
1.000 policiers supplémentaires ont déjà été envoyés à la frontière avec la Turquie.
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L’édition australienne indique que les autorités occidentales ont soumis à un risque les passagers des vols civils au-dessus de l’est de l’Ukraine, et qu’elles n’ont pas prévenu les transporteurs aériens sur l’escalade du conflit au Donbass, pourtant évidente.
Lors d’une réunion du 14 juillet 2014, à laquelle les ambassadeurs étrangers avaient pris part, les autorités ukrainiennes ont évoqué l’escalade de la situation dans l’espace aérien. Le ministère allemand des Affaires étrangères a déclaré plus tard que les vols civils et leur sécurité n’était pas au menu de cette rencontre.
L’agence Correctiv dit avoir une copie du rapport du diplomate néerlandais Gerrie Willems, dont le contenu est contraire aux déclarations du ministère allemand, écrit The Sydney Morning Herald.
Le rapport de M.Willems indique que les représentants des ambassades américaine, canadienne, brésilienne, japonaise, ainsi que celles des pays de l’Union européenne ont pris part à la rencontre du 14 juillet 2014. Les vols civils n’ont pas été mentionnés, mais la possibilité de l’escalade du conflit dans l’espace aérien est indiqué dans le rapport, ce qui « signifiait automatiquement les risques pour les vols civils », souligne l’édition qui cite l’agence Correctiv.
Selon l’enquête de Correctiv citée par The Sydney Morning Herald, l’ambassadeur allemand en Ukraine a remis ces données à son ministère. Cependant, le ministère allemand a refusé de publier l’information sur ce briefing sous prétexte qu’elle n’ait été destinée qu’aux participants à cette rencontre. En même temps, la partie ukrainienne a publié l’information correspondante le 15 juillet 2014, annonce l’édition australienne.
Cette semaine, suite à la requête de Correctiv, la Cour administrative de Berlin a obligé le ministère allemand des Affaires étrangères à rendre publiques certaines données sécrètes. L’enquête de Correctiv a découvert que le ministère allemand avait disposé de données précises sur le danger des vols au-dessus de l’est de l’Ukraine, plusieurs jours avant le décollage du MH17.
Conformément à la décision de la Cour administrative, le ministère allemand des Affaires étrangères devra informer l’agence Correctiv, si l’ambassadeur allemand avait fait un rapport sur le briefing et quand le ministère avait transmis ce rapport au ministre Franc-Walter Steinmeier, à l’administration de la chancelière Angela Merkel et au ministère de la Défense.
« Nous voulons savoir pourquoi des milliers de gens étaient soumis en danger, et pourquoi aucun avertissement n’ait été pas publié. C’était la responsabilité du ministère des Affaires étrangères, de prévenir les entreprises aériennes, et puis les passagers sur les dangers de vols au-dessus de l’Ukraine », estime l’agence Correctiv.
D’après un rapport publié par le ministère de la Défense, seuls 40% de ses appareils militaires et civils sont disponibles immédiatement.
Le 13 janvier 2015, le député François Cornut-Gentille a interrogé le ministre de la Défense sur la disponibilité des aéronefs de l’armée de l’air française. La réponse n’est arrivée que six mois plus tard.
Selon le quotidien Libération qui cite le document, sur les 15 modèles (hors drones) que possède l’armée de l’air française, seuls deux, dont un petit jet et un avion de transport, avaient plus de la moitié de leurs appareils disponibles au 31 décembre 2014. En ce qui concerne les autres modèles, les remises en état clouent au sol une grande majorité de la flotte.
Ainsi, plus de 52% des 93 chasseurs Rafale des forces aériennes françaises ne sont pas en état de voler. La disponibilité des chasseurs Mirage est quant à elle comprise entre 38% et 41%, selon les modèles.L’armée de l’air ayant refusé de fournir les chiffres pour plusieurs de ses modèles, l’état de la flotte de Mirage chargée de la dissuasion nucléaire reste inconnu, indique le quotidien.
Toujours d’après Libération, certains avions que possède l’armée de l’air ont été achetés « alors que le général De Gaulle était président de la République ». Avec un âge moyen de 51,6 ans, les Boeing KC 135, 14 avions ravitailleurs, sont aujourd’hui les plus vieux.
Lors du Conseil de Défense du 29 avril, François Hollande a soi-disant consenti une rallonge budgétaire de 3,8 milliards d’euros pour le ministère de la défense et « pérennisé » l’opération Sentinelle.
18 mois à peine après le vote de la Loi de Programmation Militaire 2014-2019 (LPM), Hollande, la tête dans le guidon, revient sur ses décisions au nom de la « sécurité des Français ». La réalité c’est que le ministère de la défense, le plus lourdement touché par les politiques d’austérité, ne parvient pas à joindre les deux bouts, même en bradant les biens de l’État (immobilier, industrie de défense et partenariat public-privé) comme le fait Valls.
