Articles Tagués ‘chomage’

Le Blog de Philippe Waechter

Le chiffre de l’emploi est en net ralentissement depuis le mois d’août. En septembre, 142 000 emplois ont été créés simplement et le chiffre de créations d’août a été nettement révisé à la baisse à 136 000 contre 173 000 initialement annoncé.
Depuis le début de l’année le chiffre moyen de création d’emplois est de 198 000 contre 238 000 en 2014 sur la même période.
Sur le graphe on observe clairement le changement de tendance. Les chiffres de 2015 sont sur les 2 derniers mois nettement en-dessous de ceux de 2014.
Il est cependant clairement trop tôt pour parler de changement de régime.

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Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

Une dette qui atteint 180% du PIB malgré deux « restructurations ». L’austérité à la hache a tué la croissance, la Grèce va de nouveau faire faillite. Cette économiste dit ce que l’on dit sur le blog depuis des années : Il aurait fallu laisser la Grèce sortir de l’euro et dévaluer. Mais l’euro est une monnaie politique, il ne faut jamais l’oublier. Qu’importe si cette monnaie est une vraie imbécillité (voire un crime) sur le plan économique ! Et puis aujourd’hui la perspective d’un retour à la réalité effraie tellement les esprits… OD

(Europe 1, 29 décembre 2014)

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Reportage>Angélique Kourounis, Correspondante en Grèce

Mis à jour le vendredi 28 novembre 2014 à 11h18

Mélina, la quarantaine, rousse flamboyante, est venue manifester avec sa copine, Maria, 53 ans. Elle a du travail, elle est professeure dans un grand lycée de la capitale, mais son amie est au chômage depuis deux ans. Cette dernière fait partie des 70 % de chômeurs à la recherche d’un emploi sans succès depuis plus d’un an.

Et la quinquagénaire ne se fait aucune illusion sur son avenir, « je ne vais pas retrouver du travail. Rien n’est prévu pour nous, juste la misère. »

La misère, s’est justement ce qui a poussé Mélina à manifester. Elle n’est pas syndiquée, et elle s’est abstenue de voter aux deux dernières élections. Mais le nouveau tour de vis qui se profile à l’horizon est la goutte d’eau qui fait déborder un vase déjà bien rempli.

« Des enfants s’évanouissent faute de nourriture »

« La situation est insupportable en Grèce. Pour moi, c’est inacceptable que dans l’école où j’enseigne il y ait parfois des enfants qui s’évanouissent faute de nourriture. Qu’est ce qu’il attend ce gouvernement ?

lire: http://www.lalibre.be/actu/international/grece-les-voyants-sont-tous-au-rouge-54776c903570a0fe4c64a078

SOURCE: http://rannemarie.wordpress.com/2014/11/28/grece-les-voyants-sont-tous-au-rouge/

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Les juges de Luxembourg donnent des ailes aux extrêmes droites du continent en tranchant en faveur d’un Jobcenter allemand ayant refusé une aide de 391 euros à une citoyenne roumaine accusée d’être venue outre-Rhin dans le seul but de profiter des largesses de l’État providence.

La Cour européenne de justice (CEJ) n’hésite pas à voler au secours de l’extrême droite européenne en campagne contre le tourisme social (sic). Les juges européens viennent en effet de rendre un arrêt accordant à un pays membre le droit de ne « pas verser de prestations à des immigrants inactifs » venus d’autres pays de l’UE et qui ne se rendraient sur leur territoire que dans le but de toucher l’aide sociale. La Cour arbitrait un litige entre une citoyenne roumaine et le Jobcenter (équivalent de nos agences de Pôle emploi) de Leipzig, qui refusait à celle-ci et à son enfant en bas âge l’aide versée aux chômeurs de longue durée. Ce drôle de verdict fait des Européens les plus démunis, venus de pays en difficulté, comme la Bulgarie ou la Roumanie, des citoyens de seconde zone à qui l’on interdit, de fait, la liberté de circulation au sein de l’UE. Il constitue une aubaine pour les forces nationalistes européennes, qui surfent sur la « préférence nationale ». En France, les réactions les plus enthousiastes venaient d’ailleurs, hier, du Front national. La Cour, jubilait ainsi Louis Aliot, vice-président du FN, « valide un type bien précis de priorité nationale » et reconnaît la « charge déraisonnable du traitement social de l’immigration ». La décision a pour origine une campagne engagée au début du printemps dernier outre-Rhin par l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) (extrême droite) puis les chrétiens sociaux bavarois (CSU), dans la perspective des élections européennes. C’est à cette occasion, en effet, qu’est apparu l’étrange concept de « tourisme social », repris sans distance depuis mardi, après le verdict de la cour, par nombre de médias hexagonaux. Une agit-prop, au plus mauvais sens du terme, puisqu’elle disqualifie d’emblée les immigrés comme des individus mus uniquement par la volonté d’aller écrémer les systèmes sociaux des pays partenaires plus développés.

