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coordination-renseignement-france« Traquer les terroristes ou protéger ses fesses ? »

*par Philippe Joutier

Une moitié de l’administration contrôle ce que fait l’autre moitié dont l’essentiel consiste alors à lui échapper d’où la multiplication de technostructures pour diluer les responsabilités et éviter de froisser les susceptibilités, car toujours soucieuse à la fois de garer ses fesses et… du sens du vent, toutes les hiérarchies prennent soin de réfléchir longuement (et même si possible très secret-defenselonguement) aux informations qu’elles distillent après mûre sélection!

Et puis en dernier recours, il reste toujours le bon vieux « SECRET DEFENSE »!

LIRE sur: http://eurolibertes.com/societe/inflation-administrative-ca-respire-lefficacite-on-fremit/

Philippe Joutier

Inspecteur, puis Directeur départemental au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Titulaire d’un DEST de biologie du Conservatoire National des Arts et Métiers, il est également ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale et a fait partie d’un groupe ministériel de lutte contre les sectes… Il est l’auteur du livre “Les Extrafrançais” (éditions Dualpha).

 

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DNRED11Par

Je me pose cette question depuis qu’a commencé l’impressionnante série d’attaques des 18 derniers mois (Charlie Hebdo, Thalys, Bruxelles, 13 novembre, Nice). J’en suis arrivé à la conclusion que les services de renseignement doivent des explications à leurs concitoyens. Je dis « les services », car la France par exemple, population de 64 millions d’habitants, ne compte pas moins de 6 agences de renseignement (DGSE, DGSI, DRM, DPSD, DNRED et Tracfin), filiales de 4 structures hiérarchiques différentes. La ville de Bruxelles, 1 million d’habitants, à elle seule compte 6 forces de polices, répondant à 19 mairies d’arrondissements.

Nul besoin d’être expert en organisation pour comprendre que coordonner autant d’agences (parfois concurrentes) peut être un défi. Restons sur l’exemple français: ces six agences sont censées être coordonnées par le Comité national du renseignement, comme recommandé par un livre blanc sur la question datant de 2008 (avant l’avènement de Daech). Ceci comparé à leurs 3 consoeurs d’Outre-Manche (MI5, MI6, GCHQ) qui se retrouvent toutes les semaines dans les locaux de MI5. A population et composition ethnique similaire, il faut constater que les services britanniques continuent, heureusement pour eux, à rendre une copie nettement plus encourageante.

La France semble aujourd’hui avoir un avenir politique de plus en plus sécuritaire. La liberté y était déjà secondaire à l’égalité, elle s’apprête désormais à céder sa place à la sécurité.

Quel avenir pour ce pays lorsque toute une génération de Français aura grandi dans la peur et la recherche de sécurité, au prix du principe de sa propre liberté?

lire: http://www.huffpostmaghreb.com/othman-tazi/apres-lattentats-quand-incompetence-appelle-derive-securitaire_b_11111852.html

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par Rédaction de France Info mardi 22 septembre 2015 13:46, mis à jour le mardi 22 septembre 2015 à 17h10
Iratxe Sorzabal à gauche, David Pla à droite, sont deux des chefs politiques d’ETA © MaxPPP

La police française, aidée de la Garde civile espagnole, a interpellé David Pla et Iratxe Sorzabal à Saint-Etienne-de-Baïgorry, près de Saint-Jean-Pied-de-Port. Avec Jose Antonio Urrutikoetxea, en fuite, ils formaient le trio à la tête de l’organisation séparatiste basque.

Des arrestations majeures. David Pla et Iratxe Sorzabal sont deux des trois chefs actuels de l’ETA, l’organisation séparatiste basque. La DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure, les a interpellés, avec l’aide de la Garde civile espagnole, dans une ferme de Saint-Etienne-de-Baïgorry, dans les Pyrénées-Atlantiques. Le ministère de l’Intérieur confirme ces deux arrestations ; le troisième chef d’ETA, Jose Antonio Urrutikoetxea,est toujours en fuite.

