Articles Tagués ‘Alexis Tsipras’

Le Monde.fr | 20.09.2015 à 18h13 • Mis à jour le 20.09.2015 à 22h34 | Par Alain Salles (Athènes, envoyé spécial)

Des militants de Syriza réagissent à l'annonce des premières estimations qui donnent leur parti en tête des estimations pour l'élection législative du 20 septembre.

Alexis Tsipras vient d’arriver tout sourire, vers 20 heures dimanche, au siège de son parti le Syriza. Pour la troisième fois de l’année les électeurs grecs lui ont fait confiance. Le Syriza arrive en tête des élections législatives, dimanche 20 septembre, selon les sondages sorties des urnes, avec près de 35 % des suffrages, devant Nouvelle Démocratie (28 %). Son président, Evangelos Meïmarakis, a reconnu sa défaite et félicité M. Tsipras. « Devant nous s’ouvre la voie du travail et des luttes », a réagi ce dernier sur Twitter.

Les électeurs ne semblent pas avoir tenu rigueur à l’ancien premier ministre des promesses en janvier, d’en finir avec l’austérité, ni de son revirement en juillet, quand il a accepté de signer un mémorandum avec les créanciers du pays, une semaine après l’éclatante victoire du non au référendum du 5 juillet.

Alexis Tsipras nous allons procéder à la formation d’un gouvernement [de coalition] pour faire sortir la Grèce de la récession et du chômage. »

LIRE sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/09/20/grece-syriza-donne-vainqueur-des-elections-par-les-premiers-sondages_4764706_3214.html

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Pro-Euro demonstrators wave a Greek flag, right, and a European Union flag

© AP Photo/ Petros Karadjias

11:53 20.09.2015

La coalition de gauche radicale Syriza serait en tête des élections législatives anticipées en Grèce avec 32% des voix, indiquent les premiers sondages réalisés à la sortie des urnes.

 Syriza devance le parti de centre-droit Nouvelle démocratie, qui recueille 29,6% des suffrages.
Les Grecs sont appelés aux urnes ce dimanche dans le cadre des élections législatives anticipées. Ces législatives seront les deuxièmes depuis le début de l’année en Grèce, après celles du 25 janvier dernier. Le vote commencera à 7 heures du matin et finira à 19 heures. Les premiers résultats seront attendus à 21 heures.

Les élections législatives anticipées ont été annoncées le 20 août par le premier ministre Alexis Tsipras. Cette décision fait suite à une scission dans la coalition au pouvoir de Syriza, près de 40 députés de l’aile gauche du parti ayant refusé de soutenir la politique de Tsipras et de voter au parlement le mémorandum avec les créditeurs de la Grèce.

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Les partisans du Non (Oxi en grec) ont commencé à manifester leur joie dans les rues d'Athènes.Grèce – 20h24

Les partisans du Non (Oxi en grec) ont commencé à manifester leur joie dans les rues d’Athènes. | EPA MAXPPP

En Grèce, c’est le non qui l’emporterait dans le référendum lancé par Alexis Tsipras, selon les premiers résultats officiels.
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Alexis Tsipras n’est pas le premier chef de gouvernement à réclamer de l’argent d’urgence à l’étranger, afin de repousser à plus tard des coupes budgétaires et des réformes aux antipodes de ses promesses électorales. Mais dans la zone euro, le chef de Syriza est sans doute celui qui, sur le fil, prend le plus de risques: le «défaut de paiement» -faillite d’État aussi dangereuse pour les 11 millions de Grecs que pour le reste de l’UE- pourrait en effet n’être plus qu’une affaire de jours.

lire: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/06/14/20002-20150614ARTFIG00149-la-grece-a-quelques-jours-pour-eviter-le-defaut-de-paiement.php