Un verdict bien accueilli par les gouvernements
Les forces nationalistes allemandes cherchaient, avant les élections européennes du 25 mai dernier, à capitaliser sur le profond malaise social qui s’est répandu dans un pays devenu un des champions de la précarité et des travailleurs pauvres en Europe. La dénonciation de ce « tourisme social », qui, déclarait la CSU, amène « les communes jusqu’aux limites de leurs capacités financières à honorer leurs prestations », présentait l’avantage de livrer, une fois de plus, les immigrés en bouc émissaire. L’aide refusée à la citoyenne roumaine par le Jobcenter de Leipzig se monte à 391 euros par mois (pour elle, plus éventuellement quelques euros pour son enfant). Soit le montant des sommes versées aux chômeurs de longue durée en vertu de la loi Hartz IV. Comment prétendre sérieusement que cette prestation constituerait une menace pour les équilibres des comptes sociaux puisque, d’après les statistiques officielles, les étrangers originaires d’un autre pays de l’UE ne représentent pas plus de 5 % de l’ensemble des chômeurs en Allemagne. Cette représentation volontairement erronée de la réalité n’a pas suscité de mises au point dans le landerneau européen. Le premier ministre britannique, David Cameron, affichait au contraire sa satisfaction.

« Cette décision ne fait que souligner ce que nous disons depuis longtemps : la liberté de circulation n’est pas un droit absolu », commentait son secrétaire d’État au Travail, Iain Duncan Smith. En France, le verdict de la Cour a été accueilli par une approbation toute consensuelle, de l’UMP au PS. « Ce jugement me semble un jugement qui dit des choses justes », a osé le président du groupe PS à l’Assemblée nationale française, Bruno Le Roux, sur les ondes de France Info. Simplement, nuançait-il, il faudrait « éviter qu’il y ait la moindre stigmatisation », notamment contre les Roms. Outre-Rhin, les partis de gouvernement se sont mis également au diapason pour se féliciter du verdict. Dans ce concert, seule Katja Kipping, coprésidente de Die Linke, a immédiatement réagi pour dénoncer « le procès intenté aux immigrés. » Une élévation partout en Europe des standards sociaux et des niveaux de vie paraît constituer la seule réponse crédible au risque de grossissement des flux migratoires au sein de l’UE. Il faudrait pour cela mettre enfin en route, comme le souligne Katja Kipping « une Europe sociale qui mériterait ce nom ».

Photo de garde : ISOPIX / SIPA – Thierry Roge
Bruno Odent

Article tiré de l’Humanité  le 13 novembre 2014

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Hobo

 

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La soupe est bonne à voir les têtes réjouis des nouveaux « En charge »!

Va-t-on assister à une situation similaire en Europe?

Le drame, c’est que tous ces migrants potentiels que sont devenus les sans-emplois ne pourront plus grimper sur les trains pour se déplacer!

ImageAux États-Unis, le terme hobo désigne un sans domicile fixe se déplaçant de ville en ville, le plus souvent en se cachant dans des trains de marchandises, et vivant de travaux manuels saisonniers et d’expédients. Le terme pourrait se traduire par « vagabond ».

