
Une vingtaine de détenus sont d’ores et déjà contaminés, dans différents bâtiments. Ils circulent obligatoirement avec un masque, et sont séparés des autres détenus.
Combien de surveillants sont déjà contaminés ?
Déjà que ces derniers sont en sous effectif et que la population carcérale explose, comment les services d’hygiène vont-ils pouvoir faire face à cette calamité ?
Les visiteurs et intervenants de la prison commencent à se poser des questions.
Les familles des détenus s’inquiètent de la situation.
L’administration pénitentiaire ne communique pas sur le sujet.
Seuls quelques surveillants donnent des conseils d’hygiène aux détenus : ne pas toucher les murs, les rampes d’escalier, les interphones, ne plus se serrer les mains, éviter les embrassades, se laver les mains le plus souvent possible…
La fulgurance de cette épidémie interroge. La surpopulation carcérale en est la cause. L’on doit donc s’interroger sur le devenir de trop nombreux détenus en prévention qui risquent de contracter la maladie. Vider les prisons des prévenus mis en examen pour de petits méfaits semble la solution urgente la plus adéquate.
Que vont faire les magistrats ?
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