Cette augmentation, ou plutôt cette « réduction de la baisse », des dépenses de la défense va se faire, non pas en s’attaquant à l’inutile budget de la dette au profit de financiers rapaces, mais au détriment d’autres ministères, du logement ou de la sécurité sociale.
Cela illustre le fait que Hollande et son gouvernement naviguent à vue, inféodés qu’ils sont à Bruxelles et à Berlin dont ils suivent les diktats « austéritaires ». Ils déshabillent Pierre pour habiller Paul au détriment de l’intérêt de la Nation et de ses citoyens.
Par ailleurs l’opération Sentinelle (7000 militaires déployés sur le territoire de manière permanente) est coûteuse et inefficace pour lutter contre le terrorisme, soit plus de 400 millions d’euros qu’il aurait été bien plus indiqué de dépenser autrement. C’est même une décision anti-démocratique. La présence permanente de militaires en armes dans les rues est contraire aux prérogatives des armées et pourrait devenir une mauvaise habitude, d’autant que cela s’ajoute à des dispositions anti-terroristes liberticides calquées sur le modèle étasunien du Patriotic Act.
François Hollande aurait été bien plus avisé de suspendre son aventurisme guerrier court-termiste en arrêtant certaines opérations extérieures déshonorantes, dispendieuses des ressources de l’État et causes de dangers pour la Nation.
Le rôle d’un véritable chef de l’État est de définir une stratégie adaptée au statut de cinquième puissance mondiale qu’est la France, ensuite de trouver les moyens pour mener la politique qu’il a définie. François Hollande, lui, gouverne la France comme un comptable sans vision stratégique et poursuit l’œuvre de Nicolas Sarkozy en bradant les intérêts géostratégiques de la France à ses suzerains – étasuniens pour les armées et allemands pour l’économie.
Djordje Kuzmanovic
Article tiré du Parti de Gauche le 16 mai 2015
http://fdg-info13.com/2015/05/16/budget-defense-une-politique-irresponsable/
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Publié le 16-02-2015 à 19h31Mis à jour à 19h34
Le Caire réglera les 24 chasseurs, la frégate et les missiles grâce à un montage financier audacieux.
Le jour de gloire est arrivé. Après plus de 10 ans de désillusions commerciales, la première commande de Rafale à l’export, 24 appareils pour l’Egypte, est enfin signée ce lundi 16 février, en début de soirée au Caire, par le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian.
Une frégate militaire FREMM construite par la société DCNS. © FREDTANNEAU / AFP
Avec la frégate Fremm (DCNS) et les missiles commandés par l’Egypte (MBDA et Sagem), l’addition monte aux alentours de 5,2 milliards euros. Soit les deux tiers des ventes d’armement français sur toute l’année 2014 (8,06 milliards)! «Les ventes d’armement pour l’année 2015 devraient dépasser pour la première fois les 10 milliard d’euros», se félicite-t-on au ministère de la Défense.
Comment le Caire, dont les finances publiques sont au rouge vif, va-t-il pouvoir s’acquitter de cette somme? La volonté farouche de boucler l’affaire dans les deux camps a permis d’aboutir à un montage financier ambitieux. «L’Egypte va financer sur fonds propres un peu plus de la moitié de la somme, le reste étant emprunté auprès d’un pool de banques», explique-t-on dans l’entourage de Jean-Yves le Drian.
Le pool bancaire, selon Les Echos, serait composé d’une dizaine d’établissements, dont le Crédit agricole, seule grande banque qui n’a pas revendu sa filiale égyptienne, mais aussi la Société générale et BNP Paribas.
L’emprunt sera intégralement couvert par l’assureur-crédit Coface, qui garantit ainsi environ 2,5 milliards d’euros de prêts, un niveau inédit dans un contrat d’armement. «L’Etat voulait absolument boucler ce deal, et s’en est donné les moyens», résume un industriel.
La part autofinancée du contrat pose aussi question. Si la croissance de l’Egypte pour 2014-2015 est estimée à 3,8% par le FMI, le déficit a atteint 17,7% du PIB l’an dernier, sur fonds de chute des revenus du tourisme et de l’investissement.