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Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a indiqué ne pas pouvoir exclure une sortie désordonnée de la Grèce de la zone euro si Athènes ne parvenait pas à un accord avec ses bailleurs internationaux.
Interrogé par la télévision publique autrichienne ORF sur la possibilité d’un Grexident, une sortie désordonnée de l’euro pour la Grèce, M. Schäuble a déclaré tard jeudi:  » nous ne pouvons pas l’exclure.« 
Dans la mesure où la Grèce seule a la responsabilité, la possibilité de décider ce qui se passe, et comme nous ne savons pas exactement ce que les responsables grecs font, nous ne pouvons pas l’exclure, a déclaré le responsable allemand, tenant d’une ligne dure envers Athènes.
Hans Jörg Schelling, ministre des finances autrichien.
L’Europe est prête à aider la Grèce, mais la Grèce doit se laisser aider, a-t-il souligné. Jeudi soir, lors d’un forum organisé à Vienne, le ministre autrichien des Finances, Hans Jörg Schelling s’était inquiété de la possibilité d’une sortie en catastrophe de l’euro pour Athènes, estimant que l’inexpérience politique des nouveaux dirigeants grecs, augmente le risque d’un possible accident. Participant à ce forum, M. Schäuble avait souligné qu’à ses yeux la Grèce n’est en aucun cas un cas désespéré.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui a accueilli vendredi matin à Bruxelles le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, pour de nouvelles discussions, a totalement exclu un échec dans ce dossier, tout en déplorant un manque de progrès.
Interrogée vendredi lors d’une conférence de presse, une porte-parole du ministère des Finances a mis en garde contre une sur-interprétation des propos de M. Schäuble. Pour clarifier les choses, notre désir est de renforcer la zone euro (…) Nous ne souhaitons pas une sortie de la Grèce, a-t-elle souligné. Mais il est important de souligner que maintenant la balle est dans le camp de la Grèce qui doit tenir ses engagements de réformes comme il a été convenu, a-t-elle ajouté. Il est aussi important de souligner qu’il n’y a pas de chèque en blanc, le principe qui prévaut est celui d’une aide en échange de contreparties.
Steffen Seibert est à la fois le porte-parole du gouvernement fédéral et le chef de l'Office de presse et d'information du gouvernement fédéralSteffen Seibert, le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, a souligné aussi vendredi que le dossier de l’aide à la Grèce n’était pas une question bilatérale entre Athènes et Berlin mais un dossier européen. Quant à l’attitude de son pays, il a souligné : « nous voulons être un bon ami et partenaire de la Grèce et je crois que ce que l’Allemagne a entrepris ces dernières années dans la crise européenne en témoigne. »
S&P maintient la note « B- » sous surveillance négative
L’agence Standard and Poor’s (S&P) a annoncé vendredi qu’elle maintenait sous surveillance avec implication « négative » la note de la dette souveraine de la Grèce à « B-« , en invoquant l’incertitude qui continue de planer sur un éventuel accord avec ses créanciers. Cette mise sous surveillance signale qu’un événement particulier peut entraîner dans un délai rapproché la modification de la note du pays, déjà abaissée de « B » à « B- » début février, alors que le sort financier de la Grèce est toujours incertain en raison des divergences entre le nouveau gouvernement de gauche grec et ses partenaires européens.
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Ma PhotoIl est clair que la classe politique française a gagné en Grèce, à voir et à entendre ses réactions quasi unanimes à l’annonce de la victoire de Syriza et de son leader Alexis Tsipras. Celui-ci va devenir le plus jeune Premier ministre de ce pays depuis un siècle.

Avec, à deux députés près, la majorité absolue. Syriza aura les mains libres et les coudées franches (Le Monde, Le Figaro) Mais pour quoi faire avec un gouvernement déjà constitué avec une rapidité impressionnante ?

L’enthousiasme français révèle dans quelle déliquescence l’Europe est tombée. Comme si n’importe quel bouleversement, même aux antipodes du classicisme des choix et de la politique soumise peu ou prou à l’étau franco-allemand, suscitait l’adhésion, tant l’espoir a déserté et la morosité gagné. L’important est que cela bouge, on verra après le sens de ce mouvement.

Pourtant, pour Syriza et son responsable, plus les élections se rapprochaient, plus de l’eau était mise dans le vin, plus le réalisme de la responsabilité et des limites prenait le pas sur l’exaltation initiale du programme, plus la conscience du pluriel l’emportait sur la rafraîchissante ferveur du singulier.

Que le Front de gauche et le FN saluent la victoire de Syriza, en dépit de leur antagonisme idéologique, est tout à fait explicable : Alexis Tsipras est celui qui a proclamé qu’il allait desserrer le nœud coulant de l’austérité. Sa volonté, son succès vont évidemment bénéficier à ceux pour qui l’alternative existe et qui rêvent d’opposer à Bruxelles le bonheur des peuples et l’élan de la croissance.

