Articles Tagués ‘TOTAL’

Peugeot, Total, BNP, HSBC… Ils comptent 4.858 filiales dans les paradis fiscaux

Aucun des 50 plus grands groupes européens ne fait exception, avec pléthore d’implantations offshore. Leur paradis fiscal préféré ? Les Pays-Bas.

Les paradis préférés des entreprises européennes. Source: Rapport du CCFD-Terre Solidaire "Aux paradis des impôts perdus" -  Réalisation graphique: Isabelle Cadet http://ccfd-terresolidaire.org/infos/partage-des-richesses/paradisfiscaux/aux-paradis-des-impots/ Les paradis préférés des entreprises européennes. Source: Rapport du CCFD-Terre Solidaire « Aux paradis des impôts perdus » – Réalisation graphique: Isabelle Cadet http://ccfd-terresolidaire.org/infos/partage-des-richesses/paradisfiscaux/aux-paradis-des-impots/

Ils en ont 117 chacun, en moyenne. Les cinquante plus grands groupes européens comptent pléthore de filiales dans les paradis fiscaux. Une présence massive, selon une enquête publiée mercredi 12 juin par l’ONG CCFD-Terre solidaire et la revue Projet.

Dans ce rapport intitulé « Aux paradis des impôts perdus », le Comité catholique contre la faim et pour le développement, en pointe dans la lutte contre l’évasion fiscale, a épluché les comptes et rapports d’activités de ces entreprises cotées en bourse, des banques HSBC, BNP Paribas et Deutsche Bank aux constructeurs automobiles Peugeot et Volkswagen en passant par Siemens, Vodafone ou encore Total et Enel.

Résultat: 4.858 filiales dans des paradis fiscaux, soit 29% de leurs filiales à l’étranger. Aucun de ces cinquante groupes n’est absent des ces territoires montrés du doigt.

« Rien qu’aux îles Caïmans, ils ont plus de filiales qu’au Brésil et deux fois plus qu’en Inde. Et au Luxembourg presqu’autant qu’en Chine », déplore l’organisation non gouvernementale.

Rendre illisible la localisation des profits

Si elle ne constitue pas en soi une preuve d’évasion fiscale, cette concentration massive de filiales offshore va de pair avec une opacité comptable rendant illisible la localisation des 208 milliards d’euros de profits de ces entreprises en 2012″, ajoute l’ONG. « Personne n’est dupe. »

Les « destinations de prédilection » sont, dans l’ordre, les Pays-Bas, l’Etat du Delaware (Etats-Unis), le Luxembourg, l’Irlande et les îles Caïmans, selon le rapport. Et cette présence n’a pas faibli depuis que la communauté internationale a déclaré, en 2009, la guerre aux paradis fiscaux.

Le CCFD-Terre solidaire et la revue Projet appellent les grandes puissances du G8, qui se réunissent lundi et mardi en Irlande du Nord, puis les pays riches et émergents du G20 à prendre des mesures pour combattre ce phénomène, notamment « la généralisation du reporting (compte-rendu d’activité, ndlr) pays par pays pour tous les secteurs d’activité ».

Publié le 12-06-2013

sources: http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20130612.OBS2912/peugeot-total-bnp-hsbc-ils-comptent-4-858-filiales-dans-des-paradis-fiscaux.html

http://lemondealenversblog.com/2014/12/08/peugeot-total-bnp-hsbc-ils-comptent-4-858-filiales-dans-les-paradis-fiscaux/

000000000000000000000000000000

Olivier Demeulenaere - Regards sur l'économie

Ainsi que – de façon plus marginale – l’Algérie et le Venezuela. Une thèse que je trouve plus logique et plus cohérente avec les événements géopolitiques en cours que celle de la stratégie anti-pétrole de schisteOD

(Agence Info Libre, 30 novembre 2014)

– « La meilleure manière de casser un pays, c’est de l’intérieur. C’est une occasion inouïe d’essayer d’introduire en Russie une contestation plus une crise économique. Ils espèrent que cette Russie qui jusque-là a mené la valse diplomatique (…) va être littéralement asphyxiée… »

Voir l’article original 110 mots de plus

Solidarité Ouvrière

Plus de la moitié des grandes entreprises allemandes, britanniques et françaises ont été mises en cause dans des atteintes présumées aux droits humains. C’est ce que constate une étude publiée le 21 octobre par une coalition européenne d’organisations indépendantes, European Coalition for Corporate Justice, qui travaille sur les responsabilités sociales et environnementales des entreprises. Cette coalition, basée à Bruxelles, regroupe des grandes ONG comme Amnesty International, le CCFD ou Greenpeace.