Ce qui n’empêche pas le ministre de l’Intérieur de crier victoire : « L’ETA est décapitée, démantelée », s’est réjoui Jorge Fernandez Diaz. Iratxe Sorzabal, 43 ans, ancienne porte-parole de 1997 à 1999 de Gestoras, un nouvement de soutien aux prisonniers basques, a déjà été condamnée à plusieurs reprises à de la prison en France ces dernières années pour son appartenance à ETA. Membre du commando « Ibarla » dans les années 1990, elle est soupçonnée d’avoir participé à de nombreux attentats et plusieurs assassinats. Elle a eu un fils avec l’ex-numéro un de l’appareil militaire de l’ETA, Mikel Carrera Sarobe, alias « Ata », condamné notamment à la perpétuité en 2013 pour l’assassinat de deux jeunes gardes civils espagnols à Capbreton (Landes) en 2007. Iratxe Sorzabal formait avec David Pla, 40 ans, originaire de Pampelune (Navarre espagnole), le « comité exécutif » de l’organisation basque.

Selon le quotidien El Pais, ce sont eux qui avaient annoncé, le 20 octobre 2011, « l’arrêt définitif des actions armées » de l’ETA. Depuis, l’organisation n’a plus commis d’attentat, vraisemblablement parce qu’elle n’en a plus les moyens.

Deux autres personnes ont également été interpellées, un Espagnol et un Français – le propriétaire du gîte qui avait caché le couple, et un ami qui l’accompagnait. Des faux papiers et des armes ont été découverts sur place.

Les quatre personnes vont être placées en garde à vue – celle-ci peut durer jusqu’à 96 heures en matière de terrorisme – avant un probable transfert vers le parquet de Paris.

http://www.franceinfo.fr/actu/europe/article/deux-des-principaux-chefs-d-eta-arretes-dans-les-pyrenees-atlantiques-732703

se souvenir:
Groupes antiterroristes de libération

https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupes_antiterroristes_de_lib%C3%A9ration

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FRANCE-NARCOTRAFIC: plus la répression est efficace, plus les prix grimpent – et plus les trafiquants s’en mettent plein les poches.

Publié: 1 février 2015 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 3 - POLITIQUE, 36, 4 - REGALIENNES, Administration pénitentiaire, Cannabis, Cocaïne, Défense, DCRI, DGSI, DNRED, Douane, Education nationale, Gendarmerie, Héroïne, Informations générales, INTERPOL, Justice, Les élus, Les Menteurs, Les tartuffes, mafia, Narcotrafic, OCGRDF, OCRTIS, Paris, Police, Réflexions, Secret défense, Services de renseignement, Terrorisme, TRACFIN
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AVISEUR INTERNATIONAL

31 janvier 2015, par G.Moréas

Cocaïne, fric et flics

L’arrestation ces derniers jours de policiers de la PAF, mis en cause dans un trafic qu’ils sont censés surveiller ; la disparition d’une cinquantaine de kilos de cocaïne dans la salle des scellés de la brigade des stups du quai des Orfèvres, autant d’affaires récentes qui plombent la police. Une seule raison : le fric. En octobre dernier, c’était un ancien chef d’Interpol qui était mis sous les verrous en Équateur, et l’on se souvient des nombreuses arrestations parmi les autorités de l’aéroport de la station balnéaire de Punta Cana, en République Dominicaine, après la découverte de 682 kg de cette drogue dans un Falcon 50 français, en mars 2014.

http://moreas.blog.lemonde.fr/files/2015/01/Narcops.jpg

Le trafic de stupéfiants, et notamment celui de la cocaïne, génère de tels bénéfices que tous les intermédiaires s’enrichissent… en une traînée de poudre – du moins s’ils ne vont pas…

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