Mais pour tous les autres partis, quel étonnement de les sentir presque heureux de ce triomphe grec comme si les électeurs avaient exprimé, là-bas, tout haut ce que nos politiciens, droite et gauche confondues, pensaient tout bas et n’avaient pas osé dire.

Cette étrange satisfaction montre à quel point les discours officiels sont du vent. François Hollande n’étant nullement parvenu à infléchir le collectif européen vers l’exigence prioritaire de la croissance, le pouvoir, paradoxalement, va s’appuyer sur ce séisme grec qui défie en apparence sa vision orthodoxe et austère de l’Europe. Le président de la République accueille avec bonheur un loup dans la bergerie.

Je songe au peuple grec qui a subi et va continuer à subir des épreuves qui tiennent à la fois, de son fait, au laxisme de la gestion des finances publiques et à l’immoralité civique de beaucoup mais aussi au sadisme européen ayant puni avant d’aider. On a donné les conseils après le fouet. Il aurait fallu faire l’inverse.

On ne peut pas, même obscurément, aspirer à ce que Syriza perde son pari qui est de tout changer mais en ne reniant pas les fondamentaux européens. La Grèce est nécessaire à l’Europe. Son passé, son histoire sont une lumière qui nous a éblouis.

Son avenir dépend maintenant de Syriza.

Le stupéfiant consensus qui a salué sa victoire va-t-il, pour les instances européennes, déboucher sur une compréhension opératoire ?

Il faut que tout change, en effet, pour que l’essentiel soit sauvé : la grandeur, la pureté du rêve européen.

http://www.philippebilger.com/

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Angela Merkel dit non à un allègement de la dette grecque

Crédit photo © Reuters

(Boursier.com) — Alexis Tsipras, le chef de file du parti de gauche anti-austérité Syriza, prêtera serment en tant que nouveau Premier ministre ce lundi à 15 heures (heure de Paris). Selon l’agence de presse Reuters, la liste de son gouvernement devrait être dévoilée mardi. Syriza a obtenu dimanche 36,3% des voix et 149 députés, manquant la majorité absolue de deux sièges après les élections législatives. Le parti de Tsipras gouvernera dans le cadre d’une coalition avec la formation de droite des Grecs indépendants, qui ont fait élire 13 députés.

Dans son premier discours hier soir à Athènes, celui qui devrait être chargé ce lundi de former un gouvernement, a confirmé qu’il entendait mettre fin au programme d’austérité imposé par la BCE, l’Union européenne et le FMI et renégocier la dette du pays. « Le verdict du peuple grec signifie la fin de la troïka », a-t-il affirmé, déclenchant de nombreuses réactions.

Claire Lemaitre — ©2015, Boursier.com

LIRE l’article sur: https://www.boursier.com/actualites/economie/angela-merkel-dit-non-a-un-allegement-de-la-dette-grecque-26879.html

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L' ObsPublié le 26-01-2015 à 05h56Mis à jour à 14h55VIDEOS. Le parti de gauche radicale Syriza, emmené par son leader charismatique Alexis Tsipras, manquerait de deux sièges seulement la majorité absolue au Parlement.

Panos Kammenos, leader des Indépendants, et Alexis Tsipras, le futur Premier ministre issu de Syriza, le 16 janvier 2015. (AFP PHOTO / POOL/ Lefteris Pitarakis) Panos Kammenos, leader des Indépendants, et Alexis Tsipras, le futur Premier ministre issu de Syriza, le 16 janvier 2015. (AFP PHOTO / POOL/ Lefteris Pitarakis)

14h50 – Tsipras s’allie avec la droite nationaliste contre l’austérité

Un accord de gouvernement entre Syriza et le petit parti nationaliste des « Grecs indépendants » vient d’être annoncé. Les deux formations vont cumuler une majorité de 162 sièges (149+13) sur 300 sans que la répartition des postes au sein du futur gouvernement soit encore connue. Fort de cette coalition constituée quelques heures seulement après la victoire de Syriza aux législatives anticipées dimanche, Alexis Tsipras sera officiellement nommé Premier ministre à 14h GMT.

Le nouvel homme fort de la Grèce douche ainsi les espoirs des partenaires européens du pays de voir la gauche radicale assouplir ses positions sur la dette et l’austérité, comme cela aurait été le cas s’il s’était allié avec une formation pro-européenne plus conciliante comme To Potami (« La rivière ») arrivée en quatrième position avec 17 sièges.

