Par Hicham Oulmouddane
Selon le magazine The Economist, qui a épluché plus de 360 000 transactions passées entre 2013 et 2015 sur des sites sulfureux comme Silk Road, Evolution ou encore Agora, les opérations illégales se sont chiffrées à 50 millions de dollars. À la tête du hit-parade des ventes, on trouve la MDMA (ecstazy), la marijuana (haschich, herbe) ainsi que la cocaïne. Les transactions ont porté également sur les faux billets, les cartes de crédit, les produits pornographiques et les services de piratage des données personnelles… Bref, inutile de chercher le contact du dealer du coin quand il est possible de s’approvisionner moyennant deux ou trois clics. L’une des clés pour entrer dans ce monde parallèle consiste en l’utilisation d’un réseau comme Tor qui lui-même vous donne accès à des moteurs de recherche qui vont racler le fond de la toile. « Ce protocole rend difficile le pistage d’un internaute. Dans le web classique, votre adresse IP et vos habitudes de navigation sont identifiés par votre fournisseur d’internet. Or, sur un réseau comme Tor vous passez par des serveurs – appelés nœuds – qui traversent plusieurs pays, ce qui rend l’utilisateur difficilement repérable », analyse Mohamed Boumediane. Profitant de l’avantage de l’anonymat, le Deep Web est devenu un repère de tous les trafics.
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https://mobile.ledesk.ma/enclair/quest-ce-que-le-deep-web-le-nouveau-western-dinternet/
A reblogué ceci sur Aviseur International.
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