Mais Le Caire a pu compter sur le soutien financier massif de 3 alliés du Golfe, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et le Koweït, qui ont versé 19,5 milliards de dollars à la banque centrale égyptienne. Ces fonds ont permis à l’Egypte de faire passer son déficit de 17,7 à 12,5% du PIB (…)
Lire la suite sur ChallengeSoir
Vincent Lamigeon pour ChallengeSoir
SOURCE:http://www.challenges.fr/entreprise/20150216.CHA3128/comment-l-egypte-compte-payer-ses-rafale.html
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31 janvier 2015, par G.Moréas
Cocaïne, fric et flics
L’arrestation ces derniers jours de policiers de la PAF, mis en cause dans un trafic qu’ils sont censés surveiller ; la disparition d’une cinquantaine de kilos de cocaïne dans la salle des scellés de la brigade des stups du quai des Orfèvres, autant d’affaires récentes qui plombent la police. Une seule raison : le fric. En octobre dernier, c’était un ancien chef d’Interpol qui était mis sous les verrous en Équateur, et l’on se souvient des nombreuses arrestations parmi les autorités de l’aéroport de la station balnéaire de Punta Cana, en République Dominicaine, après la découverte de 682 kg de cette drogue dans un Falcon 50 français, en mars 2014.
Le trafic de stupéfiants, et notamment celui de la cocaïne, génère de tels bénéfices que tous les intermédiaires s’enrichissent… en une traînée de poudre – du moins s’ils ne vont pas…
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Crash du F-16 grec : une femme pilote parmi les victimes
19h10 : Le sergent-chef Gilles Meyer, 27 ans, originaire de Colmar (Haut-Rhin), était technicien de maintenance avionique, et avait été déployé notamment en Afghanistan et en Libye. Le sergent Nicolas Ghez, 25 ans, né à Arcachon (Gironde), était armurier opérationnel sur Mirage 2000. Le sergent Régis Lefeuvre, 25 ans, originaire de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), était mécanicien spécialisé dans les systèmes et matériels électroniques de bord.
19h08 : L’adjudant Thierry Galoux avait 41 ans. Il faisait partie de l’armée de l’air depuis 1994. À l’âge de 21 ans, il avait commencé sa carrière à Nîmes pour obtenir son certificat d’aptitude militaire. En mai 1995, il intègre les bancs de l’école de la base aérienne 721 de Rochefort pour suivre sa formation spécialisée de sous-officier mécanicien. Il intègre d’abord le groupe d’entretien et de réparation des matériels spécialisés puis l’escadron de soutien technique aéronautique, en charge notamment de la maintenance des Transall. Il avait notamment été déployé en Côte d’Ivoire. Chef d’équipe maintenance avionique depuis le 1er septembre 2014, ce sous-officier de carrière était marié et avait deux enfants.
19h05 : Responsable maintenance vecteur et moteur, l’adjudant François Combourieu avait intégré l’armée de l’air le 29 septembre 1997. Ses formations militaires et spécialisées en poche, il est affecté sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey le 2 novembre 1999. Il intègre tout d’abord le service piste de l’escadron de
chasse 3/3 « Ardennes », avec lequel il est amené à être déployé en opérations extérieures, et en particulier en Afghanistan, au Tadjikistan et au Kirghizistan.
En 2010, il rejoint le tout nouvel escadron de soutien technique aéronautique. Né le 28 octobre 1977, l’adjudant Combourieu était marié et père de deux enfants.
19 heures : Le lieutenant Arnaud Poignant avait 26 ans. Il avait intègré l’armée de l’air le 26 août 2012. Il avait été promu aspirant en août 2012 et sous-lieutenant en août 2013. Officier mécanicien, il rejoint les Mirage 2000D de la BA de Nancy-Ochey en septembre 2013. Le lieutenant Poignant avait une compagne et n’avait pas enfant.
18h55 : Le capitaine Gildas Tison avait 35 ans. Il aura servi la France 17 ans et neuf mois. À 18 ans, il intègre l’armée de l’air. Il rejoint ensuite l’escadron de transition opérationnelle de la base aérienne (BA) 120 de Cazaux, puis l’escadron de chasse 2/2 « Côte d’or » de la BA 102 de Dijon sur Mirage 2000-5.
En 2003, il devient instructeur sur Alphajet à l’école de l’aviation de chasse de la BA 705 de Tours. Il est promu lieutenant en 2004 et rejoint de nouveau la BA 102 en 2006, au sein de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes ». En 2009, il est nommé capitaine. L’année suivante, il est détaché en Asie durant trois ans en tant qu’expert Mirage 2000. Il était affecté depuis septembre 2014 à Albacete (Espagne) comme officier de liaison au centre tactique multinational qui organise plusieurs fois par an l’exercice interalliés TLP (Tactical Leadership Program). Le capitaine Tison était marié et avait deux enfants.
