14h50 – Tsipras s’allie avec la droite nationaliste contre l’austérité
Un accord de gouvernement entre Syriza et le petit parti nationaliste des « Grecs indépendants » vient d’être annoncé. Les deux formations vont cumuler une majorité de 162 sièges (149+13) sur 300 sans que la répartition des postes au sein du futur gouvernement soit encore connue. Fort de cette coalition constituée quelques heures seulement après la victoire de Syriza aux législatives anticipées dimanche, Alexis Tsipras sera officiellement nommé Premier ministre à 14h GMT.
Le nouvel homme fort de la Grèce douche ainsi les espoirs des partenaires européens du pays de voir la gauche radicale assouplir ses positions sur la dette et l’austérité, comme cela aurait été le cas s’il s’était allié avec une formation pro-européenne plus conciliante comme To Potami (« La rivière ») arrivée en quatrième position avec 17 sièges.
13h30 – Rajoy félicite Tsipras
« Cher Monsieur Tsipras. Je veux vous féliciter pour la victoire de Syriza », a écrit le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, qui a fait campagne pour son opposant, le Premier ministre sortant Antonis Samaras. « J’espère que ce résultat électoral débouchera sur la mise en place d’un gouvernement stable et engagé en faveur du projet d’intégration européenne que nous partageons en Grèce et en Espagne ».
12h50 – Sarkozy : « Tout doit être fait pour éviter » la sortie de la Grèce de l’euro
« Les Grecs ont choisi, il faut tenir compte de ce qu’ils ont dit. […] Leur choix doit être respecté », assure l’ancien président, en déplacement à Berlin, où il devait rencontrer la chancelière Angela Merkel.
« Tout doit être fait maintenant pour éviter ce drame que serait le départ de la Grèce avec les conséquences que cela impliquerait pour la zone euro dans son ensemble et pour l’Union européenne elle-même. Parce que cela voudrait dire qu’un pays européen peut être failli, peut décider de ne pas rembourser sa dette. Vous voyez les conséquences pour tout le monde, pour les créanciers que nous sommes, nous Français, et pour les autres pays. »
12h25 – Faire partie de la zone euro signifie « respecter les accords »
« Faire partie de la zone euro signifie qu’il faut respecter l’ensemble des accords déjà passés », lance le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, à destination de Syriza.
Sur cette base, nous sommes prêts à travailler avec eux. »
12h20 – Pour Merkel, les engagements pris doivent être respectés
« Il est pour nous important que les mesures du nouveau gouvernement visent la poursuite de la reprise économique de la Grèce, ce qui implique que les engagements pris soient respectés », explique le porte-parole de la chancelière, Steffen Seibert, lors d’une conférence de presse.
11h55 – Tsipras sera officiellement nommé Premier ministre à 15 heures
11h30 – La Finlande ne veut pas d’une réduction de la dette grecque
Le premier ministre finlandais Alexander Stubb exclut une réduction de la dette grecque, mais s’est dit prêt à des négociations et à son rééchelonnement éventuel.
« La vérité c’est que les conditions de prêt à la Grèce sont déjà très souples. Nous devons nous conformer aux règles, car leur non-respect a été la cause principale de l’émergence de la crise. »
11h20 – Tsipras « va devoir trouver des compromis »
« C’est un pragmatique », assure le président du Parlement européen, le socialiste allemand Martin Schulz, sur les ondes de la radio publique Deutschlandfunk. « Il va devoir trouver des compromis avec ses partenaires européens, et je crois qu’il le sait. »
Aujourd’hui c’est le jour d’après les élections, et c’est aussi le jour de la raison. »
10h50 – Dupont-Aignan salue Syriza mais juge probable « une évolution de l’euro »
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, salue la victoire de Syriza. Mais il juge probable une « évolution de l’euro » :
« L’enjeu, c’est de faire repartir la Grèce. Là, j’ai une nuance, (…) c’est que je pense que tant qu’ils seront dans l’euro, ils auront du mal à créer des emplois parce que l’euro est trop cher pour la Grèce », déclare-t-il sur RMC.
A terme, je pense que l’on ira vers un euro-dragme, un euro-mark, un euro-franc… C’est pas la sortie brute, c’est une évolution de l’euro parce qu’on ne peut pas demander aux Grecs d’avoir la même monnaie que les Allemands. »
10h30 – Vers un accord Syriza / droite souverainiste ?
La gauche radicale Syriza, vainqueur des élections en Grèce, et le parti de droite souverainiste Grecs Indépendants, se sont mis d’accord pour gouverner ensemble, assure Panos Kammenos, président de cette petite formation.
« Nous allons donner un vote de confiance au nouveau Premier ministre Alexis Tsipras », affirme Panos Kammenos à l’issue d’une rencontre au siège du Syriza avec le dirigeant du parti qui a obtenu 149 sièges sur les 300 du parlement, manquant à deux élus près la majorité absolue.
10h25 – Harlem Désir félicite Tsipras
10h20 – « L’Espagne n’est pas la Grèce »
Le ministre de l’Economie espagnol Luis de Guindos assure ne pas craindre une contagion en Espagne où la droite au pouvoir est talonnée par un parti allié à Syriza.
L’Espagne « n’est ni comparable ni analogue » à la Grèce, assure-t-il dans un entretien au quotidien économique « Expansion », alors que dans son pays le mouvement antilibéral et anti-austérité Podemos, caracole en tête des sondages depuis l’automne, devant le Parti socialiste et parfois même le Parti populaire (droite) au pouvoir.
10h10 – La Bourse d’Athènes chute de 5,5%
L’indice général de la Bourse d’Athènes (Athex) chute de 5,5% dans les premiers échanges, reflétant les inquiétudes des investisseurs au lendemain de la victoire de Syriza aux élections législatives.
Le parti Syriza dirigé par Alexis Tsipras prône la fin de la politique d’austérité en Grèce et veut négocier avec les créanciers UE et FMI la réduction de la dette grecque.
10h05 – Poutine félicite Tsipras
Le président russe Vladimir Poutine félicite le dirigeant de Syriza, pour sa victoire aux élections législatives.
« Le chef d’Etat russe a exprimé la certitude que la Russie et la Grèce continueront de renforcer la coopération traditionnellement constructive dans tous les domaines et pourront coopérer de manière efficace pour régler les problèmes actuels en Europe et dans le monde », précise le Kremlin.
Vladimir Poutine a également « souhaité à Monsieur Tsipras du succès » dans ses nouvelles responsabilités, en soulignant que la victoire de son parti intervenait à un moment « pas très facile » pour la Grèce.
PLUS ET VIDEOS sur: http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150126.OBS0744/en-direct-grece-le-verdict-du-peuple-grec-signifie-la-fin-de-la-troika.html