Hobo est un mot anglais lié à la réalité historique des États-Unis. Il pourrait trouver comme traduction en français « vagabond » et, plus précisément, « chemineau » (à ne pas confondre avec cheminot, l’employé du chemin de fer) sans avoir cependant de véritable équivalent dans la culture française. Son étymologie n’est pas certaine. Certains s’accordent pour dire que hobo est un jeu de mots sur l’homonymie de la contraction de l’anglais homeless bohemia avec le terme slave Robotnik (ouvrier, travailleur forcé) lui-même à l’origine du mot « robot » créé par Karel Čapek en 1920 ; d’autres affirment qu’il s’agirait plutôt de Houston Bowery, tandis qu’une autre origine possible serait la ville terminus de Hoboken (New-Jersey), point de départ de nombreuses lignes ferroviaires empruntées par les trimardeurs, à moins qu’il ne s’agisse aussi de la contraction de hoe boy, « employé dans les fermes ».

D’autres auteurs affirment que ce fameux ho boy était employé par les chauffeurs de locomotives pour héler les routards et leur demander de dégager la voie. Pendant la crise de 1892-1893, les hobos suivaient la voie ferrée vers Chicago dans l’espoir de trouver un emploi sur le chantier de l’exposition universelle.

Dès la deuxième partie du XIXe siècle, les hobos participent par leur main-d’œuvre saisonnière à la deuxième frontière. Ils travaillent l’été à l’ouest au gré du voyage et regagnent les grandes villes de l’est en saison hivernale, notamment Chicago, grand centre ferroviaire. Leur force de travail et leur capacité de migrer les distinguent des homeless men, des « clochards » sédentaires et privés de travail.

Pendant la Grande Dépression, les « hobos » ou « hoboes » sont des travailleurs itinérants qui sillonnent les États en quête de petits boulots et de bonnes combines. Ils sont un des résultats des changements profonds qui affectent la société américaine du début du XXe siècle (industrialisation, urbanisation) et ils tentent de fuir la misère provoquée par la crise. Ils voyagent par la route mais aussi dans les trains de marchandises dans lesquels ils montent clandestinement. L’image du hobo est d’ailleurs inséparable de celle du train. Beaucoup de hobos se retrouvent le long des principales lignes ferroviaires dans des points d’accueil plus ou moins improvisés. Ils peuvent alors échanger des informations sur les régions où trouver de l’emploi et mener une vie stable.

Quand ils ne se parlent pas de vive voix, les hobos laissent des symboles dessinés à la craie ou au charbon. Ce système de symboles a pour but d’informer ou d’avertir les autres (endroits pour attraper un train pour dormir, présence fréquente de la police, repas chauds, chiens dangereux, etc.).

Le hobo est par la suite devenu une figure mythique de l’imaginaire américain. C’est un personnage teinté de romantisme, épris de liberté, développant la faculté de survivre en dehors d’une société aliénante dont il n’a pas à subir les contraintes. Ceci amène certains sociologues à les rattacher à une sous-culture libertaire.

« Il y en a qui parlent d’une cueilleuse automatique. Si on en vient à utiliser une machine comme ça, j’aurai quand même besoin d’ouvriers, mais je peux te dire que je ne prendrai pas des vagabonds, ceux qu’ils appellent les « apple knockers ». Comprends-moi bien, j’aimerais bien prendre des vagabonds parce que c’est des gars bosseurs. Mais si j’avais une machine pour cueillir des fruits, il faudrait qu’il y ait une organisation, des heures régulières, des équipes de travail et tout le monde qui bosse au rythme de la cueilleuse. Les vagabonds ne feraient jamais ça, même pas dans un million d’années. Ils sont trop indépendants et ils vivent selon leurs caprices. Il faut qu’ils sachent qu’ils peuvent aller et venir comme ils veulent, et travailler sans personne pour les surveiller. »

— Douglas Harper, Les Vagabonds du nord-ouest américain

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SOURCE: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hobo

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Avec la liste de quelques personnalités qui sont ou ont été à un moment de leur vie hobo .

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