Le Monde 17/10/2014
Les atrocités perpétrées par le prétendu « Etat islamique » et l’inquiétante progression du virus Ebola en Afrique de l’Ouest avaient (presque) fait oublier un autre drame.
A la mi-avril, 276 jeunes filles étaient enlevées dans l’enceinte de leur lycée de Chibok (nord-est du Nigeria) par le groupe islamiste Boko Haram, soulevant une vague d’indignation au niveau mondial.
Six mois plus tard, Abuja a vaincu Ebola, mais pas l’hydre extrémiste qui continue de prospérer tragiquement sur le terreau des clivages ethniques, politiques et religieux.
La colère et la tristesse, si elles ont déserté la scène internationale, enserrent toujours le cœur des familles, seules face à leur désarroi, souligne Al-Jazira. Les 219 lycéennes encore captives, et que le chef de Boko Haram, Aboubakar Shekau, promettait en mai de vendre « comme des esclaves » ou de « marier de force », retrouveront-elles bientôt la liberté ?
Rien n’est moins sûr, tant…
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