Articles Tagués ‘Ministère du Budget’

A la Une de « l’heure du crime » de Jacques Pradel, les révélations d’un journaliste d’investigation sur un des plus grands secrets de la République…

Comme le secret est en train d’être éventé, on peut dire aussi qu’il s’agit d’un des grands tabous de la cinquième République : l’existence d’un groupe ultra secret de tueurs professionnels qui exerceraient, au nom de la France une sorte de droit de représailles de l’Etat, face à ses ennemis, par exemple les terroristes qui menacent depuis de longues années nos institutions…La décision de créer ce groupe au sein du service action de la DGSE aurait été prise après l’affaire du Rainbow Warrior, au milieu des années 80. Les Présidents de la République qui ont succédé à François Mitterrand ont toujours nié officiellement l’existence de ce groupe, baptisé « Alpha » dont certains membres ont accepté de parler à mon invité, Vincent Nouzille qui publie son enquête dans un livre qui vient de paraître aux éditions Fayard.

Avec lui, nous allons revenir sur cette guerre de l’ombre dont les échecs ou les victoires ne sont jamais officiellement revendiqués..

Vincent Nouzille a passé trois ans à recueillir les témoignages d’anciens ou d’actuels membres des services de renseignements français. Il en sort un ouvrage époustouflant, où la réalité semble parfois dépasser la fiction.

C’est en 2002 qu’un événement lui met la puce à l’oreille : deux agents de la DGSE sont arrêtés en Espagne, alors qu’ils transportaient des faux passeports et un vrai arsenal de guerre… Ces agents, bien plus secrets que des agents secrets, faisaient partie de la « Cellule alpha »… Une appellation que le journaliste a tenté de comprendre, et de mettre à jour. Une cellule constituée d’une dizaine d’électrons libres, capables de mener des doubles vies sans éveiller l’attention, et de tuer sans poser de questions. Ce dispositif, créé sous Mitterrand, a été utilisé par tous les présidents depuis.

A commencer par François Hollande…

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Philippe Rondot à son arrivée le 11 décembre 2007 au pôle financier du palais de justice de Paris.

ILEDEMAN

Nouvel aveu de Jérôme Cahuzac devant les juges : l’ex-ministre était au courant que sa femme avait ouvert dès 1997 un compte dans le paradis fiscal de l’île de Man.

Cahuzac admet l'existence d'un compte bancaire sur l’île de Man

 Jérôme Cahuzac en 2013 à Paris.

Après les aveux de 2013 sur son compte suisse, l’ex-ministre PS du Budget Jérôme Cahuzac a reconnu devant les juges qu‘il savait que sa femme avait ouvert en 1997 un compte dans le paradis fiscal de l’île de Man, révèle en exclusivité Sud Ouest dans son édition de mercredi 19 novembre.

Jérôme Cahuzac n’avait pas seulement un compte caché en Suisse ouvert en 1992, crédité de 600.000 euros et transféré à Singapour en 1999. Il savait aussi que sa femme en avait ouvert un autre en 1997 à l’île de Man, crédité de 2,5 millions d’euros. C’est avec tous ces secrets qu’il a accepté le poste de ministre du Budget en mai 2012.

Après les accusations de presse de décembre 2012 sur son compte suisse, il avait menti publiquement : « Je nie en bloc et en détail ». Les juges l’ont, par leurs découvertes, amené à avouer en mars 2013 que le « détail » du compte suisse était vrai.

La suite de la procédure vient de soulever un deuxième « détail ». Selon nos informations, une commission rogatoire (demande d’aide) exécutée par la justice britannique à la demande des magistrats français a intégralement confirmé documents à l’appui les déclarations spontanées de Patricia Ménard sur le compte de l’île de Man.

Jérôme Cahuzac a dû parler. Sa position est ainsi résumée par notre source : « il connaissait l’existence de ce compte, mais n’y a jamais transféré d’argent, n’en a pas reçu, il ignore ce qui a été fait avec« .

http://www.sudouest.fr/2014/11/18/cahuzac-admet-l-existence-d-un-compte-bancaire-sur-l-ile-de-man-1740115-647.php

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