18h50 : Le capitaine Mathieu Bigand avait intègré l’armée de l’air le 30 août 2004, à 20 ans. À compter de 2007, il avait suivit sa formation au sein de l’école de pilotage de l’armée de l’air de Cognac, avant d’intégrer l’école de l’aviation de chasse implantée sur la base aérienne (BA) 705 de Tours.
Il est affecté à l’escadron de chasse 1/3 « Navarre » sur la BA 133 de Nancy-Ochey, le 10 mai 2010. Le capitaine Bigand avait été détaché successivement dans le cadre de l’opération Épervier puis Serval ou il s’était particulièrement distingué en effectuant la première mission de bombardement de l’opération. Ce sous-chef de patrouille aura servi la France durant plus de dix ans et aura totalisé près de 1000 heures de vol. L’aviateur était marié et père d’un enfant.
18h45 : Le lieutenant Marjorie Kocher avait 29 ans. Elle avait intégré l’armée de l’air à 22 ans en qualité d’élève officier. Le 28 janvier 2010, elle avait rejoint l’escadron de chasse 1/3 « Navarre », stationné à Nancy, pour poursuivre sa formation d’officier navigateur systèmes d’armes sur Mirage 2000D. Elle avait ensuite été déployée lors des opérations Unified Protector en Libye et Serval au Mali. Cet officier était titulaire de la croix de la Valeur militaire avec trois étoiles de bronze, de la médaille d’outre-mer agrafe Sahel, de la médaille Commémorative française agrafe Libye et Afghanistan et de la médaille d’argent de la Défense nationale. L’aviatrice avait un compagnon et n’avait pas d’enfant.
17h38 : Le ministère de la Défense a diffusé les noms et photos des neufs soldats français qui ont perdu la vie hier à sur la base aérienne d’Albacete, en Espagne. Cinq blessés sont toujours hospitalisés, certains dans un état grave.
17h35 : Le commandant de la base de Nancy-Ochey dévoile l’identité des aviateurs décédés. Il s’agit du capitaine Gildas Tison, du capitaine Mathieu Bigand, du lieutenant Marjorie Kocher, du lieutenant Arnaud Poignant, de l’adjudant Thierry Galoux, de l’adjudant François Combourieux, du sergent-chef Gilles Meyer, du sergent-chef Régis Lefeuvre et du sergent chef Nicolas Dhez.
17h19: Le dernier bilan de la catastrophe de la base aérienne d’Albacete/Los Llanos en Espagne a été livré ce soir par le commandant u capitaine Gile la base aérienne de Nancy-Ochey. Il fait état de «sept morts et quatre blessées». Parmi les sept militaires décédés figurent trois officiers : un pilote de Mirage 2000D, sa navigatrice ainsi qu’un mécanicien. Quatre sous-officiers mécaniciens, font également partie des victimes.
15h39 : L’exercice TLP (tactical leadership programme), auquel participait l’avion de combat grec qui s’est écrasé lundi en Espagne, vise à former des pilotes «chef de mission» et constitue «l’une des formations les plus réputées et les plus exigeantes du monde», selon le ministère français de la Défense. «TLP, c’est un peu le Saint Graal» pour les pilotes, résume une source militaire.
L’exercice existe depuis 1978 et se déroulait d’abord à Florennes en Belgique, mais il a été transféré à Albacete en raison de l’encombrement et de l’exiguité de l’espace aérien belge et des pays environnants, ainsi que pour les conditions météorologiques plus favorables régnant en Espagne.
14 h 14 : L’AFP révèle qu’une enquête vient d’être ouverte à Paris concernant le crash du F-16 en Espagne qui a coûté la vie 9 soldats français. Même si les faits ont eu lieu à l’étranger, l’ouverture d’une enquête en France est une procédure classique lorsque des nationaux comptent parmi les victimes. En Espagne, une enquête a également été ouverte et confiée à un juge de Valence avec la garde civile. Une commission d’enquête technique est aussi à l’oeuvre.
11 H 30 : parmi les Français, cinq se trouvent toujours « dans un état grave mais stable », trois à l’hôpital de la Paz, et deux à l’hôpital d’Albacete, proche de la base de Los Llanos où s’est produit l’accident, à quelque 250 km au sud-est de Madrid. Les quatre autres ont pu quitter l’hôpital.
Un blessé italien reste aussi dans un état grave mais stable à l’hôpital madrilène. « Cinq autres devraient quitter l’hôpital de Hellin à Albacete dans les prochaines heures », a ajouté le porte-parole. Les cinq autres Italiens ont déjà pu sortir.
Les enquêteurs tentent d’établir les causes de la catastrophe qui s’est produite lorsque le F-16 de l’armée de l’air grecque a subi une perte de puissance du moteur lundi après-midi, s’écrasant sur des appareils français et italiens sur un des parkings de la base.
