information d’un ami officier algérien, qui lui-même la tient de son frère, pilote de l’armée algérienne ayant participé à cette bavure. Selon cette information, encore jamais confirmée, les sept moines de Tibéhirine ont été tués, par erreur, par des tirs d’hélicoptères de l’armée algérienne sur leur lieu de détention, peu après l’enlèvement. Les militaires se seraient ensuite poser au sol et, constant la bavure, ils auraient décidé de maquiller leur erreur en rejetant la faute sur les terroristes du GIA. D’après cette thèse non-officielle, les militaires auraient eux-mêmes décapité les corps inertes des moines de Tibéhirine.
Source : algerie-focus.com.
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Algérie Résistance

hollande-synagogue-kippah_netanyahu

Le criminel Benyamin Netanyahu et son majordome François Hollande. D.R

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Comme nous l’avions annoncé dans un précédent article, 2015 s’annonce redoutable. La France a débuté l’année dans un climat délétère et nauséabond, propulsant médiatiquement les hérauts de la haine pour instiller les germes de ce que chacun peut percevoir aujourd’hui suite aux événements du 7 janvier à Paris. Que peut-on attendre d’un pays où l’on assassine un Jaurès et où l’on porte aux nues un Houellebecq, déclaré nouveau prophète de la littérature de la panse et de l’évasion fiscale qui rêve d’assassiner des musulmans et qui fait dire au personnage principal de son nouveau roman, son alter ego : « Chaque…

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Solidarité Ouvrière

Nouvelles de Kabylie, 8 janvier 2015 :

Le collectif des travailleurs d’Algérie poste appelle à une grève illimitée à partir de samedi prochain, afin de faire aboutir leur plate-forme de revendications socioprofessionnelles.

En effet, les bureaux de poste au niveau national risquent d’être paralysés encore une fois, à travers cette action de protestation. « Le collectif des travailleurs d’Algérie poste observera une grève à partir du 10 janvier, jusqu’à la satisfaction des revendications soulevées. », lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par les protestataires, en estimant que le but de cette action est la promotion de ce secteur.

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STOP GAZ DE SCHISTE ! (Ni ici Ni Ailleurs)

(!)Info minute – Revue de Presse

Article de Nordine Grim publié le 15.12.2014 sur le site du quotidien El Watan. Nous le reprenons avec l’aimable autorisation de la rédaction.

Depuis que le Conseil des ministres a donné son feu vert à l’exploitation du gaz de schiste dans le Sahara algérien, Sonatrach a entrepris avec une célérité déconcertante les premiers essais de compression à In Salah, où se trouve l’un des plus prometteurs gisements de gaz non conventionnel.

Si le test s’avère concluant, notamment au plan de l’importance des réserves, l’exploitation commerciale de ce puits pilote ne devraitLE PÉTROLE DE SCHISTE AMÉRICAIN RÉDUIT LA MARGE DE L'OPEP pas tarder à être engagée en même temps que l’exploration des gisements potentiels de Hassi Berkine, Gadamès, Timimoun, Reggane et Tindouf, desquels on prétend déjà tirer pas moins de 19 000 milliards de m3 de gaz. Cette précipitation est pour le moins troublante, et l’on se pose la question…

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

Ainsi que – de façon plus marginale – l’Algérie et le Venezuela. Une thèse que je trouve plus logique et plus cohérente avec les événements géopolitiques en cours que celle de la stratégie anti-pétrole de schisteOD

(Agence Info Libre, 30 novembre 2014)

– « La meilleure manière de casser un pays, c’est de l’intérieur. C’est une occasion inouïe d’essayer d’introduire en Russie une contestation plus une crise économique. Ils espèrent que cette Russie qui jusque-là a mené la valse diplomatique (…) va être littéralement asphyxiée… »

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Solidarité Ouvrière

Le Parisien, 29 novembre 2014 :

C’est une simple manifestation qui a dégénéré en affrontements sanglants dans la ville de Touggourt, à 600 kilomètres au sud d’Alger. Deux manifestants sont morts et une vingtaine de personnes ont été blessées vendredi soir dans de violentes échauffourées avec la police, rapportent différents médias locaux. Les incidents se seraient produits à la suite d’une vague de protestation contre le retard pris par les autorités «dans l’attribution de lots de terrains, de construction et le raccordement à l’eau potable» dans un quartier de la commune de Nezla.

