Après le SAC (http://fr.wikipedia.org/wiki/Service_d%27action_civique), le GAL (http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupes_antiterroristes_de_lib%C3%A9ration) et l’IRA (http://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_r%C3%A9publicaine_irlandaise), c’est au tour des groupes islamistes présents dans le Sahel comme AQMI, le MUJAO, Ansar Dine et Boko Haram de « fonctionner » grâce aux profits générés par la cocaïne.
Les groupes terroristes disposent de deux sources principales de financement, explique le président de la CMAIS Mountacir Zian à Magharebia : le trafic de drogues et les enlèvements avec demande de rançons.
Il existe un lien établi entre les trafiquants de drogues en Amérique latine, dont la Colombie, et les gangs armés dans la région du Sahel.
Imrane Binoual à Casablanca a contribué à ce reportage pour Magharebia – 12/09/2014
Alors que l’on craint que les combattants de l’État islamique (EI) ne deviennent une source d’inspiration pour les jihadistes hors du Moyen-Orient, les spécialistes lancent une mise en garde : le groupe a donné aux extrémistes de la zone du Sahel-Sahara le courage de s’enhardir.
Les groupes islamistes appartenant à la franchise al-Qaida sont d’ores et déjà solidement implantés sur de vastes territoires. Cette menace qui plane, associée à l’avancée de l’EI, a poussé l’Union africaine à tenir un sommet sur le terrorisme, le premier de ce type pour l’organisation.
Les chefs africains des services de renseignement, qui se sont réunis à Nairobi le mois dernier avant la conférence, ont également mis…
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