11 H 05 : ce blessé avait été transféré à l’hôpital de la Paz à Madrid, a précisé Manuel Vazquez, porte-parole du ministère. Neuf autres Français, ainsi que onze Italiens, ont été blessés dans l’accident.
11 H 01 :un neuvième militaire français, grièvement blessé lors du crash, est décédé.
10 H 15 : sept des huit victimes françaises du crash appartenaient à la base aérienne 133 de Nancy-Ochey (Meurthe-et-Moselle), a indiqué mardi le commandant de la base, où les drapeaux ont été mis en berne.
« La base aérienne 133 de Nancy-Ochey paie le plus lourd tribu avec 7 tués et 6 blessés », a souligné le colonel Olivier Lapray, évoquant devant des journalistes un drame qui « touche toute la base aérienne, toute l’armée de l’air et toutes les armées ».
« Ce sont de grands professionnels. On n’est pas à l’abri de la malchance et de la fatalité. Cela ne remet pas en cause le professionnalisme des équipages et des mécaniciens », a expliqué le commandant de la base de Nancy-Ochey, selon qui l’opération était « un entraînement à la guerre ».
Les drapeaux de la base de Nancy-Ochey ont été mis en berne à 8 heures 20, avant que les noms des victimes soient égrenés aux militaires présents, à qui consigne a été donnée de ne pas communiquer. « Ma solidarité et ma compassion vont vers les familles », a insisté le colonel Dupray, qui a prévenu les proches des victimes dans la nuit.
Les militaires de la BA 133 étaient sur place depuis une semaine, pour une opération qui devait durer une quinzaine de jours. « Il y a vraisemblablement des femmes parmi les victimes », a ajouté le colonel Lapray.
Une cellule de crise a par ailleurs été mise en place dès lundi soir sur la base, où 1 600 personnes travaillent au sein de trois escadrons. Le maire d’Ochey, Philippe Parmentier, s’est pour sa part « associé à la douleur des familles », en rappelant « les liens très forts qui unissent la commune à la base aérienne depuis près de 100 ans », a-t-il expliqué.
MARDI 6 H 45 : vingt-et-une personnes ont été blessées, 11 Italiens et 10 Français, selon le ministère espagnol de la Défense. Cinq blessés souffrent de graves brûlures et ont été transférés vers un service spécialisé à Madrid.
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a lui-même détaillé le bilan lundi soir en direct sur une chaîne de télévision : « Il semble qu’il y a deux personnes qui sont décédées qui sont de nationalité grecque et huit Français. »
Les deux pilotes grecs, tous deux capitaines, du F-16 qui s’est écrasé font partie des morts, a précisé le ministère espagnol de la Défense. Côté français, les morts incluent trois capitaines et un lieutenant. Le ministère a ajouté que les pompiers ont mis une heure à éteindre l’incendie causé par le crash.
« C’est avec une très grande émotion que le président de la République a appris la mort de huit aviateurs suite à un accident causé par la chute d’un avion de combat F-16 peu après le décollage de la base d’Albacete », indique l’Elysée dans un communiqué.
La présidence française précise que « cet accident a causé par ailleurs de graves blessures par brûlures à six personnels mécaniciens, selon le bilan actuel présenté par les autorités espagnoles ». Le ministère de la Défense français a fait part d’un blessé « en situation d’extrême urgence, et deux placés en coma artificiel ».
23h31 : Huit militaires français ont été tués et six autres grièvement blessés dans le crash d’un F-16 lors d’un exercice de l’OTAN sur une base du sud-est de l’Espagne, selon un bilan provisoire communiqué par le ministère français de la Défense et la présidence française.
«Selon les premiers éléments fournis par les autorités espagnoles, nous déplorons la mort de huit Français», a annoncé le ministère dans un communiqué.
«Un blessé est en situation d’extrême urgence. Cinq autres sont en réanimation dont deux placés en coma artificiel», a-t-il ajouté.
La présidence française a de son côté indiqué avoir été informée de la mort de «huit aviateurs» français et de «six personnels mécaniciens» grièvement brûlés.
Trois autres blessés plus légers ont été brièvement hospitalisés, précise encore le ministère.
22H52 : L’Elysée a confirmé lundi soir avoir été informé par les autorités espagnoles que «huit aviateurs» français avaient été tués et «six personnels mécaniciens» grièvement blessés dans le crash d’un avion de combat F-16 de la force aérienne grecque sur une base aérienne du sud-est de l’Espagne.
22H42 : l’Elysée et le ministère de la Défense confirme la mort de huit militaires Français.
22H21 : Le F16 Biplace des Forces aériennes grecques s’est écrasé sur un des parkings de la baseoù étaient stationnés des avions de chasse de plusieurs nationalités, dont deux Alpha Jet, deux Mirage 2000D et deux Rafale français.