13h30 – Rajoy félicite Tsipras

« Cher Monsieur Tsipras. Je veux vous féliciter pour la victoire de Syriza », a écrit le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, qui a fait campagne pour son opposant, le Premier ministre sortant Antonis Samaras. « J’espère que ce résultat électoral débouchera sur la mise en place d’un gouvernement stable et engagé en faveur du projet d’intégration européenne que nous partageons en Grèce et en Espagne ».

12h50 – Sarkozy : « Tout doit être fait pour éviter » la sortie de la Grèce de l’euro

« Les Grecs ont choisi, il faut tenir compte de ce qu’ils ont dit. […] Leur choix doit être respecté », assure l’ancien président, en déplacement à Berlin, où il devait rencontrer la chancelière Angela Merkel.

« Tout doit être fait maintenant pour éviter ce drame que serait le départ de la Grèce avec les conséquences que cela impliquerait pour la zone euro dans son ensemble et pour l’Union européenne elle-même. Parce que cela voudrait dire qu’un pays européen peut être failli, peut décider de ne pas rembourser sa dette. Vous voyez les conséquences pour tout le monde, pour les créanciers que nous sommes, nous Français, et pour les autres pays. »

12h25 – Faire partie de la zone euro signifie « respecter les accords »

« Faire partie de la zone euro signifie qu’il faut respecter l’ensemble des accords déjà passés », lance le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, à destination de Syriza.

Sur cette base, nous sommes prêts à travailler avec eux. »

12h20 – Pour Merkel, les engagements pris doivent être respectés

« Il est pour nous important que les mesures du nouveau gouvernement visent la poursuite de la reprise économique de la Grèce, ce qui implique que les engagements pris soient respectés », explique le porte-parole de la chancelière, Steffen Seibert, lors d’une conférence de presse.

11h55 – Tsipras sera officiellement nommé Premier ministre à 15 heures

11h30 – La Finlande ne veut pas d’une réduction de la dette grecque

Le premier ministre finlandais Alexander Stubb exclut une réduction de la dette grecque, mais s’est dit prêt à des négociations et à son rééchelonnement éventuel.

« La vérité c’est que les conditions de prêt à la Grèce sont déjà très souples. Nous devons nous conformer aux règles, car leur non-respect a été la cause principale de l’émergence de la crise. »

11h20 – Tsipras « va devoir trouver des compromis »

« C’est un pragmatique », assure le président du Parlement européen, le socialiste allemand Martin Schulz, sur les ondes de la radio publique Deutschlandfunk. « Il va devoir trouver des compromis avec ses partenaires européens, et je crois qu’il le sait. »

Aujourd’hui c’est le jour d’après les élections, et c’est aussi le jour de la raison. »

10h50 – Dupont-Aignan salue Syriza mais juge probable « une évolution de l’euro »

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, salue la victoire de Syriza. Mais il juge probable une « évolution de l’euro » :

« L’enjeu, c’est de faire repartir la Grèce. Là, j’ai une nuance, (…) c’est que je pense que tant qu’ils seront dans l’euro, ils auront du mal à créer des emplois parce que l’euro est trop cher pour la Grèce », déclare-t-il sur RMC.

A terme, je pense que l’on ira vers un euro-dragme, un euro-mark, un euro-franc… C’est pas la sortie brute, c’est une évolution de l’euro parce qu’on ne peut pas demander aux Grecs d’avoir la même monnaie que les Allemands. »

10h30 – Vers un accord Syriza / droite souverainiste ?

La gauche radicale Syriza, vainqueur des élections en Grèce, et le parti de droite souverainiste Grecs Indépendants, se sont mis d’accord pour gouverner ensemble, assure Panos Kammenos, président de cette petite formation.

« Nous allons donner un vote de confiance au nouveau Premier ministre Alexis Tsipras », affirme Panos Kammenos à l’issue d’une rencontre au siège du Syriza avec le dirigeant du parti qui a obtenu 149 sièges sur les 300 du parlement, manquant à deux élus près la majorité absolue.

10h25 – Harlem Désir félicite Tsipras

10h20 – « L’Espagne n’est pas la Grèce »

Le ministre de l’Economie espagnol Luis de Guindos assure ne pas craindre une contagion en Espagne où la droite au pouvoir est talonnée par un parti allié à Syriza.

