Articles Tagués ‘Abdellatif Hammouchi’

Le Maroc, ses plages, son despote…

A Rabat, une femme brandit un portrait de Mohammed VI lors d’une manifestation contre le régime, le 20 février 2011, au début du printemps arabe.
Pas facile d’enquêter sur le régime de Mohammed VI. Obstruction, expulsion, intimidations… le réalisateur Jean-Louis Pérez en a fait l’expérience à l’occasion de son film “Roi du Maroc, le règne secret”, à voir sur France 3.

C’est un film maudit. De ceux qui, au con­fluent d’intérêts géopolitiques névralgiques, combinent toutes les chausse-trapes pour ne jamais voir le jour. Il dresse un portrait sans concession de notre ami Mohammed VI, explore les coulisses de son pouvoir, éclaire les dessous de sa puissance financière. Si le film existe, c’est grâce à la ténacité de son producteur, Premières Lignes, à qui l’on doit notamment Cash investigation, sur France 2, et de son réalisateur, Jean-Louis Pérez, qui ont tenu bon malgré un tournage semé d’embûches et de tentatives de déstabilisation. Petite chronique de la fabrication chahutée d’un documentaire sur un sujet jamais traité à ce jour par la télévision.

La première « péripétie » survient très vite, trois jours seulement après le début du filmage au Maroc, en février 2015. « On m’avait dit « fais gaffe ». J’avais beau trouver ceux qui me mettaient en garde un poil parano, je les ai écoutés. J’ai pu sauver mes rushes », se souvient Pérez. Alors que lui et son cameraman Pierre Chautard — qui travaillent pour l’agence Premières Lignes — sont à Rabat, dans les locaux de l’Association marocaine des droits de l’homme, pour une interview, ils sont vigoureusement interpellés par une trentaine de policiers pour défaut d’autorisation officielle. « On l’avait demandée, mais on ne l’obtenait pas. Alors on est parti avec un visa de tourisme. » Leur matériel est saisi, ils sont expulsés. « Heureusement, j’avais anticipé le risque d’une arrestation et j’avais calé les interviews les plus importantes au début du tournage. Cela a sauvé le film, mais j’étais inquiet, car ils avaient mis la main sur mon téléphone portable et avaient accès à mes contacts sur place. »

Rebondissements et complications

De retour à Paris, le plus gros reste à faire. « Le tournage au Maroc était le premier coup de caméra du film. Mais, pour nourrir ce 64 minutes, il me fallait rencontrer les journalistes exilés aux Etats-Unis, en Espagne et en France. J’avais aussi en tête d’interroger Gilles Perrault, de revenir avec lui sur les pressions tentées par le régime de Hassan II pour torpiller la parution de son livre, en 1990 ; sur les menaces, déjà, de rompre les relations diplomatiques ; sur la pérennité des pratiques du Makhzen (l’appareil étatique marocain). Et je souhaitais faire parler politiques et hommes d’affaires français sur la nature singulière des relations entre nos deux pays. » Bref, il travaille. Jusqu’au coup de tonnerre du 27 août 2015, où deux journalistes français, Eric Laurent et Catherine Graciet, sont arrêtés à Paris pour tentative de chantage et d’extorsion de fonds à l’encontre de Mohammed VI. Coauteurs, en 2012, d’un livre très critique sur le roi du Maroc, ils auraient tenté de monnayer la non-publication par le Seuil d’un nouvel opus compromettant pour le Palais.

Une nouvelle complication pour Jean-Louis Pérez, puisque Graciet était consultante sur son film. « Je suis sonné. Avant cet épisode, elle est considérée comme une journaliste indépendante et rigoureuse. Son livre précédent sur le Maroc n’a pas été attaqué par le régime, pourtant friand des procédures. Elle n’a pas de casseroles. Elle m’ouvre son carnet d’adresses, me facilite l’accès à certaines personnes. » Du coup, avec Luc Hermann, le patron de Premières Lignes, ils décident de jouer la transparence, de la faire intervenir dans le film, à l’occasion d’une courte séquence où elle tente de s’expliquer. « Je redoute que cet incident vampirise le film. Cela va être la ligne d’attaque des Marocains pour le discréditer. Je le vois déjà sur Internet. Mais c’est mon film, elle n’était pas présente au tournage ni au montage, n’a pas écrit une ligne du commentaire, est loin d’être la seule source. C’était une enquête difficile. On se cogne un régime, tout de même ! Beaucoup de gens sont pleins d’attente de la diffusion. Certains sont contraints de vivre à l’étranger, leur voix est tellement écrasée. Ils ont un extrême sentiment de solitude à affirmer, depuis des années parfois, que Mohammed VI est un dictateur, à le vivre au quotidien. Je suis fier d’avoir mené ce film jusqu’au bout. »

Après la réconciliation…

Bernard Cazeneuve, en visite dans le Narco-Etat du Maroc, veut promouvoir l’un de ses hauts dignitaires, monsieur Abdellatif  Hammouchi.