5918788

L’étude s’appuie sur une revue de presse au long cours : des dizaines d’articles et rapports impliquant des grandes entreprises dans des atteintes aux droits humains ont été recensés pendant huit ans, de 2005 à 2013. Cette revue de presse s’est concentrée sur les trois premières économies européennes et leurs grandes multinationales cotées : celles du CAC 40 en France, du DAX 30 en Allemagne et du FTSE 100 à Londres. Les auteurs de l’étude précisent bien qu’il ne s’agit…

Voir l’article original 452 mots de plus

Reuters Philippe Wojazer

Le PDG de Total, Christophe de Margerie, est mort ce lundi 20 octobre, dans le crash de son avion privé à l’aéroport de Moscou. Il était âgé de 63 ans.

Selon le site d’informations russe Life News, ce tragique accident aurait eu lieu lors du décollage du Falcon 50 du PDG de Total aux alentours de 00H10 (Heure de Moscou) sur l’aéroport de Vnukovo. Immédiatement après le décollage, un signal de détresse aurait été déclenché par le pilote.

En raison des dommages, le pilote aurait alors décidé de faire demi-tour mais ne maîtrisant plus l’avion, le jet se serait violemment écrasé sur la piste avant de s’enflammer, tuant tout le monde à bord. Signe de la violence de l’impact, les débris du Falcon seraient éparpillés sur plus de 200 mètres.

“Un esprit libre et volontiers provocateur”

Issu d’une famille d’ambassadeurs et d’entrepreneurs, celui qui était surnommé “Big moustache” était une personnalité à part dans le monde de l’industrie. Ce libéral authentique n’hésitait pas à déclarer que “le vrai problème qu’on a en France, c’est l’Etat”. Dans un portrait publié en 2009,  Libération raconte que de Margerie avait proposé au service de communication de son groupe de “lancer une grande campagne avec distribution gratuite de paillassons siglés Total sur lesquels les Français pourraient s’essuyer les pieds à loisir et décharger ainsi leur agressivité contre le groupe pétrolier” encore marqué par le naufrage de l’Erika ou la dramatique catastrophe d’AZF.

http://www.lesinrocks.com/2014/10/21/actualite/christophe-margerie-pdg-total-meurt-accident-davion-11530890/

00000000000000000000000

CEO of French oil giant Total dies in jet crash at Moscow’s Vnukovo Airport

Published time: October 20, 2014 21:14
Edited time: October 21, 2014 05:00

The CEO of France’s oil and gas giant Total, Christophe de Margerie, was among four people killed in a business jet crash at Vnukovo Airport in Moscow after the aircraft hit a snowplow on take-off.

Total’s chairman and CEO was the only passenger in the Falcon 50 business jet besides three crewmembers who were also French citizens.

http://rt.com/news/197648-moscow-vnukovo-jet-crash/

0000000000000000000000000000000

SOURCE: http://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/09/22/irak-certains-pays-membres-de-lue-acheteraient-du-petrole-du-daech-ou-etat-islamique-ei/

——————

IMAGE: http://static.latribune.fr/article_content/363987/carte-petrole.png

EXTRAIT:

En août dernier, le site Atlantico indiquait pour sa part que le pétrole et les produits dérivés sous contrôle de l’Etat islamique étaient revendus à prix réduit sur le marché noir local, en Irak et en Syrie (à un prix variant entre 25 et 50 dollars le baril contre un prix sur le marché de plus de 100 dollars).

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Irak : certains pays membres de l’UE achèteraient du pétrole de l’Etat Islamique (EI)

par Elisabeth Studer

Alors que nous indiquions récemment que du pétrole du Kurdistan est exporté depuis janvier vers la Turquie, laquelle assume pleinement ses relations économiques avec cette région d’Irak, affirmant même haut et clair destiner ce pétrole au marché international, selon Anadolu news agency, c’est désormais Jana Hybas-Kova, ambassadrice de l’Union européenne en Irak qui vient d’affirmer lors du Comité des Affaires étrangères du Parlement européen que certains pays européens avaient acheté du pétrole à « l’Etat islamique » .

Néanmoins, en dépit des questions pressantes de certains députés européens désireux d’en savoir plus, cette dernière a refusé de divulguer la liste des pays impliqués.

En août dernier, le site d’information « Jutarnji List », cité par l’agence de presse Reuters, indiquait quant à lui qu’un pétrolier transportant du pétrole brut du Kurdistan irakien, contenant 80.000 mètres cubes de brut, était entré dans le port croate d’Omisalj. Ajoutant qu’il s’agissait de la quatrième cargaison d’une telle envergure de brut en provenance du Kurdistan irakien, chargée dans un port de Turquie, à destination de la Croatie.

L’ambassadrice a par ailleurs déclaré que les tankers chargés du pétrole acquis auprès de l’Etat Islamique étaient arrivés dans plusieurs pays membres de l’UE, exhortant l’Union européenne à faire pression sur Iran, Kurdistan et Turquie en vue de faire stopper ces transactions.