L’Espagne « n’est ni comparable ni analogue » à la Grèce, assure-t-il dans un entretien au quotidien économique « Expansion », alors que dans son pays le mouvement antilibéral et anti-austérité Podemos, caracole en tête des sondages depuis l’automne, devant le Parti socialiste et parfois même le Parti populaire (droite) au pouvoir.

10h10 – La Bourse d’Athènes chute de 5,5% 

L’indice général de la Bourse d’Athènes (Athex) chute de 5,5% dans les premiers échanges, reflétant les inquiétudes des investisseurs au lendemain de la victoire de Syriza aux élections législatives.

Le parti Syriza dirigé par Alexis Tsipras prône la fin de la politique d’austérité en Grèce et veut négocier avec les créanciers UE et FMI la réduction de la dette grecque.

10h05 – Poutine félicite Tsipras

Le président russe Vladimir Poutine félicite le dirigeant de Syriza, pour sa victoire aux élections législatives.

« Le chef d’Etat russe a exprimé la certitude que la Russie et la Grèce continueront de renforcer la coopération traditionnellement constructive dans tous les domaines et pourront coopérer de manière efficace pour régler les problèmes actuels en Europe et dans le monde », précise le Kremlin.

Vladimir Poutine a également « souhaité à Monsieur Tsipras du succès » dans ses nouvelles responsabilités, en soulignant que la victoire de son parti intervenait à un moment « pas très facile » pour la Grèce.

PLUS ET VIDEOS sur: http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150126.OBS0744/en-direct-grece-le-verdict-du-peuple-grec-signifie-la-fin-de-la-troika.html

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Syriza, qui conteste l’austérité imposée par l’UE, a remporté nettement les législatives dimanche, avec 36,3 % des voix.

Syriza affiche une avance de plus de six points face à la droite (35,4 %- 29 %) après le dépouillement d'un quart des bulletins de vote. La majorité absolue n'est pas encore assurée.
Le parti obtiendrait 149 sièges au Parlement, à 2 sièges de la majorité absolue.
Son leader charismatique, Alexis Tsipras, devra mettre en place des alliances ou une coalition.

Syriza affiche une avance de plus de six points face à la droite (35,4 %- 29 %) après le dépouillement d’un quart des bulletins de vote. La majorité absolue n’est pas encore assurée.
La victoire de Syriza en Grèce est assurée, seule la question de la majorité absolue au Parlement est encore en jeu. Après décompte d’environ 92 % des suffrages, le parti de gauche radicale obtient 36,3 % des voix à l’issue des élections législatives du dimanche 25 janvier.

« Le peuple grec a écrit l’Histoire » et « laisse l’austérité derrière lui », s’est félicité Alexis Tsipras, le dirigeant de Syriza, devant des milliers de personnes rassemblées sur l’esplanade de l’Université d’Athènes. « Le verdict du peuple grec signifie la fin de la “troïka”. »

La répartition du nombre de sièges en fonction des résultats, encore non définitif lundi matin, des élections législatives grecques.

Lire plus: http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/25/grece-victoire-historique-du-parti-de-gauche-radicale-syriza_4563125_3214.html

plus:

Après la victoire de Syriza, l’Europe divisée entre joie et crainte
Alors que le premier ministre britannique estime que l’arrivée au pouvoir du parti de gauche radicale va accentuer l’incertitude économique, la gauche espagnole et portugaise salue « le signal du changement ».

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Jean-Marc Sylvestre, éditorialiste sur Atlantico.fr
La crise qui s’annonce en Grèce entretient l’inquiétude de la grande majorité des Européens qui voient un nouveau risque d’explosion de la zone euro. Certains considèrent que cette nouvelle difficulté serait plutôt salutaire et obligerait chacun à prendre ses responsabilités.

Et si la Grèce faisait exploser l’Europe

Pour beaucoup d’observateurs, l’arrivée possible au pouvoir du parti anti-austérité, Syriza, annonce des lendemains compliqués et douloureux pour tout le monde. Le leader de la gauche radicale, Alexis Tsipras, est la bête noire des européens, des banquiers et des investisseurs. Et pour cause, il considère que la Grèce devrait tourner le dos à tous les engagements qu’elle a déjà signé et changer de politique.

Lequel changement passerait automatiquement par le non-paiement de la dette et la levée des mesures d’austérité.

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/et-grece-faisait-exploser-europe-atlantico-business-jean-marc-sylvestre-1929220.html#PqOUJ4AbDGLOrMqB.99

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