21h39 : Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a annoncé lundi soir que huit Français et deux Grecs sont morts dans l’accident d’un avion de combat F-16 de la force aérienne grecque sur une base du sud-est de l’Espagne.
«Il semble qu’il y a deux personnes qui sont décédées qui sont de nationalité grecque et huit Français», a déclaré Mariano Rajoy, interrogé en direct sur la chaîne privée Telecinco, en détaillant le bilan de dix morts dans cet accident, dont on ignorait jusque-là les nationalités.
21h31 : Mariano Rajoy, premier ministre espagnol, a annoncé que huit Français étaient décédé dans le crash d’un F-16 grec sur une base de l’Otan. Ce bilan diverge de celui donné par le ministre français de la Défense, qui évoquait un mort français.
21h08 : Un militaire français a été tué et cinq autres grièvement blessés dans le crash lundi d’un avion de combat grec F-16 sur une base du sud-est de l’Espagne qui accueille un centre de formation de pilotes de l’Otan, a annoncé le ministère français de la Défense.
«Dans l’état actuel des informations dont nous disposons, nous déplorons un mort et dénombrons cinq blessés graves», a indiqué le ministère dans un communiqué ajoutant que le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rendrait mardi après-midi sur place.
19h02 : Le crash au décollage d’un avion de combat grec de type F-16, lundi après-midi dans le sud-est de l’Espagne, a fait dix morts et 13 blessés, a-t-on appris auprès d’un porte-parole du ministère de la Défense espagnol.
«Pour le moment nous avons dix personnes mortes et 13 blessées», a déclaré ce porte-parole en précisant que parmi les personnes blessées lors de cet accident survenu sur la base de Los Llanos dans la province d’Albacete (sud-est) sept sont très grièvement touchées.
Cinq autres se trouvaient lundi vers 18h00 GMT dans un état grave tandis qu’une a déjà pu quitter l’établissement où elle était soignée, a indiqué le porte-parole, qui n’était pas en mesure de préciser la nationalité des victimes.
L’avion de combat de la force aérienne grecque devait effectuer des manoeuvres dans le cadre d’un entrainement organisé par l’OTAN, le Tactical leadership Programme (TLP), et s’est écrasé au décollage, selon un communiqué diffusé plus tôt par le ministère de la Défense.
Il s’est apparemment écrasé sur le tarmac, heurtant d’autre aéronefs et tuant d’autres personnes qui s’y trouvaient.
Une vidéo prise depuis les abords du crash montre l’épaisse fumée noire qui s’échappe de l’aéroport :
Winter started a bit late in Moscow – Voices from Russia
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Conférence de presse de Vladimir Poutine: 53 questions en 3 heures
Les recherches d’une « activité sous-marine étrangère » près de l’archipel de Stockholm sont devenues une idée fixe pour les Suédois, écrit mardi 21 octobre le quotidien Rossiïskaïa gazeta.
Les médias, en chœur, mettent en garde contre une menace sans précédent depuis la Guerre froide pour la sécurité nationale. Et bien qu’aucune trace d’un « sous-marin russe » n’ait été retrouvée, Stockholm a déjà annoncé le succès de l’opération. Quels sont donc les exploits des militaires suédois?
Depuis plus de trois jours se poursuit une opération sans précédent dans les eaux territoriales de la Suède. Des centaines de militaires et les technologies de dernier cri sont déployés pour retrouver un prétendu sous-marin russe. Cependant, l’espoir que l’opération apporte le moindre résultat fond sous les yeux.
« Il peut s’agir d’un sous-marin, d’un sous-marin léger, voire d’un plongeur utilisant un scooter des mers pour se déplacer », a déclaré dans une conférence de presse le contre-amiral Anders Grenstad, porte-parole du chef de l’opération suédoise en mer Baltique. Alors qu’avant-hier les médias suédois citaient des sources du ministère de la Défense qui affirmaient avoir intercepté des communications en russe concernant un sous-marin en détresse.
Désormais, les militaires suédois s’efforcent d’éviter toute allusion à la trace russe dans l’histoire de « l’activité sous-marine étrangère ».
Le ministère suédois de la Défense ne fait encore aucun commentaire sur d’autres versions de la véritable cause de cette opération d’envergure. Néanmoins, il a déclaré que l’opération serait une « réussite, même si l’objet recherché n’était pas découvert ». Cela signifie que la recherche d’un sous-marin n’était pas le véritable objectif de l’opération. Le but réel était probablement de faire augmenter le budget militaire.