Toujours selon Anadolu, Jana Hybas-Kova a ajouté que les contrées européennes qui alimentaient en arme les forces de Peshmerga en vue de soutenir leur combat contre l’Etat islamique ne se coordonnaient pas entre elles. Précisant que jusqu’à présent, il n’existe aucune garantie permettant de confirmer ou infirmer que l’Etat Islamique ou les terroristes kurdes se seraient emparés de ces armes.
L’ambassadrice a par ailleurs souligné la nécessité de développer un cadre juridique international via l’OTAN pour lutter contre l’EI, tout en mettant en garde sur les conséquences néfastes de tout éventuel soutien à l’indépendance du Kurdistan, déclarant qu’un tel mouvement serait susceptible d’engendrer l’effondrement complet du Moyen-Orient.

En ce qui concerne tout particulièrement l’achat de pétrole, précisons que selon David Rigoulet-Roze, spécialiste des questions énergétiques au Moyen-Orient, s’exprimant sur TV5Monde, du pétrole du Kurdistan est exporté depuis janvier, via des camions citernes vers la Turquie. Autre alternative en dehors de la voie maritime : depuis mai 2014, un pipeline ayant pour destination le port turc de Ceyhan permet également de fournir la Turquie en hydrocarbures. Laquelle assume pleinement ses relations économiques avec cette région d’Irak.
Le gouvernement du Kurdistan a en effet décidé d’octroyer des concessions pétrolières à des entreprises étrangères (Exxon Mobil, Chevron, Total) sans l’aval de Bagdad, avec l‘ouverture d’un oléoduc partant de Tak Tak (raffinerie dans la région d’Erbil), d’une capacité actuelle de transit vers la Turquie de 100 000 barils jour, pouvant atteindre à terme 400 000 barils jour.
Certes, l’intervention militaire américaine qui a débuté le 8 août dernier a officiellement pour objectif de protéger les minorités religieuses du Kurdistan irakien, massacrées par les djihadistes de l’Etat islamique. Néanmoins, certains analystes soulignent que cette partie de l’Irak s’avère être particulièrement riche en pétrole, puisqu’elle constitue le deuxième pôle exportateur d’Irak.

Après être rentrés à Qaraqosh, et avoir massacré les populations chrétiennes, les miliciens de l’État islamique d’Irak ont accru leur pression sur les champs de pétrole du Kurdistan. Toutefois, ils pourraient se heurter, au sud du gisement de Kirkouk, aux populations yézidies. Lesquelles, de culture et de langue iranienne, viennent de recevoir l’aide logistique et militaire des États-Unis et de la Grande-Bretagne.
Cette région, située autour de la ville d’Erbil, disputée entre les Kurdes et l’ l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), suscite un intérêt particulier.  Si l’on superpose la carte des gisements pétroliers du nord de l’Irak et celle des minorités, on s’aperçoit que le foyer yézidi, situé au sud de Kirkouk, pourrait constituer un territoire tampon susceptible de protéger les gisements pétroliers du nord contre les appétits de l’EIIL.

En août dernier, le site Atlantico indiquait pour sa part que le pétrole et les produits dérivés sous contrôle de l’Etat islamique étaient revendus à prix réduit sur le marché noir local, en Irak et en Syrie (à un prix variant entre 25 et 50 dollars le baril contre un prix sur le marché de plus de 100 dollars).
Le site indiquait alors que ces produits étaient également utilisés par l’EI pour ses propres besoins, tout en ajoutant que l’EI contrôle également les routes de contrebande et de transit du pétrole vers la Jordanie, la Turquie et l’Iran (via le Kurdistan).
« En raison de la complexité et souvent de l’opacité des réseaux de distribution, ces pays pourraient en effet devenir les clients involontaires et indirects de l’Etat islamique, s’ils ne le sont pas déjà » affirmait par ailleurs le journaliste d’Atlantico. Lequel ajoutait «à terme, on ne peut pas exclure que du carburant vendu par des intermédiaires de l’Etat islamique ne soit commercialisé aux Etats-Unis et même en Europe ».

Le site French.irib – qui, soit dit en passant, reprend allègrement une grande partie de nos articles en bafouant toute notion de droit d’auteur et de déontologie – indique pour sa part que des rapports avaient déjà accusé la Turquie d’acheter et de transporter le pétrole vendu par « l’Etat islamique » et par le Front al-Nosra.

Selon les rapports, les services de renseignement occidentaux seraient capables de suivre les livraisons de pétrole des terroristes de l’EI se déplaçant à travers l’Irak et la Turquie. L’organisation terroriste contrôlerait quant à elle onze champs pétroliers dans le nord de l’Irak et dans la province syrienne de Raqqa (ville du centre du pays).

Sources : Anadolu news agency  La Voix de la Russie, French.irib, Atlantico

Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com  – 21 septembre 2014

A lire également :

Irak : le pétrole, enjeu majeur du conflit, entre Kurdistan, Turquie et USA …

Turquie : émeute mortelle liée au Kurdistan, encore une odeur de pétrole ?

Irak / Turquie : conflit financier sous forte odeur de pétrole

Irak/pétrole : le Kurdistan s’oppose au projet de loi approuvé par Bagdad

000000000000000000000000000000000