Déjà,  en 2011, la France lui avait attribué le titre de Chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur. Elle saura prochainement lui témoigner à nouveau son estime en lui remettant cette fois les insignes d’Officier.

LIRE ou Relire:

Terroristes et trafiquants passent une alliance impie

extrait – Les groupes terroristes disposent de deux sources principales de financement, explique le président de la CMAIS Mountacir Zian à Magharebia : le trafic de drogues et les enlèvements avec demande de rançons.

MAROC: l’une des richesses du roi, c’est le commerce international de la drogue (Narcotrafic).

extrait – Concernant votre question sur les revenues du roi émanant directement de la drogue, il est logique, puisque que le produit de la drogue de cannabis extraite des plantes cultivées dans des champs sont une propriété propre du roi et par suite on n’a pas besoin d’un intelligence surnaturelle pour confirmer que l’une des richesse du roi est le commerce international de la drogue.

MAROC – Narcotrafic: complicité de l’armée marocaine avec le narcotrafic dénoncé dans un nouveau livre

extrait – Peu de pressions internationales

Tant tous les cas, ces sommes doivent profiter à beaucoup de patrons, banquiers, policiers, douaniers, hommes politiques au Maroc, c’est sans doute la principale ressource du pays après les devises des travailleurs immigrés. Dans un pays pauvre et corrompu, le marzen n’a pas de peine à se développer. Mais pour des volumes et des sommes pareilles, il faut aussi des complicités en Europe. Comment ce petit pays pourrait-il tenir tête à ses puissants voisins ? Pourtant, Mohamed VI est courtisé par tous les dirigeants européens alors que son pays nous pompe chaque année des milliards d’euros hors taxes.

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La France s'apprête à décorer le patron du contre-espionnage marocain, accusé de torture

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 15/02/2015 à  17:31
Le ministre de l’Intérieur français Bernard Cazeneuve a annoncé qu’il remettrait les insignes d’officier à Abdellatif Hammouchi, patron du contre-espionnage marocain, visé en France par une plainte pour torture. Un « scandale » pour le président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme.

MAROC-FRANCE: la reprise de la coopération judiciaire permettra-t-elle enfin de poursuivre M6, drug Kingpin, pour narcotrafic ? (On peut rêver, non?)

Publié: 31 janvier 2015 dans 1 - Revue de presse - Journaux télévisés - Videos, 3 - POLITIQUE, 36, 4 - REGALIENNES, Administration pénitentiaire, Cannabis, Cocaïne, DCRI, DGSI, DNRED, Douane, Gendarmerie, Informations générales, INTERPOL, Justice, Les Menteurs, Les tartuffes, Maroc, Narcotrafic, OCRTIS, Paris, Police, Secret défense, Services de renseignement, Terrorisme, TRACFIN
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France Maroc
Publié le 31-01-2015 Modifié le 31-01-2015 à 18:27

La France et le Maroc reprennent leur coopération judiciaire

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Le roi du Maroc, Mohammed VI. AFP/Abdhelhak Senna

La France et le Maroc ont annoncé la reprise de leur coopération judiciaire suspendue par Rabat il y a près d’un an. La mesure intervenait en représailles à la convocation par la justice française du chef du renseignement marocain, Abdellatif Hammouchi, en février 2014, pour des faits présumés de torture. Le gel de la coopération a entrainé le blocage de nombreux dossiers judiciaires entre la France et le Maroc, avec des conséquences non négligeables pour les binationaux, et les quelque 60 000 Français résidant dans le royaume.

Conséquence, en matière pénale tout d’abord, les extraditions de prisonniers sont gelées depuis près d’un an. Une dizaine de détenus français avait d’ailleurs observé une grève de la faim cet été, pour exiger leur transfèrement vers la France.

Par ailleurs, les procédures d’exéquatur, qui permettent d’exécuter un jugement rendu en France dans un autre pays, étaient aussi suspendues. La mesure a eu des effets particulièrement importants en matière de droit de la famille. Les reconnaissances de divorces ont été ralenties et le paiement des pensions alimentaires a été freiné voire bloqué.

Enfin plus grave, les affaires de déplacement illicite d’enfants – des enlèvements présumés, ne sont plus instruites depuis 11 mois. De plus, les mandats d’arrêt internationaux n’étaient plus exécutés entre les deux pays. Au point de rendre presque atone la coopération en matière de lutte contre le narcotrafic et le terrorisme.

Ce dernier volet semble avoir précipité la reprise de la coopération judiciaire entre Paris et Rabat. Le Maroc dispose d’informations précieuses, dans notamment dans l’enquête sur les attentats de Paris à la suite des séjours répétés d’Amédy Coulibaly dans le royaume, mais aussi après l’appréhension la semaine dernière à la frontière avec l’Algérie d’un homme lié a l’assassinat du guide français Hervé Gourdel.

source:http://www.rfi.fr/afrique/20150131-france-le-maroc-reprennent-leur-cooperation-judiciaire/

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