Le fait est que l’an dernier un grand scandale a éclaté en Suède après la déclaration de la ministre de la Défense de l’époque Karin Enström, disant qu’en cas d’une attaque militaire la Suède tiendrait moins d’une semaine.
Les autorités ont activement exploité depuis le cliché de la Guerre froide insistant sur le fait que dans le monde contemporain la Russie, qui « conserve des ambitions de superpuissance », était la principale menace pour la Suède.
Sachant que selon les sondages, 86% des Suédois ne croient même pas que leur armée est capable de défendre le pays en cas d’une menace militaire.
En un an les chercheurs suédois ont préparé plus d’un rapport avec pour conclusion la nécessité de revoir la politique de défense et d’augmenter le budget militaire. Cependant, il n’y avait pas de prétexte pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie. Alors qu’aujourd’hui l’agitation dans les médias joue en faveur des militaires suédois. Les commentaires des experts ne font qu’alimenter les sentiments antirusses.
Comme l’a annoncé le ministère suédois de la Défense, l’opération en mer Baltique se poursuivra encore pendant deux jours au moins. Mais il est improbable qu’un sous-marin russe soit découvert d’ici là.
http://fr.ria.ru/presse_russe/20141021/202768580.html
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Source: http://la-dissidence.org/2014/10/18/dissolutions-et-restructurations-pour-larmee-de-lair-en-2015/
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Dominique Gallois
Journaliste au Monde
Les prises de commande à l’exportation des groupes d’armements français se sont élevées à 6,3 milliards d’euros en 2013, en hausse de 31 % selon les premières estimations du ministère de la défense publiées mercredi 29 janvier. Elles ont représenté plus de 40 % des 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires de la filière.
Après la chute de 2012 à 4,8 milliards d’euros, les commandes reviennent ainsi à leur niveau de 2011 (6,5 milliards d’euros), ce qui permet à la France de se maintenir au quatrième rang mondial des exportateurs d’armes derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Russie, talonnée par Israël et l’Allemagne.
LIRE l’article: http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/29/les-ventes-d-armes-francaises-a-l-etranger-sont-reparties-a-la-hausse_4356603_3234.html
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Lors d’une rencontre avec le chef des opérations du CICR en Europe et en Asie centrale Laurent Corbaz, le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov s’est déclaré préoccupé par l’utilisation de missiles balistiques et de munitions incendiaires par l’armée ukrainienne, a annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué.
« Anatoli Antonov a souligné que l’intensification par Kiev de son «opération antiterroriste» caractérisée par l’usage non sélectif de l’artillerie lourde, de lance-missiles multitubes, de missiles balistiques et de l’aviation occasionnait de nombreuses victimes parmi les civils et des destructions d’infrastructures vitales », lit-on dans le communiqué.
Le vice-ministre « a en outre exprimé sa vive préoccupation face à l’utilisation, dans des localités, d’armes inhumaines telles que les munitions incendiaires et les missiles balistiques dotés d’ogives à sous-munitions », a indiqué le communiqué.
SOURCE: http://fr.ria.ru/world/20140821/202219014.html
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Lors de sa visite à l’usine d’avions Progress, le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov a dévoilé les plans de livraison d’hélicoptères Ka-52 Alligator et de sa version navale aux forces armées, écrit jeudi le quotidien Izvestia.
D’ici 2020 l’armée russe devrait recevoir 146 Ka-52. 32 hélicoptères seront commandés par le ministère de la Défense pour équiper les porte-hélicoptères Mistral.
Le premier des navires russo-français, le Vladivostok, devrait être livré à la Russie à l’automne. La marine recevra le second, le Sébastopol, d’ici 2016.
Konstantin Makienko du Centre d’analyse stratégique et technologique évalue le coût du contrat pour les hélicoptères embarqués à 32 milliards de roubles, soit 1 milliard de dollars environ.
« Le Ka-52 Alligator est un hélicoptère de combat russe dernier cri, ils sont fournis au ministère de la Défense dans le cadre des commandes publiques pour l’armée. Le holding Hélicoptères de Russie évalue hautement le potentiel d’exportation de ce modèle et étudie avec Rosoboronexport l’éventualité des fournitures du Ka-52 sur le marché international », a déclaré le porte-parole du holding.
Progress fait partie du holding Hélicoptères de Russie. L’entreprise produit en série les hélicoptères de reconnaissance et d’attaque Ka-52, les avions de voltige Iak-54 et les missiles antinavires du système Moskit. L’usine a pour projet de construire des hélicoptères embarqués Ka-52K et des Ka-62 polyvalents. Le holding Hélicoptères de Russie a été fondé en 2007 comme une succursale de la société Oboronprom (fait partie de l’entreprise publique Rostekh). Il rassemble toutes les entreprises de construction d’hélicoptères russes.