Deux jeunes manifestants, des hommes âgés de 20 et 24 ans, ont été tués dans ces heurts, a précisé le quotidien Nahar. Les affrontements ont également fait une vingtaine de blessés, des manifestants mais aussi des membres des forces de l’ordre, selon une source hospitalière citée par APS. Plusieurs blessés auraient été évacués vers des hôpitaux d’Ouargla…

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Solidarité Ouvrière

Le Temps d’Algérie, 17 novembre 2014 :

Après une accalmie de quelques jours, la wilaya de Béjaïa a renoué, hier, avec les mouvements de protestation. Des centaines d’habitants de quatre communes relevant de la daïra de Chemini, sise sur les hauteurs de la Soummam, ont organisé, hier matin, une marche pacifique, suivie d’un sit-in devant le siège de la wilaya pour «dénoncer leur exclusion de la deuxième tranche du programme de raccordement au gaz de ville et exiger un raccordement dans l’immédiat».

Les manifestants scandaient, tout au long de leur marche qui s’est ébranlée de la maison de la culture Taos- Amrouche vers le siège de la wilaya, entre autres, des slogans hostiles au wali : «Non au détournement de l’argent du gaz», «non aux mensonges et à l’exclusion», ou encore «Gaz en Italie, inexistant à Chemini».

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le monde à l'ENVERS

Le racisme en Algérie a désormais un nom : Lakhdar Benkhellaf. Ce député islamiste du Front de la justice et du développement (FJD) a offert aux Algériens un discours qui a de quoi rendre jaloux les penseurs du néonazisme et du néocolonialisme.

benkhellaf RACISME

L’argumentaire de notre député à l’encontre des réfugiés subsahariens qui frappent aux portes de notre pays rappelle les heures les plus sombres de la «négrophobie».

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le monde à l'ENVERS

Le soutien de l’Etat hébreu au royaume du Maroc prend des formes de plus en plus diverses et de plus en plus assumées.

MATERIEL DE SURVEIL MAROC ISRAEL L’Etat hébreu aide le Maroc a construire des points de contrôle semblables à celui-ci, érigé en Israël. D. R.

Ainsi, dans une lettre, la mission permanente d’Israël auprès des Nations unies assure son homologue marocaine de la décision prise par le gouvernement israélien de soutenir la candidature du Maroc au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour la période 2014-2018 lors des élections prévues à New York le 12 novembre prochain.

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Ces grévistes crient à la «hogra» et disent être déçues que certains comités de village ne leur ont pas donné raison ! L’inspection du travail de la wilaya de Tizi Ouzou, le procureur de la République près le tribunal de la commune, l’UGTA-section wilayale, le wali et le ministre de l’Industrie, interpellés depuis le début de grève, n’ont pas répondu à leur lettre ouverte dont elles détiennent l’accusé de réception. Elles demandent une commission d’enquête. En vain. Affaire à suivre.

Solidarité Ouvrière

El Watan, 31 octobre 2014 :

Elles ont déclenché une grève depuis juillet dernier pour réclamer de meilleures conditions de travail et surtout le départ du directeur. Depuis, pas de prise en charge de leurs doléances, ni même une réponse des autorités. Il s’agit de 150 ouvrières de l’EPE Chemiserie du centre de Tizi Ouzou. Elles ouvrent leurs portes à El WatanWeek-end et racontent leur désarroi.

«Il m’est arrivé de les battre, leur crier dessus et de sortir comme une folle en les laissant à la maison. Je ne peux pas. C’est ainsi que je réponds à mes enfants ces derniers temps.» Zahra, 43 ans et mère de famille, n’était pourtant pas prête pour nous recevoir. Vêtue d’un modeste ensemble de maison, faute de moyens. Elle est ancienne secrétaire du directeur d’une entreprise publique à Larbaâ Nath Irathen. Une petite localité au centre-est de la wilaya de Tizi Ouzou, où…

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Algérie Résistance

holklande-à-lécole

François Hollande, le président français. D.R.

Trop de coïncidences, trop de zones d’ombre entourent l’assassinat d’Hervé Gourdel, le randonneur français, dans les montagnes du Djurdjura en Algérie, pour que cette mort ne soit pas louche. Tout d’abord, le dernier tweet plus qu’intrigant de ce Français qui disait « si jamais je reviens », soulignant le fait qu’il pourrait ne pas revenir de ce voyage en Algérie. Ensuite, le groupe non identifié qui parvient en un temps record à rallier Daech-ISIS, à prendre un otage sans réclamer de rançon alors que les Français sont réputés pour être de bons payeurs, à exécuter leur prisonnier en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, et en postant une vidéo depuis le fin fond des montagnes de Kabylie. Enfin, le timing de l’exécution qui arrive juste à temps pour l’allocution de François Hollande à la 69 assemblée générale de l’ONU où le…

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