En mars dernier, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait déclaré que le contrat de 2011 pour la construction de deux porte-hélicoptères Mistral pourrait être rompu en raison de la crise ukrainienne. Toutefois, la Russie a immédiatement déclaré qu’elle serait capable elle-même de construire les Mistrals si la France y renonçait.
Le montant du contrat pour la construction des deux Mistrals s’élève à 1,2 milliard d’euros. La Russie a déjà versé près de la moitié de cette somme.
SOURCE: http://fr.ria.ru/presse_russe/20140717/201847776.html
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« Pentagone français »: deux hommes, dont un officier, mis en examen
Le marché avait été attribué au groupe Bouygues. « Bouygues constate que cette enquête ne la vise toujours pas, ni de près ni de loin », a déclaré à l’AFP Me Antonin Lévy, avocat du groupe.
Deux hommes, dont un officier, ont été récemment mis en examen dans l’enquête pour corruption autour de l’attribution du chantier du futur ministère de la Défense, le « Pentagone français », a indiqué mardi une source judiciaire qui confirmait une information du Canard Enchaîné.
Ces deux quadragénaires ont été mis en examen il y a environ deux semaines, a indiqué cette source.
Le militaire, un capitaine en poste au ministère de la Défense, est soupçonné d’avoir fourni des documents à l’autre homme, un intermédiaire franco-tunisien, a-t-on poursuivi.
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Ce rapport « confidentiel-défense » dévoile les efforts de Gérard Longuet, alors ministre de la Défense de Sarkozy, pour bloquer l’enquête sur l’attribution du marché à l’ami Bouygues. Un contrat de 3,6 milliards…
Un soupçon en béton
Pression sur des hauts fonctionnaires, enquête bidon, cachotteries à la justice… Gérard Longuet, l’ancien ministre de la Défense de Sarkozy, et son entourage auront tout essayé pour étouffer l’affaire du « Balardgone »* c’est ce que révèle un rapport estampillé « confidentiel-défense », dont disposent, depuis début avril, les juges d’instruction Guillaume Daïef et Serge Tournaire. Ces magistrats enquêtent sur les conditions d’attribution à l’entreprise Bouygues du fabuleux contrat de 3,6 milliards pour la construction et l’entretien du nouveau siège des armées dans le quartier parisien de Balard.
LIRE:http://resistanceinventerre.wordpress.com/2013/05/21/lattribution-a-bouygues-par-le-ministere-de-la-defense-dun-contrat-de-36-milliards-denoncee-dans-un-rapport-secret/
Lire aussi :
* Ministère de la Défense: l’attribution du marché fait l’objet d’une information judiciaire pour « corruption » (France Info 7/12/11)
Les frais de Gérard Longuet, actuel ministre de ma Défense, « pris en charge » par Ben Ali en 2006 (Les Inroks– 30/5/11)
Gérard Longuet dément s’être offert une maison avec des timbres rare (20 minutes 25/9/10)
Diplômé d’études supérieures (DES) en sciences politiques en 1968, Gérard Longuet, en 1964, prend part, en compagnie d’Alain Madelin, à la création du mouvement Occident, groupuscule d’extrême droite souvent impliqué dans des affrontements violents contre l’extrême gauche.
En 1967, soupçonné en sa qualité de dirigeant du mouvement d’extrême droite Occident d’avoir été un des instigateurs d’une expédition violente contre des étudiants d’extrême gauche à l’université de Rouen (l’un de ces derniers étant laissé dans le coma après l’attaque), Gérard Longuet est inculpé et condamné le 12 juillet 1967 à 1 000 francs d’amende pour complicité de « violence et voies de fait avec armes et préméditation», en même temps que douze autres militants d’extrême droite, dont Alain Madelin, Alain Robert et Patrick Devedjian. Il est amnistié en juin 1968.
Après la dissolution, par le Conseil des ministres, d’Occident en octobre 1968, il rejoint le Groupe union défense (GUD), groupuscule d’extrême droite mené par Alain Robert, dont il écrit la charte, puis Ordre nouveau, destiné à rassembler les nationalistes. Il fera partie en 1971 avec Claude Goasguen de la direction de ce mouvement, dissous par décret du Conseil des ministres le 28 juin 1973 pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Il entre à l’École nationale d’administration (ENA) en 1971 et en sort en 1973 (promotion François Rabelais). Entre temps, en 1972, il rédige le premier programme économique du Front national, créé la même année. De ses engagements à l’extrême droite dans les années 1960-1970, il dit : « J’assume avoir été d’extrême droite. On s’est simplement trompé sur le modèle colonial, qui ne pouvait perdurer ». (Wikipédia)
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